[0001] L'invention se rapporte à un nouveau procédé (a) de craquage catalytique permettant
plus spécialement le traitement d'huiles hydrocarbonées lourdes et (b) de régénération
du catalyseur, ainsi qu'à l'appareillage permettant la mise en oeuvre de ce procédé.
[0002] L'évolution de la nature des approvisionnements en pétroles bruts, ainsi que la diminution
de la demande en produits raffinés en fuel-oils en faveur de produits plus légers
du type essence, ont conduit l'industrie pétrolière du raffinage à développer divers
procédés permettant de valoriser des huiles lourdes naturelles ainsi que des huiles
résiduelles telles que des résidus de distillation atmosphérique ou des résidus de
distillation sous vide.
[0003] En ce qui concerne les procédés de craquage catalytique mettant en oeuvre de telles
charges, il est apparu que les principales difficultés proviennent du fait que ces
charges contiennent des entités organiques telles que des asphaltènes ainsi que des
hydrocarbures aromatiques polycycliques condensés, qui sont difficiles à craquer en
molécules plus légères susceptibles de fournir des rendements importants en fractions
bouillant à des points d'ébullition moins élevés, mais qui ont tendance à s'associer
pour donner lieu à des formations de coke importantes qui se déposent sur les catalyseurs
utilisés, diminuant ainsi leur activité. De surcroît, la présence dans ces huiles
de quantités importantes de métaux lourds, tels que par exemple le nickel, le vanadium,
le fer, etc. est considérée comme préjudiciable, car ces métaux ont tendance à empoisonner,
ou tout au moins à désactiver, les catalyseurs de type zéolites généralement utilisés
dans les procédés actuels de craque catalytique en lit fluidisé, nommés plus loin
F.C.C.
[0004] Un certain nombre de facteurs essentiels peuvent cependant permettre la conversion
de produits lourds en fractions plus légères avec une bonne sélectivité, tout en maintenant
une formation de coke la plus réduite possible.
[0005] Parmi ces facteurs, l'un des plus importants consiste à assurer, au niveau du contact
de la charge hydrocarbonée - qui est généralement préchauffée et additionnée de vapeur
d'eau - et du catalyseur chaud régénéré utilisé dans l'unité de craque catalytique,
un mélange tel que le transfert de chaleur entre charge et catalyseur soit effectué
le plus rapidement possible et de la façon la plus régulière possible; il est également
primordial que le renouvellement du catalyseur régénéré au niveau de l'introduction
de la charge dans la zone réactionnelle soit réalisé de façon permanente et efficace,
en évitant en particulier les phénomènes de rétro-mélange qui accroissent les temps
de contact et provoquent une diminution importante de la formation de coupes légères
par augmentation du pourcentage pondéral du coke formé sur les grains de catalyseur.
[0006] Un autre phénomène important, également préjudiciable à la bonne marche d'une unité
de F.C.C. plus spécialement destinée à traiter des charges lourdes, consiste en la
difficulté d'obtenir une bonne homogénéité radiale du catalyseur, tant au début de
la zone réactionnelle que tout au long de cette zone.
[0007] Quant à la sélectivité des réactions de craquage d'une façon générale, il est connu
qu'elle est d'autant meilleure que l'écoulement des fluides se rapproche d'un écoulement
de type piston, qu'il est particulièrement difficile d'obtenir dans des unités de
F.C.C. conventionnelles.
[0008] La présente invention vise à obtenir simultanément les meilleures conditions pour
accéder aux trois facteurs précédemment cités: absence de rétro-mélange, homogénéité
radiale et écoulement de type piston. Cet objectif a pu être atteint en utilisant
simultanément un nouveau type d'injection de la charge et de mélange avec le catalyseur,
et une zone réactionnelle parcourue par un co-courant de charge et de catalyseur dans
le sens descendant, ainsi qu'un séparateur rapide.
[0009] Parmi les procédés de F.C.C. décrits dans l'art antérieur et utilisant un réacteur
à co-courant descendant dans la zone réactionnelle, certains sont destinés à traiter
des charges conventionnelles telles que des gazoles sous vide; le brevet US-A-2 420
558 décrit une telle méthode, mais utilise un système d'injection de la charge traditionnel
et ne met en jeu qu'une seule zone de régénération de catalyseur; le brevet US-A-2
965 454 décrit un appareillage dont la zone réactionnelle est constituée par une pluralité
de tubes verticaux parcourus par les co-courants descendants de charge et de catalyseur.
Le brevet US-A-3 835 029 se rapporte également à un procédé de F.C.C. à co-courant
descendant, qui ne s'applique qu'à des charges légères - vaporisables entièrement
entre 510 et 550°C - dont l'introduction est faite en dessous de l'introduction du
catalyseur dans la zone réactionnelle, lorsque la vitesse du catalyseur est comprise
entre 9 et 30 m/s, et ne dispose pas d'un système de séparation gaz/solides rapide.
[0010] Ces méthodes ne conviennent pas à des charges hydrocarbonées plus lourdes, qui nécessitent
un appareillage spécial de vaporisaton et d'injection de ces charges, ainsi que, la
plupart du temps, un procédé de régénération de catalyseur en deux étapes, pour permettre
une régénération convenable du catalyseur.
[0011] Le brevet US-A-4 385 985 décrit un procédé de craquage catalytique à flot descendant
amélioré permettant de traiter des charges lourdes, de point final d'ébullition supérieur
à 560°C et ayant une teneur en carbone Conradson égale ou supérieure à 3%; cependant,
le systeme décrit au niveau du mélange du catalyseur régénéré et de la charge, qui
consiste à introduire le catalyseur par une grille perforée, et à introduire la charge
par un système conventionnel de pluralité d'injecteurs situés en dessous du point
d'introduction du catalyseur régénéré, n'est pas susceptible d'assurer une vaporisation
ultra-rapide de la charge ni un mélange homogène sur toute la section du réacteur.
Il en est de même du brevet US-A-4 411 773, qui décrit un appareillage identique,
tout au moins en ce qui concerne les parties essentielles, et en particulier, le système
de mélange-injection.
[0012] De nombreuses techniques spécifiques ont déjà été décrites pour introduire une charge
hydrocarbonée lourde dans la zone réactionnelle d'un réacteur de craquage catalyseur;
on peut entre autres citer le brevet US-A-4 097 243 qui décrit un système de distribution
de charge comprenant une pluralité de buses d'injection situées sur la section la
plus large d'un tronc de cône, certaines de ces buses étant parallèles à l'axe du
réacteur, d'autres étant inclinées par rapport à cet axe, l'arrivée du catalyseur
régénéré se faisant obliquement par rapport à l'axe du réacteur, au dessus du système
d'introduction de la charge. Dans le brevet US-A-4 427 537, on décrit une méthode
de préparation et de dispersion de charges lourdes; cette méthode consiste tout d'abord
à former une émulsion de la charge dans le l'eau, et à préchauffer cette émulsion
avant de l'atomiser sous forme de gouttelettes de 100 à 500 ).lm (100 à 500 x 10-
sm), cette atomisation étant réalisée en dehors de la zone réactionnelle, grâce à un
diluant gazeux; l'injection dans la zone réactionnelle est effectuée par une pluralité
de buses réparties sur un distributeur en forme de tronc de cône, dont la surface
n'occupe que de 20 à 40% de celle du «réacteur»; suivant ce procédé, l'arrivée du
catalyseur régénéré se fait en dessous du système d'injection de charge, la charge
étant introduite à une vitesse supérieure à 90 m/s. Les brevets US-A-3 152 065 et
US-A-3 246 960 enseignent une méthode d'injection de charge hydrocarbonée dans la
partie inférieure d'un «réacteur» de façon à introduire un mélange de charge et de
vapeur d'eau, la charge étant soumise à un mouvement hélicoïdal avant d'être mélangée
à la vapeur d'eau, puis à faire passer l'ensemble par un orifice de surface restreinte,
l'arrivée de catalyseur régénéré s'effectuant en dessous du système d'injection, à
la base du «réacteur».
[0013] Mais aucun des dispositifs mentionnés ne permet de réaliser une injection convenable
de charge hydrocarbonée lourde dans une zone réactionnelle de craquage catalytique
en assurant à la fois un mélange rapide - inférieur de préférence à 500 millisecondes
- du catalyseur et de la charge vaporisée, et une bonne homogénéité radiale de mélange
sur toute la surface du réacteur; de surcroît, ces dispositifs sont prévus pour l'introduction
de charges dans le cas de réacteurs de F.C.C., de type co-courants ascendants ne sont
pas adaptés au cas des co-courants descendants de catalyseur et de charge.
[0014] L'invention se rapporte donc à un nouveau procédé de F.C.C. (Fluid catalytic cracking
ou craquage catalytique en lit fluidisé), plus spécialement utilisable pour la transformation
de charges hydrocarbonées lourdes; en effet, ces charges peuvent être soit des charges
classiques, c'est à dire présentant par exemple des points d'ébullition finaux de
l'ordre de 400°C, tels que des gazoles sous vide, mais aussi des huiles hydrocarbonées
plus lourdes, telles que des pétroles bruts et/ou désessenciés, et des résidus de
distillation atmosphérique ou de distillation sous vide; ces charges peuvent le cas
échéant avoir reçu un traitement préalable tel que, par exemple, un hydrotraitement
en présence par exemple de catalyseurs type cobalt-molybdène ou nickel-molybdène.
Les charges préférées de l'invention seront celles, contenant des fractions bouillant
normalement jusqu'à 700°C et plus, pouvant contenir des pourcentages élevés de produits
asphalténiques, et présenter une teneur en carbone Conradson allant jusqu'à 4% et
au delà. Ces charges peuvent être diluées ou non par des coupes plus légères conventionnelles,
pouvant inclure des coupes d'hydrocarbures ayant déjà subi l'opération de craquage,
qui sont recyclées, comme par exemple des huiles de recyclage légères («light cycle
oils», L.C.O.) ou des huiles lourdes de recyclage («heavy cycle oils», H.C.O.). Suivant
le mode préféré de l'invention, ces charges sont préchauffées dans un domaine de température
compris entre 300 et 450°C avant leur traitement.
[0015] Plus spécifiquement, l'invention consiste à introduire la charge dans la partie supérieure
d'une zone réactionnelle sensiblement verticale, grâce à un système d'injection et
de dispersion de la charge, généralement additionnée de vapeur d'eau, permettant sa
pulvérisation en gouttelettes dont la taille moyenne de préférence n'excède pas 100
µm (100 x 10-
sm), et soit plus particulièrement de l'ordre de 50 µm (50 x 10-
6M); la vitesse de la charge au niveau de son injection est de préférence comprise entre
10 et 100 m/s. Ce dispositif comprend une pluralité de buses d'injection, chacune
de ces buses se trouve disposée dans la partie supérieure d'un tube de déversement
du catalyseur chaud régénéré, co- axialement par rapport à ce tube de façon à ce qu'il
se produise, dans la partie supérieure du tube de déversement, un écoulement sensiblement
parallèle des jets de charge partiellement vaporisée d'une part et du flot de grains
de catalyseur chaud d'autre part, afin de favoriser dans cette partie les échanges
de chaleur par radiation entre ces deux écoulements; la vaporisation complète de la
charge étant réalisée dans la partie inférieure desdits tubes de déversement de catalyseur.
Suivant ce dispositif, le temps de contact entre charge et catalyseur n'excède généralement
pas 500 millisecondes et est en général de l'ordre de 100 millisecondes. Le co-courant
de charge (ainsi vaporisée) et de catalyseur parcourt alors dans le sens descendant
la zone réactionnelle, où la température est généralement comprise entre 450 et 700°C,
le temps de résidence étant compris entre 0, et 10 secondes, et préférentiellement
de 0,1 à 4 secondes. A la partie inférieure du réacteur, le co-courant de catalyseur
et d'effluent réactionnel ayant subi le traitement de craquage est accéléré, puis
passe dans un système original de séparation rapide (voir plus loin l'explication
de la figure 3) qui réalise en un temps inférieur à 1 seconde une première séparation
des vapeurs et des grains de catalyseur; de 50 à 90% des grains de catalyseur sont
ainsi séparés de l'effluent réactionnel gazeux, le reste de la séparation étant réalisé
grâce à un ou à des systèmes de cyclones classiques. L'invention permet donc une séparation
rapide et poussée entre catalyseur et effluent gazeux [permise par l'emploi de cyclone(s)
dit(s) à rebours (avec retournement de la spirale obtenue par le mouvement de l'effluent)]
mais également une séparation très rapide entre catalyseur et effluent puisque 50
à 90% des grains de catalyseur sont séparés de l'effluent gazeux par l'emploi préalable,
avant la séparation poussée, d'au moins un cyclone à passage direct et à temps de
séjour très court, avec écoulement hélicoïdal du flux de vapeur obtenu sans retournement
de spirale. Les gaz effluents sont séparés, et le catalyseur passe alors dans une
zone de strippage où il est traité par des gaz tels que vapeur d'eau et/ou des gaz
inertes tels que CO, C0
2, des gaz de combustion ou des gaz de fuel- oil; les hydrocarbures et les gaz de strippage
sont évacués, et le catalyseur ainsi strippé est alors transporté sous forme fluidisée
dans une première zone de régénération, sensiblement verticale, où la température
est maintenue entre environ 500 et 750°C. Dans cette première zone de régénération,
on introduit une quantité d'oxygène ou d'un gaz contenant de l'oxygène moléculaire
préférentiellement sous forme d'air, telle que la combustion de l'hydrogène des produits
déposés sur le catalyseur soit pratique- menttotale, ou, au moins, égale à 90% en
poids. Une partie seulement du carbone des produits déposés sur le catalyseur est
également oxydée, de telle façon que de 10 à 60% en poids du carbone initialement
présent soit oxydé, essentiellement en CO; les gaz effluents de la première zone de
régénération, séparés du catalyseur partiellement régénéré par des cyclones, sont
donc, compte-tenu de la quantité relativement faible d'oxygène utulisé et de la température
à laquelle est effectuée l'opération, particulièrement riches on CO. Le catalyseur
partiellement régénéré est alors conduit dans une deuxième zone de régénération, grâce
à un apport de gaz anhydre contenant de l'oxygène, tel que, par exemple, de l'air
sec.
[0016] Cette deuxième zone de régénération est constituée par un réacteur sensiblement vertical,
ayant une longueur L très supérieure à son diamètre 0, tels que L le rapport - soit
compris entre 3 et 90, chemisé intérieurement de matériaux réfractaires. Le catalyseur
partiellemment régénéré est introduit à la base de cette seconde zone de régénération.
La température à laquelle s'effectue cette seconde régénération est supérieure à celle
de la première; elle est d'ordinaire supérieure à 650°C et peut atteindre 1000°C.
Cette seconde étape de régénération du catalyseur s'effectue en présence d'un fort
excès d'oxygène, (de préférence de l'air sec), et les gaz formés sont particulièrement
riches en C0
2. On obtient ainsi du catalyseur débarassé de la plupart du carbone qui s'était déposé
à sa surface, puisque le pourcentage pondéral de coke par rapport au catalyseur est
généralement inférieur à 0,04%. Le catalyseur ainsi régénéré est séparé du courant
gazeux par des cyclones extérieurs à la deuxième zone de régénération; il est alors
à une température généralement comprise entre 600°C (voire 700°C) et 950°C, et est
ramené vers le contacteur-mélangeur par des jambes de descente munies de vannes de
contrôle de débits.
- Le procédé de F.C.C. de la présente invention peut être utilisé avec tous les catalyseurs
classiques employés généralement dans cette technique; on préfère cependant les catalyseurs
à base de zéolites et, parmi ceux-ci, ceux qui présentent une bonne stabilité thermique,
spécialement en présence de vapeur d'eau, quoique cette stabilité à haute température
en présence d'humidité ne soit plus une condition prépondérante, grâce au système
utilisé de double régénération de catalyseur; en effet, la deuxième étape de régénération,
réalisée à haute température, s'effectue dans des conditions pratiquement anhydres,
du fait que la quasi totalité de l'hydrogène contenu dans les molécules d'hydrocarbures
très lourds déposés sur le catalyseur pendant la réaction de craquage est transformée
en vapeur d'eau au cours de la première étape de régénération, qui est conduite dans
des conditions de température relativement douces. Généralement, le catalyseur, à
la sortie de la première étape de régénération, présente un pourcentage de carbone
déposé généralement compris entre 0,8 et 5,4% en poids, et le pourcentage pondéral
d'hydrogène restant à ce stade est souvent pratiquement nul.
- Suivant des agencements particuliers à la présente invention on peut, si on le désire,
procéder à des injections de gaz oxydant sec - généralement de l'air anhydre - en
plusieurs points situés le long de la zone de combustion qui est constituée par le
deuxième régénérateur à haute température, de façon à se trouver toujours en large
excès d'oxygène par rapport au carbone restant à brûler.
[0017] L'utilisation simultanée de divers dispositifs constituant l'invention, à savoir:
système d'injection et de dispersion de la charge au niveau de l'arrivée de catalyseur
régénéré chaud, zone réactionnelle parcourue dans le sens descendant par le co-courant
de catalyseur et de charge, séparation rapide du catalyseur et des produits, et régénération
du catalyseur en deux étapes distinctes permet d'augmenter sensiblement le rendement
en fractions légères, et spécialement de la coupe essence, qui présente un bon indice
d'octane.
[0018] L'amélioration de la répartition radiale du catalyseur, l'absence de rétro-mélange,
l'écoulement des fluides se rapprochant d'un régime piston, la séparation rapide du
catalyseur et des produits, augmentent la sélectivité, réduisent la formation de coke
et de gaz et permettent de diminuer le volume de la zone réactionnelle, ce qui diminue
les frais d'investissement ainsi que l'inventaire du catalyseur.
[0019] La figure 1 représente une illustration schématique de l'invention décrivant une
réalisation possible de l'unité de F.C.C.
[0020] La figure 2 est une description plus détaillée d'une réalisation préférée du dispositif
d'injection et de dispersion de la charge et la figure 3 est une description détaillée
du dispositif de désengagement rapide et du réacteur de nettoyage (stripping) à la
sortie des cyclones de séparation des mélanges gaz-particules catalytiques soutirées
du réacteur de F.C.C.
[0021] L'invention concerne un procédé (a) de craquage catalytique en lit fluidisé d'une
charge hydrocarbonée dans une zone (1) de réaction dans laquelle la charge et le catalyseur
à co-courant de haut en bas et (b) de régénération du catalyseur, dans deux zones
de régénération (22) et (37), le procédé consistant à (voir figures 1 ou 2) injecter
la charge liquide dans la partie supérieure de la zone de réaction (1) par au moins
une conduite (2) se subdivisant en une pluralité de conduites (9) sensiblement verticales
terminées chacune à leur partie inférieure par un moyen de pulvérisation ou d'atomisation
[(114) sur figure 2] de la charge en gouttelettes dont la taille moyenne de préférence
n'excède pas 100 x 10-
6m et plus particulièrement n'excède pas 50 x 10
-6m, la vitesse de la charge au niveau des points d'atomisation étant comprise de préférence
entre environ 10 et 100 m/s,
- introduire dans une enceinte aménagée à la partie supérieure de la zone de réaction
(1), des particules de catalyseur dont la température est comprise entre 600 et 950°C,
provenant, comme indiqué plus loin, d'une zone de régénération (37), par au moins
une conduite (3) ou (4) de façon à former dans ladite enceinte un lit fluide de catalyseur,
- faire circuler de bas en haut à travers le dit lit catalytique un gaz de façon à
entraîner les particules catalytiques du lit de haut en bas à travers une pluralité
de conduites de déversement sensiblement verticales (10), permettant ainsi aux particules
catalytiques de parvenir dans la zone de réaction proprement dite, chaque conduite
verticale (9) d'injection de la charge ayant le même axe qu'une conduite de déversement
de catalyseur (10), chaque moyen de pulvérisation ou d'atomisation de la charge liquide
se situant au voisinage d'une extrémité supérieure d'une conduite de déversement,
pour obtenir, dans les dites conduites de déversement (10), un cheminement d'un courant
de charge et un cheminement de particules catalytiques, de façon à vaporiser complètement
la charge liquide et à mélanger intimement la charge et les particules de catalyseur,
le temps de contact dans une conduite de déversement, entre la charge et les particules
catalytiques étant de préférence inférieur à 500 millisecondes et plus particulièrement
inférieur à 100 millisecondes,
- laisser en contact dans la zone réactionnelle proprement dite, entre 450 et 700°C,
la charge et le catalyseur, avec un temps de séjour de la charge comprise entre 0,1
et 10 secondes et de préférence entre 0,2 et 4 secondes,
- accélérer la vitesse du catalyseur et de l'effluent réactionnel dans la partie inférieure
(12) de la zone de réaction, cette partie inférieure de la zone de réaction étant
constituée d'au moins un entonnoir en forme d'un tronc de cône ou d'un tronc de pyramide
ou de toute autre forme équivalente, dont la pointe est tournée vers le bas et dont
le demi angle au sommet est compris entre environ 5 et 30° et de préférence entre
7 et 15°,
- séparer 50 à 90% des particules catalytiques de l'effluent réactionnel dans au moins
une première zone de séparation (13) permettant un temps de séjour inférieur à une
seconde, la vitesse de l'effluent gazeux à l'entrée de cette zone de séparation étant
de 10 à 40 mètres par seconde de façon à produire un écoulement hélicoïdal du flux
de vapeur, sans retournement de la spirale créée, la majorité du reste des particules
catalytiques qui ont été entraînées avec l'effluent gezeux étant ensuite séparée de
l'effluent réactionnel dans au moins une autre zone de séparation (14) de type à rebours,
c'est-à-dire avec retournement de la spirale engendrée par l'injection du flux de
l'effluent gazeux dans cette autre zone de séparation,
- débarasser ensuite les particules catalytiques de la majorité des hydrocarbures
de l'effluent qu'elles ont eintraînés avec elles, à l'aide d'un gaz (stripping),
- transporter de bas en haut, les particules catalytiques (qui à ce stade sont à une
température d'au moins 450°C) à l'aide d'un gaz, porté à une température de 150 à
300°C, dans une conduite (23) conduisant les dites particules catalytiques dans une
première zone de régénération (22),
- procéder à une première étape de régénération du catalyseur, cette étape étant effectuée
en lit fluidisé (ou dense), à une température Tl comprise entre environ 500 et 750°C, en présence d'oxygène ou d'un gaz contenant
de l'oxygène moléculaire, en vue de provoquer la combustion d'au moins 90% de l'hydrogène
et de préférence sensiblement la totalité de l'hydrogène des produits présents sur
le catalyseur et d'oxyder, en majeure partie en CO, 10 à 60% en poids du carbone présent,
sous forme de composés carbonés, sur le catalyseur,
- éliminer la majeure partie des gaz présents dans la première zone de régénération
du catalyseur,
- soutirer le catalyseur partiellement régénéré dans la dite première zone de régénération,
et l'envoyer de bas en haut à travers une conduite (36) au moyen d'un gaz vecteur
à base d'oxygène ou d'un gaz contenant de l'oxygène moléculaire et sensiblement exempt
de vapeur d'eau, vers la partie inférieure d'une deuxième zone de régénération, laquelle
a la forme d'une zone tubulaire sensiblement verti-L cale et allongée (37) dont le
rapport - (où L est la longueur du tube et 0 son diamètre) est compris entre 3 et
90, le catalyseur étant traité dans la deuxième zone de régénération au moyen d'un
gaz de régénération renfermant de l'oxygène moléculaire, sensiblement exempt d'eau,
à une température T2 comprise entre 650 et 1000°C, T2 étant supérieur à T" en vue d'obtenir un catalyseur régénéré ne renfermant pas plus
de 0,04% en poids de coke avec production de gaz riches en CO2, le catalyseur ayant été entraîné, pendant la durée de cette deuxième régénération
de bas en haut de la zone de régénération (37) au moyen du dit gaz vecteur,
- et soutirer de la deuxième zone de régénération (37) un mélange de gaz et de catalyseur,
séparer les particules catalytiques des gaz et renvoyer les dites particules régénérées,
dont la température est comprise à ce stade entre 600 et 950°C, dans la zone (1) de
réaction de craquage catalytique par au moins une conduite (3) ou (4).
[0022] L'invention concerne également un appareil pour le procédé de craquage catalytique
et de régénération de catalyseur et comporte: (voir figures 1 et 2)
- un réacteur (1) allongé et sensiblement vertical,
- au moins une conduite (2) d'admission d'une charge liquide dans la partie supérieure
du réacteur, la dite conduite se subdivisant en une pluralité de conduites (9) sensiblement
verticales dont chacune des extrémités inférieures et munie d'une buse d'atomisation
de la dite charge [(114) sur la figure 21,
- au moins deux jambes (3) et (4) sensiblement verticales, généralement équipées de
valves (7) et (8), pour l'introduction de particules catalytiques dans un réservoir
ou une enceinte aménagée dans la partie supérieure du réacteur (1) au-dessus de la
paroi horizontale 113-a (figure 2),
- au moins un distributeur [(113) sur la figure 21 d'un fluide gazeux aménagé au voisinage
de la paroi horizontale (113-a sur la figure 2),
- une pluralité de tubes de déversement (10) des particules catalytiques depuis le
dit réservoir jusque dans le réacteur proprement dit, ces tubes de déversement étant
agencés de façon à ce que chacune des conduites (9) d'admission de la charge ait le
même axe qu'un des tubes de déversement ( 10) et de façon à ce que chaque buse d'injection
de la charge se trouve au voisinage de l'extrémité supérieure d'un tube de déversement
(10), l'ensemble des buses (9) et des tubes de déversement (10) formant ainsi une
zone de contact et de mélange entre la charge et le catalyseur,
- un fond de réacteur (1) comportant au moins un entonnoir en forme d'un tronc de
cône ou d'un tronc de pyramide ou de toute autre forme équivalente, dont la pointe
est tournée vers le bas et dont le demi-angle au sommet est compris entre 5 et 30°
et de préférence entre 7 et 15°,
- au moins une zone (13) de séparation primaire, au moyen d'un ou plusieurs cyclones
à passage direct sans retournement de la spirale («uniflow cyclone»), des particules
catalytiques de l'effluent réactionnel, cette première zone étant par exemple extérieure
au réacteur (1), les particules catalytiques étant soutirées de cette zone primaire
par au moins une jambe (15) par exemple sensiblement verticale,
- au moins une zone (14) de séparation secondaire dans laquelle on sépare de l'effluent
réactionnel la majeure partie du reste des particules catalytiques que le dit effluent
a entraînées avec lui, les particules catalytiques étant soutirées de cette zone secondaire
par au moins une jambe (16) de préférence sensiblement verticale, l'effluent réactionnel
étant soutiré par au moins une conduite (16-a),
- un réacteur ou zone (17) de nettoyage des particules catalytiques (stripping) au
moyen d'un gaz introduit par au moins une conduite (221 ) (voir figure 3), la dite
zone (17) étant alimentée en catalyseur par les jambes telles que (16) ou (15),
- une jambe (20) d'évacuation des particules catalytiques hors de la zone (17), la
dite jambe (20) étant généralement équipée d'une valve (21 ),
- une conduite (23) sensiblement verticale pour élever les particules catalytiques
en provenance de la jambe (20), au moyen d'un gaz élévateur introduit par la conduite
(23-a), et faire parvenir ainsi les particules catalytiques à l'intérieur d'un premier
réacteur de régénération (22),
- un premier réacteur de régénération (22) comportant une grille ou tout moyen équivalent
(27-a) pour supporter un lit catalytique (25), une conduite (26) d'alimentation en
oxygène ou en gaz contenant de l'oxygène moléculaire, un dispositif (28) d'au moins
un cyclone de séparation des gaz et des particules catalytiques,
- une conduite (29) d'évacuation des gaz, généralement munie d'une valve (30), et
un conduit (33) de soutirage du catalyseur hors de la zone (22),
- une jambe (34) de descente de catalyseur, communiquant avec ladite conduite (33)
et généralement équippée d'une valve (35),
- un conduit vertical ascendant (36) de catalyseur, le conduit (36) étant alimenté
par un gaz de transport ou élévateur introduit par la conduite (36-a),
- un réacteur (37) tubulaire sensiblement verti-L cal de régénération du catalyseur
dont le rapport - (où L est la longueur du réacteur tubulaire et 0 son diamètre) est
compris entre 3 et 90, le réacteur étant équipé d'au moins une buse d'injection d'un
gaz de régénération,
- une conduite d'évacuation (38) d'un mélange de gaz et de catalyseur,
- des moyens de séparation (5) et (6) du catalyseur de gaz, constitués d'au moins
deux séparateurs de type cyclone, généralement placés extérieurement au réacteur de
régénération (37) et au réacteur (1), le catalyseur soutiré de ces séparateurs étant
envoyé dans les conduites (3) et (4) d'alimentation en catalyseur du réacteur (1 ).
[0023] Dans la figure 1, en tant qu'illustration d'une des réalisations possibles de la
présente invention, une charge hydrocarbonée, par exemple un gazole ou un hydrocarbure
à point d'ébullition plus élevé est introduit à travers le conduit (2) au sommet du
réacteur vertical descendant (1). Un catalyseur régénéré à haute température est aussi
introduit au sommet du réacteur (1 ) par les jambes de descente (3) et (4) des cyclones
extérieurs (5) et (6), équipés de valves (7) et (8) pour contrôler le débit de l'écoulement.
La charge hydrocarbure est atomisée et partiellement vaporisée dans un système d'injections
multibuses (9) dont une réalisation possible est décrite plus en détail dans la figure
2 ci-après. Dans une réalisation préférée, la charge est ensuite rapidement dispersée
et mélangée au catalyseur chaud dans une pluralité de tubes de déversement (10), du
contacteur-mélangeur (11 ), descendant, multibuses, rapide, dont une réalisation possible
est décrite de manière plus détaillée ci-après dans la figure 2. A la sortie du mélangeur-contacteur
(11), réalisant des transferts thermiques ultrarapides entre le catalyseur régénéré
à haute température et la charge, celle-ci est complètement vaporisée, et les fractions
lourdes qu'elle contient sont désintégrées thermiquement sous l'effet du choc thermique
initial ainsi réalisé. Dans ce dispositif de mélange rapide approprié ( 11 ), le temps
de contact charge/catalyseur n'excède généralement pas 500 millisecondes, et reste
préférentiellement inférieur à 100 millisecondes.
[0024] Après mélange, la température atteinte par la suspension vapeur d'hydrocarbures/catalyseur
peut varier dans la gamme des températures allant de 450 à 700°C en fonction du degré
de conversion désiré et de la composition de la charge. La suspension vapeur d'hydrocarbures/catalyseur
s'écoule ensuite dans le sens vertical descendant à travers le réacteur (1 ) dont
la section transversale peut varier progressivement pour assurer les conditions opératoires
de température et de temps de séjour requises. La suspension à température élevée,
constituée des vapeurs d'hydrocarbures formées, des gaz de dilution et du catalyseur
entraîné traverse le réacteur dans des conditions de vitesse assurant un écoulement
proche de l'écoulement piston. L'écoulement descendant a en particulier pour avantage
de diminuer notablement le glissement relatif du catalyseur par rapport au gaz vecteur.
Le temps de séjour de la charge hydrocarbonée dans la zone réactionnelle (1 ) est
d'environ 0,1 seconde à environ 10 secondes, et préférentiellement d'environ 0,1 seconde
à 4 secondes. Pour augmenter encore la rétention en catalyseur, et donc diminuer le
volume réactionnel total, le réacteur (1 ) peut être garni intérieurement de chicanes
ou garnissage (non représentés), tels que anneaux de Rasching, selles de Berl, selles
Intalox, etc.
[0025] La suspension vapeur d'hydrocarbures/catalyseur est ensuite accélérée dans un (ou
plusieurs) convergent conique ou pyramidal ou de forme équivalente (12) de 1/2 angle
au sommet compris entre 5 et 30° et préférentiellement entre 7 et 15°, pour entrer
dans un séparateur (ou plusieurs en parallèle) (13) à faible temps de séjour, inférieur
à 1 seconde. Une réalisation possible et préférée de cette séparation rapide peut
être obtenue dans un (ou plusieurs en parallèle) cyclone sans retournement de spirale,
appelé de type «uniflow» à passage direct. La figure 3 détaille une de ces réalisations
possible ou un cyclone de type «uniflow» est disposé horizontalement. Ce premier étage
réalise en un temps très court « 1 seconde) une première séparation relativement grossière
(mais avec des efficacités supérieures à 50%). L'effluent traverse ce cyclone «uniflow»
sans retournement de la spirale créée, et débouche dans un ou plusieurs étages en
parallèle, et/ou en série, de séparation secondaire (14), par des cyclones dits à
rebours («reverse flow cyclone») classiques, connus de l'homme de l'art, qui permettent
une séparation très poussée du catalyseur, encore entraîné avec l'effluent à la sortie
du premier étage de séparation rapide (13). L'effluent réactionnel est évacué par
la ligne ( 16-a). Le catalyseur est évacué par les jambes de descente du train de
séparation primaire (15) et secondaire (16), à l'intérieur d'un réacteur (17) où est
réalisé le strippage, généralement à la vapeur, des hydrocarbures entraînés avec ces
solides pulvérulents. Cette configuration permet une disposition du réacteur ( 1 )
complètement externe, ce qui facilite les interventions d'entretien et de maintenance
de la section réactionnelle.
[0026] La section inférieure du réacteur (12) a généralement un diamètre plus petit que
celui de la section supérieure, et contient une zone de stripping (18), à la base
de laquelle un gaz de strippage adapté, tel que la vapeur d'eau, des gaz inertes (CO,
C0
2, ...), des gaz de combustion ou des fuel gaz, sont introduits. Un système de séparation
conventionnel (19) primaire et secondaire, est utilisé dans la section supérieure
du réacteur (17) pour séparer les produits hydrocarbonés strippés et le gaz de strippage
des particules de catalyseur. Les gaz de strippage et les hydrocarbures strippés quittent
le séparateur (19) par les tubulures de sortie non représentées. En variante possible,
si la partie supérieure du réacteur de stripping (17) est trop petite pour contenir
un système de séparation (19) supplémentaire, les effluents du strippage peuvent être
traités, avec les effluents en provenance directe du réacteur, dans le seul train
de séparation (14), séquentiel ou parallèle, en supprimant éventuellement dans cette
variante, la liaison directe (24) entre la séparation primaire (13) et ce train de
séparation (14). Cette opération de strippage est une opération classique, bien connue
de l'homme de l'art, et il n'est pas nécessaire de la décrire plus en détail.
[0027] Le catalyseur une fois strippé est recouvert d'un dépôt de coke. Il est soutiré du
bas du réacteur de strippage (17), à une température d'au moins 450°C, par une jambe
d'écoulement (20) équipée d'une valve (21 ) qui sert à contrôler l'écoulement de solides.
Cette jambe de descente (20), remplie de solides de manière dense, a une hauteur suffisante
pour que le bouchon de solides ainsi réalisé fasse joint et assure l'équilibrage des
pressions entre la section réactionnelle et les étapes de régénération qui suivent.
[0028] Le catalyseur une fois strippé, encore recouvert de dépôts de coke, est transféré
de la jambe d'écoulement (20) au bas du premier étage de régénération (22), par l'introduction
d'un gaz de transport, au pied d'un élévateur sensiblement vertical (23). Une purge
éventuelle peut être effectuée avec la valve (39). Ce gaz de transport (conduite 23-a)
peut être de l'air préchauffé, de la vapeur surchauffée, des additions d'oxygène chaud,
à des températures de 150 à 300°C, sous environ 0,2à 0,3 MPa (2 à 3 bars). La quantité
de gaz de transport introduite dans cet élévateur est suffisante pour former avec
le catalyseur une suspension solide/gaz, dont la densité est telle qu'elle est obligée
de s'écouler en un mouvement vertical ascendant dans le conduit (23), jusqu'à se déverser
dans la partie inférieure du premier étage de régénération (22).
[0029] Le premier étage de régénération du catalyseur est constitué d'un lit fluidisé (25)
dense, suivant une technologie connue de l'homme de l'art, qu'il n'est pas nécessaire
de détailler ici. Un gaz riche en oxygène nécessaire à la régénération du catalyseur
est introduit dans la partie basse du lit fluidisé (25) par le conduit (23) et/ou
par un conduit (26) connecté à un distributeur de gaz (paroi 27-a de type grille ou
tubes perforés) (perforations 27).
[0030] Un système de séparation cyclonique, primaire et secondaire (28) est disposé dans
la partie supérieure (31), évasée, du réacteur (22) pour séparer les entraînements
de catalyseur des gaz de combustion riches en CO. Les gaz de régénération riches en
CO sont extraits du réacteur (22) par un conduit (29) équipé d'une valve (30) de contrôle
de la pression.
[0031] La première étape de régénération accomplie dans le réacteur (22) est effectuée dans
des conditions de température relativement douces au dessous de 750°C, et est effectuée
avec des concentrations en oxygène réduites choisies pour obtenir la combustion d'au
moins 50% de l'hydrogène (et de préférence sensiblement sa totalité) contenu dans
le dépôt de coke déposé sur le catalyseur et brûler une partie du carbone (10 à 60%
en poids de carbone présent). Les conditions opératoires et la concentration en oxygène
utilisées sont suffisantes pour maintenir la température du lit fluidisé dense (25)
dans la gamme d'environ 500 à environ 750°C. Ces conditions de régénération relativement
douces sont recherchées de manière à éviter que la présence de vapeur d'eau durant
la combustion de l'hydrogène ne vienne substantiellement réduire l'activité du catalyseur.
Aussi, le premier étage de régénération à une température considérée comme relativement
basse génère des gaz de combustion particulièrement riches en CO. On évite particulièrement
les phénomènes de post combustion du CO dans le lit fluidisé dense (25), dans la zone
de désengagement, et le système de séparation cyclonique (28). Une chaudière à CO
(non représentée) est disposée en aval du conduit d'évacuation (29) pour générer de
la vapeur d'eau sous pression en transformant le CO en C0
2. Une unité de récupération d'énergie peut également être disposée avant cette étape
de combustion du CO, suivant des techniques classiques connues de l'homme de l'art.
[0032] Ainsi, la première étape de régénération est effectuée à une température, une pression,
une concentration réduite en CO
2, de manière à laisser une certaine proportion de coke, à faible taux d'hydrogène,
sur le catalyseur, que l'on finira de brûler ensuite dans un deuxième étage de régénération
à haute température (32). Il est recommandé de réduire la combustion du carbone dans
le premier étage de régénération à relativement basse température, inférieure à 750
°C, à la quantité juste nécessaire pour accompagner la combustion d'une partie importante
de l'hydrogène.
[0033] Le catalyseur partiellement régénéré, mais dont le coke résiduel ne contient pratiquement
plus d'hydrogène ou peu d'hydrogène est extrait du lit fluidisé dense (25) par un
conduit de soutirage (33), communicant avec une jambe de descente extérieure, incurvée
(34), équipée d'une valve de contrôle du débit de solides (35). Cette jambe de descente
(34), dans laquelle est maintenu un écoulement dense de solides pulvérulents débouche
dans un conduit vertical ascendant (36), au pied duquel est introduit un gaz de transport
en quantité suffisante pour que la différence de densité dans les conduits (36) et
(34) provoque la remontée de ces solides dans le conduit (36). Ce gaz de transport
est un gaz non combustible, contenant de l'oxygène, habituellement de l'air; il doit
être de préférence totalement exempt de vapeur d'eau.
[0034] Le catalyseur, sous forme d'un lit entraîné par le gaz de transport contenant de
l'oxygène, entre dans un réacteur séparé (37), de préférence chemisé intérieurement
de réfractaires pour une deuxième étape indépendante de régénération à haute température,
effectuée à une température supérieure à 650°C, qui est accomplie sensiblement en
l'absence de vapeur d'eau. La quantité d'oxygène est suffisante pour maintenir une
opération de régénération à haute température par combustion du coke, combinée à la
combustion pratiquement complète du CO en CO
z. La régénération haute température par combustion de tout le carbone résiduel n'est
pas limité en température, et peut atteindre 1000°C. Ainsi, la température du deuxième
étage de régénération est laissée libre de s'établir au niveau nécessaire pour enlever
pratiquement tout le coke résiduel déposé sur les particules de catalyseur, de façon
à atteindre des teneurs pondérales de coke au catalyseur inférieures à 0,04%. Ce deuxième
étage indépendant de régénération haute température est constitué par un réacteur
tubulaire vertical ascendant (37). Le catalyseur usé est transporté à travers ce générateur
rapide comme une suspension dans un gaz de régénération, comme l'air, à une vitesse
superficielle d'environ 0, 5 à 10 m/s, et préférablement de 1 à 5 m/s. Le rapport
hauteur/diamètre de ce régénérateur doit être dans la gamme de 3 à 90 et de préférence
10 à 25. Ce régénérateur rapide est équipé de buses d'injection pour l'injection de
gaz de régénération à sa base (non représenté) et sur toute sa hauteur pour d'éventuelles
injections secondaires (non représentées) des gaz de régénération, habituellement
de l'air sec.
[0035] La présente invention permet un gain appréciable au niveau du volume total et de
l'encombrement du régénérateur, en supprimant les volumes ordinairement utilisés pour
la boîte à vent, les distributeurs, les zones de désengagement, les jambes de descente
des cyclones. Il procure aussi un accroissement de l'efficacité de contact entre le
gaz de régénération et le catalyseur dû à la forte vitesse de passage et/ou au fort
rapport hauteur/diamètre du réacteur (37), qui améliore la distribution et réduit
le renardage et le rétromélange.
[0036] Plus encore, l'écoulement, qui se rapproche d'un écoulement piston, évite la ségrégation
des grosses particules et la présence localement de particules non complètement régénérées.
Le contrôle de la post-combustion dans le deuxième étage de régénération est facilité,
et supprime la nécessité de dispositifs de refroidissement à la vapeur ou à l'eau
qui dans les schémas conventionnels provoquent des pertes importantes de catalyseur
et de réduction de leur activité, ainsi que de nombreux dégats au niveau des réfractaires
et des enceintes.
[0037] La suspension de catalyseur régénéré dans les gaz de combustion est déchargée latéralement
dans le conduit (38) à un niveau un peu inférieur au niveau du haut du réacteur vertical
(37), de manière à minimiser les problèmes d'érosion dans cette zone de changement
à 90° du sens d'écoulement. Dans le conduit (38), cette suspension est accélérée pour
être séparée dans le premier étage de séparation (5), qui peut être constitué d'un
ou plusieurs cyclones en parallèle, dans lesquels les gaz de régénération sont séparés
du catalyseur précédemment régénéré à haute température. Les gaz de combustion passent
ensuite dans un deuxième étage de séparation à haute efficacité (6) composé d'un ou
plusieurs cyclones, en série et/ou en parallèle suivant des techniques classiques
connues de -l'homme de l'art.
[0038] Les séparateurs cycloniques (5) et (6) peuvent être situés à l'extérieur du réacteur
(37) utilisé pour la deuxième étape de régénération, de telle manière que les problèmes
de métallurgie aux hautes températures sont éliminés. Des gaz de combustion riches
en C0
2 sortent du train de séparation cyclonique (5) et (6), à travers des vannes maintenant
la pression de l'unité, et peuvent être utilisés ensuite pour générer de la vapeur
de process dans une chaudière (non représentée).
[0039] Les particules de catalyseur sortent du deuxième étage de régénération haute température
avec des teneurs en carbone préférées, inférieures à 0,04% en poids du catalyseur.
Le catalyseur régénéré, dont la température est supérieure à la température pseu-
do-critique de la charge, est conduit dans le mélangeur-contacteur (11) par les jambes
de descente (3) et (4) du train de séparation (5) et (6). Ces jambes de descente (3)
et (4), dans lesquelles est maintenu un écoulement dense des solides pulvérulents
grâce aux vannes de contrôle du débit (7) et (8), sont d'une hauteur suffisante pour
assurer l'équilibrage de pressions de l'unité.
[0040] Dans le contacteur-mélangeur (11 ), le catalyseur régénéré chaud est maintenu à l'état
fluidisé par des injections (non représentées sur la fig. 1) de gaz d'aération, tels
que des hydrocarbures inférieurs à 4 atomes de carbone, ou d'autres gaz adaptés comme
les gaz inertes. Le catalyseur régénéré chaud, à une température supérieure à la température
pseudo-critique de la charge est ensuite évacué par les tubes de débordement ( 10),
où il est contacté intimement à la charge hydrocarbonée. Un conduit de soutirage (39)
de catalyseur est ménagé à la partie inférieure de la zone de strippage (18); l'appoint
en catalyseur frais est effectué au niveau du premier étage de régénération (25) par
la ligne (40), suivant des dispositifs classiques.
[0041] La figure 2 représente plus en détail une réalisation préférée de l'invention du
dispositif d'injection et de dispersion de la charge hydrocarbonée, au sommet du réacteur
vertical descendant (1). Comme cela a été décrit précédemment, le catalyseur régénéré
à haute température, en provenance du deuxième étage de régénération (32) en ligne
de transfert vertical ascendante, arrive au sommet du réacteur (1 ) par les jambes
de descente (3) et (4) d'un (ou plusieurs en parallèle) train(s) de séparation formé(s)
par les cyclons extérieurs (5) et (6), munis de valves (7) et (8) de contrôle d'écoulement
des solides. Le catalyseur chaud, régénéré, est reçu dans une enceinte (située au
dessus de la paroi horizontale 113-a) sous forme d'un lit catalytique maintenu à l'état
fluidisé dense par injection d'un gaz d'aération à travers au moins un distributeur
(113). Ce distributeur (113) constitué par exemple d'une grille ou d'un ensemble de
tubes perforés («sparge tubes») est de conception classique connue de l'homme de l'art.
Le gaz d'aération injecté à travers ce distributeur (113), est constitué de gaz inertes
ou d'hydrocarbures légers («fuel gas») en provenance par exemple du train aval de
fractionnement des effluents de sortie de l'unité (non représenté), ainsi que de tout
autre mélange ou agent gazeux de fluidisation adapté. Une éventuelle injection de
vapeur à ce niveau pourra être effectuée,dans les limites permises par la stabilité
hydrothermique du catalyseur régénéré à haute température conformément à l'invention.
Le catalyseur chaud et les gaz de fluidisation sont dirigés, vers le bas, par débordement
dans une pluralité de tubes de déversement (10).
[0042] La charge hydrocarbonée liquide, préchauffée en amont (par un système non représenté),
à laquelle on peut ajouter une certaine quantité de vapeur de dispersion, est introduite
par une rampe d'alimentation (2), qui se subdivise en une pluralité de conduits d'alimentation
(9), débouchant dans les tubes de déversement (10). Ces tubes d'alimentation (9) se
terminent à leur extrémité par des buses de pulvérisation et d'atomisation (114) de
conception classique connues de l'homme de l'art. La charge hydrocarbonée est atomisée
aussi finement que possible dans le système d'injection multibuses (114) avec ajout
éventuel de vapeur de dispersion, jusqu'à des tailles de gouttelettes inférieures
à la granulométrie moyenne du catalyseur régénéré, c'est-à-dire habituellement inférieures
à 100 µm (100 x 10-
sm), et préférentiellement inférieures à 90 ).lm et même à 50 µm (50 x 10
'sm). Les gouttelettes d'hydrocarbures sont éjectées des buses de pulvérisation (114)
à des vitesses comprises entre 10 et 100 m/s, et connaissent donc un début de vaporisation
à ce niveau.
[0043] Dans la partie supérieure (zone A) de chacun des tubes de déversement (10), il se
produit donc un jet central, conique, dispersif de gouttelettes de charge entourées
par un anneau de catalyseur régénéré à haute température qui s'écoule, transporté
par le gaz de fluidisation, le long des parois de chacun des tubes de déversement
(10). Dans cette partie supérieure (zone A) de chacun des tubes de déversement (10),
il se produit donc un ensemble de deux écoulements sensiblement parallèles du jet
de gouttelettes de charge, et concentriquement de catalyseur régénéré'à haute température.
Le contact entre les deux écoulements est relativement réduit dans cette zone A, et
les transferts de chaleur entre les particules de catalyseur et les gouttelettes d'hydrocarbures
se fait essentiellement, de manière radiative, mettant ainsi à profit la température
élevée de régénération en deux étapes pour obtenir des transferts de chaleur très
rapides dans cette zone A. Une vaporisaton partielle, mais déjà importante est ainsi
réalisée à la sortie immédiate des buses d'injection (114). Grâce au mode particulier
de chauffage des jets de gouttelettes par des écoulements de solides (les particules
catalytiques) à haute température, l'élévation de température de la charge est très
rapide, ce qui favorise les réactions de craquage au détriment des réactions de cokage.
Il est important que la taille des gouttelettes soit aussi petite que possible afin
que le processus d'échange de chaleur ne soit pas diminué par la diffusion thermique
de l'extérieur vers l'intérieur des gouttelettes. Bien que l'échange de chaleur soit
réalisé essentiellement par radiation dans cette zone A, il n'est nullement exclu
que les autres formes d'échange, par conduction et/ou convection, participent partiellement
au processus de transfert thermique.
[0044] Toutefois, dans le dispositif d'injection décrit ici, l'échange de chaleur par radiation
est prépondérant, tout au moins dans la zone A telle que définie ci- dessus. Ceci
permet de diminuer aux maximum la formation d'agglomérats produits par le contact
direct entre les particules de catalyseur chaud, jouant le rôle de solides caloporteurs,
et de gouttelettes de charge non vaporisée.
[0045] Dans la partie inférieure (zone B) de chacun des tubes de déversement (10), les deux
écoulements de charge et de catalyseur se trouvent intimement mélangés sous l'effet
de la dispersion et de la vaporisation partielle, mais déjà importante, réalisée préalablement
dans la zone A, des gouttelettes de charge hydrocarbonées. Le contact et le mélange
intime qui sont recherchés au niveau de la zone B entre le catalyseur et la charge
hydrocarbonée, sont d'autant plus effectifs qu'ils sont précédés par une vaporisation
importante de gouttelettes de charge dans la zone A. Dans cette zone B, dans chacun
des tubes de déversement (10), la vaporisation complète des gouttelettes est achevée
par mélange et contact intime avec le catalyseur régénéré à haute température. Ce
mélange et ce contact intime sont nécessaires à l'obtention de transferts de chaleur
très rapides dans cette zone B. Par ailleurs, le caractère descendant des écoulements
évite le rétromélange du catalyseur, favorise le renouvellement du catalyseur autour
des buses d'injection et évite la formation d'une suspension en phase dense au niveau
des buses d'injection et dans leur voisinage immédiat, comme c'est le cas pour les
systèmes d'alimentation des réacteurs ascendants tradionnellement utilisés en F.C.C.
En minimisant par cette configuration et par le caractère descendant des écoulements,
le rétromélange au niveau des buses d'injection, on diminue notablement le coke formé
sur le catalyseur, ainsi que les phénomènes d'agglomération et de croissance des dépôts
carbonés («carbon build up») qui sont nuisibles et inévitables dans tous les systèmes
d'alimentation des réacteurs ascendants traditionnellement usilisés en F.C.C.
[0046] L'ensemble des zones A et B, réalise des transferts thermiques très rapides entre
le catalyseur régénéré à haute température et les gouttelettes de charge finement
divisée. La longueur des tubes de déversement (10) est ajustée pour que le temps de
contact charge/catalyseur n'excède pas 500 millisecondes, et reste préférentiellement
inférieur à 100 millisecondes. La mise en oeuvre, dans ce dispositif de mélange approprié,
de transferts thermiques très rapides réalise, au niveau des gouttelettes de charge
un véritable choc thermique initial, qui vaporise complètement les fractions légères
de la charge, tout en désintégrant thermiquement les fractions lourdes et les structures
asphalténiques qu'elle contient. La mise en oeuvre d'un tel choc thermique initial
est nécessaire et favorise le traitement des charges contenant des quantités notables
de fractions lourdes et/ou structures asphalténiques. On observe en outre que le craquage
des fractions légères est favorisé au détriment des réactions de cokage. Le type de
mélangeur/contacteur descendant, multibuses, rapide, proposé dans la présente invention,
non seulement permet le traitement de charges lourdes, en ce qu'il réalise le choc
thermique initial, mais encore diminue notablement les phénomènes de rétromélange.
[0047] A la sortie des tubes de descente (10), la suspension vapeur d'hydrocarbures/catalyseur
s'écoule ensuite dans le sens vertical descendant à travers le réacteur (1), dont
la section transversale peut varier progressivement pour assurer les conditions opératoires
de température et de séjour requises, ainsi que des conditions d'écoulement proches
de l'écoulement piston.
[0048] La figure 3 représente une réalisation adéquate du dispositif de séparation de l'effluent
du réacteur descendant (1) et du catalyseur entraîné par cet effluent. La suspension
vapeurs d'hydrocarbures/ catalyseur est accélérée dans un convergent ( 12) de demi-angle
au sommet compris entre environ 5 et 30° et préférentiellement entre 7 et 15°, pour
entrer dans le séparateur primaire (13). Dans la figure 3, le dispositif de séparation
primaire ne comporte qu'un seul cyclone à passage direct (13) de type «uniflow cyclone»,
et entrée tangentielle, disposé ici horizontalement. D'autres réalisations possibles
de l'invention peuvent comporter une pluralité de ces cyclones, disposés en parallèle
horizontalement ou verticalement. Dans ce type de cyclone «uniflow» à passage direct,
l'écoulement hélicoïdal du flux de vapeurs autour du noyau central plein, cylindrique,
coaxial (211), engendré par l'introduction tangentielle de cet effluent par la bouche
(210), a pour particularité de se produire sans retournement de la spirale créée,
à l'inverse du cas des cyclones classiques à rebours («reverse flow cyclones»). La
vitesse de l'effluent gazeux dans la lucarne d'entrée (210) doit être comprise entre
10 et 40 m/s pour engendrer un véritable écoulement hélicoïdal qui, sous l'effet des
forces centrifuges ainsi générées, va plaquer à la paroi extérieure les particules
de catalyseur qui sont entraînées avec lui. L'effluent gazeux ainsi séparé des particules
solides et évacué par le conduit central coaxial (209) qui pénètre à l'intérieur du
corps extérieur (13). Les solides, eux, sont évacués par la jambe de descente (15)
sensiblement verticale. Ce type de cyclone permet de réaliser avec un temps de séjour
relativement court, inférieur à la seconde, une séparation primaire grossière, mais
néanmoins avec des efficacités supérieures à 50%, pouvant atteindre 90%. Pour améliorer
l'efficacité de cette séparation primaire, il faut admettre avec l'écoulement des
solides dans la jambe de descente (15), le passage d'une certaine quantité de l'effluent
gazeux, pouvant atteindre 10% du débit volumique total de cet effluent. L'écoulement
hélicoïdal sans retournement de la spirale dans ce type de cyclone à passage direct
permet non seulement une séparation rapide avec des temps de séjour courts inférieurs
à la seconde, mais encore minimise les phénomènes de rétromélange à ce niveau du fait
de l'absence de retournement de la spirale. Cette séparation primaire rapide permet
donc de limiter les phénomènes de surcra- quage dont on connaît les effets néfastes
au niveau de la sélectivité des réactions de craquage. Par ailleurs, ce cyclone de
séparation primaire (13) peut pénétrer seulement partiellement à l'intérieur de la
zone de strippage (17); cette configuration peut permettre une disposition complètement
externe de réacteur (1), ce qui a pour avantage de faciliter les interventions d'entretien
et de maintenance de la section réactionnelle.
[0049] La sortie (209) pourrait déboucher à l'intérieur du réacteur ou zone de strippage
(17), mais de préférence est reliée directement par le conduit (24) à la bouche d'entrée
d'un système de séparation secondaire (14) comportant un ou plusieurs étages, en parallèle
et/ou en série, constitués par des cyclones à rebours («revers flow cyclones») classiques
connus de l'homme de l'art, qui permettent ensuite une séparation très poussée du
catalyseur encore entraîné dans l'effluent gazeux à la sortie (209) du premier étage
de séparation rapide. Dans ce cas, [sortie (209) directement reliée par le conduit
(24), de préférence sensiblement horizontal, à la lucarne d'entrée du train de séparation
secondaire (14)], le réacteur de strippage (17) est généralement alors équipé dans
sa partie supérieure d'un ou plusieurs trains de séparation (19) des effluents de
strippage, conventionnel, composés d'un ou plusieurs étages de séparation en parallèle
et/ou en série, constitués par des cyclones à rebours classiques suivant des dispositifs
connus de l'homme de l'art.
[0050] Dans ce cas, la sortie (208) du train de séparation (14) n'évacue que les effluents
en provenance de la section réactionnelle (1 ), tandis que la sortie (207) du train
de séparation (19) n'évacue que les effluents en provenance de la zone de strippage
(17). Sur ces sorties d'effluent gazeux (207), (208) et (16-a), sont disposées des
valves de réglage (237) et (238) qui permettent de contrôler l'équilibrage des pressions
au niveau de l'ensemble du réacteur ou zone (17) de strippage.
[0051] Le réacteur de strippage (17) est généralement évasé à sa partie supérieure et garni
de chicanes ou baffles (220) dans sa partie inférieure (18) pour améliorer l'efficacité
de l'opération de strippage. A la base de la zone de strippage (18), on injecte par
un distributeur adapté (221 ) (grille ou tubes perforés) un gaz de strippage tel que
vapeur d'eau, gaz inertes (CO, C0
2, N
2, ...), des gaz de combustion, ou des fuel gas.
[0052] Le catalyseur une fois strippé est évacué à contre- courant du réacteur (17) par
le conduit de soutirage inférieur (39).
1. Procédé (a) de craquage catalytique en lit fluidisé d'une charge hydrocarbonée
dans une zone (1) de réaction dans laquelle la charge et le catalyseur circulent à
co-courant de haut en bas et (b) de régénération du catalyseur, le procédé consistant
à
(a) injecter la charge liquide dans la partie supérieure de la zone de réacteur (
1 ) par au moins une conduite (2) se subdivisant en une pluralité de conduites (9)
sensiblement verticales terminées chacune à leur partie inférieure par un moyen de
pulvérisation ou d'atomisation (114) de la charge en gouttelettes,
(b) introduire dans une enceinte aménagée à la partie supérieure de la zone de réacteur
(1 ), des particules de catalyseur dont la température est comprise entre 600 et 950°C,
provenant comme indiqué plus loin, d'une zone de régénération (37), par au moins une
conduite (3) ou (4) de façon à former dans ladite enceinte un lit fluide de catalyseur,
(c) laisser en contact dans la zone réactionnelle proprement dite, entre 450 et 700°C,
la charge et le catalyseur, avec un temps de séjour de la charge comprise entre 0,1
et 10 secondes et de préférence entre 0,2 et 4 secondes,
(d) accélérer la vitesse du catalyseur et de l'effluent réactionnel dans la partie
inférieure (12) de la zone de réaction,
(e) séparer la majeure partie des particules catalytiques de la majeure partie de
l'effluent réactionnel,
(f) débarrasser ensuite les particules catalytiques de la majorité des hydrocarbures
de l'effluent qu'elles ont entraînés avec elles, à l'aide d'un gaz (stripping),
(g) transporter de bas en haut, les particules catalytiques (qui à ce stade sont à
une température d'au moins 450°C) à l'aide d'un gaz, porté à une température de 150
à 300°C et sous une pression d'environ 0,2 à 0,3 MPa (2 à 3 bars), dans une conduite
(23) conduisant lesdites particules catalytiques dans une première zone de régénération
(22),
(h) procéder à la régénération du catalyseur et à renvoyer les particules catalytiques
régénérées dans la zone ( 1 ) de réaction de craquage catalytique par au moins une
conduite, le procédé étant caractérisé en ce que:
- au cours de l'étape (c), le procédé consiste à faire circuler de bas en haut à travers
ledit lit catalytique un gaz de façon à entraîner les particules catalytiques du lit
de haut en bas à travers une pluralité de conduites de déversement sensiblement verticales
(10), permettant ainsi aux particules catalytiques de parvenir dans la zone de réaction
proprement dite, chaque conduite verticale (9) d'injection de la charge ayant le même
axe qu'une conduite de déversement de catalyseur (10), chaque moyen de pulvérisation
ou d'atomisation de la charge liquide se situant au voisinage d'une extrémité supérieure
d'une conduite de déversement, pour obtenir, dans lesdites conduites de déversement
(10), un cheminement d'un courant de charge et un cheminement de particules catalytiques,
de façon à vaporiser complètement la charge liquide et à mélanger intimement la charge
et les particules de catalyseur,
- au cours de l'étape (e), le procédé consiste à séparer 50 à 90% des particules catalytiques
de l'effluent réactionnel dans au moins une première zone de séparation (13) permettant
un temps de séjour inférieur à une seconde, la vitesse de l'effluent gazeux à l'entrée
de cette zone de séparation étant de 10 à 40 mètres par seconde de façon à produire
un écoulement hélicoïdal du flux de vapeur, sans retournement de la spirale créée,
la majorité du reste des particules catalytiques qui ont été entraînées avec l'effluent
gazeux étant ensuite séparée de l'effluent réactionnel dans au moins une autre zone
de séparation (14) de type à rebours, c'est-à-dire avec retournement de la spirale
engendrée par l'injection du flux de l'effluent gazeux dans cette autre zone de séparation,
- au cours de l'étape (h), le procédé consiste à effectuer une première étape de régénération
du catalyseur, cette étape étant effectuée en lit fluidisé, à une température Ti comprise entre environ 500 et 750°C, en présence d'oxygène ou d'un gaz contenant
de l'oxygène moléculaire, en vue de provoquer la combustion d'au moins 90% de l'hydrogène
et de préférence sensiblement la totalité de l'hydrogène des produits présents sur
le catalyseur et d'oxyder, en majeure partie en CO, 10 à 60% en poids du carbone présent,
sous forme de composés carbonés, sur le catalyseur,
- éliminer la majeure partie des gaz présents dans la première zone de régénération
du catalyseur,
- soutirer le catalyseur partiellement régénéré dans ladite première zone de régénération,
et l'envoyer de bas en haut à travers une conduite (38) au moyen d'un gaz vecteur
à base d'oxygène ou d'un gaz contenant de l'oxygène moléculaire et sensiblement exempt
de vapeur d'eau, vers la partie inférieure d'une deuxième zone de régénération, le
catalyseur étant traité dans la deuxième zone de régénération au moyen d'un gaz de
régénération renfermant de l'oxygène moléculaire, sensiblement exempt d'eau, (à une
température T2 comprise entre 650 et 1000°C, T2 étant supérieur à Ti) en vue d'obtenir un catalyseur régénéré ne renfermant pas plus de 0,04% en poids
de coke avec production de gaz riches en C02, le catalyseur ayant été entraîné, pendant la durée de cette deuxième régénération
de bas en haut de la zone de régénération (37) au moyen dudit gaz vecteur,
- et soutirer de la deuxième zone de régénération (37) un mélange de gaz et de catalyseur,
séparer les particules catalytiques des gaz et renvoyer lesdites particules régénérées,
dont la température est comprise à ce stade entre 600 et 950°C, dans la zone (1) de
réaction de craquage catalytique par au moins une conduite (3) ou (4).
2. Procédé selon la revendication 1, dans lequel la charge, avant d'être introduite
dans la zone de réaction (1), est soumise à un préchauffage à une température comprise
entre 350 et 450°C.
3. Procédé selon l'une des revendications 1 et 2 dans lequel le catalyseur est à base
d'au moins une zéolite.
4. Procédé selon l'une des revendications 1 à 3 dans lequel le gaz de régénération
utilisé dans la deuxième zone de régénération (37) est de l'air sec.
5. Appareil pour un procédé effectué selon la revendication 1 de craquage catalytique
et de régénération de catalyseur comportant:
- un réacteur (1) allongé et sensiblement vertical,
- au moins une conduite (2) d'admission d'une charge liquide dans la partie supérieure
du réacteur, ladite conduite se subdivisant en une pluralité de conduites (9) sensiblement
verticales dont chacune des extrémités inférieures est munie d'une buse d'atomisation
de ladite charge (114),
- au moins deux jambes (3) et (4) sensiblement verticales, pour l'introduction de
particules catalytiques dans un réservoir ou une enceinte aménagé dans la partie supérieure
du réacteur (1 ) au-dessus de la paroi horizontale (113-a),
- au moins un distributeur (113) d'un fluide gazeux aménagé au voisinage de la paroi
horizontale (113-a),
- une pluralité de tubes de déversement (10) des particules catalytiques depuis ledit
réservoir jusque dans le réacteur proprement dit, ces tubes de déversement étant agencés
de façon à ce que chacune des conduites (9) d'admission de la charge ait le même axe
qu'un des tubes de déversement (10) et de façon à ce que chaque buse d'injection de
la charge se trouve au voisinage de l'extrémité supérieure d'un tube de déversement
(10), l'ensemble des buses (9) et des tubes de déversement (10) formant ainsi une
zone de contact et de mélange entre la charge et le catalyseur,
- un fond de réacteur (1) comportant au moins un entonnoir en forme d'un tronc de
cône ou d'un tronc de pyramide ou de toute autre forme équivalente, dont la pointe
est tournée vers le bas et dont le demi-angle au sommet est compris entre environ
5 et 30° et de préférence entre 7 et 15°,
- au moins une zone (13) de séparation primaire, au moyen d'un ou plusieurs cyclones
à passage direct où ne s'effectue aucun retournement de la spirale créée, des particules
catalytiques de l'effluent réactionnel, les particules catalytiques étant soutirées
de cette zone primaire par au moins une jambe (15),
- au moins une zone (14) de séparation secondaire dans laquelle on sépare de l'effluent
réactionnel la majeure partie du reste des particules catalytiques que ledit effluent
a entraînées avec lui, les particules catalytiques étant soutirées de cette zone secondaire
par au moins une jambe (16), l'effluent réactionnel étant soutiré par au moins une
conduite (16-a),
- un réacteur ou zone (17) de nettoyage des particules catalytiques (stripping) au
moyen d'un gaz introduit par au moins une conduite (221), ladite zone (17) étant alimentée
en catalyseur par les jambes telles que (16) et (15),
- une jambe (20) d'évacuation des particules catalytiques hors de la zone (17),
- une conduite (23) sensiblement verticale pour élever les particules catalytiques
en provenance de la jambe (20), au moyen d'un gaz élévateur introduit par la conduite
(23-a), et faire parvenir ainsi les particules catalytiques à l'intérieur d'un premier
réacteur de régénération (22),
- un premier réacteur de régénération (22) comportant une grille ou tout moyen équivalent
(27-a) pour supporter un lit catalytique (25), une conduite (26) d'alimentation en
oxygène ou en gaz contenant de l'oxygène moléculaire, un dispositif (28) d'au moins
un cyclone de séparation des gaz et des particules catalytiques,
- une conduite (29) d'évacuation des gaz et un conduit (33) de soutirage du catalyseur
hors de la zone (22),
- une jambe (34) de descente de catalyseur, communiquant avec ladite conduite (33),
- un conduit vertical ascendant (36) de catalyseur, le conduit (36) étant alimenté
par un gaz de transport ou élévateur introduit par la conduite (36-a),
- un réacteur (37) tubulaire sensiblement vertical de régénération du catalyseur dont
le rapport L/0 (où L est la longueur du réacteur tubulaire et 0 son diamètre) est
compris entre 3 et 90, le réacteur étant équipée d'au moins une buse d'injection d'un
gaz de régénération,
- une conduite d'évacuation (38) d'un mélange de gaz et de catalyseur,
- des moyens de séparation (5) et (6) du catalyseur des gaz, constitués d'au moins
deux séparateurs de type cyclone, le catalyseur soutiré de ces séparateurs étant envoyé
dans les conduites (3) et
(4) d'alimentation en catalyseur du réacteur (1).
6. Appareil selon la revendication 5 dans lequel le long du réacteur (37) de régénération,
plusieurs points d'injection d'un gaz de régénération sont repartis à différents niveaux.
7. Appareil selon l'une des revendications 5 et 6 dans lequel le distributeur (113)
est constitué d'une grille ou d'un ensemble de tubes perforés.
8. Appareil selon l'une des revendications 5 à 7 dans lequel la zone (13) de séparation
primaire des particules catalytiques comporte au moins un cyclone disposé horizontalement
et la zone (14) de séparation secondaire comporte plusieurs étages de séparation disposés
en parallèle ou en série constitués de cyclone dit a rebours.
9. Appareil selon la revendication 8 dans lequel en outre le réacteur (17) pour le
nettoyage (stripping) des particules catalytiques à l'issue de leur séparation d'avec
l'effluent réctionnel en provenance du réacteur (1 ) est évasé dans sa partie inférieure
et contient dans sa partie supérieure la zone secondaire (14) de séparation des particules
catalytiques, la zone (14) étant constituée d'un train d'au moins deux étages, le
cyclone (13), disposé horizontalement, débouchant à l'intérieur du réacteur (17),
la sortie (209) de ce cyclone étant reliée par un conduit (24) à la bouche ou lucarne
d'entrée du système de train de séparation (14) dit secondaire, la sortie (208) du
train de séparation (14) évacuant les effluents en provenance du réacteur (1), le
réacteur (17) comportant en outre à son extrémité supérieure un tain de séparation
(19) dont la sortie (207) évacue les effluents des gaz de nettoyage et les gaz éliminés
des particules catalytiques, l'équilibrage des pressions au niveau de l'ensemble du
réacteur (17) étant assuré par les vannes de réglage (237) et (238).
1. Verfahren (a) zum katalytischen Cracken im Wirbelbett einer Kohlenwasserstoffcharge
in einer Reaktionszone (1 in welcher die Charge sowie der Katalysator im Gleichstrom
von oben nach unten zirkulieren und (b) Verfahren zum Regenerieren des Katalysators,
wobei das Verfahren besteht im:
a) Einführen der flüssigen Charge in den oberen Teil der Reaktionszone (1) über wenigstens
eine Leitung (2), die sich in eine Vielzahl im wesentlichen vertikaler Leitungen (9)
unterteilt, die je an ihrem unteren Ende über eine Zerstäuber- oder Pulverisiereinrichtung
(114) der Charge in Tröpfchen enden,
b) Einführen in eine im oberen Teil der Reaktionszone (1) ausgesparte Kammer von Katalysatorpartikeln,
deren Temperatur zwischen 600 und 950°C liegt, die, wie weiter unten erwähnt, aus
einer Regenerierungszone (37) stammen, über wenigstens eine Leitung (3) oder (4),
derart, dass in dieser Kammer ein Katalysatorwirbelbett gebildet wird,
c) Kontaktieren in der eigentlichen Reaktionszone, zwischen 450 und 700°C, der Charge
und des Katalysators, bei einer Verweilzeit der Charge zwischen 0,1 und 10 Sekunden,
vorzugsweise zwischen 0,2 und 4 Sekunden,
d) Beschleunigen der Geschwindigkeit des Katalysators und des Reaktionsabstroms im
unteren Teil (12) der Reaktionszone,
e) Trennen des grösseren Teils der katalytischen Partikel vom Hauptteil des Reaktionsabstroms,
f) anschliessendes Befreien der katalytischen Partikel vom Hauptteil der Kohlenwasserstoffe
des Abstroms, die sie mitgerissen haben, mit Hilfe eines Gases (Stripping),
g) Transportieren, von unten nach oben, der katalytischen Partikel (die in diesem
Stadium sich auf einer Temperatur von wenigstens 450°C befinden) vermittels eines
Gases, das auf eine Temperatur von 150 bis 300°C und unter einem Druck von 0,2 bis
0,3 MPa (2 bis 3 bar) gebracht sind, in einer Leitung (23) welche diese katalytischen
Partikel in eine erste Regeneratorzone (22) führt,
h) Regenerieren des Katalysators und Rückführung der regenerierten katalytischen Partikel
in die Zone der katalytischen Crackreaktion vermittels wenigstens einer Leitung, wobei
das Verfahren sich dadurch auszeichnet, dass:
- während der Stufe c) das Verfahren darin besteht, von unten nach oben über dieses
katalytische Bett ein Gas derart zirkulieren zu lassen, dass die katalytischen Partikel
des Bettes von oben nach unten über eine Vielzahl von im wesentlichen vertikalen Abflussleitungen
(10) mitgerissen werden und so es den katalytischen Partikeln ermöglichen, in die
eigentliche Reaktionszone zu kommen, wobei jede vertikale Leitung (9) zum Einführen
der Charge von der gleichen Achse wie eine Katalysatorauslassleitung ist, wobei jedes
Zerstäuber- oder Pulverisierungsmittel der flüssigen Charge sich benachbart einem
oberen Ende einer Auslaufleitung befindet, um unter diesen Auslaufbedingungen (10)
einen Fluss eines Chargenstroms und einen Fluss von katalytischen Partikeln derart
zu erhalten, dass die flüssige Charge völlig verdampft und innig die Charge mit den
Katalysatorpartikeln vermischt wird,
- während der Stufe e) besteht das Verfahren darin, 50 bis 90% der katalytischen Partikel
vom Reaktionsstrom in wenigstens einer ersten Trennzone (13) zu trennen, die eine
Verweilzeit von weniger als eine Sekunde gestattet, wobei die Geschwindigkeit des
gasförmigen Abstroms am Eintritt in dieser Trennzone 10 bis 40 m pro Sekunde derart
beträgt, dass eine spiralförmige Strömung des Dampfstroms ohne Rückführung der erzeugten
Spirale sich ergibt, wobei der grössere Teil des Restes der katalytischen Partikel,
die mit dem gasförmigen Abstrom mitgerissen wurden, anschliessend vom Reaktionsstrom
in wenigstens einer anderen Trennzone (14) vom Rückwärtstyp getrennt wird, d.h. unter
Umkehrung der erzeugten Spirale durch Einführen des Flusses des gasförmigen Abstroms
in diese andere Trennzone,
- während der Stufe h) besteht das Verfahren darin, eine erste Regenerierungsstufe
des Katalysators durchzuführen, wobei diese Stufe im Wirbelbett bei einer Temperatur
T1 zwischen etwa 500 und 750°C in Anwesenheit von Sauerstoff oder eines molekularen
Sauerstoff enthaltenden Gases durchgeführt wird, um die Verbrennung von wenigstens
90% des Wasserstoffs und vorzugsweise im wesentlichen den gesamten Wasserstoff der
auf dem Katalysator vorhandenen Produkte hervorzurufen und zum grösseren Teil zu CO
10 bis 60 Gew.-% des vorhandenen Kohlenstoffs in Form kohlenstoffhaltiger Verbindungen
auf dem Katalysator zu oxidieren,
- den grösseren Teil der in der ersten Regenerationszone des Katalysators vorhandenen
Gase zu eliminieren,
- den partiell regenerierten Katalysator in der ersten Regenerationszone abzuziehen
und ihn von unten nach oben durch eine Leitung (36) mittels eines Trägergases auf
Sauerstoff basis oder eines Gases zu schicken, das molekularen Sauerstoff enthält
und im wesentlichen frei von Wasserdampf ist, und zwar gegen den unteren Teil einer
zweiten Regenerationszone, wobei der Katalysator in der zweiten Regenerationszone
vermittels eines Regenerationsgases behandelt wird, welches molekularen im wesentlichen
wasserfreien Sauerstoff (bei einer Temperatur T2 zwischen 650 und 1000°C, wobei T2 grösser als T, ist) enthält, um einen regenerierten Katalysator zu erhalten, der
nicht mehr als 0,04 Gew.-% Koks unter Erzeugung C02 reicher Gase umfasst, wobei der Katalysator während der Dauer dieser zweiten Regenerierung
von unten nach oben, bezogen auf die Regenerationszone (37), vermittels eines Trägergases
mitgerissen wird und
- dass aus der zweiten Regenerationszone (37) ein Gemisch aus Gas und Katalysator
abgezogen wird, die katalytischen Partikel von den Gasen getrennt und diese regenerierten
Partikel, deren Temperatur in diesem Stadium zwischen 600 und 950 °C beträgt, in die
Reaktionszone (1) für das katalytische Cracken über wenigstens eine Leitung (3 oder
4) rückgeführt werden.
2. Verfahren nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass die Charge, bevor sie in
die Reaktionszone (1) eingeführt wird, einer Vorwärmung bei einer Temperatur zwischen
350 und 450°C ausgesetzt wird.
3. Verfahren nach einem der Ansprüche 1 oder 2, dadurch gekennzeichnet, dass es sich
um einen Katalysator auf Zeolitbasis handelt.
4. Verfahren nach einem der Ansprüche 1 bis 3, dadurch gekennzeichnet, dass das in
der zweiten Regenerationszone (37) verwendete Regenerationsgas trockene Luft ist.
5. Vorrichtung für ein gemäss Anspruch 1 durchgeführtes Verfahren zum katalytischen
Cracken und Regenerieren des Katalysators mit:
- einem länglichen im wesentlichen vertikalen Reaktor (1)
- wenigstens einer Leitung (2) zur Zuführung einer flüssigen Charge in den oberen
Teil des Reaktors, wobei diese Leitung sich in eine Vielzahl von im wesentlichen vertikalen
Leitungen (9) unterteilt, deren jedes untere Ende mit einer Zerstäuberdüse für diese
Charge (114) versehen ist,
- wenigstens zwei im wesentlichen vertikale Schenkel (3) und (4) zum Einführen katalytischer
Partikel in einen Speicher oder eine im oberen Teil des Reaktors (1) oberhalb der
horizontalen Wandung (113-a) belassenen Wandung,
- wenigstens einem Verteiler (113) für ein gasförmiges Fluid, der banachbart der horizontalen
Wandung (113-a) vorgesehen ist,
- einer Vielzahl von Ablaufrohren (10) für die katalytischen Partikel aus diesem Speicher
bis in den eigentlichen Reaktor, wobei diese Ablaufrohre so ausgebildet sind, dass
jede der Chargenzuführungsleitungen (9) von der gleichen Achse wie eines der Auslaufrohre
(10) ist, derart, dass jede Einspritzdüse für die Charge sich benachbart dem oberen
Ende eines Auslaufrohres (10) befindet, wobei die Gesamtheit der Düsen (9) und der
Auslaufrohre (10) so eine Kontakt- und Mischzone zwischen Charge und Katalysator bildet,
- einem Reaktorboden (1) mit wenigstens einem Trichter in Form eines Kegelstumpfs
oder eines Pyramidenstumpfs oder irgend einer anderen äquivalenten Form, dessen Spitze
nach unten weist und dessen Scheitelhalbwinkel zwischen 5 und 30°, vorzugsweise zwischen
7 und 15° beträgt,
- wenigstens einer primären Trennzone (13) vermittels eines oder mehrerer Zyklone
mit direktem Durchgang, wo keinerlei Rückführung - aus der erzeugten Spirale - der
katalytischen Partikel des Reaktionsabstroms stattfindet, wobei die katalytischen
Partikel aus dieser Primärzone über wenigstens einen Schenkel (15) abgezogen werden,
- wenigstens einer sekundären Trennzone (14), in der vom Reaktionsabstrom der grössere
Teil des Restes der katalytischen Partikel getrennt werden, die dieser Abstrom mitgerissen
hat, wobei die katalytischen Partikel aus dieser Sekundärzone über wenigstens einen
Schenkel abgezogen werden, wobei der Reaktionsabstrom über wenigstens eine Leitung
(16-a) abgezogen wird,
- einem Reaktor oder einer Zone (17) zur Reinigung der katalytischen Partikel (Stripping)
vermittels eines Gases, welches über wenigstens eine Leitung (221 ) eingeführt ist,
wobei diese Zone (17) mit Katalysator über Schenkel wie (16) und (15) gespeist ist,
- einem Schenkel (20) zum Abziehen der katalytischen Partikel aus der Zone (17),
- einer im wesentlichen vertikalen Leitung (23) zum Heben der aus dem Schenkel (20)
stammenden katalytischen Partikel vermittels eines über die Leitung (23-a) eingeführten
Hebegases und um so die katalytischen Partikel in das Innere eines ersten Regenerationsreaktors
(22) zu führen,
- einem ersten Regenerationsreaktor (22) mit einem Gitter oder irgend einer äquivalenten
Einrichtung (27-a) zum Tragen eines katalytischen Bettes (25), einer Leitung (26),
um mit Sauerstoff oder mit einem molekularen Sauerstoff enthaltenden Gas eine Vorrichtung
(28) wenigstens eines Trennzyklons für die Gase und katalytischen Partikel zu beaufschlagen,
- einer Leitung (29) zum Abziehen der Gase und einer Leitung (33) zum Abziehen des
Katalysators aus der Zone (22),
- einem Schenkel (34) zum Führen des Katalysators nach unten, der mit dieser Leitung
(33) in Verbindung steht,
- einer vertikalen Steigleitung (36) für den Katalysator, wobei die Leitung (36) gespeist
wird über ein Transport- oder Hebegas, welches über die Leitung (36-a) eingeführt
ist,
- einem im wesentlichen vertikalen Regenerationsreaktor (37) für den Katalysator,
dessen Verhältnis L/0 (wo L die Länge des röhrenförmigen Reaktors und 0 sein Durchmesser
ist) zwischen 3 und 90 liegt, wobei der Reaktor mit wenigstens einer Einblasdüse für
ein Regenerationsgas ausgestattet ist,
- eine Leitung (38) zum Abziehen eines Gemisches aus Gas und Katalysator,
- Trenneinrichtungen (5 und 6) des Katalysators von den Gasen, bestehend aus wenigstens
zwei Separatoren vom Zyklontyp, wobei der aus diesen Separatoren abgezogene Katalysator
in die Leitungen (3 und 4) zum Speisen des Reaktors (1) mit Katalysator geschickt
wird.
6. Vorrichtung nach Anspruch 5, dadurch gekennzeichnet, dass längs des Regenerationsreaktors
(37) mehrere Einführstellen für ein Regenerationsgas auf unterschiedlichen Niveaus
verteilt sind.
7. Vorrichtung nach einem der Ansprüche 5 oder 6, dadurch gekennzeichnet, dass der
Verteiler (113) gebildet wird durch ein Gitter oder eine Anordnung perforierter Rohre.
8. Vorrichtung nach einem der Ansprüche 5 bis 7, dadurch gekennzeichnet, dass die
primäre Trennzone (13) für die katalytischen Partikel wenigstens einen horizontal
angeordneten Zyklon umfasst und die sekundäre Trennzone (14) mehrere Trennstufen umfasst,
die parallel oder in Reihe angeordnet sind und aus sog. Rückwärtszyklonen gebildet
sind.
9. Vorrichtung nach Anspruch 8, dadurch gekennzeichnet, dass darüber hinaus der Reaktor
(17) zum Reinigen (Strippen) der katalytischen Partikel bei ihrem Austritt aus ihrer
Separation mit dem aus dem Reaktor (1) kommenden Reaktionsabstrom, sich im unteren
Teil aufweitet und im oberen Teil eine Sekundärzone (14) für das Trennen der katalytischen
Partikel enthält, wobei die Zone (14) gebildet wird aus einer Gruppe von wenigstens
zwei Etagen oder Stufen, wobei der horizontal angeordnete Zyklon (13) im Inneren des
Reaktors (17) mündet und der Ausgang (209) dieses Zyklons über eine Leitung (24) mit
der Mündung oder dem Eintrittsfenster des Systems der sog. sekundären Trennanordnung
(14) verbunden ist und der Ausgang (208) der Trennanordnung (14) die aus dem Reaktor
(1) stammenden gasförmigen Abströme evakuiert und der Reaktor (17) im übrigen an seinem
oberen Ende eine Trennanordnung (19) aufweist, deren Ausgang (207) die Reinigungsabströme
und die von katalytischen Partikeln befreiten Gase abführt, wobei das Gleichgewicht
der Drücke in Höhe der Reaktoranordnung (17) vermittels Regelventilen (237) und (238)
sichergestellt ist.
1. Process (a) for catalycally cracking, a fluidized bed, a hydrocarbon charge in
a reaction zone (1) wherein the charge and the catalyst flow co-currently, downwardly
and (b) for regenerating the catalyst in two regeneration zones (22) and (37), said
process consisting of
(a) injecting the liquid charge at the upper part of the reaction zone (1) through
at least one line (2) subdivided into a plurality of substantially vertical ducts
(9), provided at their lower end with spray means (114) of the charge as droplets,
(b) introducing in an enclosure at the upper part of the reaction zone (1), catalyst
particles whose temperature ranges from 600 to 950°C, originating, as indicated hereinafter,
from a regeneration zone (37), through at least one duct (3) or (4), so as to form
in said enclosure a catalyst fluid bed,
(c) maintaining the contact, in said reaction zone itself, at 450-700°C, between the
charge and the catalyst, with a residence time of the charge from 0.1 to 10 seconds,
preferably from 0.2 to 4 seconds,
(d) increasing the velocity of the catalyst and of the reaction effluent in the lower
part (12) of the reaction zone,
(e) separating the major part of the catalyst particles of the major part of the reaction
effluent,
(f) removing from the catalyst particles the major part of the hydrocarbons of the
effluent driven therewith, by means of a stripping gas,
(g) conveying upwardly the catalyst particles (which, at this stage, are at a temperature
of at least 450°C) by means of a gas, brought to a temperature of 150-300°C, under
a pressure of about 0.2 to 0.3 MPa (2 to 3 bars), through a duct (23), to a first
regeneration zone (22),
(h) proceeding to the regeneration of the catalyst and recycling the regenerated catalyst
particles into the cracking reaction zone (1) through at least one pipe, the process
being characterized in that:
- during the step (c), the process consists of circulating a gas upwardly through
said catalyst bed so as to drive downwardly the catalyst particles of the bed through
a plurality of substantially vertical discharge ducts (10), thereby introducing the
catalyst particles into the reaction zone itself, each vertical duct (9) for the charge
injection having the same axis as a catalyst discharge duct (10), each means for spraying
the liquid charge being located at the vicinity of an upper end of a discharge duct,
so as to obtain in said discharge ducts (10) a flow of a charge stream and a flow
of catalyst particles, in order to completely vaporize the charge and intimately admix
the charge with the catalyst particles,
- during the step (e), the process consists of separating 50 to 90% of the catalyst
particles of the reaction effluent in at least one first separation zone (13), with
a residence timer lower than 1 second, the velocity of the gaseous effluent at the
inlet of said separation zone being from 10 to 40 meters per second, so as to produce
a helical flow of vapor without reversal of the generated spiral, the major part of
the remaining catalyst particles driven along with the gaseous effluent being then
separated from the reaction effluent in at least one other separation zone (14) of
the reverse flow type, i.e. with reversal of the spiral generated by the injection
of the gaseous flow in said other separation zone,
- during the step (h), the process consists of performing a first catalyst regeneration
step, in fluidized bed, at a temperature T ranging from about 500 to 750°C, in the
presence of oxygen or of a molecular oxygen-containing gas, so as to cause the combustion
of at least 90% of the hydrogen and preferably of substantially the whole hydrogen
amount of the products present in the catalyst and to oxidize, in major part to CO,
10-60% by weight of the carbon present, as carbonaceous compounds, on the catalyst,
- removing the major part of the gases from the first catalyst regeneration zone,
- withdrawing the partially regenerated catalyst from said first regeneration zone,
feeding it upwardly through a line (36), by means of a carrier gas with a base of
oxygen or molecular oxygen-containing gas, substantially free of steam, to the lower
part of a second regeneration zone, the catalyst being treated in the second regeneration
zone by means of a molecular oxygen-containing regeneration gas, substantially free
of water, at a temperature T2 from 650 to 1000°C, T2 being higher than T1, in view to obtain a regenerated catalyst containing no more than 0.04% by weight
of coke after production of gas of high CO2 content, the catalyst having thus been driven upwardly through the regeneration zone
(37) by means of said carrier gas, during said second regeneration, and
- withdrawing from the second regeneration zone (37) a gas-catalyst mixture, separating
the catalyst particles from the gases and feeding these regenerated particles, whose
temperature, at this stage, is from 600 to 950°C, to the catalytic cracking reaction
zone (1) through at least one duct (3) or (4).
2. A process according to claim 1, wherein the charge, before being introduced into
the reaction zone (1), is subjected to a preheating at a temperature from 350 to 450°C.
3. A process according to one of claims 1 and 2, wherein the catalyst has at least
one zeolite base.
4. A process according to one of claims 1 to 3, wherein the regeneration gas used
in the second regeneration zone (37) is dry air.
5. An apparatus for performing a catalytic cracking and catalyst regeneration process
according to claim 1, comprising
- a substantially vertical elongate reactor (1),
- at least one line (2) for admission of a liquid charge atthe upper part of the reactor,
said line being subdivided into a plurality of substantially vertical ducts (9) each
provided at its lower end with a nozzle for spraying said charge (114 in figure 2),
- at least two substantially vertical legs (3) and (4) for introducing the catalyst
particles into a reservoir or enclosure formed at the upper part of reactor (1) above
the horizontal wall (113-a),
- at least one distributor (113 in figure 2) of a gaseous fluid, located at the vicinity
of the horizontal wall (113-a in figure 2),
- a plurality of catalyst particles discharge tubes (10) connecting said reservoir
to the reactor itself, said discharge tubes being so arranged that each of the charge
admission ducts (9) has the same axis as one of the discharge tubes (10) and so that
each charge injection nozzle is located in the vicinity of the upper end of a discharge
tube (10), all the nozzles (9) and discharge tubes (10) thus forming a contact and
mixing zone of the charge with the catalyst,
- a reactor bottom (12) comprising at least one funnel shaped as a cone frustum or
a pyramid frustum or having another equivalent shape, with the tip down and whose
half apex angle ranges from about 5 to 30° and preferably from 7 to 15°,
- at least one primary zone (13) for separating, by means of one or more cyclones
with direct passage, where no reversal of the regenerated spiral occurs, the catalyst
particles from the reaction effluent, the catalyst particles being withdrawn from
said primary zone through at least one leg (15),
- at least one secondary separation zone (14) wherein the reaction effluent is separated
from the major part of the remaining catalyst particles driven with said effluent,
the catalyst particles being withdrawn from said secondary zone through at least one
leg (16), the reaction effluent being withdrawn through at least one line (16-a),
- a reactor or zone (17) for stripping the catalyst particles by means of a gas introduced
through at least one line (221 in figure 3), said zone (17) being fed with catalyst
through legs such as (16) and (15),
- one leg (20) for catalyst particles discharge out of zone (17),
- one substantially vertical line (23) for lifting the catalyst particles supplied
through leg (20), by means of lifting gas introduced through line (23-a), thus conveying
the catalyst particles to the inside of a first regeneration reactor (22),
- a first regeneration reactor (22) comprising a grid or any other equivalent means
(27-a) to support a catalyst bed (25), an oxygen or molecular oxygen-containing gas
feeding line (26), a device (28) comprising at least one cyclone for separating the
gases from the catalyst particles,
- one duct (29) for discharging the gases and one duct (33) for withdrawing the catalyst
from zone (22),
- a leg (34) forthe catalyst downflow, communicating with said line (33),
- a vertical ascending catalyst line (36), fed with a carrier or lifting gas introduced
through line (36-a),
- a substantially vertical tubular reactor (37) for catalyst regeneration, whose ratio
L/0 (L being the length of the tubular reactor and 0 its diameter) ranges from 3 to
90, the reactor being equipped with at least one nozzle for injecting a regeneration
gas,
- a line (38) for discharging a gas-catalyst mixture,
- means (5) and (6) for separating the catalyst from the gases, consisting of at least
two separators of the cyclone type, the catalyst withdrawn from these separators being
fed, through ducts (3) and (4), to reactor (1).
6. Apparatus according to claim 5, wherein, several regeneration gas injection points
are distributed at different levels along the regeneration reactor (37).
7. Apparatus according to one of claims 5 and 6, wherein the distributor (113) consists
of a grid or an assembly of sparge tubes.
8. Apparatus according to one of claims 5 to 7, wherein the catalyst particles primary
separation zone (13) comprises at least one cyclone placed horizontally and the secondary
separation zone (14) comprises several separation stages arranged in parallel or in
series, consisting of so-called reverse flow cyclones.
9. Apparatus according to claim 8, wherein, in addition, the reactor (17) for stripping
the catalyst particles after their separation from the effluent of reactor (1 ), isflared
at its lower part and contains in its upper part a secondary zone (14) for catalyst
particles separation, said zone (14) consisting of a train of at least two stages,
the cyclone (13), placed horizontally, opening inside reactor (17), the output (209)
of said cyclone being connected through a line (24) to the inlet mouth or port of
the so-called secondary separation train (14) the outlet (208) of the separation train
(14) discharging the gaseous effluent from reactor (1), the reactor (17) further comprising,
at its upper end, a separation train (19) whose output (209) discharges the effluents
from the stripping gases and the gases removed from the catalyst particles, the balancing
of the pressures at the level of the whole reactor (17) being achieved by the regulation
valves (237) and (238).