[0001] L'invention concerne un dispositif de contrôle automatique en fonctionnement du jeu
d'un joint de turbomachine du type à labyrinthe.
[0002] Les étanchéités entre parties fixes et parties tournantes de turbomachine font fréquemment
appel à des joints du type à labyrinthe composés, d'une part, sur la partie tournante,
d'éléments en forme de léchettes, en nombre variable selon les conditions de fonctionnement
et suivant divers paramètres technologiques, et, d'autre part, sur la partie fixe
située en regard, d'un élément constituant une garniture d'usure et d'étanchéité,
dite "abradable", c'est-à-dire usable par frottement lors d'un contact éventuel avec
une léchette sans entraîner d'endommagement notable de celle-ci, cet élément étant
porté par un support annulaire relié à une structure fixe de la turbomachine. De tels
joints peuvent être disposés par exemple entre différents étages mobiles de compresseur
ou de turbine, et des parties fixes (ou tournant à une vitesse différente) avoisinantes.
Les léchettes sont dans ce cas portées par des entretoises ou des anneaux et la garniture
est fixée sur le stator (ou sur la partie mobile tournant à la vitesse la plus faible
de préférence).
[0003] Dans une autre utilisation particulière de ces joints qui constitue une application
plus directement visée par l'invention, ces joints sont disposés entre diverses enceintes
de turbomachine et on les trouve en particulier aux extrémités de l'enceinte externe
du carter de chambre de combustion, d'une part, du côté de la sortie de compresseur
et, d'autre part, du côté de l'entrée de turbine. Dans ce cas la fonction propre d'étanchéité
du joint est plus complexe. En effet, un équilibrage de pressions entre diverses enceintes
de la turbomachine est habituellement recherchée. Une circulation d'air contrôlée
est également recherchée dans les enceintes en vue de créer certains courants d'air
de ventilation utilisable éventuellement dans d'autres zones de la turbomachine et
ainsi il peut être souhaitable de contrôler avec la meilleure précision des débits
d'air dits "débits de fuite" traversant ce type de joint à labyrinthe et dont la maîtrise
se répercute sur divers résultats tels que les rendements de la turbomachine ou la
durée de vie de différentes pièces. En dehors des diverses conditions de fonctionnement,
telles que la pression dans les enceintes, l'un des paramètres fondamentaux dont dépend
ce contrôle des débits d'air est le jeu en fonctionnement entre le sommet des léchettes
et la garniture d'usure et d'étanchéité.
[0004] Diverses solutions ont tenté de répondre à ces problèmes posés et en particulier
de maintenir à une valeur contrôlée le jeu entre les léchettes et la garniture d'usure
et d'étanchéité dans un joint à labyrinthe, quelles que soient les conditions de fonctionnement
de la turbomachine, en régime stabilisé ou durant les phases de régime transitoire.
Ainsi, FR-A 2 437 544 au nom de la Demanderesse décrit un joint dans lequel le support
de la garniture d'usure est entouré d'un canal annulaire relié, à son extrémité aval,
à une prise d'air prévue dans la paroi du carter de la chambre de combustion tandis
que son autre extrémité débouche en amont du joint dans l'espace à air à pression
plus faible entourant l'arbre du compresseur. Le réglage du débit de circulation de
l'air de refroidissement du joint fait appel dans ce cas à une vanne de décharge réglable
asservie à un paramètre de fonctionnement de la turbomachine. Ce mode de contrôle
présente toutefois divers inconvénients inhérents à la méthode car il reste, d'une
part, tributaire d'une chaîne complexe d'asservissement en multipliant les risques
de panne ou de fonctionnement défectueux tenant aux vannes et autres accessoires et,
d'autre part, les temps de réponse, notamment durant les phases de régime transitoire,
risquent d'être trop longs pour assurer un fonctionnement pleinement satisfaisant.
[0005] Un autre dispositif connu selon FR-A-2 025 869 recherche à minimiser la différence
des dilatations thermiques dans un joint à labyrinthe par une égalisation des températures
entre un carter portant la garniture d'étanchéité et un anneau portant les léchettes
et relié au rotor. Dans ce but, la surface externe du carter est isolée du courant
de gaz chauds par un écran ménageant un espace dans lequel circule de l'air de refroidissement.
Cette solution toutefois ne prévoit aucune adaptation spécifique en fonction des variations
des conditions de fonctionnement de la turbomachine, en particulier durant les phases
de régime transitoire.
[0006] L'invention vise à résoudre ces problèmes en évitant les inconvénients des solutions
antérieures connues. Il s'agit en particulier, lors d'une montée au régime plein gaz
par une accélération rapide, d'assurer un jeu minimal entre le sommet des léchettes
et la surface coopérante de la garniture d'usure et d'étanchéité du joint à labyrinthe
et également, au cas d'une décélération brutale, d'éviter toute pénétration des léchettes
dans la couche d'usure, ce qui entraînerait, outre divers inconvénients mécaniques
(phénomènes vibratoires, échauffements induisant des phénomènes à effet divergent),
l'apparition ultérieure de jeux trop importants nettement préjudiciables aux rendements.
Durant cette dernière phase transitoire de décélération, en fait, un minimum de jeu
doit même être conservé afin de permettre qu'une phase de réaccélération puisse suivre
rapidement.
[0007] Le dispositif selon l'invention du genre précité, permettant d'obtenir ces résultats
tout en évitant les inconvénients antérieurs est caractérisé en ce que la partie amont
du support annulaire portant la garniture d'usure et d'étanchéité comporte une série
de perçages périphériquement répartis, alimentés par un prélèvement effectué dans
l'air de refroidissement qui traverse le joint à labyrinthe.
[0008] Avantageusement, des parties coopérantes du support portant la garniture d'usure
et d'étanchéité et de la pièce de rotor portant les léchettes sont conformées de façon
à créer en amont de la zone comportant lesdites léchettes et ladite garniture une
tuyère convergente-divergente annulaire formant un col primaire.
[0009] Les résultats les plus avantageux sont obtenus lorsque lesdits perçages du support
annulaire sont à la hauteur de ladite partie coopérante formant le col de la tuyère
convergente-divergente, faisant ainsi communiquer la chambre de stator et ledit col
primaire de ladite tuyère.
[0010] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à l'aide
de la description qui va suivre en référence aux dessins annexés dans lesquels :
- la figure 1 représente une vue schématique en coupe longitudinale d'une partie de
turbomachine comportant un dispositif conforme à l'invention ;
- la figure 2 représente en coupe longitudinale une partie de turbomachine comportant
un joint à 'labyrinthe sous la partie aval d'une chambre de combustion et muni selon
l'invention d'un dispositif de contrôle automatique en fonctionnement du jeu du joint
à labyrinthe.
[0011] Sur la figure 1, on a représenté schématiquement, en coupe axiale, dans des conditions
de fonctionnement stabilisé, une partie de turbomachine comportant un mode de réalisation
de l'invention. Un joint à labyrinthe conforme à l'invention est disposé entre une
partie fixe et une partie tournante de la turbomachine. La partie tournante est représentée
schématiquement par une pièce de rotor 1. La partie fixe comporte un élément de stator
2 relié de manière connue à une pièce 3 de la structure fixe de la turbomachine. Dans
cet élément de stator 2 est ménagée une chambre annulaire 5 fermée du côté intérieur
par un support annulaire 6 sur la face interne de laquelle est fixée dans sa partie
aval une garniture 7 d'usure et d'étanchéité. Cette garniture est de tout type connu
et couramment utilisée mais de préférence dans le dispositif selon l'invention, la
garniture 7 est constituée d'un nid d'abeilles ou d'un type tel que le débit traversant
le labyrinthe ne soit pas proportionnel au jeu. L'élément de stator 2 comporte sur
son diamètre externe un ou plusieurs orifices 8 d'arrivée d'air et il comporte également
à son bord aval un ou plusieurs orifices 9 de sortie d'air. Ces orifices 9 sont placés
vers le diamètre interne de l'élément 2 et un ou plusieurs autres orifices 10 de sortie
d'air peuvent être placés,vers le diamètre externe de l'élément 2, toujours à son
bord aval. A l'intérieur de la chambre annulaire 5 de l'élément de stator 2 est disposée
une tôle de faible épaisseur 11 percée de séries de multitrous 12. Cette tôle 11 divise
la chambre annulaire 5 en deux enceintes, l'une externe 5a comportant les arrivées
d'air 8 et l'autre interne 5b comportant les sorties d'air 9 et éventuellement 10.
Au droit de la garniture d'usure et d'étanchéité 7, l'arbre 1 porte des léchettes
13 (5 léchettes dans l'exemple représenté). La partie amont du support annulaire 6
portant la garniture d'étanchéité ainsi que la pièce de rotor 1 en amont de la partie
portant les léchettes 13 comportent des parties coopérantes 14 sur la virole 7 et
15 sur la pièce de rotor 1. Ces parties 14 et 15 sont respectivement conformées de
façon à créer dans l'espace amont situé entre le support 7 et la pièce de rotor 1
une tuyère 16 comportant une partie amont convergente 17 et une partie aval divergente
18 reliées par un col 19. La partie amont 14 du support 7 comporte au droit du col
19 un ou plusieurs perçages 20 débouchant d'un côté au col 19 de la tuyère convergente-divergente
16 et de l'autre dans l'enceinte externe 5a de la chambre annulaire 5 de l'élément
de stator 2.
[0012] Le dispositif conforme à l'invention qui vient d'être décrit permet d'obtenir un
fonctionnement amélioré en assurant dans toutes les conditons de fonctionnement de
la turbomachine aussi bien en régime stabilisé qu' en régime transitoire un jeu pratiquement
constant garantissant une valeur contrôlée du débit d'air traversant le joint à labyrinthe
de turbomachine sur lequel est adapté ledit dispositif sans que l'on observe des variations
intempestives dont les conséquences sont néfastes pour les rendements ou pour la durée
de vie de certaines pièces dans les débits de fuites au niveau du joint à labyrinthe.
En effet, si l'on désigne par jl le jeu entre le sommet des léchettes 13 et la surface
interne correspondante de la garniture 7 d'usure et d'étanchéité et par j2 la section,
au col 19 de la tuyère 16, lors d'une phase d'accélération rapide de montée au régime
plein gaz de la turbomachine, par exemple, par suite des effets combinés des dilatations
notamment d'origine mécanique par effet centrifuge et d'origine thermique appliquées
aux différents éléments de structure, le jeu jl peut avoir tendance à diminuer, ainsi
que la section j2 au col 19. Si l'on désigne par Dl le débit d'air à l'entrée de l'espace
séparant la pièce de rotor 1 et l'élément de stator 2, cet air étant à une température
nettement inférieure à celle des gaz dans la veine à la hauteur du dispositif, par
D2 le débit d'air entrant dans la chambre annulaire 5 par les orifices 8 de l'élément
de stator 2, le point de prélèvement de cet air dans la turbomachine étant choisi
de telle sorte que cet air soit plus chaud que celui Dl alimentant le joint, par D3
le débit d'air prélevé à partir de Dl au col 19 de la tuyère 16 par les orifices 20
d'entrée dans la chambre annulaire 5 et par D4 le débit d'air de refroidissement traversant
le joint à labyrinthe, dans ce cas, une variation pratiquement insignifiante du débit
D4 est observée pendant que l'augmentation de la vitesse locale au col 19 et la diminution
de la pression statique entraînent une diminution du débit D3 alors que le débit D2
augmente. Il en résulte une variation relative des débits d'air D2 et D3 alimentant
la chambre annulaire 5 dans le sens d'un échauffement. L'air de l'enceinte externe
5a de la chambre 5 faisant par exemple impact à travers la tôle mince multiperforée
11 sur le support annulaire 6 et cet air se réchauffant, le support 6 portant la garniture
d'étanchéité 7 se dilate pratiquement immédiatement. De cette façon, les effets tendant
à diminuer le jeu jl sont compensés et annulés et le jeu jl est maintenu à la valeur
objective déterminée pour les résultats visés en fonctionnement stabilisé. En effet,
on constate d'après cet exemple que toute tendance à la réduction du jeu jl quelle
qu'en soit l'origine dans le fonctionnement de la turbomachine est immédiatement compensée
au moyen du dispositif selon l'invention et le jeu objectif est maintenu.
[0013] De manière similaire, si on passe par exemple à un régime de décélération de la turbomachine,
le jeu jl peut avoir tendance à augmenter et il en est de même pour le jeu j2. Mais
dans ce cas, si la section au col 19 augmente et que par conséquent la vitesse locale
diminue et que la pression statique augmente, il en résulte une augmentation du débit
D3 alors que le débit D2 diminue. Il en résulte une variation relative des débits
d'air D2 et D3 alimentant la chambre annulaire 5 dans le sens d'un refroidissement.
Par suite, l'air faisant impact sur le support 6 se refroidit et ce support 6 portant
la garniture d'étanchéité 7 se contracte pratiquement immédiatement. De cette façon,
les effets tendant à accroître le jeu jl sont compensés et annulés et le jeu jl est
à nouveau maintenu à sa valeur objective et il en sera de même dans toutes les conditions
de fonctionnement de la turbomachine tendant à accroître le jeu jl.
[0014] On note ainsi que pour toute variation des conditions de fonctionnement de la turbomachine,
on observe une variation relative entre débit d'air chaud D2 et débit d'air froid
D3 alimentant la chambre 5 de l'élément de stator 2 de telle sorte que l'incidence
sur le jeu jl du labyrinthe est en sens inverse de la variation de jeu qui résulterait
de ces conditions et les effets se compensent dans tous les cas et le dispositif selon
l'invention procure par conséquent un moyen de correction automatique, en temps réel,
des variations du jeu jl du labyrinthe pour le maintenir à la valeur objective déterminée.
[0015] La figure 2 représente un mode de réalisation pour une application de l'invention
à un joint de labyrinthe placé au droit de la sortie d'une chambre de combustion du
côté radialement interne. On a représenté sur cette figure, en 21, la chemise interne
d'une chambre de combustion de type annulaire 22, en 23 une enveloppe annulaire définissant
une enceinte 24 de ventilation externe de la chambre de combustion. La chemise 21
est reliée à son extrémité aval par un moyen de fixation 25, par exemple du type à
boulonnage, à une bride radiale 26 d'une partie interne d'aubage de stator 27. L'enveloppe
23 porte une bride radiale 28 dirigée vers l'axe de la machine et sur laquelle sont
fixées par des moyens de fixation, par exemple 29, du type à boulonnage, d'une part,
une bride radiale d'extrémité 30 d'un support annulaire 31 qui porte sur sa face interne
une garniture d'usure et d'étanchéité 32 et, d'autre part, une bride radiale d'extrémité
33 d'une tôle mince annulaire 34 multiperforée légèrement écartée radialement vers
l'extérieur par rapport au support 31 sur lequel elle est en appui radial en 35 à
son extrémité aval. A son extrémité aval, le support 31 porte une bride radiale 36
dirigée radialement vers l'extérieur, effectuant la liaison avec la partie interne
de l'aubage de stator 27. Au droit de la partie fixe statorique de turbomachine qui
vient d'être décrite, la partie tournante rotorique comporte un disque 37 portant
dans l'exemple représenté trois léchettes 38 coopérant avec la garniture d'usure et
d'étanchéité 32. L'enceinte interne est séparée par le disque 37 en une enceinte amont
39 où l'air est à la pression Pl et une enceinte aval 40 à une pression inférieure
P2. L'espace ménagé entre le support annulaire 31 et l'enveloppe de chambre 23 constitue
une chambre annulaire 41 permettant la ventilation de support 31 et séparée en deux
enceintes 41a et 41b par la tôle annulaire 34. A cet effet, un passage d'air à travers
une ouverture 42 pratiquée dans l'enveloppe 23 est prévu entre l'enceinte 24 et la
chambre 41. De même, la partie amont de la garniture d'usure et d'étanchéité 32, du
support 31 et de la tôle mince 34 comportent des trous coopérants respectivement 42,
43 et 44 pour le passage d'air vers l'enceinte 41a de la chambre 41. La tôle mince
34 comporte par ailleurs des multiperforations 45 pour la ventilation par impacts du
support 31. Côté aval, le support 31 et la garniture d'usure et d'étanchéité 32 comportent
en outre des trous coopérants respectivement 46 et 47 pour l'évacuation de l'air de
la chambre 41. Le disque porte-léchettes 37 comporte sur son diamètre extérieur côté
amont une partie en forme de doigt 48 dont l'extrémité 49 ainsi que la surface coopérante
50 de la partie amont de la garniture d'usure et d'étanchéité 32 sont respectivement
conformées de façon à créer une tuyère de forme convergente-divergente annulaire en
créant un col 51 au niveau duquel sont ouvertes les prises d'air vers la chambre 41
par les trous 42. De même, côté aval, le disque 37 porte également un doigt 52 dont
l'extrémité 53 coopère avec la surface en regard de la partie aval de la garniture
d'usure et d'étanchéité 32, à travers laquelle débouchent les trous d'évacuation 47.
[0016] On obtient à nouveau un contrôle automatique en temps réel des variations du jeu
du joint à labyrinthe pour le maintenir à une valeur objective déterminée. Le fonctionnement
permettant d'obtenir ce résultat est identique à celui qui a été décrit auparavant
en référence à la figure 1.
1. Dispositif de contrôle automatique en fonctionnement du jeu d'un joint de turbomachine
du type à labyrinthe du genre dans lequel des éléments en forme de léchettes (13 ;
38) sont portés par une pièce de rotor (1 ; 37) et une garniture (7 ; 32) d'usure
et d'étanchéité placée en regard desdites léchettes (13 ; 38) est portée par un support
annulaire (6 ; 31) constituant la partie radialement interne de stator, ledit stator
comportant une chambre annulaire (5 ; 41) munie sur son diamètre externe d'orifices(8;
42) d'arrivée d'air de réchauffage et à son bord aval d'orifices (9, 10 ; 47) de sortie
d'air, une tôle mince (11 ; 34) percée de multitrous (12 ; 45) étant disposée à l'intérieur
de ladite chambre (5 ; 41) à faible distance dudit support annulaire (6 ; 31), caractérisé
en ce que la partie amont du support annulaire (6 ; 31) portant la garniture (7 ;
32) d'usure et d'étanchéité comporte une série de perçages (20 ; 43) périphériquement
répartis, alimentés par un prélèvement effectué dans l'air de refroidissement qui
traverse le joint à labyrinthe.
2. Dispositif de contrôle automatique du jeu d'un joint à labyrinthe selon la revendication
l, caractérisé en ce que des parties coopérantes (14 ; 15) du support (6) portant
la garniture (7) d'usure et d'étanchéité et de la pièce de rotor (1) portant les léchettes
(13) sont conformées de façon à créer en amont de la zone comportant lesdites léchettes
(13) et ladite garniture (7) une tuyère convergente-divergente (16) annulaire formant
un col primaire (19).
3. Dispositif de contrôle automatique du jeu d'un joint à labyrinthe selon la revendication
1, caractérisé en ce que des parties coopérantes (50 ; 49) de la garniture (32) d'usure
et d'étanchéité et de l'extrémité d'un doigt (48) porté en amont des léchettes (38)
par un disque de rotor (37) sont conformées de façon à créer une tuyère convergente-divergente
annulaire formant un col primaire (51). 4. Dispositif de contrôle automatique du jeu
d'un joint à labyrinthe selon la revendication 2, caractérisé en ce que lesdits perçages
(20) du support annulaire (6) sont à la hauteur de ladite partie coopérante (14) formant
la tuyère convergente-divergente (16), au droit du col (19), faisant ainsi communiquer
ladite enceinte externe (5a) de ladite chambre de stator (5) et ledit col primaire
(19) de ladite tuyère (16).
5. Dispositif de contrôle automatique du jeu d'un joint à labyrinthe selon la revendication
3, caractérisé en ce que lesdits perçages (43) du support annulaire (31) ainsi que
les perçages correspondants (42, 44) respectivement de la garniture (32) d'usure et
d'étanchéité et de la tôle mince (34) sont situés au droit des parties coopérantes
(50, 49) formant ladite tuyère convergente-divergente.
6. Dispositif de contrôle automatique du jeu d'un joint à labyrinthe selon l'une quelconque
des revendications 1, 3 et 5, caractérisé en ce que des perçages correspondants (46)
dans la partie aval du support annulaire (31) et (47) dans la partie aval de la garniture
d'usure et d'étanchéité (32) destinés à l'évacuation de l'air de la chambre annulaire
(41) débouchent au niveau du col d'une tuyère convergente-divergente formée par les
parties coopérantes de l'extrémité (53) d'un doigt (52) porté en aval des léchettes
(38) par le disque de rotor (37) et de la surface en regard de la garniture d'usure
et d'étanchéité (32).