[0001] La présente invention concerne un ensemble de visée optique, de désignation et de
poursuite d'objectif.
[0002] Les ensembles de ce type permettent la désignation d'une cible au moyen d'un émetteur
laser (généralement un télémètre) dont le rayonnement, généralement un rayonnement
infrarouge, est dirigé par l'opérateur vers la cible que celui-ci observe et poursuit
grâce à des moyens de visée optique. Plus précisément, il est prévu un collimateur
apte à former une _ image visible d'un réticule matérialisant -la direction de visée,
et superposé à l'image de la cible, la direction de référence (c'est-à-dire la direction
de pointage du télémètre laser) devant coïncider avec la direction de visée lorsque
l'image de là cible est placée au centre du réticule.
[0003] Lorsqu'un projectile est tiré sur la cible, le rayonnement de son traceur est reçu
et dirigé vers un dispositif d'écartométrie (également désigné par la suite sous le
nom de "moyens localisateurs"), qui reçoit également un signal représentatif de la
direction de la cible, définissant ainsi pour celle-ci une - "direction de localisation"
qui est celle dans laquelle le localisateur "imagine" la cible (sauf dans l'hypothèse
d'un émetteur laser formant également illuminateur, le localisateur ne dispose en
effet d'aucun rayonnement retourné par la cible). La position spatiale des deux informations
de direction est analysée, et le localisateur en dérive un signal écartométrique représentatif
de l'écart angulaire entre la direction de localisation - qui, idéalement, colncide
avec la direction de la cible telle que désignée par le faisceau laser (direction
de référence) - et la direction du projectile.
[0004] Ces informations pourront par la suite être utilisées pour téléguider le projectile
afin de ramener sa trajectoire" en direction de la cible.
[0005] Par ailleurs, l'émetteur laser coopère généralement avec des moyens télémétriques,
qui reçoivent aussi le rayonnement réfléchi par la cible, de manière à dériver un
signal télémétrique de distance et, le cas échéant, de vitesse relative de la cible,
à partir du temps de propagation de l'impulsion laser retournée.
[0006] L'une des difficultés rencontrées avec ce type de dispositif réside dans le réglage
précis de coïncidence entre la direction de référence ou de visée (c'est-à-dire la
direction réelle de la cible), la direction indiquée par le réticule du collimateur
(désignée par la suite "direction de collimation" , qui est la direction apparente
de la cible, telle qu'elle se présente à l'oeil de l'opérateur), et la direction de
localisation,(qui est la direction fictive de la cible considérée par le localisateur).Il
est en effet indispensable que, lorsque l'opérateur vise une cible, le centre de son
réticule corresponde très exactement aux directions de référence et de localisation
; si cette condition n'était pas remplie, ce ne serait pas la cible visée qui serait
prise en compte pour la télémétrie et l'écartométrie, mais un point voisin de celle-ci,
plus ou moins éloigné.
[0007] Ce réglage, connu sous le nom d' "harmonisation", a déjà été envisagé dans la technique
antérieure.
[0008] Dans le cas d'une visée par des moyens purement électroniques (projection du champ
visé sur un tube cathodique analyseur ou équivalent, la cible étant automatiquement
poursuivie), il est possible d'effectuer cette harmonisation par modification du balayage
du tube analyseur. Une telle technique d'harmonisation est par exemple décrite dans
le brevet FR-2 475 208.
[0009] L'invention concerne au contraire le cas d'une visée purement optique avec réticule,
c'est-à-dire où c'est l'opérateur lui-même qui désigne la cible par centrage de son
collimateur, et qui la poursuit dans son champ de vision.
[0010] Dans un tel cas, la difficulté est accrue par le fait que l'ensemble télémètre-écartomètre
- qui est un ensemble électronique - et l'ensemble de visée - qui est un ensemble
purement optique - forment deux blocs séparés. L'harmonisation est en général réalisée
par un ajustement très fin de la position angulaire du faisceau émis par le télémètre
par rapport au bloc de visée qui le transmet, ce qui suppose des moyens de réglage
précis et une structure mécanique très rigide pour éviter tout désalignement ultérieur.
[0011] Pour pallier cette difficulté, l'invention propose un nouveau moyen d'harmonisation
employé en combinaison avec la structure précitée, cette dernière comprenant plus
précisément :
. des moyens désignateurs, aptes à émettre, selon une direction de référence, un rayonnement
mohochroma- tique vers une cible désignée,
. un bloc de visée permettant l'observation de la cible par un opérateur selon une
direction de visée coïncidant avec la direction de référence, et orientable de manière
à modifier simultanément ces directions pour les amener sur la cible,
. des moyens collimateurs, aptes à former une image visible d'un-réticule matérialisant
la direction de visée, et à émettre cette image en direction du bloc de visée, selon
une direction de collimation, représentative de la direction de visée, des moyens
localisateurs, aptes à recevoir d'une part, selon une direction de localisation, un
signal représentatif de la direction de la cible, et d'autre part le rayonnement émis
par un projectile tiré en direction de la cible, et à en comparer les directions de
propagation respectives pour en dériver un signal écartométrique relatif au projectile
et à la cible.
[0012] Selon l'invention, il est prévu :
des moyens harmonisateurs, interposés entre lés moyens collimateurs et le bloc de
visée, aptes à ajuster l'orientation angulaire de la direction de collimation,
de manière à faire coïncider la direction-de collimation, en sortie du bloc de visée,
avec les directions de référence et de visée, de manière invariante avec l'orientation
du bloc de visée, . des moyens pour renvoyer vers les moyens localisateurs une partie
du rayonnement émis par les moyens collimateurs, après traversée des moyens harmonisateurs,
ainsi que des moyens pour, simultanément, renvoyer vers les moyens localisateurs une
partie du rayonnement émis par les moyens désignateurs,
de manière que, au cours d'une phase d'étalonnage, les moyens localisateurs puissent
délivrer un signal d'harmonisation représentatif de l'écart angulaire entre la direction
de localisation et la direction de collimation.
[0013] Un premier avantage découlant de cet arrangement réside dans le découplage que l'on
opère ainsi entre le bloc de visée, qui est un ensemble optique autonome, et l'ensemble
télémètre-écartomètre-harmoni- sateur, essentiellement électronique, sans modifier
pour-autant l'harmonisation de l'ensemble. L'adaptation à tout bloc de visée existant
est ainsi facilitée, dans la mesure où les moyens harmonisateurs lui sont optiquement
et mécaniquement extérieurs. En outre, l'interchangeabilité du bloc de visée est assurée
sans difficulté.
[0014] Un second avantage réside dans la double fonction assurée par le collimateur : d'une
part une fonction classique de réticule permettant à l'opérateur de centrer son champ
de vision sur la cible, et d'autre part une fonction de source de référence pour assurer
une harmonisation immédiate, intégrée au-dispositif. C'est en effet l'image du réticule
renvoyée vers le localisateur qui définit la "direction de localisation" précitée.
[0015] On notera par ailleurs que cette harmonisation peut s'effectuer à tout moment, en
l'absence de cible et sans nécessiter aucun retour du faisceau laser.
[0016] Avantageusement, on peut prévoir des moyens d'asservissement, pour commander les
moyens harmonisateurs de manière à annuler le signal d'harmonisation délivré par les
moyens localisateurs.
[0017] De préférence, les moyens harmonisateurs comportent un diasporamètre interposé sur
le trajet optique des rayons lumineux en sortie des moyens collimateurs.
[0018] Par ailleurs, la partie du rayonnement émis par les moyens collimateurs et renvoyé
vers les moyens localisateurs est de préférence formée par l'image d'une paire de
points sources, d'écartement prédéterminé, permettant en outre, au cours de la phase
d'étalonnage, un ajustement du facteur de proportionnalité des moyens localisateurs.
[0019] De préférence également, le rayonnement des moyens illuminateurs et celui des points
sources du collimateur sont compris dans une bande spectrale non visible par l'opérateur,
l'image du réticule étant par contre rayonnée dans une bande spectrale visible.
[0020] Les deux fonctions précitées remplies par les moyens collimateurs le sont ainsi dans
deux bandes spectrales différentes : harmonisation dans la bande infrarouge invisible,
correspondant d'ailleurs -à: la bande d'émission du laser et à la meilleure sensibilité
des moyens localisateurs ; et formation d'un réticule de visée en lumière visible,
ne risquant donc pas d'interférer sur le processus d'harmonisation.
[0021] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de
la description détaillée ci-dessous, faite en référence à la figure unique annexée,
qui illustre schématiquement un mode de réalisation de l'invention.
[0022] Sur cette figure, on a représenté un émetteur laser 100, par exemple un télémètre
laser délivrant un signal télémètrique ST, un ensemble localisateur 200, apte à fournir
un signal écartométrique SE, un bloc de visée 300 qui constitue un invariant optique,
un collimateur 400 permettant la formation du réticule et des points sources, ainsi
que des moyens d'harmonisation 500.
[0023] Le télémètre 100, muni de son groupe optique afocal 110, comprend une fenêtre de
sortie 111 pour l'émission du faisceau monochromatique, et une fenêtre d'entrée 112
pour l'analyse de ce même faisceau après sa réflexion sur la cible.
[0024] Le module localisateur 200 comprend une fenêtre d'entrée 210, qui permet à deux rayonnements
d'illuminer un tube cathodique analyseur d'image, ou un dispositif équivalent (par
exemple un dispositif à transfert de charges). Le circuit de calcul 220 de l'écartomètre
détermine alors, à partir de ces informations, l'écart angulaire des directions de
propagation des deux rayonnements frappant la fenêtre 210.
[0025] Le bloc de visée 300 est, dans l'exemple représenté, un viseur périscopique comprenant
un bâti 310 surmonté par un capot pivotant 320 supportant un miroir gyrostabilisé
370. Le capot et le miroir sont asservis de manière à se déplacer ensemble sur commande
de l'opérateur.
[0026] Le bloc de visée comporte une fenêtre de sortie 330 transmettant l'image visible
de la cible vers l'opérateur, et située face à une autre fenêtre 340 transmettant
également à l'opérateur, en superposition, l'image du réticule formée par le collimateur
400. Une fenêtre 350, en partie inférieure, permet la. transmission du rayonnement
(infrarouge) émis par le télémètre 100, ainsi que du rayonnement émis par le traceur
du projectile vers le localisateur 200.
[0027] Le bloc de visée loge un prisme séparateur 360 permettant la répartition ou le regroupement
des différents rayonnements entre les fenêtres du viseur.
[0028] Plus précisément, on a représenté les trajets optiques suivants :
image visible de la cible retransmise à l'opérateur : trajet A1 B1 C1 D1 (le point C1 correspond à une réflexion sur une face dichroïque 361 réfléchissant le rayonnement
visible, mais laissant passer le rayonnement infrarouge).
. faisceau monochromatique émis par le télémètre 110 vers la cible : trajet E2 F2 G2 B2 A2; les lignes A1 B1 (direction de visée) et A2 B2 (direction de référence) ont été représentées distinctes pour la clarté de la figure,
mais elles coïncident en réalité, tout comme la direction A4 B4 (direction en retour laser), comme il sera expliqué par la suite.
. réception du faisceau réfléchi par la cible consécutivement à l'émission laser du
télémètre : trajets A4 B4 G4 F4 E4 (retour vers la fenêtre 112 du télémètre).
[0029] L'ensemble séparateur-déviateur formé par le miroir dichroïque semi-réfléchissant
230 et le prisme 240 est supporté par un corps unique 250 qui permet un alignement
parfait de ses différents éléments optiques, qui sont les éléments optiques associés
à l'ensemble télémètre-localisateur, indépendamment de l'optique du bloc de visée
proprement dit. On dispose ainsi d'un sous-ensemble interchangeable qui se comporte
en invariant optique et ne nécessite donc pas de mise en place rigoureuse par rapport
aux détecteurs électroniques (télémètre et localisateur).
[0030] Ce sous-ensemble comprend également un rétro- réflecteur 540, un atténuateur 530,
ainsi qu'une équerre optique 520 servant à l'harmonisation, et dont le rôle sera décrit
plus bas.
[0031] rayonnement émis par le traceur du projectile tiré sur la cible : trajet A5 B
5 G
5 F
5 J
5 F
5. D'après l'écartement entre les points K
6 (rayonnement en provenance du collimateur) et K
5 (projectile tiré), le localisateur pourra élaborer un signal écartométrique relatif
au projectile et à la cible.
[0032] Les moyens collimateurs 400 ont, comme indiqué plus haut, une double fonction de
formation d'un réticule de tir en lumière visible et d'émission d'au moins un point
source pour l'harmonisation, en lumière infrarouge. Ces deux éléments sont matérialisés
par construction sur le même verre réticule 422, toutefois ils rayonnent dans des
bandes spectrales différentes : l'éclairage visible est réalisé par un éclairage à
lampe halogène 410, filtre anti-calorique et de forme spectrale 411 et condenseur
412. Par contre, l'éclairage des points du réticule servant à l'harmonisation est
réalisé par une diode électroluminescente 420 dont la lumière infrarouge est amenée
jusqu'à la zone correspondante du réticule par un réseau à fibres optiques 421. Enfin,
un objectif 430 est placé en sortie du collimateur.
[0033] Les moyens harmonisateurs 500 sont constitués d'un diasporamètre, situé en sortie
du collimateur, qui permet de légèrement dévier les rayons lumineux issus de ce dernier
pour les rendre parallèles à l'axe d'émission du faisceau laser. Il est constitué
par deux prismes 501, 502 d'angle au sommet très faible, mus chacun par un moteur
électrique 511, 512 sous. commande d'un asservissement 550, et en fonction d'un signal
d'harmonisation (SH) délivré par le localisateur pendant une phase préalable de réglage.
[0034] L'harmonisation met en jeu les trajets optiques suivants :
. prélèvement d'une fraction très faible (moins de 1 ppm) du rayonnement laser émis
par l'illuminateur : trajet E2 F2 H3 I3 J3 K3' par réflexion sur le coin de cube 540 via l'atténuateur 530. On dispose ainsi sur
le localisateur d'un point K3 représentatif de la direction de référence.
image des points de référence émis en lumière infrarouge par le collimateur 400 :
trajet L6 M6 N6 F6 J6 K6, par l'intermédiaire de l'équerre optique 520. On dispose ainsi d'un second point
K6 sur le localisateur, représentatif de la direction de collimation, puisque le signal
est prélevé en sortie du diasporamètre 500.
. réticule visible renvoyé vers l'opérateur : trajet L7 O7 D7. On notera - et c'est là l'une des caractéristiques essentielles de l'invention -
que, dans la mesure où le verre réticule 422 est unique et où le rayonnement pour
l'harmonisation est prélevé en sortie du diasporamètre, tout variation angulaire de
la direction O7 D7 (c'est-à-dire de la direction apparente de visée) se traduira par une modification
simultanée de la direction J6 K6.
[0035] Il suffit alors de régler le diasporamètre pour que les points K
6 et K
3 soient confondus, c'est-à-dire en d'autres termes que la direction O
7 D
7 (direction apparente de visée) et C
1 D (direction réelle de visée ou de référence) coïncident.
[0036] Ce réglage peut être effectué automatiquement par un asservissement 550 commandant
les moteurs 511 et 512 du diasporamètre, de manière à annuler un signal d'harmonisation
SH délivré par le localisateur.
[0037] On notera que les trajets optiques repérés avec des lettres portant les indices 3
et 6, qui sont ceux qui permettent l'harmonisation, sont entièrement internes à l'appareil
- ils ne nécessitent donc pas l'illumination d'une cible étalon pour l'opération d'harmonisation
- , et ne traversent jamais le bloc optique 300 - celui-ci est donc un invariant optique
extérieur au système, ce qui assure une parfaite interchangeabilité.
1. Un ensemble de visée optique, de désignation et de poursuite d'objectif, du type
comprenant :
. des moyens désignateurs (100), aptes à émettre, selon une direction de référence
(E2 G2, B2 A2 ), un rayonnement monochromatique vers une cible désignée,
. un bloc de visée (300) permettant l'observation de la cible par un opérateur selon
une direction de visée (A1 B1, C1 D1) coïncidant avec la direction de référence (A2 B2), et orientable de manière à modifier simultanément ces directions pour les amener
sur la cible,
. des moyens collimateurs (400), aptes à former une image visible d'un réticule (422)
matérialisant la direction de visée, et à émettre cette image en direction du bloc
de visée, selon une direction de collimation (07 D7), représentative de la direction de visée (C1 D1 ) ,
. des moyens localisateurs (200), aptes à recevoir d'une part (K3), selon une direction de localisation, un signal représentatif de la direction de
la cible, et d'autre part (K5) le rayonnement émis par un projectile tiré en direction de la cible, et à en comparer
les directions de propagation (J3 K3 ; J5 . K5) respectives pour en dériver un signal écartométrique (SE) relatif au projectile
et à la cible, caractérisé en ce qu'il comporte en outre :
. des moyens harmonisateurs (500), interposés entre les moyens collimateurs et le
bloc de visée, aptes à ajuster l'orientation angulaire de la direction de collimation,
de manière à faire coincider la direction de collimation (O
7 D
7), en sortie du bloc de visée, avec les directions de référence (A
2 B
2) et de visée (A
1 B
1' C
1 D
1)
' de manière invariante avec l'orientation du bloc de visée,
. des moyens (520) pour renvoyer vers les moyens localisateurs (200) une partie du
rayonnement émis par les moyens collimateurs, après traversée des moyens harmonisateurs
(500), ainsi que des moyens (230, 530, 540, 240) pour, simultanément, renvoyer vers
les moyens localisateurs une partie du rayonnement émis par les moyens désignateurs,
de manière que, au cours d'une phase d'étalonnage, les moyens localisateurs puissent
délivrer un signal d'harmonisation .(SH) représentatif de l'écart angulaire entre
la direction de localisation et la direction de collimation.
2. Un ensemble selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend en outre
des moyens d'asservissement (550, 511, 512), pour commander les moyens harmonisateurs
de manière à annuler le signal d'harmonisation (SH) délivré par les moyens localisateurs.
3. Un ensemble selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que la partie
du rayonnement émis par les moyens collimateurs et renvoyé vers les moyens localisateurs
est formée par l'image d'une paire de points sources, d'écartement prédéterminé, permettant
en outre, au cours de la phase d'étalonnage, un ajustement du facteur de proportionnalité
des moyens localisateurs.
4. Un ensemble selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les moyens
harmonisateurs (500) comportent un diasporamètre (501, 502) interposé sur le trajet
optique des rayons lumineux en sortie des moyens collimateurs.
5. Un ensemble selon la revendication 3, caractérisé en ce que le rayonnement des
moyens désignateurs et celui des points sources du réticule sont compris dans une
bande spectrale non visible par l'opérateur, l'image du réticule étant par contre
rayonnée dans une bande spectrale visible.
6. Un ensemble selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les
moyens désignateurs (100) comportent des moyens télémétriques, le bloc optique étant
apte à retourner vers les moyens télémétriques le rayonnement monochromatique renvoyé
par la cible, de manière à dériver un signal télémétrique (ST) à partir du temps de
propagation de ce rayonnement.