[0001] La présente invention a pour objet une chaussure de ski comprenant au moins deux
parties dont les bords se recouvrent pour entourer le pied ou la cheville et au moins
un dispositif de fermeture et de tension pour relier ces deux parties, ce dispositif
comprenant une courroie dentée solidaire de l'une desdites parties de la chaussure
et coopérant avec des moyens d'accrochage et de tension solidaires de cette même partie
ou de l'autre partie de la chaussure.
[0002] Un dispositif de ce type est connu du brevet FR-A-2.180.250. Dans ce dispositif antérieur
la courroie est crantée et coopère d'une part avec un dispositif de tension constitué
par un dispositif d'entrainement unidirectionnel travaillant en va et vient et d'autre
part avec un cliquet de retenue, le tout fonctiannant de la même manière qu'un cric.
Les moyens de tension et d'accrochage sont donc tout-à-fait distincts et travaillent
indépendamment l'un de l'autre. Ce dispositif est relativement compliqué et encombrant
et n'est pas toujours d'un emploi aisé. En effet, pour libérer la courroie il est
nécessaire de dégager le cliquet de retenue, ce qui peut exiger une force considérable
lorsque la courroie est fortement tendue. En outre, la modification de la tension
ne peut se faire qu'à raison d'une dent à la fois et ces dents doivent avoir une certaine
dimension minimale pour garantir une bonne retenue. De plus. le levier de tension
présente une faible multiplication, de sorte qu'il devient dur à partir d'une certaine
tension.
[0003] La présente invention a pour but de réaliser un dispositif du type défini plus haut,
mais plus simple. moins encombrant et n'exigeant qu'une force minime pour son actionnement.
[0004] La chaussure de ski selon l'invention est caractérisée par le fait que la courroie
dentée présente une denture hélicoidale et que les moyens d'accrochage et de tension
sont constitués par une vis sans fin solidaire de l'autre partie de la chaussure,
s'étendant dans le sens de la courroie et munie d'un moyen d'actionnement manuel,
et par des moyens de guidage maintenant la courroie dentée en prise avec la vis sans
fin une articulation étant en outre prévue pour permettre d'écarter la courroie dentée
de la vis sans fin ou inversément.
[0005] Il a déjà été proposé d'utiliser une vis sans fin comme élément de tension (EP-A-0
073 989), cette vis agissant sur une bande de serrage intérieure du pied. Cette vis
sans fin n'est toutefois pas utilisée comme moyen d'accrochage et la bande ne peut
pas être écartée de la vis sans fin.
[0006] Dans le dispositif de fermeture et de tension selon l'invention, les moyens de tension
et d'accrochage sont constitués par le même élément, la vis sans fin. Ce dispositif
est particulièrement peu encombrant, car la vis et sa tige s'étendent parallèlement
à la surface de la chaussure et la vis sans fin proprement dite peut être encastrée
dans l'épaisseur de la chaussure.
[0007] L'utilisation d'une vis permet d'effectuer un réglage très fin si on le désire, ce
réglage pouvant être continu si la vis est actionnée directement par un bouton ou
un poulet moleté ou par un dispositif à cliquet. Il est en outre possible de régler
la tension aussi bien en serrage qu'en desserrage, c'est-à-dire de desserrer une chaussure
trop serrée, par exemple.
[0008] Selon une forme d'exécution de l'invention, les moyens de guidage de la courroie
sont relevables de manière à permettre une introduction rapide de la courroie entre
la vis sans fin et les moyens de guidage relevés, ces moyens de guidage étant ensuite
rabattus et fixés par un moyen ad hoc, de manière à maintenir la denture de la courroie
engagée dans la vis sans fin.
[0009] Selon une autre forme d'exécution la vis sans fin est montée dans un support relevable
sur lequel est en outre monté un levier oscillant muni d'un cliquet coopérant directement
avec une denture formée sur la vis sans fin.
[0010] Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, deux formes d'exécution de l'invention.
La figure 1 représente une chaussure à chaussage par l'arrière munie d'un dispositif
de fermeture conforme à l'invention selon une première forme d'exécution.
La figure 2 est une vue partielle en coupe selon II-II de la figure 1.
La figure 3 est une vue en coupe selon III-III de la figure 2.
La figure 4 est une vue en perspective de la pièce de guidage de la courroie.
La figure 5 représente une vue en perspective d'une seconde forme d'exécution.
La figure 6 est une vue en coupe selon l'axe de la vis sans fin, de la figure 5.
La figure 7 est une vue en coupe selon VII-VII de la figure 6.
La figure 8 est une vue en coupe analogue à la coupe selon la figure 7 d'une variante
d'exécution de la seconde forme d'exécution.
[0011] La chaussure représentée à la figure 1 comprend une coque 1 solidaire de la semelle
et destinée à entourer le pied, le talon et la partie antérieure inférieure de la
cheviller et une tige constituée d'une partie antérieure 2 en forme de gouttière ouverte
à l'arrière, fixée de manière connue à la coque 1 à la hauteur des maléolles en deux
points opposés, tel que le point 3, autour desquelles la partie 2 peut osciller légèrement.
La tige comprend en outre une partie postérieure 4, également en forme de gouttière,
articulée autour des points d'articulation de la partie antérieure 2, cette partie
4 venant s'emboiter dans la partie 2 pour entourer la cheville et étant rabattable
vers l'arrière pour permettre l'introduction du pied dans la chaussure. Ces éléments
sont réalisés en matière synthétique usuelle.
[0012] Le dispositif de liaison et de tension 5 est représenté en détail à la figure 2.
Il comprend une courroie 6 solidaire de la partie antérieure 2 de la tige, par exemple
en même matière que cette tige, rapportée sur celle-ci ou venue d'une pièce avec elle,
et venant entourer la partie 4. L'une des faces de cette courroie 6 présente une denture
hélicoïdale 7 correspondant et coopérant avec la denture d'une vis sans fin 8 logée
dans une découpe de la partie 2 de la tige et solidaire d'un axe 9 logé dans une surépaisseur
2a de la partie 2 de la tige. L'extrémité extérieure de l'axe 9 porte une tête cylindrique
10 de diamètre supérieur au diamètre de l'axe 9 et venant s'appuyer contre une portée
plane 11 de la surépaisseur 2a. La tête 10 se termine en fourchette pour recevoir
l'extrémité d'une manivelle 12 articulée sur la fourchette au moyen d'un axe 13. La
manivelle 12 présente un cran 14 venant se fixer à cran derrière une saillie 15 de
la partie 2 de la chaussure en position de repos.
[0013] Le dispositif comprend en outre une pièce de guidage 16 en forme de capot rectangulaire
allongé présentant un profil en U, par exemple en métal embouti, dont les ailes 17
et 18 sont articulées dans la surépaisseur 2a au moyen d'un axe 19 à proximité de
l'extrémité intérieure de l'axe 9. A proximité de l'extrémité libre du capot 16 est
fixée une pince 20 en forme de fourche à deux dents dont chacune des dents présente
intérieurement une encoche arrondie 21 qui vient s'appliquer sur le pourtour de la
tête cylindrique 10 lorsque le capot 16 est rabattu contre la chaussure, comme représenté
au dessin, pour retenir ce capot 16 en position rabattue. Dans cette position, l'espace
entre le capot 16 et la vis sans fin 8 est juste suffisant pour le passage de la courroie,
de telle sorte que la denture 7 de cette courroie est maintenue en prise avec la vis
8. Le profil trapézoïdal de la denture 7 et de la vis 8 tel que représenté donne naissance
à une composante de force qui a tendance à écarter le capot 16 de la vis 8, mais cette
composante est relativement faible d'une part et, d'autre part, le couple exercé autour
de l'axe 19 est faible car la distance entre cet axe et la vis sans fin 8 est relativement
faible par rapport à la distance entre cet axe et le point de retenue du capot sur
la tête 10. Il serait d'ailleurs possible de supprimer cette composante en adoptant
un profil de dents présentant un flanc d'appui perpendiculaire au capot 16.
[0014] Partant de la position de la position représentée au dessin, pour déchausser, on
écarte tout d'abord le capot 16 de la chaussure, ce qui permet à la denture 7 de la
courroie de se dégager de la vis 8, permettant ainsi une ouverture quasi intantanée
de la chaussure. Lors du chaussage, on introduit aussi-loin que possible la courroie
6 entre le capot 16 relevé et la vis 8, puis on rabat le capot 16. La courroie est
alors en prise avec la vis 8. On dégage ensuite la manivelle 12 de son cran 15 et
on actionne la vis jusqu'à ce que l'on ait atteint le serrage désiré, puis on rabat
la manivelle 12 à nouveau contre la chaussure.
[0015] En lieu et place de la manivelle 12 il est possible d'utiliser un bouton ou un poulet
moleté fixé à l'extrémité de l'axe 9. Un tel actionnement permet un réglage continu
de la tension.
[0016] Toutes les pièces, y compris la vis 8, peuvent être bien entendu exécutées en matière
synthétique.
[0017] Dans la seconde forme d'exécution de l'invention représentée aux figures 5 à 7, la
vis sans fin 22 est pivotée dans un support 23 articulé autour d'un axe 24 sur un
bossage 25 de la partie 2 de la chaussure. La vis sans fin 22 est plus précisément
montée dans un créneau 26 du support 23. Ce support 23 est maintenu en position rabattue
sur la chaussure par un cran 27 qui vient s'encliqueter sur un bec 28 formé sur la
partie 2 de la chaussure. L'extrémité 29 du support 23 est conformée pour permetttre
de saisir le levier pour le relever, respectivement pour le rabattre et l'encliqueter.
La courroie dentée 30 est guidée par un passage 31 formé dans la partie 2 de la chaussure
sous le bec 28 et se prolongeant, en forme de rainure, sous le levier 23, de telle
manière que la vis sans fin 22 engrène avec la denture 32 de la courroie en position
rabattue, à travers une découpe 45 de la partie 2 de la chaussure.
[0018] Sur le support 23, dans le créneau 26 de celui-ci, est en outre articulé, sur l'axe
de la vis sans fin 22, un levier 33 muni d'un cliquet 34 constitué par un ressort-lame,
dont l'une des extrémités est encastrée dans le levier 33 et dont l'une de ses faces
s'appuie sur-une portée 35 du levier 33 (fig.7), l'autre face étant libre. Le cliquet
34 coopère avec des dents de rochet 36 taillées directement sur la vis sans fin 22.
[0019] Le dispositif de fermeture s'utilise comme suit : le support 23 étant, de préférence,
relevé, on introduit la courroie 30 aussi loin que possible à travers le passage 31,
puis on rabat le support 23. Il suffit ensuite d'actionner le levier 33 selon un mouvement
de va-et-vient pour entraîner la vis sans fin de manière unidirectionnelle dans -le
sens de la flèche Fl. Une fois la tension désirée obtenue, on rabat le levier 33 dans
la position représentée aux figures 5 et 7. Pour ouvrir la chaussure, il suffit de
relever le support 23, ce qui a pour effet de dégager la courroie 30.
[0020] Ce dispositif permet un réglage pratiquement continu de la tension. Il est particulièrement
compact et facile à actionner. L'extrémité de la courroie est en outre cachée sous
la partie 2 de la chaussure.
[0021] Selon une variante d'exécution du dispositif décrite ci-dessus, il est possible d'entrainer
la vis sans fin dans les deux sens. Une telle variante d'exécution est représentée
à la figure 8 dans une coupe correspondant à celle de la figure 7. Les parties non
représentées sont les mêmes que celles représentées aux figures 5 et 7, les parties
identiques étant en outre désignées par les mêmes références. Le levier 33 et la vis
sans fin 22, modifiés dans leur forme, ont été désignés par les références 33' et
22' respectivement. La vis sans fin 22' est munie d'entailles arrondies 37 réparties
sur son pourtour. Sur le levier 33' est articulé autour d'un axe 38 un cliquet 39
en forme de bascule à deux becs arrondis 40 et 41 destinés à coopérer avec les encoches
37 de la vis sans fin pour son entraînement en rotation. Le cliquet 39 est muni d'une
tête arrondie 42 s'engageant entre deux butées 43 et 44 du levier 33'. Sur la tête
42 s'appuie l'extrémité d'un ressort-lame 45 encastré dans le levier 33' et s'étendant
en direction de l'axe 38, à mi-distance entre les butées 43 et 44. Ce ressort 45 maintient
le cliquet-bascule 39 dans l'une ou l'autre de deux positions stables, l'une de ces
positions stables étant représentée à la figure 8. Dans cette position l'un des becs
du cliquet, en l'occurrence le bec 40, est en appui contre la vis sans fin 22' et
le ressort 45 est légèrement fléchi.
[0022] Dans la position représentée à la figure 8, si on fait tourner le levier 33' dans
le sens de la flèche F2, la vis sans fin 22' a tendance à retenir le cliquet basculant
39 dont le bec 40 , s'il n'était pas déjà engagé dans une encoche 37, vient s'engager
dans une de ces encoches. La lame-ressort 45, qui peut être en matière synthétique,
n'est pas assez forte pour entraîner la vis sans fin en rotation et elle fléchit pour
passer de l'autre côté, c'est-à-dire à gauche de la tête 42. Celle-ci vient alors
occuper approximativement la position représentée en trait mixte 42', le ressort 45
venant, dans la position 45;, appuyer de l'autre côté de la tête 42 en maintenant
l'autre bec 41 du cliquet en appui sur le vis 22'. Dans la suite du mouvement du levier
33', la butée 44 vient buter contre la tête 42 et le cliquet 39 étant alors bloqué
sur le levier 33', il entraîne la vis sans fin dans le sens F3 par son bec 40. Lorsqu'on
revient en arrière avec le levier 33', le mouvement inverse se produit, c'est-à-dire
que la tête 42 passe à nouveau à gauche du ressort 45. Si on continue à tourner le
levier 33' dans ce même sens F4 c'est alors la butée 43 qui vient rencontrer la tête
42 et entraîner la vis sans fin dans l'autre sens F5. Si par contre, on arrête de
tourner le levier 33 dans le sens F4 dès que l'on rencontre une certaine résistance
et que l'on revient dans le sens F2, on entraîne à nouveau la vis dans le même sens
F3. Par un mouvement "de pompage", dans un sens ou dans l'autre, du levier 33', on
peut ainsi, à volonté, entraîner la vis sans fin 22' soit dans un sens, soit dans
l'autre sens, ce qui permet de serrer ou de desserrer à volonté la courroie 30, de
façon continue.
[0023] L'invention n'est pas limitée à une chaussure à chaussage par l'arrière, décrite
à titre d'exemple, mais s'étend à tout type de chaussures, le dispositif de fermeture
et de tension à vis sans fin pouvant remplacer notamment tout type de boucles connues.
1. Chaussure de ski comprenant au moins deux parties (2,4) dont les bords se recouvrent
pour entourer le pied ou la cheville et au moins un dispositif de fermeture et de
tension pour relier ces deux parties, ce dispositif comprenant une courroie dentée
solidaire de l'une desdites parties de la chaussure et coopérant avec des moyens d'accrochage
et de tension solidaire de cette même partie ou de l'autre partie de la chaussure,
caractérisée par le fait que la courroie dentée (6; 30) présente une denture hélicoïdale
(7; 32) et que les moyens d'accrochage et de tension (5) sont constitués, d'une part
par une vis sans fin (8; 22; 22') s'étendant dans le sens de la courroie (6; 30) et
munie d'un moyen d'actionnement manuel (12; 33; 33') et, d'autre part, par des moyens
de guidage (16; 31) guidant la courroie dentée en prise avec la vis sans fin une articulation
(19; 24) étant en outre prévue pour permettre d'écailler la courroie dentée de la
vis ou inversement.
2. Chaussure selon la revendication 1, caractérisée par le fait que lesdits moyens
de guidage (16) sont constitués par une pièce profilée en U articulée en un point
(19) situé au-delà de la vis sans fin, des moyens de fixation (10,20) étant prévus
sur cette pièce (16) et sur la chaussure pour retenir cette pièce en position rabattue.
3. Chaussure selon la revendication 2, caractérisée par le fait que lesdits moyens
de fixation de la pièce de guidage sont constitués par une pince (20) solidaire de
la pièce en U (16), pince venant se fixer sur la tige (10) de la vis sans fin, entre
les moyens d'actionnement de cette vis et la chaussure.
4. Chaussure selon la revendication 3, caractérisée par le fait que la vis sans fin
(8) et sa tige (9) sont montées dans une surépaisseur (2a) d'une des parties de la
chaussure.
5. Chaussure selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée par le fait que les
moyens d'actionnement de la vis sans fin sont constitués par une manivelle (12) articulée
à l'extrémité de la tige de la vis et présentant un cran coopérant avec un cran de
la chaussure pour sa fixation à cran contre la chaussure, en position de repos.
6. Chaussure selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée par le fait que les
moyens d'actionnement de la vis sans fin sont constitués par un bouton ou un poulet
moleté.
7. Chaussure selon la revendication 1, caractérisée par le fait que la vis sans fin
(22) est montée dans un support (23) articulé sur l'une des parties de la chaussure
(2) et rabattable sur cette partie dans une position encliquetée (27,28), cette partie
de la chaussure (2) présentant une découpe (45) en face de la vis sans fin, découpe
à travers laquelle la vis sans fin engrène avec la courroie dentée (30) engagée sous
ladite partie, les moyens de guidage de la courroie étant constitués par un passage
de courroie (31) formé dans l'épaisseur de ladite partie (2). et le moyen d'actionnement
manuel de la vis sans fin étant constitué par un levier (33;33') pivoté sur l'axe
de la vis sans fin et muni d'un cliquet (34;39) coopérant avec des entailles (36;37)
formées sur la vis sans fin pour l'entrainement de la vis sans fin par un mouvement
de va-et-vient dudit levier.
8. Chaussure selon la revendication 7, caractérisée par le fait que lesdites entailles
sont en forme de dents de rochet (36) et que le cliquet est constitué par un ressort-lame
(34) retenu par une portée (35) du levier du côté opposé à la direction d'entraînement
de la vis sans fin, de manière à assurer un entraînement unidirectionnel de la vis
sans fin.
9. Chaussure selon la revendication 7, caractérisée par le fait que le cliquet est
en forme de bascule bistable (39) à deux becs (40,41), articulée sur le levier (33')
et munie d'une tête (42) opposée aux becs et s'engageant entre deux butées (43,44)
du levier, entre lesquelles cette tête est maintenue dans l'une ou l'autre de ces
positions stables par l'extrémité d'un ressort-lame (45), position stable dans laquelle
l'un des becs de la bascule est en appui contre la vis sans fin, le tout de telle
sorte que la vis sans fin peut être entraînée soit dans un sens soit dans l'autre
sens par l'une ou respectivement l'autre butée du levier.