[0001] L'invention concerne une machine à laver et à essorer le linge à chargement par le
dessus possédant une porte sensiblement plane qui pivote autour d'un axe horizontal
et qui se rabat horizontalement en position fermée, position dans laquelle elle est
bloquée par un dispositif mécanique de blocage composé d'un pêne monté sur la porte
et d'une gâche solidaire du cadre de porte, l'un des deux composants du dispositif
de blocage tournant pour recevoir l'autre. Une telle machine est connue comme en donne
un exemple le brevet français n° 2 501 250.
[0002] Le brevet français n° 2 501 250 a pour objet un appareil dans lequel l'ouverture
de la porte demeure impossible, quelle que soit la force avec laquelle l'utilisateur
tente d'agir sur un verrou, mais cela dans une structure mécanique parfaitement rigide.
Dans le cas d'une construction en éléments de matière synthétique, moulés, élément
possédant de ce fait une flexibilité non négligeable, la gâche tournante et son crochet
sont susceptibles de se désolidariser malgré les sécurités envisagées.
[0003] L'invention a pour objet une machine à laver et à essorer le linge dans laquelle
l'ouverture de la porte demeure impossible. Les déformations mécaniques, dues aux
vibrations, aux chocs thermiques, et supportées par les éléments de construction en
matière synthétique sont récupérés par le pêne. Celui-ci est susceptible de compenser
les jeux qui apparaissent entre la porte et le cadre de porte, au cours de l'utilisation
et de la vie de la machine.
[0004] L'invention est caractérisée par le fait que le le pêne est un cylindre, dont la
section est une courbe fermée à rayon variant de façon discrète, pêne monté à rotation
sur la porte autour d'un axe parallèle à sa génératrice et au plan de la porte et
rappelé par des moyens élastiques, qui l'orientent, face à la gâche, selon des rayons
croissants, pêne entraîné en rotation sous le poids de la porte, à l'encontre des
moyens élastiques pour échapper sous ladite gâche, en position de blocage, la gâche
étant constituée d'une arête parallèle au pêne sur laquelle vient buter le pêne lors
de la fermeture de la porte, des moyens de déblocage de la porte étant susceptibles
de faire tourner le pêne à l'encontre de ses moyens élastiques pour son effacement.
La surface du pêne présente donc des crans successifs. Lorsque en cours de fonctionnement
porte bloqué, le jeu entre la porte et le cadre de porte augmente d'une distance supérieure
à la hauteur d'un cran, les moyens élastiques font tourner le pêne de façon à ce que
le cran de côte supérieure soit à son tour en contact avec l'arête de la gâche.
[0005] On connait du brevet US n
02 143 575, un système de fermeture pour porte de réfrigérateur dans lequel, le pêne
de courbure variable est monté à rotation sur la porte et s'efface sous une gâche,
sous l'effet d'un ressort. Toutefois, dans ce brevet US, d'une part, la courbure du
pêne est continue, d'autre part la course du pêne entraîné à rotation par un ressort
est limitée par butée de la crosse de la barre d'ouverture du pêne contre un épaulement.
[0006] Appliquée à une machine à laver du type de celle de l'invention, une telle fermeture
ne peut pas rattraper les jeux importants (plusieurs millimètres dans le cas d'un
cadre et d'une porte en matière systhétique) du fait de la limitation du mouvement
du pêne. Par ailleurs, les vibrations dues au fonctionnement de machines à laver et
à essorer le linge peuvent provoquer des déplacements du point de contact pêne- gâche,
par glissement, si la courbure du pêne varie de façon continue.
[0007] Dans un autre mode préférentiel de réalisation les moyens de déblocage de la porte
sont composés d'une part, d'un secteur mobile transversalement au pêne, coopérant
avec un pignon solidaire dudit pêne, et d'autre part, d'une poignée pivotant librement
par rapport au secteur et susceptible de pousser ledit secteur pour l'entraînement
du pêne à l'encontre de ses moyens élastiques. Le système de déblocage, allant à l'encontre
des moyens élastiques, fait tourner le pêne de façon à ce que les crans de côte supérieure
au cran utilisé soient sollicités à leur tour. Le jeu entre le pêne et l'arête de
la gâche augmente alors jusqu'à l'effacement du pêne.
[0008] La description qui suit et les dessins illustrent un mode de réalisation de l'invention.
La figure 1 représente une vue en perspective d'une porte de machine à laver et à
essorer le linge à chargement par le dessus, en position fermée et son dispositif
mécanique de blocage.
La figure 2 montre le mécanisme de blocage en perspective.
Les figures 3a, 3b et 3c sont un schéma de principe de fonctionnement du mécanisme
de blocage au moment de la fermeture de la porte.
Les figures 4a, 4b et 4c sont un schéma de principe de fonctionnement du mécanisme
de blocage au moment de l'ouverture de la porte.
[0009] La figure 1 représente la zone supérieure d'une machine à laver et à essorer le linge
à chargement par le dessus, dont la cuve 14 est fermée par une porte 1 qui pivote
autour de l'axe 2 horizontal et se rabat horizontalement en position fermée, position
dans laquelle elle est bloquée par un disposiif mécanique de blocage porté par deux
flasques 5 parallèles moulés avec la porte. Un pêne 3 est monté à rotation autour
d'un axe 4, qui est parallèle au plan de la porte. Les deux extrémités de l'axe 4
du pêne se logent dans deux trous aménagés dans les flasques 5, support de mécanisme.
Le bord de la cuve 14 qui forme, dans cet exemple de réalisation, la gâche 6, est
en contact avec le pêne. La poignée 7 est montée à rotation sur un axe 8 parallèle
à l'axe 4 du pêne. L'axe 8 de poignée se fixe à la porte par ses deux extrémités,
qui se logent dans deux trous aménagés dans les flasques 5 support de mécanisme.
[0010] La figure 2 montre le mécanisme de blocage de la porte.
[0011] Le pêne 3, un cylindre ici partiellement représenté, dont la section forme une courbe
fermée de rayon variable, est monté à rotation autour de l'axe 4 parallèle à sa génératrice
et rappelé par des moyens élastiques qui, dans cet exemple de réalisation, sont constitués
d'un ressort hélicoïdal guidé par l'axe du pêne 4 et travaillant en torsion. Une extrémité
du ressort 9 du pêne prend appui sur la porte et l'autre extrémité se loge dans une
forme de fixation aménagée dans le pêne, forme non représentée sur la figure 2.
[0012] Sur la partie du pêne, et solidaire de celui-ci, est moulé un pignon 10 dont l'axe
se confond avec l'axe 4 de rotation du pêne. Le pignon 10 coopère avec un secteur
denté mobile 11 pivotant autour de l'axe 8 de poignée. Le secteur mobile 11 est susceptible
d'être poussé par une forme moulée 13 de la poignée, faisant butée et entraînant le
secteur en rotation. La poignée 7 montée sur son axe 8 possède des moyens élastiques
de rappel. Dans cet exemple ces moyens élastiques sont représentés par un ressort
hélicoïdal 12 travaillant en traction. Le ressort de poignée 12, est fixé d'une part,
à un oeillet moulé avec la poignée 7 de porte et d'autre part, à un oeillet moulé
avec la porte elle-même.
[0013] Le dispositif illustré fonctionne de la manière qui suit.
[0014] Les figures 3a, 3b et 3c sont des schémas montrant les étapes successives du fonctionnement
de la fermeture de la porte.
[0015] Au moment de la fermeture, la porte 1 (figure 1) se rabat dans une position horizontale.
Le pêne vient en appui sur la gâche 6 qui est le bord de la cuve 14. La force du ressort
9 du pêne est choisie telle que le simple poids de la porte fait basculer le pêne
3 dans le sens de la flèche A, à l'encontre de la force exercée par le ressort 9 travaillant
en torsion autour de l'axe 4. Le basculement du pêne est réalisé par un effet de levier
dont le point d'appui est la partie supérieure de la gâche (figure 3b). Après l'effet
de bascule, le pêne s'échappe sous la gâche dans le sens de la flèche B (figure 3c).
En effet, le pêne n'étant plus en appui sur la gâche, il pivote sous l'effet de la
force exercée par le ressort 9. Le pêne dont le rayon de courbure varie dans ce cas
de façon discrète s'oriente face à la gâche selon des rayons croissants ce qui lui
permet après échappement de venir en butée sous la gâche et ainsi de bloquer la porte
(figure 3c).
[0016] Les figures 4a, 4b et 4c sont des schémas montrant les étapes successives du fonctionnement
du dispositif de blocage au moment de l'ouverture de la porte.
[0017] L'ouverture de la porte est provoquée par la poignée 7 que l'on fait pivoter autour
de l'axe 8 dans le sens de la flèche C, à l'encontre de la force exercée par le ressort
12 de poignée, représenté sur la figure 2. La butée 13 pousse le secteur mobile 11
monté à rotation autour de l'axe 8. Le secteur mobile 11 coopère avec le pignon 10
du pêne au moyen de dentures, et entraîne ledit pignon. Le pignon 10, solidaire du
pêne pivote dans le sens de la flèche D et va à l'encontre de la force exercée par
le ressort 9 du pêne. Le pêne 3 dont le rayon de courbure varie de façon discrète
s'oriente face à la gâche selon les rayons décroissants ce qui lui permet de se dégager
de dessous la gâche (figure 4b). Le pivotement total de la poignée dégage totalement
le pêne de dessous la gâche (figure 4c). Il est alors possible de relever la porte
1 de cuve 14.
1. Machine à laver et à essorer le linge à chargement par le dessus possédant une
porte (1) sensiblement plane qui pivote autour d'un axe (2) horizontal et qui se rabat
horizontalement en position fermée, position dans laquelle elle est bloquée par un
dispositif mécanique de blocage composé d'un pêne (3) monté sur la porte et d'une
gâche (6)solidaire du cadre de porte, l'un des deux composants du dispositif de blocage
tournant pour recevoir l'autre, caractérisée par le fait que le pêne (3) est un cylindre,
dont la section est une courbe fermée à rayon variant de façon discrète, pêne monté
à rotation sur. la porte (1) autour d'un axe (4) parallèle, à sa génératrice, au plan
de porte et rappelé par des moyens élastique qui l'orientent, face à la gâche (6),
selon des rayons croissants, pêne (3) entraîné en rotation sous le poids de la porte,
à l'encontre des moyens élastiques pour échapper sous ladite gâche, en position de
blocage, la gâche (6) étant constituée d'une arête parallèle au pêne (3) sur laquelle
vient buter le pêne lors de la fermeture de la porte, des moyens de déblocage de la
porte (1) étant susceptibles de faire tourner le pêne (3) à l'encontre de ses moyens
élastiques pour son effacement.
2. Machine à laver selon la revendication 1, caractérisée par le fait que les moyens
de déblocage de la porte sont composés d'une part, d'un secteur mobile (11) transversalement
au pêne (3), coopérant avec un pignon (10) solidaire dudit pêne (3), et d'autre part,
d'une poignée (7) pivotant librement part rapport au secteur et susceptible de pousser
ledit secteur pour l'entraînement du pêne (3) à l'encontre de ses moyens élastiques.