(19)
(11) EP 0 153 257 A2

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
28.08.1985  Bulletin  1985/35

(21) Numéro de dépôt: 85400350.6

(22) Date de dépôt:  25.02.1985
(51) Int. Cl.4H01R 43/16, H01R 13/115
(84) Etats contractants désignés:
BE DE GB IT

(30) Priorité: 23.02.1984 FR 8402784
22.02.1985 FR 8502633

(71) Demandeur: SOCIETE TRAVAUX ELECTRIQUES
F-35540 Plerguer (FR)

(72) Inventeur:
  • Lagorce, Michel
    F-35400 Saint-Malo (FR)

(74) Mandataire: Degret, Jacques 
Cabinet Degret 24, place du Général Catroux
75017 Paris
75017 Paris (FR)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Connecteur électrique embrochable


    (57) L'invention concerne un connecteur électrique embrochable, du type comprenant une cage de connexion, dans laquelle peut s'insérer une broche, et au moins une cage de contact dans laquelle un câble conducteur électrique se trouve maintenu.
    Selon l'invention, un connecteur (31) est réalisé à partir d'un élément tronçonné de profilé métallique obtenu par extrusion. Il comprend alors une cage de connexion (33) délimitée par deux joues (32 et 37), entre lesquelles peut s'insérer une broche, et une ou plusieurs cages de contact (34) séparées de la cage de connexion (33) par la paroi centrale commune (32).
    La joue (37) est écartée élastiquement de la seconde aile (36) de la cage de connexion, en direction de la première aile ou joue (32).
    Chaque cage de contact reçoit un câble conducteur (46) maintenu dans ladite cage au moyen d'un plot (43) dont l'extrémité s'appuie sur l'âme conductrice du câble et dont la tige ou la tête est électriquement liée aux joues (32 et 37)..
    Applicable à l'alimentation électrique d'un circuit, d'un appareil ou d'un compteur.




    Description


    [0001] La présente invention est relative à un connecteur électrique embrochable, du type comprenant une cage de connexion de forme générale en U délimitée par deux joues métalliques entre lesquelles peut s'insérer, par l'ouverture haute de ce U, une broche, par exemple une lame ou une cartouche fusible cylindrique, destinée à commander ou à couper l'alimentation électrique d'un circuit ou d'un appareil, y compris un compteur, et au moins une cage de contact en forme d'enceinte dans laquelle se trouve disposé et maintenu un câble conducteur électrique, pour l'alimentation du circuit ou de l'appareil, ledit câble étant maintenu dans ladite cage de contact.

    [0002] Il est connu d'utiliser des connecteurs électriques embrochables que l'on fixe sur une platine, sur un tableau électrique ou à l'intérieur d'un coffret, dans le but de commander ou de couper à la demande l'alimentation électrique de circuits ou d'appareils à partir d'un ou de plusieurs câbles conducteurs électriques qui sont maintenus dans la ou dans les cages de contact du connecteur au moyen d'un ou d'autant de plots dont l'extrémité soit s'appuie directement sur l'âme conductrice d'un câble nu, soit est à perforation d'isolant et dans ce cas s'appuie sur l'âme après avoir traversé la gaine isolante, et dont la tige ou la tête est électriquement liée aux joues de la cage de connexion.

    [0003] De tels connecteurs ont été conçus pour fonctionner avec différents types de broches, et plus particulièrement avec des broches en forme de lame, encore dites"â couteau", ou de forme cylindrique, à cartouches fusibles.

    [0004] Tous les connecteurs embrochables utilisés aux fins précitées ont en commun d'être réalisés à partir d'une tôle métallique, en un.matériau conducteur, de préférence du cuivre ou du laiton, tôle qui est pliée plusieurs fois sur elle-même afin de former :

    - une cage de connexion destinée à recevoir la broche et à la retenir par pression, élastique,

    - une ou plusieurs cages de contact destinées chacune à recevoir un fil ou câble électrique, dénudé ou isolé, et qui est maintenu dans sa cage par le plot qui lui correspond, à contact direct ou à contact après perforation de l'isolant.



    [0005] Les connecteurs électriques embrochables en tôle métallique pliée sont par théorie à nombre illimité de cages de contact, chacune recevant et retenant un câble véhiculant la même phase. Toutefois, en pratique, pour les raisons qui vont être données ci-après, les connecteurs en question sont limités à une cage de contact et, par voie de conséquence, à une alimentation par un câble unique.

    [0006] En câbles non isolés, les connecteurs connus sont employés avec des conducteurs dont la section peut varier entre environ 1,5 mm2 et 240 mm2. Avec perforation d'isolant, les connecteurs connus sont utilisés avec des conducteurs dont la section peut varier entre environ 16 mm2 et 150 mm2.

    [0007] Un connecteur du type précité, obtenu par pliages successifs d'une tôle métallique, a été représenté dans sa construction à perforation d'isolant, à la Figure 1 des dessins annexés, de sorte à mieux faire comprendre les critiques qui vont suivre à propos de ce type de matériel.

    [0008] En premier lieu, on conviendra qu'un tel connecteur est difficile à réaliser, puisqu'il implique une succession d'opérations de pliage de la tôle qui, toutes, doivent être menées avec une grande précision, et qu'il rend obligatoire l'utilisation d'un outillage compliqué : son coût de fabrication est donc nécessairement élevé.

    [0009] En deuxième lieu, la réalisation du connecteur à partir d'une tôle pliée fait obligation d'utiliser un métal malléable, du cuivre ou du laiton, donc un métal cher.

    [0010] En troisième lieu,la tenue mécanique de la broche, par effet ressort entre les deux joues, est assez mauvaise dans la mesure où il a été vérifié que, si les différents contacts provoquent un échauffement du connecteur, le métal qui le constitue perd en raideur, et, par suite, le rappel par élasticité du métal entre les deux joues est de plus en plus mauvais.

    [0011] En quatrième lieu, les connecteurs actuellement sur le marché sont d'un emploi limité à des ampèrages relativement faibles, de l'ordre de la centaine d'ampères. Par exemple, en se référant aux normes françaises, on sait que la température du connecteur ne doit jamais dépasser 120 ° C.

    [0012] Pour éviter les élévations de température si l'am- pèrage augmente, il faut à l'évidence une tôle de plus en plus épaisse. Or, à cet égard, il existe une limite dans l'épaisseur de la tôle constitutive du connecteur dans la mesure où il faut pouvoir la travailler et la plier.

    [0013] Ces considérations permettent donc de comprendre les raisons pour lesquelles les connecteurs connus sont d'un emploi limité à des ampèrages relativement faibles.

    [0014] En cinquième lieu, on observe que le plot qui assure le contact avec la partie conductrice du câble en le maintenant par pression dans la cage de contact est lui-même tenu entre deux replis de la tôle au moyen d'un écrou réalisé sous la forme d'une plaque dont deux pattes d'extrémité viennent se loger dans des lumières congruentes percées dans lesdits replis; un premier inconvénient résulte de la difficulté à placer correctement en face l'une de l'autre les lumières qui vont recevoir les pattes d'écrou; en second inconvénient, si le couple de serrage du plot devient trop important, en particulier s'il y a lieu de perforer une épaisseur importante d'isolant, il existe un risque évident de provoquer un écartement des replis de la tôle et par suite une séparation d'entre le connecteur d'une part, le plot et son écrou d'autre part.

    [0015] En sixième lieu, dans le cas particulier où le connecteur en tôle métallique pliée doit être prévu pour perforer la gaine d'isolation du conducteur électrique, on prévoit de multiplier au maximum le nombre de points de contact à établir entre le plot fileté et l'âme conductrice du câble, de manière à garantir le meilleur "contact électrique" possible.

    [0016] Dans cet esprit, le plot porte une pièce en forme de cuvette sertie par son fond à l'extrémité dudit plot, les bords de ladite cuvette étant munis d'une pluralité de dents aptes chacune à perforer la gaine d'isolation du câble; de même, le fond de la cage de contact est crevé par l'extérieur, au moyen d'un poinçon, de telle façon qu'il présente également des dents, proéminentes à l'intérieur de la cage.

    [0017] Il est clair alors que la réalisation d'un tel crevé nécessite une opération supplémentaire et qu'en outre elle génère une zone de fragilité évidente en partie centrale du fond de la cage de contact.

    [0018] En septième lieu, lesupport de fixation du connecteur est formé de deux pattes latérales qui prolongent le fond de la cage de connexion et/ou le fond de la cage de contact; la faiblesse mécanique d'un tel moyen de fixation est elle aussi évidente dès lors que l'on se souvient que la tôle qui sert à la construction du connecteur est nécessairement fine.

    [0019] En huitième lieu, le connecteur répondant à la construction représentée à la Figure 1 est en pratique limité à une alimentation par un câble unique car, par construction, c'est-à-dire par pliage, il est extrêmement difficile de prévoir une seconde cage de contact au-delà de la première cage. De plus, du fait de la minceur de la tôle pliée, il est en pratique impossible de garantir la construction d'un connecteur qui ne se déforme pas au fur et à mesure de son allongement, c'est-à-dire lorsqu'il doit comporter plusieurs cages de contact disposées à la suite l'une de l'autre.

    [0020] Le brevet des Etats-Unis d'Amérique 3.027.440 décrit une variante de ce type connu de connecteur réalisé par pliages successifs d'une ou de deux tôles métalliques. Pour l'essentiel, les inconvénients développés ci-dessus se retrouvent dans cette variante connue de connecteur.

    [0021] La présente invention permet de pallier tous les inconvénients précités et, à cet effet, elle propose la réalisation d'un connecteur électrique embrochable, qui, tout à la fois: est d'une réalisation facile; est d'un coût de fabrication moindre; permet l'emploi d'un métal aussi bon conducteur que le cuivre ou le laiton, mais moins cher que ces matériaux; est mécaniquement extrêmement résistant, sans limite quant à son épaisseur et sans zone de fragilité; convient par voie de conséquence pour des ampèrages très importants puisque dorénavant la limite d'épaisseur n'intervient plus ; convient pour une alimentation à partir de plusieurs câbles véhiculant la même phase, dans la mesure où ledit connecteur peut comprendre une pluralité de cages de contact sans qu'il perde pour autant de sa rigidité ni de sa qualité quant au contact entre la broche et les joues qui délimitent la cage de connexion ; et enfin s'adapte facilement, par un simple réglage manuel, à des broches, couteaux ou cartouches cylindriques, de largeurs différentes.

    [0022] La présente invention a donc pour objet un connecteur électrique embrochable, du type comprenant : a) une cage de connexion de forme générale en U délimitée par deux joues métalliques entre lesquelles peut s'insérer, par l'ouverture haute de ce U, une broche, par exemple une lame ou une cartouche fusible cylindrique destinée à commander ou à couper l'alimentation électrique d'un circuit ou d'un appareil, et b) au moins une cage de contact en forme d'enceinte dans laquelle se trouve disposé et maintenu un câble conducteur électrique, pour l'alimentation du circuit ou appareil, caractérisé en ce que ledit connecteur est réalisé à partir d'un élément tronçonné de profilé métallique obtenu par extrusion, une paroi centrale étant commune à la cage de connexion et à une cage de contact, et en ce que l'une des ailes de la cage de connexion en U est doublée intérieurement par une aile supplémentaire qui forme l'une des deux joues, un ressort étant placé entre ladite aile et cette joue. Cette réalisation par extrusion du connecteur selon l'invention, mis en conséquence à l'instant de sa fabrication dans sa forme définitive, fait immédiatement comprendre les avantages obtenus au plan de l'amélioration des caractéristiques-mécaniques, de l'indéformabilité du profilé, de la qualité du contact entre la broche et les joues qui bordent la cage de connexion, et de la possibilité d'admettre désormais des ampërages illimités puisque, par définition, l'épaisseur du profilé métallique extrudé se conçoit sans limite supérieure.

    [0023] Dans une première forme préférentielle de réalisation, le profilé métallique extrudé présente, en section droite, une paroi centrale commune, constituée par l'aile de la cage de connexion autre que celle qui est doublée par l'aile supplémentaire, ladite paroi centrale commune séparant les deux cages par type, d'une part la cage de connexion et d'autre part la ou les cages de contact contiguës dont chacune desquelles a la forme d'une enceinte, dont la paroi d'au moins une d'entre elles est constituée par ladite paroi centrale commune et dont une autre paroi de chacune d'entre elles est percée d'un orifice transversal permettant le passage et le réglage en profondeur d'un plot.

    [0024] En d'autres termes, la cage de contact ou toutes les cages de contact réunies selon un bloc, sont disposées à côté de la cage de connexion, la première cage de contact de chaque ligne ayant en commun avec la cage de connexion la paroi centrale commune.

    [0025] Grâce à cette construction monobloc, réduite en largeur à sa plus faible expression, le connecteur selon l'invention évite les pertes électriques et garantit ses caractéristiques d'excellente tenue mécanique et d'indéformabilité en quelque point que ce soit.

    [0026] Avantageusement, la cage de connexion et la ou les cages de contact ont la même dimension suivant la direction d'extrusion du profilé métallique, perpendiculaire à sa section droite.

    [0027] Mais, d'un autre côté, l'on sait que tout connecteur électrique constitue l'arrivée du câble général ou d'un câble auxiliaire d'alimentation et le départ du fusible dont aura à se servir plus tard l'installateur qui aura la charge d'assurer la distribution du courant jusqu'au compteur placé en aval du connecteur.

    [0028] Or, dans un certain nombre d'applications, par exemple pour la réalisation de bases unipolaires à perforation d'isolant destinées à recevoir des fusibles à couteaux, il se trouve qu'avec la première réalisation précitée, lorsque l'on engage le couteau du fusible dans la cage de connexion, le corps du fusible vient obstruer en tout ou partie la cage de contact adjacente (la première de la rangée supérieure dans la cas de cages-multiples), interdisant par là même une pénétration du câble dans cette cage de contact du même côté que le fusible.

    [0029] C'est pourquoi, dans des conditions de branchement qui imposent le positionnement du fusible et du câble d'arrivée électrique du même côté du connecteur, l'utilisation normale d'un connecteur à cage de contact unique n'est plus possible, et il convient alors d'avoir recours : soit à une courbure du câble,qui est toujours malaisée dans des volumes réduits (le câble est généralement un câble en aluminium massif de 35 mm2 de section, soit environ 6,7 mm de diamètre, sans compter la gaine isolante) ; soit à l'utilisation d'un embout intermédiaire souple, qui, s'il facilite la mise en oeuvre, ajoute par contre un contact électrique supplémentaire préjudiciable à la qualité du branchement ; soit encore à l'utilisation d'un connecteur à cages de contact multiples dans lequel c'est la cage extrême, la plus éloignée de la cage de connexion, qui reçoit le câble.

    [0030] Bien que cette dernière solution apparaisse la plus satisfaisante sur le plan de la mise en oeuvre (du fait qu'elle assure un raccordement direct) et sur le plan de la qualité du branchement (du fait de la diminution du nombre des contacts intermédiaires), elle présente toutefois un inconvénient majeur, à savoir l'encombrement frontal important du connecteur suivant la direction perpendiculaire aux ailes de la cage de connexion, lequel encombrement interdit de réaliser un branchement tétra- polaire dans le volume des coffrets de branchement répondant aux normes en vigueur.

    [0031] C'est pourquoi, en deuxième variante, la présente invention qui pallie le dernier inconvénient précité, et, à cet effet, elle a pour objet un connecteur, caractérisé en ce que la paroi centrale commune à la cage de connexion et à la cage de contact (ou au bloc de cages de contact) est constituée par la paroi de fond du U de la cage de connexion.

    [0032] Grâce à cet agencement, on améliore la facilité de mise en oeuvre du connecteur et on en réduit l'encombrement frontal tout en maintenant la structure originale qui constitue l'objet essentiel de l'invention.

    [0033] En effet, cette structure se trouve bien conservée puisque le connecteur est toujours réalisé à partir d'un profilé extrudé et, du fait de l'association dans une-même masse métallique d'une cage de connexion et d'une ou plusieurs cages de contact, la qualité de son branchement est d'une manière générale améliorée par rapport à l'état antérieur de la technique, en raison de la suppression des contacts intermédiaires, de la plus grande fiabilité du contact (dans le cas d'une perforation d'isolant), d'une meilleure dissipation thermique (effet de radiateur dû à la masse métallique) et, subséquemment, de la diminution des chutes de potentiel.

    [0034] La facilité de mise en oeuvre du connecteur se trouve améliorée dans la mesure où sa nouvelle structure permet le raccordement direct du câble sur le branchement, étant donné que, une fois ce câble mis en place dans la cage de contact, le positionnement du fusible dans la cage de connexion peut cette fois se faire sans aucune difficulté, le câble se trouvant largement en-dessous de la position de connexion la plus basse que peut occuper le fusible.

    [0035] Enfin, le positionnement de la cage de contact au-dessous de la cage de connexion (plus précisément au-dessous du fond de son profil en U) diminue dans des proportions très importantes l'encombrement frontal du connecteur (division par près de 3 par rapport à un connecteur à rangée de plusieurs cages de contact sur le côté de la cage de connexion tel que représenté à titre d'exemple aux figures 6 et 7 du brevet principal), ce qui permet ainsi la réalisation de branchements tétrapolaires dans des volumes réduits tout à fait compatibles avec les normes actuelles en vigueur.

    [0036] Dans un mode de réalisation particulier de cette deuxième construction dérivé de la première construction, dans lequel la cage de contact est percée d'un orifice transversal permettant le passage et le réglage en profondeur d'un plot dont l'extrémité s'appuie sur l'âme conductrice du câble et dont la tige ou la tête est électriquement liée aux joues de la cage de connexion, il est prévu que, suivant la direction d'extrusion du profilé métallique, perpendiculaire à sa section droite, la cage de contact présente une plus grande dimension que la cage de connexion, la paroi centrale se prolongeant ainsi en saillie au-delà de cette cage de connexion, et que c'est dans cette partie en saillie de la paroi centrale qu'est percé l'orifice recevant le plot. Ainsi, une fois le câble introduit dans la cage de contact et le plot serré sur ce câble, on peut sans difficulté positionner le fusible dans la cage de connexion. De préférence, ladite dimension de la cage de contact est de l'ordre de grandeur du double de celle de la cage de connexion.

    [0037] Dans une troisième variante de construction, il peut être prévu que la cage de contact constitue une masse pleine qui est traversée , suivant la direction d'extrusion du profilé métallique, par un passage cylindrique de diamètre sensiblement égal à celui de l'embout d'un câble conducteur souple, ledit embout étant serti dans ce passage sous et en liaison électrique constante avec les joues de la cage de connexion. Cette disposition présente l'avantage de supprimer dans les branchements un contact supplémentaire puisqu'alors ce contact est remplacé par le sertissage. Cette conception, outre l'amélioration de la qualité du contact, due au sertissage du câble sur le connecteur de départ, apporte une amélioration supplémentaire au niveau de la mise en oeuvre en supprimant la réalisation physique, ou matérielle, d'une connexion. En variante, il peut être prévu, suivant la même direction, un second passage cylindrique dans lequel est serti l'embout d'un second câble conducteur souple. Le connecteur ainsi équipé d'un ou de deux câbles souples, appelé "connecteur à fouet", peut être utilisé notamment comme départ d'une base unipolaire destinée à recevoir des fusibles à couteaux, chaque câble souple réalisant la connexion sur un matériel situé en aval, en général un compteur. Un connecteur de ce type peut donc être placé en amont d'un compteur et en aval d'un connecteur répondant aux définitions données pour la première ou la deuxième variante de réalisation, ainsi par exemple qu'il sera visible en figure 12.

    [0038] Par ailleurs, de manière particulièrement avantageuse, et aussi bien pour les trois modes de réalisation ci-dessus présentés, il peut être prévu pour garantir un contact parfait des deux joues autour de la broche :

    a) que l'aile supplémentaire de la cage de connexion est constituée par une pièce distincte, également profilée, sur laquelle s'appuie le ressort. De préférence, ce ressort est constitué par des rondelles Belleville engagées sur une entretoise cylindrique fixée sur l'aile de la cage de connexion qui est doublée par et est sensiblement parallèle à l'aile supplémentaire. Avantageusement, l'aile supplémentaire indépendante peut présenter, à son extrémité opposée au fond du U de la cage de connexion, un bord en retour à 90° dirigé vers l'aile de la cage de connexion qui est doublée par cette aile, ce qui facilite l'introduction du fusible à couteau en le guidant et aussi évite le basculement de cette aile supplémentaire, en particulier au début de cette introduction du couteau. L'aile supplémentaire peut également présenter, à son pied en contact avec le fond du U de la cage de connexion, un siège sur lequel viendra s'appuyer le fusible, ledit siège étant formé d'un retour à 90° dirigé dans le sens opposé à celui du retour supérieur.

    b) que la seconde aile de la cage de connexion de forme générale en U est elle-même conformée en U, pour constituer l'aile supplémentaire qui forme alors la joue, un ressort travaillant en compression étant placé entre les ailes de ce second U.



    [0039] Subsidiairement, dans les deux variantes d'aile complémentaire, les deux joues de la cage de connexion peuvent être légèrement convergentes vers le fond du U.

    [0040] Pour respecter le caractère monobloc du connecteur, l'orifice permettant le passage et le réglage en profondeur du plot est perçé à même une des parois de la cage de contact qui est donc bien une enceinte indéformable, au lieu d'être percé dans un écrou rapporté entre deux parois de ladite cage de contact comme cela se fait dans la technique actuelle. L'orifice percé dans la paroi de la cage de contact est donc taraudé. selon le même filetage que celui existant sur la tige du plot.

    [0041] Selon une autre variante de construction particulièrement avantageuse, la paroi de la cage de contact opposée à celle percée de l'orifice de passage du plot est dotée de dents longitudinales, obtenues lors de l'extrusion, et l'extrémité de la tige du plot reçoit une contre-plaque également dotée de dents qui s'étendent longitudinalement, c'est-à-dire dans la direction du câble d'alimentation électrique.

    [0042] Cette construction est particulièrement intéressante lorsqu'il est à prévoir un connecteur à perforation d'isolant.

    [0043] En effet, la perforation se réalise plus aisément à l'aide de cette multiplicité de dents et en outre le contact électrique entre le conducteur d'une part et le connecteur et/ ou son plot d'autre part est extrêmement satisfaisant puisqu'il se définit selon plusieurs lignes de contact définies par autant de sommets de dents prévues dans le fond de la cage de contact et sur la contre-plaque sertie à l'extrémité de la tige du plot.

    [0044] Tous les connecteurs que propose l'invention étant réalisés par extrusion, on peut utiliser cette fois l'aluminium, matériau dont on sait qu'il est aussi bon conducteur que le cuivre ou le laiton, tout en étant moins cher que ces deux autres matériaux.

    [0045] Selon enfin une autre variante préférentielle, le connecteur dans ses trois variantes de réalisation peut comporter un pied à section droite en T dont la tête est légèrement bombée. Cette construction permet une fixation améliorée sur une platine, et plus particulièrement une fixation légèrement oscillante qui permet d'assurer un parfait alignement entre les gorges de plusieurs connecteurs destinées à recevoir une broche commune, qu'elle soit à couteau ou à cylindre.

    [0046] En conclusion, quel que soit le type de connecteur réalisé, on observe qu'il est d'une fabrication facile puisque filé, et donc qu'il est d'un coût de revient faible.

    [0047] On remarque également que chaque connecteur que propose l'invention est sans limite supérieure en ce qui concerne l'ampèrage tolérable, puisque la limite d'épaisseur de matière n'intervient désormais plus : on peut extruder un profilé aussi épais que l'on veut.

    [0048] On remarque également que le système à plot et taraudage dans une paroi du connecteur, qui remplace l'écrou de la technique antérieure à tôle pliée, est de matière : il n'y a donc plus de rupture possible, même lorsque le couple de serrage est très important.

    [0049] De même, les dents longitudinales qui substituent le crevé sont de matière : il n'y a donc plus de zone de fragilité.

    [0050] Il existe aussi une excellente qualité dans le contact entre la broche et le connecteur, car les deux joues sont par construction parfaitement planes, disposition qui n'était jamais certaine avec la tôle de cuivre pliée.

    [0051] En ce qui concerne enfin le connecteur à multiples cages de contact, on observe qu'il est mécaniquement aussi résistant que le connecteur à cavité unique, et qu'il garantit simultanément une excellente continuité électrique.

    [0052] Pour mieux faire comprendre l'objet de la présente invention, on va décrire ci-après, à titre d'exemples purement illustratifs et non limitatifs, diverses variantes de réalisation du connecteur électrique embrochable en référence aux dessins annexés sur lesquels :

    - la Figure 1 est une vue en perspective d'un connecteur connu, fabriqué selon la technique actuelle, par pliage,

    - la Figure 2 est une vue en coupe transversale d'une première réalisation du connecteur selon l'invention, à une cage de contact disposée à côté de la cage de connexion, et à perforation d'isolant,

    - la Figure 3 est une vue en perspective éclatée du connecteur de la Figure 2 apte à recevoir une broche à couteau et apte à être monté légèrement oscillant sur sa platine,

    - la Figure 4 est une vue selon la flèche IV du connecteur des Figures 2 et 3 monté oscillant sur sa platine,

    - la Figure 5 est une vue en coupe transversale de l'élément profilé du connecteur de la Figure 2,

    - les Figures 6 et 7 sont des vues en coupe transversale de variantes de réalisation du connecteur des Figures 2 à 4, à plusieurs cages de contact, toutes disposées à côté de la cage de connexion, respectivement selon une ligne horizontale et selon une colonne verticale,

    - les Figures 8 et 9 sont des représentations schématiques en coupe transversale d'autres variantes de la première réalisation du connecteur des Figures 2 à 4, montrant respectivement : une construction à trois cages de contact disposées selon une même colonne verticale, à côté de la cage de connexion, et une construction à six cages de contact disposées selon deux lignes horizontales de trois cages chacune, le bloc de cages de contact ainsi formé étant disposé à côté de la cage de connexion, une paroi étant commune à cette cage de connexion et à la première cage de contact de chaque ligne,

    - la Figure 10 est une vue en coupe transversale d'une variante du connecteur profilé de la Figure 5 dans laquelle les joues délimitant la cage de connexion sont aptes à recevoir une cartouche-fusible cylindrique,

    - la Figure 11 est une vue en perspective d'une deuxième réalisation du connecteur selon l'invention, à une cage de contact disposée sous la cage de connexion,

    - la Figure 12 est une vue de côté de ce connecteur, associé par exemple en aval à un connecteur du type de ceux représentés en Figures 16 et 7,

    - la Figure 13 est une vue de face du connecteur de la Figure 11,

    - les Figures 14 et 15 représentent schématiquement, en coupes transversales, d'autres variantes de la deuxième réalisation du connecteur des Figures 11 à 13, à plusieurs cages de contact toutes disposées sous la cage de connexion, une paroi étant commune à cette cage de connexion et à la première cage de contact de chaque colonne, et

    - les Figures 16 et 17 sont des vues en perspective, perspectives analogues à celles de la Figure 11, d'une troisième réalisation du connecteur selon l'invention, dans lequel chaque cage de contact constitue une masse pleine.



    [0053] Ce connecteur fabriqué selon la technique actuelle est complété d'une plaque d'écrou 18 dont deux pattes d'extrémité, respectivement 19 et 20, s'emboîtent dans des lumières, respectivement 21 et 22, percées en partie centrale haute des ailes verticales, respectivement 17a et 17b, de la cage de contact. Un plot 23 dont la tige est filetée traverse en son centre l'écrou 18, par un orifice 24 taraudé selon le même filetage que celui du plot 23.

    [0054] Le rôle du plot 23 est de maintenir contre le fond 17c de la cage de contact le câble électrique d'alimentation. Pour ce faire, le plot est donc à contact direct 25 lorsque le conducteur est dénudé et il est complété d'une pièce 26, en forme de cuvette, dont les bords sont dotés de dents 27 et dont le fond 26' est serti à l'extrémité 25 du plot 23, lorsque le conducteur est enveloppé d'une gaine d'isolation et qu'il appartient donc, pour établir le contact, de perforer l'isolant à l'aide d'une pièce annexe directement liée au plot.

    [0055] De manière à améliorer le contact dans le cas où le connecteur est à perforation d'isolant, le fond 17c de la cage de contact 16 est poinçonné par l'extérieur de manière à former un crevé 28 ainsi qu'une pluralité de dents 28' proéminentes à l'intérieur de la cage de contact et aptes à traverser la gaine d'isolation du conducteur d'alimentation à maintenir. Un tel crevé 28 et de telles dents 28' sont représentés à la Figure 1 dans le fond d'une seconde cage de contact (représentée en 30 en trait mixte) obtenue par pliage au bout de la première cage de contact 16. Cette construction, réalisable théoriquement, est toutefois en pratique irréalisable car, s'il y a plusieurs conducteurs d'alimentation à maintenir, le connecteur se déforme et le contact autour de la broche n'est plus assuré de façon satisfaisante par les joues 13 et 14.

    [0056] A l'aide de la représentation donnée à la figure 1, on comprend mieux les inconvénients exposés en préambule de la présente description à propos d'un tel type de connecteur en tôle pliée, et en particulier :

    - la mauvaise tenue mécanique du ressort que doivent former autour de la broche les deux joues parallèles 13 et 14,

    - les limites d'utilisation aux ampérages faibles du fait de l'obligation d'utiliser une tôle mince pour réaliser par pliage le connecteur 11,

    - la mauvaise tenue de l'écrou 18 en cas de couple de serrage important par le plot 23,

    - la fragilité du connecteur autour du crevé 28,

    - la faiblesse mécanique du support de fixation du connecteur que constituent les pattes 29 qui, dans l'exemple représenté, prolongent le fond de la cage de connexion 12,

    - l'impossibilité à fabriquer et à utiliser un connecteur à deux cages de contact 16 et 30.



    [0057] Les connecteurs selon l'invention représentés aux Figures 2 à 17 éliminent les inconvénients dont il vient d'être question.

    [0058] Chaque connecteur proprement dit, est obtenu par extrusion de métal au travers d'une filière conformée pour délivrer un profilé dont la section répond avantageusement à la forme représentée aux Figures 2, 3 et 5 à 10 pour la première réalisation à cage(s) de contact disposée(s) à côté de la cage . de connexion, aux Figures 11 à 15 pour la deuxième réalisation à cage(s) de contact disposée(s) sous la cage de connexion et aux Figures 16 et 17 pour la troisième réalisation dans laquelle la cage de contact constitue une masse pleine disposée sous la cage de connexion.

    [0059] Pour une telle extrusion, l'emploi de l'aluminium est à conseiller dans la mesure où ce matériau est moins cher que le cuivre ou le laiton tout en présentant des qualités équivalentes de conducteur de l'électricité.

    [0060] Il est bon ici de rappeler que l'aluminium ne pouvait être utilisé dans la technique traditionnelle car il est mécaniquement plus fragile, et donc ne peut pas être plié, et au surplus il n'a pas d'effet ressort, ce qui rendrait le contact par les joues autour de la broche très aléatoire, voire illusoire.

    [0061] Dans sa première variante de réalisation représentée aux Figures 2 à 10, le profilé métallique extrudé 31 présente en section droite une paroi centrale 32 séparant les deux cages par type, d'une part,la cage de connexion 33 et, d'autre part, la ou les cages de contact 34. La cage de contact ou le bloc de cages de contact est ainsi disposé à côté de la cage de connexion. La paroi 32 constitue la première des deux joues de la cage de connexion.

    [0062] La cage de connexion a la forme générale d'un U obtenu par des prolongements successifs 35 et 36 de la paroi centrale 32, respectivement perpendiculaire et parallèle à cette paroi 32.

    [0063] La paroi 36 peut constituer la seconde des deux joues de la cage de connexion 33. Toutefois, pour obtenir un contact amélioré, la seconde aile 36 de la cage 33 est elle-même conformée en U, tourné vers la paroi 32 puis vers le fond 35 de la cage 33, de sorte à conférer un meilleur effet de ressort entre la joue 32 et la seconde joue 37 ainsi formée en regard de la première joue. Avantageusement, un ressort 38 travaillant en compression, par exemple un ressort à boudin, est placé entre l'aile 36 et l'aile supplémentaire 37 de ce second U et est maintenu en position à l'aide d'un couvercle 39 serti dans le fond d'un orifice 40 percé dans l'aile 36.

    [0064] En autre variante, telle qu'elle peut être prévue de fabrication par la forme de la filière, les deux joues 32 et 37 peuvent être légèrement convergentes vers le fond 35.

    [0065] D'ailleurs, pour une meilleure mise en oeuvre, le profilé extrudé 31 est, de fabrication, fermé en partie basse des deux joues 32 et 37, ainsi qu'il est représenté en 41 à la Figure 5. Après extrusion, la cage de connexion 33 est ouverte en retirant à la fraise la partie repérée par 41, ce qui, par élasticité, a pour effet de rendre aussitôt les deux joues 32 et 37 légèrement convergentes vers le fond 35 de ladite cavité.

    [0066] La cage de contact 34 est, d'extrusion, conformée de telle sorte qu'elle ait la forme d'une enceinte quadrangulaire dont le fond est constitué par la paroi centrale 32 et dont une des trois autres parois est percée d'un orifice transversal 42 permettant le passage d'un plot 43.

    [0067] La paroi 44 ainsi percée remplit le même rôle que la plaque d'écrou 18, à savoir qu'elle permet simultanément le réglage en profondeur du plot. L'orifice 42 est donc taraudé selon un filetage correspondant à celui qui est pratiqué en 45 sur la tige du plot 43.

    [0068] Dans sa variante conçue pour favoriser l'augmentation du contact électrique entre le conducteur 46, d'une part, et le connecteur 31 et/ou son plot 43 d'autre part, notamment si le conducteur est enveloppé d'une gaine isolante 47 qu'il y a lieu de perforer pour obtenir le contact électrique requis, la paroi 48 de la cage de contact 34 opposée à la paroi 44 percée de l'orifice 42 de passage du plot est dotée de dents longitudinales 49 obtenues lors de l'extrusion. Sur les Figures annexées, ces dents 49, au nombre de trois, sont symétriques pour les deux latérales et la dent centrale est moins haute de sorte à reproduire par les sommets des trois dents une surface d'appui courbe concave qui respecte sensiblement la courbure de l'âme conductrice du câble d'alimentation 46.

    [0069] Symétriquement, l'extrémité 50 de la tige du plot 43 est associée par sertissage à une contre-plaque 51 également dotée de dents 52, au nombre de trois, qui s'étendent longitudinalement, c'est-à-dire selon la direction que présente le câble d'alimentation 46 dans le fond de la cage de contact.

    [0070] Compte tenu de la forme la plus avantageuse qui doit être affectée à la contre-plaque 51, celle-ci est fabriquée également par extrusion d'aluminium, le profilé obtenu étant ultérieurement tronçonné à une longueur égale à celle de la cacre de contact pour laquelle il sera réservé.

    [0071] Dans son mode de fabrication et de montage le plus simple, le profilé métallique extrudé est, avant tronçonnage, percé selon un pas déterminé de ses multiples orifices 40 et 42, ces derniers étant au surplus taraudés. Dans le même temps, le profilé extrudé est fraisé en 41 de sorte à ouvrir sa cage de connexion 33.

    [0072] Après tronçonnage à la longueur désirée des profilés extrudés à partir desquels sont formés les connecteurs 31 et les contre-plaques 51, chaque connecteur reçoit un plot 43 dont, après vissage dans l'orifice 42, l'extrémité 50 est éventuellement pourvue de la contre-plaque 51 qui est alors sertie en bout 50 du plot 43, à même la cage de contact 34.

    [0073] Le plot 43 est alors manipulable à l'aide de sa tête large 53, laquelle au surplus peut être percée d'un trou borgne hexagonal apte à coopérer avec une clé de manoeuvre du type dit "à six pans".

    [0074] Pour sa fixation sur une platine, on peut prévoir sous la base 35-48 du connecteur ainsi défini un pied en T dont la tête déborde largement les flancs 36 et 54 de façon à pouvoir être traversée par deux ou quatre boulons qui assurent ainsi de façon conventionnelle le serrage avec immobilité du connecteur sur sa platine.

    [0075] Toutefois, dans une variante avantageuse représentée sur les Figures 2 à 17,le pied à section droite en T 55 qui prolonge vers le bas la base du connecteur est à tête 56 étroite et bombée en 57.

    [0076] Ce type de réalisation de connecteur fait apparaître sous sa semelle 35-48 deux rainures longitudinales, respectivement 58 et 59, aptes à coopérer avec deux lamelles souples 60 qui chacune comporte une échancrure 61 pour le passage du pied 55 et qui chacune déborde le connecteur 31 pour permettre la manoeuvre des moyens de fixation de ce type de connecteur dans sa platine.

    [0077] A l'emplacement réservé,sur la platine,à chaque connecteur 31 à fixer, on prévoit trois logements, deux logements latéraux 62 pour les moyens de fixation 63 et un logement central 64 dans lequel on place un poussoir à ressort 65.

    [0078] Le connecteur 31 étant légèrement encastré dans la platine, ainsi qu'il est représenté à la Figure 4, on coince ledit connecteur à l'aide des deux lamelles souples 60 rapprochées l'une vers l'autre, ainsi qu'il est schématisé par les flèches 66 sur la Figure 3, puis lesdites lamelles sont fixées sur la platine par les vis 63 qui traversent les orifices lisses 74 prévus en zone centrale des parties en débord des lamelles 60.

    [0079] La souplesse des lamelles 60,qui ne font qu'emprisonner légèrement le pied 55, associée à la présence du poussoir à ressort 65 sous le pied en T 55 permet au connecteur 31 d'être monté légèrement oscillant transversalement par rapport à la platine 67.

    [0080] Cette légère oscillation, repérée par la flèche 68 sur la figure 5, permet d'assurer un parfait alignement entre les gorges 69 de plusieurs connecteurs destinés à recevoir une broche commune 70, de même qu'elle permet d'assurer un parfait alignement entre la gorge du connecteur ainsi fixé et la broche 70 qui, reliée par ailleurs à un circuit ou à un appareil, va à sa descente commander l'alimentation électrique dudit circuit ou dudit appareil.

    [0081] De la description qui précède, il résulte que le connecteur 31 convient de par sa conception aussi bien aux broches à lame 70 (représentations des Figures 2 à 5) qu'aux broches à cartouche-fusible cylindrique 71 (représentation de la Figure 10). Par construction, c'est-à-dire dans la réalisation de la filière appropriée, les seules différences à prévoir pour obtenir un contact par lame ou un contact par fusible cylindrique portent sur la hauteur du premier prolongement 135 de la paroi centrale 32 (Figure 10) qui doit autoriser une largeur de cage de connexion 133 notablement plus importante. Pour le surplus, les joues 137 et 32 d'un tel connecteur 131 comporteront avantageusement deux encoches longitudinales disposées en regard l'une de l'autre, respectivement 72 et 73, grâce auxquelles le contact et la retenue du fusible cylindrique se trouvent grandement améliorés.

    [0082] Du fait de sa réalisation par extrusion d'aluminium, le connecteur selon l'invention, 31 ou 131, jsst d'une indéformabilité totale, quelles que soient ses dimensions. Aussi, par simple extrapolation de la construction à une cage de contact 34, il a été conçu de multiples variantes dans lesquelles l'alimentation électrique est assurée par plusieurs conducteurs, étant naturellement entendu que toute cage de contact du connecteur à plusieurs étages ne peut recevoir qu'un et un seul conducteur et qu'au surplus tous les conducteurs associés à un même connecteur véhiculent nécessairement la même phase.

    [0083] Partant de ces obligations, il a tout d'abord été réalisé deux connecteurs 231 et 331 à deux cages de contact chacun, respectivement 234 et 334, disposées à côté de la paroi centrale conmune 32, pour les premières selon une ligne perpendiculaire à cette paroi 32 et pour les secondes selon une ligne parallèle à cette paroi 32.

    [0084] D'extrusion, toutes les cages 234 et 334 sont des enceintes, de forme générale quandrangulaire. Au surplus, les deux cages 234, de même que les deux cages 334, sont contiguës.

    [0085] Dès lors, il est clair qu'il suffit de percer chaque cage d'un orifice du type 42 et d'y intégrer un plot du type 43 pour, après avoir établi le contact avec un conducteur du type 46, amener le courant jusqu'aux joues 32 et 37 où, à la demande, la connexion s'effectuera à l'aide d'une broche à lame ou à cylindre.

    [0086] Dans la construction 231 de la Figure 6, les deux enceintes 234 sont ouvertes par des orifices 242 pratiqués dans la paroi supérieure 44. Chaque orifice 242 est taraudé de façon à pouvoir coopérer avec le filetage d'un plot 43. Au surplus, pour la variante à multiples contacts linéaires, utilisable également pour perforer l'isolant, la paroi 48 commune aux deux enceintes 234 qui est opposée à la paroi 44 percée des orifices 242 est dotée en regard de chaque cage 234 d'une pluralité de dents longitudinales 249 qui faciliteront la perforation d'isolant, de même que les dents 52 de la contre-plaque 51, au fur et à mesure du serrage dans chaque cage de contact d'un plot 43 sur le conducteur engagé dans ladite cage.

    [0087] Dans la construction de la Figure 7, les orifices 342 sont pratiqués dans le flanc 54. Des dents longitudinales 349 sont alors avantageusement prévues, proéminentes dans chaque cage 334 depuis la paroi centrale 32.

    [0088] Des constructions qui précèdent, on remarque qu'il est indispensable que toutes les cages de contact soient contiguës, qu'elles aient chacune la forme d'une enceinte, de préférence quadrangulaire, et qu'elles recoivent chacune un conducteur sur lequel le contact est établi à l'aide d'un plot manoeuvrable depuis l'extérieur de la cavité.

    [0089] Ainsi, des constructions de connecteurs à plus de deux cages de contact sont aisément réalisables, par exemple à partir des schémas donnés aux Figures 8 et 9.

    [0090] En Figure 8, un connecteur 431 comporte trois cages de contact 434, dont les parois communes, respectivement 54 et 32, sont percées d'orifices et dotées de dents qui s'étendent longitudinalement.

    [0091] En Figure 9, un connecteur 531 comporte deux lignes superposées 75 et 76 de trois cages de contact 534 chacune. La paroi centrale horizontale 77 commune aux six enceintes est dotée de dents proéminentes à l'intérieur de chaque enceinte 534, celles-ci étant au surplus ouvertes sur la paroi 78 pour les trois de la ligne horizontale supérieure 75 et sur la paroi 79 pour les trois de la ligne inférieure horizontale 76.

    [0092] Le connecteur des Fig. 11 à 13 est constitué d'un élément tronçonné de profilé métallique d'aluminium 631, obtenu par extrusion comme le connecteur des Fig. 2 à 9, d'une aile supplémentaire 637 constituée d'un élément tronçonné du même type, et d'un plot 43 de mise sous tension.

    [0093] L'élément 631 est extrudé suivant une direction d'extrusion (D) qui est donc perpendiculaire à sa section droite 600. Il présente une forme générale parallèlépipédique dont la plus grande face latérale 601, parallèle à la direction (D), est très approximativement carrée, et dont a été ôté, par tronçonnage, le quart supérieur gauche. Ainsi, la partie supérieure, de longueur parallèle à la direction (D), limitée, constitue une cage de connexion 633 de forme générale en U et délimitée par deux joues ou ailes métalliques 636 et 632, entre lesquelles peut s'insérer, par l'ouverture haute de ce U, une broche, par exemple une lame 70 ou une cartouche-fusible cylindrique 71, ici non représentée. La partie inférieure, de plus grande longueur suivant la direction (D), constitue une cage de contact 634 en forme d'enceinte dans laquelle se trouve disposé et maintenu un câble de connexion 46.

    [0094] Le fond 635 de la cage de connexion 633 en forme de U constitue cette fois la paroi centrale qui est commune aux deux cages, cette paroi centrale 635 se prolongeant en saillie, en 602, au-delà de la cage de connexion.

    [0095] En revanche, comme pour la première variante de réalisation, l'aile 636 de la cage de connexion 633 est doublée intérieurement par l'aile supplémentaire 637 qui est disposée à son voisinage immédiat, un ressort 603 étant placé entre cette aile 636 et cette aile supplémentaire 637.

    [0096] Suivant la direction (D), une cavité assez large est ménagée à la partie inférieure de l'élément 631 pour former la cage de contact 634, le fond 648, ou partie opposée à la paroi supérieure 602 de cette cage présentant, tournées vers l'intérieur de la cavité 634,des nervures longitudinales 649 à section en forme de dent. Le câble 46 constitué d'un câble conducteur électrique, s'étend à l'intérieur de la cavité 634, sur toute la longueur de celle-ci, en reposant sur les nervures 649 sur lesquelles il se trouve serré par l'extrémité inférieure 50 du plot 43 dont la tige filetée 45 se visse dans un taraudage 642, ou orifice transversal, qui est ménagé dans la paroi supérieure 602 de la cage de contact qui prolonge le fond 635 de la cage de connexion 633. Ce taraudage ou orifice transversal 642 permet le passage et le réglage en profondeur du plot 43 dont la tête 53, qui sert à effectuer ce serrage, demeure au-dessus de la paroi 602.

    [0097] Eventuellement, l'extrémité inférieure 50 du plot 43 peut être associée à une contre-plaque 51 dotée de dents longitudinales 52 qui, placée dans la cage de contact 634, sous la paroi 602, peut contribuer à perforer l'isolant du câble 46.

    [0098] L'aile supplémentaire 637 présente à son pied un siège 613 coudé à 90° qui vient sensiblement au contact de l'aile opposée 632 de la cage de connexion 633, tandis que de l'autre côté ce pied laisse subsister un léger jeu 604 par rapport à l'aile 636 que cette aile supplémentaire 637 vient doubler. A son autre extrémité, opposée au fond 635 de la cage de connexion, cette aile supplémentaire 637 présente une tête constituée également par une partie 605 coudée à 90° et dirigée en direction de l'aile 636 qu'elle double, laissant subsister là également un léger jeu 611. Il se présente ainsi entre le siège 613 et la tête 605 une joue sur laquelle vient s'appuyer le ressort 603 qui est constitué par des rondelles Belleville dont l'axe est perpendiculaire aux grandes faces 601 du connecteur, sensiblement au centre de la cage de connexion 633, ces rondelles Belleville 603 étant engagées sur une entretoise cylindrique 606 qui est fixée, dans un logement prévu à cet effet, sur l'aile 636 de la cage de connexion, la fixation s'effectuant à l'aide d'une vis 607 dont la tête s'appuie sur cette entretoise et dont l'extrémité de la tige filetée 608 vient se visser dans un orifice taraudé 609 sensiblement au centre de la joue de l'aile supplémentaire 637.

    [0099] Cette disposition d'aile supplémentaire 637, mobile en déplacement transversal par rapport à l'aile 636, permet le contact par des couteaux 70 de largeurs différentes.

    [0100] On remarquera plus particulièrement sur la Fig. 12 que le câble 46 s'engage dans la cage de contact 634 par la droite de celle-ci, tandis que le serrage à l'aide du plot 43 s'effectue sur la partie gauche et que le fusible à couteau 70, représenté schématiquement et en traits interrompus sur cette même figure, vient s'introduire dans la cage de connexion 633, également sur la droite de celle-ci, c'est-à-dire du même côté que le câble 46, mais sans aucune gêne de la part de celui-ci ou de son plot de serrage qui se trouve du côté opposé.

    [0101] Le troisième mode de réalisation de la Fig. 16 diffère du précédent en ce que la cage de contact ou partie inférieure 734 du connecteur 731 présente la même dimension, suivant la direction (D) d'extrusion, que la cage de connexion 733 ou partie supérieure, ne constituant donc aucune saillie par rapport à celle-ci, tandis que cette même cage de contact 734 constitue une masse pleine qui est traversée, suivant la direction (D), par un passage cylindrique 700 de diamètre sensiblement égal à celui de l'embout d'un câble conducteur souple 746 qui se trouve serti en 701 dans ce passage 700.

    [0102] Dans la variante de la Fig. 17, il est prévu suivant la même direction (D) un second passage cylindrique 700' dans lequel est serti en 701' l'embout d'un second câble conducteur souple 746'.

    [0103] De même que dans le mode de réalisation des Fig. 11 à 13, l'aile supplémentaire 737 de cette réalisation des Fig. 16 et 17 est constituée par une pièce distincte du profilé principal 731 et qui présente la même structure et le même fonctionnement que la pièce 637 vue précédemment.

    [0104] Ainsi qu'il a été représenté à la Figure 12, le connecteur du troisième type 731 peut être utilisé en aval d'un connecteur du premier ou du deuxième type, pour le raccordement d'un câble auxiliaire 646 à un compteur non représenté, lui-même placé en aval du connecteur 731.

    [0105] Enfin, en variante au connecteur 631 à une cage de contact 634 tel que décrit ci-dessus et représenté aux Figures 11 à 13, il peut être réalisé :

    - selon la Figure 14, un connecteur 831 à deux cages de contact 834 contiguës disposées côte à côte sous la cage de connexion 833 ; dans cette réalisation, la paroi centrale 835 commune aux trois cages se prolonge en saillie au-delà de la cage de connexion et est percée de deux orifices 842 qui chacun vont recevoir un plot 43, tandis que chaque fond 848 est doté de dents 849 ;

    - selon la Figure 15, un connecteur 931 à plusieurs cages de contact 934 superposées, toutes disposées selon une même colonne sous la cage de connexion 933 ; dans une réalisation à trois cages 934 superposées, la paroi centrale 935 commune à la cage de connexion et à la cage de contact supérieure se prolonge en saillie au-delà de la cage de connexion et est percée d'un orifice 942 placé en surplomb d'un fond 948 doté de dents 949 ; la cage de contact inférieure présente un fond percé également d'un orifice 942 placé à l'aplomb d'une paroi dotée de dents 949 ; enfin, la cage centrale est percée dans sa paroi 901 d'un orifice 942 percé en regard de dents 949 qui font saillie dans la cage 934 depuis l'autre paroi 901 ;

    - un connecteur combinant les réalisations des Figures 14 et 15, à deux colonnes d'au moins deux cages de contact chacune, toutes les cages de contact étant alors disposées sous la cage de connexion et débordant largement celle-ci pour permettre le passage des plots 43.



    [0106] Naturellement, l'invention n'est pas limitée au mode d'application non plus qu'aux modes de réalisation qui ont été mentionnés, et l'on pourrait concevoir diverses variantes sans sortir pour autant de la présente invention.

    [0107] Il est clair notamment que l'invention couvre également toute pièce de connexion électrique embrochable qui comprend un connecteur profilé d'un des types précités et, par cage de contact, un plot à tige filetée dont l'extrémité est nue ou pourvue d'une contre-plaque, et dans ce dernier cas d'une contre-plaque de préférence dotée de dents longitudinales.

    [0108] Il est clair également qu'elle couvre chacune des trois constructions de profilé (à cage(s) de contact disposée(s)sous ou à côté de la cage de connexion, à cage(s) de contact constituant une masse pleine) qu'elle que soit le type d'aile complémentaire (retour en U ou aile indépendante obtenue de profilage) à laquelle elle est associée, quand bien même elle ne serait pas représentée sur les dessins annexés.


    Revendications

    1. Connecteur électrique embrochable, du type com prenant : a) une cage de connexion de forme générale en U délimitée par deux joues métalliques entre lesquelles peut s'insérer, par l'ouverture haute de ce U, une broche, par exemple une lame ou une cartouche fusible cylindrique destinée à commander ou à couper l'alimentation électrique d'un circuit ou d'un appareil, et b) au moins une cage de contact en forme d'enceinte dans laquelle se trouve disposé et maintenu un câble conducteur électrique, pour l'alimentation du circuit ou appareil, caractérisé en ce que ledit connecteur (31, 131, 231, 331, 431, 531, 631, 731, 831, 931) est réalisé à partir d'un élément tronçonné de profilé métallique obtenu par extrusion, une paroi centrale étant commune à la cage de connexion (33, 133, 633, 733, 833, 933) et à une cage de contact (34, 234, 334, 434, 534, 634, 734,83 934), et en ce que l'une des ailes (36, 636,736, 836, 936) de la cage de connexion en U est doublée intérieurement par une aile supplémentaire qui forme l'une des deux joues (37, 637, 737, 837, 937), un ressort (38, 603) étant placé entre ladite aile (36, 636, 736, 836, 936) et cette joue (37, 637, 737, 837, 937).
     
    2. Connecteur selon la revendication 1, caractérisé en ce que la paroi centrale commune est constituée par l'aile (32) de la cage de connexion (33, 133) autre que celle (36) qui est doublée par l'aile supplémentaire (37).
     
    3. Connecteur selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que la cage de connexion (33, 133) et la ou les cages de contact (34, 234, 334, 434, 534) ont la même dimension suivant la direction d'extrusion (D) du profilé métallique, perpendiculaire à sa section droite (600).
     
    4. Connecteur selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les cages de contact (334, 434) contiguës sont disposées selon une même colonne verticale, la paroi centrale (32) étant commune à la cage de connexion (33, 133) et à toutes ces cages de contact.
     
    5. Connecteur selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les cages de contact (234, 534) contiguës sont disposées selon une ou deux lignes horizontales, la paroi centrale (32) étant commune à la cage de connexion (33, 133) et à la première cage de contact de chaque ligne.
     
    6. Connecteur selon la revendication 1, caractérisé en ce que la paroi centrale commune à la cage de connexion (633, 733, 833, 933) et à la cage de contact (634, 734, 834, 934) est constituée par la paroi (635, 735, 835, 935) de fond du U de la cage de connexion.
     
    7. Connecteur selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu'une paroi de chaque cage de contact (34, 234, 334, 434, 534, 634, 734, 834, 934) est percée d'un orifice transversal (42, 242, 342, 642, 842, 942) permettant le passage et le réglage en profondeur d'un plot (43) dont l'extrémité s'appuie sur l'âme conductrice du câble (46, 646) et dont la tige (45) ou la tête (53) est électriquement liée aux joues, respectivement (32, 632, 832, 932) et (37, 137, 637, 837, 937) de la cage de connexion.
     
    8. Connecteur selon la revendication 7 combinée à l'une quelconque des revendications 2 à 5, caractérisé en ce que c'est une paroi de la ou des cages de contact autre que la paroi centrale (32) qui est percée de l'orifice (42, 242, 342) recevant le plot (43)..
     
    9. Connecteur selon la revendication 7 combinée à la revendication 6, caractérisé en ce que, suivant la direction d'extrusion (D) du profilé métallique (631, 831, 931), perpendiculaire à sa section droite (600), la ou les cages de contact (634, 834, 934) présentent une plus grande dimension que la cage de connexion (633, 833, 933), la paroi centrale commune (635, 835, 935) se prolongeant ainsi en saillie (602) par-delà cette cage de connexion, et en ce que c'est dans cette partie en saillie de la paroi centrale commune qu'est percé le ou les orifices (642, 842, 942) recevant chacun le plot (43).
     
    10. Connecteur selon la revendication 9, caractérisé en ce que ladite dimension de la ou des cages de contact est de l'ordre de grandeur du double de celle de la cage de connexion.
     
    11. Connecteur selon l'une quelconque des revendications 6, 9 et 10, caractérisé en ce que au moins deux cages de contact (834) contiguë's sont disposées selon une ligne horizontale, sous la cage de connexion (833).
     
    12. Connecteur selon l'une quelconque des revendications 6, 9 et 10, caractérisé en ce que au moins deux cages de contact (934) contiguës sont disposées selon une même colonne verticale, sous la cage de connexion (933).
     
    13. Connecteur selon les revendications 11 et 12, caractérisé en ce que les cages de contact (834, 934) contiguës sont disposées en bloc, selon au moins deux lignes horizontales et au moins deux colonnes verticales, sous la cage de connexion.
     
    14. Connecteur selon l'une quelconque des revendications 7 à 13, caractérisé en ce que la tige (45) du plot
     
    (43) est filetée et en ce que l'orifice correspondant (42, 242, 342, 642, 842, 942) percé dans la paroi de chaque cage de contact est taraudé selon le même filetage.
     
    15. Connecteur selon l'une quelconque des revendications 7 à 14, caractérisé en ce que la paroi de la cage de contact opposée à celle percée de l'orifice de passage du plot est dotée de dents longitudinales (49, 249, 349, 649, 849, 949) obtenues lors de l'extrusion.
     
    16. Connecteur selon l'une quelconque des revendications 7 à 15,caractérisé en ce qu'à l'extrémité (50) de la tige du plot est sertie une contre-plaque (51) également dotée de dents (52) qui s'étendent longitudinalement, c'est-à-dire dans la direction du câble d'alimentation électrique (46, 646).
     
    17. Connecteur selon la revendication 1, caractérisé en ce que la cage de contact (734) constitue une masse pleine qui est traversée, suivant la direction d'extrusion (D) du profilé métallique (731), par au moins un passage cylindrique (700, 700') de diamètre sensiblement égal à celui de l'embout du câble conducteur (746, 746'), chaque embout étant serti (en 701, 701') dans son passage, respectivement (700, 700').
     
    18. Connecteur selon l'une quelconque des revendications 1 à 17, caractérisé en ce que l'aile supplémentaire (637, 737, 837, 937) qui double l'aile (636, 736, 836, 936) de la cage de connexion (633, 733, 833, 933) est constituéepar une pièce distincte, réalisée de préférence à partir également d'un élément tronçonné de profilé métallique obtenu par extrusion, un ressort (603) s'appuyant entre ladite première aile (636, 736, 836, 936) et l'aile supplémentaire (637, 737, 837, 937).
     
    19. Connecteur selon la revendication 18, caractérisé en ce que l'aile supplémentaire indépendante présente, à son extrémité opposée au fond (635, 735, 835, 935) du U de la cage de connexion, un bord (605) en retour à 90° dirigé vers l'aile (636, 736, 836, 936) de la cage de connexion qui est doublée par cette aile supplémentaire.
     
    20. Connecteur selon l'une quelconque des revendications 18 et 19, caractérisé en ce que l'aile supplémentaire indépendante présente, à son extrémité la plus proche du fond du U de la cage de connexion, un siège (613) formé d'un retour à 90° dirigé vers l'aile (632, 732, 832, 932) autre que celle qui est doublée par cette aile supplémentaire.
     
    21. Connecteur selon l'une quelconque des revendications 18 à 20, caractérisé en ce que ledit ressort (603) est constitué par des rondelles Belleville engagées sur une entretoise cylindrique (606) fixée sur l'aile (636, 736, 836, 936) de la cage de connexion qui est doublée par l'aile supplémentaire (637, 737, 837, 937), les moyens (607) de fixation de cette entretoise sur l'aile étant eux-mêmes fixés dans l'aile supplémentaire.
     
    22. Connecteur selon l'une quelconque des revendications 1 à 17, caractérisé en ce que l'aile (36, 636, 736, 836, 936) de la cage de connexion de forme générale en U est elle-même conformée en U pour constituer l'aile supplémentaire (37, 637, 737, 837, 937), qui forme une joue, et en ce qu'un ressort à boudin (38) travaillant en compression est placé entre les ailes respectivement (36, 636, 736, 836, 936) et (37, 637, 737, 837, 937), de ce second U.
     
    23. Connecteur selon l'une quelconque des revendications 1 à 22, caractérisé en ce que les deux joues de la cage de connexion sont légèrement convergentes vers le fond (35, 635, 735, 835, 935) du U.
     
    24. Connecteur selon l'une quelconque des revendications 1 à 23, caractérisé en ce qu'il est réalisé par extrusion d'aluminium.
     
    25. Connecteur selon l'une quelconque des revendications 1 à 24, caractérisé en ce qu'il comporte, pour sa fixation sur une platine (67), un pied (55) à section droite en T dont la tête (56) est légèrement bombée (en 57).
     
    26. Pièce de connexion électrique embrochable, caractérisée en ce qu'elle comprend : a) le connecteur (31, 131, 231, 331, 431, 531, 631, 731, 831, 931) profilé selon l'une quelconque des revendications 1 à 16 et 18 à 25, et b) par cage de contact, un plot (43) à tige filetée dont l'extrémité est nue ou pourvue d'une contre-plaque, et dans ce dernier cas d'une contre-plaque (51) de préférence dotée de dents longitudinales (52).
     




    Dessins