[0001] La présente invention concerne un dispositif de formation de joints d'un dallage
de type industriel, généralement en béton.
[0002] Il existe déjà un dispositif qui permet de réaliser à la fois les opérations suivantes:
1) coffrage,
2) support de règle vibrante,
3) joint de dilatation dit sec, mais solidaire tout de même du béton qui effectue
son retrait,
4) joint de dilatation à mastiquer.
[0003] Ce dispositif est décrit et revendiqué dans la demande de brevet français déposée
le 5 décembre 1980 par le présent demandeur sous le N° 80 25822.
[0004] La première pièce ou règle dudit dispositif est une barre ayant un profil en forme
de pince à linge. La règle se présente sous deux formes selon que l'on veut réaliser
un joint à mastiquer ou un joint dit sec. Pour la réalisation des joints à mastiquer,
la règle utilisée a un profil formé de deux jambes réunies par un sommet. Le flanc
extérieur des jambes est droit et la largeur de la règle va en diminuant de son sommet
à sa base, si bien qu'on peut la retirer lorsque le dallage est terminé. Pour réaliser
les joints dits secs, on utilise une règle légèrement différente. Son profil est toujours
formé de deux jambes réunies par leur sommet, mais les flancs externes desdites jambes
comportent des oreilles en queue d'aronde et leurs extrémités inférieures ont la forme
d'un bourrelet.
[0005] Les pièces d'assemblage et de support ont un profil qui comporte deux jambes obliques
dont les extrémités supérieures sont réunies par un sommet surmonté en son milieu
par une crête à flancs verticaux. Ledit sommet comporte de chaque côté de la crête
un creux dont l'ouverture est légèrement resserrée. Les jambes obliques, sont reliées
par une crête horizontale qui les empêche de s'écarter.
[0006] Enfin, on dispose de guides de croisement qui ont la forme de dièdres dont l'arête
est destinée à être disposée verticalement. Ils ont la même hauteur que les pièces
d'assemblage et de support.
[0007] Avec ces pièces, on réalise un maillage sur la surface à daller. On coupe des parties
de règle aux dimensions voulues. On dispose sous les parties de règle des éléments
de support et d'assemblage, les jambes de la règle chevauchant la crête des pièces
d'assemblage, les bourrelets des extrémités inférieures des jambes se verrouillant
par pression dans les creux disposés sur le sommet des pièces d'assemblage. A titre
indicatif, pour des mailles de 3 à 4 m de côté, la distance entre deux pièces d'assemblage
voisines peut être de l'ordre de 50 cm. On place alors les parties de règle avec les
pièces d'assemblage sur la surface à daller en disposant les guides de croisement
de façon que les extrémités des parties de règle chevauchent les ailettes desdits
guides de croisement. On coule ensuite un premier béton pour ancrer les pièces d'assemblage.
Cette opération se fait en général la veille du coulage du dallage.
[0008] A l'usage, on s'est rendu compte que ces diverses pièces permettaient d'obtenir les
résultats escomptés, mais qu'elles pouvaient encore être perfectionnées. Ainsi, la
règle doit résister à des efforts importants, par exemple quand elle supporte la règle
vibrante, sans se cintrer, ni se vriller entre les pièces d'assemblage. Pour résoudre
ce problème, on peut diminuer l'espacement des pièces d'assemblage, mais on réduit
alors les zones dans lesquelles le béton peut couler sous la règle entre deux pièces
d'assemblage et on réduit le clavetage entre les divers panneaux du dallage.
[0009] Par ailleurs, les tolérances de fabrication des pièces d'assemblage et de la règle
sont telles que le verrouillage des bourrelets des extrémités inférieures des jambes
de la règle dans les creux des pièces d'assemblage n'est pas toujours simple. Si le
bourrelet, en bas d'une jambe, est un peu trop large, ou bien l'ouverture d'un creux
un peu trop petite, il devient très difficile, voire impossible, d'engager le bourrelet
dans le creux dont le tord externe est trop court pour être élastique. Si les bourrelets
des jambes ne sont pas suffisamment larges, ou bien les ouvertures des creux un peu
trop larges, la ou les pièces d'assemblage s'accrochent mal sous la règle au moment
de l'assemblage, avant la coulée de la couche de béton dans laquelle se noient les
bases des pièces d'assemblage.
[0010] Un objet de la présente invention consiste donc à prévoir une règle suffisamment
rigide pour supporter les efforts auxquels elle est exposée sans se déformer et sans
nécessiter la multiplication des pièces d'assemblage.
[0011] Un autre objet de la présente invention consiste à prévoir un moyen de fixation de
la règle sur les pièces d'assemblage qui soit pratique et efficace.
[0012] Un autre objet de la présente invention consiste à prévoir des pièces d'assemblage
qui puissent également servir pour les points de croisement.
[0013] Selon une caractéristique de l'invention, la règle a un profil dont la partie inférieure
a la forme d'un cavalier, les jambes du cavalier comportant chacune sur leur flanc
intérieur, à une certaine distance du sommet du cavalier, un bossage, et les pièces
d'assemblage comportent une crête dont le bord supérieur est horizontal, les bossages
des jambes de la règle formant un moyen de verrouillage entre la règle et les pièces
d'assemblage, ladite règle se disposant à cheval sur la crête des pièces d'assemblage.
[0014] Selon une autre caractéristique de l'invention, le côté horizontal de la crête des
pièces d'assemblage comporte un bourrelet dont la surépaisseur est pratiquement la
même que l'épaisseur des bossages des jambes de la règle.
[0015] Selon une autre caractéristique de l'invention, la partie supérieure de la règle,
au-dessus du cavalier, est une poutre creuse et les flancs externes de la règle comportent
chacun au moins une oreille longitudinale en queue d'aronde.
[0016] Selon une autre caractéristique de l'invention, les pièces d'assemblage comportent,
de chaque côté de la crête, une plaque verticale légèrement espacée de la crête, perpendiculaire
à ladite crête, et dont le côté horizontal supérieur est au même niveau que le côté
horizontal de la crête.
[0017] Les caractéristiques de l'invention, ainsi que d'autres apparaîtront plus clairement
à la lecture de la description d'exemples de réalisation, la description étant faite
en relation avec les dessins joints, parmi lesquels:
la Fig. 1 est une vue en perspective de la première pièce,
la Fig. 2 est une vue en perspective d'une pièce d'assemblage,
la Fig. 3 est une vue en perspective d'une pièce d'assemblage dont les pieds sont
remplacés par une plaque horizontale,
la Fig. 4 est une vue en coupe d'une variante de la première pièce, et
la Fig. 5 est une vue en coupe d'une variante de la pièce de la Fig. 3, qui est adaptée
à la première pièce de la Fig. 4.
[0018] La première pièce ou règle, représentée à la Fig. 1, est une crête 50 dont la partie
inférieure du profil a la forme d'un cavalier composé de deux jambes rapprochées 51
et 52 rejointes à leurs extrémités supérieures par un sommet 53. Les flancs intérieurs
des jambes 51 et 52 comportent des bossages 54 et 55 à une certaine distance au-dessous
du sommet 53. 0n verra dans la suite l'utilité des bossages linéaires 54 et 55.
[0019] Le cavalier est surmonté d'une poutre creuse dont la paroi inférieure est constituée
par le sommet 53. La poutre creuse comporte encore un voile horizontal 56 dans sa
partie médiane et une paroi supérieure horizontale 57 qui est sensiblement plus épaisse
que le sommet 53 et le voile 56. Les flancs externes de la poutre creuse et les flancs
externes des jambes 51 et 52 du cavalier comportent des oreilles en queue d'aronde
58.
[0020] Les oreilles en queue d'aronde 58 constituant des nervures, le sommet 53, la paroi
supérieure 57 et le voile 56 tendent à augmenter le module d'inertie de la poutre
et de l'ensemble de la règle, c'est-à-dire la rigidité de celle-ci. A titre d'exemple,
les dimensions approximatives de la règle 50 peuvent être les suivantes: ' hauteur
totale, 5 cm; épaisseur des jambes, 2 mm; épaisseur de la paroi supérieure, 3 à 4
mm; hauteur des oreilles 58, 5 mm; épaisseur du sommet 53 et du voile 56; 1,5. Un
règle ayant les dimensions mentionnées ci-dessus permet d'utiliser des supports espacés
de 50 cm ou plus. Afin de positionner facilement les pièces d'assemblage sous la règle
50, les flancs externes de ladite règle 50 comportent des repères, par exemple tous
les 50 cm.
[0021] La pièce d'assemblage 59 représentée à la Fig. 2 comporte un pied dont le profil
a la forme d'un V inversé. Les pieds des jambes 60 et 61 comportent respectivement
des pointes 62 et 63 et des talons 64 et 65 qui s'arc-boutent contre les jambes. Le
sommet 66 du V inversé est surmonté d'une crête 67 dont la hauteur est sensiblement
égale à la hauteur intérieure du cavalier de la règle 50.
[0022] Le sommet 66 comporte deux creux 68 et 69 respectivement de chaque côté de la base
de la crête 67. La crête 67 a une section telle que le cavalier de la règle 50 la
chevauche en la serrant entre les bossages 54 et 55. Le haut de la crête 67 a la forme
d'un bourrelet 70 qui se verrouille entre les bossages 54 et 55, le sommet 53 et les
flancs intérieurs du cavalier de la règle 50 quand on place celle-ci sur la pièce
59. A titre indicatif, l'épaisseur de la crête 67 peut être de 3,65 mm dans sa partie
inférieure et médiane, et de 3,85 mm à la hauteur du bourrelet 70, qui a donc une
surépaisseur de 1/10 de chaque côté. Cette surépaisseur est égale à celle des bossages
54 et 55 à l'intérieur des jambes 51 et 52 de la règle. Une fois accrochée, une pièce
59 ne peut plus tomber car les bossages accrochent le bourrelet. D'autre part, vu
la longueur des jambes, 2 cm, qui leur donne une certaine élasticité, les tolérances
de fabrication sur les surépaisseurs du bourrelet et des bossages peuvent être de
l'ordre 5/100 , ce qui peut être obtenu dans l'extrusion de matières plastiques classiques.
[0023] Les extrémités inférieures des jambes 51 et 52 de la règle 50 viennent se loger dans
les creux 68 et 69. Ainsi, la règle repose sur la pièce d'assemblage non seulement
par son sommet, mais par les extrémités de ses jambes.
[0024] L'ouverture des creux 68 et 69 peut éventuellement être légèrement resserrée et l'extrémité
inférieure des jambes 51 et 52 peut avoir la forme d'un bourrelet pour constituer
un moyen de verrouillage supplémentaire.
[0025] Des plaques verticales 71 et 72 s'élèvent à partir des flancs externes des jambes
60 et 61 de la pièce 59. Les plaques 71 et 72 sont perpendiculaires à la crête 67,
leur côté supérieur est horizontal et au même niveau que le bord horizontal de la
crête 67. Les plaques 71 et 72 s'élèvent dans la partie médiane des flancs externes
des jambes 60 et 61, sur la plus grande partie de la largeur desdits flancs. Cependant,
les côtés verticaux des plaques 71 et 72 voisins de la crête 67 sont espacés de celle-ci
d'une distance permettant d'assembler une règle 50 sur la crête 67. Sur une de leurs
faces, les plaques 71 et 72 comportent deux petits rebords horizontaux en saillie
73 et 74, au même niveau que le fond des creux 68 et 69. L'épaisseur des plaques 71
et 72 est légèrement supérieure à celle de la crête 67 de façon que les extrémités
des jambes 51 et 52, non maintenues comme dans les creux 68 et 69, soient en appui
sur les flancs des plaques 71 et 72. En pratique, le sommet des plaques 71 et 72 peut
avoir sensiblement la même forme et les mêmes dimensions que le bourrelet 70.
[0026] Sensiblement dans le même plan vertical que les plaques 71 et 72, une barre horizontale
75 relie les flancs intérieurs des jambes 60 et 61 pour empêcher lesdites jambes de
s'écarter sous l'effet d'une force verticale, le poids de la règle vibrante par exemple.
[0027] Cette configuration des pièces 59 permet de les employer à la fois comme pièces de
soutien des parties de règle 50 et comme pièces pour réaliser les points de croisement.
[0028] La pièce 76 de la Fig. 3 constitue une variante de la pièce d'assemblage 59 de la
Fig. 2, en ce que le V de celle-ci est ouvert jusqu'à 180°. Elle comporte une plaque
horizontale 77 de forme carrée. Elle est surmontée d'une crête 78 identique à la crête
67 de la Fig. 2. La crête 78 relie les milieux de deux côtés opposés de la plaque
77. La plaque 77 comporte deux bossages longitudinaux 79 et 80, parallèles à la crête
78, de façon à former deux creux 81 et 82 respectivement de chaque côté de la crête78.
Deux portions 83 et 84 de crête telle que la crête 78 s'élèvent sur la ligne rejoignant
les milieux des deux autres côtés opposés de la plaque 77. Lesdites portions 83 et
84 sont écartées de la crête 78 d'une distance qui permet d'assembler la règle 50
à cheval sur la crête 78. Leurs autres extrémités sont à la verticale des côtés de
la plaque 77. Les côtés de la plaque 77 comportent en leur milieu des méplats i-jorizontaux
tels que 85 et 86, seuls visibles à la Fig. 3, de niveau légèrement inférieur au niveau
de la plaque 77. La face inférieure de la plaque 77 comporte des pieds en V inversé
aux jambes très courtes. Les pièces 76 sont prévues pour réaliser des dallages moins
épais qu'avec les pièces 59 ou pour mettre toutes les pièces d'assemblage à niveau
sur un sol inégal. Comme les pièces 59, les pièces 76 servent aussi à réaliser les
points de croisement.
[0029] Lorsqu'on ancre les pièces 76 dans le béton de scellement, celui-ci affleure la surface
supérieure -de la plaque 77. Du béton risquerait donc de couler sur la plaque 77,
dans les creux 81 et 82 ou à proximité des bases des portions 83 et 84. Au moment
du coulage du béton de dallage, il faut pouvoir enlever les règles 50, pour laisser
passer les bétonnières.. Les bavures de béton dans les creux 81 et 82 renderaient
le repositionnement de la règle 50 difficile, voire impossible sans un nettoyage préalable
de la plaque 77. Les méplats 85 et 86 sont prévus pour éviter ce genre d'incident.
[0030] Le dispositif selon l'invention résout efficacement le problème de l'étanchéité des
joints. En effet, lorsque le béton opère son retrait, il pince les deux oreilles en
queue d'aronde 58 dont chaque côté de la règle 50 est muni, si bien qu'on a une étanchéité
efficace à deux étages. Cette traction sur les quatre oreilles 58 peut aller jusqu'à
la rupture du sommet 53 et du voile 56 qui, à cet effet, sont prévus moins épais que
le sommet 57 et les oreilles 58. De plus, la fissure de retrait n'est dirigée que
sur les 5 cm supérieurs du dallage correspondant à la hauteur de la règle 50. En dessous,
il se produit une fissure de retrait anarchique qui assure un clavetage parfait des
panneaux de dallage.
[0031] En outre, le dispositif selon l'invention permet de réaliser des dallages allant
de 6 cm à 20 cm d'épaisseur selon qu'on utilise les pièces d'assemblage 76 ou les
pièces d'assemblage 59.
[0032] A la Fig. 4, on a montré, en coupe, une variante de la règle de la Fig. 1. D'une
manière générale, on a, à la Fig. 4, conservé les mêmes références numériques pour
désigner les mêmes parties. A la Fig. 5, la crête 50 est prolongée vers le bas par
deux jambes 51' et 52', jointes à leurs extrémités supérieures par le sommet 53. Les
flancs intérieurs des jambes 51' et 52' comportent les bossages 54 et 55 à une certaine
distance du sommet 53. Au-dessus du sommet 53, on retrouve la poutre creuse formée
des parties 56 à 58. Dans la variante de la Fig. 4, les oreilles inférieures 58 sont
à la hauteur du sommet 53, mais cela n'est pas obligatoire.
[0033] Dans la variante, les oreilles en queue d'aronde .87 d'une troisième paire sont prévues
de chaque côté des extrémités inférieures des jambes 51' et 52'.
[0034] Cette structure à trois paires de nervures étagées'améliore encore la rigidité de
la règle avec pour conséquence soit de permettre l'augmentation de l'espacement entre
les pièces d'assemblages, soit de supporter des règles vibrantes plus lourdes. Elle
assure également une meilleure étanchéité.
[0035] La pièce d'assemblage de la Fig. 5 est une variante de celle de la Fig. 3 et est
prévue pour être utilisée avec la règle de la Fig. 4.
[0036] A la Fig. 5, où l'on a utilisé les mêmes références numériques qu'à la Fig. 3 pour
désigner les mêmes parties, on retrouve les éléments 77, 78, 83, 84 et 86. Par contre,
les éléments 79 à 82 sont supprimés et remplacés, sur la face supérieure de la plaque
77, par deux butées linéaires 88 et 89 qui sont parallèles à la crête 78 et respectivement
écartées de celle-ci d'une distance égale à la distance entre l'extrémité externe
d'une oreille 87 et la face interne d'une jambe 51' ou 52'. Entre chaque butée 88
ou 89 et la crête 78, la face supérieure de la plaque 77 a une profil qui correspond
au profil inférieur des oreilles 87. Dans l'exemple de réalisation montré, ce sont
deux plans inclinés 90 et 91.
[0037] Ainsi, à chaque pièce d'assemblage, les bas des jambes 51' et 52' sont maintenus
serrés par les butées 88 et 89, ce qui coince les bossages 54 et 55 sous le bourrelet
de la crête 78.
1) Dispositif de formation de joint d'un dallage de type industriel, généralement
en béton, formé d'une première pièce ou régle (50) et de pièces d'assemblage (59)
comportant deux jambes obliques en V inversé (60, 61) dont le sommet (66) est surmonté
d'une crête (67) à flancs verticaux et à bord horizontal, caractérisé en ce que la
règle (50) a un profil dont la partie inférieure a la forme d'un cavalier, les jambes
(51, 52) du cavalier comportant chacune sur leur flanc intérieur, à une certaine distance
du sommet du cavalier, un bossage (54, 55), formant un moyen de verrouillage entre
la règle (50) et les pièces d'assemblage (59), ladité règle (50) se disposant à cheval
sur la crête (67) des pièces d'assemblage (59).
2) Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le bord horizontal de
la crête (67) des pièces d'assemblage (59) comporte un bourrelet (70) dont la surépaisseur
est pratiquement la même que l'épaisseur des bossages (54, 55) des jambes (51, 52)
de la règle (50).
3) Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la partie supérieure
de la règle (50), au-dessus du cavalier, est une poutre creuse et en ce que les flancs
externes de la règle (50) comportent chacun au moins une oreille longitudinale en
queue d'aronde (58).
4) Dispositif selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les pièces
d'assemblage (59) comportent, de chaque côté de la crête (67), une plaque verticale
,(71, 72) légèrement espacée de la crête (67), perpendiculaire à ladite crête (67)
et dont le côté horizontal supérieur est au même niveau que le bord longitudinal de
la crête (67).
5) Dispositif selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé • en ce que le V inversé
formé par les jambes (60, 61) des pièces d'assemblage (59) est complètement ouvert
selon un angle de 180°.
6) Dispositif selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que la règle
(50) comporte, sur ses flancs extérieurs deux paires d'oreilles 58 à profil en queues
d'aronde, la première paire étant située à une hauteur voisine de celle des bossages
(54, 55) et l'autre à mi-distance en montant vers le sommet.
7) Dispositif, selon la rèvendication 6, caractérisé en ce que les extrémités inférieures
des jambes (51', 52') sont encore munies d'oreilles (87).