[0001] La présente invention concerne essentiellement des perfectionnements à un procédé
et un appareil de traitement automatique d'animaux, de préférence des volatiles, tels
que de jeunes poussins, dindonneaux, pintadeaux. Plus particulièrement, la présente
invention concerne un procédé et un appareil de traitement automatique d'animaux selon
lesquels on peut administrer automatiquement une substance à un animal notamment un
médicament, tel qu'un antibiotique, un vaccin ou même une solution aqueuse ou de l'eau,
et pour la cautérisation de volatiles.
[0002] L'inventeur de la présente invention a déjà décrit dans le brevet américain n° 3.964.481
un appareil d'injection de vaccin sur un poussin supporté manuellement, en employant
une seringue hypodermique.
[0003] D'autre part, le présent inventeur a également découvert un procédé et un appareil
de contention automatique de volatiles et de préférence de jeunes poussins, lesdits
procédé et appareil dans un mode de réalisation préféré étant appliqués au débecquage
desdits volatiles. Cette invention antérieure de l'inventeur est l'objet de la demande
de brevet français déposée sous le n° 79 23 018 le 14 septembre 1979 et publiée sous
le n° 2.464.700 et pour laquelle une demande de brevet européen a également été déposée
le 5 Septembre 1980 sous le n° 80401277-1, également publiée.
[0004] L'invention présentement revendiquée constitue ainsi de nouveaux et utiles perfectionnements
à la dernière invention antérieure du demandeur et comme mentionné précédemment ces
perfectionnements permettent d'administrer automatiquement une substance à un animal
notamment un médicament tel qu'un antibiotique, un vaccin ou même de l'eau, notamment
par l'emploi du dispositif de contention objet de la demande de brevet précité publiée
déposée sous le n° 79 230180
[0005] La présente invention permet d'obtenir les mêmes avantages que ceux objet de la demande
de brevet français précitée n° 79 23018, c'est-à-dire en permettant de traiter automatiquement
des animaux à une cadence extrêmement élevée et en toute sécurité. La présente invention
permet en outre d'administrer automatiquement une substance à un animal notamment
un médicament tel qu'un antibiotique, un vaccin ou même une solution aqueuse ou de
l'eau.
[0006] Plus précisément, selon la présente invention, le procédé comprend généralement la
prévision de moyens de maintien et/ou de support pour le maintien et/ou le support
de la tête de l'animal essentiellement immobilisée et le traitement dudit animal maintenu
, caractérisé en ce qu'il comprend la prévision d'un assemblage de traitement au voisinage
dudit moyen de maintien et/ou de support de l'animal pour l'administration audit animal
d'au moins une substance de traitement tel qu'un liquide et/ou une poudre ou un onguent,
notamment avec une action calmante ou cicatrisante, au voisinage, ou à au moins un
endroit, de ladite tête de l'animal sensiblement immobilisée, ledit assemblage d'administration
étant déplaçable entre une position non opératoire et une position opératoire.
[0007] Selon un mode de réalisation spécifique, ce procédé comprend l'injection d'un ou
plusieurs liquides de traitement audit animal.
[0008] Selon une autre caractéristique, ce procédé comprend le tirage vers l'arrière de
la peau du cou de l'animal maintenu et l'injection dudit liquide sous ladite peau
du cou tirée vers l'arrière de manière sous-cutanée
[0009] Selon un autre mode de réalisation spécifique, l'assemblage de traitement comprend
l'administration ou = application d'une poudre ou d'un onguent, notamment avec une
action calmante ou cicatrisante, essentiellement sur le bec(s) du volatile préalablement
débecqué, de préférence par brûlage.
[0010] D'autre part, selon le procédé de l'invention, chaque substance de traitement est
choisie parmi un médicament tel qu'un antibiotique, un vaccin ou d'autres liquides
biologiques, par exemple des produits vitaminiques, des produits favorisant la croissance,
et/ou une poudre ou un onguent ou pommade, notamment avec une action calmante ou cicatrisante,
et une solution aqueuse ou de l'eau.
[0011] Selon encore une caractéristique spécifique, le procédé comprend le maintien de l'arrière
de l'animal immcbilisé contre un mouvement vers l'arrière par rapport au moyen de
maintien et/ou de support. D'autre part, l'assemblage de traitement peut en outre
comprendre l'application de gouttes, gouttelettes ou microgouttes, ou la pulvérisation,
d'une ou plusieurs substances de traitement à la position du nez et/ou à au moins
la position d'un oeil et/ou à la position de la bouche de l'animal (dans les deux
cas de gouttes et pulvérisation).
[0012] Egalement, pour le traitement automatique d'animaux à une cadence élevée, le procédé
selon l'invention est caractérisé en ce qu'au moins une partie du moyen de maintien
est déplaçable selon un circuit sans fin, une pluralité de moyens de maintien et/ou
de support sont prévus espacés le long du circuit sans fin, l'assemblage de traitement
étant dans le voisigage dudit circuit sans fin de sorte que chaque moyen de maintien
est amené à passer tout d'abord à une station de chargement ensuite à la station de
traitement et enfin à une station de déchargement.
[0013] La présente invention concerne aussi un appareil pour le traitement automatique d'animaux,
ayant un châssis, comprenant des moyens de maintien et/ou de support de la tête de
l'animal essentiellement immobilisée et des moyens de traitement dudit animal maintenu,
caractérisé en ce que les moyens de traitement de l'animal maintenu comprennent un
assemblage pour l'administration audit animal d'au moins une substance de traiterant
telle qu'un liquide et/ou une poudre ou un onguent ou pommade, notamment avec une
action calmante ou cicatrisante, au voisinage, ou à au moins un endroit, de la tête
de l'animal sensiblement immobilisée, ledit assemblage d'administration étant déplaçable
entre une position non opératoire et une position opératoire par rapport au châssis
[0014] De préférence, l'assemblage d'administration comprend des moyens pour administrer
à au moins un ceil, au nez, à la bouche ou à un autre orifice de l'animal une ou plusieurs
gouttes, gouttelettes ou microgouttes du liquide précité; ou pour vaporiser ou pulvériser
du liquide précité. Egalement, l'assemblage d'administration peut comprendre des moyens
d'application d'une poudre ou un onguent ou pommade, notamment avec une action calmante
ou cicatrisante essentiellement sur le bec (s) d'un volatile débecqué.
[0015] Avantageusement, les moyens de vaporisation comprennent au moins un circuit de distribution
par vaporisation de substance pourvu d'un élément de dosage de substance de traitement.
[0016] Selon une caractéristique spécifique, l'assemblage d'administration de substance
comprend des moyens d'injection de liquide sous la peau d'un animal, comprenant au
moins une seringue hypoderrique.
[0017] Selon un autre mode de réalisation, l'appareil selon l'invention comprend un dispositif
de succion pour le tirage vers l'arrière de la peau du cou d'un animal mainternu,
chaque seringue hypodermique étant montée de manière à injecter ladite substance de
traitement sous la peau du cou tirée vers l'arrière, en position opératoire (infec-
tion sous cutanée).
[0018] Selon une caractéristique spécifique, ledit appareil comprend un élément de rupture
de succion pendant la période de temps où ladite succion n'est pas nécessaire entre
deux opérations successives d'administration par injection.
[0019] Selon un autre mode de réalisation l'appareil selon l'invention comprend un dispositif
de sécurité empêchant l'administration de substance lorsqu'aucun animal n'est maintenu
dans ledit moyen de maintien et/ou de support.
[0020] Selon une caractéristique spécifique, ledit dispositif de sécurité comprend un moyen
palpeur lié en déplacement à l'assemblage d'administration de substance et un moyen
d'arret par rapport au moyen palpeur s'interposant dans le passage du moyen palpeur
lorsqu'aucun animal n'est maintenu.
[0021] De plus, pour le traitement automatique d'animaux à une cadence élevée, l'appareil
selon l'invention est de plus caractérisé en ce qu'au moins une partie du moyen de
maintien et/ou de support est déplaçable selon un circuit sans fin, une pluralité
de moyens de maintien et/ou de support étant prévus de manière espacée le long du
circuit sans fin de sorte que le moyen de maintien et/ou de support est amené à passer
tout d'abord à une station de chargement, ensuite à la station de traitement et enfin
à une station de déchargement.
[0022] D'autres buts, caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront
plus clairement à la lumière de la description explicative qui va suivre faite en
référence aux dessins annexésreprésentant les modes de réalisation davantage préférés
pour le traitement d'animaux à une cadence élevée de sorte qu'un circuit sans fin
est prévu mais on comprendra de ce qui précède que l'invention n'est pas limitée à
la prévision d'un circuit sans fin, mais au contraire couvre tout appareil de traitement
du type décrit. Dans les dessins :
La figure 1 est une vue en perspective d'un appareil selon l'invention avec un circuit
sans fin qui est dans l'exemple représenté constitué par une table déplaçable ici
montée de manière rotative par rapport à un châssis, avec arrachement partiel du châssis
pour montrer plus précisément le système d'entraînement pour déplacer le circuit sans
fin et les moyens activeurs pour déplacer chaque assemblage de traitement.
La figure 2 est une vue de dessus du circuit sans fin, l'assemblage d'injection n'étant
pas représenté pour une meilleure compréhension.
La figure 3 est une vue partielle de dessus du circuit sans fin montrant la station
de débecquage dans le cas du traitement spécifique de volatiles.
La figure 4 est une vue de dessous partielle du circuit sans fin.
La figure 5 est une vue partielle de dessous du circuit sans fin près de la station
de déchargement.
La figure 6 est une vue de face d'un moyen de maintien et/ou de support d'un animal
du circuit sans fin.
La figure 6a présente une modification du mode de réalisation représenté à la figure
6 avec arrachements partiels.
La figure 7 est une vue en coupe partielle du circuit sans fin montrant un volatile
maintenu (comme animal préférentiel à traiter).
La figure 8 représente une vue de face de l'assemblage de débecquage selon la flèche
VIII de la figure 120
La figure 9 représente un détail de l'assemblage de débecquage en position opératoire
sur le bec du volatile.
La figure 10 représente une vue de dessus du châssis de l'appareil selon la flèche
X de la figure 1.
La figure 11 représente les moyens activeurs selon la ligne XI-XI de la figure 10.
La figure 11a est une vue de détail de la bielle de commande, en position descendue,
du support mobile alors que ce dernier n'a pu descendre que partiellement, en ayant
été bloqué soit par un dispositif de sécurité comprenant un palpeur rigide, soit par
un élément extérieur ayant empêché ce mouvement de descente du support mobile.
La figure '2 représente le dessus de l'assemblage de débecquage avec arrachement partiel
selon la ligne de trace XII-XII de la figure 13.
La figure 13 représente une vue en coupe longitudinale selon la ligne de trace XIII-XIII
de la figure 12.
La figure '- représente une vue analogue à celle de la figure 12 avec une coupe partielle
selon la ligne de trace XIV-XIV de la figure 13, montrant un moyen permettant de modifier
le mouvement de l'élément de débecquage pour modifier la forme du débecquage.
La figure 15 est une vue en coupe partielle selon la ligne de trace XV-XV de la figure
10.
Les figures 16 et 17 représentent deux modes de réalisation de l'élément de débecquage.
Les figures 18, 18a,et 18b sont une vue en coupe partielle à la station d'administration
d'une substance à un animal, de préférence un volatile, montrant plus particulièrement
un dispositif de sécurité empêchant l'administration de substance lorsqu'aucun animal
n'est supporté par le support en vis-à-vis (figure 18b), la position non opératoire
étant représentée par la figure 18 et la position opératoire normale d'administration
à la figure 18a.
La figure 19 représente une vue latérale de la station d'administration de substance,telle
qu'un liquide, par vaporisation, pulvérisation ou atomisation, ou d'un autre liquide
par injection selon la flèche XIX de la figure 12, en position non opératoire.
La figure 20 représente une vue analogue à celle de la figure 19 mais en position
opératoire.
La figure 20a représente une vue de détail agrandie d'une biellette de commande spécifique
représentée à la figure 20.
La figure 21 est une coupe selon la ligne de trace XXI-XXI de la figure 19.
La figure 22 est une vue partielle selon la ligne de trace XXII-XXII de la figure
19, le dispositif de succion n'étant pas représenté.
La figure 23 représente une vue partielle en coupe selon la ligne de trace XXIII-XXIII
de la figure 10.
La figure 24 représente une vue partielle en coupe selon la ligne de trace XXIV-XXIV
de la figure 10.
Les figures 25 à 27 représentant un assemblage d'administration de poudre,pommade
ou onguent, notamment à action cicatrisante ou calmante sur le bec d'un volatile préalablement
débecqué.
Les figures 28 à 30 représentent un autre mode de réalisation de l'assemblage de débecquage;
la figure 28 représentant la position non opératoire pour un débecquage horizontal,
la figure 29 représentant la position opératoire du débecquage horizontal tandis que
la figure 30 représente la position non opératoire du débecquage vertical.
La figure 31 représente une vue en coupe partielle selon la ligne de trace XXXI-XXXI
de la figure 29 montrant un premier assemblage de débecquage et un second assemblage
de cautérisation.
Les figures 32 à 36 représentent un mode de réalisation davantage préféré de l'assemblage
d'administration de substance; la figure 33 éuant une vue en coupe selon la ligne
de trace XXXIII-XXXIII de la figure 32, la figure 34 est une vue en coupe selon la
ligne de trace XXXIV-XXXIV de la figure 32, la figure 35 représente une position intermédiaire
pour laquelle la seringue n'est pas en position opératoire, tandis que la figure 36
représente la position opératoire de la seringue hypodermique.
La figure 37 représente une vue en perspective des parties différentes constituant
le support de seringue représenté aux figures 32 à 35.
La figure 38 représente la position des éléments de dosage de substance etun autre
mode de réalisation du dispositif de sécurité et en traits fantôme 2a position d'administration;
et
La figure 39 représente une vue partielle de dessus du dispositif de sécurité.
[0023] En référence à la figure 1, l'appareil selon l'invention, comme dans le cas de la
demande de brevet français antérieur n° 79 23018, comprend un châssis 1 monté déplaçable
vis-à-vis d'un pi ed 2 support reposant sur le sol. L'appareil comprend un circuit
sans fin, par exemple une table 20 montée rotative sur le châssis 1, supportée par
un mandrin 22 formant arbre d'entraînement de la table tournante 20, ledit arbre 22
étant amené en rotation autour de l'axe 24 par le moteur 26 par un système d'entraînement
27 comprenant une transmission 28 d'entraînement à vitesse variable.
[0024] La table tournante 20 comprend huit encoches auxquelles sont montés des moyens de
maintien et/ou de support appelés ci-après supports 30 d'animal pour re cevoir des
animaux à la station de chargement 31. Chaque support d'animal 30 comprend de préférence
des moyens 32 pour la suspension d'un animal par sa tête avec la tête maintenue immobilisée
de sorte que la partie restante du corps de l'animal soit dans l'espace.
[0025] L'appareil comprend en outre au mcins un assemblage de traitement (34, 36, 37) au
voisinage de la table tournante 20, déplaçable entre une position opératoire et une
position non-opératoire de sorte que chaque support 30 soit capable de passer, par
rotation de la table 20 dans la station (35, 38, 39). Pour le traitement d'animaux,
l'assemblage de traitement comprend un assemblage 36 d'administration d'au moins une
substance de traitement telle qu'un liquide.
[0026] L'appareil selon la présente invention comprend également avantageusement un assemblage
37 d'administration d'au moins une poudre, ou pommade ou onguent, notamment à action
cicatrisante ou calmante, à la station d'administration 39, essentiellement sur le(s)
bec(s) d'un volatile préalablement débecqué (voir figures 25 à 27).
[0027] Aussi, dans le cas de traitement de volatiles comme dans la demande de brevet français
précitée n° 79 23018, l'appareil peut comprendre également unau plusieurs assemblage
de traitement supplémentaire qui comprend un ou plusieurs assemblage de débecquage
34 à la station de débecquage 35. Dans l'exemple représenté, la station de débecquage
35 est disposée avant la station d'administration de substance 38 mais l'ordre de
cette disposition n'est pas important et peut être inversé. Cependant, la station
39 d'administration de pommade, poudre ou onguent est disposée après la station de
débecquage 35, ou après la station de cautérisation lorsque celle-ci est présente
comme explicité plus loin.
[0028] L'appareil comprend également une station de déchargement 40 (voir figures 2, 4 et
5).
[0029] L'appareil comprend également des moyens activeurs 41 pour déplacer les assemblages
de traitement 34, 36, 37 à leur position opératoire lors de l'arrivée de supports
30 aux stations 35, 38, 39 et après pour retour- ner les assemblages de traitement
34, 36, 37 à leur position non-opératoire (montrée à la figure 1).
[0030] Les moyens de suspension 32 de chaque support 30 (figure 6) comprennent une pièce
frontale 50 constituant au moins une partie d'un casque, fixée à ladite table 20 et
consistant en un bloc métallique avec un évidement 54 pour recevoir au moins une partie
de la tête d'un animal. L'évidement 54 est de préférence conique et conformé peur
recevoir confortablement la tête de l'animal à traiter. La pièce frontale 50 est enlevable
et remplaçable pour permettre la substitution de diverses formes.
[0031] Dans le cas du traitement de volatile, la pièce frontale 50 a également une ouverture
56 au sommet de l'évidement 54 juste assez large pour admettre l'extrémité du bec
du volatile.
[0032] Chacun des supports 30 comprend en outre un élément de contrôle 62 constitué par
exemple par une tige, disposé dans le passage d'un animal qui est chargé dans ledit
support 30 et à cet effet il s'étend horizontalement à travers l'évidement 54, et
est plié pour s'étendre dans l'évidement. Une autre configuration pour l'élément de
contrôle 62 est de s'étendre tout droit à travers l'encoche 21 en dessous de la pièce
frontale 5Q comme montré en 62' à la figure 6a, auquel cas ledit élément de contrôle
agit contre le cou de l'animal plutôt qu'entre ses mâchoires ou entre ses becs lorsqu'il
s'agit d'un volatile.
[0033] Les moyens de suspension 32 de chaque support 30 comprennent également avantageusement
une paire de dispositifs de retenue 66 montés sur ladite table 20 poun maintenir la
tête d'un animal dans l'évidement 54. Les dispositifs de retenue 66 sont dans-le mode
de réalisation représenté, constitués par les extrémités libres d'un ressort 70 par
exemple à serpentin (figures 3 á 5), et sont formés pour s'étendre en travers des
bords opposés du cou de l'animal et ensuite vers le haut, le long et contre l'arrière
de la tête. Les premières parties qui s'étendent en travers du cou sont courbées pour
se conformer au cou et s'approcher l'une de l'autre en 68 en servant d'appui au maxilliaire
inférieur, où les dispositifs de retenue sont pliés vers le haut pour former des parties
verticales 69 s'incurvant à leur extrémité libre pour se conformer à la tête de l'animal.
[0034] Le ressort 70 est enroulé autour du disque 71, qui est monté sur la paroi inférieure
de la table 20 sur le montant 72 qui s'étend en travers de la fente 73 du disque pour
permettre un ajustement radial (depuis l'axe 24) pour faire varier l'envergure des
dispositifs de retenue 66 suivant la race et/ou la souche de l'animal. Depuis le disque
71, les dispositifs de retenue 66 passent entre les disques 76 et 78 de l'élément
74, sur les bords opposés d'une came excentrique 80 en forme de barre fixée entre
les disques. Les disques 76 et 78 et la came 80 sont montés pour pivoter autour de
l'axe 81 sur un arbre 82 qui est fixé dans la table 20 pour ouvrir et fermer les dispositifs
de retenue 66.
[0035] Pour contrôler cette ouverture et cette fermeture, des bras 84 et 85 fixés à l'élément
74 s'étendent selon une direction générale opposée depuis l'arbre 82, et le bras 86
s'étend depuis le montant 88 pour constituer une butée d'arrêt vis-à-vis du bras 84
(figure 4), en empêchant une rotation a droite de la came 80 (du point de vue de la
figure 4, en regardant du côté en dessous de la table 20), qui maintient ainsi le
dispositif de retenue 66 cuvert dcontre la force du ressort 70. Le montant 88 est
monté sur la table 20 pour pivoter autour de l'axe 89, et comprend fixée sur celui-ci
au-dessus de la table 20, une extrémité de la tige 62. Lorsque les bras ε- et 86 sont
disposés l'un contre l'autre pour maintenir les dispositifs de retenue ouverts, la
tige 62 a pivoté quelque peu vers l'extérieur de la pièce frontale 50. Un ressort
90 repousse le montant 88 dans cette position.
[0036] Un mouvement vers l'intérieur de l'élément de contrôle 62 amène un pivotement du
montant 88, en éloignant le bras 86 du bras 8- pour libérer ce dernier et permettre
au ressort 7C de fermer les dispositifs de retenue 66, en faisant tourner la came
80 jusqu'à ce qu'elle soit alignée et équilibrée entre les dispositifs de retenue
66 (figure 4). Pour indiquer si les dispositifs de retenue 66 sont ouverts ou fermés
(et à partir de là si un animal est chargé entre eux ou non), un montant creux 94
est monté sur la table 20 avec son ouverture 96 positionnée pour être bloquée par
le bras 84, qui pénètre dans la fente 97 du montant lorsque les dispositifs de retenue
sont ouverts. Le montant 94 agit ainsi également comme butée d'arrêt vis-à
-vis du bras 84 pour protéger la limite d'élasticité du dispositif de retenue 66, et
agit en outre comme butée d'arrêt vis-à-vis du bras 86 pour sa position de verrouillage
(figure 7).
[0037] Finalement, pour réaliser la libération des animaux, un élément de relâchement constitué
par exemple par une came 98, est monté sur l'axe d'entraînement 22 à la station de
déchargement 40 et est avantageusement disposé dans le passage de l'extrémité 99 tournée
vers le bas du bras 85, de façon à pivcter le bras 85, et de là la came (80) vers
la gauche, c'est-à-dire dans le sens des aiguilles d'une montre (vu comme précédemment,
depuis le dessous de la table) vers la position ouverte, pour laquelle le ressort
90 amène le bras 86 à pivoter à son tour pour se mettre en place contre le bras 84,
en verrouillant le mécanisme en position ouverte. Il est ainsi clair que la structure
précitée constitue un liaisonnement qui, avec l'élément de relâchement 98 forment
ensemble les moyens de relâchement ou la libération mentionnés précédemment pour amener
le support 30 à relâcher son animal lors de son arrivée à la station de déchargement
40.
[0038] Dans le cas du traitement de volatile, l'assemblage de débecquage 34 est alors présent
(voir figure 8) et comprend un élément de débecquage 110 avec une extrémité ouverte
formée pour s'adapter autour de l'extrémité du bec du volatile. Bien que l'extrémité
111 soit montrée à la figure 9 avec une section circulaire, elle peut avoir d'autres
formes, selon que l'on désire traiter un bec ou les deux becs et selon le degré et
la forme du débecquage désirés. Cette forme peut être la forme conique représentée
à la figure 16 qui est particulièrement adaptée pour effectuer le débecquage simultané
des deux becs ou encore la forme demi-conique représentée à la figure 17 qui est spécifiquement
adaptée pour effectuer le débecquage du bec supérieur (dans la position représentée)
ou du bec inférieur (dans la position inverse). L'assemblage de débecquage 34 comprend
également un moyen 112 pour chauffer l'élément de débecquage 110 pour brûler le bec.
Le moyen de chauffage 112 peut être réglable et peut comprendre une buse 114 connectée
par le tube 116 à une source de butane ou d'un autre gaz pour fournir une flamme à
l'élément de débecquage 110, typiquement au-dessus de 700° C. L'assemblage de débecquage
34 comprend en outre de préférence un moyen 113 pour enlever l'air chaud autour de
la buse 114 pour protéger l'appareil d'un surchauffage et pour enlever les produits
de combustion du débecquage. Selon un autre mode de réalisation l'élément de débecquage
110 est électriquement chauffé comme représenté, et explicité plus loin, en référence
aux figures 28-30. Avantageusement, ledit moyen 113 pour enlever l'air chaud comprend
un conduit de sortie 118, opposé à la buse 114 qui est approvisionné avec un courant
d'air frais par le conduit 115 connecté à un tube 117 plus grand. Un moyen formant
ventilateur 119 souffle de l'air dans le tube 117. L'élément de débecquage 110 s'étend
entre la buse 114 et le conduit de sortie 118 et est fixé, soit rigidement, soit élastiquement,
dans le sens vertical au tube 117. On doit noter que l'extrémité libre du conduit
118 est disposée en un endroit suffisamment espacé de l'élément de débecquage 110
de façon à éviter de refroidir l'élément de débecquage 110 et surtout l'extrémité
111 qui réalise le débecquage.
[0039] Le système d'entraînement 27 entraîné par le moteur 26 et agissant sur l'axe d'entraînement
22 comprend comme on peut le voir à partir de la figure 10 un arbre principal 120
ayant à une extrémité une roue dentée 121 coopérant avec une vis sans fin 122 sur
un axe 123 d'une poulie 124 à vitesse variable supportant une courroie 125 activée
par une poulie 126 aussi à vitesse variable fixée sur le bras 127 du moteur 26.
[0040] L'autre extrémité de l'arbre principal 120 est connectée par un accouplement rigide
128 à un arbre seccn- daire 129 comprenant une vis sans fin 130 coopérant avec une
roue dentée 131 fixée à l'arbre 22 d'entraînement de la table tournante 20. Naturellement,
les arbres principal et secondaire 120, 129 sont montés rotatifs à l'aide de plusieurs
paliers 132 par rapport au châssisl.
[0041] Au moins une partie des assemblages de traitement 34, 36, 37 est liée ou montée sur
un support mobile 13L, ce dernier étant guidé près d'une extrémité 134a par l'axe
d'entraînement 22 pour tourner et coulisser librement par rapport à l'axe d'entraînement
22. Le support mobile 134 est monté librement coulissant autour d'un arbre de manoeuvre
136 du support mobile .134 qui est monté au travers d'un orifice 137 le traversant
à un endroit disposé de préférence à l'opposé de l'extrémité 134a du support mobile
134. On peut voir que le support mobile 134 est monté librement coulissant autour
de l'arbre de manoeuvre 136 à l'aide de deux paliers dont un palier 133 disposé à
l'extrémité inférieure du support mobile 134 forme une butée support un ressort de
compression 138 disposé dans l'orifice 137, ledi= ressort 138 étant fixé en outre,
à une bague 139 montée rigidement sur l'arbre de manoeuvre 136.
[0042] L'arbre de manoeuvre 136 est en outre connecté aux moyens activeurs 41 décrits ci-dessous
Les moyens activeurs 41 comprennent une roue 140 rigidement montée sur l'arbre secondaire
129, constituant une double came, chaque face comprenant un chemin de came tel que
le chemin de came 141 montré aux figures 1, 10 et 11, l'autre chemin de came 142 étant
montré seulement à la figure 10. Le chemin de came 141 porte un galet 143 fixé à un
levier 144 qui est articulé tournant à une extrémité sur un axe 145 monté rotatif
sur un palier 146, l'autre extrémité supportant une bielle verticale 147 montée articulée
de manière rotative par une rotule 190 sur le levier 144, l'autre extrémité de la
bielle verticale 147 étant connectée à l'arbre de manoeuvre 136, par une rotule 191,
par une chape 148 passant à travers une porte 149 réalisée dans le châssis 1. Une
bielle de commande 150 est fixée à une extrémité de l'axe 145, et à son autre extrémité
libre supporte une biellette d'entraînement 151 avec laquelle elle est articulée par
une rotule 192. L'autre extrémité de la biellette 151 est articulée de manière rotative
sur la bielle verticale 147 par une rotule 193. On peut ainsi constater que le levier
144, la bielle de commande 150, la biellette d'entraînement 151 et la bielle verticale
147 forment sensiblement un parallélogramme articulé déformable dans l'espace.
[0043] On doit noter que de préférence la biellette d'entraînement 151 est réalisée en deux
parties 151a et 151b qui sont filetées et connectées à l'aide d'un manchon 152 également
fileté de façon à faire varier la longueur de la biellette d'entraînement 151 ainsi
que la rotation du support mobile 134. De même, la chape 148 et la bielle verticale
147 sont de préférence filetées, comme représenté, de manière à faire varier leur
longueur totale et permettre ainsi un réglage du déplacement vertical du support mobile
134.
[0044] Dans l'autre chemin de came 142 est disposé un galet 153 fixé à une extrémité d'un
levier 154 qui est fixé à l'autre extrémité de l'axe 145 de façon à faire tourner
l'axe 145 qui déplace horizontalement la biellette d'entraînement 151, du fait de
la position verticalede la bielle de commande 150. Le chemin de came 141 entraîne
le levier 144 qui agit verticalement sur la biellette verticale 147 de façon à monter
ou descendre le support mobile 134 pendant la rotation de la roue 140. Le chemin de
came 142 fait tourner horizontalement le support mobile 134 et permet de lui faire
décrire l'arc de cercle souhaité grâce à la présence des rotules 190 à 193.
[0045] En référence à la figure 12, l'assemblage de débecquage 34 comprend trois parties
160, 161, 162. La partie 160 comprend comme montré à la figure 13, deux éléments de
guidage 163, 164 passant à travers des orifices 165, 166, respectivement, réalisés
à travers le support mobile 134. L'élément de guidage 163 est assez long peur buter
à son extrémité libre contre la table tournante 20 lorsque le support mobile 134 est
abaissé, son extrémité libre étant pourvue d'une vis 167 pour faire varier sa longueur
totale. La partie 161 comprend un doigt 168 pourvu d'une vis 169 solidarisant la partie
162 à la partie 161. La partie 162 comprend une attache 170 de ressort pour attacher
un ressort 171 entre la partie 162 et l'attache 172 fixée au support mobile 134. Des
ouvertures 173, 174, 175 sont réalisées respectivement aux parties 160, 161, 162 pour
laisser le passage au tube d'air 117 et au conduit de gaz 116. Cependant, le conduit
de gaz 116 et le tube d'air 117 sont fixés à la partie 162 par un moyen de pincement
176.
[0046] Comme montré à la figure 14, la partie 161 peut être solidarisée de la partie 160
à l'aide d'une vis 177 capable de pénétrer dans un trou prévu dans la partie 160.
[0047] On peut également noter que la partie 161 comprend à son côté inférieur une vis supplémentaire
178 (montrée à la figure 13) portant sur le support mobile 134 lorsque la vis 167
ne bute pas déjà contre la table tournante 20. En outre, comme on peut le voir à partir
des figures 12 et 13, le doigt 168 dépasse en saillie dans un évidement 180 réalisé
dans la partie 160, la dimension de l'évidement 180 étant prédéterminée pour permettre
de faire pivoter les parties 162 et 161 dans des limites déterminées lorsque la vis
177 ne s'engage pas dans la partie 160. Dans un tel cas, puisque le tube d'air 117
pivote avec la partie 162 et que l'élément de débecquage est fixé au tube d'air 117,
ceci permettra à l'élément de débecquage de pivoter pour effectuer le débecquage.
Dans le cas où la vis 177 s'engage dans la partie 160, les parties 162 et 161 sont
fixées à la partie 160 et ne pivotent pas. Dans ce cas, l'élément de débecquage 110
s'abaisse seulement verticalement pour effectuer un débecquage du bec supérieur.
[0048] En référence à la figure 15, on montre plus en détail le mécanisme pour abaisser
ou lever le châssis 1 par rapport au pied support 2. Ce mécanisme comprend une manivelle
181 comprenant une vis sans fin 182 de façon à monter ou descendre le châssis 1 par
rapport au pied support 2. Le châssis 1 comprend avantageusement un moyen de blocage
183 montré à la figure 1 pour bloquer le châssis 1 dans une position déterminée.
[0049] L'assemblage 36 d'administration d'au moins une substance aux animaux comprend une
partie montée sur la table tournante 20 et une autre partie liée ou montée sur le
support mobile 134 comme on peut le voir plus précisément aux figures 19 à 21. Selon
une caractéristique dudit assemblage 36 d'administration de substance, celui-ci comprend
des moyens pour administrer à au moins un oeil, au nez, à la bouche ou à un autre
orifice de l'animal une ou plusieurs gouttes, gouttelettes ou ricro- gouttes de la
substance précitée liquide ; ou pour vaporiser ou atomiser ladite substance, comprenant
avantageusement une seringue 200 de type à administration de gouttes ou pulvérisation.
Les moyens d'administration de gouttes ou de vaporisation comprennent en outre au
moins un passage 58, 60 réalisé dans la pièce frontale 50 et s'étendant depuis l'évidement
54 jusqu'à l'extérieur de la pièce frontale 50, ledit passage 58, 60 muni de son filtre
59, 61 débouchant dans l'évidement 54 soit à la position d'un oeil (passage 58 montré
aux figures 19 et 20), soit à la position d'un crifice du nez, soit les deux (comme
représenté aux figures 6, 6a), une seringue du type précité à gouttes ou de vaporisation
étant montée pour approvisionner de la substance audit animal à travers ledit passage
58 ou 60 en position opératoire, comme montré aux figures 2, 3 et 19 et 20. Chaque
seringue est solidaire du support mobile 134 et comprend avantageusement comme la
seringue 200 un corps de seringue 201 et un piston de seringue 202 lequel peut venir
buter lors du déplacement du support mobile 134 contre la pièce frontale 50. Le corps
de seringue 201 est pourvu d'une conduite 203 débouchant en face d'un filtre 59 monté
au-dessus du passage 58 de façon à communiquer, de préférence de manière étanche au
fluide, avec celui-ci. D'autre part, le corps de seringue 201 comprend également une
conduite d'alimentation 204 communiquant avec un élément de dosage analogue à l'élément
de dosage 360, figure 18, qui sera décrit plus loin. Cet élément de dosage est lui-même
connecté à un réservoir de substance à administrer, par exemple un médicament tel
qu'un antibiotique, un vaccin ou d'autres produits biologiques, par exemple des produits
contenant des vitamines ou des produits favorisant la croissance ou une solution aqueuse
ou même de l'eau, chaque réservoir étant disposé au-dessus des éléments de dosage
pour permettre une alimentation par gravité.
[0050] On peut ainsi constater que lesdits moyens d'administration de gouttes ou de vaporisation
comprennent au moins un circuit de distribution par gouttes ou vaporisation ou atomisation
(204-201-202-203-58-59) pourvu d'un élément de dosage de substance de traitement.
[0051] Pour administrer une substance par la bouche d'un animal, les moyens d'administration
de gouttes ou de vaporisation comprennent avantageusement un passage 63 réalisé dans
l'élément de contrôle 62 qui est ainsi constitué par une tige creuse pourvue d'un
orifice 64 d'administration en substance au niveau de l'évidement 54 en regard de
la bouche d'un animal et d'un orifice 210 d'approvisionnement en substance, pourvu
d'un filtre 65, et réalisé dans le montant 88 en continuité avec le passage 63 de
la tige 62.
[0052] L'assemblage 36 d'administration de substance comprend également avantageusement
des moyens d'injection de liquide sous la peau de l'animal, comprenant au moins une
seringue hypodermique 206, 207, 208 liée ou montée sur le support mobile 134 (figures
19 à 21). L'assemblage 36 d'administration de substance par injection comprend un
plateau 211 monté à une extrémité 221 a autour de l'axe d'entraînement 22 de telle
manière que le plateau 211 puisse tourner librement en rotation par rapport à l'axe
d'entraînement 22 mais sans possibilité de descendre ou de monter. Ce plateau 211
est également pourvu d'une ouverture 212 au travers de laquelle passe l'arbre de manoeuvre
136 pour forcer la rotation du plateau 211 puisque l'arbre de manoeuvre 136 est connecté
aux moyens activeurs 41 précédemment décrits.
[0053] A l'extrémité 211b du plateau 211 est fixée une chape 214 sensiblement disposée en
position verticale et comprenant à son extrémité libre un support oscillant 216 monté
de manière à osciller librement par rapport à la chape 214 à l'aide d'un axe intermédiaire
215 disposé sensiblement horizontalement par rapport à la chape 214.
[0054] A ce support oscillant 216 sont fixées deux tiges de coulissement 218 pour le porte-seringue
219 supportant les seringues 206 à 208.
[0055] Le support de seringue est actionné en mouvement de coulissement par rapport aux
tiges de coulissement 218 par une biellette de commande 220 télescopique représentée
en détail à la figure 20a, passant au travers d'un orifice 221 prévu dans le support
oscillant 216.
[0056] En référence à la figure 20a, cette biellette 220 comprend donc une première pièce
220a coulissant élastiquement dans une deuxième pièce 220b en partie creuse qui la
retient ainsi qu'un ressort de rappel 222.
[0057] L'extrémité de la biellette de commande 220 la plus éloignée du support de seringue
219 est articulée en 223 sur un support de came 224 fixé au support mobile 134. Ce
support de came 224 comprend une came 225 coopérant à l'aide d'un galet 226 tournant
autour d'un axe 227 disposé sensiblement horizontalement sur une tige 228 support
du galet dont l'extrémité inférieure est rigidement liée à l'extrémité du support
oscillant 216 opposée à l'orifice 221 par rapport à l'axe 215. Le galet 226 est repoussé
en permanence contre le profil de came 230 de la came 225 à l'aide du ressort de tension
231 monté sur un support de ressort 232 fixé lui-même à la chape 214.
[0058] Les seringues 206 à 208 ne comprennent pas de piston mais communiquent à l'aide des
conduites d'alimentation 235, 236 et 237 respectivement, avec un élément de dosage
de substance de traitement comme 360,montré à la figure 18 dont le fonctionnement
sera expliqué plus loin, chaque élément de dosage étart naturellement connecté à un
réservoir de substance approprié non représenté, de la même manière que pour la seringue
200.
[0059] Aux extrémités inférieures des tiges de coulissement 218 est monté un dispositif
de succion 240 pour tirer vers l'arrière la peau du cou d'un animal maintenu dans
le support 30 et on peut voir que chaque seringue hypodermique 206, 208 est montée
de façon à injecter laditesubstance de traitement sous ladite peau du cou tirée vers
l'arrière, dans la position opératoire montrée à la figure 20 (injection sous cutanée),
[0060] Le dispositif de succion 240 comprend ure buse 241 perforée pourvue d'une surface
perforée ayant une ou plusieurs orifices 242, s'étendant verticalement vers le bas
d'une distance suffisante pour permettre un tirage vers l'arrière d'une zone prédéterminée
de la peau du cou de l'animal, en position opératoire montrée à la figure 20. On peut
voir figure 21 que la surface perforée 241 a une section transversale formant un V
de façon à pouvoir prendre appui sur et entourer le cou de l'animal. La surface supérieure
241a de la surface perforée 241 vient en fin de course en butée contre les dispositifs
de retenue 66.
[0061] Le dispositif de succion 240 est connecté à une tuyauterie de succion 244 qui monte
dans le châssis 1 comme on peut le voir à la figure 10 dans lequel elle est fixée
à l'aide d'une pièce de maintien 245 où la tuyauterie de succion 244 est divisée en
deux tuyauteries de succion secondaires 246 et 247.
[0062] La tuyauterie secondaire 246 est connectée à une pompe à vide non représentée tandis
que l'autre tuyauterie de succion secondaire 247 comprend une ouverture 248 qui peut
être mise en communication avec l'atmosphère à l'aide d'un élément de rupture de succion
250 pendant une période de temps où ladite succion n'est pas nécessaire entre deux
opérations successives d'administration par injection.
[0063] Cet élément de rupture de succion 250 se voit davantage à la figure 24 et comprend
un disque 251 formant came fixé sur l'arbre principal 120 et on peut voir à cette
figure 24 que ce disque formant came 251 n'est pas complètement circulaire mais une
partie de celui-ci a été coupée de façon à fournir un angle libre α prédéterminé fournissant
un temps de rotation de l'arbre principal 120 proportionné à ladite période de temps
où ladite succion n'est pas nécessaire entre deux opérations successives d'administration
par injection. En effet, lorsque le disque formant came 251 est actif et s'applique
de manière étanche au fluide contre l'ouverture 248 de la tuyauterie secondaire 247
une succion se produit par la tuyauterie de succion 244.
[0064] Les moyens de maintien et/ou de support précité comprennent également des moyens
300 de maintien de l'arrière dudit animal immobilisé vers l'arrière par rapport à
la table tournante 20 à chaque station d'assemblage de traitement pour maintenir le
corps de l'animal de préférence sensiblement vertical en position opératoire comme
montré à la figure 20.
[0065] Lesdits moyens de maintien 300 de l'arrière de l'animal sont actionnés par les moyens
d'actionnement 41 par une connexion à l'aide de leviers et de biellettes ou tiges
artioulés entre eux par une roue 320 montée sur l'arbre d entraînement 120, et ils
seront expliqués plus en détail ci-dessous.
[0066] Ainsi, les moyens de maintien 300 de l'arrière de l'animal comprennent un élément
de positionnement 301 généralement en forme de U sur lequel est fixée, aux extrémités
libres du U, une membrane en élastomère 302 pourvue d'un évidement 303 pour le positionnement
de l'arrière de l'animal.
[0067] L'élément de positionnement 301 est supporté par deux tiges de commande 304 et 305
montant jusque dans le châssis 1 en passant au travers d'une ouverture 306 du châssis
1 et étant fixées à une plaque entretoise 307 apparaissant aux figures 10 et 23.
[0068] Ladite pièce entretoise 307 est elle-même supportée tout en étant articulée de manière
rotatoire par une rotule avec une bielle verticale 308. L' extrémité supérieure de
la bielle verticale 308 comprend un prolongement horizontal constituant une bielle
horizontale 309 qui est articulée de manière rotatoire par une autre rotule sur l'extrémité
libre d'un levier de commande 310 articulé à l'autre extrémité 310a sur un palier
311 fixé au châssis 1. Le levier de commande 310 comprend un galet 314 à un endroit
éloigné de l'axe d'articulation 312 de l'extrémité 310a du levier de commande 310
par rapport au palier 311. Ce galet 314 est disposé dans un chemin de came 316 d'une
roue 320 formant came fixée à l'arbre principal 120. Ce chemin formant came 316 est
prévu pour fournir un mouvement ascendant ou descendant et une rotation analo-- gues
à ceux pourvus par le chemin de came 141 et 142 de la roue 140 précédemment décrite
pour le support mobile 134.
[0069] Comme montré à la figure 22 l'élément de positionnement 301 peut supporter latéralement
un bras de prépositionnement 322 dans le cas où les animaux traités sont des volatiles
à débecquer, ledit bras de prépositionnement 322 s'étendant ainsi latéralement jusqu'à
la station de débecquage précédemment décrite de façon à prépositionner lesdits volatiles
pendant le débecquage. Ledit bras de prépositionnement 322 s'étend également verticalement
vers le bas et avec une surface inclinée 326 par rapport a la verticale de façon à
éviter des mouvements vers l'arrière desdits volatiles pendant le passage desdits
volatiles de la station de débecquage à la station d'administration de substance.
A l'extrémité libre 323 du bras de prépositionnement 322 sont montées des membranes
élastomères 324 pourvues d'un évidement 325 pour maintenir confortablement l'arrière
de l'animal.
[0070] En outre, la membrane élastomère 302 peut comprendre une encoche 330 permettant le
passage et le pivotement libre des tiges de coulissement 218 supportant le porte-seringue
219 dans l'espace 331 apparaissant à l'intérieur de l'élément de positionnement 301
en forme de U.
[0071] L'appareil selon la présente invention comprend également avantageusement un dispositif
de sécurité 340 représenté plus précisément à la figure 18 pour empêcher l'administration
de substance lorsqu'aucun animal n'est supporté sur un support en vis-à-vis de l'assemblage
d'administration.
[0072] Ce dispositif de sécurité 340 dans le mode de réalisation représenté comprend un
palpeur 341 lié en déplacement au support mobile 134 et ainsi à l'assemblage d'administration
de substance, et un moyen d'arrêt par rapport au palpeur s'interposant dans le passage
dudit palpeur lorsqu'aucun animal n'est supporté sur le support en vis-à-vis de l'assemblage
d'administration de substance, ledit moyen d'arrêt étant constitué par le bras 84
s'interposant dans l'ouverture 96 comme montré à la figure 5.
[0073] Ledit palpeur 341 peut être constitué soit par une butée verticale vissée sur le
support mobile 134, soit de préférence par une tige verticale vissée sur le support
mobile 134 comme représenté à la figure 18 et comprenant un élément 355 formant came
monté de manière coulissante sur la tige 342, ayant une partie allongée 355a à son
extrémité libre, et pourvu d'un orifice traversant 356 se terminant dans ladite partie
allongée 355a avec une section interne supérieure 356a permettant le coulissement
de la tête formant
ypaulement 357 de la tige verticale 342. L'élément 355
Dst repoussé en permanence contre l'épaulement 357 de La tige verticale 342 à l'aide
d'un ressort de rappel 558. Ledit élément formant came 355 a un profil double Lncliné
343, 344 se rejoignant pour former un sommet 345.
[0074] Contre ces profils de came inclinés 343 et 344 est respoussé en permanence un galet
346 d'un suiveur de came 347 disposé sensiblement horizontalement dans un orifice
359 d'un palier de support 348 monté autour de l'arbre 22 et fixé sur un support vertical
349. Le suiveur de came 347 coulisse linéairement horizontalement par rapport au support
vertical 349 lequel est lui-même fixé sur le plateau 211 précédemment décrit pour
tourner avec lui.
[0075] Le suiveur de came 347 porte à son extrémité libre 347a un moyen d'arrêt 350 déplaçable
reposant sur un rebord 348a du palier 348. Ledit moyen d'arrêt déplaçable 350 est
repoussé en permanence contre l'élément formant came 355 du palpeur 341 à l'aide d'un
ressort de rappel 500.
[0076] Le moyen d'arrêt déplaçable 350 a une surface supérieure 352 disposée sensiblement
horizontalement et est pourvu d'un orifice traversant 353 disposé sensiblement verticalement.
[0077] Les éléments de dosage par injection ou par pulvérisation de l'assemblage d'administration
de substance sont fixés au support mobile 134. Un élément de dosage 360 est représenté
à la figure 18 et comprend un corps 361 dont l'extrémité inférieure est pourvue d'un
piston 362 qui est disposé sensiblement au-dessus du moyen d'arrêt déplaçable 350
de sorte que lorsque le support mobile 134 descend, ledit piston 362 soit vienne en
contact avec la surface supérieure 352 du moyen d'arrêt déplaçable 350 si le palpeur
341 peut descendre librement à travers l'ouverture 96 de la table tournante 20 lorsqu'un
animal est présent, comme montré à la figure 18a de sorte que le piston 362 est actionné
vers l'intérieur du corps 361 pour envoyer une dose de substance prédéterminée par
la conduite d'alimentation de substance 235 par exemple ; soit si aucun animal n'est
présent, le piston 362 descend librement dans l'orifice 353 à cause du mouvement vers
l'arrière du suiveur de came 347 actionné par le profil de came 343 incliné, comme
montré à la figure 18b.
[0078] On peut noter qu'à la station de déchargement 40, les animaux peuvent être comptés
à l'aide de tout dispositif de comptage connu en soi et qui n'a donc pas été représenté.
[0079] Une autre manière de compter les animaux est de prévoir un dispositif de comptage
400 sur le support mobile 134 comprenant une lamelle flexible 401 qui peut être repoussée
au contact de la tête de l'animal, contre un détecteur approprié par exemple électromagnétique
402, comme montré à la figure 20, et en émettant un signal qui agit sur un compteur
pour ajouter une unité.
[0080] Finalement, la table tournante 20 est entourée par une membrane élastomère 410 inclinée
comme montré aux figures 19 et 20 de façon à former un moyen d'arrêt vers l'avant
doux de la partie avant de l'animal notamment de ses membres, et constituant ainsi
des moyens de maintien de l'avant de l'animal immobilisé contre un mouvement vers
l'avant.
[0081] On peut finalement noter que les moyens activeurs 41 sont tels que les assemblages
de traitement 34, 36, 37 sont déplacés à travers leur cycle complet le même nombre
de fois que le nombre de supports 30 prévu sur la table 20 pour chaque rotation complète
de la table 20.
[0082] On va décrire maintenant l'opération de l'appareil selon la présente invention décrit
précédemment.
[0083] En opération, un opérateur charge un animal qui peut être de préférence un volatile,
dans chaque support 30 au moment où il atteint la station 31 en exerçant une pression
sur l'arrière de l'animal contre l'élément de contrôle 62 ou 62' pour fermer les dispositifs
de re
- tenue 66, comme décrit précédemment, et forcer (à l'aide de la surface conique de
l'évidement 54) le bec à se fermer et à s'introduire dans l'orifice 56 de la pièce
frontale 50.
[0084] Dans le cas du traitement de volatile, au moins une station de débecquage 35 est
de préférence présente. Au fur et à mesure que la table 20 se déplace en rotation
et qu'un volatile chargé approche de la station de débecquage 35, le support mobile
134 est amené par les moyens activeurs 41 précédemment décrits à descendre vers la
table 20 et à amener ainsi l'assemblage de débecquage 34 à également descendre et
pivoter vers l'extérieur vers le support 30, qu'un animal soit présent ou non, à la
station de débecquage 35. Lorsque l'élément de guidage 163 bute contre la table 20,
le mouvement vers le bas de la partie 160 de l'assemblage de débecquage cesse. Cependant,
comme décrit dans la demande de brevet français précitée n° 79 23018, lorsque la vis
177 ne s'engage pas avec la partie 160, la poursuite du mouvement vers le bas du support
mobile 134 amène les parties 162 et 161 à pivoter vers le bas sous l'effet du ressort
171, ceci amenant le tube d'air 117 et le conduit de gaz 116 à pivoter en provoquant
ainsi également un pivetement horizontal de l'élément de débecquage 110 d'une rotation
prédéterminée jusqu'à ce que celui-ci reçoive et s'appuie contre l'extrémité du bec
du volatile dépassant par l'orifice 56. Au cours de l'opération, l'écoulement d'air
positif depuis le conduit 115 dans le conduit d'échappement 118 induit au courant
d'air près de la pièce frontale 50, dans le tube 118, en enlevant l'excès d'air chaud
pour éviter un surchauffage du volatile ou des parties qu'il touche, en refroidissant
la pièce frontale 50, et en enlevant également les produits de combustion lorsque
le bec est brûlé.
[0085] Si on désire effectuer seulement le débecquage du bec supérieur du volatile, comme
décrit dans la demande de brevet français antérieure de l'inventeur n° 79 23018, la
vis 177 est engagée dans la partie 160 pour solidariser les parties 162 et 161 avec
la partie 160. Ainsi, un mouvement vers le bas vertical de la partie 160 provoqué
par un mouvement vers le bas du support mobile 134 réalisera seulement un mouvement
vers le bas vertical de l'élément de débecquage 110 sur le bec supérieur à débecquer
par brûlage.
[0086] Lorsque le débecquage est terminé, après une période de temps prédéterminée prévue
par les chemins de came de la roue 140 des moyens activeurs 41, le support mobile
134 commence à- monter et commence à faire tourner les parties 161 et 162 en agissant
sur la vis 178 et lorsque la vis 177 n'est pas engagée avec la partie 160, l'élément
de débecquage 110 est retiré horizontalement du volatile, et la poursuite du mouvement
vers le haut du support mobile 134 amène également un mouvement vers le haut de l'assemblage
de débecquage 34, ce dernier se déplaçant rapidement vers le haut à sa position de
départ.
[0087] D e même, qu'un animal soit présent ou non à la station de débecquage 35, un autre
animal peut être ou non à la station d'administration de liquide 38. Etant donné qu'au
moins une partie de l'assemblage de traitement 36 est liée au support mobile 134,
le mouvement précité du support mobile 134 déplace ladite partie liée de l'assemblage
36 d'administration de substance de sa position non-opératoire représentée à la figure
19 jusqu'à sa position opératoire représentée à la figure 20 sous l'effet de l'abaissement
du support de came 224 et de la biellette de commande 220 par rapport au support oscillant
216 et les tiges de cou
- lissement 218 avec un pivotement corrélatif vers l'avant du support oscillant 216
provoqué par la tige 228 supportant le galet, repoussée contre la came 225.
[0088] En outre, à cause du profil du chemin de came 316, les moyens 300 de maintien de
l'arrière de l'animal également descendent et la membrane élastomère 302 descend derrière
le cou de l'animal et progressivement incline l'arrière de l'animal pour maintenir
ledit animal sensiblement immobilisé en position verticale. Puisque ledit animal 280
est également repoussé contre la membrane élastomère 410, ledit animal 280 ne peut
pratiquement pas se mouvoir ou faire des mouvements désordonnés.
[0089] On doit noter que de préférence les moyens de maintien 300 comprennent un bras de
prépositionnement 322 de sorte que l'animal 280 est prépositionné par la membrane
élastomère 324 à la station précédente qui peut être une station de débecquage dans
le cas du débecquage de volatile.
[0090] Puisque le dispositif de succion 240 est fixé aux extrémités inférieures des tiges
de coulissèrent 218, le dispositif de succion vient également se placer dans la position
opératoire représentée à la figure 20 en butée sur les dispositifs de retenue 66,
tandis que la succion est réalisée puisque l'ouverture 248 de la tuyauterie de la
succion secondaire 247 est fermée par la surface du disque formant came 251. Cette
succion résulte en le tirage vers l'arrière de la peau du cou non maintenue entre
les dispositifs de retenue 66, contre la surface perforée 241. Etant donné la conformation
en V de la surface perforée 241, la poursuite de la succion tire la peau suffisamment
pour permettre l'insertion d'au moins une aiguille 260, 261, 262 d'au moins une seringue
hypodermique 206, 207, 208 respectivement supportée par le porte-seringue 219.
[0091] Pendant cette descente du support mobile 134, l'aiguille 260, 261, 262 pénètre dans
la peau du cou étirée de l'animal (figure 20) car le palpeur 341 pénètre dans l'ouverture
96 du montant 94 étant donné qu'avec un animal supporté entre les dispositifs de retenue
66 à la station 38, l'ouverture 96 n'est pas obturée et permet le passage du palpeur
341 et dans ce cas comme montré à la figure 18a, le suiveur de came 347 a passé au-delà
du sommet 345 du palpeur 341 de sorte que le moyen d'arrêt déplaçable a été déplacé
dans la direction du palpeur 341 de sorte que la surface supérieure 352 du moyen d'arrêt
350 est disposée dans le déplacement du moyen 350 formant pompe de dosage de sorte
que le piston 362 viendra buter contre la surface supérieure 362 et sera actionnée
dans le corps 361 et enverra une dose de substance,de préférence liquide,detraitement
dans la seringue correspondante soit de pulvérisation 200, soit d'injection 206, 207,
208 et de là soit par pulvérisation, soit de manière sous-cutanée dans la peau étirée
de l'animal. Comme montré à la figure 21, la longueur des aiguilles 260, 261, 262
est différente pour injecter des gouttes de liquide à des profondeurs différentes.
La profondeur de pénétration de l'aiguille 260, 261 ou 262 est ajustable en modifiant
soit l'aiguille, soit la position de la seringue 206, 207, 208, soit la longueur de
la bielle 220. La bielle 220 télescopique permet d'arrêter la pénétration de l'aiguille
à la profondeur prédéterminée pendant ou même avant l'injection. Simultanément et
également les contenus du corps de seringue 201 des moyens 200 de vaporisation ou
d'atomisation alimentés par les éléments de dosage précités tels que 360 sont déchargés
puisque, comme le support 134 continue à descendre, le piston 202 de chaque moyen
d'atomisation ou de vaporisation vient buter contre le filtre associé 59, 61 ou 65
et ledit piston 202 pénètre à l'intérieur du corps de seringue 201 et injecte le liquide
contenu dans celui-ci par exemple par le passage 58 dans un orifice du nez via la
conduite 203.
[0092] A la fin des opérations de vaporisation ou d'atomisation et d'injection, la succion
est arrêtée puisque l'ouverture 248 de la tuyauterie de succion secondaire 247 est
maintenant ouverte à l'atmosphère à cause de la partie coupée 253 d'angle α, du disque
formant came 251, en provoquant notamment un nettoyage automatique de la tuyauterie
244.
[0093] Pendant le retour vers la position de départ non-opératoire du support mobile 134,
les ressorts tels que 363 figure 18, prévus autour du piston de chaque moyen formant
pompe de dosage soit des moyens de vaporisation ou des moyens d'injection forcent
les pistons correspondants vers l'extérieur en soutirant de la substance des réservoirs
dans lesdits corps.
[0094] Cet échange cycle par cycle de substance entre les réservoirs et les corps des moyens
360,200, formant pompe de dosage par exemple permet de promouvoir éventuellement un
mélange souhaitable entre chaque réservoir si cela est désiré.
[0095] Pour une meilleure précision de dosage, les passages 58, 60, 210 et 63, et les filtres
59, 61 et 65 devraient être remplis avec la substance de traitement (et la retiendront
par action capillaire) avant la mise en route de l'appareil.
[0096] Dans le cas d'un moyen palpeur rigide, si les dispositifs de retenue 66 sont ouverts,le
passage du moyen palpeur est bloqué par le bras 84 ce qui provoque l'arrêt du mouvement
vers le bas du support mobile 134 (voir figure 11a) et les éléments de dosage montés
sur le support mobile 134 ne sont pas alors actionnés car les pistons 362 ne peuvent
venir buter contre la table 20.
[0097] Dans le cas d'un moyen palpeur télescopique comme représenté aux figures 18, 18a,
18b, si les dispositifs de retenue sont ouverts, l'extrémité 355a du moyen palpeur
341 est bloquée par le bras 84 de sorte que lors de la poursuite du mouvement vers
le bas du support mobile 134 le suiveur de came 347 restera contre le sommet de came
345 (figure 18b) dû au coulissement de la tige verticale 342 dans la partie d'orifice
plus grande 356a et l'orifice 353 du moyen d'arrêt déplaçable 350 est disposé dans
le passage du piston 362 de sorte que ledit piston 352 peut descendre librement et
ne sera pas actionne en évitant ainsi l'administration de substance.
[0098] Le dispositif selon la présente invention peut comprendre en outre de préférence
un assemblage de traitement 37 d'administration ou application de poudre, ou pommade
ou onguent, notamment à action cicatrisante ou calmante, essentiellement sur le(s)
bec(s) dans le cas du traitement de volatiles préalablement soumis au débecquage.
[0099] Ce traitement qui a lieu à la station 39 permet de faciliter la cicatrisation ainsi
que la sédation de la douleur, provoquée par le débecquage.
[0100] Cette station 39 d'application de poudre, pommade ou onguent doit, bien sûr, être
pratiquement obligatoirement disposée après la station de débecquage ou après la station
de cautérisation explicitéeplus loin. Dans l'exemple représenté, cette station d'application
de poudre, de pommade ou onguent a été disposée après la station de vaccination 38,
mais elle peut naturellement être disposée avant.
[0101] L'assemblage de traitement 37 comprend selor le mode de réalisation représenté aux
figures 25 à 27, un étrier 420 disposé sensiblement verticalement et fixé au plateau
rotatif 211. La partie inférieure de ces étrier 420 se subdivise en deux branches
422, 424 dont leurs extrémités libres supportent un axe 426 monté rotatif par rapport
aux branches 422, 424.
[0102] Sur cet axe 426 est montée rigidement une tige pivotante 428, en un point espacé
de ses extrémités supérieure 428a et inférieure 428b de manière à permettre un déplacement
desdites extrémités par rotation de l'ensemble tige 428-axe 426 par rapport aux branches
422-424.
[0103] A l'extrémité supérieure 428a de la tige pivotante 428, est fixée une extrémité d'un
moyen de rappel élastique 430 constitué par un ressort dont l'autre extrémité est
fixée sur l'étrier 420.
[0104] Par ailleurs, le support mobile 134 comporte en regard de cette tige pivotante 428
une came 432 dont le profil est disposé sensiblement verticalement et comprend à sa
partie inférieure un épaulement 434.
[0105] Un moyen suiveur de came réglable 436, par exemple constitué par un doigt, est fixé
sur la tige pivotante 428 de manière appropriée, c'est-à-dire généralement entre la
partie supérieure 428a de la tige pivotante 428 et l'axe de pivotement 426.
[0106] La tige pivotante 428 comporte par ailleurs, de préférence vers sa partie inférieure
428b, des colliers de serrage 438, 440 servant à supporter, par exemple par encliquetage
élastique, un moyen d'administration de poudre, pommade ou onguent 442, par exemple
constitué par un tube comportant à sa partie inférieure un moyen de distribution 444
constitué par exemple par un feutre dans le cas de l'administration d'une pommade
relativement fluide. L'extrémité libre du feutre 444 est conformée au(x) bec(s) du
volatile afin de pouvoir appliquer par exemple la pommade précitée sur toute la surface
du (des) bec(s) du volatile 280.
[0107] On notera que les pcsitions respectives de la came 432 avec son épaulement 434 et
du moyen suiveur de came 436 sont telles que le moyen suiveur de came prend appui
contre l'épaulèrent 434 dans la position non opératoire représentée à la figure 25
en ayant provoqué ainsi le pivotement vers le support mobile 134 de la partie inférieure
428b de la tige pivotante 428 et donc le retrait du moyen d'administration de pommade
442 du bec du volatile 280, (Figure 25).
[0108] Par ailleurs, lors du mouvement de descente du support mobile 134, le moyen suiveur
de came 436 s'est rapproché du support mobile 134 en passant sur le profil supérieur
433 de la came 432 de sorte que la tige pivotante 428 se retrouve sensiblement en
position verticale comme représenté à la figure 26. Dans cette position, le moyen
d'administration de poudre, pommade ou onguent est en position opératoire, comme on
le voit bien à cette figure 26.
[0109] On notera que cet assemblage d'application de poudre, pommade ou onguent peut très
bien servir dans ses constituents essentiels pour réaliser l'assemblage de débecquage
35 car il suffit alors de remplacer le moyen d'administration 442 par l'élément de
débecquage pour obtenir un assemblage de débecquage.
[0110] Ceci peut être de préférence réalisé de sorte que l'on obtient deux assemblage de
traitement ayant les mêmes constituents essentiels, ce qui minimise le nombre de pièces
total à fabriquer pour réaliser l'appareil de la présente invention.
[0111] A la station de déchargement 40, les volatiles sont automatiquement libérés et peuvent
être comptés, comme précédemment décrit. A la station de vaccination 36, les animaux
peuvent être comptés à l'aide de la lamelle flexible 401 repoussée par la tête de
l'animal comme montré à la figure 20 contre le détecteur précité 402 qui ajoute une
unité à un compteur.
[0112] On peut également détecter le déplacement du moyen d'arrêt 350 et s'en servir pour
ajouter une unité à un compteur.
[0113] Avant tout, l'opération est simple et sûre, et permet un traitement extrêmement contrôlé
à une vitesse extrêmement élevée, par exemple, vite que six mille animaux à l'heure,
et de préférence des volatiles, tels que des poussins, dindonneaux, des pintadeaux.
[0114] On doit noter que, lorsque le dispositif de sécurité comprend un palpeur rigide,
le ressort 138 est obligatoire dans le support mobile 134 autour de l'arbre de manoeuvre
136 comme montré aux figures 11, 11a. Dans le cas du dispositif de sécurité 340 ayant
un palpeur télescopique 341, aucun ressort 138 ne doit être nécessairement placé dans
le support mobile 134 autour de l'arbre de manoeuvre 136 rais sa présence permet de
réaliser une sécurité supplémentaire contre un blocage mécanique du support mobile
134 par un. élément extérieur.
[0115] En référence aux figures 28 à 30, on a représenté un autre mode de réalisation de
l'assemblage de débecquage 34.
[0116] Cet assemblage de débecquage 34 est en fait un perfectionnement de la structure de
base de l'assemblage d'application de pommade ou onguent représenté aux figures 25
à 27.
[0117] Ainsi, dans ce perfectionnement, le plateau 211 comprend une partie verticale 501
orientée vers le bas pourvue d'un bras horizontal 502 tandis que le plateau 211 comprend
également un bras horizontal supérieur 504, l'extrémité libre desdits bras 502 et
504 étant connectée par une tige verticale 506 entourée par un manchon fourreau 508
ayant un pas de vis à sa partie supérieure et deux écrous 509 et 510 vissés sur ladite
partie à pas de vis. D'autre part, un écrou 511 est positionné entre le bras 504 et
les écrous 509, 510, un ressort 512 étant positionné entre l'écrou 511 et le manchon
508. La partie inférieure du manchon 508 porte un élément 514 en position sensiblement
horizontale et comprenant une ouverture 515 dans laquelle est disposé un axe horizontal
516 constituant l'axe de rotation disposé à l'extrémité inférieure d'un élément 518
suiveur de came vertical à l'extrémité supérieure duquel est articulé un élément 519
pourvu d'un galet 520 suivant un profil de came 521 défini sur la partie extérieure
d'un élément 522 formant came sensiblement vertical lié par une partie horizontale
522a au support mobile 134.
[0118] On doit noter que l'extrémité inférieure de la came 522 comprend un épaulement 523
dirigé vers l'extérieur sur lequel porte le galet dans la position non opératoire
pour un débecquage horizontal comme représenté à la figure 28. L'élément suiveur de
came 518 est repoussé contre le profil de came 521 sous l'effet l'action d'un ressort
525 ayant une extrémité fixée sur le suiveur de came 518 et l'autre extrémité sur
l'élément horizontal 514. L'élément horizontal 514 porte une vis 527 vissée à l'extrémité
libre du bras 502 avec sa tête disposée vers le bas et son extrémité à pas de vis
coopérant avec une encoche 528 prévue dans la partie externe inférieure de l'élément
horizontal 514, permettant de régler la hauteur de travail du ou des éléments de débecquage
529 et/ou de l'élément de cautérisation 529'.
[0119] D'autre part, un élément de débecquage 529 est fixé au suiveur de came 518, de façon
à être réglable à bonne hauteur. De même, l'élément de débecquage peut être réglé
latéralement par action sur l'axe de rotation du suiveur de came 518 (figure 31).
L'élément de débecquage 529 est électriquement chauffé comme cela est compris ensuite
à partir du dessin des fils électriques 530.
[0120] L'extrémité libre 529a de l'élément de débecquage 529 est conformée au bec du volatile
280 comme l'extrémité 111 et peut être remplacée par un autre élément corme représenté
à la figure 30 pour réaliser un débecquage vertical.
[0121] Par la conduite 532 sont aspirés les produits brûlés.
[0122] On doit également noter que l'élément 518 suiveur de came porte une vis de réglage
534 permettant de régler le déplacement angulaire du suiveur de came 518 et ainsi
celui de l'élément de débecquage 529.
[0123] Ainsi, à partir de la position non opératoire représentée à la figure 28, le mouvement
vers le bas du support mobile 134 oblige l'élément suiveur de came 518 à se déplacer
en rotation vers l'intérieur et l'élément de débecquage 529 vient en butée contre
le bec du volatile 280 comme représenté à la figure 29. Le déplacement de l'extrémité
libre 529a est ainsi sensiblement horizontal et de ce fait ce débecquage est appelé
débecquage horizontal et permet de débecquer par brûlage le bec supérieur et/ou inférieur.
[0124] Lorsqu'on doit seulement débecquer le bec supérieur (par brûlage) on peut employer
un débecquage vertical permis par l'appareil de l'invention simplement en vissant
les écrous 509 et 510 sur la partie à pas de vis du manchon 508 comme cela apparaît
clairement à partir de la comparaison des figures 30 et 28.
[0125] La figure 31 représente un assemblage de débecquage et un assemblage de cautérisation,
lesdits assemblages sont ici réalisés avec les mêmes éléments structurels essentiels
et de ce fait les éléments de l'assemblage de cautérisation analogues à ceux de l'assemblage
de débecquage ont les mêmes numéros de référence plus le signe. Ainsi, tout ce qui
a été dit sur la structure et le fonctionnement de l'assemblage de débecquage est
applicable à l'assemblage de cautérisation.
[0126] Cependant, pour réaliser la cautérisation on peut être amené à modifier la forme
de l'extrémité 529a' de l'élément de cautérisation 529' pour l'adapter au débecquage
particulier préalablement effectué et ceci s'applique aussi à la température de chauffage
de l'élément de cautérisation 529'.
[0127] Cette structure de l'assemblage de débecquage est aussi utilisable pour réaliser
un assemblage d'application de poudre ou onguent ou pommade comme précédemment décrit.
[0128] Dans les figures 32 à 39, on a représenté le mode de réalisation davantage préféré
d'un assemblage d'administration de substance. Plus particulièrement aux figures 32,
33 et 35, 36, on peut voir que l'assemblage d'administration de substance est comme
suit :
Le support mobile 134 comprend une première came formée ici par une fente 551 , ayant
le profil spécifique représenté à la figure 32, c'est-à-dire tout d'abord une partie
verticale 551a, une partie inclinée vers l'intérieur 551b et une dernière partie verticale
551c. Le support mobile 134 comprend également une seconde came 552 aussi formée par
une fente comprenant une partie 552a inférieure inclinée vers l'extérieur et une partie
intermédiaire d'inclinaison différente 552b et une dernière partie essentiellement
verticale 552c.
[0129] Dans la seconde fente 552 est placé un galet 554 dont l'axe est fixé sur un support
oscillant 556 lui-même articulé sur la chape verticale 214 du plateau 211. Le support
oscillant 556 est ainsi analogue à l'élément oscillant 216 du mode de réalisation
représenté aux figures 19 et 20. Ce support oscillant 556 ainsi porte deux tiges de
coulissement 558 et 559 mieux représentées à la figure 33. Un support de seringue
560 analogue au support de seringue 219 des figures 19 et 20 est monté de manière
coulissante sur les tiges du coulissement 558 et 559 et est commandé par une biellette
de commande 562 articulée par un excentrique 553 sur un levier en forme de L 563 portant
à son autre extrémité libre un galet 564 disposé dans la première fente 551. Le levier
en forme de L 563 est aussi articulé à la base du L à une saillie 565 du plateau 211.
L'articulation à excentrique 553 permet de régler la profondeur de pénétration de
l'aiguille dans le sens vertical.
[0130] La structure du support de seringue 560 est mieux représentée à la figure 37 et comprend
en fait trois parties, une partie de base 560a coulissant sur les tiges de coulissement
558 et 559, une partie intermédiaire 560b et une partie externe 560c portant au moins
une seringue hypodermique. La seringue hypodermique est verrouillée sur la partie
externe 560c par un moyen de verrouillage 566. La partie externe 560c est solidarisée
à la partie intermédiaire 560b par un moyen de so- lidarisation 567. Une vis de réglage
568 est prévue de manière à régler précisément la position des éléments 56Cb et 560c
par rapport à l'élément de base 560a, en ajustant ainsi précisément la profondeur
de pénétration, dans le sens horizontal, de l'aiguille 570 de la seringue hypodermique
572 sous la peau du cou de l'animal 280.
[0131] En outre, les extrémités inférieures des tiges de coulissement 558 et 559 portent
le dispositif de succion 240 comme celui des figures 19 et 20 avec une buse perforée
241 pourvue d'une surface perforée reliée à la tuyauterie 244 comme représenté aux
figures 19 et 20. On peut ici seulement noter qu'une vis de réglage 574 règle la position
de la buse perforée 241 par rapport au dispositif de retenue 66, de façon que l'ensemble
aiguille et buse soient réglables indépendamment et relativement l'une par rapport
à l'autre par rapport à l'animal maintenu.
[0132] Egalement, comme dans les figures 19 et 20, l'appareil comprend des moyens 300 pour
tenir l'arrière de l'animal immobilisé contre un mouvement vers l'arrière par rapport
au circuit sans fin constitué par la table tournante 20.
[0133] Ici ce moyen de maintien de l'arrière comprend, comme dans le mode de réalisation
représenté aux figures 19 et 20, un élément 301 de positionnement de forme générale
en U sur lequel est fixé, aux extrémités libres du U, une pièce 302 élastique ou souple
pourvue d'un évidement 303 pour le positionnement de l'arrière de l'animal et un bras
de prépositionnement 322.
[0134] Ici l'élément de positionnement 301 est monté rotatif à la base du U sur la partie
externe de La chape 214 du plateau 211 à l'aide d'un axe 576.
[0135] En outre, à un endroit espacé de la base du U, l'élément de positicnnement 301 est
articulé sur une biellette de maintien 578 ayant son extrémité supérieure également
articulée sur un bras 580 fixé au support oscillant 556. Le bras 580 porte une extrémité
d'un ressport 582, dont l'autre extrémité est fixée sur une vis 584 vissée sur l'élément
de positionnement 301 de façon à tirer en permanence l'élément de positionnement par
la position opératoire. La figure 32 représente la position de repos ou non-opératoire
de l'assemblage étant donné que le support mobile 134 est en position non-opératoire.
[0136] On observera que les points d'articulation de la biellette 518 sont prévus de manière
à éviter toute interférence entre les mouvements du dispositif de succion et de l'élément
de positionnement 301.
[0137] On peut en outre observer que la seringue hypodermique 572 n'a pas de piston mais
communique à l'aide d'une conduite d'alimentation 586 à un élément de dosage de substance
de traitement 588 lui-même connecté par une conduite d'amenée 590 à un réservoir de
substance propre non représenté. Naturellement, chaque seringue hypodermique a un
élément de dosage de substance séparé de manière à alimenter généralement une substance
différente et ainsi par exemple des vaccins différents peuvent être administrés par
injection.
[0138] Dans ce mode de réalisation, le support mobile 134 porte les seringues 592 d'administration
de gouttes ou de vaporisation qui sont tout à fait analogues aux seringues 200 représentées
aux figures 19 et 20. La seringue 592 naturellement communique par une conduite d'approvisionnement
593 à un élément de dosage de substance similaire à l'élément de dosage de substance
588 représenté à la figure 38, lui-même connecté à un réservoir propre non représenté.
[0139] Ainsi, dans ce mode de réalisation, les éléments de dosage de substance sont montés
fixes sur le châssis de l'appareil.
[0140] On décrira maintenant le dispositif de sécurité de ce mode de réalisation davantage
préféré.
[0141] Le dispositif de sécurité ici comprend un moyen palpeur 600 constitué par une tige
verticale analogue dans son principe et dans son fonctionnement avec les moyens palpeurs
précédemment représentés en relation avec les autres modes de réalisation. Le moyen
palpeur 600 comprend une collerette 609 et un ressort 613 est disposé autour de la
tige 600 en étant comprimé entre un coussinet 611 et la collerette 609. Cette tige
verticale passe au travers du support mobile 134 en étant guidée par celui-ci et également
au travers du plateau rotatif 211 et au travers d'une fente 601 prévue dans le fond
du châssis de l'appareil. La partie supérieure 600a du moyen palpeur porte un bras
arqué 602 sensiblement horizontal disposé dans une ouverture 603 prévue dans un levier
604 articulé sur le châssis de l'appareil à l'aide d'un axe 605 (figure 38).
[0142] A un endroit 606 espacé de l'axe 605 est articulée une bielle de commande 607 elle-même
articulée sur une bielle de poussée 608.
[0143] La bielle de poussée 608 est elle-même articulée sur un élément oscillant 610 monté
rotatif à l'aide d'un axe 612 sur un élément 614 en forme de U fixé sur le châssis
(figure 39).
[0144] L'élément oscillant 610 comprend plusieurs cavités comme la cavité 616 représentée
à la figure 38 dans lesquelles sont disposés des poussoirs 618 ayant une extrémité
inférieure libre 618a et une extrémité supérieure en forme de tête 618b. L'élément
oscillant 610 est disposé de manière à être capable lorsqu'un animal est maintenu
et que le moyen palpeur 600 peut baisser librement au travers de l'orifice 96 de la
table tournante 20, d'actionner les pistons 591 des éléments de dosage 588 et d'autre
part l'être actionné par une partie en saillie du levier mû en déplacement par la
roue 140 et ayant un mouvement de descente et de montée. L'extrémité libre 144a du
levier 144 porte un moyen tampon 620 qui, pendant le mouvement vers le bas du levier
144 pousse les pistons 618 de l'élément oscillant 610. La position d'actionnement
est représentée en lignes fantômes. Le moyen tampon 620 comprend une partie élastique
de rattrapage des défauts d'usinage des pièces ou courses.
[0145] Il est clair que lorsqu'aucun animal n'est maintenu, le bras 84 obture l'orifice
96, de sorte que le moyen palpeur 600 ne peut pas descendre librement et le bras arqué
602 ne peut pas faire pivoter le levier 604 et l'élément oscillant 610 ne sera pas
déplacé de sorte que le mouvement de descente du levier 144 ne permettra pas de provoquer
un enfoncement des pistons 591 des éléments de dosage de substance 588.
[0146] En considérant la figure 32 représentant la position non opératoire, la figure 35
représentant la position intermédiaire dans laquelle seulement les moyens de maintien
de l'arrière et le dispositif de succion sont en position opératoire mais non le support
de seringue, et La figure 36 représentant la position opératoire à la fois pour l'injection
de substance et la vaporisation de substance, l'opération de l'assemblage d'administration
de substance est clairement compréhensible. Les mouvements sont causés par le profil
spécial des fentes 551 et 552. Ce fonctionnement est le même que celui précédemment
décrit par rapport aux figures 19 et 20.
[0147] On observera en outre qu'il est représenté à la figure 34 la station de déchargement
comprenant un boîtier 65C ayant un fond pivotant 652 commandé par exemple par une
tige à commande électromagnétique 654 abaissant le fond 652 lorsqu'un nombre prédéterminé
d'animaux sont présents dans le boîtier 650. Ceci permet d'une manière connue en soi
de positionner un nombre donné d'animaux dans des boites après traitement de ceux-ci
en vue de les diriger ensuite à des endroits appropriés.
[0148] On peut prévoir un moyen mécanique de nettoyage de la surface de la table 20 et de
la partie verticale de la pièce frontale 50 des dépôts divers résultant des diverses
opérations, tels que résidus de débecquage, vaccin, onguent, etc.
[0149] Naturellement, la présente invention n'est aucunement limitée aux modes de réalisation
décrits et illustrés, qui n'ont été donnés qu'à titre d'exemple. En particulier, l'invention
comprend tous les moyens constituant des équivalents techniques ainsi que leurs combinaisons
si celles-ci sont effectuées suivant son esprit et mises en oeuvre dans le cadre de
la protection revendiquée. Il est ainsi clair que l'invention concerne le traitement
d'animaux vivants.
1.- Procédé de traitement automatique d'animaux et de préférence des volatiles, tels
que de jeunes poussins, des dindonneaux, des pintadeaux, incluant la prévision de
moyens de maintien ou contention et/ou desupport pour maintenir et/ou supporter la
tête de l'animal essentiellement immobilisée et traiter ledit animal ainsi maintenu,
caractérisé en ce qu'il comprend la prévision d'un assemblage de traitement au voisinage
du moyen de maintien et/ou de support de l'animal pour l'administration audit animal
d'au moins une substance de traitement, telle qu'un liquide et/ou une poudre ou une
pommade ou onguent, notamment avec une action cicatrisante ou calmante, au voisinage,
ou à au moins un endroit,de ladite tête sensiblement immobilisée de l'animal, ledit
assemblage d'administration étant déplaçable entre une position non opératoire et
une position opératoire.
2.- Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend l'injection
d'un ou plusieurs liquides de traitement audit animal.
3.- Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'il comprend le tirage vers
l'arrière de la peau du cou d'un animal maintenu et l'injection dudit liquide sous
ladite peau du cou tirée vers l'arrière.
4.- Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'assemblage de traitement
comprend l'administration ou l'application d'une poudre ou d'un onguent ou pommade,
notamment avec une action cicatrisante (33) ou calmante, essentiellement sur le (s)
bec (s) d'un volatile préalablement débecqué.
5.- Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que
chaque substance de traitement est choisie parmi un médicament, tel qu'un antibiotique,
un vaccin ou d'autres liquides biologiques, par exemple des produits vitaminiques,
des produits favorisant la croissance, et/ou une poudre ou une pommade ou onguent,
notamment avec une action (8) cicatrisante ou calmante, et une solution aqueuse ou
de l'eau.
6.- Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'il
comprend le maintien de l'arrière dudit animal immobilisé contre un mouvement vers
l'arrière par rapport au moyen de maintien et/ou de support.
7.- Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'assemblage de traitement
comprend l'application de gouttes, gouttelettes ou microgouttes, ou la pulvérisation
ou atomisation d'une ou plusieurs substances traitantes à la position du nez et/ou
à la position d'au moins un oeil et/ou à la position de la bouche de l'animal.
8.- Procédé pour le traitement automatique d'animaux selon la revendication 1, caractérisé
en ce qu'au moins une partie du moyen de maintien et/ou de support est déplaçable
selon un circuit sans fin, une pluralité de moyens de maintien et/ou de support étant
prévus espacés le long dudit circuit sans fin, l'assemblage de traitement étant disposé
au voisinage dudit circuit sans fin de sorte que chaque moyen de maintien et/ou de
support est amené à passer tout d'abord à une station de chargement ensuite à la station
de traitement et enfin à une station de déchargement.
9.- Appareil pour traiter automatiquement des animaux, de préférence des volatiles
tels que jeunes poussins, des pintadeaux, des dindonneaux, ayant un châssis, comprenant
des moyens de maintien et/ou de support de la tête de l'animal essentiellement immobilisée
et des moyens de traitement dudit animal maintenu, caractérisé en ce que lesdits moyens
de traitement de l'animal maintenu comprennent un assemblage d'administration audit
animal d'au moins une substance de traitement telle qu'un liquide et/ou une poudre
ou un onguent ou pommade, notamment avec une action calmante ou cicatrisante, au voisinage,
ou au moins à un endroit, de ladite tête de l'animal sensiblement immobilisée, ledit
assemblage d'administration étant déplaçabla entre une position non opératoire et
une position cpératoire par rapport au châssis.
18. Appareil selon la revendication 9, caractérisé en ce que l'assemblage d'administration
précité comprend des moyens pour administrer à au moins un oeil, au nez, à la bouche
ou un autre orifice de l'animal une ou plusieurs gouttes, gouttelettes ou microgouttes
du liquide précité, ou pour vaporiser, pulrériser ou atomiser du liquide précité.
11.- Appareil selon la revendication 9, caractérisé en ce que l'assemblage d'administration
précité comprend des moyens d'injection de liquide sous la peau dudit animal, comprenant
au moins une seringue hypodermique.
12.- Appareil selon la revendication 11, caractérisé en ce qu'il comprend un support
mobile par rapport au châssis monté de manière à se déplacer depuis une position non
opératoire à une position opératoire ou vice versa respectivement et ledit assemblage
d'administration de substance est au moins partiellement lié audit support mobile
pour se déplacer avec lui.
13.- Appareil selon l'une quelconque des revendications 9 à 12, caractérisé en ce
qu'il comprend en outre un dispositif de succion pour tirer vers l'arrière la peau
du cou d'un animal maintenu dans ledit support, chaque seringue hypodermique étant
montée de manière à injecter la substance de traitement sous ladite peau du cou tirée
vers l'arrière, en position opératoire de manière sous-cutanée.
14.- Appareil selon la revendication 13, caractérisé sn ce que le dispositif de succion
précité comprend une buse perforée pourvue d'une surface perforée s'étendant verticalement
vers le bas de la surface du cou d'une distance suffisante pour réaliser un tirage
vers l'arrière d'une zone prédéterminée de la peau du cou de l'animal, en position
opératoire.
15.- Appareil selon la revendication 13 ou 14, caractérisée en ce qu'il comprend un
élément de rupture de succion pendant une période de temps où ladite succion n'est
pas nécessaire entre deux opérations successives d'administration par injection.
16.- Appareil selon l'une quelconque des revendications 9 à 15, caractérisé en ce
que le support mobile est disposé au-dessus du moyen de maintien et/ou de support
; et ce dernier est de préférence un moyen de suspension de l'animal par sa tête de
sorte que l'animal a la partie restante de son corps dans l'espace, comprenant en
outre des moyens de maintien de l'arrière de l'animal immotilisé contre un mouvement
vers l'arrière et également de préférence des moyens de maintien de l'avant de l'animal
immobilisé contre un mouvement vers l'avant de manière à maintenir de préférence le
corps de l'animal sensiblement vertical.
17.- Appareil selon la revendication 16, caractérisé en ce que les moyens de maintien
de l'arrière de l'animal sont articulés par rapport au châssis et sort liés à l'assemblage
d'administration de manière à être actionnés pendant le mouvement de descente ou d'ascension
du support mobile.
18.- Appareil selon l'une quelconque des revendications 9 à 17, pour le traitement
de volatiles, caractérisé en ce que l'assemblage de traitement comprend en outre des
moyens d'application d'une poudre ou d'un onguent ou pommade, notamment avec une action
calmante ou cicatrisante essentiellement sur le(s) bec(s) du volatile précédemment
débeccué.
19.- Appareil selon l'une quelconque des revendications 11 à 18, caractérisé en ce
que la seringue précitée ne comprend pas de piston mais communique avec un élément
de dosage de substance de traitement lui-même connecté à un réservoir de substance
propre.
20.- Appareil selon l'une quelconque des revendications 11 à 19, caractérisé en ce
qu'il comprend en outre un dispositif de sécurité pour empêcher l'administration de
substance lorsqu'aucun animal n'est maintenu dans ledit moyen de maintien et/ou de
support.
21.- Appareil selon la revendication 20, caractérisé en ce que le dispositif de sécurité
comprend un moyen palpeur lié en déplacement au support mobile et ainsi à l'assemblage
d'administration de substance, et un moyen d'arrêt par rapport au moyen palpeur s'interposant
dans le passage du moyen palpeur lorsqu'aucun animal n'est maintenu.
22.- Appareil selon l'une quelconque des revendications 19 à 21, caractérisé en ce
que l'élément de dosage de substance précité est fixé sur le châssis au-dessus du
support mobile, le moyen palpeur est constitué par une tige verticale passant au travers
du support mobile et ayant sa partie supérieure libre conformée de manière à être
capable d'actionner ledit élément de dosage de seringue lorsqu'un animal est maintenu.
23.- Appareil selon l'une quelconque des revendications 11 à 22, caractérisé en ce
que le moyen d'injection comprend un moyen pour tout d'abord positionner en position
opératoire le moyen de maintien de l'arrière de l'animal et le moyen pour tirer vers
l'arrière la peau du cou de l'animal et ensuite déplacer la seringue hypodermique
en position opératoire.
24.- Appareil selon la revendication 23, caractérisé en ce que le moyen d'injection
comprend une connexion de leviers et de tiges articulés entre eux et articulant la
partie d'injection de l'assemblage d'administration relativement au support mobile
et relativement au châssis.
25.- Appareil selon l'une quelconque des revendications 10 à 24, caractérisé en ce
que la seringue d'application de gouttes ou de vaporisation est fixée sur le support
mobile en regard du moyen de maintien et/ou de support.
26.- Appareil selon l'une quelconque des revendications 10 à 25, caractérisé en ce
que le moyen d'application de gouttes ou de vaporisation comprend au moins un circuit
de distribution pourvu d'un élément de dosage de substance de traitement.
27.- Appareil selon la revendication 16, selon lequel le moyen de maintien et/ou de
support de l'animal comprend une pièce frontale constituant au moins une partie d'un
casque, et ayant un évidement pour recevoir une partie de la tête d'un animal, caractérisé
en ce que le moyen d'application de gouttes ou de vaporisation comprend en outre au
moins un passage réalisé dans la pièce frontale et s'étendant depuis l'évidement précité
jusqu'à l'extérieur de la pièce frontale, ledit passage débouchant dans ledit évidement
soit à la position d'un oeil, soit à la position du nez, soit les deux ; et ledit
passage communiquant avec le circuit de distribution précité en position opératoire
pour alimenter ladite substance de traitement audit animal à travers ledit passage.
28.- Appareil selon la revendication 27, dans lequel les moyens de maintien et/ou
de support comprennent une paire de dispositifs de retenue pour maintenir la tête
d'un animal dans ledit évidement ; un ressort pour repousser lesdits dispositifs de
retenue dans une position fermée contre un animal; des moyens de libération comprenant
une came pour forcer lesdits dispositifs de retenue à se séparer vers une position
ouverte pour libérer ledit animal après traitement ; et lesdits moyens de maintien
et/ou de support comprennent un élément de contrôle dans le passage d'un animal qui
est chargé dans ledit support pour activer ladite came à l'aide d'un liaisonnement
de façon à permettre audit ressort de fermer lesdits dispositifs de retenue sur un
animal lorsque l'animal est pressé contre l'élément de contrôle, caractérisé en ce
que les moyens d'application de gouttes ou de vaporisation comprennent en outre un
passage réalisé dans l'élément de contrôle qui est ainsi constitué par une tige creuse
pourvue d'un orifice d'administration de substance au niveau de l'évidement en regard
de la bouche de l'animal et d'un orifice d'approvisionnement en substance de traitement
communiquant avec le circuit de distribution précité en position opératoire pour alimenter
ladite substance de traitement audit animal à travers ledit passage de l'élément de
contrôle.
29.- Appareil selon l'une quelconque des revendications 9 à 28 pour le traitement
automatique d'animaux à une cadence élevée, caractérisé en ce qu'au moins une partie
du moyen de maintien et/ou de support est déplaçable selcn un circuit sans fin, une
pluralité de moyens de maintien et/ou de support étant prévue de manière espacée le
long dudit circuit sans fin, de sorte que le moyen de maintien et/ou de support est
amené à passer tout d'abord à une station de chargement, ensuite à la station de traitement
et enfin à une station de déchargement.
30.- Appareil selon l'une quelconque des revendications 9 à 29, pour le traitement
de volatiles, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens de cautérisation
essentiellement du(des) bec(s) d'un volatile préalablement débecqué.
31.- Appareil pour traiter automatiquement des animaux, de préférence des volatiles
tels que jeunes poussins, des pintadeaux, des dindonneaux, ayant un châssis, comprenant
des moyens de maintien et/ou de support de la tête de l'animal essentiellement immobilisée
et des moyens de traitement dudit animal maintenu comprenant des moyens de débecquage
d'un volatile, caractérisé en ce que lesdits moyens de traitement comprennent en outre
des moyens de cautérisation essentiellement du (des) bec(s) d'un volatile préalablement
débecqué.