[0001] La présente invention se rapporte à un panneau à lames, notamment pour l'obturation
d'ouvertures muralea, du type comprenant un certain nombre de lames montées coulissantes
dans deux chemins de guidage parallèles s'étendant sur deux côtés opposés de l'encadrement
du panneau, pour pouvoir être déplacées entre une première position dans laquelle
elles sont placées en contact mutuel entre les chemins de guidage et une deuxième
position dans laquelle elles sont rangées dans un caisson monté sur un troisième côté
de l'encadrement, ce caisson renfermant des moyens pour transformer le mouvement longitudinal
des lames entre les chemins de guidage en un mouvement transversal à l'intérieur du
caisson.
[0002] De tels panneaux à lames sont essentiellement utilisés comme volets pour l'obturation
de baies de fenêtres ou de portes-fenêtres, volets dans lesquels les moyens de transformation
du mouvement des lames permettent à ces dernières de venir se ranger côte à côte à
l'intérieur du caisson dont l'encombrement peut ainsi être considérablement réduit
par rapport à celui des caissons des volets roulants classiques.
[0003] En général, dans de tels volets, les lames sont sans aucune liaison entre elles et
le mécanisme de commande de leur mouvement exerce simplement une traction sur la lame
la plus basse qui pousse dès lors toutes les autres lames dans le caisson où elles
viennent se ranger côte à côte grâce à un ou plusieurs rails de guidage a'incurvant
vers la paroi verticale de fond du caisson et coopérant avec des ergots prévus sur
les chants latéraux des lames.
[0004] Or, étant donné qu'une fois en position jointive d'obturation entre leurs chemins
de guidage, les lames, autres que la lame inférieure, sont libres de tout mouvement
relatif, les voleta à lames de ce type doivent, pour être à l'abri des tentatives
d'effraction par l'extérieur, comporter un système de verrouillage qui interdise tout
déplacement vers le haut de l'empilage de lames sans utilisation du mécanisme de commande.
[0005] Toutefois, cette disposition n'est pas suffisante pour conférer un caractère d'inviolabilité
totale au volet car les lames, surtout si elles sont de grande longueur, peuvent être
facilement forcées de l'extérieur par une poussée exercée en leur centre en direction
de l'intérieur du volet. Si ce problème peut être aisément résolu dans les volets
roulants classiques par une solidarisation partielle et éventuellement temporaire
des lames au niveau de leurs chants de contact, il n'en est pas de même dans les volets
à iames du type susmentionné, car, dans ceux-ci, comme on l'a déjà dit, les lames
ne sont pas en général pourvues de liaison mutuelle permanente et, en outre, après
qu'une lame a été introduite dans le caisson, sa trajectoire doit brusquement s'incurver
alors qu'elle est toujours en contact avec la lame qui suit, en pesant de tout son
poids sur celle-ci.
[0006] La présente invention se propose de remédier à cet inconvénient et, pour ce faire,
elle a pour objet un panneau à lamés du type spécifié en préambule qui se caractérise
en ce que les lames portent, le long de leurs chants de contact adjacents, des moyens
de verrouillage mutuel libérables comprenant au moins un élément mobile qui, sous
la sollicitation d'un organe de poussée rendu opérationnel par le passage des lamés
dans leur première position, est déplacé pour rendre actifs les moyens de verrouillage
et qui, dès la cessation de la sollicitation de l'organe de poussée à l'amorce du
mouvement des lames de leur première à leur deuxième positions, est déplacé en sens
inverse pour libérer les moyens de verrouillage.
[0007] De cette façon, les moyens de verrouillage, qui interviennent pour solidariser mutuellement
les lamés en position jointive en interdisant ainsi toute tentative d'effraction par
l'extérieur, cessent d'agir dès que les lames sont déplacées vers le caisson, de sorte
que leur changement de trajectoire à l'intérieur de celui-ci peut se faire sans entrave,
tout comme dans les panneaux à lames classiques non équipés de tels moyens de verrouillage.
[0008] Dans un premier mode de réalisation de l'invention, les moyens de verrouillage comprennent,
dans chaque paire de lames adjacentes, au moins une nervure formée sur une partie
de la longueur du chant de contact de l'une des lames et coopérant avec une rainure
complémentaire ménagée dans celui de la seconde lame, ainsi qu'au moins un organe
élastique formant ledit élément mobile, cet organe élastique étant fixé sur le chant
de contact de l'une ou l'autre des deux lames à proximité de la nervure ou de la rainure
de celle-ci et possédant une raideur telle qu'il puisse être comprimé entre les chants
de contact des deux lames sous la sollicitation de l'organe de poussée et qu'il puisse
se détendre lorsque celle-ci cesse.
[0009] Dans ce cas, l'organe de poussée est constitué par une lame supplémentaire de charge,
disposée entête de la série de lames en considérant leur sens de déplacement de la
première à la deuxième positions, cette lame de charge restant en permanence à l'intérieur
du caisson et étant totalement dépourvue de moyens de verrouillage sur son chant de
contact avec la lame suivante.
[0010] On comprendra que dans le cas où le panneau à lames selon l'invention est utilisé
comme volet à mouvement vertical, la lame de charge, conjointement avec la lame suivante,
appuie fortement sur l'empilage de lames en position d'obturation et comprime ainsi
les organes élastiques situés entre celles-ci, si bien que les nervures viennent s'emboîter
dans les rainures associées pour assurer le verrouillage mutuel des lames. Par contre,
au cours du mouvement de remontée du volet, la lame de charge, dépourvue de moyens
de verrouillage, peut être librement poussée, comme dans un volet classique, vers
la paroi de fond du caisson et, dès qu'elle est dégagée de son tontact avec la lame
suivante, les organes élastiques délogent les nervures des rainures associées et déverrouillent
ainsi les lames qui peuvent dès lors venir se ranger côte à côte dans le caisson.
Il est à noter ici que le fait que la lame de charge soit dépourvue de moyens de verrouillage,
n'autorise pas, lorsque le volet est descendu, une quelconque tentative d'effraction
au niveau de sa zone de contact avec la lame suivante puisque cette zone se trouve
à l'intérieur du caisson.
[0011] Dans le cas de panneaux ou de volets de grande largeur, il sera bien entendu préférable
que, dans chaque paire de lames adjacentes, les moyens de verrouillage comprennent
plusieurs nervures formées à intervalles égaux le long du chant de contact de l'une
des lames et plusieurs organes élastiques respectivement disposés entre ces nervures,
pour assurer l'inviolabilité du volet sur toute sa largeur.
[0012] En outre, dans un mode de réalisation préféré,chaque organe élastique comprend un
ressort reçu dans un logement ménagé dans le chant de contact de la lame qui le porte,
ainsi qu'un élément poussoir en forme de U solidaire de l'extrémité libre du ressort
et venant coiffer ledit chant de contact lorsque le ressort est comprimé. Ce type
d'organe élastique présente tout à la fois l'avantage d'exercer une poussée efficace
entre deux lames adjacentes, lorsque la lame de charge n'agit plus, et de s'effacer
totalement dans le cas contraire pour autoriser une insertion totale des nervures
dans les rainures correspondantes et assurer ainsi un verrouillage mutuel efficace
des lames.
[0013] Avantageusement, dans chaque paire de lames adjacentes, la partie du chant de contact
de la seconde lame destinée à venir en appui contre l'élément poussoir est coiffée
par un élément en U identique, fait du même matériau que ce dernier. Cette disposition
a pour but de réduire à un minimum les frottements entre chaque lame et la suivante,
lors de son changement de trajectoire dans le caisson.
[0014] Dans un second mode de réalisation, le panneau à lames selon l'invention se caractérise
en ce que les moyens de verrouillage mutuel des lames sont constitués par au moins
une série de tiges qui sont respectivement portées par toutes les lames, à l'exception
de la première à pénétrer dans le caisson, de manière à pouvoir coulisser dans un
même plan, ces tiges étant dimensionnées et retenues contre tout glissement hors des
lames de manière à se trouver en dedans des chants de celles-ci lorsqu'elles sont
déplacées de leur première à leur deuxième positions,à l'exception de la tige de la
dernière lame à pénétrer dans le caisson,qui dépasse de celle-ci pour venir en butée
contre l'organe de poussée constitué de préférence par l'appui.du panneau, dès que
les lames arrivent dans leur première position, en ce que les tiges présentent, de
part et d'autre des plans de contact des lames, des extrémités de formes complémentaires,
et en ce que la première lame à pénétrer dans le caisson présente, sur son chant de
contact avec la lame suivante, un organe d'emboîtement placé dans le même plan que
les tiges, la série de tiges étant éventuellement associée à un moyen de rappel, agissant
en sens opposé au sens de déplacement des lames de leur première à leur deuxième positions.
[0015] Avantageusement, les tiges sont montées à coulissement à l'intérieur des lames et
l'organe d'emboitement est constitué par un évidement ménagé dans ledit chant de contact
de la première lame, les moyens de rappel étant formés par un ressort logé dans cet
évidement et apte à venir s'appliquer contre un épaulement de la tige de la lame suivante.
[0016] Comme on le comprendra aisément, une fois que les lames sont en position d'obturation
entre les chemins de guidage, les tiges se trouvent en alignement et viennent s'emboîter
l'une dans l'autre en succession à l'intérieur des lames sous la poussée de la tige
de la dernière lame en butée contre l'appui du panneau pour ainsi assurer le verrouillage
mutuel des lames. Au contraire, lors de la remontée du volet, toutes les tiges sont,
sous l'action des moyens de rappels et/au de la gravité, ramenées dans leur position
d'origine dans laquelle elles se trouvent en dedans des zones de contact des lames
et,de la sorte, celles-ci sont déverrouillées et peuvent être sans entrave rangées
dans le caisson.
[0017] D'une manière générale, dans le panneau à lames selon l'invention, les moyens de
transformation du mouvement des lames sont constitués par des rails de guidage qui
s'incurvent vers le fond du caisson et coopèrent avec des ergots portés par les chants
de chaque lame qui coulissent dans les chemins de guidage, dans la moitié de celle-ci
qui pénètre en premier dans le caisson. Toutefois, pour garantir un changement de
trajectoire sans entrave des lames, l'invention prévoit en addition deux cames de
guidage qui s'incurvent vers le fond du caisson et coopèrent avec des seconds ergots
fixés sur les chants de chaque lame pourvus des premiers ergots, à proximité du chant
de contact de celle-ci qui pénètre en dernier dans le caisson.
[0018] Grâce à cette disposition supplémentaire, chaque lame bascule automatiquement vers
le fond du caisson dès qu'elle a été complètement introduite dans celui-ci et est
ainsi automatiquement détachée de la suivante.
[0019] Enfin, dans le cas où les lames sont libres de tout mouvement relatif lorsqu'elles
sont en position jointive entre les chemins de guidage, il est prévu, selon une autre
caractéristique de l'invention,un système de blocage apte à assurer un verrouillage,sur
l'un au moins des chemins de guidage, de la première lame à pénétrer dans le caisson,lorsque
le panneau est complètement sorti de ce dernier.
[0020] Plusieurs modes de réalisation du panneau à lames objet de la présente invention,
réalisé sous la forme d'un volet, vont maintenant être décrits plus en détails, mais
uniquement à titre d'exemples non limitatifs, en référence aux dessins annexés dans
lesquels :
- la figure 1 est une vue partielle illustrant le fonctionement général de ce volet
à lames, représenté entièrement descendu, la paroi latérale du caisson ayant été retirée
;
- la figure 2 est une vue partielle analogue à la figure 1, mais représentant le volet
entièrement remonté ;
- la figure 3 est une vue en coupe partielle agrandie illustrant le système de blocage
du volet en position active ;
- la figure 4 est une vue en coupe effectuée selon la ligne IV-IV de la figure 3 ;
- la figure 5 est une vue en coupe qui correspond à la figure 3 mais représente le
système de blocage en position inactive ;
- la figure 6 est une vue en coupe effectuée selon la ligne VI-VI - de la figure 4
;
- les figures 7 à 9 illustrent un premier mode de réalisation des moyens de verrouillage
des lames conformes à l'invention ; et
- les figures 10 à 12 illustrent un second mode de réalisation de ces moyens de verrouillage.
[0021] Le volet représenté sur la figure 1 est destiné à obturer une bai( 1 ménagée dans
un mur 2 d'une construction quelconque. Le long de la face intérieure du mur 2, la
baie 1 est équipée d'un châssis 3 pour une fenêtre 4.
[0022] D'une manière connue en soi, le volet proprement dit est essentiellement constitué
d'un certain nombre de lames rectangulaires 5, généralement en bois ou en matière
plastique, montées chacune à coulissement par leurs petits chants verticaux 5e, dans
deux glissières verticales parallèles 6 fixées de part et d'autre de la baie, en applique
sur le châssis 3 de la fenêtre 2. Les lames 5 portent, à même hauteur, sur chacun
de leurs chants verticaux 5e, un ergot 7 logé dans une glissière respective 6 et sont
totalement indépendantes les unes des autres-, sans aucune liaison entre elles. Les
ergots se trouvent à la partie haute des chants 5e des lames 5.
[0023] A partir de leur position représentée sur la figure 1, positicn dans laquelle elles
sont jointives et obturent la baie 1, les lames 5 peuvent, sous l'action d'un mécanisme
de commande qui sera décrit plus en détail par la suite, être déplacées vers le haut
le long des glissières 6 pour être rar- gées dans un caisson 8 disposé à la partie
supérieure de la baie 1. A l'int:- rieur de ce caisson 8, la branche extérieure 6a
de chacune des glissières se prolonge par un rail de guidage 9 comportant un premier
tronçon vertical 10 qui s'incurve en 11 vers la paroi de fond 12 du caisson, qui est
ici paroi frontale, sous la forme d'un deuxième tronçon 13 incliné selon un n
gle obtus par rapport au tronçon vertical 10. Les deux rails de guidage 9 sont parallèles
sur toute leur longueur, et l'espace libre qu'ils délimiten' entre eux est d'une largeur
légèrement supérieure à la longueur des lames 5
[0024] Comme on peut encore le voir sur la figure 1, la paroi de ond 12 du caisson 8 s'étend
dans un plan vertical du côté extérieur de la b
Le 1 et présente une hauteur à peine supérieure à celle des lames. La paroi inférieure
14 du caisson, dans laquelle est ménagée la fente d'introduction 15 des lames située
tout près de la fenêtre 4, est quant à elle parallèle aux tronçons inclinés 13 des
rails de guidage 9 et est éloignée de ces derniers d'une distance à peine supérieure
à celle qui sur chaque lame 5, sépare un ergot 7 de l'extrémité inférieure de cette
dernière.
[0025] Le mécanisme de commande du volet est quant à lui essentiellement constitué par un
axe 16 fixé entre les deux parois latérales du caisson 1, dans l'angle supérieur arrière
de celui-ci, juste en face de la fente d'introduction 15. Cet axe est susceptible
d'être entrainé en rotation, de façon connue en soi, au moyen d'une tige oscillante
à manivelle 17 accessible de l'intérieur de la construction. En outre, chacune des
extrémités de l'axe 16 comporte une bobine 18 sur laquelle s'enroule un élément allongé
de tirage, constitué ici par un ruban de nylon 19, qui s'étend parallèlement aux deux
branches latérales 6a, 6b de la glissière respective pour venir se rattacher à un
ergot spécial 20 situé à la base du chant vertical correspondant de la lame la :plus
basse 5a.
[0026] Comme on le sait, ce mécanisme de commande, en exerçant une traction sur la lame
la plus basse 5a qui entraîne avec elle toutes les autres vers le haut, assure un
rangement côte à côte en position verticale des lames 5 dans le caisson 8, en combinaison
avec les rails de guidage incurvés 9 sur lesquels les lames 5 viennent glisser par
leurs ergots 7, en se poussant mutuellement vers la paroi de fond 12 du caisson 8.
Ce mode de rangement des lames illustré par la figure 2, permet de réduire au maximum
l'encombrement du caisson et de donner de l'épaisseur aux lames, pour en particulier
les doter d'une isolation thermique. Pour provoquer la fermeture du volet, illustrée
par la figure 1, il suffit d'amorcer le mouvement de descente de la lame la plus basse
5a à l'aide du mécanisme de commande et dès lors toutes les autres lames 5 glissent
le long des rails de guidage 9 sous le simple effet de la gravité, pour venir s'empiler
les unes sur les autres en position jointive entre les glissières 6.
[0027] Toutefois, dans cette position, étant donné que les lames 5 sont libres de tout mouvement
les unes par rapport aux autres, il est nécessaire de prévoir un système de blocage,
inaccessible de l'extérieur, qui puisse assurer un verrouillage du volet et le mettre
ainsi à l'abri des tentatives d'effraction. Selon une de ses caractéristiques essentielles,
le volet selon l'invention est équipé d'un tel système de blocage qui va maintenant
être décrit en référence aux figures 3 à 6. '
[0028] Comme le montrent ces figures, ce système de blocage se compose d'une lamelle métallique
élastique 21 qui a été soumise en 22 à une torsion de 90° pour présenter,-d'une part,
à sa base une surface d'appui 23 par laquelle elle est fixée, au moyen de vis 24,
sur l'un des chants verticaux 5e de la lame la plus haute 5b du volet, au-dessus de
l'ergot 7, et, d'autre part, une partie haute élastique 25 qui, lorsque le volet est
entièrement descendu, fait face à la branche intérieure 6b de la glissière correspondante
6, en étant normalement sollicitée contre cette dernière. En outre, cette partie élastique
25 de la lamelle 21 est repliée à angle droit en direction de la branche intérieure
6b de la glissière, le long d'une partie seulement de son bord libre supérieur, de
manière à définir un cliquet 26, qui dans ladite position descendue du volet, vient
se placer en regard d'une lumière 27 ménagée dans la partie haute de la branche intérieure
6b de la glissière 6. Il est encore à noter que le ruban de tirage 19 s'étend entre
la branche intérieure 6b de la glissière et la partie élastique 25 de la lamelle 21
et plus précisément en face de la partie sans cliquet du bord libre de cette dernière.
[0029] Le système de blocage qui vient d'être décrit fonctionne de la manière suivante :
Lorsque le volet est complètement descendu, le ruban 19 est détendu si bien que la
lamelle 21 peut librement s'appliquer contre la branche intérieure 6b de la glissière
6, son cliquet 26 s'engageant alors dans la lumière 27 de cette dernière, comme le
montrent les figures 3 et 4. De cette façon, la lame la plus haute 5b du volet est
verrouillée dans les glissières et interdit ainsi un déplacement vers le haut du volet
qui serait commandé de l'extérieur par une poussée exercée sur la lame la plus basse
5a. Il est à noter ici que dans cette position de verrouillage de la lamelle 21, le
ruban 19 est simplement plaqué contre la branche intérieure 6b de la glissière en
étant sensiblement éloigné de la verticale et ce, sans être enfoncé par le cliquet
26,de sorte qu'il n'est pas sujet à une usure prématurée du fait de son contact avec
la lamelle 21.
[0030] Le déverrouillage du volet s'effectue automatiquement lorsque l'on amorce son mouvement
de montée. En effet, quand on fait tourner à cette fin l'axe 16 dans le sens convenable,
le ruban 19 se tend progressivement pour reprendre sa position verticale et, de par
son contact avec la lamelle 21, éloigne celle-ci de la branche intérieure 6b de la
glissière 6,si bien que le cliquet 26 est extrait de la lumière 27,comme représenté
sur la figure 5. Dès lors, la lame la plus haute 5b du volet est déverrouille et si
l'on continue à faire tourner l'axe 16, le volet est relevé de la manière décrite
plus haut. On ajoutera ici que pour éviter, lors de l'amorce du mouvement de montée
du volet, tout risque de blocage par contact du cliquet 26 avec le bord supérieur
28 de la lumière 27, on prévoit un léger jeu 29 entre ce dernier et le cliquet 26.
'
[0031] On peut bien entendu faire en sorte que la lamelle 21 exerce son action de verrouillage
sur la branche extérieure 6a de la glissière 6. Toutefois, le fait que ce verrouillage
ait lieu sur la branche 6b située du côté intérieur du volet, met le système à l'abri
de tentatives d'effraction depuis l'extérieur de la construction.
[0032] Il va de soi que l'on peut aussi prévoir un système de blocage du type décrit ci-dessus
sur les deux chants verticaux 5e de la lame 5b la plus haute du volet, mais un seul
suffit à assurer un verrouillage efficace de ce dernier.
[0033] Toutefois, ce système de blocage n'est pas suffisant pour conférer au volet un caractère
d'inviolabilité totale, car en effet les lames, qui reposent simplement l'une sur
l'autre dans la position de fermeture du volet, peuvent être facilement forcées, surtout
si elles sont de grande longueur, par une poussée exercée de l'extérieur vers l'intérieur
du volet.
[0034] La présente invention remédie à cet inconvénient en proposant, en combinaison avec
le système de blocage qui vient d'être décrit, des moyens de verrouillage libérables
agissant le long des deux chants de contact de deux lames adjacentes du volet.
[0035] Selon un premier mode de réalisation représenté sur les figures 7 à 9, respectivement
de face dans leur position active et en coupe dans leurs positions active et inactive,
ces moyens de verrouillage comprennent, dans chaque paire de lames adjacentes 5c,
5d, plusieurs nervures 30 formées à intervalles égaux le long du chant de contact
31 de la lame inférieure 5d pour coopérer avec des rainures 32 de forme complémentaire
ménagées dans le chant de contact 33 de la lame supérieure 5c. Entre les nervures
30 de la lame inférieure,sont en outre disposés des organes élastiques 34. Chacun
de ceux-ci est formé d'un ressort hélicoïdal 35 qui s'appuie contre le fond d'un logement
cylindrique 36 creusé dans le chant de contact 31 et qui porte à son extrémité libre
un élément poussoir 37, réalisé sous la forme d'un élément allongé en U fait en matière
plastique et dimensionné de telle façon à venir coiffer le chant de contact 31 de
la lame 5d entre deux nervures successives 30, lorsque le ressort 35 est complètement
comprimé. On observera encore que la partie du chant de contact 33 de la lame supérieure
située en face de l'élément poussoir 37 est coiffée par un élément en forme de U 38
en tous points identique à ce dernier.
[0036] On observera sur la figure 8, que tous les chants de contact mutuel des lames sont
pourvus des moyens de verrouillage qui viennent d'être décrits, à l'exception de ceux
39, 40 des deux lames supérieures 5b et 5f, qui sont taillés sur toute leur longueur
en biseaux de formes complémentaires dont le plan de contact incliné est tourné vers
la paroi de fond du caisson 8.
[0037] La lame la plus haute 5
f constitue en fait une lame de charge supplémentaire, sensiblement de même poids que
les autres lames. Cette lame de charge 5 f est en outre dimensionnée de manière à
se trouver toujours à l'intérieur du caisson 8 et même bien au-dessus de la fente
d'introduction 15 de ce dernier pour que sa zone de contact avec la lame suivante
5b soit inaccessible de l'extérieur.
[0038] Les figures f et 8 montrent encore que les chants verticaux 5e des lames portent
tous, à proximité de leur base et de leur côté extérieur, un second ergot 41 apte,
lors de l'introduction de chaque lame dans le caisson 8, à venir au contact d'une
came de guidage 42 incurvée vers la paroi de fond du caisson.
[0039] Les moyens de verrouillage qui viennent d'être décrits agissent de la manière suivante.
[0040] Lors du mouvement de descente du volet, les lames 5 viennent se placer successivement
entre les glissières 6. A la fin de ce mouvement, la lame de charge 5f se trouve en
appui sur l'empilage de lames 5 situé en-dessous d'elle et comprime ainsi les organes
élastiques 34. Les ressorts 35 sont alors complètement enfoncés dans leur logement
36 et les éléments poussoirs 37 s'effacent pour autoriser l'emboitement des nervures
30 dans les rainures respectives 32 comme le montrent les figures 7 et 8. Sous l'effet
de la lame de charge 5f, les autres lames 5 sont ainsi mutuellement verrouillées le
long de leurs chants de contact 31, 33. Eh combinaison avec le système de blocage
qui agit comme décrit plus haut, ces moyens de verrouillage garantissent donc une
totale inviolabilité du volet en position abaissée.
[0041] Par contre, au début du mouvement de montée du volet, la lame de charge 5f est déplacée
vers la paroi de fond 12 du caisson sous la poussée des lames inférieures, ce mouvement
étant rendu possible par la forme en biseaux des chants de contacts 39, 40. La lame
de charge 5f étant ainsi extraite de l'empilage, les ressorts 35 se détendent pour,
dans chaque paire de lames adjacentes,chasser la lame supérieure 5b vers le haut par
l'intermédiaire des éléments poussoirs 37 et ainsi déloger les nervures 30 des rainures
32 comme le montre la figure 9. De la sorte, les lames 5 sont déverrouillées et, après
leur introduction dans le caisson 8, elles peuvent donc être poussées successivement
sans entrave vers la paroi de fond 12 de ce dernier. Ce changement de trajectoire
des lames 5 est obtenu grâce aux tronçons inclinés 13 des rails de guidage 9 qui coopèrent
avec les ergots 7 des lames,mais aussi grâce aux cames de guidage 42 qui font basculer
le bas des lames lorsque leurs seconds ergots 41 entrent en contact avec ces cames
de guidage. En outre, ce changement de trajectoire se fait sans heurts par le fait
que, quand il se produit, les lames ne sont en contact que par leurs éléments en U
37 et 38, qui étant en matière plastique réduisent les frottements. Il va de soi que,
pour que ce système fonctionne convenablement, les ressorts 35 doivent avoir une raideur
leur permettant tout à la fois d'être complètement comprimés entre les chants de contact
31, 33 des lames 5 sous la pression de la lame de charge 5f et de se détendre totalement
lorsque cette pression cesse.
[0042] Les figures 10 à12 illustrent un second mode de réalisation des moyens de verrouillage
du volet selon l'invention, respectivement en vue de face dans leur position active
et en coupe transversale dans leurs positions active et inactive.
[0043] Selon ce second mode de réalisation, les moyens de verrouillage sont constitués sur
chaque lame 5, à l'exception de la lame supérieure 5b, par plusieurs tiges verticales
43 montées à coulissement libre dans la lame et réparties à intervalles égaux sur
toute la longueur de celle-ci tout en étant positionnées respectivement dans les mêmes
plans verticaux que les tiges 43 des autres lames. Chaque tige 43, à l'exception de
celles de la lame inférieure 5a, est d'une longueur très légèrement inférieure à la
hauteur de la lame qui la porte et présente une extrémité supérieure conique 44 et
une extrémité inférieure 45 évidée sous une forme complémentaire.
[0044] Les tiges 43a de la lame inférieure 5a ont quant à elles une longueur supérieure
à la hauteur de cette dernière et, si elles présentent elles aussi une extrémité supérieure
conique 44a, leur extrémité inférieure porte un butoir 46. Les tiges 43a sont en outre
retenues contre tout glissement vers le bas à l'intérieur de la lame 5a de telle façon
que, lorsque celle-ci est relevée, leur extrémité inférieure dépasse nettement du
chant inférieur 47 de la lame 5a et leur extrémité supérieure 44a soit légèrement
en dedans du chant supérieur 48 de cette dernière. Les tiges 43 des lames supérieures
sont retenues de la même façon dans ces dernières, mais de telle manière que, lorsque
la lame inférieure 5a est relevée, elles soient entièrement logées à l'intérieur de
leurs lames respectives.
[0045] Enfin, la lame supérieure 5b est pourvue d'évidements coniques 49 formés dans son
chant inférieur 50 en des points situés respectivement dans les plans verticaux des
tiges 43. En outre, ces évidements 49 retiennen) chacun un ressort 51 apte à venir
s'appliquer contre là tige correspondante 43 de la lame suivante 5g.
[0046] Ce second mode de réalisation des moyens de verrouillage agit de la manière suivante.
[0047] Lorsque le volet est abaissé, les butoirs 46 des tiges 43a de la lame inférieure
5a viennent au contact de l'appui fenêtre 53 et par suite toutes les tiges 43a sont
poussées vers le haut en provoquant un déplacement identique des tiges 43 des lames
supérieures, qui, dans chaque rangée viennent alors en emboîtement mutuel à l'intérieur
de ces dernières, au niveau de leurs extrémités de formes complémentaires 44, 45.
En outre, les extrémités coniques 44 des tiges 43 de la lame 5g viennent se loger
étroitement dans les évidements 49 de la lame supérieure 5b en comprimant les ressorts
(voir figure 11).
[0048] Ainsi, étant donné que la lame supérieure 5b est verrouillée par le système de blocage
des figures 3 à 6, toutes les lames sont immobilisées contre tout déplacement dans
un plan vertical aussi bien que de l'extérieur vers l'intérieur du volet.
[0049] Le déverrouillage des lames s'effectue automatiquement au début du mouvement de remontée
du volet. En effet, dès que la lame inférieure 5a est soulevée, les tiges 43, 43a,
en emboîtement mutuel, coulissent dans les lames sous l'effet de la gravité et de
la poussée des ressorts 51 jusqu'à se trouver en dehors des zones de contact des lames
(voir figure 12). Après leur introduction dans le caisson, elles peuvent être dès
lors poussées sans entrave vers la paroi de fond 12 du caisson 8 de la manière décrite
en référence au premier mode de réalisation. Il est à noter ici que, pour favoriser
le changement de trajectoire des lames dans le caisson, on peut se passer des cames
de guidage 42 et des ergots 41, en donnant aux chants de contact des lames la forme
de biseaux complémentaires.
1. Panneau à lames, notamment pour l'obturation d'ouvertures murales, du type comprenant
un certain nombre de lames (5) montées coulissantes dansdeux chemins de guidage parallèles
(6) s'étendant sur deux côtés opposés de l'encadrement du panneau, pour pouvoir être
déplacées entre une première position dans laquelle elles sont placées en contact
mutuel entre les chemins de guidage (6) et une deuxième position dans laquelle elles
sont rangées dans un caisson (8) monté sur un troisième côté de l'encadrement, ce
caisson renfermant des moyens (9) pour transformer le mouvement longitudinal des lames
(5) entre les chemins de guidage (6) en un mouvement transversal à l'intérieur du
caisson (8), caractérisé en ce que les lames (5) portent, le long de leurs chants
de contact adjacents (31, 33), des moyens de verrouillage mutuel libérables (30, 32,
34 ; 43, 43a) comprenant au moins un élément mobile (34 ; 43, 43a) qui, sous la sollicitation
d'un organe de poussée (5f ; 53) rendu opérationnel par le passage des lames (5) dans
leur première position, est déplacé pour rendre actifs les moyens de verrouillage
et qui, dès la cessation de la sollicitation de l'organe de poussée à l'amorce du
mouvement des lames de leur première à leur deuxième positions, est déplacé en sens
inverse pour libérer les moyens de verrouillage.
2. Panneau à lames selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens de verrouillage
comprennent, dans chaque paire de lames adjacentes (5c, 5d), au moins une nervure
(30) formée sur une partie de la longueur du chant de contact (31) de l'une des lames
(5d) et coopérant avec une rainure ccm- plémentaire (32) ménagée dans celui (33) de
la seconde lame (5c), ainsi qu'un organe élastique (34) constituant ledit élément
mobile, cet organe élastique étant fixé sur le chant de contact (31) de l'une ou l'autre
des deux lames à proximité de la nervure (30) ou de la rainure (32) de celle-ci et
possédant une raideur telle qu'il puisse être comprimé entre les chants de contact
des deux lames sous la sollicitation de l'organe de poussée (5.f) et qu'il puisse
se détendre lorsque celle-ci cesse.
3. Panneau à lames selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'organe de poussée
est constitué par une lame supplémentaire de charge (5fr), disposée en tête de la
série de lames en considérant leur sens de déplacement de la première à la deuxième
positions, cette lame de charge (5f) restant en permanence à l'intérieur du caisson (8) étant totalement dépourvue de
moyens de verrouillage sur son ch:nt de contact avec la lame suivante (5b).
4. Panneau à lames selon la revendication 2 ou 3, caractérisé en ce que, dans chaque
paire de lames adjacentes (5c, 5d), les moyens de verrouillage comprennent plusieurs
nervures (30) formées à intervalles égaux le long du chant de contact (31) de l'une
des lames (5d) et plusieurs organes élastiques (34) respectivement disposés entre
ces nervures (30).
5. Panneau à lames selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisé en
ce que chaque organe élastique (34) comprend un ressort (35) reçu dans un logement
(36) ménagé dans le chant de contact (31) de la lame (5d) qui le porte, ainsi qu'un
élément poussoir en forme de U (37) solidaire de l'extrémité libre du ressort (35)
et venant coiffer ledit chant de contact (31) lorsque le ressort est comprimé.
6. Panneau à lames selon la revendication 5, caractérisé en ce que la part du chant
de contact (33) de la seconde lame (5c) destinée à venir en appui contre l'élément
poussoir (37) est coiffée par un élément en U identique (38) fait du même matériau
que ce dernier.
. Panneau à lames selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyer de verrouillage
mutuel des lames sont constitués par au moins une série de :ges (43, 43a) qui sont
respectivement portées par toutes les lames (5), à l'exception de la première (5b)
à pénétrer dans le caisson (8), de manière à pouvoir coulisser dans un même plan,
ces tiges étant dimensionnées et retenues contre tout glissement hors des lames de
manière à se trouver en dedans des hants de celles-ci lorsqu'elles sont déplacées
de leur première à leur deuxième positions,à l'exception de la tige (43a) de la dernière
lame (5a) à pénétrer dans le caisson (8),qui dépasse de celle-ci pour venir en . butée
contre l'organe de poussée (53) constitué de préférence par l'appui du panneau, ce
que les lames (5) arrivent dans leur première position, en ce que les types (43, 43a)
présentent, de part et d'autre des plans de contact des lames des extrémités de formes
complémentaires (44, 45), et en ce que la première lame (5b) à pénétrer dans le caisson
présente, sur son chant de contact (5) avec la lame suivante (5g), un organe d'emboîtement
(49) placé dans le ine plan que les tiges (43, 43a), la série de tiges étant éventuellement
associée à un moyen de rappel (51), agissant en sens opposé au sens de déplacement
des lames (5) de leur première à leur deuxième positions.
8. Panneau à lames selon la revendication 7, caractérisé en ce que les tiges (43)
sont montées à coulissement libre à l'intérieur des lames (5) et l'organe d'emboîtement
est constitué par un évidement (49) ménagé dans ledit chant de contact (50) de la
première lame (5b), les moyens de rappel étant formés par un ressort (51) logé dans
cet évidement et apte à venir s'appliquer contre un épaulement de la tige (43) de
la lame suivante (5g).
9. Panneau à lames selon la revendication 7 ou 8, carâctérisé en ce que l'organe de
poussée est constitué par l'appui (53) du panneau,formant le quatrième côté de l'encadrement
de ce dernier.
10. Panneau à lames selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, dans lequel les
moyens de transformation du mouvement des lames (5) sont constitués par des rails
de guidage (9) qui s'incurvent (en 11) vers le fond (12) du caisson (8) et coopèrent
avec des ergots (7) portés par les chants (5e) de chaque lame qui coulissent dans
les chemins de guidage (6), 'dans la moitié de celle-ci qui pénètre en premier dans
le caisson, caractérisé en ce que les moyens de transformation du mouvement des lames
comprennent en outre deux cames de guidage (42) qui s'incurvent vers le fond (12)
du caisson (8) et coopèrent avec des seconds ergots (41) fixés sur les chants (5e)
de chaque lame pourvus des premiers ergots (7), à proximité du chant de contact de
celle-ci qui pénètre en dernier dans le caisson.
- 11. Panneau à lames selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé
en ce qu'il comprend un système de blocage apte à assurer un verrouillage sur l'un
au moins des chemins de guidage (6), de la première lame (5b) à pénétrer dans le caisson
(8),lorsque le panneau est complètement sorti de ce dernier.
12. Panneau à lames selon la revendication 11, qui est équipé d'un mécanisme de commande
pour déplacer les lames (5) de leur première à leur deuxième positions, mécanisme
de commande qui comprend au moins un élément allongé de tirage (19) fixé par une extrémité
à un axe d'enroulement (16) monté à l'intérieur du caisson (8) et, par son autre extrémité,
à la dernière lame (5a) à pénétrer dans le caisson et dans lequel les chemins de guidage
(6) sont constitués par des glissières présentant chacune deux branches latérales
(6a, 6b), caractérisé en ce que le système de blocage est constitué par une lamelle
élastique (21) qui est fixée sur l'un au moins des chants (5e) portant les ergots
(7) de ladite première lame (5b), pour lorsque le panneau est complètement sorti du
caisson, être sollicitée à s'engager, de par sa propre élasticité, dans une lumière
(27) ménagée dans l'une des branches (6b) de la glissière correspondante (6), l'élément
allongé de tirage (19) s'étendant entre cette branche (6b) de la glissière et la lamelle
élastique (21).
13. Panneau à lames selon la revendication 12, caractérisé en ce que la lamelle (21)
porte, sur une partie seulement de son bord libre, un cliquet (26), l'élément allongé
de tirage (19) se trouvant en face de la partie restante du bord libre de la lamelle
(21).