[0001] La présente invention concerne la décoration de supports approximativement verticaux,
et notamment de tels supports présentant de grandes dimensions, c'est-à-dire des dimensions
de l'ordre de plusieurs mètres à plusieurs dizaines de mètres, aussi bien dans le
sens de la hauteur que dans le sens de la largeur, comme c'est le cas des murs aveugles
d'immeubles.
[0002] Une méthode traditionnelle de décoration d'un tel mur par peinture consiste à, successivement
:
- poser un échafaudage couvrant généralement le mur dans son intégralité,
- nettoyer le mur, ce qui signifie généralement en ôter les enduits éventuels et le
gratter,
- dans la plupart des cas appliquer successivement une couche de plâtre et une couche
d'enduit, ce qui signifie la pose préalable d'un grillage sur le mur,
- poser une couche d'accrochage puis entoiler celle-ci,
- appliquer une peinture de fond, généralement en deux couches,
- réaliser le décor désiré,
- déposer l'échafaudage.
[0003] Les inconvénients de cette méthode traditionnelle sont nombreux.
[0004] Cette méthode nécessite de nombreuses opérations, entraînant la présence sur place
d'un personnel abondant, pendant un temps long puisque la décoration d'un mur ancien,
de 200 m2 environ, par cette méthode traditionnelle demande environ deux mois et demi,
auxquels il convient d'ajouter les retards imposés par les intempéries éventuelles,
entravant l'évolution normale du travail.
[0005] Cette méthode est par conséquent coûteuse en temps de main-d'oeuvre et en temps d'immobilisation
d'échafaudage, ainsi qu'en matériaux.
[0006] En outre, elle nécessite l'intervention, sur l'échafaudage, non seulement des personnels
habitués à de telles interventions, mais également des artistes généralement peu habitués
à de telles interventions, et qui sont par conséquent beaucoup plus exposés au danger.
[0007] Enfin, il est hors de question de démonter les oeuvres ainsi réalisées, que ce soit
pour les nettoyer ou les réparer éventuellement, ce qui nécessite une nouvelle installation
d'échafaudages, ou qu'il s'agisse de les préserver par exemple lorsque l'on désire
redécorer le mur ou les transférer sur un autre support.
[0008] Le but de la présente invention est de proposer un nouveau procédé de décoration
remédiant dans toute la mesure du possible à ces inconvénients.
[0009] A cet effet, la présente invention propose de dissocier du support tel qu'un mur
le décor à réaliser sur celui-ci, en réalisant le décor par exemple par peinture sur
un panneau souple tel qu'une toile, ou sur plusieurs panneaux de ce type, et en tendant
ensuite ce panneau ou ces panneaux à l'état décoré sur le support tel qu'un mur, par
l'intermédiaire d'une structure porteuse.
[0010] Il est déjà connu de procéder ainsi dans le cas d'un panneau de dimensions suffisamment
modestes pour être aisément manipulable, c'est-à-dire dans le cas d'un panneau ne
dépassant pas deux ou trois mètres de largeur et de hauteur à l'état tendu sur le
support ; à cet effet, on prévoit sur celui-ci un cadre rigide que l'on recouvre du
panneau décoré, et sur lequel on fixe ensuite ce panneau par la totalité de sa périphérie,
en le tendant, par exemple par laçage.
[0011] Cette technique est avantageuse en ce qu'elle permet de réaliser le décor du panneau
en atelier, dans des conditions de confort et de sécurité optimales pour les artistes,
et à l'abri des intempéries et des retards que ces dernières peuvent entraîner dans
le cas de la technique traditionnelle évoquée plus haut ; en outre, la préparation
du support peut être limitée à la pose du cadre, puisque l'on peut se dispenser de
toute préparation du support dans la zone de celui-ci qui sera couverte par le panneau
décoré, avec les avantages que cela entraîne quant à la facilité de mise en oeuvre,
quant au coût en matériaux, et quant au temps de présence des personnels et des échafaudages
nécessaires le long du support.
[0012] En outre, la récupération du panneau décoré est alors possible.
[0013] Toutefois, cette technique paraît difficilement transposable dès lors que l'on envisage
la décoration de supports de grandes dimensions, dont la couverture par un panneau
unique selon cette méthode nécessiterait de donner à ce panneau des dimensions incompatibles
avec les manipulations nécessaires à sa mise en place sur le cadre et à sa fixation
sur ce dernier à l'état tendu, et dont la couverture au moyen de plusieurs panneaux
juxtaposés, montés sur des cadres eux-mêmes juxtaposés , nécessiterait des opérations
nombreuses, et par conséquent longues sur le support, c'est-à-dire atténuerait considérablement
l'un des avantages fondamentaux de cette technique en procurant en outre un résultat
médiocre sur le plan esthétique, en raison d'un quadrillage du décor par les limites
des panneaux juxtaposés.
[0014] En outre, toute intervention sur le décor, telle que nettoyage, réparation, démontage,
remontage d'un autre décor, nécessite alors une nouvelle installation d'échafaudages,
avec les conséquences que cela implique en manque de commodité, en temps de main-d'oeuvre
et en coût d'immobilisation.
[0015] Pour remédier à ces inconvénients, la présente invention propose un procédé de montage,
sur un support approximativement vertical tel qu'un mur, d'un panneau souple tel qu'une
toile peinte, présentant deux paires de bord mutuellement opposés, les bords d'une
première paire étant rectilignes et parallèles lorsque le panneau est à plat et présentant
des extrémités par lesquelles ils se raccordent aux bords de la seconde paire, caractérisé
par la succession des étapes consistant à :
a)-d'une part constituer, respectivement le long de l'un et l'autre des bords de la
première paire, deux joncs flexibles de section déterminée qui présentent des extrémités
coïncidant sensiblement avec celles des bords de la première paire et définissent
des zones d'une épaisseur supérieure à celle des zones du panneau immédiatement adjacentes,
les joncs étant rectilignes, de longueur déterminée entre leurs extrémités, et parallèles,
espacés d'un écartement déterminé lorsque le panneau est à plat,
- d'autre part constituer sur le support deux gorges continues, rectilignes, parallèles,
approximativement verticales, espacées d'un écartement déterminé, et dont chacune
présente une section déterminée, une extrémité inférieure ouverte, une extrémité supérieure
distante de l'extrémité inférieure d'une longueur de gorge déterminée, et une fente
rectiligne continue s'étendant approximativement verticalement de l'extrémité inférieure
à l'extrémité supérieure et constituant pour ladite gorge un rétrécissement de largeur
déterminée,
- la longueur de chaque gorge étant au moins égale à la longueur d'un jonc respectif
et la section de ladite gorge étant apte à contenir celle de ce jonc, ladite largeur
étant intermédiaire entre lesdites épaisseurs, et l'écartement entre les gorges étant
inférieur à l'écartement entre les joncs,
b) introduire dans chaque gorge, par l'extrémité inférieure de celle-ci et par l'un
des bords de la seconde paire, une zone d'extrémité dudit jonc respectif en engageant
dans la fente de cette gorge une zone du panneau immédiatement adjacente à ce jonc,
c) appliquer une traction vers le haut audit bord de la seconde paire pour hisser
le panneau souple moyennant un coulissement des joncs dans les gorges et des zones
du panneau immédiatement adjacentes à ces joncs dans les fentes, jusqu'à ce que les
joncs soient totalement engagés dans les gorges,
d) immobiliser ledit bord de la seconde paire,
e) écarter mutuellement les fentes des gorges pour tendre le panneau.
[0016] On retrouve dans ce cas les avantages liés à la dissociation du décor et de son support,
et notamment les avantages liés à la possibilité de réaliser le décor en atelier et
la possibilité de récupérer ce décor pour l'installer éventuellement sur un autre
support, si désiré.
[0017] A ces avantages déjà connus s'ajoutent d'autres avantages, même par rapport à la
technique consistant à monter un panneau décoré sur un cadre.
[0018] En effet, on remarque que, dès lors que l'on a constitué les gorges sur le support,
par exemple en assemblant sur ce dernier des montants munis de telles gorges, ce qui
nécessite un travail le long du support sur toute la hauteur de celui-ci et par conséquent
généralement l'utilisation d'un échafaudage, toutes les opérations liées à la mise
en place du panneau sur le support, c'est-à-dire le hissage de ce panneau puis sa
mise en tension, et toutes les opérations liées au démontage du panneau, c'est-à-dire
sa détente par rapprochement mutuel des fentes des gorges puis sa descente le long
de ces dernières, peuvent aisément être effectuées exclusivement grâce à des moyens
disposés au niveau de l'extrémité inférieure des gorges, c'est-à-dire grâce à des
moyens aisément accessibles sans échafaudage quelle que puisse être par ailleurs la
hauteur du support, et même si la hauteur de chaque gorge et la hauteur du panneau
coïncident avec cette hauteur de support.
[0019] Ainsi, l'utilisation d'un échafaudage n'est nécessaire que lors de la mise en place,
sur le support, des montants définissant les gorges, c'est-à-dire pendant un temps
comparativement court, pendant lequel on peut réaliser le décor en atelier sur le
panneau ; ensuite, toute opération d'entretien, de réparation, de démontage du panneau,
de remplacement de celui-ci au moyen d'un autre panneau ne nécessite plus d'échafaudage,
ce qui est particulièrement avantageux.
[0020] Un panneau peut être amené à proximité du support à l'état enroulé, puis être déroulé
au fur et à mesure de son hissage, son démontage s'effectuant moyennant un enroulement
à nouveau, ce qui est particulièrement cmmode quelles que soient les dimensions du
panneau déroulé.
[0021] La hauteur du support n'est alors pas critique, puisque l'on peut sans difficulté
faire coinci- der avec elle la hauteur du panneau considéré à plat ; on évite alors
tout hachage du décor dans le sens de la hauteur ; la largeur du support n'est pas
non plus critique, dans la mesure où il est possible de prévoir sur ce support autant
de paires de gorges continues qu'on le désire pour monter autant de panneaux qu'il
est nécessaire pour couvrir ce support également dans le sens de la largeur ; une
réalisation astucieuse des gorges de chaque paire et des moyens utilisés pour écarter
mutuellement leurs fentes respectives permet alors d'assurer une apparente continuité
entre les différents panneaux juxtaposés lorsqu'ils sont à l'état tendu, et par conséquent
d'éviter également un effet de hachage du décor dans le sens de la largeur.
[0022] Si l'on se réfère à nouveau à l'exemple d'un mur ancien, de 200 m2 environ, et si
l'on tient compte de la possibilité de réalisation simultanée du décor, en atelier,
et des moyens définissant les gorges, sur le support, la réalisation d'un décor couvrant
intégralement ce mur en six panneaux juxtaposés demande une dizaine de jours, à raison
d'environ une semaine d'utilisation d'un échafaudage lors de la pose initiale des
moyens définissant les gorges, sans risque réel de retard dû aux intempéries, contre
deux mois et demi de présence et d'utilisation d'un échafaudage dans le cas de la
méthode de réalisation directe du décor sur le support évoquée plus haut, avec dans
ce cas risque de prolongation en raison des intempéries puisque ces dernières peuvent
empêcher la pose ou le séchage des couches successives de plâtre, d'enduit, de matériau
d'accrochage et de peinture.
[0023] Le procédé selon l'invention se caractérise par conséquent par une grande rapidité
et une grande économie de mise en oeuvre, par une sécurité accrue pour les personnels,
par l'obtention de décors d'aspect pratiquement continu quelles que soient leurs dimensions,
et par une possibilité intéressante de récupérer ces décors.
[0024] En outre, lorsque le support est un mur, le panneau, généralement étanche, ou la
juxtaposition étroite de tels panneaux améliore l'inertie thermique de ce mur, ralentit
de ce fait les échanges thermiques, et le protège des intempéries ; le cas échéant,
on peut même prévoir l'utilisation du panneau ou des panneaux pour dissimuler et protéger
une couche d'un matériau protecteur ou isolant, tel que de la laine de verre, dont
on revêt le mur extérieurement.
[0025] Néanmoins, les moyens utilisés pour la mise en oeuvre de ce procédé restent simples
et économiques, comme il ressortira de la description ci-dessous d'un exemple de mise
en oeuvre non limitatif, ainsi que des dessins annexés qui font partie intégrante
de cette description.
- La figure 1 montre, en une vue en perspective schématique et partielle, avec arrachement,
un dispositif comportant trois paires de montants munis de gorges pour recevoir trois
panneaux souples juxtaposés, dont l'un est illustré à l'état monté sur l'une des paires
de montants, dont un autre est illustré en cours de hissage sur la paire de montants
immédiatement voisine, la troisième paire de montants, voisine de la précédente, étant
illustrée sans panneau.
- La figure 2 montre une vue de dessus de deux montants voisins, appartenant à des
paires de montants différentes, ces deux montants occupant une position de mise en
tension du panneau éventuellement associé.
- La figure 3 montre une vue analogue à celle de la figure 2, si ce n'est qu'elle
ne montre que l'un des deux montants, dans un état de détente du panneau éventuellement
associé.
- La figure 4 montre une vue, en élévation frontale, des extrémités supérieures respectives
de deux montants juxtaposés, appartenant à des paires différentes, dans l'état de
la figure 2.
- La figure 5 montre, en une vue analogue à celle de la figure 4, les extrémités inférieures
de ces montants.
- La figure 6 montre une vue en élévation latérale de l'un des montants, dans une
zone intermédiaire, par exemple selon une coupe suivant le plan VI-VI de la figure
2.
[0026] Sur l'ensemble de ces figures, les montants ont été illustrés dans leur position
de montage sur un support 1 supposé plan et vertical, tel qu'une face d'un mur ; cette
position de montage servira de référence aux notions de verticalité, d'horizontalité,
et de position relative apparaissant par la suite ; ces notions devront être considérées
comme dénuées de tout caractère limitatif, notamment dans la mesure où l'invention
peut être mise en oeuvre non seulement sur des supports verticaux, mais également
sur des supports présentant une orientation générale s'éloignant plus ou moins de
la verticalité.
[0027] En outre, bien que le dispositif illustré soit prévu pour le montage de trois panneaux
juxtaposés, et comporte à cet effet trois paires de montants, ce nombre n'est pas
limitatif et l'on pourrait prévoir selon l'invention le cas d'un seul panneau, avec
une seule paire de montants, ou de deux panneaux, avec deux paires de montants, ou
de plus de trois panneaux avec le nombre correspondant de paires de montants.
[0028] Chacune de ces paires est formée de deux montants de type différent, respectivement
3 et 4, dont chacun peut être juxtaposé à un montant de l'autre type s'il s'agit d'une
paire intermédiaire de montants, comme il ressort de.la figure 1 ainsi que de chacunsdes
figures 2 à 5 où, pour des raisons de clarté, on a illustré deux montants 3, 4 voisins
mais appartenant à des paires différentes, montés sur le support 1 par l'intermédiaire
de moyens communs 5, mais dont un homme du métier déduira aisément une forme de réalisation
de moyens de montage propres à chaque montant 3 ou 4 respectivement utilisables aussi
bien pour monter des montants 3 et 4 ainsi juxtaposés que pour monter les montants
3, 4 extrêmes auxquels aucun autre montant n'est juxtaposé.
[0029] Les moyens de montage 5 propres à chaque paire de montants juxtaposés 3, 4 ou à chaque
montant considéré isolément sont avantageusement répartis sur toute la hauteur de
ces montants et comportent avantageusement une platine inférieure de montage 6, disposée
à proximité de l'extrémité inférieure 7 des montants, et une platine supérieure de
montage 8, disposée à proximité de l'extrémité supérieure 9 des montants ; selon la
hauteur de ces derniers, ces moyens de montage 5 peuvent en outre comporter une platine
intermédiaire 10, sensiblement à mi-hauteur des montants, ou plusieurs de ces platines
intermédiaires 10 réparties sur la hauteur des montants.
[0030] Chaque platine est solidarisée avec le support 1 par l'intermédiaire de moyens autorisant
une coplanéarité entre les platines associées à un même montant ou à deux montants
voisins appartenant à des paires différentes, ainsi qu'un alignement vertical entre
ces platines ; ces moyens comportent par exemple, comme il apparaît à la figure 6
dans le cas d'une platine intermédiaire 10, deux rails creux 11 et 12 présentant une
section intérieure en Ω , lesquels sont fixés sur le support 1 par l'intermédiaire
de cales d'épaisseur respectives13, 14 de telle sorte que ces rails 11 et 12 soient
disposés horizontalement, parallèlement entre eux, strictement à l'aplomb l'un de
l'autre ; à l'intérieur de chacun de ces rails 11 et 12 sont engagées les têtes respectives
telles que 15 et 16 de boulons tels que 17 et 18 dont la position peut ainsi être
réglée suivant la direction horizontale du rail respectif, et dont chacun présente
une tige, respectivement 19 ou 20, sortant horizontalement du rail à l'opposé du support
1 pour s'engager dans un alésage respectif approprié de la platine telle que 10 et
recevoir au-delà de celle-ci un ensemble rondelle-écrou 21, 22 de serrage de la platine
telle que 10 contre le rail ; comme il ressort de l'examen de la figure 5, illustrant
une platine inférieure 6, montée -de même qu'une platine supérieure 8 de la même façon,
chacun des alésages tels que 23 ainsi prévus pour le passage, dans une platine, de
la tige d'un boulon de solidarisation avec un rail de liaison avec le support 1 présente
une forme oblongue suivant la direction verticale afin de permettre un réglage de
la position de la platine dans le sens de la hauteur par rapport au support 1.
[0031] Chacune des platines superposées 6, 8, éventuellement 10, porte pour chacun des montants
qui lui sont associés au moins un palier respectif d'articulation mutuelle autour
d'un axe vertical, les axes verticaux ainsi définis pour un même montant par chacune
des platines étant alignés grâce à un réglage approprié de la position de ces platines
par rapport au support 1.
[0032] Ainsi, la platine supérieure 8 plus particulièrement visible aux figures 2 et 3 présente
un palier 24 d'axe vertical 25 pour l'articulation du montant 3 sur elle, et un palier
26 d'axe vertical 27 pour l'articulation du montant voisin 4, les deux axes 25 et
27 étant situés à une distance d l'un de l'autre, dans un même plan parallèle au support
1.
[0033] Par l'ensemble des paliers coaxiaux 24 des différentes platines superposées 6, 8,
10 est articulé sur ces dernières, autour de l'axe 25, un volet plat 28 qui présente
un plan moyen passant par l'axe 25 et fait partie intégrante de l'un 3 des montants
; de même, sur.l'ensemble des paliers coaxiaux correspondant au palier 26 et associés
aux différentes platines 6, 8, 10 superposées est articulé sur ces dernières, autour
de l'axe 27, un volet plat 29 présentant un plan moyen passant par l'axe 27, lequel
volet fait partie intégrante du montant 4 voisin du montant 3 ; les deux volets 28
et 29 sont disposés d'un même côté des platines 8, 6, 10 associées, à l'opposé du
support 1 ; ils peuvent notannent occuper, indépendamment l'un de l'autre une position
illustrée à la figure 2, dans laquelle ils sont perpendiculaires aux platines, et
une position illustrée à la figure 3, dans laquelle l'un et/ou l'autre est incliné,
par rapport à cette position perpendiculaire, vers l'autre montant de la même paire,
c'est-à-dire dans le sens d'un éloignement relatif des volets 28 et 29 voisins appartenant
à des paires de montants différentes lorsque deux montants de paires différentes sont
montés sur des platines communes comme il est illustré.
[0034] Naturellement, les platines correspondant à un seul montant, par exemple un montant
extrême, portent des paliers définissant un axe unique de pivotement pour un volet
unique faisant partie intégrante de ce montant.
[0035] Chacun des montants 3 et 4 est formé de l'association solidaire, avec le volet correspondant
28, 29, de deux profilés verticaux qui s'étendent sur toute la hauteur de ce montant
et présentent une section constante dans un quelconque plan de coupe horizontal ;
ces profilés peuvent être réalisés par pliage de tôle, ou encore par extrusion, le
cas échéant en une seule pièce.
[0036] Ainsi, le montant 3 comporte un profilé 30 dont toute section horizontale présente
la forme d'un S, définie par une première aile plate 31, solidarisée avec le volet
28, à plat contre celui-ci, du côté de celui-ci tourné vers le volet 29 du montant
4 voisin appartenant à une paire de montants différente de celle à laquelle appartient
le montant 3 s'il s'agit de montants articulés sur des platines communes 6, 8, 10,
ou plus généralement sur le côté de ce volet 28 situé à l'opposé de l'autre montant
de la même paire ; le long d'un pli rectiligne vertical 32 situé plus loin de l'axe
25 que la limite extrême du volet 28 dans le sens d'un éloignement par rapport à cet
axe se raccorde à l'aile 31 une aile 33 également plate, disposée à 90° par rapport
à l'aile 31 et tournée à l'opposé du volet 28 ; le long d'un pli rectiligne vertical
34, cette aile 33 se raccorde à l'opposé du pli 32 à une aile 35 également plate,
située du côté de l'aile 33 opposé à l'aile 31, en oblique par rapport à l'aile 33
de telle sorte qu'un prolongement virtuel, plan, de cette aile 35 coupe un prolongement
virtuel, plan de l'aile 31 du même côté de l'aile 33 que cette aile 31 ; dans le sens
d'un éloignement par rapport au pli 34, l'aile 35 est délimitée par un bord vertical
36 qui définit la zone du montant 3 la plus éloignée de l'axe 25 ; par ailleurs, le
montant 3 comporte, de façon solidaire avec le profilé 30, un profilé 36 présentant
quant.à lui la forme d'un L lorsqu'il est vu en coupe par un quelconque plan horizontal,
cette forme en L étant définie par deux ailes 37 et 38 plates, se raccordant à angle
droit le long d'un pli rectiligne, vertical 39 et situées intégralement du même côté
de l'aile 33 que l'aile 31 ; l'aile 37 est perpendiculaire à cette aile 31 à laquelle
elle est adjacente le long d'un bord rectiligne vertical 40 par lequel l'aile 37 est
solidarisée avec l'aile 31 par exemple par soudure localisée, à distance du pli 32
de telle sorte qu'il subsiste un espace entre l'aile 33 du profilé 30 et cette aile
37 du profilé 36 ; on remarquera que des épargnes telles que 41 peuvent être aménagées
dans l'aile 37 du profilé 36 le long du bord 40 de celui-ci en vue du passage de têtes
42 de boulons 43 de solidarisation mutuelle du profilé 30 et du volet 28 ; l'aile
38 du profilé 36 est quant à elle disposée parallèlement à l'aile 31 du profilé 30
suivant un plan moyen parallèle à l'aile 31 de ce dernier et passant par le bord extrême
36 de l'aile 35, l'aile 38 étant toutefois limitée vers ce bord 36 par un bord 44
rectiligne, vertical, distant du profilé 30 et notamment du pli 34 de celui-ci sur
toute la hauteur des profilés 30 et 36 de telle sorte que subsiste sur toute cette
hauteur une fente rectiligne, verticale,45 de largeur e, définissant un rétrécissement
entre une gorge 46 rectiligne, verticale que les profilés 30 et 36 définissent entre
eux à l'intérieur du montant 3, et l'extérieur de cette gorge 46 ; la gorge 46 et
la fente 45 sont ouvertes en continu sur toute la hauteur du montant 3, ainsi qu'aux
deux extrémités de celui-ci.
[0037] De même, le montant 4 est formé de l'association solidaire, avec le volet 29 de deux
profilés 47 et 48 éventuellement réalisés en une seule pièce, lesquels définissent
entre eux une gorge 49 rectiligne, verticale, s'étendant de façon continue sur toute
la hauteur du montant 4, cette gorge 49 s'ouvrant vers l'extérieur via une fente 50
également rectiligne et verticale, s'étendant en continu sur toute la hauteur du montant
4 en définissant un rétrécissement pour la gorge 49 ; comme la gorge 46 et la fente
45, la gorge 49 et la fente 50 sont ouvertes vers le haut et vers le bas.
[0038] Si l'on se réfère à deux montants 3, 4 voisins mais appartenant à des paires différentes,
en se référant à la figure 2 où les volets 28 et 29 sont disposés parallèlement l'un
à l'autre, les profilés 47 et 48 sont respectivement symétriques du profilé 30 et
du profilé 36 par rapport au plan vertical de coupe VI-VI constituant un plan de symétrie
pour les platines superposées 6, 8, 10 et qui est disposé perpendiculairement à celle-ci
ainsi qu'au support 1, à mi-distance entre les axes 25 et 27 ; si l'on se réfère aux
deux montants 3 et 4 d'une même paire, les profilés 47 et 48 du montant 4 de cette
paire sont également symétriques des profilés 30 et 37 du montant 3 de cette paire,
par rapport à un plan vertical perpendiculaire au support 1 et situé à mi-distance
entre les axes respectifs 25 et 27 d'articulation de cesmontants sur les platines
correspondantes, lorsque lesvolets 28 et 29 correspondants sont disposés perpendiculairement
aux platines respectives ; on a désigné par 51 l'aile du profilé 47 correspondant
par symétrie à l'aile 35 du profilé 30, et par 52 le bord rectiligne, vertical de
cette aile 51 correspondant par symétrie au bord 36 du profilé 30.
[0039] A chacun des montants 3, 4 sont associés des moyens pour faire pivoter ce montant
sur les platines correspondantes, autour de l'axe respectif 25, 27, entre les deux
positions privilégiées définies plus haut.
[0040] Ces moyens sont avantageusement constitués par des vérins tels que 53 et 54, dont
chacun est associé à un montant et à une platine respective ; les tiges des vérins
53 associés au montant 3 mais correspondant aux différentes platines 6, 8, 10 sont
articulées sur le volet 28 autour d'un axe vertical commun 55, du côté de ce volet
28 opposé à l'aile 31 du profilé 30, alors que les corps de ces vérins sont articulés
sur des étriers 56 respectifs des différentes platines, autour d'un axe vertical commun
57 également situé de ce côté du volet 28 ; de même, les vérins 54 associés au montant
4 et correspondant aux différentes platines 6, 8, 10 sont articulés par leurs tiges
autour d'un axe vertical commun 58 sur le volet 29, du côté de celui-ci opposé au
profilé 47, et par leurs corps sur des étriers 59 solidaires de la platine 8, autour
d'un axe vertical commun 60 situé du même côté du volet 29.
[0041] Les vérins ainsi associés à un même montant sont avantageusement munis de moyens
de commande communs, mais indépendants de ceux des vérins associés à un autre montant
; ces moyens de commande sont avantageusement disposés à proximité de l'extrémité
inférieure des montants, comme on l'a schématisé en 61, aux figures 1 et 5, en ce
qui concerne les moyens de commande des vérins 53 associés à un montant 3 ; le type
des vérins 53 et 54 et de leurs moyens de commande 61 est choisi de façon à assurer
une identité de positionnement des vérins associés à un même montant ; à titre d'exemple
non limitatif, on peut choisir comme vérins 53 et 54 des vérins mécaniques, commandés
par l'intermédiaire de liens souples 62, 63 dont chacun est respectivement associé
aux vérinscorrespondant à un même montant et peut être manoeuvré, dans le sens de
la sortie ou de la rentrée des tiges de ces vérins dans leur ensemble, par action
manuelle sur un treuil constituant alors les moyens 61 respectivement associés à ce
montant.
[0042] A chacun des montants est également associée, au-dessus de l'extrémité supérieure
des profilés de celui-ci, une poulie 64 portée à la rotation, autour d'un axe horizontal
65, par une chape 66 elle-même portée à la rotation, autour d'un axe 67, par une potence
68 solidaire du volet 28 ou 29 de ce montant ; l'axe 67 est placé à l'aplomb de l'aile
du profilé 36 ou 48 qui est perpendiculaire à ce volet, de telle sorte que la poulie
chevauche cette aile en présentant une partie de sa gorge 69 au-dessus de la gorge
46 ou 49 du montant 3 ou 4 correspondant, et une autre partie de sa gorge 69 au-dessus
d'une zone située entre cette aile et les platines associées 6, 8, 10.
[0043] Ainsi, la poulie 64 porte par sa gorge 66, moyennant un contournement de 180°, un
lien souple 70 par exemple en acier, dont un brin 71 tombe verticalement à l'intérieur
de la gorge 46 ou 49 du montant et dont l'autre brin 72 tombe verticalement à l'extérieur
de cette gorge ; le lien souple présente ainsi une extrémité à l'intérieur de la gorge
46 ou 49 du montant et une extrémité à l'extérieur de cette gorge, sa longueur à l'état
rectiligne entre ces deux extrémités étant sensiblement voisine de la hauteur du montant
; à chacune de ses extrémités, le lien porte une cosse, respectivement 73 en ce qui
concerne le brin 71 et 74 en ce qui concerne le brin 72 comme il ressort notamment
de la figure 6 ; avantageusement, les deux cosses 73 et 74 sont reliées entre elles
par un deuxième lien souple 75 contournant le profilé 36 ou 48 à l'extrémité inférieure
du montant.
[0044] Egalement, à proximité de cette extrémité inférieure, le volet 28 ou 29 porte, par
l'intermédiaire de moyens connus en eux-mêmes, offrant une possibilité de réglage
de positionnement suivant une direction verticale et d'immobilisation dans l'une quelconque
des positions accessibles par ce réglage, un crochet 76 susceptible de recevoir la
cosse 74 du brin 72 pour immobiliser celui-ci, par rapport au montant correspondant,
dans une position dans laquelle l'autre cosse 73 est située à l'extrémité supérieure
de la gorge 46 ou 49 de ce montant, la longueur du lien 70 entre ses deux extrémités
comme la position du crochet 76 étant choisies telles qu'il en soit ainsi.
[0045] Enfin, au-dessus de l'extrémité supérieure et en dessous de l'extrémité inférieure
des profilés du montant respectif, chacun des volets 28 et 29 porte de façon solidaire
une patte, respectivement 77 ou 78, servant à la solidarisation à l'état tendu, avec
ce volet, d'un câble respectif 79 ainsi disposé de façon rectiligne, verticalement,
à l'intérieur d'un prisse virtuel défini, respectivement dans le cas d'un montant
3 ou d'un montant 4, par les ailes 33 et 35 du profilé 30, par le prolongement virtuel
plan de l'aile 31 de ce profilé et par un plan parallèle à l'aile 33 de ce profilé
et passant par le bord 36, ou par l'aile du profilé 47 correspondant à l'aile 33 du
profilé 30, par l'aile 51 de ce profilé 47, par le prolongement virtuel plan de l'aile
du profilé 47 qui correspond à l'aile 31 du profilé 30, et par un plan passant par
le bord 52 de l'aile 51 et disposé parallèlement à l'aile du profilé 47 correspondant
à l'aile 33 du profilé 30.
[0046] Si l'on considère deux montants d'une même paire, les liens souples 79 servent au
guidage, le long de ces montants, des extrémités respectives de deux bômes rectilignes,
horizontales 80, 8
1, rigides mais télescopiques de façon à autoriser par leur raccourcissement ou leur
allongement le pivotement de ces montants, par rapport aux platines correspondantes,
se traduisant par un rapprochement mutuel ou un éloignement mutuel des liens souples
tels que 79.
[0047] A cet effet, avantageusement, chacune des bômes 80 et 81 est définie sur la majeure
partie de sa longueur, sans excéder toutefois une distance correspondant à l'écartement
minimal entre les liens tels que 79 des deux montants 3 et 4 correspondants, par un
fourreau rectiligne horizontal, respectivement 82 ou 83, dont le prolongement jusqu'au
deux liens souples 79 correspondants est assuré par deux pistons rectilignes tels
que, respectivement, 84 et 85, montés au coulissement dans ce fourreau et portant
à leurs extrémités situées hors de celui-ci une sphère, telle que respectivement 86
ou 87, présentant un alésage vertical par lequel elle est engagée sur le lien 79 correspondant
; lorsque les montants de la paire considérée occupent leur position illustrée à la
figure 2, dans laquelle leumvolets respectifs28 et 29 sont orientés perpendiculairement
au support 1, les sphères telles que 86 et 87 sont au contact de l'aile 33 du profilé
30 du montant 3 et de l'aile correspondante du profilé 47 du montant 4, et affleurent
un plan vertical virtuel passant par les bords 36 et 52 de ces profilés.
[0048] Les sphères respectives 86 des deux pistons 84 de la bôme inférieure 80 portent,
respectivement vers l'aile 33 du profilé 30 et vers l'aile correspondante du profilé
47, un doigt respectif solidaire tel que 94 engagé, moyennant une possibilité de coulissement
vertical relatif limité, dans une fente verticale respective, telle que 95, de cette
aile et la position de la baume inférieure 80 le long des montants 3 et 4 peut être
réglée et fixée par l'intermédiaire de moyens tels que deux ridoirs verticaux 96 dont
chacun relie un anneau respectif 97 engagé au coulissement horizontal le long de l'un,
respectif, des pistons 84 de cette bôme 80 à une zone 98, située en dessous de cet
anneau 97, à l'aplomb de celui-ci, du volet 28 ou 29 du montant 3 ou 4 correspondant
; la bôme 81 est par contre libre au coulissement vertical le long des montants, entre
la bôme inférieure 80 et les pattes supérieures 77 de support des liens souples 79.
[0049] Sur la totalité de leur longueur, les fourreaux de bôme 82 et 83 portent à l'opposé
du support 1 une plaque plate respective 88 ou 89, présentant elle-même, à l'opposé
du support 1, une face verticale plane, respectivement 90 ou 91, qui affleure également
le plan virtuel passant par les bords 36 et 52 lorsque les montants 3 et 4 de la paire
correspondante occupe leur position illustrée à la figure 2 ; sur cette face sont
disposés, répartis dans la longueur du fourreau de baume 82 ou 83, des moyens de liaison
amovible pour un panneau souple, par exemple constitués par des boutons tournants
tels que 92 et 93, du type utilisé pour la fixation des bâches.
[0050] En complément de chacune des paires de montants ainsi constituées, la présente invention
prévoit l'utilisation d'un panneau souple respectif 99, tel qu'une toile peinte, qui
va être décrit à présent en référence à l'ensemble des figures.
[0051] Un tel panneau présente avantageusement, lorsqu'il est à plat, une forme rectangulaire
définie par deux bords alors rectilignes, parallèles tels que 100, dont chacun présente
deux extrémités entre lesquelles sa longueur est au plus égale à celle des profilés
30, 36, 47, 48 des montants 3, 4, et par lesquels il se raccorde à deux autres bords
101, 102, également rectilignes lorsque le panneau 99 est à plat, et destinés à être
placés horizontalement en constituant respectivemen un bord inférieur et un bord supérieur.
[0052] L'une des phases préalables de la mise en oeuvre du procédé selon l'invention étant
la mise en place des montants 3, 4 sur le support 1, une autre étape préalable de
cette mise en oeuvre consiste à aménager, le long de chacun des bords 100 destinésà
être placésverticalement, un jonc flexible correspondant 103 avantageusement formé
par emprisonnement, dans un ourlet de ce bord 100, d'une ralingue 104 qui, lorsque
le panneau est à plat, est rectiligne et présente des extrémités coincidant sensiblement
avec celles du bord 100 ; les joncs flexibles 103 ainsi définis,rectilignes et parallèles
lorsque le panneau est à plat, définissent le long de chacun des bords 100 de celui-ci
une zone présentant une épaisseur supérieure à celle des zones du panneau immédiatement
adjacentes ; en comparaison avec les dimensions des montants 3 et 4, chaque jonc 103
et l'ourlet qui le contient, supposés verticaux et rectilignes, présentent en coupe
par un quelconque plan horizontal une section susceptible d'être contenue dans celle
d'une gorge 49 ou 50 et l'épaisseur de la zone du panneau immédiatement adjacente
au jonc est inférieure à l'épaisseur e de la fente 45 ou de la fente 50 de telle sorte
que cette zone puisse s'engager dans cette fente lorsque le jonc est engagé dans la
gorge correspondante ; toutefois, le jonc 103 définit dans le panneau 99 une zone
d'épaisseur supérieure à l'épaisseur e de telle sorte qu'un jonc 103 situé à l'intérieur
d'une gorge 46 ou 49 ne puisse s'en dégager par franchissement, suivant une direction
horizontale, de la fente correspondante 45 ou 50 ; cette surépaisseur est définie,
dans le cas où le jonc 103 est défini par une ralingue 104, par le diamètre de cette
ralinque augmenté de deux fois l'épaisseur du matériau constituant le panneau 99,
supposé initialement d'épaisseur uniforme.
[0053] En outre, si l'on considère le panneau 99 à plat, la distance entre les deux joncs
103 équipant respectivement l'un et l'autre de ses bords 100 destinés à être placés
verticalement est supérieure à l'écartement développé entre les fentes 45, 50 des
montants 3, 4 d'une paire lorsque les platines respectives 6, 8, 10 de ces montants
sont solidarisées avec le support 1, c'est-à-dire mutuellement par l'intermédiaire
de ce dernier, et lorsque ces montants occupent leur position de rapprochement mutuel
illustrée à la figure 3 en ce qui concerne le montant 4 ; on entend par écartement
développé entre les fentes la somme de la distance séparant, horizontalement, les
bords 36 et 52 correspondant aux deux montants de la paire, augmentée des distances
séparant horizontalement respectivement le bord 52 de la fente 50 et le bord 36 de
la fente 45.
[0054] Toutefois, la distance séparant les joncs 103 lorsque le panneau 99 est à plat est
en outre sensiblement égale à la valeur que prend cet écartement développé entre les
fentes 45 et 50 des montants 3 et 4 de la paire lorsque ces montants occupent leur
position d'écartement mutuel illustrée à la figure 2, de telle sorte que les joncs
103 engagés respectivement à l'intérieur de la gorge 46 du montant 3 et à l'intérieur
de la gorge 49 du montant 4 viennent alors en butée, horizontalement, contre les profilés
définissant ces gorges à la limite respectivement de la fente 45 et de la fente 50,
et que le panneau 99 soit alors mis en tension suivant une direction horizontale,
notamment entre les bords 36 et 52.
[0055] Enfin, la longueur des bords 100 du panneau 99 considéré à plat, c'est-à-dire la
distance séparant alors les bords 101 et 102 de celui-ci, est quant à elle sensiblement
égale à la hauteur, commune, des profilés 30, 36, 47, 48, ou inférieure à celle-ci
mais néanmoins, de préférence, voisine de celle-ci ; le long des bords 101 et 102
sont répartis, d'une façon identique à la façon dont, respectivement, les boutons
tournant 92 sont répartis le long du fourreau 82 et les boutons tournant 93 sont répartis
le long du fourreau 83, des oeillets oblongs, respectivement 105 et 106, aptes à permettre
le passage d'un bouton tournant respectif 92, 93 lorsque ce bouton occupe une orientation
déterminée, et à empêcher ce passage en bloquant le panneau 99 entre le bouton tournant
92 ou 93 et la plaque de bôme respective 88 ou 89 après rotation du bouton tournant
de 90° (position illustrée aux figures) ; en outre, à proximité de l'intersection
entre le bord 102 et chacun des bords 100 est prévu un oeillet respectif 106 apte
à recevoir un mousqueton respectif 107 de liaison avec une cosse 73 d'un brin 71 d'un
lien souple 70 (voir la figure 6).
[0056] Si l'on considère un panneau 99 ainsi équipé et une paire de montants 3, 4 réaliséscomme
il a été décrit, et montés sur le support 1 par l'intermédiaire des platines correspondantes
6, 8, 10, avec les caractéristiques dimensionnelles relatives décrites plus haut,
la mise en oeuvre du procédé selon l'invention s'effectue de la façon suivante, à
partir d'un état initial dans lequel :
- les montants 3 et 4 de la paire occupent leur position de rapprochement mutuel illustrée
à la figure 3 en ce qui concerne le montant 4, par un positionnement approprié des
vérins associés 53, 54, obtenu par action sur les treuils 61 disposés sur les platines
inférieures 6, à proximité immédiate de l'extrémité inférieure des montants respectivement
associés,
- les montants 3, 4 sont libres de tout panneau 99, ce qui signifie en particulier
que les gorges 46 et 49 sont vides de tout jonc 103,
- la bôme supérieure 81 repose sur la bôme inférieure 80 à l'extrémité inférieure
des montants 3, 4, les pistons 84 et 85 occupant leur position de retrait maximal
à l'intérieur des fourreaux 82 et 83 et les boutons tournants92, 93 occupant une position
de libre accès pour des oeillets éventuels tels que 105 et 106,
- les cosses 73 des liens 70 sont situées à l'extrémité inférieure de la gorge respectivement
correspondante 46, 49, alors que l'autre cosse 74 de chaque lien 70 est située à proximité
immédiate de l'extrémité supérieure du montant et porte, par l'intermédiaire d'un
mousqueton 109, un lien souple 110 qui pend librement vers le bas, de préférence jusqu'en
dessous de l'extrémité inférieure du montant 3, 4 correspondant.
[0057] Avantageusement, le panneau 99 muni des joncs 103 se présente sous la forme d'un
rouleau 111 d'axe 112, le bord libre à l'enroulement étant constitué par le bord 102
destiné à devenir le bord supérieur du panneau 99 après montage de ce dernier sur
les montants 3, 4.
[0058] Une première opération consiste alors à amener le rouleau 111 sous la paire de montants
3, 4 considérée, en immobilisant l'axe 112 dans une position horizontale et parallèle
au support 1 sous cette paire de montants.
[0059] A cet effet, on prévoit avantageusement sur chacune des platines inférieures 6 des
moyens de solidarisation rigide mais amovible (non représentés) pour une platine de
manoeuvre respective 113 présentant une extrémité supérieure 114 de liaison avec la
platine inférieure 6, et uneextrémité inférieure 115 munie d'une cale 116 d'appui
sur le support 1 de telle sorte que cette platine occupe une position d'ensemble verticale
lorsqu'elle est solidarisée avec la platine inférieure 6 correspondante ; à proximité
de son extrémité inférieure 115, chaque platine de manoeuvre 113 porte une potence
117 en saillie à l'opposé du support 1, laquelle potence 117 porte elle-même un palier
118 de réception d'un arbre rectiligne 121 qui, traversant le rouleau 111 de part
en part suivant l'axe 112, matérialise cet axe ; en outre, la platine de manoeuvre
113 porte, à l'opposé du support 1 entre la potence 117 et l'extrémité supérieure
114, un treuil 119 présentant un axe 120 de rotation par rapport à la platine 113,
lequel axe 120 est disposé horizontalement lorsque la platine 113 est solidarisée
avec une platine inférieure 6.
[0060] Lorsque de telles platines de manoeuvre 113 sont prévues, on monte une platine de
manoeuvre respective sur chacune des platines inférieures 6 associéesrespectivement
à l'un et l'autre des montants 3, 4 de la paire, et on dispose l'arbre 121 du rouleau
sur les paliers 118 des potences 117 de ces platines de manoeuvre 113, comme il est
illustré à la figure 1, de telle sorte que l'axe 112 du rouleau 111 soit disposé horizontalement,
parallèlement au support 1.
[0061] Alors, on dégage du rouleau 111 l'extrémité 102 du panneau 99, et l'on présente les
extrémités des joncs 103 qui correspondent à ce bord 102 respectivement sous l'extrémité
inférieure de la gorge 46 et sous l'extrémité inférieure de la gorge 49, pour accrocher
chaque anneau 108, par un mousqueton 107, à la cosse 73 correspondante ; d'autre part,
on enroule sur chacun des treuils 119 une zone d'extrémité inférieure du lien souple
110 pendant sous le montant 3, 4 correspondant.
[0062] Alors, on engage dans chacune des gorges 46, 49 l'extrémité du jonc 103 ainsi présentée
sous cette gorge, en engageant la zone du panneau 99 immédiatement adjacente à ce
jonc dans la fente correspondante 45, 50, puis, en agissant sur les treuils 119 dans
le sens de l'enroulement des liens souples 110, on provoque par traction sur les cosses
74 vers le bas un mouvement ascendant des cosses 73, et par conséquent un hissage
du panneau 99 moyennant un coulissement vertical des joncs 103 dans les gorges 46
et 49, et un coulissement des zones du panneau 99 immédiatement adjacentes aux joncs103
dans les fentes 45 et 50 ; lors de ce hissage, les oeillets 106 aménagés à proximité
du bord 102 du panneau se présentent face auxboutons tournant 93 de la bâme supérieure
81 alors en position extrême basse et l'on engage alors chacun de ces boutons 93 dans
un oeillet 106 correspondant pour les solidariser ensuite mutuellement par rotation
de chaque bouton 93 de 90° ; ensuite, la bôme supérieure 81 accompagne, par coulissement
le long des liens 79, le mouvement ascendant du bord 102 du panneau 99.
[0063] Lorsque ce bord 102 parvient ainsi à proximité immédiate de l'extrémité supérieure
des gorges 46 et 49, les cosses 74 parviennent à proximité immédiate des crochets
de fixation réglables76, sur lesquels on les engage alors comme il est illustré à
la figure 5 ; le lien souple 110 et le mousqueton 109 peuvent alors être détachés
de la cosse 74 respective, dont l'accrochage sur un crochet 76 assure la retenue du
panneau 99 par son bord supérieur 102 ; en outre, face à chacun des boutons tournants92
de la bôme inférieure 80 se trouve alors placé un oeillet 105 que l'on engage sur
ce bouton tournant 92 avant de tourner celui-ci de 90° pour assurer une solidarisation
mutuelle ; en outre, avantageusement, on engage alors les doigts 94 prévus sur les
sphères d'extrémité 86 des pistons 84 de la bôme inférieure 80 dans des oeillets (non
représentés) prévus à proximité immédiate de l'intersection du bord 101 avec l'un
et l'autre des bords 100 du panneau 99.
[0064] Ensuite, par un réglage de niveau de la bôme inférieure 80 au moyen des ridoirs 96,
et par un réglage de niveau des crochets 76, on ajuste le positionnement vertical
du panneau 99 sur les montants 3, 4 et l'on met le panneau 99 en tension suivant la
direction verticale.
[0065] Ensuite, en agissant sur les treuils 61 associés à l'un et l'autre des montants 3,
4 de la paire, on provoque l'écartement relatif de ces montants, jusqu'à la position
illustrée à la figure 2, dans laquelle le panneau est mis en tension suivant une direction
horizontale, comme il a été dit plus haut ; lors de ce mouvement, les pistons de bôme
84 et 85 coulissent à l'intérieur des fourreaux correspondants 82, 83 dans le sens
de l'allongement des baumes inférieure 80 et supérieure 81.
[0066] Les platines 113 sont alors séparées des platines inférieures 6, cette opération
pouvant naturellement être effectuée dès lors que les cosses 74 ont été accrochées
sur les crochets 76.
[0067] On remarquera que, dans la position de mise en tension d'un panneau 99 illustréeà
la figure 2, et dans le cas d'une paire intermédiaire de montants 3, 4, chacun de
ces montants peut venir à proximité immédiate d'un montant immédiatement voisin, appartenant
à une autre paire, par les bords 36 et 52 des profilés 30 et 47, si bien qu'il est
possible d'assurer une continuité visuelle correcte entre les panneaux 99 associés
à deux paires voisines de montants 3, 4 ; le réglage de niveau autorisé par les ridoirs
96 et les crochets 76 permet d'ajuster au mieux les positions relatives des différents
panneaux 99 pour assurer une continuité entre les motifs qu'ils peuvent porter, lesquels
motifs ont pu être réalisés en atelier, avant formation du rouleau 111.
[0068] Le démontage d'un panneau 99 ainsi tendu sur une paire de montants 3, 4 peut quant
à lui s'opérer de la façon suivante.
[0069] Par action sur les treuils 61, on provoque un rapprochement mutuel des montants 3,
4 de la paire ; d'autre part, on solidarise avec les platines inférieures 6 associées
respectivement à l'un et l'autre montants des platines de manoeuvre 113, on accroche
à chacune des cosses 74, par un mousqueton 109, un lien souple 110 enroulé sur le
treuil 119 de la platine de manoeuvre 113 correspondant au même montant, on désolidarise
les oeillets 105 des boutons tournant 92 par rotation de ces derniers sur 90° et l'on
libère le bord inférieur 101 du panneau des doigts 94 de la bôme inférieure 80.
[0070] Alors, on dégage les cosses 74 des crochets 76 et, le cas échéant en tirant vers
le bas sur le bord inférieur 101, on provoque un coulissement des joncs 103 et des
zones du panneau 99 immédiatement adjacentes vers le bas le long des gorges 46 et
49 et le long des fentes 45 et 50, ce qui se traduit par un mouvement ascendant des
cosses 74 ; avantageusement, on enroule à nouveau progressivement, au fur et à mesure
de sa descente, le panneau 99 sous forme d'un rouleau 111 autour d'un arbre 121 préalablement
placé dans les paliers 118 des potences 117 des platines 113.
[0071] Lorsque, au cours de la descente du panneau 99, la bôme supérieure 81 qui accompagne
son bord supérieur 102 parvient au contact de la bôme inférieure 80, on dégage les
oeillets 106 par rotation des boutons tournants93 pour autoriser la poursuite de la
descente du panneau.
[0072] Lorsque, enfin, le bord supérieur 102 du panneau parvient à l'extrémité inférieure
des gorges 46 et 49, on détache des cosses 73 les mousquetons 107 pour libérer totalement
le panneau dont on termine l'enroulement ; au cours de ces opérations, chaque treuil
119 est utilisé à la retenue par l'intermédiaire du lien souple 110 correspondant.
[0073] On peut alors séparer l'arbre 113 du rouleau 111 vis-à-vis des paliers 118 des potences
117 des platines 113, séparer les liens souples 110 des treuils 119, et démonter les
platines 113 vis-à-vis des platines inférieures 6, si bien que l'on retrouve l'état
initial décrit plus haut.
[0074] Le panneau 99 peut ensuite être remonté de la même façon sur d'autres montants 3,
4 dont les caractéristiques dimensionnelles sont choisies en fonction de celles de
ce panneau 99 de la façon décrite plus haut de même, les montants 3, 4 existant peuvent
être équipés d'un panneau 99 que l'on a pourvu des caractéristiques dimensionnelles
appropriées, décrites plus haut.
[0075] On remarquera que, dès lors que les platines 6, 8, 10 des différents montants ont
été solidarisées avec le support 1, toutes les opérations de mise en place d'un panneau
99 sur les montants 3, 4 ou de démontage d'un tel panneau s'effectuent depuis l'extrémité
inférieure des montants, si bien que la hauteur de ces derniers, c'est-à-dire également
la hauteur des panneaux dont on les équipe, n'es*: pas critique et que l'on peut par
conséquent couvrir grâce à l'invention toute la hauteur d'un mur, par exemple, sans
devoir intervenir ailleurs qu'au pied de celui-ci, dans des conditions de confort
et de sécurité appréciables.
[0076] Naturellement, le mode de mise en oeuvre de l'invention qui vient d'être décrit ne
constitue qu'un exemple non limitatif, et l'on pourra prévoir de nombreuses variantes
sans sortir pour autant du cadre de la présente invention.
[0077] Par exemple, dans le cas de montants 3, 4 voisins appartenant à des paires différentes,
on pourra prévoir une dissociation totale des platines de montage 6, 8, 10 de ces
montants, de même que l'on pourra prévoir des platines 6, 8, 10 communes à ces montants
comme il a été décrit, mais présentant toutefois une forme différente d'une forme
plane afin de permettre l'équipement de supports1 présentant, lorsqu'ils sont vus
en coupe par un plan horizontal, une forme non rectiligne ; l'homme du métier veillera
alors à choisir la position de ces montants voisins correspondant à la mise en tension
des panneaux respectifs (position de la figure 2 en ce qui concerne l'exemple décrit
ci-dessus) de façon à assurer une continuité aussi bonne aue possible entre les panneaux
voisins à l'état tendu.
[0078] De même, la réalisation pratique des montants, des moyens destinés à rapprocher ou
écarter mutuellement les montants d'une même paire, des moyens permettant de hisser
ou de descendre un panneau sur une paire de montants par action à l'extrémité inférieure
de ces derniers pourront également être choisis différents de ceux qui ont été décrits,
sans que l'on sorte pour autant du cadre de la présente invention. En particulier,
le mode de déplacement des montants 3, 4 par rapport aux platines 6, 8, 10 en vue
de la mise en tension ou de la détente d'un panneau 99 associé pourra impliquer non
seulement le mouvement de pivotement décrit, mais plus généralement tout mouvement
se traduisant par un déplacement des fentes de ces montants suivant une direction
présentant une composante perpendiculaire à celles-ci et parallèle aux platines de
montage avec rapprochement ou éloignement mutuel de ces fentes ; en outre, l'un des
montants de chaque paire pourra également être prévu fixe par rapport au support.
[0079] Enfin, on pourra prévoir un certain nombre de dispositions accessoires, comme par
exemple la présence d'un cadre 122 qui, dans le cas de paires de montants juxtaposées,
entourera l'ensemble de la juxtaposition comme il est illustré ou, dans le cas d'une
paire isolée de montants 3, 4, entourera cette paire.
[0080] Avantageusement, ce cadre 122 sera pour l'essentiel fixe par rapport au support 1
et, si l'on suppose ce dernier vertical comme il a été décrit précédemment, comportera
notamment deux bandeaux latéraux verticaux 123, 124 fixés sur le support 1 dans des
positions telles qu'ils jouxtent étroitement le bord 36 ou 52 du montant 3 ou 4 respectivement
voisin lorsque ce montant se trouve dans une position de mise en tension du panneau
99 associé (position correspondant à celle qui est illustrée à la figure 2, mais dans
le cas des montants extrêmes qui ne sont pas juxtaposés à un montant d'une autre paire)
; ce cadre 122 comportera par ailleurs deux bandeaux horizontaux, respectivement inférieur
125 et supérieur 126 également fixes par rapport au support 1 et reliant les bandeaux
latéraux 123, 124 entre eux respectivement immédiatement en dessous des montants 3,
4 et de l'ensemble des accessoires tels que les treuils 61, et au-dessus des montants
3, 4 et de l'ensemble des accessoires tels que les potences 68 portant les poulies
64.
[0081] De préférence, lorsqu'un tel cadre 122 sera prévu, on prévoira également un bandeau
inférieur 127 et un bandeau supérieur 128 couvrant respectivement la zone d'extrémité
inférieure des montants 3, 4 et les accessoires prévus à ce niveau, tels que les treuils
61, et les extrémités supérieures respectives des montants 3, 4 et les accessoires
tels que les poulies 64 prévus à ce niveau, cette couverture s'étendant jusqu'au-dessus
du niveau supérieur possible pour le bord inférieur 101 d'un panneau 99 dans le cas
du bandeau 127, et jusqu'en dessous du niveau inférieur possible pour un bord supérieur
102 d'un panneau 99 dans le cas du bandeau supérieur 128.
[0082] Le bandeau 127 sera porté par le cadre 122 de façon amovible, de telle sorte que
l'on puisse avoir aisément accès aux extrémités inférieures des montants 3, 4, aux
treuils tels que 61 et aux moyens de fixation amovible pour les platines de manoeuvre
113, et que les montants 3, 4 puissent accomplir leur mouvement relatif de rapprochement
mutuel sans entrave en dépit d'un positionnement du bandeau 127 au plus près des bords
36 et 52 lorsque les montants 3, 4 occupent leur position de mise en tension d'un
panneau ; divers moyens pourront être choisis à cet effet par l'homme du métier sans
sortir pour autant du cadre de la présente invention, compte tenu de ce que le bandeau
127 sera généralement accessible.
[0083] En ce qui concerne le bandeau 128, de préférence également placé à proximité immédiate
des bords 36 et 52 lorsque les montants occupent leur position de mise en tension
d'un panneau 99 illustré à la figure 2, l'homme du métier prévoira tout moyen approprié
de déplacement par rapport à cette position dans le but de permettre le passage des
montants à leur position de détente du panneau illustré à la figure 3, sans qu'il
=soit pour autant nécessaire d'intervenir au niveau du bandeau 128 lui-même à cet
effet, dans l'exemple illustré, on a réalisé le bandeau 128 sous forme de plusieurs
tronçons, à chaque paire de montants 3, 4 étant associésun tronçon central 129 fixé
de façon solidaire au bandeau supérieur 126 en regard d'une zone intermédiaire entre
les montants 3 et 4, et deux tronçons latéraux 130, 131 dont chacun est articulé sur
le tronçon central 129 autour d'un axe vertical respectif 132,133et se trouve placé
en regard d'un des montants 3, 4 de la paire ; chacun des tronçons 130, 131 est relié
au montant 3, 4 face auquel il est respectivement placé, par une biellette horizontale
respective 134, 135 articulée sur ce tronçon et sur ce montant autour d'axes verticaux
de telle sorte que le mouvement d'un montant 3, 4 dans le sens d'une détente d'un
panneau (de la position de la figure 2 à celle de la figure 3) s'accompagne automatiquement
d'un écartement du tronçon 130, 131 par rapport à lui et que le mouvement inverse
du montant s'accompagne automatiquement d'un placement de ce tronçon à proximité immédiate
du bord 36 ou 52, et du panneau 9 éventuel, les tronçons 129, 130, 131 définissent
alors un bandeau 128 d'apparence continue du bandeau 23 au bandeau 124 ; naturellement,
d'autres moyens pourraient être choisis à cet effet sans que l'on sorte du cadre de
la présente invention.
1. Procédé de montage, sur un support (1) approximativement vertical tel qu'un mur,
d'un panneau souple (99) tel qu'une toile peinte, présentant deux paires de bord mutuellement
opposés, les bords (100) d'une première paire étant rectilignes et parallèles lorsque
le panneau (99) est à plat et présentant des extrémités par lesquelles ils se raccordent
aux bords (101, 102) de la seconde paire, caractérisé par la succession des étapes
consistant à :
a) - d'une part constituer, respectivement le long de l'un et l'autre des bords (100)
de la première paire,deux joncs flexibles (103) de section déterminée présentant des
extrémités coïncidant sensiblement avec celles des bords {100) de la première paire
et définissent des zones d'une épaisseur supérieure à celle des zones du panneau (99)
immédiatement adjacentes, les joncs (103) étant rectilignes, de longueur déterminée
entre leurs extrémités, et parallèles, espacés d'un écartement déterminé lorsque le
panneau (99) est à plat,
- d'autre part constituer sur le support (1) deux gorges (46, 49) continues, rectilignes,
parallèles, approximativement verticales, espacées d'un écartement déterminé, et dont
chacune présente une section déterminée une extrémité inférieure ouverte, une extrémité
supérieure distante de l'extrémité inférieure d'une longueur de gorge déterminée,
et une fente (45, 50) rectiligne continue s'étendant approximativement verticalement
de l'extrémité inférieure à l'extrémité supérieure et constituant pour ladite gorge
(46, 49) un rétrécissement de largeur déterminée (e),
- la longueur de chaque gorge (46, 49) étant au moins égale à la longueur d'un jonc
respectif (103) et la section de ladite gorge (46, 49) étant apte à contenir celle
de ce jonc (103), ladite largeur (e) étant intermédiaire entre lesdites épaisseurs,
et l'écartement entre les gorges (46, 49) étant inférieur à l'écartement entre les
joncs (103),
b) introduire dans chaque gorge (46 , 49), par l'extrémité inférieure de celle-ci
et par l'un (102) des bords (101, 102) de la seconde paire, une zone d'extrémité dudit
jonc (103) respectif en engageant dans la fente (45, 50) de cette gorge (46, 49) une
zone du panneau (99) immédiatement adjacente à ce jonc (103),
c) appliquer une traction vers le haut audit bord (102) de la seconde paire pour hisser
le panneau souple (99) moyennant un coulissement des joncs (103) dans les gorges (46,
49) et des zones du panneau (99) immédiatement adjacentes à ces joncs (103) dans les
fentes (45, 50), jusqu'à ce que les joncs (103) soient totalement engagés dans les
gorges (46, 49),
d) immobiliser ledit bord (102) de la seconde paire,
e) écarter mutuellement les fentes (45, 50) des gorges (46, 49) pour tendre le panneau
(99).
2. Procédé de montage, sur un support (1) approximativement vertical tel qu'un mur,
d'un panneau souple (99) tel qu'une toile peinte, présentant deux paires de bord mutuellement
opposés, les bords (100) d'une première paire étant rectilignes et parallèles lorsque
le panneau est à plat et présentant des extrémités par lesquelles ils se raccordent
aux bords (102, 103) de la seconde paire, ledit panneau (99) comportant, respectivement
le long de l'un et l'autre des bords (
100) de la première paire
/deux joncs flexibles (103) de section déterminée qui présentent des extrémités coïncidant
sensiblement avec celles des bords (100) de la première paire et définissent des zones
d'épaisseur supérieure à celle des zones du panneau (99) immédiatement adjacentes,
ces joncs (103) étant rectilignes, de longueur déterminée entre leurs extrémités,
et parallèles, espacés d'un écartement déterminé lorsque le panneau (99) est à plat,
caractérisé par la succession des étapes consistant à :
a) constituer sur le support (99) deux gorges (46, 49) continues, rectilignes, parallèles,
approximativement verticales, espacées d'un écartement déterminé, chacune de ces gorges
(46, 49) présentant une section déterminée, une extrémité inférieure ouverte, une
extrémité supérieure distante de l'extrémité inférieure d'une longueur de gorge (46,
49) déterminée, et une fente rectiligne (45, 50) continue s'étendant approximativement
verticalement de l'extrémité inférieure à l'extrémité supérieure et constituant pour
ladite gorge (46, 49) un rétrécissement de largeur déterminée (e),
- la longueur de chaque gorge (46, 49) étant au moins égale à la longueur d'un jonc
respectif (103) et la section de ladite gorge (46, 49) étant apte à contenir celle
de ce jonc (103), ladite largeur (e) étant intermédiaire entre lesdites épaisseurs,
et l'écartement entre les gorges (46, 49) étant inférieur à l'écartement entre les
joncs (103),
b) introduire dans chaque gorge (46, 49), par l'extrémité inférieure de celle-ci et
par l'un (102) des bords (101, 102) de la seconde paire,une zone d'extrémité dudit
jonc (103) respectif en engageant dans la fente (45, 50) de cette gorge (46, 49) une
zone du panneau (99) immédiatement adjacente à ce jonc (103),
c) appliquer une traction vers le haut audit bord (102) de la seconde paire pour hisser
le panneau souple (99) moyennant un coulissement des joncs (103) dans les gorges (46,
49) et des zones du panneau (99) immédiatement adjacentes à ces joncs (103) dans les
fentes (45, 50), jusqu'à ce que les joncs (103) soient totalement engagés dans les
gorges (46, 49),
d) immobiliser ledit bord (102) de la seconde paire,
e) écarter mutuellement les fentes (45, 50) des gorges (46, 49) pour tendre le panneau
(99).
3. Procédé de montage, sur un support (1) approximativement vertical tel qu'un mur,
d'un panneau souple (99) tel qu'une toile peinte, présentant deux paires de bord mutuellement
opposés, les bords (100) d'une première paire étant rectilignes et parallèles lorsque
le panneau (99) est à plat et présentant des extrémités par lesquelles ils se raccordent
aux bords (101, 102) de la seconde paire, ledit support comportant deux gorges continues
(46, 49), rectilignes, parallèles, approximativement verticales, espacées d'un écartement
déterminé, chacune de ces gorges (46, 49) présentant une section déterminée, une extrémité
inférieure ouverte, une extrémité supérieure distante de l'extrémité inférieure d'une
longueur de gorge (46, 49) déterminée, et une fente rectiligne (45, 50) continue s'étendant
approximativement verticalement de l'extrémité inférieure à l'extrémité supérieure
et constituant pour ladite gorge (46, 49) un rétrécissement de largeur déterminée
(e), caractérisé par la succession des étapes consistant à :
a)- d'une part constituer, respectivement le long de l'un et l'autre des bords (100)
de la première paire)deux joncs flexibles (103) de section déterminée qui présentent des extrémités coïncidant
sensiblement avec celles des bords (100) de la première paire et définissent des zones
d'une épaisseur supérieure à celle des zones du panneau (99) immédiatement adjacentes,
les joncs (103) étant rectilignes, de longueur déterminée entre leurs extrémités,
et parallèles, espacés d'un écartement déterminé lorsque le panneau (99) est à plat,
- la longueur de chaque jonc (103) étant au plus égale à la longueur d'une gorge respective
(46, 49) et la section dudit jonc (103) étant apte à être contenue dans celle de cette
gorge (46, 49), lesdites épaisseurs étant respectivement supérieure et inférieure
à ladite largeur (e), et l'écartement entre les joncs (103) étant supérieur à l'écartement
entre les gorges (46, 49),
b) introduire dans chaque gorge (46, 49), par l'extrémité inférieure de celle-ci et
par l'un (102) des bords (101, 102) de la seconde paire, une zone d'extrémité du jonc
respectif (103) en engageant dans la fente (45, 50) de cette gorge (46, 49) une zone
du panneau immédiatement adjacente à ce jonc (103),
c) appliquer une traction vers le haut audit bord (102) de la seconde paire pour hisser
le panneau souple (99) moyennant un coulissement des joncs (103) dans les gorges (46,
49) et des zones du panneau (99) immédiatement adjacentes à ces joncs (103) dans les
fentes (45, 50), jusqu'à ce que les joncs (103) soient totalement engagés dans les
gorges (46, 49),
d) immobiliser ledit bord (102) de la seconde paire,
e) écarter mutuellement les fentes (45, 50) des gorges (46, 49) pour tendre le panneau
(99).
4. Procédé de montage selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé
en ce que, entre les étapes d et e, on immobilise également l'autre bord (101) de
la seconde paire en mettant le panneau (99) en tension suivant une direction approximativement
verticale.
5. Procédé de montage selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé
en ce que l'on met en oeuvre les étapes b, c, d exclusivement par action à proximité
de ladite extrémité inférieure.
6. Panneau souple par la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des revendications
1 à 5, présentant deux paires de bord mutuellement opposés, les bords (100) d'une
première paire étant rectilignes et parallèles lorsque le panneau (99) est à plat
et présentant des extrémités par lesquelles ils se raccordent aux bords (101, 102)
de la seconde paire, caractérisé en ce qu'il comprend, respectivement le long de l'un
et l'autre des bords (100) de la première paire, deux joncs flexibles (103) qui présentent
des extrémités coïncidant sensiblement avec celles des bords (100) de la première
paire et définissent des zones d'une épaisseur supérieure à celle des zones du panneau
(99) immédiatement adjacentes, ces joncs (103) étant rectilignes, et parallèles, lorsque
le panneau (99) est à plat.
7. Panneau souple selon la revendication 6, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens
d'ancrage (108) le long de l'un des bords (101, 102) de la seconde paire, à proximité
de l'un et l'autre des bords (100) de la première paire.
8. Panneau souple selon la revendication 6, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens
d'ancrage (108) le long de chacun des bords (101, 102) de la seconde paire, à proximité
de l'un et l'autre des bords (100) de la première paire.
9. Panneau souple selon l'une quelconque des revendications 6 à 8, caractérisé en
ce qu'il comprend des moyens d'ancrage (105,106) répartis le long de l'un des bords
(101, 102) de la seconde paire.
10. Panneau souple selon l'une quelconque des revendications 6 à 8, caractérisé en
ce qu'il comprend des moyens d'ancrage (105, 106) répartis le long de l'un et l'autre
(101, 102) des bords de la seconde paire.
11. Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des revendications
1 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte :
- au moins une première platine (6, 8, 10) présentant des moyens de fixation contre
un support (1),
- au moins un premier montant rectiligne (3, 4) présentant une gorge (46, 49) continue,
rectiligne, qui s'étend le long du montant (3, 4) et présente elle-même une première
extrémité ouverte, une deuxième extrémité et une fente rectiligne continue (45, 50)
s'étendant à partir de la première extrémité vers la deuxième extrémité le long de
la gorge (46, 49) en définissant un rétrécissement pour cette dernière,
- des moyens (24, 26) de liaison du montant (3, 4) avec la platine (6, 8, 10) dans
une position dans laquelle ladite fente (45, 50) est disposée parallèlement à celle-ci,
à l'opposé de celle-ci par rapport au montant (3, 4), ces moyens (24, 26) autorisant
un déplacement de la fente (45, 50) du montant (3, 4) par rapport à la platine (6,
8, 10) suivant une direction présentant une composante parallèle à cette dernière
et perpendiculaire à ladite fente (45, 50),
- des moyens (53, 54) de déplacement du montant par rapport à la platine (6, 8, 10),
pour provoquer à volonté ledit déplacement dans un sens ou dans l'autre,
- des moyens de levage (64, 70), comportant au moins un lien souple de levage (70)
et des moyens (64) de déviation de ce lien, portés par le montant (3, 4) au-délà de
ladite deuxième extrémité.
12. Dispositif selon la revendication 11, caractérisé en ce que les moyens (24, 26)
de liaison du montant (3, 4) avec la platine (6, 8, 10) comportent des moyens d'articulation
de ce montant (3, 4) sur cette platine (6, 8, 10) autour d'un axe (25, 27) parallèle
à ladite fente (45, 50), et décalé par rapport à cette dernière.
13. Dispositif selon la revendication 10 ou 11, caractérisé en ce qu'il comporte :
- au moins une deuxième platine (6, 8, 10) présentant des moyens de fixation contre
un support (1),
- au moins un deuxième montant (3, 4) rectiligne présentant une gorge (46, 49) continue,
rectiligne, qui s'étend le long du montant (3, 4) et présente elle-même une première
extrémité ouverte, une deuxième extrémité, et une fente (45, 50) rectiligne continue
s'étendant à partir de la première extrémité vers la deuxième extrémité le long de
la gorge (46, 49) en définissant un rétrécissement pour cette dernière ,
- des moyens (24, 26) de liaison du deuxième montant (3, 4) avec la deuxième platine
(6, 8, 10) dans une position dans laquelle ladite fente (45, 50) est disposée parallèlement
à celle-ci, à l'opposé de celle-ci par rapport au deuxième montant (3, 4),
- des moyens (64, 70) de levage, comportant au moins un lien souple (70) de levage
et des moyens (64) de déviation de ce lien, portés par le montant (3, 4) au-delà de
ladite deuxième extrémité.
14. Dispositif selon la revendication 13, caractérisé en ce que les moyens (24, 26)
de liaison du deuxième montant avec la deuxième platine (6, 8, 10) autorisent un déplacement
de la fente du deuxième montant (3, 4) par rapport à la deuxième platine (6, 8, 10)
suivant une direction présentant une composante parallèle à cette dernière et perpendiculaire
à ladite fente (45, 50) du deuxième montant (3, 4), et en ce qu'il est prévu des moyens
(53, 54) de déplacement du deuxième montant (3, 4) par rapport à la deuxième platine
(6, 8, 10), pour provoquer à volonté ledit déplacement dans un sens ou dans l'autre.
15. Dispositif selon la revendication 14, caractérisé en ce que les moyens (24, 26)
de liaison d'un deuxième montant (3, 4) avec la deuxième platine (6, 8, 10) comportent
des moyens d'articulation de ce montant (3,4) sur cette platine (6, 8, 10) autour
d'un axe (25, 27) parallèle à ladite fente (45, 50) de ce montant (3, 4) et décalé
par rapport à cette dernière.
16. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 13 à 15, caractérisé en ce
que les première et deuxième platines (6, 8, 10) sont solidarisées mutuellement, les
fentes (45, 50) des premier et deuxième montants (3, 4) étant parallèles et les premières
extrémités des gorges (46, 49) de ceux-ci étant tournées identiquement, et en ce qu'il
est prévu une bôme (80) rectiligne, rigide, télescopique, joignant lesdits montants
(3, 4) perpendiculairement à eux, entre lesdites fentes (45, 50), à proximité immédiate
desdites premières extrémités, des moyens d'ancrage (92) étant répartis le long de
cette bôme (80).
17. Dispositif selon la revendication 16, caractérisé en ce qu'il est prévu des moyens
(96) pour régler le niveau de la bôme (80) le long des montants (3, 4).
18. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 13 à 17, caractérisé en ce
que les première et deuxième platines (6, 8, 10) sont solidarisées mutuellement, les
fentes (45, 50) des premier et deuxième montants (3, 4) étant parallèles et les premières
extrémités des gorges (46, 49) de ceux-ci étant tournées identiquement, et en ce qu'il
est prévu une bôme (81) rectiligne, rigide, télescopique, joignant lesdits montants
(3, 4) perpendiculairement à eux, entre lesdites fentes (45, 50), et des moyens (79)
de guidage de cette bôme (81) à la translation le long des montants (3, 4) entre lesdites
première et deuxième extrémités, des moyens d'ancrage (93) étant répartis le long
de cette baume.
19. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 11 à 18, caractérisé en ce
que des moyens de levage comportent au moins un treuil ((119) agissant sur ledit lien
souple (70) et associé au montant respectif (3, 4) à proximité de ladite première
extrémité respective.
20. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 11 à 19, caractérisé en ce
qu'il comporte des moyens (76) d'immobilisation dudit lien souple (70) par rapport
au montant respectif (3, 4) à proximité de ladite première extrémité respective.