[0001] La présente invention concerne les serrures pour portières de véhicules automobile,
               et plus particulièrement les serrures de ce type pourvues d'un dispositif électromagnétique
               de commande.
 
            [0002] On sait que les serrures équipant les portières des véhicules automobiles sont soumises
               à des contraintes sévères en raison de leur implantation. En particulier, elles doivent
               pouvoir fonctionner de façon irréprochable dans une atmosphère très humide et même
               pouvoir être soumises à des ruissellements d'eau pendant que le véhicule circule sous
               la pluie. On peut remédier assez facilement à ces difficultés lorsque la serrure ne
               comporte que des pièces purement mécaniques. Cependant, les serrures sont appelées
               de plus en plus à être munies d'une commande électromagnétique par l'adjonction notamment
               d'organes électriques qui, par nature, ne supportent que très difficilement une atmosphère
               chargée d'humidité.
 
            [0003] L'invention a donc pour but de fournir une serrure à commande électromagnétique dans
               laquelle le problème énoncé ci-dessus est entièrement écarté.
 
            [0004] Elle a donc pour objet une telle serrure comportant un mécanisme de verrouillage
               destiné à coopérer avec une gâche pour bloquer celle-ci dans la serrure et le libérer
               à l'aide d'un dispositif électromécanique commandant ledit mécanisme de verrouillage
               pour l'ouverture de la serrure, et un boitier pour loger le mécanisme de verrouillage
               et le dispositif de commande électromécanique, cette serrure étant caractérisée en
               ce que ledit boitier est composite et comporte un châssis métallique sur lequel est
               monté le mécanisme de verrouillage, châssis dans lequel est encastré un boitier délimitant
               un premier compartiment s'ouvrant sur le châssis pour abriter le mécanisme de verrouillage,
               et un second compartiment fermé et séparé du premier par une cloison étanche et logeant
               le dispositif de commande électromécanique, cette serrure comportant également un
               organe de couplage destiné à transmettre un mouvement d'ouverture de la serrure du
               dispositif de commande électromécanique au mécanisme de verrouillage par l'intermédiaire
               d'une saillie traversant une ouverture dans ladite cloison et entourée par une surface
               d'appui plane dudit organe de couplage pour assurer l'étanchéité sur le bord de ladite
               ouverture.
 
            [0005] Ainsi, le dispositif de commande électromécanique se trouve entièrement enfermé dans
               un compartiment étanche à l'abri de l'humidité tandis que le mécanisme de verrouillage
               reste exposé à l'atmosphère extérieure à travers le passage ménagé dans le boitier
               pour permettre la circulation de la gâche.
 
            [0006] L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description qui va suivre, donnée
               uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels
               :
               
               
- la Fig.1 est une vue en perspective d'une serrure suivant l'invention, montrant
                  la face d'introduction de la gâche;
               - la Fig.2 est une vue en perspective de cette serrure en montrant la face opposée;
               - la Fig.3 est une vue en élévation en coupe partielle du châssis de la serrure portant
                  le mécanisme de verrouillage, celui-ci étant dans sa configuration de fermeture;
               - la Fig.3A montre à grande échelle une vue en perspective d'un coulisseau de couplage
                  entre le mécanisme de verrouillage et le dispositif de commande électromécanique de
                  la serrure;
               - la Fig.3B est une vue analogue à celle de la Fig.3, montrant le mécanisme de verrouillage
                  dans sa configuration ouverte;
               - la Fig.4 est une vue en coupe suivant la ligne 4-4 de la Fig.3;
               - la Fig.5 est une vue en coupe suivant la ligne 5-5 de la Fig.3;
               - la Fig.6 est une vue en coupe transversale du boitier de la serrure, et montrant
                  notamment une cloison de séparation étanche;
               - la Fig.7 montre une vue en plan de la serrure, montrant notamment les organes de
                  commande électrique;
               - la Fig.7A est une vue en perspective éclatée à grande échelle d'une partie du dispositif
                  de commande électromécanique de la serrure;
               - la Fig.8 est une vue analogue à celle de la Fig.7, montrant le dispositif de commande
                  électromécanique dont certains organes de commande sont enlevés;
               - les Fig.9A à 9C illustrent le fonctionnement de la serrure;
               - la Fig.10 est un schéma électrique, qui représente également les connexions avec
                  les boutons d'actionnement de la portière;
               - les Fig.11 et 12 montrent schématiquement deux configurations de fonctionnement
                  d'une variante d'un dispositif retardateur de cycle faisant partie de la serrure suivant
                  l'invention;
               - la Fig.11A est une vue prise suivant la ligne 11A-11A de la Fig.11.
 
            [0007] Les Fig.1 et 2 montrent l'aspect général de la serrure suivant l'invention. Dans
               le mode de réalisation que l'on va décrire ci-après, il est supposé que la serrure
               se trouve montée en applique contre ou incorporée dans le chant d'une portière de
               véhicule automobile, le montant de carrosserie étant munie d'une gâche G que l'on
               aperçoit sur la Fig.1. Cette dernière est formée par une portion de tige ronde comme
               cela est désormais habituel dans la technique concernée.
 
            [0008] La serrure comporte un châssis 1 à section transversale en U portant principalement
               le mécanisme de verrouillage de la serrure, c'est à dire les organes qui sont soumis
               à des sollicitations mécaniques importantes au cours du fonctionnement. Ce châssis
               est donc réalisé de préférence en métal.
 
            [0009] Un boitier 2 en matière plastique par exemple, est encastré entre les ailes de l'étrier
               que forme le châssis 1. Ce boitier dont on aperçoit les contours sur la Fig.2 comporte
               séparés par une cloison 2a, un compartiment 2b (Fig.6) logeant le mécanisme de verrouillage
               et un compartiment 2c dans lequel est disposé le dispositif de commande électromécanique,
               ce compartiment étant fermé de façon étanche par un couvercle 3 ( Fig.1).
 
            [0010] Les Fig.1 et 2 montrent également une tirette 4 d'actionnement manuel dont il sera
               question en détail dans la suite de la description.
 
            [0011] La Fig.6 montre que les compartiments 2a et 2b communiquent l'un avec l'autre à travers
               une boutonnière allongée 5 dans laquelle s'étend un bossage de couplage 6 d'un coulisseau
               de couplage 7 ( Fig.3 à 5). Ce coulisseau présente une surface plane 8 de coulissement
               qui est appuyée contre le pourtour de la boutonnière allongée 5 pour assurer l'étanchéité
               entre les compartiments 2b et 2e.
 
            [0012] Les Fig.3 à 5 montrent le mécanisme de verrouillage 9 de la serrure. Celui-ci comprend
               un pêne 10 articulé autour d'une broche épaulée 11 rivetée sur l'âme de l'étrier du
               châssis 1. Un ressort hélicoïdal 12 enroulé autour de la broche 11 sollicite le pêne
               dans sa position d'ouverture de la serrure (dans le sens contraire des aiguilles d'une
               montre sur la Fig.3).
 
            [0013] Le pêne 10 présente la forme générale d'une pièce fourchue avec une encoche 13 destinée
               à recevoir la gâche G en position de fermeture de la serrure, un premier bec 14 pour
               le verrouillage dans la position "premier cran", un second bec 15 pour le verrouillage
               dans la position " second cran " et un talon d'appui 16 destiné à venir en butée contre
               une aile du châssis 1 lors de la fermeture et à limiter ainsi le mouvement du pêne
               lors de cette phase de fonctionnement.
 
            [0014] Les becs 14 et 15 définissant les positions de fermeture premier et second crans
               sont destinés à coopérer avec une portion 17 en forme de crochet d'un verrou 18 qui
               est articulé autour d'un pivot 19 riveté sur le châssis 1 et qui coopère avec le coulisseau
               7 grâce à un doigt d'accrochage 20 qui est engagé dans une cavité 21 ménagée dans
               le coulisseau 7.
 
            [0015] Ce dernier comporte également une rainure longitudinale 22 dans laquelle est disposé
               un ressort de rappel 23 qui prend appui sur la paroi d'extrémité de cette rainure
               et sur une patte 24 repliée à partir du fond du châssis 1 et qui rappelle le verrou
               18 et le coulisseau vers la position de verrouillage (représentée sur la Fig.3).
 
            [0016] Le coulisseau 7 comporte également un ergot latéral d'entrainement 25 qui coopère
               avec un ergot complémentaire 26 prévu sur la tirette 4. Cette dernière est munie d'un
               ressort de rappel 27 placé dans une rainure longitudinale 28 de cette tirette et tendu
               entre la paroi d'extrémité de la rainure et une patte d'appui 29 repliée à partir
               de l'âme du châssis 1 (Fig.5). Le ressort 27 sollicite la tirette vers sa position
               rentrée.
 
            [0017] Le châssis délimite en outre un couloir transversal 29 pour permettre le mouvement
               de la gâche G pendant les phases d'ouverture et de fermeture de la serrure.
 
            [0018] On va maintenant décrire le dispositif de commande électromécanique 30 de la serrure
               en se référant aux Fig.7 à 10. Ce dispositif comporte un moteur électrique 31 entrainant
               une vis sans fin 32 qui engrène avec la denture d'une roue dentée 33. Celle-ci est
               montée à rotation dans le boitier 2 et présente une fente 34 en forme d'arc de cercle
               centrée sur son axe de rotation. En-dessous de la roue 33 est montée à rotation libre
               une pièce d'entrainement 35 dont la forme apparaît clairement sur la Fig.7A. On voit
               qu'il s'agit d'une forme en trou de serrure avec une partie pleine 36 et une partie
               annulaire 37 qui est engagée autour de l'axe de rotation de la roue 33. La pièce d'entrainement
               est pourvue d'un bras de guidage 38 en arc de cercle et adapté pour coulisser dans
               la fente arquée 34 à l'encontre de l'action d'un ressort de compression 39 placé également
               dans cette fente dans le prolongement du bras 36. En outre, la pièce d'entrainement
               comprend un taquet 40 prévu pour coopérer avec le bossage 6 du coulisseau 7 au cours
               de la rotation de la roue 32.
 
            [0019] Un organe 41 retardateur du mouvement de rappel du verrou 18 est monté articulé sur
               le fond du boitier 2 en 42. Cet organe retardateur est pourvu d'une portion en forme
               de plaquette 43 d'où s'étend une partie arquée 44 de dégagement d'un doigt 45 en forme
               de crochet destiné à coopérer avec le bossage de couplage 6 du coulisseau 7. A cet
               effet, ce bossage de couplage présente une encoche latérale 46 de blocage temporaire.
 
            [0020] Par ailleurs, l'organe retardateur comprend un poussoir 43a venu de matière pour
               agir sur un inverseur 47 faisant partie du dispositif de commande électromécanique
               30. Celui-ci, outre cet inverseur 47, comprend un autre inverseur 48. Chacun des inverseurs
               est composé d'un contact mobile 47a ou 48a, et de deux contacts fixes 47b et 47c ou
               48b et 48c pour déterminer le cycle de fonctionnement de la serrure. Le contact mobile
               47A coopère avec le poussoir d'actionnement 43a faisant partie de l'organe retardateur
               41 tandis que le contact mobile 48a est actionné par le taquet 40 de la pièce d'entrainement
               au passage de ce taquet devant le contact, lorsque la roue dentée 33 est entrainée
               en rotation.
 
            [0021] Sur la Fig.10, on a représenté la position des inverseurs 47 et 48 lorsque la serrure
               est verrouillée et le moteur 31 arrêté, situation qui correspond à celle représentée
               sur la Fig.9A. La serrure étant montée dans une portière P d'un véhicule automobile,
               elle est raccordée électriquement à la source de tension du véhicule par des bornes
               49a et 49b respectivement positive et négative à travers deux contacteurs de commande
               50 et 51 placés respectivement à l'intérieur et à l'extérieur sur la portière P près
               des poignées de manoeuvre, par exemple. La borne positive 49a est raccordée également
               par un fil de connexion 52 au contact fixe 48b auquel elle applique en permanence
               la tension positive de la source. Ainsi, ce contact fait office de contact d'auto-alimentation
               du moteur 31 car le contact mobile 48a y est appliqué dès que ce moteur commence à
               tourner grâce au mouvement du taquet 40. Le contact mobile 48a est raccordé directement
               à l'une des bornes du moteur 31. L'autre borne de celui-ci est connecté à la borne
               négative 49b et au contact 47ç de l'inverseur 47 dont le contact mobile est relié
               au contact fixe 48ç. Le contact 47b est connecté aux contacteurs de commande 50 et
               51.
 
            [0022] Enfin, la Fig.3A montre que la tirette 4 comporte un bossage 53 qui traverse une
               boutonnière 54 (Fig.6) ménagée dans la cloison de séparation 2a et qui dépasse légèrement
               de ce fond pour pouvoir agir sur l'organe retardateur 41 lorsque la tirette 4 est
               actionnée. On notera qu'ici également l'étanchéité entre les compartiments 2b et 2ç
               est assurée grâce à une face plane 55 de la tirette appuyée sur le fond du compartiment
               2b.
 
            [0023] Le fonctionnement de cette serrure est le suivant : ( Fig.3, 38, 9A à 9C et 10).
 
            [0024] Toutes les figures, à l'exception des Fig. 38, 98 et 9C représentent la serrure dans
               la position verrouillée, dans laquelle la gâche G est emprisonnée dans l'encoche 13
               du pêne 10, le moteur électrique étant arrêté. Dans ces conditions, le bossage 6 (et
               le coulisseau 7) occupent la position basse ( comme vu sur les Figures), l'organe
               retardateur 41 étant en appui contre l'axe de la roue 33 grâce à la force élastique
               qui y est exercée par le contact mobile 47a. Ce dernier est en appui sur le contact
               fixe 47b. Quant à l'inverseur 48, son contact mobile est en appui sur le contact fixe
               48b qui par l'intermédiaire de l'inverseur 47 et l'un ou l'autre des contacteurs 50
               et 51 permet d'alimenter le moteur 31 en le reliant à la borne 49a.
 
            [0025] Il résulte de la Fig.3 que la gâche G peut être libérée, lorsque le pêne 10 effectue
               un mouvement de pivotement autour de la broche 11. Pour pouvoir effectuer ce mouvement,
               le verrou 18 doit être levé par le coulisseau 7 dont le bossage 6 assure le couplage
               avec le dispositif de commande électrique 30.
 
            [0026] On rappelle que le pêne peut occuper deux positions de verrouillage dites " de premier
               et second crans ", l'un correspondant à une position de fermeture partielle ( bec
               14) et l'autre à une fermeture totale (bec 15). Pour l'occupant du véhicule, la position
               "premier cran" se traduit par un bruit particulier au cours de la marche du véhicule
               pour signaler que la portière n'est pas bien fermée.
 
            [0027] On notera que la gâche G peut également être libérée manuellement par la tirette
               4 qui par l'intermédiaire de son ergot 26 peut imprimer le mouvement de déverrouillage
               au coulisseau 7, que la tension électrique soit appliquée ou non sur la serrure.
 
            [0028] On suppose maintenant que l'un des contacteurs 50 et 51 est actionné en vue de l'ouverture
               de la portière P. Il en résulte la fermeture du circuit du moteur 31 à travers les
               contacteurs 47 et 48. Le moteur étant excité, la roue 33 est entrainée en rotation
               et avec elle la pièce d'entrainement 35 et plus précisément le taquet 40. Cependant,
               dès que ce taquet 40 vient buter contre le bossage 6 du coulisseau 7, il s'immobilise
               temporairement, tandis que la roue 33 continue sa rotation. De ce fait, le ressort
               39 dont la force est inférieure à celle du ressort 23, est comprimé jusqu'à ce que
               le bord radial de la pièce d'entrainement vienne heurter le gradin 40A ménagé sur
               la roue 33. L'entrainement du taquet 40 devient alors de nouveau positif et la rotation
               de la roue 33 se poursuivant, le bossage 6 et avec lui le coulisseau 7 est déplacé
               vers le haut. En se référant à la Fig.3, on voit alors que le verrou 18 est soulevé,
               le pêne 10 effectue un léger mouvement de retour et lorsque le crochet 17 a libéré
               le bec 15, le pêne 10 entrainé par le ressort 12 bascule vers la position de la Fig.38
               libérant ainsi la gâche G.
 
            [0029] Cependant, entretemps, l'organe retardateur 41 a accroché le bossage 6 en position
               haute comme représenté sur la Fig.98, le doigt 45 ayant pénétré dans l'encoche latérale
               46 du bossage de couplage 6. Il en résulte que le verrou 18 reste momentanément dans
               sa position haute représentée à la Fig.38 jusqu'à ce que le bec 14 (de "premier cran")
               ait également franchi la zone du crochet 17 de ce verrou. Ainsi, on évite que par
               la rapidité des mouvements des pièces, la pêne ne soit bloqué dans la position "premier
               cran" par le verrou 18, lorsque l'utilisateur ouvre la portière avec une certaine
               lenteur.
 
            [0030] Toutefois, cette configuration n'est que fugitive car en poursuivant sa rotation,
               la roue 33 avec la pièce d'entrainement 35 repousse par le taquet 40 la partie arquée
               44 de l'organe retardateur 41 de manière que celui-ci effectue un léger déplacement
               dans le sens contraire de celui des aiguilles d'une montre. Ce mouvement libère le
               bossage 6 et, par conséquent, le coulisseau 7, tandis que le taquet 40 coulisse le
               long du bord intérieur de la partie arquée 44 de l'organe retardateur 41.
 
            [0031] Le bossage 6 effectue ainsi un mouvement descendant sous l'action du ressort 23.
               Toutefois, le pêne 10 occupant la position déverrouillée de la Fig.38, le crochet
               17 du verrou 18 s'appuie sur le bord extérieur du bec 14 de sorte que ni ce verrou
               ni le coulisseau 7 et son bossage 6 ne peuvent retourner vers la position de la Fig.9A
               correspondant au blocage de la serrure.
 
            [0032] Au contraire, le coulisseau 7 occupe une position intermédiaire de sorte que le bossage
               6 empêche le retour vers sa position initiale de l'organe retardateur 41 qui par son
               doigt 45 reste appuyé contre ce bossage sous l'action de la force élastique d'une
               part de la lame de contact mobile 47A de l'inverseur 47, et d'autre part de la lame
               fixe 47ç de ce même inverseur. En effet, le contact mobile 47a étant repoussé par
               le poussoir 43A contre le contact mobile 47ç, les forces élastiques conjuguées de
               ces deux éléments agissent sur l'organe retardateur.
 
            [0033] On voit également que l'inverseur 47 a changé de position par rapport à celle qu'il
               occupe dans la configuration de la Fig;9A. Ce changement a deux conséquences, à savoir
               :
               
               
- dans la configuration déverrouillée de la serrure, (portière P ouverte), le moteur
                  31 ne peut être excité, car le signal de commande des contacteurs 50 et 51 passe par
                  l'autre contact fixe 47h dont s'est dégagé le contact mobile.
               - la préparation d'un trajet de court-circuit du moteur 31 en vue de son freinage.
                  Naturellement, ce court-circuit n'est fermé que lorsque l'inverseur 48 bascule vers
                  sa position initiale après une rotation complète de la roue 33.
 
            [0034] La première conséquence énumérée ci-dessus, évite toute alimentation intempestive
               de la serrure, lorsque la portière P est ouverte, c'est à dire lorsqu'une telle alimentation
               n'aurait aucune utilité.
 
            [0035] Les pièces de la serrure ne reprennent leur position de la Fig.9A que lorsque la
               portière P est fermée. En effet, lorsque la gâche G est réintroduite dans le passage
               29, il agit sur le pêne 10 en le faisant basculer vers la droite à l'encontre de l'action
               du ressort 12. Dès que le bec 15 est totalement passé devant le crochet 17 du verrou
               18, celui-ci peut redescendre sous l'action du ressort 23 entrainant le coulisseau
               7 vers le bas. Le bossage 6 reprend sa position basse et l'organe retardateur 41 retourne
               vers sa position initiale, en faisant basculer le contact 47a sur le contact fixe
               47b. Un nouveau cycle de commande peut alors commencer.
 
            [0036] Si au cours d'un cycle de fonctionnement du moteur, la tension d'alimentation venait
               à manquer, le déverrouillage de la serrure peut être obtenu par une traction sur la
               tirette 4. Celle-ci étant directement couplé au coulisseau 7 par les ergots 25 et
               26 soulève le verrou 18 en libérant le pêne 10.
 
            [0037] Si, par ailleurs, la panne d'alimentation intervient à un instant intermédiaire du
               cycle de fonctionnement, par exemple lorsque la serrure est dans la configuration
               de la Fig;9B. on peut également rétablir manuellement la possibilité de verrouillage
               et de fermeture de la portière P en agissant sur la tirette 4. En effet, le rôle de
               la pièce d'entraine- ment 40 et du ressort 39 apparait clairement lorsque la panne
               intervient au moment où le mouvement du bossage 6 a commencé. Le verrou pourrait alors
               se trouver immobilisé dans une position trop haute pour pouvoir bloquer le pêne (
               la Fig.9B montre la position haute maximale). En tirant sur la tirette, le bossage
               6 pourrait revenir dans sa position basse, car cette action dégagera ce bossage du
               taquet 40 qui grâce au ressort 39 reprendra sa position de départ dans la roue 33.
               Dès que cesse l'action manuelle, le coulisseau 7 et la tirette 4 retournent vers leurs
               positions basses et le verrou 18 est placé dans la position dans laquelle il peut
               accrocher le pêne pour permettre le blocage de la serrure et la fermeture de la portière
               P.
 
            [0038] En se référant maintenant aux Fig.11 et 12, on va décrire une variante de moyens
               retardateurs pouvant éventuellement remplacer l'organe retardateur 41 décrit jusqu'ici.
 
            [0039] Dans le cas de cette variante, une bague 55 est emmanchée à rotation libre sur la
               broche d'articulation 19 du levier 18. De la périphérie de cette bague s'étendent
               un ergot 56 et deux crochets 57 et 58 auxquels sont accrochés respectivement des ressorts
               59 et 60 fixés par ailleurs sur des pions 61 et 62 du châssis de la serrure.
 
            [0040] Ces ressorts agissent en antagonisme sur la bague 55.
 
            [0041] L'ergot 56 présente en section une forme en S (Fig.llA) pour délimiter un épaulement
               latéral 63 contre lequel peut être retenu le verrou 18.
 
            [0042] La Fig.11 représente la configuration ouverte de la serrure. Le bec 14 a repoussé
               l'ergot 56 et maintient le verrou 18 levé. Lorsque la gâche est engagée dans l'encoche
               13 du pêne, l'ergot 56 reste appliqué sur le bord extérieur du bec 14 et au passage
               de l'encoche 13, le ressort 59 ramène la bague 55 dans sa position d'équilibre. Le
               verrou en descendant vient s'appuyer sur le bord extérieur du bec 15 et celui-ci ayant
               dépassé le crochet 17 vient s'accrocher derrière ce dernier. Entretemps, le bec 14
               a repoussé la bague 55 vers la position de la Fig.12 à l'encontre de l'action du ressort
               60.
 
            [0043] Lorsque la serrure est verrouillée, la bague 55 reprend sa position d'équilibre,
               mais lorsque le verrou 18 est levé pour l'ouverture et que le pêne bascule, le bec
               14 repousse la bague 55 vers la position de la Fig.11, maintenant le verrou 18 levé
               jusqu'à ce que la totalité du bord du bec 14 ait dépassé l'ergot 56.
 
            [0044] Pendant cette période, le verrou 18 reste donc levé et ne peut accrocher le pêne
               sur le bec 14.
 
          
         
            
            1. Serrure comportant un mécanisme de verrouillage (9) destiné à coopérer avec une
               gâche (G) pour bloquer celle-ci dans la serrure et le libérer à l'aide d'un dispositif
               électromécanique (30) commandant ledit mécanisme de verrouillage pour l'ouverture
               de la serrure, et un boitier pour loger le mécanisme de verrouillage et le dispositif
               de commande électromécanique, cette serrure étant caractérisée en ce que ledit boitier
               est composite et comporte un châssis métallique (1) sur lequel est monté le mécanisme
               de verrouillage (9), châssis dans lequel est encastré un boitier (2) délimitant un
               premier compartiment (2b) s'ouvrant sur le châssis (1) pour abriter le mécanisme de
               verrouillage (9), et un second compartiment (2c) fermé et séparé du premier par une
               cloison étanche (2a) et logeant le dispositif de commande électromécanique (30), cette
               serrure comportant également un organe de couplage (7) destiné à transmettre un mouvement
               d'ouverture de la serrure du dispositif de commande électromécanique au mécanisme
               de verrouillage par l'intermédiaire d'une saillie (6) traversant une ouverture (5)
               dans ladite cloison (2a) et entourée par une surface d'appui plane (8) dudit organe
               de couplage (7) pour assurer l'étanchéité sur le bord de ladite ouverture.
 
            2. Serrure suivant la revendication 1, caractérisée en ce que ledit organe de couplage
               (7) est un coulisseau à mouvement linéaire et pourvu de moyens d'entrainement (21)
               d'un verrou articulé (18) appartenant au mécaniseme de verrouillage (9).
 
            3. Serrure suivant la revendication 2 dans laquelle ledit dispositif électromécanique
               (30) comporte une roue dentée (33) entrainée par un moteur électrique (31), caractérisée
               en ce que ladite roue (33) est pourvue d'un taquet d'entrainement (40) qui est destiné
               à coopérer avec ladite saillie (6) de l'organe de couplage (7) afin de transmettre
               un mouvement d'ouverture audit verrou (18), lorsque cette roue est entrainée en rotation.
 
            4. Serrure suivant la revendication 3, caractérisée en ce que ledit taquet d'entrainement
               (40) est monté coulissant angulairement dans ladite roue (33) à l'encontre de l'action
               d'un ressort (39), ce dernier étant tendu au cours d'une première phase de rotation
               de la roue, celle-ci comportant également des moyens de butée (40a) pour établir une
               liaison rigide avec ledit taquet après la mise sous tension du ressort afin de provoquer
               le mouvement dudit organe de couplage (7).
 
            5. Serrure suivant la revendication 4, caractérisée en ce que ledit organe de couplage
               (7) est pourvu d'un organe d'entrainement (25) destiné à coopérer avec des moyens
               (4,26) de déplacement manuel de cet organe de couplage (7) dans le sens de l'ouverture
               de la serrure.
 
            6. Serrure suivant les revendications 2 à 5, prises ensemble, caractérisée en ce que
               lesdits moyens de déplacement manuel comportent un coulisseau (4) monté pour se déplacer
               parallèlement avec ledit coulisseau formant organe de couplage (7).
 
            7. Serrure suivant l'une quelconque des revendications 3 à 6, dans laquelle ledit
               pêne (10) présente deux becs d'accrochage (14,15) dits respectivement de "premier
               et de second crans" et coopérant avec ledit verrou (18) pour déterminer deux configurations
               de verrouillage de la serrure caractérisée en ce qu'il est prévu des moyens retardateurs
               (41,46;55,56) pour empêcher durant la phase de déverrouillage, la coopération dudit
               verrou (18) avec le bec (14) du pêne déterminant la position de "premier cran" de
               celui-ci.
 
            8. Serrure suivant la revendication 7, lorsqu'elle dépend de la revendication 3, caractérisée
               en ce que ledit dispositif électromagnétique (30) comporte en outre un levier retardateur
               (41) articulé dans le boitier (2) et pourvu d'un organe d'accrochage (45) coopérant
               avec une encoche (46) ménagée dans la saillie (6) dudit organe de couplage (7), pour
               maintenir ce dernier dans une position dans laquelle ledit verrou (18) est écarté
               des becs (14,15) du pêne (10), ledit levier comprenant une portion arquée (44) formant
               came avec laquelle coopère ledit taquet (40) pour sortir ledit organe d'accrochage
               (45) de l'encoche de la saillie (6) de l'organe de couplage (7) durant une seconde
               partie de la phase d'ouverture de la serrure.
 
            9. Serrure suivant la revendication 7, caractérisée en ce que lesdits moyens retardateurs
               comportent une pièce articulée (55), deux ressorts (59, 60) travaillent en antagonisme
               sur ladite pièce pour la maintenir normalement dans une position angulaire d'équilibre,
               ladite pièce comportant également un organe d'actionnement (56) destiné à maintenir
               temporairement ledit verrou (18) dans sa position inactive dans laquelle il ne peut
               accrocher le pêne (10), cet organe coopérant avec le bec (14) de "premier cran" pour
               pouvoir placer ladite pièce d'accrochage dans deux positions extrêmes d'équilibre
               instable, ces positions étant respectivement atteintes au passage dans un sens ou
               dans l'autre dudit bec (14) de "premier cran ".