[0001] La présente invention a pour objet des procédés et disposititfs d'armement de la
mise à feu d'une arme sous-marine.
[0002] Les armes sous-marines qui portent des charges explosives comportent un dispositif
dit de sécurité et d'armement qui remplit généralement trois fonctions.
[0003] Il actionne un organe d'armement pour le faire passer d'une position non armée dans
laquelle la charge explosive ne peut être mise à feu à une position armée.
[0004] Il temporise l'ordre d'armement afin de permettre au lanceur de l'arme de s'éloigner
suffisamment avant que l'arme ne soit armée.
[0005] Il confère au dispositif une sécurité en interdisant l'armement tant que certaines
conditions qui sont liées à la nature du milieu extérieur ne sont pas remplies.
[0006] Un dispositif de sécurité et d'armement comporte, d'une part, un organe bistable
qui est l'organe d'armement proprement dit qui peut occuper deux positions : un première
position non armée où il interdit la mise à feu et une deuxième position armée où
il autorise la mise à feu.
[0007] L'organe bistable peut être par exemple un interrupteur intercalé dans le circuit
électrique de mise à feu et/ou un volet basculant qui interdit ou autorise le passage
de l'ordre de mise à feu.
[0008] Un dispositif de sécurité et d'armement comporte, d'autre part, un actionneur qui
commande les déplacements de l'organe d'armement bistable et qui consomme de l'énergie.
[0009] La présente invention a pour objet des procédés et dispositifs d'armement comportant
de nouveaux moyens d'actionnement de l'organe bistable.
[0010] Dans les dispositifs d'armement connus, l'actionneur est généralement un organe électromécanique
par exemple un motoréducteur ou un électro-aimant qui doit être alimenté en énergie
électrique ou bien un organe hydraulique par exemple un vérin utilisant comme source
d'énergie la pression hydrostatique.
[0011] La temporisation du basculement de l'organe bistable peut découler de la nature même
de l'actionneur par exemple, dans le cas d'un motoréducteur à faible vitesse de sortie,du
temps nécessaire pour que l'arbre de sortie fasse un certain nombre de tours. Dans
d'autres cas, elle doit être réalisée par un organe de temporisation distinct. La
sécurité interdit l'armement en utilisant les propriétés du milieu extérieur à l'arme
après le lancement, c'est-à-dire les propriétés de l'eau de mer dans le cas d'une
arme sous-marine, par exemple la pression hydrostatique ou la conductivité électrique.
[0012] L'objectif de la présente invention est de procurer de nouveaux moyens d'actionnement
de l'organe bistable faisant partie d'un dispositif d'armement de la mise à feu d'une
charge explosive portée par une arme ou un engin sous-marin, lesquels moyens ne nécessitent
aucune source d'énergie-embarquée sur l'engin sous-marin et permettent de remplir
les trois fonctions d'actionnement, de temporisation et de sécurité au moyen d'un
seul dispositif.
[0013] Les procédés et dispositifs selon l'invention utilisent le phénomène d'osmose, c'est-à-dire
de transfert d'un solvant à travers une membrane semi-perméable d'une solution moins
concentrée vers une solution plus concentrée, transfert qui donne lieu à une pression
différentielle si l'une des solutions se trouve placée dans un volume fermé.
[0014] Une des solution mises en jeu dans l'osmose est l'eau de mer dans le cas d'une arme
sous-marine.
[0015] Les objectifs de l'invention sont atteints au moyen d'un procédé selon lequel on
actionne un organe d'armement bistable au moyen d'un piston sur lequel on exerce une
pression différentielle qui est une pression osmotique entre de l'eau de mer et une
solution de chlorure de sodium dont la concentration en sel est différente de celle
de l'eau de mer.
[0016] Avantageusement on déplace le piston dans un corps cylindrique qui comporte deux
chambres séparées par ledit piston, on admet l'eau de mer dans l'une des chambres
et l'autre chambre est un volume fermé que l'on remplit d'une solution aqueuse de
chlorure de sodium dont la concentration en sel est différente de celle de l'eau de
mer.
[0017] De préférence, on amène l'eau de mer et la solution saline contenues respectivement
dans chacune des deux chambres au contact d'une membrane semi-perméable qui est incorporée
dans le piston.
[0018] Un dispositif selon l'invention de sécurité et d'armement de la mise à feu d'une
charge explosive portée par une arme sous-marine, comporte un piston qui est relié
par une tige à un organe d'armement bistable, lequel piston se déplace à l'intérieur
d'un corps cylindrique qu'il sépare en deux chambres, une première chambre qui communique
librement avec la mer et une deuxième chambre qui est un volume fermé contenant une
solution de chlorure de sodium dont la concentration en sel est différente de celle
de l'eau de mer et ledit piston est creux, il contient une garniture semi-perméable
et le dispositif comporte des moyens pour amener les solutions salines contenues dans
les deux chambres au contact de deux faces opposées de ladite garniture.
[0019] Selon un premier mode de réalisation, la deuxième chambre communique avec la mer
à travers un clapet taré de non retour et à travers une cavité qui est remplie de
chlorure de sodium, de sorte que l'eau qui pénètre dans la deuxième chambre est saturée
de sel.
[0020] Selon un deuxième mode de réalisation, la deuxième chambre est un volume fermé qui
est rempli d'eau douce.
[0021] L'invention a pour résultat de nouveaux moyens d'armement et de sécurité de la mise
à feu d'une charge explosive portée par un engin ou une arme sous-marine.
[0022] L'utilisation de la pression provoquée par le transfert d'eau à travers une membrane
osmotique permet de déplacer le piston sans faire appel à aucune source d'énergie
embarquée sur l'engin sous-marin, d'où une parfaite sécurité pendant le stockage et
le transport des armes.
[0023] D'autre part, les armes sous-marines selon l'invention sont prêtes à l'emploi, même
après un stockage prolongé, sans qu'il soit nécessaire de vérifier une source d'énergie
ou de les équiper au dernier moment d'une source d'énergie. L'eau de mer étant une
des solutions qui participent à l'osmose, un dispositif d'armement selon l'invention
présente une sécurité totale pendant que l'arme qui en est équipée n'est pas au contact
de la mer, c'est-à-dire avant le lancement.
[0024] De plus, la pression osmotique croit lentement en fonction du flux de solvant à travers
la membrane, ce qui permet d'obtenir une temporisation entre l'instant du lancement
et l'armement.
[0025] Un dispositif selon l'invention d'actionnement d'un organe d'armement bistable permet
donc de réaliser les trois fonctions d'actionnement, de temporisation et de sécurité
au moyen d'un seul organe dont la réalisation mécanique est relativement simple et
qui est un organe robuste et très fiable.
[0026] En cas de défaillance au niveau de la garniture osmotique, si celle-ci devient perméable
dans les deux sens, il n'apparaît plus aucune pression différentielle et le piston
reste au repos, ce qui correspond à l'état non armé. La sécurité est donc respectée.
[0027] Au delà d'une pression minimale nécessaire pour actionner le clapet d'entrée d'eau
de mer dans le mode de réalisation comportant un tel clapet, le fonctionnement d'un
dispositif selon l'invention est indépendant de la pression hydrostatique donc de
la profondeur d'immersion.
[0028] La description suivante se réfère aux dessins annexés qui représentent, sans aucun
caractère limitatif, deux modes de réalisation d'un dispositif selon l'invention.
La figure 1 est une coupe axiale d'un premier mode de réalisation.
La figure 2 est une coupe axiale d'un deuxième mode de réalisation.
Les figures 1 et 2 représentent une partie d'un dispositif d'armement et de sécurité
de la mise à feu d'une charge explosive d'une arme sous-marine.
[0029] Le dispositif de mise à feu d'une charge explosive comporte généralement un dispositif
dit d'armement et de sécurité qui se compose d'un organe bistable par exemple un interrupteur,
ou d'une pièce mécanique, par exemple un volet, qui doit basculer d'une première position
dite non armée à une deuxième position dite armée pour autoriser la mise à feu. Le
dispositif de sécurité et d'armement comporte, en outre, un actionneur, mû par une
source d'énergie, qui commande le basculement de l'organe bistable. Les figures 1
et 2 représentent l'actionneur seul. L'organe d'armement bistable qui est de tout
type connu n'est pas représenté sur les dessins. Il est relié mécaniquement au dispositif
selon l'invention par une tige 1 dont le déplacement dans le sens de la flèche F commande
l'armement de l'organe bistable.
[0030] Le dispositif selon la figure 1 est monté sur une arme sous-marine et il se trouve
donc immergé au moment où l'arme touche l'eau.
[0031] Le dispositif selon la figure 1 comporte un corps creux cylindrique 2, d'axe x xl,dont
une extrémité est fermée par un fond 3. L'autre extrémité du cylindre est fermée par
un couvercle 4 qui est fixé de façon étanche, par tout moyen sur le corps creux 2.
Le corps creux 2, le fond 3 et le couvercle 4 délimitent une cavité cylindrique 5
d'axe x xl dans laquelle se déplace un piston 6 qui sépare deux chambres 7 et 8. La
tige 1 est fixée au piston 6 et elle traverse le fond 3 à travers une garniture d'étanchéité
9. La tige 1 transmet à l'organe de mise à feu les déplacements axiaux du piston 6.
[0032] Une membrane souple et déformable 10 est intercalée entre le piston 6 et le corps
cylindrique 2. La membrane 10 et le piston 6 forment une séparation étanche entre
les deux chambres 7 et 8.
[0033] La, figure représente un mode de réalisation dans lequel la membrane 10 est annulaire
et le bord externe est pincé entre le couvercle 4 et le corps cylindrique 2. Dans
cet exemple, le piston 6 comporte un disque 6a qui est fixé coaxialement contre une
extrémité du piston 6 et le bord interne de la membrane 10 est pincé entre le disque
6a et le piston 6. Le disque 6a comporte un épaulement périphérique 6b qui s'emboîte
dans le piston 6 pour centrer le disque 6a par rapport au piston.
[0034] Bien entendu, on pourrait construire un dispositif selon la figure 1 en utilisant
d'autres formes de réalisations équivalentes de la membrane 10 et de la fixation de
celle-ci.
[0035] Le piston 6 est un piston creux, de sorte que le piston et le disque 6a délimitent
une cavité interne au piston qui est remplie d'une garniture 11 qui est une garniture
semi-perméable à fibres creuses qui permet le transfert par osmose du solvant vers
une solution plus concentrée lorsque ladite garniture est placée entre deux solutions
de concentration différente.
[0036] On voit que la deuxième chambre 8 communique par des orifices 12 avec une chambre
13 qui est délimitée par la garniture 11 et par le fond du piston 6, de sorte que
le liquide qui se trouve dans la chambre 8 vient au contact de la face inférieure
de la garniture 11. On voit également que la garniture 11 comporte un puits central
dans lequel est engagé un corps cylindrique axial 14 qui prolonge le disque 6a. Le
corps cylindrique 14 est percé d'un alésage axial 15 qui débouche dans la chambre
7 et d'orifices radiaux 16 qui viennent au contact de la garniture 11, de sorte que
le liquide qui se trouve dans la chambre 7 pénètre dans l'alésage axial 15 et vient
au contact de la garniture 11.
[0037] Le couvercle 4 comporte des orifices 17 qui le traversent de part en part de sorte
que lorsque le dispositif est immergé en même temps que l'arme ou l'engin sous-marin
sur lequel il est monté, l'eau de mer pénètre librement dans la première chambre 7
à travers les orifices 17 et elle vient au contact de la garniture osmotique 11.
[0038] La figure 1 représente un mode de réalisation dans lequel on utilise la différence
de pression entre l'eau de mer qui se trouve dans la première chambre 7 lorsque le
dispositif est immergé et une solution aqueuse plus concentrée en sel que l'eau de
mer, qui se trouve dans la deuxième chambre 8, de sorte que de l'eau venant de la
chambre 7 traverse par osmose la garniture Il et provoque dans la chambre 8, qui est
un volume clos, une élévation de pression qui repousse le piston 6 dans le sens de
la flèche F et qui arme le dispositif de mise à feu.
[0039] La deuxième chambre 8 communique avec un conduit 18 qui est percé à travers le corps
cylindrique 2 et dont l'extrémité externe est fermée par un bouchon 19.
[0040] Le conduit 18 communique par un autre conduit 20 avec une cavité 21 qui contient
des cristaux de chlorure de sodium 22. La cavité 21 communique avec le milieu ambiant
à travers un clapet taré de non retour 23 qui laisse entrer l'eau de mer dans la cavité
et qui empêche celle-ci de sortir lorsque la pression s'élève dans la chambre 8. La
chambre 8 communique également avec le milieu ambiant par des conduits 24, 25 qui
sont creusés dans les parois du corps creux 2 et à travers un clapet taré de sécurité
26 qui est taré pour s'ouvrir lorsque la pression dans la chambre 8 atteint une limite
supérieure à la pression nécessaire pour déplacer le piston 6 afin de limiter la pression
dans la chambre 8.
[0041] Le fonctionnement est le suivant.
[0042] Le dispositif selon la figure 1 est monté sur un engin sous-marin contenant une charge
explosive. Tant que l'engin n'est pas dans l'eau, notamment pendant les périodes de
stockage ou avant le lancement à l'eau, les chambres 7 et 8 sont vides, aucune pression
différentielle ne s'exerce sur le piston 6. -.L'organe de mise à feu ne peut être
armé. Le dispositif remplit donc une première fonction de sécurité puisqu'il évite
l'armement de l'organe de mise à feu tant que l'engin sous-marin sur lequel il est
monté n'est pas au contact de l'eau.
[0043] Lorsque l'engin est mis à l'eau, par exemple par un tube de lancement ou par tout
autre dispositif de lancement équivalent, l'eau de mer pénètre directement dans la
première chambre 7 à travers les orifices 17. Elle pénètre également dans la deuxième
chambre 8 à travers le clapet 23 et la cavité 22 où elle se sature en sel, de sorte
que la chambre 8 est remplie d'une solution saturée. Au début les pressions dans les
chambres 7 et 8 sont égales.
[0044] Par suite de la différence de salinité, de l'eau passe progressivement de la chambre
7 contenant la solution la moins concentrée vers la chambre 8 par diffusion osmotique
à travers la garniture semi-perméable 11.
[0045] La pression monte progressivement dans la chambre 8 et il s'établit une différence
de pression entre les deux faces du piston 6 -qui repousse celui-ci dans la direction
de la flèche F.
[0046] La montée en pression prend un certain temps et le dispositif selon l'invention remplit
une fonction de temporisation entre le moment où l'engin est lancé à l'eau et le moment
où le dispositif provoque l'armement, ce qui permet au lanceur de s'éloigner suffisamment
avant que la mise à feu de la charge explosive ne soit armée.
[0047] Lorsque le piston 6 se déplace sous l'effet de la différence de pression, le déplacement
est transmis mécaniquement à l'organe d'armement par la tige 1 et il actionne l'organe
d'armement en le faisant basculer d'une position non armée à une position armée.
[0048] La figure 2 représente une variante de réalisation d'un dispositif selon l'invention
qui utilise le passage par osmose de l'eau depuis l'eau de mer vers de l'eau douce,
c'est-à-dire vers une solution dont la concentration en chlorure de sodium est inférieure
à celle de l'eau de mer.
[0049] Les parties homologues sont représentées par les mêmes repères sur les figures et
2.
[0050] Dans ce deuxième mode de réalisation, la deuxième chambre 8 est délimitée par le
disque 6a et par le couvercle 4 du corps cylindrique 6. La tige 1 du piston traverse
le couvercle 4. La chambre 8 est une chambre close qui est remplie d'eau douce par
un orifice 27 qui est fermé par un bouchon fileté 28.
[0051] La première chambre 7 communique par des orifices 17 avec le milieu ambiant et elle
communique par l'alésage 15 et les conduits radiaux 16 avec le puits axial creusé
dans la garniture semi-perméable 11. La chambre 8 communique par des orifices 12 avec
la chambre 13 qui est délimitée par la face inférieure de la garniture 11 et par le
disque 6a.
[0052] Lorsqu'on lance l'engin à l'eau, l'eau de mer pénètre dans la chambre 7 et de là,
à travers l'alésage 15 et les conduits 16, elle vient au contact de la garniture 11.
[0053] Le déséquilibre des concentrations en sel provoque un transfert d'eau douce par effet
d'osmose de la chambre 8 vers la chambre 7 à travers la garniture 11. La pression
dans la chambre 8 décroît et, sous l'effet de la différence de pression entre la pression
hydrostatique qui règne dans la chambre 7 et la pression décroissante dans la chambre
8, le piston 6 se déplace vers la chambre 8 et son mouvement dans le sens de la flèche
F' est transmis à l'organe de mise à feu.
[0054] On remarquera qu'au moment du lancement, quelle que soit la profondeur d'immersion,
le piston 6 ne peut se déplacer tant qu'une partie de l'eau contenue dans la chambre
8, qui est un volume fermé, n'a pu s'échapper hors de celle-ci par osmose à travers
la garniture Il.
1 - Procede pour armer la mise à feu d'une charge explosive portée par une arme sous-narine,
comprenant un organe d'armement bistable actionne au moyen d'un élement sur lequel
on exerce une pression différentielle qui est une pression osmotique entre de l'eau
de mer et une solution de cnlorure de sodium, dont la concentration en sel est différente
de celle de l'eau de mer, caractérisé en ce que ledit élément est un piston se déplaçant
dans un corps cylindrique qui comporte deux chambres séparés par ledit piston, on
admet l'eau de mer dans l'une des chambres et l'autre chambre est un volume fermé
que l'on remplit d'une solution aqueuse de chlorure de sodium dont la concentration
en sel est différente de celle de l'eau de mer.
2 - Procéde selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'on amène l'eau de mer
et la solution saline contenues respectivement dans chacune des deux chambres au contact
avec deux faces opposées d'une membrane semi-perméable qui est incorporée dans ledit
piston.
3 - Dispositif de sécurité et d'armement de la mise à feu d'une charge explosive portée
par une arme sous-marine, caractérisé en ce qu'il comporte un piston (6) qui est relié
mécaniquement par une tige (1) à un organe d'armement bistable, lequel piston se déplace
à l'intérieur d'un corps cy- linarique (2) qu'il sépare en deux chambres, une première
chambre (7) qui communique librement avec la mer et une deuxième chambre (8) qui est
un volume ferme contenant une solution de chlorure de sodium dont la concentration
en sel est différente de celle de l'eau de mer et ledit piston (6) est creux, il contient
une garniture semi-perméable (11) et le dispositif comporte des moyens pour amener
les solutions salines contenues dans les deux cnambres (7,8) au contact de deux faces
opposées de ladite garniture (11) .
4 - Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que la deuxième chambre
(8) communique avec la mer à cravers un clapet taré de non retour (23) et à travers
une cavite (21) qui est remplie de chlorure de sodium (22), de sorte que l'eau qui
pénètre dans laaite deuxième chambre (8) est saturée de sel.
5 - Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que la deuxième chambre
(8) communique également avec la mer à travers un clapet taré de sécurité (26).
6 - Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que la deuxième cnambre
(8) est un volume fermé qui est rempli d'eau douce.
7 - Dispositif selon l'une quelconque des revendications 3 à 6, carac- terise en ce
que ladite garniture semi-perméable est un bloc cylindrique de fibres creuses et comporte
un puits axial à l'intérieur duquel pénètre un corps cylindrique (16) qui est percé
d'un alésage axial (15) et de canaux radiaux (16), et ledit alésage axial (15) communique
avec ladite première chambre (7).