[0001] La présente invention s'applique à un dispositif de verrouillage et déverrouillage
à distance notamment pour barre anti-panique, dont le déplacement déclenche le déverrouillage
d'une porte ou autre fermeture d'issue, du type comportant d'une part un moyen de
blocage monté sur une partie fixe et susceptible de prendre une position de blocage
où il s'oppose au déplacement de la barre anti-panique et une position d'effacement
où il autorise ce déplacement et, d'autre part, un moyen d'actionnement électrique
tel qu'un électro-aimant dont le noyau est relié au moyen de blocage de façon que
son alimentation électrique contrôle le déplacement du moyen de blocage entre ses
positions de blocage et d'effacement. A cet effet, le dispositif est constitué d'un
pêne susceptible d'osciller en rotation dans un boîtier et présentant d'une part un
profil extérieur en creux dans lequel est susceptible de venir s'engager au moins
une partie du profil de la section de la barre anti-panique et qui est apte à "s'engrener"
avec celle-ci pour entraver son déplacement et d'autre part, un profil de came susceptible
de coopérer avec une extrémité d'un bras de levier articulé sur un axe de pivotement
solidaire du boîtier et dont une autre partie est reliée au noyau de l'électro-aimant
de telle manière que l'alimentation en courant électrique de cet électro-aimant fasse
pivoter et/ou maintienne le bras de levier dans une position où son extrémité coopère
avec le profil de came pour interdire toute oscillation au pêne et immobiliser ladite
barre en position de fermeture de la porte et que la rupture de l'alimentation électrique
de l'électro-aimant libère le pêne qui n'entrave alors plus le déplacement de la barre
anti-panique pour ouvrir la porte.
[0002] L'un des buts de l'invention est de réaliser un dispositif connu de verrouillage
et déverrouillage à distance pour les barres anti- panique à l'aide d'un électro-aimant
de verrouillage maintenu continuellement sous tension en position de verrouillage
et où il suffit de couper l'alimentation électrique pour libérer la barre anti-panique.
Un tel dispositif doit fonctionner de façon sûre et fiable en résistant aux tentatives
de forcement des portes de sécurité et en libérant les barres anti-panique après des
heures de maintien sous tension par une commande qu'il est toujours possible d'adresser
même en l'absence totale d'énergie et qui se prête bien à la télécommande simultanée
et à partir de plusieurs points de contrôle.
[0003] Une difficulté s'est toutefois présentée lorsqu'une personne inanimée était en appui
sur la barre anti-panique et exerçait une poussée constante sur celle-ci au moment
de la coupure du courant de l'électro-aimant. Certains équipements électromécaniques
de télédéverrouillage des barres anti-panique sont restés coincés par cette poussée
constante sans que le ressort de rappel du bras de levier ne puisse débloquer le pêne
du dispositif de verrouillage. Une solution simple à ce problème consiste à prévoir
sur le pêne du dispositif de verrouillage un profil de came qui tende à repousser
le bras de levier en position de déverrouillage lorsqu'un effort d'ouverture est exercé
sur la barre anti-panique, mais cette solution conduit, soit à faciliter la violation
des barres anti- panique par des personnes mal intentionnées, soit à renforcer considérablement
la force de blocage de l'électro-aimant en vue d'éviter de façon sûre cette violation.
[0004] Un autre but de la présente invention est précisément de pallier ces deux types d'inconvénient
en proposant un système de verrouillage très sûr d'une barre anti-panique à l'aide
d'un électro-aimant de faible puissance et donc de faible consommation électrique
tout en garantissant le déverrouillage de la barre anti-panique pour un faible effort
exercé sur celle-ci dès que le courant d'excitation de l'électro-aimant est coupé.
[0005] A cet effet, le bras de levier comporte des moyens de verrouillage supplémentaires
aptes à coopérer avec le profil de came du pêne pour immobiliser le pêne en rotation
par rapport au bras de levier lorsque celui-ci est rappelé en position de blocage
par le noyau de l'électro-aimant excité par un courant électrique.
[0006] Les moyens de verrouillage supplémentaires sont de préférence constitués par au moins
une barre de blocage portée par le bras de levier parallèlement à celui-ci et mobile
axialement le long de ce bras de levier de manière que l'une de ses extrémités vienne
s'engager dans une cavité ménagée à la surface du profil de came et de forme correspondante
à cette extrémité. Le bras de levier comporte alors de préférence deux lames parallèles
qui portent à l'une de leurs extrémités, via un axe les reliant, un galet coopérant
avec le profil de came du pêne et qui sont solidaires d'au moins deux axes de liaison
traversant chacun de façon articulée une rainure de guidage ménagée dans la barre
de blocage qui, elle, présente du côté opposé au pêne une rainure fermée inclinée
par rapport à l'axe du noyau de l 'électro-aimant et traversée par un axe de verrouillage
solidaire de l'une des extrémités d'un levier moteur de pivotement dont la partie
centrale est articulée au noyau de l'électro-aimant et dont l'autre extrémité est
articulée sur l'axe de pivotement (du bras de levier) solidaire du boîtier, de telle
manière que le déplacement du noyau sous l'effet de l'alimentation électrique de l'électro-aimant
provoque le pivotement du levier moteur de pivotement autour de l'axe de pivotement
du bras de levier et l'entraînement en rotation des barres de blocage (rendues axialement
solidaires du bras de levier par les deux axes de liaison) par l'axe de verrouillage
qui est en appui sur les flancs de la rainure fermée et inclinée et qui vient en butée
au fond de la rainure inclinée et repousse ainsi axialement et parallèlement aux lames
des bras de levier les barres de blocage dans leur position de verrouillage où l'une
des extrémités de la barre de blocage s'engage dans la cavité ménagée à la surface
du profil de came.
[0007] Selon un autre mode de réalisation de l'invention, la liaison entre la partie centrale
du levier moteur de pivotement et le noyau de l'électro-aimant est réalisée par un
système de vissage réglable permettant d'ajuster la position du levier moteur de pivotement
par rapport au noyau de l'électro-aimant, notamment aux positions de butée extrêmes
du noyau.
[0008] Le dispositif de déverrouillage selon l'invention peut comporter des moyens télé-indicateurs
tel qu'un contacteur électrique témoin, aptes à indiquer à distance la sortie du pêne
et/ou du bras de levier hors de la position verrouillant la barre anti-panique.
[0009] D'autres buts, avantages et caractéristiques apparaîtront à la lecture de la description
d'un mode de réalisation de l'invention, faite à titre non limitatif et en regard
du dessin annexé où:
- la figure 1 est une vue de côté boîtier ouvert d'un dispositif de verrouillage et
déverrouillage selon l'invention pour barre anti-panique, télécommandé par électro-aimant
et non muni d'un verrouillage supplémentaire;
- la figure 2 est une vue en coupe transversale selon l'axe de l'électro-aimant d'un
dispositif de verrouillage et déverrouillage pour barre anti-panique selon la présente
invention, logé sensiblement dans le même boîtier que celui de la figure 1 et muni
d'un verrouillage supplémentaire.
[0010] Si l'on se reporte à la figure 1, on voit que le boîtier qui porte le dispositif
de verrouillage et déverrouillage à fixer devant une barre anti-panique rotative 4,
supporte différents axes d'articulation et un électro-aimant 7. Autour d'un axe relativement
rigide 17 du boîtier 1, est articulé un pêne 2 rotatif autour de l'axe 17 et qui présente
un profil extérieur en creux 3 dans lequel est susceptible de venir s'engager en épousant
le contour semi-cylindrique du profil 3, une moitié de la barre anti-panique 4 qui
au cours de sa rotation pour ouvrir une porte de sécurité "s'engrène" à la façon d'un
engrenage sur le profil extérieur 3 du pêne.
[0011] Le pêne 2 présente un profil de came caractéristique 12 en forme d'alvéole et qui
coopère avec un galet 11 monté rotatif sur un axe à l'extrémité d'un bras de levier
10 articulé sur un axe 14 solidaire du boîtier 1. L'autre extrémité du bras de levier
10 est articulée par un axe mobile 16 à la tige 18 du noyau mobile 15 de l'électro-aimant
7. Lorsque le bobinage de l'électro-aimant 7 est parcouru par un courant électrique
continu (l'usage du courant alternatif étant possible avec des spires de compensation
spéciales et en admettant une importante diminution de la force d'attraction), le
noyau 15 est attiré vers l'intérieur de l'électro-aimant pour augmenter le flux magnétique
et cette attraction s'effectue à l'encontre de la force de rappel exercée par un ressort
de rappel 8 enroulé par exemple autour de l'axe 14 et à l'encontre de l'action de
la pesanteur sur un contrepoids 9 fixé sur un prolongement latéral du levier 10.
[0012] Pour expliciter le fonctionnement du dispositif de la figure 1, on a représenté en
pointillés la position qu'occupent le bras de levier 10 et le pêne 2 lorsque la barre
anti-panique 4 est poussée en position d'ouverture. En position de service normal,
l'électro-aimant 7 est maintenu sous tension c'est-à-dire excité et les constituants
du dispositif occupent les positions en traits pleins représentées sur la figure 1.
On voit que si une personne non autorisée exerce une poussée d'ouverture sur la barre
anti-panique 4 selon la direction d'ouverture matérialisée par la flèche 5, le profil
de came 12 du pêne 2 exerce sur le galet 11 un effort qui se développe parallèlement
à la ligne médiane du bras de levier 10 et qui est absorbé par la réaction de l'axe
14 solidaire du boîtier 1, pratiquement sans tirer le noyau 15 de l'électro-aimant
vers l'ouverture. Le noyau 15 reste donc collé par l'attraction magnétique exercée
par l'armature de l'électro-aimant aussi longtemps que l'électro-aimant 7 est maintenu
sous tension et la barre anti-panique reste ainsi fermement bloquée.
[0013] Si un danger ou une nécessité d'ouverture se révèle dans l'enceinte fermée par la
porte de sécurité contrôlée par la barre anti- panique 4, le courant de l'électro-aimant
7 est coupé, en général à partir d'un poste de sécurité central. Le ressort 8 et le
contre-poids 9 rappellent le bras de levier 10 dans la position représentée en pointillés
sur la figure 1 en le faisant tourner autour de l'axe 14 dans le sens des flèches
car l'attraction magnétique de l'armature de l'électro-aimant sur le noyau 15 cesse
ou bien se limite à un très faible effort rémanent. Si une personne désirant sortir
par la porte de sécurité appuie sur la barre anti-panique 4 en direction de la flèche
5, on voit que le pêne 2 qui n'est plus arrêté par le galet 11 tourne autour de son
axe 17 dans le sens de la flèche 13 et vient dans la position en pointillés avec son
profil en creux 3 passé en 3'. La barre anti-panique 4 se déplace librement selon
la flèche 5 en 4' et la porte de sécurité peut s'ouvrir. Un ressort externe rappelle
normalement la barre de sécurité dans la position en traits pleins où il fait tourner
le pêne 2 pour que son profil 3 engrène à nouveau avec celui de la barre 4 et la remise
sous tension de l'électro-aimant 7 rétablit le verrouillage de la barre 4.
[0014] En considérant la figure 1, on voit que deux incidents de types différents sont susceptibles
de se produire. En premier lieu, lorsque le courant de maintien est coupé dans l'électro-aimant
7 alors qu'une forte pression est déjà exercée sur la barre anti-panique 4, par exemple
parce qu'on attend d'urgence l'ouverture de la porte ou parce qu'une personne s'est
affalée sur la barre 4, le profil de came 12 risque de coincer le galet 11 et par
voie de conséquence le noyau 15 dans l'électro-aimant 7 sans que le ressort 8 et le
contre-poids 9 ne puissent rappeler le bras de levier 10 dans la position en pointillés
de la figure 1 et ceci aussi longtemps qu'une pression est maintenue sur la barre
4. Si, pour supprimer ce risque, on donne au profil de came 12 une forme qui tende
à chasser le galet 11 en 11' (voir la figure 1) lorsque la barre 4 tend à faire tourner
le pêne 2 selon la direction 13, 11 devient possible à une personne vigoureuse de
forcer la barre anti-panique 4 à l'encontre de la force de retenue de l'électro-aimant
7, sauf à donner à celui-ci une grande puissance ce qui entraîne des coûts d'établissement
et surtout d'exploitation (consommation électrique permanente) majorés.
[0015] Le mode de réalisation de l'invention représenté à la figure 2 pallie ces inconvénients.
Les éléments identiques ou similaires à ceux de la figure 1 conservent les mêmes numéros
de référence. Le boîtier 1 porte toujours un électro-aimant 7 fixé en bout et des
axes d'articulation 14 pour un bras de levier 10 et 17 pour un pêne 2 de blocage de
la barre anti-panique 4 susceptible de se déplacer en 4' selon la flèche 5.
[0016] Le bras de levier 10 est constitué de deux lames parallèles portant à l'une de leurs
extrémités, du côté du pêne 2, le galet 11 monté rotatif sur un axe 19 qui relie les
deux lames parallèles. Les lames du bras de levier 10 sont reliées chacune à une barre
de blocage 21 par des axes de liaison 20, 22 qui traversent de façon articulée des
fentes longitudinales de guidage 23 et 24 ménagées dans la barre de blocage 21 qui
peut ainsi se déplacer d'une faible course parallèlement aux lames du bras de levier
10 à l'extérieur de celle-ci tout en restant pratiquement solidaire du bras de levier
10. Une fente de guidage 14a formant rainure fermée comme les fentes 23 et 24 est
également prévue dans la barre 21 autour de l'axe d'articulation 14 du bras de levier
10. Les barres de blocage 21 portent à leur extrémité, du côté du pêne 2, un ergot
de verrouillage 25 susceptible de venir s'engager dans une cavité conjuguée 26 ménagée
à l'intérieur du pêne 2 sur son profil de came 12.
[0017] Le bras de levier 10 qui porte latéralement un contre-poids 9 constitué par exemple
d'un jeu de rondelles montées sur un axe 9a, est relié au noyau 15 de l'électro-aimant
7 par un levier moteur de pivotement 27 articulé à sa base sur l'axe de pivotement
14 du bras de levier 10 et à sa partie centrale par l'intermédiaire d'un axe 28 à
une tige filetée 29 vissée dans un filetage de réception du noyau 15, de façon réglable
grâce à contre-écrou 30.
[0018] A son extrémité supérieure selon la figure 2, c'est-à-dire du côté opposé au pêne
2, le levier de pivotement 27 porte un axe de verrouillage 31 qui se déplace dans
une rainure fermée 32 qui est ménagée dans la tête 33 de la barre de blocage 21, est
inclinée par rapport à la perpendiculaire à la ligne médiane du bras de levier 10
et des barres de blocage 21 passant par le centre des axes 20, 14, 22, 19 et qui forme
donc avec l'axe longitudinal du noyau 15 un angle faible (20 à 30° par exemple) et
variable en fonction de la position du levier de pivotement 27. Le bobinage 34 de
l'électro-aimant relié par des fils 35 à une alimentation électrique, est entouré
par un circuit magnétique qui se referme en position d'excitation de l'électro-aimant
par appui de la face d'extrémité 36 du noyau 15 sur une enclume d'appui de butée 37
entourée par un ressort de rappel 38 qui repousse le noyau 15 vers l'extérieur et
joue ainsi partiellement le rôle du ressort de rappel 8 de la figure 1. Un contacteur
électrique 39 équipé d'un poussoir 40 est relié par des fils 41 à un poste central
de surveillance de la position du pêne 2.
[0019] Le fonctionnement du dispositif de verrouillage et déverrouillage de barre anti-panique
représenté à la figure 2 va maintenant être explicité. Lorsque le bobinage 34 de l'électro-aimant
est parcouru par un courant continu d'excitation, le noyau 15 de l'électro-aimant
est attiré par l'enclume d'appui 37 et les différentes pièces du dispositif occupent
la position représentée en traits pleins sur la figure 2. L'axe de verrouillage 31
du levier de pivotement 27 vient en butée au fond de la rainure 32 et fait pivoter
les barres de verrouillage 21 autour de l'axe 14 en les repoussant par les parois
de la rainure inclinée 32 vers le bas de la figure en direction du profil de came
12 pour faire pénétrer l'ergot 25 dans la cavité 26. On voit que dans cette position
où l'électro-aimant est excité, une poussée sur la barre anti-panique 4 dans le sens
de l'ouverture se heurte au double verrouillage du galet 11 et de l'ergot 25 et que
la barre anti-panique 4 reste bloquée même si l'effort d'attraction de l'enclume 37
sur le noyau 25 est faible.
[0020] Lorsque le courant d'excitation est coupé dans le bobinage 34, le déverrouillage
du bras de levier 10 s'effectue en deux temps. Le recul du noyau 15 vers la droite
de la figure sous l'effet de la réaction du ressort 38 fait tout d'abord pivoter le
levier moteur de pivotement 27 autour de l'axe 14 en repoussant par l'axe de verrouillage
31 se déplaçant dans la rainure 32, les barres de verrouillage 21 vers le haut, ce
qui fait échapper les ergots 25 de leur logement 26. L'axe de verrouillage 31 vient
ensuite en butée au fond de la rainure 32 et entraîne en rotation autour de l'axe
14 les barres de verrouillage 21 qui, à leur tour, entraînent le bras de levier 10
et le galet 11 par les axes de liaison 20, 22, vers la gauche de la figure. Le pêne
2 peut alors tourner librement en rotation autour de son axe 17, comme représenté
en pointillés sur la figure 2, et libérer la barre anti-panique 4. Le poussoir 40
est repoussé par un rebord du pêne et actionne le contacteur 39 qui indique au tableau
de bord de l'installation par les fils 41 que la barre anti-panique 4 est placée en
position ouverte.
[0021] Si au moment de la coupure de l'excitation électrique de l'électro-aimant 7, un effort
d'ouverture est exercé sur la barre anti- panique 4 comme expliqué précédemment, le
premier temps de déverrouillage se déroule normalement car le couple de rotation exercé
sur le pêne 2 est absorbé en grande partie par le galet 11 et reporté sur l'axe 14.
Dès que l'ergot 25 a quitté le logement 26, le galet 11 "gicle" latéralement sous
l'effet des efforts exercés sur lui en biais par le couple appliqué sur le pêne 2
et la libération de la barre anti-panique s'effectue par rotation du pêne 2. Grâce
aux dispositions selon l'invention permettant un double verrouillage du pêne 2, l'action
d'un ressort de rappel 38 de faibles dimensions et du contre-poids 9 permet de débloquer
un effort de verrouillage important.
[0022] Les barres de blocage 21 sont, de préférence, emprisonnées sur leurs axes de liaison
20, 22 par des circlips extérieurs 42. Le pêne 2 qui doit présenter une forte épaisseur,
est avantageusement réalisé comme le contrepoids 9, par empilage de tôles découpées
assemb'ées par des rivets formant tirants. Les cavités 26 peuvent alors être rénagées
dans une partie seulement de ces tôles empilées, ce qui permet de réaliser économiquement
des cavités de faible largeur dans un p=ne de grande largeur. Le réglage de la position
du noyau 15 de l'électro-aimant par rapport à l'axe 28 s'effectue avantageusement
après assemblage du dispositif en faisant tourner le noyau 15 en agissant sur une
rainure longitudinale de celui-ci accessible en position sortis du noyau, la tige
filetée 29 étant immobilisée en rotation par 1 axe 28. Après réglage, le noyau 15
est bloqué sur la tige 29 par le cintre- écrou 30.
1.- Dispositif de verrouillage et déverrouillage à distance, notamment pour barre
anti-panique (4) dont le déplacement déclenche le déverrouillage d'une porte ou autre
fermeture d'issue, du type comportant d'une part un moyen de blocage monté sur une
partie fixe et susceptible de prendre une position de blocage où il s'oppose au déplacement
de la barre anti-panique (4) et une position d'effacement où il autorise ce déplacement
et, d'autre part, un moyen d'actionnement électrique tel qu'un électro-aimant (7)
dont le noyau (15) est relié au moyen de blocage de façon que son alimentation électrique
contrôle le déplacement du moyen de blocage entre ses positions de blocage et d'effacement,
caractérisé en ce qu'il est constitué d'un pêne (2) susceptible d'osciller en rotation
dans un boîtier (1) et présentant d'une part un profil extérieur en creux (3) dans
lequel est susceptible de venir s'engager au moins uie partie du profil de la section
de la barre anti-panique (4) et qui est apte à "s'engrener" avec celle-ci pour entraver
son déplacement et d'autre part, un profil de came (12) susceptible de coopérer avec
une extrémité (11) d'un bras de levier (10) articulé sur un axe de pivotement (14)
solidaire du boîtier (1) et dont une autre partie (16) est reliée au moyen (15) de
l'électro-aimant (7) de telle manière que l'alinentation en courant électrique de
cet électro-aimant (7) fasse pivoter et/ou maintienne le bras de levier (10) dans
une position où son extrérrté coopère avec le profil de came (12) pour interdire toute
oscil ation au pêne (2) et immobiliser ladite barre (4) en position de ferme ure de
la porte et que la rupture de l'alimentation électrique de l'élecro-aimant (7) libère
le pêne (2) qui n'entrave alors plus le déplacement de la barre anti-panique (4) pour
ouvrir la porte.
- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le bras d levier (10)
est susceptible, sous l'effet de l'alimentation en couran .électrique de l'électro-aimant
(7), de pivoter à l'encontre d'un ressort de rappel (8).
3 - Dispositif selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le Iras de levier
(10) est susceptible sous l'effet de l'alimentation en :ourant électrique de l'électro-aimant
(7) de pivoter à l'encontre dt l'effet de la gravité sur un contrepoids ou une masselotte
(9).
4.- Dispositif selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que la partie
du bras de levier (10) coopérant avec le profil de came (12) est constituée par un
galet (11) monté rotatif sur un axe (19) à l'extrémité du bras (10).
5.- Dispositif selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le bras
de levier (10) comporte des moyens de verrouillage supplémentaires (25) aptes à coopérer
avec le profil de came (12) du pêne (2) pour immobiliser le pêne en rotation par rapport
au bras de levier (10) lorsque celui-ci est rappelé en position de blocage par le
noyau (15) de l'électro-aimant (7) excité par un courant électrique.
6.- Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que les moyens de verrouillage
supplémentaires sont constitués par au moins une barre de blocage (21) portée par
le bras de levier (10) parallèlement à celui-ci et mobile axialement le long de ce
bras de levier de manière que l'une de ses extrémités (25) vienne s'engager dans une
cavité (26) ménagée à la surface du profil de came (12) et de forme correspondant
à cette extrémité (25).
7.- Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que le bras de levier (10)
comporte deux lames parallèles portant à l'une de leurs extrémités, via un axe (19)
les reliant, un galet (11) coopérant avec le profil de came (12) du pêne (2) et solidaires
d'au moins deux axes de liaison (20, 22) traversant chacun de façon articulée une
rainure de guidage (23, 24) ménagée dans la barre de blocage (21) correspondante qui,
elle, présente du côté opposé au pêne (2) une rainure fermée (32) inclinée par rapport
à l'axe du noyau (15) de l'électro-aimant et traversée par un axe de verrouillage
(31) solidaire de l'une des extrémités d'un levier moteur de pivotement (27) dont
la partie centrale est articulée au noyau (15) de l'électro-aimant et dont l'autre
extrémité est articulée sur l'axe de pivotement (14) du bras de levier (10) solidaire
du bottier (1), de telle manière que le déplacement du noyau (15) sous l'effet de
l'alimentation électrique de l'électro-aimant (7) provoque le pivotement du levier
moteur de pivotement (27) autour de l'axe de pivotement (14) du bras de levier (10)
et l'entraînement en rotation des barres de blocage (21) /rendues axialement solidaires
du bras de levier (10) par les deux axes de liaison (20, 22)/ par l'axe de verrouillage
(31) qui est en appui sur les flancs de la rainure fermée et inclinée (32) et qui
vient en butée au fond de la rainure inclinée (32) et repousse ainsi axialement et
parallèlement aux lames du bras de levier (10) la(ou les) barre(s) de blocage (21)
dans sa(leur) position de verrouillage ou l'une des extrémités (25) des barres de
blocage (21) s'engage dans la cavité (26) ménagée à la surface du profil de came (12).
8.- Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que la liaison entre la
partie centrale du levier moteur de pivotement (27) et le noyau (15) de l'électro-aimant
est réalisée par un système de vissage réglable (29, 30) permettant d'ajuster la position
du levier moteur de pivotement (27) par rapport au noyau (15) de l'électro-aimant
(7), notamment en position de butée extrême de celui-ci.
9.- Dispositif selon une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comporte
des moyens télé-indicateurs tel qu'un contacteur électrique témoin (39), aptes à indiquer
à distance la sortie du pêne (2) et/ou du bras de levier (10) hors de la position
verrouillant la barre anti-panique (4).