[0001] La présente invention concerne les projecteurs à faisceau coupé pour véhicules automobiles,
et notamment mais non exclusivement, les projecteurs de croisement susceptibles d'émettre
un faisceau lumineux intense en-dessous d'une limite de coupure. Une telle limite
de coupure est par exemple, conformément aux dispositions du Code de la Route français
et des normes européennes (règlement de Genève) constitué par deux demi-plans passant
par l'axe optique du projecteur, à savoir, pour le sens de circulation à droite, un
demi-plan gauche sensiblement horizontal et un demi-plan droit légèrement incliné
sur l'horizontale. Dans d'autres pays, aux Etats-Unis par exemple, la coupure des
projecteurs du type "sealed beam" peut être considérée comme constituée par deux demi-plans
horizontaux s'étendant de part et d'autre de l'axe d'éclairement.
[0002] Plus précisément, la présente invention concerne les projecteurs à faisceau coupé,
du type comportant un réflecteur, une source lumineuse, un écran de coupure, une lentille
convergente. Elle s'applique avantageusement aux projecteurs comportant :
. un réflecteur au moins partiellement en forme de calotte d'ellipsoïde de révolutipn
autour d'un axe définissant pour ce réflecteur un axe optique, les deux foyers de
l'ellipsoide définissant un premier foyer proche du réflecteur et un deuxième foyer
plus éloigné de celui-ci,
. une source lumineuse disposée au voisinage du premier foyer du réflecteur,
. une lentille convergente disposée à l'opposé du réflecteur par rapport au deuxième
foyer de celui-ci, cette lentille présentant un axe optique confondu avec celui du
réflecteur et un foyer disposé au voisinage du deuxième foyer de ce réflecteur,
. un écran d'occultation disposé au voisinage du foyer de la lentille et présentant
un bord proche de l'axe optique pour définir la coupure du faisceau émis par le projecteur.
[0003] Une telle structure est connue depuis longtemps, et se trouve décrite, par exemple
dans le brevet britannique 450 348 publié en 1936.
[0004] En pratique, en matière de projecteurs d'automobiles, on a jusqu'à présent fort peu
utilisé de tels systèmes optiques dont l'étude a été reprise récemment par la Demanderesse.
[0005] De façon générale, la Demanderesse a constaté que la mise en oeuvre pure et simple
des enseignements de la technique antérieure ne permettait pas d'obtenir un projecteur
satisfaisant aux exigences modernes des constructeurs automobiles et des normes réglementaires.
[0006] La Demanderesse a pu se rendre compte de ce que le problème essentiel résidait dans
la réalisation de l'écran d'occultation.
[0007] Dans la technique antérieure, ces écrans sont purement et simplement des masques
opaques d'épaisseur uniforme, plans ou sensiblement plans, et dont le bord supérieur
définit la limite de coupure.
[0008] Les essais conduits par la Demanderesse ont fait apparaître qu'un tel écran, dans
un projecteur du type précité, présentait de façon inhérente deux défauts rédhibitoires
: en bref, le système donne une coupure trop nette, et entraîne un manque de lumière
désavantageux en-dessus de la limite de coupure.
[0009] Le premier inconvénient est partiulièrement sensible lorsque le conducteur d'un véhicule,
équipé de tels projecteurs de croisement, freine brutalement. Dans ce cas, le véhicule
plonge vers l'avant, et la distance de visibilité donnée par les projecteurs se trouve
soudainement réduite à quelques mètres ; du fait de l'absence totale de lumière au-dessus
de la coupure, le conducteur ressent l'impression de "trou noir" et subit tous les
risques bien connus d'une telle situation.
[0010] D'autre part, le manque de lumière au-dessus de la coupure rend impossible la lecture
de certains panneaux routiers.
[0011] En définitive, le masque opaque se révèle ainsi pratiquement inacceptable pour réaliser
un projecteur satisfaisant aux normes françaises et européennes.
[0012] Il en est de même pour des projecteurs aux normes américaines, et en particulier
aux normes du faisceau coupé de type "sealed beam" qui ne s'accomo- dent pas d'une
coupure nettement marquée.
[0013] Le problème est donc d'obtenir un faisceau coupé satisfaisant avec les projecteurs
ayant la structure précédemment définie. L'invention propose un ensemble de solutions
à ce problème.
[0014] Selon l'invention, pour un projecteur à coupure de type précité, l'écran possède
l'ensemble des caractéristiques suivantes :
a) il est réalisé en un matériau partiellement translucide,
b) le bord supérieur de l'écran définit la coupure, et est lui-même avantageusement
doublé d'une zone de transition ayant un coefficient de transmission de la lumière
relativement élevé,
c) le reste de l'écran, en-dessous du bord et de la zone de transition, possède un
coefficient de transmission de lumière qui est modulé en_ fonction de l'éclairement
à obtenir. Il peut s'agir notamment d'une modulation selon les normes d'éblouissement,
le coefficient de transmission augmentant du centre aux côtés de la partie centrale
de l'écran.
[0015] L'écran est constitué avantageusement en un matériau du type céramique, porcelaine
ou verre dépoli dans sa masse. Dans tous les cas, les matériaux utilisés doivent combiner
une certaine translucidité avec une très bonne tenue à haute température.
[0016] La zone de transition a le plus souvent une largeur inférieure à un millimètre pour
les dimensions normales d'un projecteur elliptique (ayant par exemple une focale de
lentille de 60 mm). Cette zone de transition peut être avantageusement une zone d'épaisseur
réduite par rapport au reste de l'écran, cette réduction d'épaisseur provoquant l'augmentation
relative de la transmission.
[0017] Enfin, la zone de transition peut avoir un coefficient de transmission décroissant
régulièrement de haut en bas depuis le bord de l'écran pour donner au faisceau un
flou de coupure ; dans ce cas, la réduction d'épaisseur de l'écran se fait par une
coupe en biseau du bord de l'écran, et avec un matériau n'ayant pas de caractéristiques
vitreuses, pour éviter les effets de prisme.
[0018] La modulation du coefficient de transmission au-delà du bord et de la zone de transition
peut se faire selon deux modes de réalisation préférés.
[0019] Dans un premier mode de réalisation, la modulation du coefficient de transmission
provient d'une modulation de l'épaisseur de l'écran, comme on l'a expliqué ci-dessus.
[0020] Dans un second mode de réalisation, la modulation de la transmission se fait en associant
à l'écran, de préférence à sa partie arrière par rapport au trajet des rayons lumineux,
une trame opaque plus ou moins serrée, la transmission variant en sens inverse de
la surface relative des ouvertures de la trame. L'application d'une trame opaque sur
un support peut se faire par de nombreuses techniques connues de l'homme de l'art.
Si la trame est suffisamment serrée, et si la matière de l'écran est suffisamment
diffusante, une trame placée à l'arrière de l'écran ne se projettera pas de façon
visible, mais provoquera simplement une certaine absorption supplémentaire de lumière;
on comprend que des variations du pas et du motif de la trame permettent une modulation
à la demande de l'absorption lumineuse.
[0021] On peut, bien entendu, pour la modulation de l'absorption de l'écran, utiliser en
combinaison les variations d'épaisseur et l'application d'une trame.
[0022] Dans le cas où l'on veut réaliser un écran pour faisceau de croisement aux normes
françaises et européennes, on utilise avantageusement pour la modulation de l'écran
en-dessous de la zone de transition, une modulation du type "en auréole" dans laquelle
la transmission croît du centre à la périphérie.
[0023] Dans le cas d'un faisceau de coupure du type "sealed beam" on utilise avantageusement
une modulation binaire, dans laquelle la partie droite de l'écran (dans le sens de
la lumière) est plus opaque que la partie gauche, chacune de ces parties ayant, dans
la zone de transition, une absorption progressivement croissante.
[0024] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront sur la description
qui va suivre qui se référera aux dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs
et sur lesquels :
- la figure 1 représente schématiquement un projecteur elliptique à faisceau coupé
traditionnel ;
- la figure 2 représente en vue de l'avant (par rapport au sens d'émission de la lumière)
l'écran semi-transparent à utiliser de préférence avec un tel projecteur pour réaliser
la coupure prévue aux normes françaises et européennes ;
- la figure 2a est une coupe selon la ligne de coupe a-a de la figure 2 ;
- la figure 3 est une vue de l'arrière de la partie centrale de l'écran de la figure
2, mettant en évidence la variation du coefficient de transmission lumineux de cet
écran selon les diverses régions de l'écran et permettent de générer de la lumière
au-dessus de la coupure tout en respectant les normes d'éblouissement
- la figure 4 est une vue de l'arrière d'un écran de coupure susceptible d'être utilisé
avec la structure de projecteur de la figure 1, pour obtenir une coupure du type "sealed
beam" ;
- les figures 4a, 4b, 4c, sont des vues en coupe correspondant respectivement aux
lignes de coupe a-a, b-b, et c-c, de la figure 4.
[0025] Sur toutes les figures, pour faciliter la compréhension, on a représenté par la flèche
L la direction principale du faisceau lumineux émis par le projecteur elliptique auquel
s'applique l'invention.
[0026] La structure traditionnelle d'un projecteur elliptique, pour la réalisation d'un
faisceau coupé, est représentée à la figure 1. Elle comporte un réflecteur elliptique,
en forme de calotte de révolution autour d'un axe optique 2, ayant deux foyers F1
(proche du fond du réflecteur 1) et F2 (plus éloigné). Une source lumineuse 3 (filament)
est disposée au voisinage du premier foyer F1. Les rayons lumineux issus de la source
lumineuse 3 sont renvoyés par le réflecteur 1 dans la direction du second foyer F2.
[0027] Une lentille convergente 4 est disposée à l'opposé du réflecteur 1 par rapport au
foyer F2, l'axe de cette lentille se confondant avec l'axe 2 du réflecteur, le foyer
de cette lentille étant lui-même au voisinage de F2. Ainsi, les rayons lumineux issus
de la source lumineuse 3 sont renvoyés par le réflecteur 1, convergent au voisinage
de F2, et son repris par la lentille 4, en un faisceau utile.
[0028] Pour que le faisceau ainsi émis soit un faisceau à coupure, un moyen d'occultation,
et plus précisément un écran d'occultation E, est disposé au voisinage du foyer F2.
Cet écran E présente un bord supérieur définissant la limite de coupure du faisceau.
Dans l'exemple représenté sur la figure 1, l'écran E étant plan et perpendiculaire
à l'axe 2, le bord de coupure est constitué par deux demi-plans issus de l'axe optique.
On voit sur un plan de projection P, placé à 25 mètres du projecteur, qu'en correspondance
avec le bord de l'écran, on définit une limite de coupure horizontale à gauche, et
relevée de 15° à droite, conformément aux normes françaises et européennes.
[0029] Avec une telle structure de projecteur, on peut réaliser, en principe, divers types
de coupurs selon la forme du bord de l'écran opaque. On a défini ci-dessus, à titre
d'exemple, la forme en deux demi-plans correspondant à la coupure définie par les
normes françaises et européennes ; pour une coupure de type "sealed beam", le bord
de l'écran opaque doit être sensiblement horizontal.
[0030] La Demanderesse a constaté dans les deux cas que les résultats ainsi obtenus n'étaient
pas satisfaisants, eu égard aux exigences actuelles des normes et des constructeurs.
D'une part en effet, on constate que la coupure réalisée par un écran opaque est trop
nette, ce qui se traduit par un effet de "trou noir" en cas de freinage, comme on
l'a déjà exposé. D'autre part, le caractère opaque du masque se traduit par la suppression
de toute lumière au-dessus de la coupure dans le faisceau émis qui rend très difficile
la perception et la lecture de certains panneaux routiers.
[0031] Il apparaît extrêmement souhaitable de remédier à ces deux inconvénients.
[0032] La solution de la Demanderesse consiste, comme on l'a exposé, à utiliser un matériau
d'écran légèrement translucide, à y ménager une zone de transition le long de son
bord de coupure, et à moduler selon les besoins la transmission de lumière réalisée
par l'écran en-dessous de ladite zone de transition, notamment dans la partie centrale
de l'écran.
[0033] On va d'abord décrire, à propos des figures 2, 2a et 3, la réalisation d'un écran
partiellement translucide pour réaliser la coupure d'un faisceau de croisement aux
normes françaises et européennes.
[0034] L'écran de la figure 2 se présente sous la forme d'une plaque réalisée en un matériau
du type précité, résistant à la chaleur et légèrement translucide. Cette plaque comporte
un bord supérieur 10 constituant la limite de coupure, deux bords latéraux 13 et un
bord inférieur 14.
[0035] Le bord supérieur 10 comprend une partie inclinée 11 (inclinaison de 15° sur l'horizontale)
et une partie horizontale 12, terminée par un segment incliné 12a (inclinaison de
10° sur l'horizontale). En épaisseur, la plaque comprend une partie centrale 17, de
grande épaisseur uniforme, et une zone de transition 16, s'étendant parallèlement
au bord supérieur 10 d'épaisseur bien moindre. Ainsi, l'absorption lumineuse de la
partie 16, formant zone de transition, est bien inférieure à celle de la partie 17.
[0036] Comme représenté sur la figure 2a, on applique sur la face arrière de la partie 17
une trame opaque plus ou moins serrée et plus ou moins épaisse ; cette trame ne laisse
pas passer la lumière, en étant mate ou réfléchissante ; cette trame peut être réalisée
par tout mode d'application, notamment par sérigraphie. Si la trame est suffisamment
serrée, elle ne se projette pas de façon visible sur un plan de projection tel que
P (ou sur la route), mais elle se traduit par une diminution de l'intensité lumineuse.
L'application d'une trame telle que 20 sur la face arrière de la partie 17 permet
de moduler la transmission de lumière réalisée par l'écran E dans la zone 17. En définitive,
comme on le voit sur la figure 3, les différentes dispositions constituées par la
zone de transition 16 et la modulation de trame à l'intérieur de la zone 17 permettent
de faire varier de façon optimale les caractéristiques de transition de l'écran E
dans sa partie centrale supérieure, qui est la plus critique.
[0037] On a représenté sur la figure 3 les deux régions 16 et 17, et on a fait figurer,
à l'intérieur de la région 17, les divers étages en auréole obtenus par interposition
d'une trame sur la face arrière, comme on vient de l'expliquer, chaque étage successif
ayant sa valeur de transmission propre. Comme on le voit, le coefficient de transmission
fondamental de la zone 17 est de 10 %, et les étages successifs, du fait de la présence
de trames plus ou moins serrées, ont un coefficient de transmission allant de 1,8
% à 7 %. Les différents étages successifs s'étendent, comme représenté, parallèlement
au bord de coupure 10.
[0038] Le long du bord, dans la région de transition 16, le coefficient de transmission
varie de 10 % à 30 % puis 100 % (bord).
[0039] La figure 4 représente en vue de l'arrière un écran E adapté à la création d'un faisceau
du type "sealed beam". Cet écran a la forme d'une plaque dans un matériau non vitreux
du type précité, et constituée d'une partie gauche 21, limitée par un biseau horizontal
31, et d'une partie droite limitée par un biseau horizontal 32, le bord 32a du biseau
32 étant très légèrement plus haut que le bord 31a du biseau 31. Les coupes des figures
4a, 4b, 4c, précisent la forme des biseaux 31 et 32. La partie 21 est d'épaisseur
sensiblement deux fois moindre que la partie 22, et les deux parties sont réunies
par un biseau de raccordement 23. Comme représenté, les biseaux 31 et 32 ont la forme
de chanfrein oblique (à 45°), dont la pointe supérieure est abattue pour constituer
le bord de coupure (31a, 32a).
[0040] On comprend facilement qu'avec une telle constitution :
- les régions de bord, 31 et 32, laissant passer un peu de lumière, avec un effet
de dégradé, réalisent, dans le faisceau lumineux, au-dessus de la coupure, une zcne
de transition qui atténue la netteté de la coupure ;
- la région gauche de l'écran, 21, d'épaisseur relativement faible, ayant par conséquent
un coefficient de transmission de lumière relativement grand, se traduit par l'apparition
d'un flux lumineux relativement élevé au-dessus de la coupure à droite ; au contraire,
la région 22, plus épaisse, ayant par conséquent un coefficient de transmission moins
grand ne laisse passer qu'un très faible flux lumineux au-dessus de la coupure à gauche
(faisceau non éblouissant).
[0041] Bien entendu, dans l'exemple de réalisation des figures 4, 4a, 4b, 4c, on peut aussi
appliquer à la plaque qui vient d'être décrite des trames pour réaliser une modulation,
comme on l'a expliqué ci-dessus.
[0042] Bien entendu aussi, les deux exemples de réalisation qui précèdent ont été donnés
dans l'hypothèse d'une circulation à droite, l'homme de l'art sachant sans difficulté
transposer les indications données pour une situation de circulation à gauche.
[0043] Enfin, les exemples de la description n'ont qu'une valeur indicative et non limitative,
la modulation pouvant, en particulier, être obtenue par conjugaison des effets de
variation d'épaisseur et de variation de trame.
1. Un projecteur à faisceau coupé pour véhicule automobile, du type comportant un
réflecteur, une source lumineuse, un écran de coupure, une lentille convergente, caractérisé
en ce que l'écran d'oc- culation (E) est réalisé en un matériau partiellement translucide,
en ce que son bord supérieur (10; 31a, 32a) définit la coupure et est avantageusement
doublé par une zone de transition (16; 31, 32) ayant un coefficient de transmission
de lumière plus élevé que le reste de l'écran, et en ce que le reste de l'écran possède
au moins dans sa partie centrale supérieure un coefficient de transmission de lumière
qui est modulé en fonction de l'éclairement à obtenir.
2. Un projecteur selon la revendication 1, caractérisé en ce que le matériau de l'écran
est choisi dans le groupe comportant, les céramiques, les porcelaines, les verres
dépolis dans la masse.
3. Un projecteur selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que la zone
de transition (16) est une zone d'épaisseur réduite.
4. Un projecteur selon la revendication 3, caractérisé en ce que la zone de transition
(16) est une zone d'épaisseur réduite constante.
5. Un projecteur selon la revendication 3, caractérisé en ce que la zone de transition
(31, 32) est une zone d'épaisseur réduite progressivement variable.
6. Un projecteur selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que la modulation
dans la partie centrale supérieure se fait par application de trames (20) plus ou
moins serrées contre l'écran, de préférence contre la face arrière de l'écran.
7. Un projecteur selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que, l'écran
(E) comportant un bord de coupure (10) conformément aux normes européennes, la zone
centrale supérieure comporte une modulation en auréole, selon des étages successifs
s'étendant parallèlement au bord de coupure.
8., Un projecteur selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que le bord
de coupure étant un bord (31a, 32a) du type "sealed beam", la zone centrale comporte
au moins deux parties (21, 22) ayant des coefficients d'absorption de lumière différents.
9. Un projecteur selon la revendication 8, caractérisé en ce que les deux parties
sont des parties d'épaisseur différente.