[0001] La présente invention concerne un procédé d'élaboration d'images vidéo synthétiques
en vue d'une visualisation en temps réel et à haute densité d'information. L'invention
concerne également tout dispositif utilisant ce procédé.
[0002] L'invention est plus particulièrement envisagée pour être utilisée à bord d'avions
dans des systèmes d'aide à la navigation par visualisation de symboles sur des écrans
cathodiques.
[0003] Il existe différents types de générateurs d'images synthétiques de nature et de performances
différentes. Parmi les plus performants les générateurs de symboles cavaliers sont
destinés à présenter les symboles selon un balayage aléatoire dit cavalier. Ces générateurs
de symboles sont rapides, travaillent en temps réel, ont une bonne intégration et
un logiciel évolué ; par contre, la figuration est linéaire. Les autres types de générateurs
tels que LSI du commerce, systèmes de CAO, systèmes de simulation, présentent pour
certaines applications des inconvénients tels que la pauvreté de la représentation
ou un encombrement important. Les générateurs d'images synthétiques embarqués à bord
d'avions à ce jour, utilisent le mode de balayage cavalier, le balayage télévision
étant en général réservé pour des capteurs d'images vidéo tels que caméras, FLIR,
etc.
[0004] L'objet de l'invention est de réaliser un générateur d'images banalisé qui, grâce
à une mémoire d'image, peut commander des visualisations utilisant des balayages qui
peuvent être différents, soit le balayage cavalier pour lequel le générateur d'images
est prévu en liaison directe, soit d'autres types de balayage par l'intermédiaire
d'une mémoire d'image tel que le balayage tramé dit de télévision ou le balayage matriciel.
[0005] Dans le cas d'un tracé par balayage cavalier en temps réel, le générateur de symboles
doit refaire le tracé même si certaines figures sont fixes ou évoluent lentement.
Le tracé est répété à une fréquence compatible de la persistance des images rétiniennes.
Pour une période donnée de balayage correspondant à la durée d'un tracé d'image, la
capacité du tracé est limitée étant donné que pour chaque figure ou élément qui est
variable, le calculateur doit effectuer des calculs et indiquer à chaque période les
nouvelles données du tracé au générateur de symboles. Ainsi, au fur et à mesure que
le nombre de figures à tracer croît, on atteint la saturation ou bien il faut augmenter
la durée de tracé de l'image, cette durée ne pouvant toutefois être supérieure à celle
limite compatible avec la notion de persistance des images rétiniennes, environ 25
images par seconde.
[0006] Pour obtenir une image graphique selon un balayage télévision. Il est connu d'utiliser
une mémoire d'image et de travailler selon le procédé dit "en double page" c'est-à-dire
qu'une première mémoire d'image est utilisée à l'écriture pendant qu'une seconde mémoire
d'image est explorée à la lecture et effacée au fur et à mesure que la lecture est
effectuée, et ainsi de suite en commutant les mémoires d'image à la fin de chaque
lecture. Cette solution présente un inconvénient dans la mesure ou la mémoire qui
est lue pour la visualisation est effacée au fur et à mesure et que tous les éléments
de cette mémoire doivent ensuite être rafraîchis par le générateur de symboles.
[0007] Selon l'invention, on distingue les symboles à évolution lente ou fixe qui constituent
en quelque sorte le "décor", des symboles à évolution plus rapide qui constituent,
a contrario, ce que l'on appellera les "acteurs". On se propose de placer le décor
dans un (ou plusieurs) plan image. On entend par plan image un ensemble mémoire contenant
toutes les informations pour produire une image. Les acteurs sont situés dans un (ou
plusieurs) autre plan image. Il est nécessaire de modifier la position des symboles.
à évolution rapide c'est-à-dire des acteurs, aussi souvent que possible ; cette modification
s'effectue donc au rythme de la vidéo c'est-à-dire à la cadence de lecture d'image.
Par contre il n'est pas nécessaire de modifier aussi souvent le plan (ou les plans)
image contenant les éléments fixes ou à évolution lente constituant le décor, le rafraîchissement
correspondant pouvant s'effectuer au cours d'un temps plus long. A chaque cycle video
de lecture d'une image on est ainsi amené à modifier le plan image contenant les acteurs
tandis que celui qui contient le décor n'est modifié qu'au cours de certains cycles,
ou sur un certain nombre de cycles.
[0008] Le générateur d'images proposé est ainsi constitué :
- d'un moyen générateur de symboles cavaliers ;
- d'adapteurs spécifiques, circuits interface, etc,
- et de mémoires d'images.
[0009] Les avantages de cet ensemble de générateur d'images synthétiques sont nombreux.
Il utilise un générateur d'images, par exemple du type VLSI qui présente de hautes
performances, permettant une capacité élevée de descriptions graphiques à volume et
à consommation faibles. Il utilise également tout le logiciel de base (assembleurs,
simulateurs, mise au point pour des applications aussi bien cavalier que tramé). Il
permet de visualiser des images tramées avec toute la souplesse des générateurs de
symboles cavaliers (rotation, cercle, etc). Un même générateur de symboles peut commander
en parallèle directement la visualisation sur des écrans où le tracé s'effectue en
balayage cavalier et indirectement, par l'intermédiaire des mémoires d'images, la
visualisation sur des écrans cathodiques ou le balayage s'effectue en tramé. Il permet
de faire sur une image TV issue d'un capteur, de l'incrustation avec toute la souplesse
des générateurs de symboles cavaliers actuels. Il utilise un même logiciel opérationnel
pour présenter dans certains cas les mêmes images sur des écrans de nature différente
; la figuration normalement présentée sur une visualisation en mode cavalier peut
être présentée sur une autre visualisation en mode tramé sans nécéssiter la programmation
de deux générateurs de symboles différents. Il facilite la reconfiguration en cas
de panne.
[0010] Selon l'invention, il est proposé un procédé d'élaboration d'images vidéo synthétiques
en vue d'une visualisation en temps réel et à haute densité d'information, suivant
lequel l'image est mémorisée, le procédé étant caractérisé en ce qu'il est tenu compte
de la nature évolutive dans le temps de chacun des éléments à visualiser et de leur
rapidité d'évolution respective pour déterminer, une découpe de l'image mémorisée
en zones distinctes, en correspondance avec la répartition desdits éléments dans l'image,
et pour affecter à chaque zone une cadence de rafraîchissement périodique déterminée
comprise entre un cycle de visualisation d'image et un nombre maximal N de cycles,
ladite cadence étant adaptée aux caractéristiques d'évolution des éléments inclus
dans la zone considérée en sorte que le rafraîchissement intégral de l'image est obtenu
tous les N cycles, permettant d'alléger l'inscription en mémoire au cours de chaque
cycle par un rafraîchissement sélectif tout en préservant la visualisation en temps
réel.
[0011] Les particularités de l'invention apparaîtront dans la description qui suit donnée
à titre d'exemple non limitatif, à l'aide des figures annexées qui représentent :
- la figure 1, un diagramme général d'un dispositif de visualisation d'images sythétiques
conforme à l'invention ;
- la figure 2, une image synthétique mémorisée sur deux plans, conformément au procédé
utilisé ;
- la figure 3, un exemple de distribution en zones de l'image avec les fréquences
respectives de rafraîchissement ;
- la figure 4, un diagramme d'un dispositif de visualisation conforme à l'invention
permettant les visulisations cavalier et télévision ;
- la figure 5, un schéma simplifié des circuits utilisés pour le rafraîchissement.
- la figure 6, un diagramme d'un exemple de réalisation des circuits de rafraîchissement.
[0012] En se reportant à la figure 1, le dispositif comporte un circuit générateur de symboles
1 de type conventionnel qui délivre des signaux vidéo synthétiques VS pour faire un
tracé en temps réel selon un balayage cavalier appelé également balayage aléatoire.
L'image vidéo synthétique est ainsi formée sur l'écran d'un tube cathodique d'un dispositif
de visualisation 2 associé, selon une procédure connue. Des moyens de dialogue et
de calcul 3 sont normalement prévus dans une telle configuration pour commander le
générateur de symboles 2 afin de produire la visualisation d'image désirée pour l'exploitation
et faire évoluer cette image de manière correspondante dans le temps. Les données
nécessaires sont transmises au générateur 1 par la liaison SI.
[0013] Pour produire, à partir des mêmes signaux VS, une image synthétique selon cette fois
un balayage télévision ou un balayage matriciel et visualiser une image à haute densité
d'information, il est prévu un dispositif de visualisation correspondant 4, à tube
cathodique ou à panneau matriciel, et des moyens de mémorisation d'image 5 qui sont
interposés entre ce dispositif 4 et le générateur 1. Ceci n'exclut d'ailleurs pas
l'utilisation conjointe éventuelle de la visualisation en balayage cavalier 2.
[0014] Selon l'invention, les moyens de mémorisation 5 sont agencés de façon particulière
pour présenter une grande capacité de tracé et répondre aux critères fixés qui sont
: une visualisation d'image avec un nombre important de symboles. Cette organisation
est basée comme il a été dit précédemment sur la distinction qui est faîte entre les
parties mobiles appelées acteurs qui représentent les parties évolutives et donc changeantes
de l'image, et les parties restantes qui sont des parties fixes appelées décor et
dans lesquelles on intègre également les parties peu mobiles dites semi-fixes qui
présentent une évolution faible dans le temps. En remarquant que les données de ces
différentes parties de l'image vont varier de manière correspondante, rapidement pour
les parties mobiles et lentement ou pas pour les autres parties, il s'en suit que
l'on peut déterminer une découpe de l'image en zones et leur attribuer respectivement
une cadence de rafraîchissement appropriée à l'évolution des éléments qu'elles détiennent.
[0015] Il y a lieu de remarquer que cette découpe n'est pas obligatoirement figée et peut,
elle-même, varier dans le temps, ainsi que bien évidemment les cadences de rafraîchissement
affectées aux zones. Pour faciliter la compréhension, on se reportera à la figure
2 où l'on a considéré l'image répartie sur deux plans, un plan Pl qui représente le
décor et un plan P2 qui représente les acteurs. Dans l'exemple simple représenté,
on considère le décor sous forme d'un paysage qui est supposé fixe et les acteurs
constitués par un élément mobile tel qu'un véhicule VM qui se déplace sur la route
R du décor. Au fur et à mesure que le véhicule se déplace sur cette route R, la zone
Zlqui délimite l'élément VM va diminuer et se modifier de plus en plus lentement.
En conséquence, cette zone Zl contenant le mobile VM est à considérer de dimensions
variables, ainsi que sa cadence de rafraîchissement. Les données de variation correspondantes
sont pré-programmées et/ou calculées en fonction de l'évolution prévue ou mesurée
pour permettre une visualisation adaptée à la réalité.
[0016] Il faut aussi considérer que l'on peut avoir différents modes d'exploitation suivants
lesquels l'image synthétique à représenter est différente d'un mode à un autre. A
ce paramètre de mode correspond également d'autres programmations. Un circuit de gestion
et de commande 6 est prévu pour produire le séquencement de la lecture, et l'adressage
de la mémoire d'image, ainsi que le rafraîchissement sélectif c'est-à-dire l'écriture
localisée dans cette mémoire. Le circuit 6 de gestion et de commande produit ces différentes
fonctions ; il reçoit du circuit 3 de calcul l'information de mode d'exploitation
S2, il échange avec le générateur de symboles 1 toutes les données S4 correspondant
aux cycles ou aux zones de rafraîchissement, la liaison S3 au circuit 5 représente
les commandes d'adressage et les signaux S5 la commande de visualisation en 4.
[0017] La mémoire d'image 5 comporte au moins un plan mémoire pour stocker les éléments
composants l'image en différentes zones selon qu'ils s'agit d'éléments appartenant
au décor ou aux acteurs et selon leur rapidité d'évolution. Chaque zone est affectée
à une cadence de rafraîchissement déterminée en fonction de ce dernier paramètre.
Les cadences de rafraîchissement pouvant ainsi varier entre 1 et N cycles d'image,
les zones formant la partie acteur étant rafraîchies à la cadence la plus rapide,
celle d'image, et les zones de la partie décor à des cadences plus lentes allant de
2 à N cycles selon le cas.
[0018] Cependant, pour répondre aux critères de grande capacité de tracé et visualiser un
nombre élevé de symboles, la mémoire 5 est de préférence organisée avec plusieurs
plans mémoires, au moins un plan mémoire pour contenir un plan image limité au décor
et au moins un plan mémoire pour stocker un plan image correspondant aux acteurs.
Chaque plan image est codé sur un bit, ou sur plusieurs bits s'il y a plusieurs plans
mémoires par plan image. Le plan image est découpé en zones dont les dimensions peuvent
être évolutives dans le temps et qui sont affectées chacune d'une cadence de rafraîchissement
qui peut également évoluer dans ce temps.
[0019] Sur la figure 3 on a représenté une découpe en zones de l'image où l'on a considéré
par exemple quatorze zones différentes pour la période d'exploitation considérée et
huit fréquences distinctes de rafraîchissement. La fréquence FI correspond à un rafraîchissement
à la cadence trame, la fréquence F5 à un rafraîchissement toutes les cinq trames,
etc. Les différentes fréquences sont indiquées FI à F8. Les zones de fréquence FI
ont été, à titre d'exemple, mises en valeur par des pointillés pour montrer les parties
de l'image, rafraîchies à cette cadence. Il est entendu que l'effacement d'une zone
est suivi de sa ré-écriture sous peine d'avoir un trou dans la configuration. Dans
l'exemple de la figure 3, on a considéré les zones codées sur trois bits ce qui permet
huit codes de rafraîchissement. Pour un codage sur quatre bits on aurait seize codes
de rafraichissement. Les zones sont délimitées par des polygones rectangulaires.
[0020] On produit ainsi un rafraîchissement sélectif, les circuits utilisés permettent sur
un plan image du décor de ne pas rafraîchir entièrement l'image à chaque lecture.
Les zones pourront être définies par une mémoire programmable 61 dite PROM, ou par
une mémoire vive, gérée par un microprocesseur 62 et ayant une résolution d'un certain
nombres de pixels, par exemple trente deux pixels maximum. On pourra sélectionner,
via un bus, un certain nombres de modes de rafraîchissement par exemple seize modes
correspondant à seize formats de découpage en zones de rafraîchissement.
[0021] La figure 4 représente plus en détail la structure de la figure 1, le dispositif
comportant, en outre : un circuit d'interface 10 qui reçoit du générateur de symboles
les données d'adresse en X et en Y et les données video couleur de la video synthétique
; un bus d'image ; un convertisseur numérique-analogique 11 et une mémoire de transcodage
12 qui reproduit à partir de la mémoire d'image 5 la vidéo RVB destinée à une visualisation
couleur. Suivant cette configuration, on peut produire simultanément ou non, deux
types d'image, l'une en balayage cavalier sur l'indicateur 2, et l'autre en balayage
tramé ou télévision sur l'indicateur 4. Pour chaque mode de présentation on s'attache
à utiliser les possibilités spécifiques de ce mode et l'ensemble permet à partir d'un
même logiciel et d'un même générateur de symboles 1 de tirer parti des avantages spécifiques
de chaque mode de représentation.
[0022] A titre d'exemple, on peut considérer que le rafraîchissement intégral de l'image
visualisée, c'est-à-dire de l'ensemble acteurs et décor, sera effectué au bout de
huit cycles d'images, c'est-à-dire huit périodes de trame. Au cours de chacun de ces
huit cycles vidéo on effectue la lecture de la totalité de l'image, c'est-à-dire simultanément
des différents plans image "décor" et "acteur" pour produire la visualisation correspondante.
Les zones du plan image acteur sont toutes effacées à la cadence d'image de manière
à rafraîchir intégralement ce plan à chaque cycle d'image. Par contre les zones du
plan image décor sont effacées et rafraîchies sélectivement à des cadences variant
entre 2 et 8 cycles d'images. On modifie ainsi à chaque cycle tous les éléments du
plan image des acteurs tandis que dans le plan image du décor, on modifie un nombre
limité d'éléments correspondant à une ou plusieurs zones. Il est bien entendu qu'au
cours de chacun de ces cycles on n'efface, après lecture, que les éléments de mémoire
qui seront modifiés au cycle suivant, à savoir, l'intégralité du plan image des acteurs
et une partie du plan image du décor. Le découpage de chaque plan image de la mémoire
en zones de rafraîchissement permet d'isoler les éléments de ce plan les uns des autres.
Chacun de ces plans est divisé en surfaces élémentaires définissant la résolution
de découpage. Chaque zone de rafraîchissement comporte une ou plusieurs surfaces élémentaires
non jointives. Une même zone de rafraîchissement ne peut comporter plusieurs éléments
ayant des cycles de rafraîchissement différents.
[0023] La figure 5 représente schématiquement des moyens inclus dans l'ensemble de gestion
et de commande 6 et utilisés pour rafraîchir la mémoire d'images 5. Ces moyens de
rafraîchissement comportent une mémoire de rafraîchissement 20 et un compteur de cycles
vidéo 21. Le compteur délivre en sortie l'information numéro de cycle. La mémoire
de rafraîchissement reçoit, par ailleurs, l'indication S2 de type programme de rafraîchissement
et les adresses AX de lecture en X et celles AY de lecture en Y, auxquelles correspond
à chaque fois une surface élémentaire. La mémoire de rafraîchissement 20 fournit un
ordre d'effacement correspondant S3 à la mémoire d'image. La mémoire de rafraîchissement
20 contient pour chaque surface élémentaire le ou les numéros de cycles de rafraîchissement
de la zone concernée. Cette mémoire est lue en synchronisme avec la mémoire d'image
et donne l'ordre d'effacement de la mémoire d'image. La mémoire de rafraîchissement
peut être choisie de façon à pouvoir reproduire les configurations de zones par programme,
par exemple au changement de mode. Le programme du générateur de symboles travaille
sur des cycles multiples de la vidéo est capable de gérer dans le temps les différents
symboles.
[0024] La figure 6 représente de manière plus détaillée un exemple de réalisation des circuits
de rafraîchissement précités. La mémoire de rafraîchissement 20 se compose des éléments
20A et 20B. Dans la première mémoire 20A sont stockées les données définissant la
configuration des zones. Cette première mémoire 20A reçoit par un bus Bl l'information
codée définissant la configuration de zone pour le mode d'exploitation sélectionné,
ou pour la phase d'exploitation en cours (cas de mode d'exploitation avec configuration
de zones évolutive dans le temps). Les adressages de lecture AX et AY pour la lecture
sont reçus par la liaison Bl. La sortie B3 de la première mémoire 20A donne l'information
codée des zones à lire à l'instant considéré. Cette information est transmise à la
deuxième mémoire 20B qui reçoit : du compteur 21 l'information numéro de cycle ; d'un
bus bidirectionnel B4 les informations de commande de lecture de zone, d'effacement,
et de rafraîchissement ; et d'un bus B5 l'information codée du plan image à rafraîchir.
La deuxième mémoire 20B délivre les signaux S3 vers la mémoire d'image 5. Les signaux
BI,B2,B4,B5 peuvent être élaborés par le microprocesseur 62 à partir des informations
S2 reçues de l'ensemble annexe de dialogue et de calcul 3 et à partir du générateur
de symboles I. En outre ce microprocesseur peut délivrer une information de sychro
trame ST au compteur de cycles d'image 21. Le compteur 21 peut être mis hors service
par une commande d'inhibition SCT, dite commande tristate, et dans ce cas le générateur
de symboles 1 peut assurer les commandes de refraîchissement.
[0025] Il est entendu que la programmation assurée dans l'ensemble de commande et de gestion
6 peut être faîte pour définir la découpe des zones, tant à la fois du point de vue
de la position des zones et d'une forme évolutive de celles-ci, et que la durée N
de cycles d'image nécessaire pour le rafraîchissement intégral est déterminé de manière
à préserver une visualisation d'image reproduisant des conditions de visualisation
en temps réel, ou très sensiblement.
1. Procédé d'élaboration d'images vidéo sythétiques en vue d'une visualisation en
temps réel et à haute densité d'information, suivant lequel l'image est mémorisée,
le procédé étant caractérisé en ce qu'il est tenu compte de la nature évolutive dans
le temps de chacun des éléments à visualiser et de leur rapidité d'évolution respective
pour déterminer une découpe de l'image mémorisée en zones distinctes, en correspondance
avec la répartition desdits éléments dans l'image, et pour affecter à chaque zone
une cadence de rafraîchissement périodique déterminée comprise entre un cycle de visualisation
d'image et un nombre maximal N de cycles, ladite cadence étant adaptée aux caractéristiques
d'évolution des éléments inclus dans la zone considérée en sorte que le rafraîchissement
intégral de l'image est obtenu tous les N cycles, permettant d'alléger l'inscription
en mémoire au cours de chaque cycle par un rafraîchissement sélectif tout en préservant
la visualisation en temps réel.
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que la découpe d'image en zones
est effectuée sur un seul plan mémoire comportant tous les éléments de l'image.
3. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que la découpe d'image en zones
est effectuée sur au moins deux plans image (Pl, P2) mémorisés, un premier plan image
(Pl) comportant les éléments fixes et à évolution lente et un deuxième plan image
(P2) comportant les éléments (R) restants de l'image, à évolution plus rapide.
4. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que
les dimensions des zones (Zl, Z2) et leur fréquence de rafraîchissement (Fl, F2, ...)
respective varient en outre dans le temps en fonction de l'évolution des éléments.
5. Procédé selon la revendication 3 ou 4, caractérisé en ce que le dit deuxième plan
image est lu et rafraîchi à la cadence d'image (Fl) et que chaque zone du premier
plan image est également lue à la cadence d'image mais n'est rafraîchie qu'à une cadence
plus élevée, multiple de celle d'image (F2 à FN), les fréquences de rafraîchissement
(F2 à FN) dudit premier plan variant de deux cyles à N cycles et étant attibuées respectivement
aux zones selon leur critère d'évolution respectif, l'ensemble dudit premier plan
étant rafraîchi au bout de N cycles.
6. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que
ladite découpe est prédéterminée par le mode d'exploitation sélectionné et qu'elle
est modifiée lors du passage à un autre mode d'exploitation, pour répondre à une nouvelle
répartition d'éléments à visualiser et consécutivement des zones d'image correspondantes.
7. Procédé selon l'une quelconque des revendication 1 à 6, caractérisé en ce que la
découpe en zones est programmée pour définir à la fois la position et la forme des
zones et que la durée N de cycles du rafraîchissement intégral de l'image est déterminée
pour préserver une visualisation de celle-ci dans des conditions correspondant à une
visualisation en temps réel.
8. Dispositif comportant un générateur de symboles (1) délivrant des signaux video
synthétiques (VS) de l'image à visualiser, des moyens de dialogue et de calcul (3)
pour commander le générateur, un dispositif de visualisation tramée (4) et des moyens
de mémorisation d'image (5) intermédiaires entre le générateur et le dispositif de
visualisation, ledit dispositif utilisant le procédé selon l'une quelconque des revendications
1 à 7 et étant caractérisé en ce que les moyens de mémorisation intermédiaires (5)
sont organisés selon deux plans images réunissant chacun une ou plusieurs cartes,
un premier plan image pour y stocker les éléments fixes et ceux à évolution lente,
et un deuxième plan pour les éléments rapides.
9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce qu'il comporte un circuit
de commande et de gestion (6) qui reçoit une information (S2) de mode d'exploitation
sélectionné des moyens de dialogue et de calcul (3), et qui élabore les signaux d'adressage,
de lecture et de rafraîchissement (S3) des moyens mémoire intermédiaires.
10. Dispositif selon la revendication 8 ou 9, caractérisé en ce qu'il comporte en
outre un dispositif de visualisation cavalier (2) alimenté directement par le générateur
de symboles (1).