[0001] La présente invention concerne un dispositif amortisseur de surtensions pour électroaimant
ainsi qu'un électroaimant équipé d'un tel dispositif.
[0002] Elle a plus particulièrement pour objet un dispositif apte à assurer au moins deux
fonctions, à savoir : une fonction de limitation de surtensions de coupure de l'électroaimant
et une fonction consistant à détruire l'induction rémanente du circuit magnétique
de l'électroaimant quand la bobine de commande n'est pas alimentée.
[0003] D'une manière générale, on sait que dans certains types d'électroaimants la fonction
de limitation des surtensions de coupure est assurée par une bague en court-circuit
réalisée en un alliage cuivreux et montée de préférence sur la partie fixe du circuit
magnétique supportant la bobine de l'électroaimant.
[0004] Par ailleurs, l'élimination de l'induction rémanente du circuit magnétique quand
la bobine de commande n'est pas alimentée est obtenue en définissant des entrefers
à l'état fermé de l'électroaimant, au moyen de pièces en matériau amagnétique pouvant
également présenter des propriétés d'amortissement.
[0005] Ces deux fonctions se trouvent réalisées par exemple dans l'électroaimant silencieux
décrit dans la demande de brevet français No 84 03014 du 28 Février 1984, au nom de
la Demanderesse pour : "Electro-aimant silencieux et contacteur utilisant un tel électro-aimant"
qui décrit un électroaimant comprenant :
- un circuit magnétique fixe, en forme de E, dont l'extrémité de l'aile centrale présente
une concavité de profil en forme de V et dont les extrémités des deux ailes latérales
présentent une face extérieure chanfreinée,
- un circuit magnétique mobile, également en forme de E, dont l'extrémité de l'aile
centrale présente une forme convexe de profil sensiblement complémentaire à celui
de ladite cavité et dont les extrémités des ailes latérales présentent une face intérieure
chanfreinée, et
- une bobine enroulée autour des ailes centrales des circuits magnétiques mobiles
et fixes.
[0006] Dans cet exemple, la fonction de limitation des surtensions de coupure est assurée
au moyen d'une bague réalisée par découpe et pliage d'un feuillard de faible épaisseur,
et montée sur l'âme du circuit magnétique.
[0007] La matérialisation des entrefers formés à l'état fermé de l'électroaimant par lesdites
formes concave et convexe et par les faces chanfreinées des circuits magnétiques de
l'électroaimant, est alors assurée par des bagues moulées, par exemple en élastomère
siliconé, montées sur les deux ailes latérales du circuit magnétique fixe et sur lesquelles
viennent porter les extrémités des ailes latérales du circuit magnétique mobile.
[0008] Toutefois, selon ce mode de réalisation, ces deux fonctions ne sont correctement
remplies que lorsque le centrage des deux circuits magnétiques fixe et mobile est
bon et que le jeu de guidage du circuit mobile est faible.
[0009] En effet, du fait que les entrefers obliques latéraux ou centraux doivent être petits,
par définition, pour diminuer les réluctances d'entrefer à circuit ouvert, un décentrage
significatif et/ou un jeu de guidage trop important entraînent, lors de la fermeture,
une dissymétrie des entrefers latéraux pouvant aller jusqu'au "collage" magnétique
sur une des branches latérales, ce qui peut aller jusqu'à la non fermeture totale
du circuit magnétique.
[0010] Pour éviter cet inconvénient, il devient nécessaire de mettre sur ces deux faces
une pièce en matériau amagnétique, de préférence avec propriété antifriction qui se
limitera à une fonction de guidage, lors du débit de fermeture et n'aura pas pour
fonction de définir l'entrefer final (entrefer antirémanent) puisque cette fonction
reste assurée par les bagues en élastomère précédemment mentionnées.
[0011] Il est clair que ces dispositions font intervenir une multiplicité de pièces (bague
de limitation des surtensions, bagues en élastomère, pièce en matériau amagnétique
antifriction).
[0012] L'invention a donc plus particulièrement pour but de supprimer cet inconvénient.
[0013] Elle propose à cet effet un dispositif amortisseur de surtensions selon lequel les
deux fonctions précédemment mentionnées peuvent être réalisées par une seule et même
pièce.
[0014] Ainsi, dans un électroaimant comprenant un circuit magnétique fixe et un circuit
magnétique mobile coopérant avec le circuit magnétique fixe et formant, avec celui-ci,
en position "fermée", au moins un entrefer, le dispositif amortisseur de surtensions
selon l'invention se compose d'une bague montée en court-circuit sur le circuit magnétique
de manière à amortir les surtensions dues aux variations du flux magnétique lors de
la commande de l'électroaimant, cette bague étant constituée par un feuillard électriquement
bon conducteur et amagnétique et comportant au moins une partie conformée de manière
à venir s'étendre dans ledit entrefer.
[0015] Il est clair qu'en l'absence de moyens particuliers prévus pour matérialiser les
entrefers formés à l'état fermé de l'électroaimant, les ailes de la bague en court-circuit
permettent de réaliser cette fonction ainsi que celle de guidage.
[0016] Par contre, dans le cas où l'électroaimant est du type de celui décrit dans la demande
de brevet précédemment mentionnée, les deux ailes de la bague en court-circuit ne
serviront qu'à participer au guidage lors du début de fermeture et n'auront pas de
fonction de définition d'entrefer final (entrefer antirémanent) puisque cette fonction
reste assurée par les bagues en élastomère.
[0017] Il convient de noter à ce sujet que cette seconde solution, plus complexe, n'est
justifiée que lorsque l'on désire obtenir un électroaimant silencieux et que, dans
ce cas, les éléments antirémanents jouent en outre le rôle d'amortisseur.
[0018] Par contre, dans le cas d'électroaimants à alimentation à courant continu fonctionnant
dans un environnement normalement bruyant, la première solution dans laquelle la bague
de limitation des surtensions assure en même temps le guidage de centrage d'entrefer
à la fermeture et l'antirémanence, est plus avantageuse.
[0019] Des modes de réalisation de l'invention seront décrits ci-après, à titre d'exemples
non limitatifs, avec référence aux dessins annexés dans lesquels :
La figure 1 est une vue en coupe d'un contacteur du type de celui décrit dans la demande
de brevet français No 84 03014 ;
La figure 2 est une vue schématique des extrémités des ailes des parties mobiles et
fixes du circuit magnétique du contacteur représenté figure 1, dans le cas d'un collage
magnétique ;
La figure 3 est une vue en perspective d'un dispositif amortisseur de surtensions
selon l'invention, utilisable dans le contacteur représenté figure 1 ;
La figure 4 est une vue en perspective des parties fixe et mobile du circuit magnétique
du contacteur représenté figure 1, équipé du dispositif amortisseur de surtensions
selon la figure 3 ;
La figure 5 est une vue de côté de la partie fixe de ce circuit magnétique équipée
du dispositif amortisseur de surtensions
La figure 6 est une vue en perspective schématique d'un électroaimant dans lequel
le dispositif amortisseur de surtensions assure également la fonction d'antirémanence.
[0020] Avec référence à la figure 1, le contacteur présente une structure classique de contacteur
à translation comprenant, à l'intérieur d'un boîtier 1 :
- un circuit magnétique fixe 2, en forme de E, dont l'âme 3 se trouve fixée contre
une plaque de fond 4 solidaire du boîtier 1,
- un circuit magnétique mobile 5, également en forme de E, dont les ailes 6, 7 se
trouvent respectivement alignées sur les ailes 8, 9 du circuit magnétique fixe 2,
les extrémités respectives des ailes 6, 7, 8, 9 de ces deux circuits magnétiques étant
mutuellement en regard et formant des entrefers 10, 11,
- une bobine 13 enroulée sur une carcasse tubulaire 14 et disposée dans le volume
compris entre les ailes 6, 7, 8, 9 du circuit magnétique fixe 2 et du circuit magnétique
mobile 5,
- des moyens de fixation permettant de solidariser la carcasse 14 de la bobine 13
au circuit magnétique fixe 2,
- des moyens de guidage du circuit magnétique mobile 5 dans ladite carcasse 14,
- un équipage porte-contact mobile 15 monté sur l'âme 16 du circuit magnétique mobile
5, et
- au moins un ressort de rappel 17 disposé entre l'épaulement supérieur 18 de la carcasse
14 de la bobine 13 et l'âme 16 du circuit magnétique 5.
[0021] D'une façon plus précise, dans l'exemple représenté, la fixation et le centrage du
circuit magnétique fixe 2 dans la bobine 13 sont assurés par un goujon cylindrique
19. Bien entendu, l'invention ne se limite pas à une telle disposition. Le circuit
magnétique fixe 2 pourrait, par exemple, être tout simplement emmanché à force dans
la carcasse 14 de la bobine 13.
[0022] Pour son guidage, le circuit magnétique mobile 5 comprend une clavette 21 coopérant
avec une rainure axiale prévue dans la carcasse 14 de la bobine 13.
[0023] Les formes des entrefers 10 et 11 sont déterminées lors de la conception pour adapter
la loi de variation de l'effort moteur à l'effort résistant.
[0024] Ainsi, dans cet exemple, l'extrémité de l'aile centrale 9 du circuit magnétique fixe
présente une concavité de profil en forme de V, 24, dans laquelle vient s'engager
l'extrémité 25 de l'aile centrale 7 du circuit magnétique mobile 5 qui présente, en
conséquence, une forme convexe en V sensiblement complémentaire. Ces deux formes complémentaires
24, 25 déterminent un entrefer 11 sensiblement en forme de V.
[0025] De même, les extrémités des deux ailes latérales 8 du circuit magnétique fixe 2 comprennent
chacune une face extérieure chanfreinée 26, 27, et les extrémités des deux ailes latérales
6 du circuit magnétique mobile 5 comprennent chacune une face intérieure chanfreinée
28, 29, les faces extérieures chanfreinées 26, 27 du circuit magnétique fixe 2 coopérant
avec les faces intérieures chanfreinées 28, 29 du circuit magnétique mobile 5 pour
former deux entrefers latéraux 10 obliques l'un par rapport à l'autre.
[0026] Ces formes des entrefers 10, 11 présentent l'avantage d'être facilement reproductibles
en fabrication de série industrielle, grâce à l'adoption d'une technique de découpe
de tôles minces assemblées par les méthodes désormais classiques (rivetage) pour l'obtention
des circuits magnétiques à alimentation en courant alternatif.
[0027] L'oblicité des entrefers actifs latéraux 10 et centraux 11, par rapport au mouvement
de fermeture en translation du circuit magnétique mobile 5, permet de diminuer les
reluc- tances d'appel pour une même course utile.
[0028] Dans cet exemple de réalisation, la fonction de limitation de surtensions est obtenue
à l'aide d'un feuillard en alliage cuivreux replié de manière à présenter une forme
de section en U dont l'âme comprend un évidement central sensiblement rectangulaire.
Ce feuillard est disposé sur l'âme 3 du circuit magnétique fixe 2 qu'il enveloppe
partiellement, l'aile centrale 9 passant au travers de l'évidement. Il assure la fonction
de bague en court-circuit pour amortir les surtensions à la coupure par consommation
d'énergie lors des variations de flux dans l'aile centrale 9 du circuit magnétique.
[0029] La fonction d'antirémanence et d'amortissement est, quant à elle, obtenue par deux
amortisseurs 35 consistant chacun en une bague de section rectangulaire en élastomère
siliconé obtenu par moulage. Ils viennent s'emmancher sur deux tétons respectifs 45
prévus sur les faces extérieures des ailes latérales 8 du circuit magnétique fixe
2, sensiblement à la base des faces chanfreinées 26, 27.
[0030] Ces tétons 45 sont obtenus par découpe des tôles magnétiques selon un angle 46 approprié
pour faciliter l'assemblage des bagues constituant les amortisseurs 35.
[0031] La position de ces amortisseurs 35 sur lesquels vient buter l'extrémité des ailes
6 du circuit magnétique mobile 5, permet d'assurer en plus du rôle d'amortisseur,
la fonction d'antirémanence des entrefers 10, 11 matérialisés par l'élastomère amagnétique.
Le choix d'un élastomère siliconé résulte des exigences de tenue de l'amortisseur
antirémanent aux températures de travail de l'électroaimant aux huiles de découpe
des tôles et de l'endurance mécanique élevée. De plus, les qualités de non adhérence
(gommage) d'un tel élastomère sont utiles pour garantir dans le temps le décollage
du circuit mobile lors de la coupure de l'alimentation de l'électroaimant. Il est
évident que toute matière amagnétique ayant des propriétés d'amortissement mécaniques
et convenant pour les exigences de tenue en endurance et aux conditions d'environnement
est utilisable dans le cadre de l'invention.
[0032] On notera que sur la figure 1, les traits interrompus T indiquant la position fermée
du circuit magnétique mobile font apparaître que dans cette position, les amortisseurs
35 sont écrasés mais laissent subsister des entrefers latéraux et centraux non matérialisés.
[0033] Comme précédemment mentionné, lorsque le circuit magnétique mobile 5 se trouve décentré,
il se produit un collage magnétique du type de celui illustré sur la figure 2. Il
en est de même lorsque le guidage du circuit magnétique mobile 5 présente un jeu important
qui permet une mise en biais du circuit magnétique mobile 5 et, en conséquence, un
défaut de parallélisme des entrefers 10, 11.
[0034] La figure 3 représente une bague d'amortissement des surtensions 50 conforme à l'invention
qui permet d'éviter ce problème de collage.
[0035] Cette bague comprend plus particulièrement un corps similaire à la bague utilisée
sur la figure 1 et qui présente, en conséquence, une forme de section en U dont l'âme
51 comporte un évidement central 52 sensiblement rectangulaire, au travers duquel
peut passer l'aile centrale 9 du circuit magnétique fixe 2. Toutefois, dans ce cas,
l'âme 52 se trouve prolongée, à chacune de ses extrémités, par une patte 53, 54 présentant
une première partie repliée à angle droit 55, 56 qui vient s'étendre contre la face
intérieure d'une aile latérale 8 correspondante du circuit magnétique fixe 2, cette
partie 55, 56 étant elle-même prolongée par une partie repliée obliquement 57, 58
qui vient recouvrir la face extérieure chanfreinée 26, 27 de l'extrémité de ladite
aile latérale 8.
[0036] Cette bague 50 est réalisée à partir d'un feuillard en une matière amagnétique présentant
à la fois une haute conductibilité électrique et des propriétés antifriction, de sorte
qu'outre sa fonction de limitation des surtensions, elle permet grâce aux parties
obliques 57, 58 un guidage du circuit magnétique mobile 5 sans risque de collage et
la matérialisation des entrefers 10 lors de la fermeture.
[0037] Dans cet exemple, l'antirémanence est assurée par les amortisseurs 35. Il est clair
que si ces amortisseurs n'étaient pas utilisés, les parties obliques de la bague,
sur lesquelles viendraient alors porter en butée fin de course de fermeture les extrémités
chanfreinées 28, 29 des ailes latérales 6, 7 du circuit magnétique mobile 5, réaliseraient
alors à elles seules la fonction d'antirémanence.
[0038] Bien entendu, l'invention ne se limite pas à la forme de l'électroaimant précédemment
décrit, et la combinaison de la bague antisurtensions et du feuillard antirémanent
peut s'appliquer à tout autre type d'électroaimant continu, et, en particulier, pour
la réalisation de la bague de limitation de surtensions d'un relais à palette mobile
tel que celui qui se trouve schématisé sur la figure 6.
[0039] Sur cette figure, le relais à palette se compose d'un électroaimant comprenant un
noyau 60 autour duquel est montée une bobine 61 représentée schématiquement en trait
interrompu. Ce noyau 60 comprend d'un côté, une tête plate circulaire 62 et est fixé
à angle droit, de l'autre côté, sur l'une des ailes 63 d'une armature en forme de
L. Sur la bordure supérieure 64 de l'autre aile 65, qui s'étend parallèlement à l'axe
du noyau 60, est articulée une palette 66 qui vient s'étendre au-dessus de la tête
62 du noyau 60.
[0040] En position de fermeture, la palette 66 qui se trouve attirée par ce noyau 60 dont
la bobine 61 est alors excitée vient porter et se trouve maintenue sur la face plane
67 de la tête 62 qui sert de portée magnétique.
[0041] Dans ce cas, le dispositif amortisseur de surtensions, selon l'invention, consiste
en une bague en forme de couronne 68 entourant le noyau 60 et maintenue sous la tête
62 au moyen de deux ailes 69, 70 rabattues sur la portée magnétique 67 qui servent
d'entrefers antirémanents.
1. Dispositif amortisseur de surtensions pour électroaimant ou analogue du type comprenant
un circuit magnétique fixe (2) et un circuit magnétique mobile (5) coopérant avec
le circuit magnétique fixe (2) et formant avec celui-ci, en position "fermée", au
moins un entrefer (10, 11), caractérisé en ce qu'il comprend au moins une bague montée
en court-circuit sur le circuit magnétique fixe, de manière à amortir les surtensions
dues aux variations du flux magnétique lors de la commande de l'électroaimant, cette
bague étant constituée par un feuillard électriquement bon conducteur et amagnétique
et comportant au moins une partie conformée de manière à venir s'étendre dans ledit
entrefer (10, 11).
2. Dispositif selon la revendication 1,
caractérisé en ce que ledit feuillard possède des propriétés d'antifriction.
3. Dispositif selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce qu'à l'état
fermé de l'électroaimant le susdit entrefer (10, 11) est défini par des moyens amortisseurs
(35) disposés entre le circuit magnétique fixe (2) et le circuit magnétique mobile
(5).
4. Dispositif selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce qu'à l'état
fermé de l'électroaimant le susdit entrefer (10, 11) est défini et au moins en partie
matérialisé par la susdite partie du feuillard.
5. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, dans lequel le circuit magnétique
fixe de l'électro- aimant présente une forme en E comportant une âme (3), une aile
centrale (9) et deux ailes latérales (8), les extrémités de ces ailes (8, 9) formant
avec le circuit magnétique mobile (5), en position fermée de celui-ci, un entrefer
central (11) et deux entrefers latéraux (10) et dans lequel la susdite bague est réalisée
à l'aide d'un feuillard replié de manière à présenter une forme de section en U dont
l'âme comprend un évidement (52), cette bague étant disposée sur l'âme (3) du circuit
magnétique fixe (2) qu'elle enveloppe partiellement, l'aile centrale (9) dudit circuit
magnétique fixe (2) passant au travers dudit évidement (52), caractérisé en ce que
l'âme (52) de ladite bague se trouve prolongée, à chacune de ses extrémités, par une
patte (53, 54) présentant chacune une première partie repliée à angle droit (55, 56)
qui s'étend contre la face intérieure d'une aile latérale (8) correspondante du circuit
magnétique fixe (2), et une deuxième partie prolongeant la première et repliée de
manière à recouvrir au moins partiellement l'extrémité de ladite aile de manière à
matérialiser l'entrefer latéral correspondant.
6. Dispositif selon la revendication 5,
caractérisé en ce que les extrémités des deux ailes latérales (8) du circuit magnétique
(2) comprennent chacune une face extérieure chanfreinée (26, 27), et les deux extrémités
des deux ailes latérales (6) du circuit magnétique mobile (5) comprennent chacune
une face intérieure chanfreinée (28, 29), les faces extérieures chanfreinées (26,
27) du circuit magnétique fixe (2) coopérant avec les faces intérieures chanfreinées
(28, 29) du circuit magnétique mobile (5) pour former deux entrefers latéraux obliques,
et en ce que les deuxièmes parties des pattes (53, 54) de la susdite bague sont repliées
obliquement de manière à venir recouvrir au moins en partie les faces extérieures
chanfreinées (26, 27) des extrémités respectives des ailes latérales (8) du circuit
magnétique fixe.
7. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 4, dans lequel l'électroaimant comprend
un noyau (60) autour duquel est montée la bobine (61) et muni d'une tête (62) présentant
une portée magnétique plane (67), et une palette mobile qui, en position excitée de
l'électroaimant, est attirée contre ladite portée magnétique, caractérisé en ce que
le dispositif amortisseur de surtensions consiste en une bague en forme de couronne
(68) entourant le noyau (60) et maintenue sous la tête (62) au moyen d'au moins une
aile (69, 70) rabattue sur la portée magnétique (67) et servant d'entrefer antirémanent.
8. Electroaimant comprenant un circuit magnétique fixe (2) et un circuit magnétique
mobile (5) coopérant avec le circuit magnétique fixe (2) et formant avec celui-ci,
en position fermée, au moins un entrefer (10, 11), caractérisé en ce qu'il comprend
un dispositif amortisseur de surtensions selon l'une des revendications précédentes.