[0001] La présente invention se rapporte à un appareil à percussion corrprenant un carter
allongé à l'extrémité avant duquel un faisceau d'aiguilles métalliques fait saillie
axialement, un porte
-aiguilles monté longitudinalement coulissant à l'intérieur de ce carter, un ressort
pour presser élastiquement ce porte-aiguilles contre une enclume, un cylindre monté
longitudinalement coulissant à l'intérieur dudit carter et dont l'extrémité avant
sert de butée arrière à cette enclume et est ouverte pour laisser passer axialement
un piston libre monté dans ce cylindre et jpuant le rôle d'organe de percussion, des
moyens moteurs pour amorcer et entretenir une série de percussion à fréquence donnée
dudit organe de percussion contre ladite enclume et un élément élastique de compression
disposé entre les extrémités arrières respectives de ce carter et de ce cylindre.
[0002] De tels appareils sont utilisés pour le décapage de surfaces et comportent à cet
effet un faisceau d'aiguilles métalliques. D'autres appareils du même type conportent
un burin et servent par exemple à supprimer le cordon de soudure qui fait saillie
à la jonction de deux pièces, à supprimer des bavures etc. L'usage prolongé de ces
appareils est, pénible à cause du bruit et en raison des vibrations de l'appareil.
[0003] Il existe un autre type d'appareils à percussion, il s'agit d'un appareil sans enclume
ni piston libre, mais avec deux pistons coaxiaux pressés l'un contre l'autre par deux
ressorts et s'écartant l'un de l'autre puis se rapprochant alternativement sous l'effet
d'un mécanisme moteur pneumatique. Un tel appareil est relativement silencieux, mais
est limité aux faibles puissances et son rendement par rapport au débit d'air comprimé
consommé est assez médiocre. Compte tenu de leur faible puissance, ces appareils ne
sont pas utilisables pour des travaux tels que le décapage de tôles rouillées ou l'attaque
de surfaces en béton.
[0004] Il a déjà été proposé d'atténuer les vibrations engendrées par les outils à percussion
notamment les vibrations transmises au carter et aux organes de préhension de l'outil
et qui se traduisent par une fatigue accrue pour l'utilisateur et donc par un rendement
moindre lors d'une utilisation prolongée. C'est notamment le cas du FR-A-1,059,349
dans lequel un cylindre est monté longitudinalement coulissant entre deux ressorts
dans un carter solidaire d'une poignée. Un montage longitudinalement coulissant entre
deux ressorts est également illustré par le FR-A-1,154,429 et par le US-A-3,788,404.
Ce montage élastique en direction longitudinale du mécanisme de percussion dans le
carter devrait normalement permettre d'obtenir un effet très sensible d'amortissement
des vibrations dans la mesure où le piston libre du mécanisme de percussion se déplace
loazgitudinalement. Toutefois, les vibrations sant transmises au carter par toutes
les surfaces de contact notamment par les surfaces de guidage du mécanisme coulissant
dans le carter. Or, ce guidage doit être réalisé avec une précision suffisante, faute
de quoi, l'usure entre les pièces mobiles croît rapidement et se traduit en outre
par un échauffement et un gonflement du carter qui est ainsi rapidement mis hors d'usage.
[0005] Le montage élastique des solutions susmentionnées est en outre limité à des outils
pneumatiques alimentés axialement en air compimé par l'extrémité arrière. Ce mode
d'alimentation ne convient pas à de petits appareils à main tels que les pistolets
à aiguilles ou les burins pneumatiques. Ces appareils sont munis d'une poignée latérale,
d'où leur nom de "pistolet", et il est alors beaucoup plus pratique d'alimenter le
mécanisme de frappe latéralement par la poignée. Cependant, cette alimentation latérale
suppose une parfaite étanchéité entre le carter et le mécanisme de frappe, de sorte
que ceci suppose un contact étroit entre le mécanisme générateur de vibrations et
le carter.
[0006] Le but de la présente invention est précisément d'apporter une solution qui permette
de réduire efficacement les vibrations transmises au carter dans ce genre d'appareil,
tout en conservant notamment la commodité de l'alimentation d'air conprimé latérale
par la poignée.
[0007] A cet effet, la présente invention a pour objet un appareil à percussion du type
susmentionné tel que défini par les revendications 1 et 2.
[0008] L'avantage de cet appareil réside dans un amortissement considérable des vibrations.
Or, les mesures prises pour accroître cet amortissement n'entraînent pas de modifications
onéreuses de l'appareil, ni de corrplications sur le plan de la construction ou de
l'utilisation. La solution objet de cette invention n'interfère pratiquement pas avec
le mécanisme moteur et ne réduit donc pas la puissance initiale utile de l'appareil,
contrairement à ce qui a été proposé dans le cas des appareils dans lesquels l'outil
est solidaire d'un piston à mouvement alternatif.
[0009] D'autres avantages apparaîtront à la lumière de la description qui va suivre et du
dessin annexé qui illustre schématiquement et à titre d'exemple, deux formes d'exécution
et une variante de l'appareil objet de l'invention.
[0010]
La fig. l est une vue en élévation avec coupe de cette première forme d'exécution.
La fig. 2 est une vue senblable de la seconde forme d'exécution.
La fig. 3 est une vue en coupe selon la ligne III-III de la fig 2.
La fig. 4 est une vue partielle en coupe d'une variante de la fig. 1.
La fig. 5 est une vue de détail fortement agrandie selon le cercle en trait mixte
V de la fig. l.
Les figs 6 et 7 sont deux diagrammes d'accélérations.
[0011] L'appareil illustré par la fig. l comporte un cylindre 1 dont l'extrémité avant est
ouverte et dont l'extrémité arrière est fer- par un bouchon obturateur 2 retenu en
place par une bague élastique 3. Ce cylindre 1 comporte deux conpartiments 4 et 5.
Un piston libre 6, présentant une section avant 6a de petit diamètre et une section
6b de grand diamètre, est monté coulissant à l'intérieur de ce cylindre. Il comporte
un conduit en T 7 présentant une partie axiale 7a s'étendant de la face arrière du
piston libre 6 à une partie diamétrale 7b. Une lumière 8 met le conpartiment 4 du
cylindre 1 en communication avec un espace annulaire 9 ménagé entre le cylindre 1
et un carter 10 dans lequel ce cylindre est monté axialement coulissant. Cet espace
annulaire est rendu étanche par deux joints annulaires 11 disposés dans le cylindre
1 de part et d'autre de cet espace annulaire 9. Une autre lumière 12 traverse la paroi
du carter 10 et sert à faire communiquer l'espace annulaire 9 avec un conduit d'alimentation
13 traversant longitudinalement une poignée 14 fixée latéralement au carter 10 et
donnant à l'appareil l'apparence d'un pistolet. Ce conduit d'alimentation 13 est destiné
à être relié à une source d'air comprimé (non représenté). Un levier 15 articulé autour
d'un axe transversal 16 à la poignée 14 sert à commander l'ouverture et la fermeture
d'une valve 17 contrôlant le conduit d'alimentation 13.
[0012] L'extrémité avant ouverte du cylindre 1 est en contact avec une enclume 18 contre
la face avant de laquelle un porte-outil 19 est pressé par un ressort 20 qui prend
appui contre un rétrécissement 10a du diamètre du carter 10. Le porte-outil 19 porte
un faisceau d'aiguilles 21 dont seule une aiguille est représentée, destinées au décapage
de surfaces. Les aiguilles 21 sont montées librement à travers le porte-outil 19 et
présentent une tête 2la destinée à venir en contact avec la face avant de l'enclume
18 lorsque l'outil est appliqué contre une surface à travailler.
[0013] L'extrémité arrière du cylindre 1 est sollicitée par un ressort 22 comprimé entre
ce cylindre et l'extrémité arrière du carter 10.
[0014] Afin de réduire la transmission des vibrations au carter 10, le diamètre du cylindre
1 est dimensionné de manière à s'ajuster dans ce carter avec un jeu suffisant pour
qu'il n'y ait pas de contact entre ce cylindre et le carter. Dans cet exemple, le
jeu est de 0,2 mm sur le diamètre. Le centrage du cylindre 1 et sa suspension dans
le carter sont assurés par les joints il qui servent donc à deux usages. A cet effet,
ces joints ont une section en forme de Z de manière à rendre la suspension du cylindre
suffisamment élastique et à amortir au maximum les vibrations transmises au carter
10. Une vue partielle en coupe très agrandie du détail de la suspension élastique
du cylindre 1 dans le carter 10 est illustrée par la fig. 5. Etant donné que le carter
et le cylindre sont séparés l'un de l'autre, la surface interne du carter 10 n'a pas
besoin d'être traitée par cémentation, ce qui constitue une économie du coût de fabrication.
Parmi les avantages de cette forme d'exécution on peut encore remarquer que la solution
proposée se prête particulièrement bien à l'alimentation latérale en air comprimé
qui constitue la solution la moins coûteuse. En outre et contrairement à l'alimentation
axiale, le cylindre 1 et le conduit d'alimentation 13 n'ont aucune liaison mécanique
de sorte que le cylindre ne peut pas subir de sollicitations faisant un angle avec
l'axe longitudinal de l'appareil comme ceci se produit avec l'alimentation axiale
lorsque le conduit d'alimentation est désaxé.
[0015] Il faut encore signaler que le porte-aiguilles 19 est de préférence en plastique
comme décrit dans le US-A-4 134 193, alors que la surface de l'enclume 18 en contact
avec le carter 10 est également de préférence en plastique comme décrit dans le brevet
suisse No....... (dde No 5 962/83-0). De ce fait, le carter 10 n'est en contact avec
aucune pièce métallique du mécanisme de percussion.
[0016] Lors de l'utilisation de l'appareil, on applique l'extrémité avant des aiguilles
21 contre la surface à travailler, de sorte que leurs têtes 2la viennent en contact
avec la face avant de l'enclume 18. Suivant la pression exercée, le ressort 22 est
plus ou moins conprimé. En ouvrant la valve 17 contrôlant le conduit d'alimentation
13 par dépression du levier 15 contre la poignée 14, l'air comprimé est amené dans
le compartiment 4 du cylindre 1. Grâce au conduit en T 7, cet air est amené entre
la face arrière du piston libre 6 et l'extrémité arrière du compartiment 4 dont le
fond est constitué par le bouchon obturateur 2. Il s'ensuit un déplacement du piston
libre 6 vers l'avant en direction de l'enclume 18, contre la face arrière de laquelle
ce piston vient frapper. Dans cette position, la partie arrière du compartiment 4
n'est plus en contact avec l'alimentation d'air sous pression, mais avec le compartiment
5 ouvert vers l'avant de sorte que l'air sous pression se trouvant dans la partie
arrière du compartiment 4 s'échappe. Comme la partie avant de ce même compartiment
4, constituée par un espace annulaire ménagé autour de la section avant de petit diamètre
6a du piston libre 6 reste en contact avec la source d'air sous pression, la pression
s'élève dans cet espace annulaire et ramène le piston 6 en arrière, après quoi le
cycle recommence.
[0017] Cmm on le constate, la présence du ressort 22 n'interfère en rien avec le fonctionnement
du mécanisme moteur à piston libre. Ce ressort 22 se conprime en fonction de la pression
exercée pour appliquer le ou les outils 21 contre la surface à travailler. Par contre,
les vibrations dues au choc du piston libre 6 contre l'enclume 18 et à celui des outils
21 contre la surface de travail sont absorbées par les ressorts 20 et 22 entre lesquels
l'ensenble du mécanisme est monté dans le carter 10. En outre, l'absence de toute
liaison rigide entre le mécanisme de frappe et le carter 10 a pour effet que ces vibrations
ne sont pratiquement pas transmises à ce carter et à la poignée 14, diminuant ainsi
considérablement la fatigue de l'utilisateur, sans réduire sensiblement le rendement
de l'appareil. Cette amélioration n'entraîne, par ailleurs, pas d'augmentation notable
du prix de revient puisqu'elle ne nécessite qu'un ressort supplémentaire, dont la
présence n'a pas d'incidence sur le coût du montage, compensée par le fait que l'intérieur
du carter 10 ne doit pas être cémenté.
[0018] La variante illustrée par la fig. 2 se rapporte à un appareil à un seul outil constitué
par un burin 23 et un mécanisme de percussion identique à celui de la fig. l et qui,
de ce fait ne sera pas décrit. Dans cette variante, le burin 23 est directement en
contact avec le piston libre 6. La partie arrière de section carrée, est montée coulissant
dans un organe de guidage 24 fixé à l'extrémité avant du cylindre 1 et le burin est
maintenu grâce à un capuchon 25 croché à l'extrémité avant de l'organe de guidage
24 et à une collerette 23a ménagée sur ce burin 23. L'organe de guidage 24 présente
encore deux ouvertures 26 pour l'échappement de l'air sortant du cylindre 1. L'extrémité
avant du ressort 20 appuie contre une bague 27 solidaire du carter 10. Enfin, pour
empêcher l'ensemble du mécanisme de tourner dans le carter 10, celui-ci présente deux
saillies embouties 28 coopérant avec deux rainures 29 de l'organe de guidage 24, came
illustré en particulier par la fig. 3. Ces particularités mises à part, cet appareil
est semblable à celui de la fig. 1 aussi bien par sa conception que par son fonctionnement.
Cn se réfèrera donc à la description relative à cette figure 1 pour connaître l'ensenble
du mécanisme et de son fonctionnement.
[0019] La variante illustrée par la fig. 4 montre un appareil dont le carter 10 est entouré
sur une partie de sa longueur d'un élément tubulaire 30. Un matériau absorbant acoustique,
tel qu'une mousse de matière plastique 31, notamment une mousse de polyuréthane, remplit
l'espace entre ces éléments tubulaires et est en contact avec l'intérieur du carter
10 grâce à des ouvertures 32. Ce carter isolant acoustique permet d'amortir les vibrations
parasites qui pourraient subsister dans la zone de l'enclume 18 et du porte-aiguilles
19. De telles vibrations résultent de composantes non longitudinales engendrées consécutivement
à l'action de frappe du piston libre 6 sur l'enclume 18. Un tel élément tubulaire
isolant acoustique compiète donc l'action des ressorts amortisseurs et de la suspension
du cylindre 1, réduit encore le niveau des vibrations résiduelles et diminue l'effet
du bruit engendré par le choc répété du piston libre 6 sur l'enclume 18.
[0020] L'appareil objet de l'invention a été soumis à une série de tests conparatifs auprès
du "Laboratoire Fédéral d'essai des matériaux et institut de recherche" à Dubendorf
(Suisse), ainsi qu'auprès de l'"Institit für Hygiène und Arbeitsphysiologie" de l'Eco-
le polytechnique fédérale à Zürich. Les essais ont porté, d'une part, sur des mesures
conparatives d'accélérations et, d'autre part, sur des tests physiologiques relatifs
aux effets de divers appareils dont celui objet de l'invention, sur des individus
que l'on avait tenus dans l'ignorance de la nature des tests auxquels ils participaient,
afin d'éviter l'influence des facteurs psychologiques. Les figures 6 et 7 représentent
deux diagrammes des accélérations mesurées dans la bande de 3 Hz à 1000 Hz sur l'appareil
objet de l'invention, respectivement sur un appareil identique mais dépourvu de suspensions
élastiques.
[0021] Les tests physiologiques ont été réalisés à l'aide de l'appareil objet de l'invention
et de trois autres appareils tous du type pistolets à aiguilles, l'un des appareils
de comparaison étant vendu par le titulaire de l'invention dans le commerce et les
deux autres étant vendus par d'autres fabricants.
[0022] Ces tests ont porté sur l'accélération des pulsations cardiaques, consécutive à l'utilisation
des appareils, qui se situe autour d'une augmentation de 35 pulsations/min. pour les
trois appareils de comparaison, tandis que cette accélération est de 25 pulsations
dans le cas de l'appareil objet de l'invention. Les tests ont été réalisés avec une
protection des oreilles contre le bruit dans tous les cas, sans cette protection,
on enregistre encore une augmentation uniforme de 15 pulsations supplémentaires.
[0023] On a également mesuré l'augmentation de la tenpérature superficielle au bout des
doigts après l'utilisation de l'appareil. Elle est de 3-4°C pour les trois appareils
de comparaison et de 2°C pour l'appareil selon l'invention.
[0024] La force requise par les muscles fléchisseurs de la main a été enregistrée par l'activité
électrique de ces nuscles qui est une fonction linéaire de la force développée. On
constate que dans le cas de l'appareil selon l'invention, cette force ne représente
que 80% de la force nécessaire dans le cas du plus léger des trois appareils de comparaison
qui est même plus léger que l'appareil selon l'invention (3,070 kg contre 3,220 kg
respectivement).
[0025] Un autre test effectué est l'augmentation du temps de réflexe du biceps après le
travail, alors que cette augmentation est de 3 ms dans le cas de l'appareil selon
l'invention, elle est de 8 à 13 ms pour les trois appareils de compraison.
[0026] Des tests relatifs à la sensibilité du toucher ont montré que la diminution de sensibilité
est 50% plus faible consécutivement à l'usage de l'appareil objet de l'invention.
[0027] D'autres données subjectives consignées dans des questionnaires auprès des personnes
ayant participés à ces tests comparatifs ont permis de confirmer les données enregistrées.
[0028] On constate donc que l'ensemble des tests physiologiques effectués montre une nette
amélioration des conditions d'utilisation de l'appareil à percussion objet de l'invention
sur les appareils actuellement sur le marché et qui ne possèdent pas d'amortissement
des vibrations entre le mécanisme de frappe et le carter.
[0029] On peut encore mentionner ici que la forme des joints annulaires de suspension 11
à section droite annulaire en Z s'est révélée extrêmement importante dans la mesure
où elle permet de réaliser une étanchéité efficace et une suspension suffisamment
élastique pour amortir les vibrations. En effet, le remplacement de ces joints par
des 0-rings à section circulaire pleine a permis de constater une diminution déjà
sensible de l'effet d'amortissement des vibrations.
1. Appareil à percussion conprenant un carter allongé à l'extrémité avant duquel un
faisceau d'aiguilles métalliques fait saillie axialement, un porte-aiguilles monté
longitudinalement coulissant à l'intérieur de ce carter, un ressort pour presser élastiquement
ce porte-aiguilles contre une enclume, un cylindre monté longitudinalement coulissant
à l'intérieur dudit carter et dont l'extrémité avant sert de butée arrière à cette
enclume et est ouverte pour laisser passer axialement un piston libre monté dans ce
cylindre et jouant le rôle d'organe de percussion, des moyens moteurs pour amorcer
et entretenir une série de percussions à fréquence donnée dudit organe de percussion
contre ladite enclume et un élément élastique de compression disposé entre les extrémités
arrières respectives de ce carter et de ce cylindre, caractérisé par le fait que le
diamètre de ce cylindre est choisi pour donner un ajustement avec jeu à l'intérieur
du carter, deux paliers annulaires élastiques, écartés longitudinalement l'un de l'autre,
étant interposés entre ce cylindre et le carter pour guider ce cylindre coaxialement
à l'intérieur de ce carter et servir de suspension entre ces organes.
2. Appareil à percussion présentant un carter allongé à l'ex- trénité avant duquel
un porte-outil reçoit un outil qui fait saillie axialement et est monté longitudinalement
coulissant dans ce porte-outil, ce carter renfermant un cylindre monté longitudinalement
coulissant à l'intérieur dudit carter et dont l'extrémité avant est adjacente au porte-outil
et est ouverte pour laisser passer axialement un piston libre monté dans ce cylindre
et jouant le rôle d'organe de percussion de l'outil, des moyens moteurs pour amorcer
et entretenir une série de percussions à fréquence donnée dudit organe de percussion
contre ledit outil et deux éléments élastiques de compression disaosés aux deux extrémités
respectives de ce carter en exerçant leurs forces antagonistes sur le cylindre, caractérisé
par le fait que le diamètre de ce cylindre est choisi pour donner un ajustement avec
jeu à l'intérieur du carter, deux paliers annulaires élastiques, écartés longitudinalement
l'un de l'autre, étant interposés entre ce cylindre et le carter pour guider ce cylindre
coaxialement à l'intérieur de ce carter et servir de suspension entre ces organes.
3. Appareil a percussion selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé par le
fait que le carter est entouré sur une partie au moins de sa longueur par un élément
tubulaire, un matériau amortisseur de vibrations étant disposé entre cet élément et
le carter.
4. Appareil selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé par le fait que ledit
cylindre présente une ouverture latérale destinée à communiquer avec un espace annulaire
dans lequel s'ouvre un conduit d'alimentation destiné à être relié à une source d'air
sous pression, lesdits paliers annulaires étant disposés de part et d'autre de cet
espace annulaire pour en assurer l'étanchéité, la section droite de ces paliers présentant
la forme d'un Z, dont les branches parallèles appuient respectivement contre le carter
et dans le fond d'une rainure annulaire ménagée dans la paroi dudit cylindre.