[0001] La présente invention se rapporte aux transducteurs électroacoustiques permettant
de convertir une pression acoustique en une tension électrique. Elle concerne plus
particulièrement les microphones dans lesquels la conversion d'une vibration acoustique
en tension électrique est assurée par un élément vibrant en polymère piézoélectrique.
[0002] Différents modèles de transducteurs électroacoustiques de ce type sont connus. On
peut mentionner comme faisant partie de l'état de l'art le transducteur décrit dans
une demande de brevet déposée par la Demanderesse le 11 août 1981 et publiée sous
le numéro 2 511 570.
[0003] Ce transducteur utilise une structure élastique en forme de plaque encastrée présentant
au moins une incurvation et recouverte sur ses deux faces d'électrodes reliées à un
circuit électrique adaptateur d'impédance. Il est composé d'un ensemble d'éléments
agencés selon un principe original qui lui confère d'excellentes qualités. Cependant,
le nombre relativement grand de ces éléments et leur mode d'assemblage ne satisfont
pas à une fabrication de ces transducteurs en grande série, à haute cadence et à faible
coût.
[0004] Ces considérations ont conduit la Demanderesse à déposer le 7 mars 1983 une demande
de brevet enregistrée sous le numéro 83.03 697 et qui concernait un transducteur électroacoustique
réalisé à partir d'un nombre restreint d'éléments qui permettent la combinaison de
moyens assurant les fonctions d'encastrement de l'élément vibrant, de connectique
interne et externe, de blindage, de filtrage acoustique et de protection contre l'humidité
et les poussières. Cependant, ce transducteur nécessite, pour des raisons d'isolation
électrique et de précision au montage, une chemise isolante de forme plus ou moins
compliquée selon la qualité demandée au transducteur. La présence de cette chemise
et sa mise en place est cause d'un coût de revient plus élevé de ce type de transducteur.
[0005] Afin de pallier ces inconvénients, l'invention propose un transducteur électroacoustique
à diaphragme piézoélectrique dont les principaux éléments sont conçus d'une manière
originale permettant d'éviter l'utilisation d'une chemise isolante et d'assurer avec
efficacité les fonctions d'encastrement de l'élément vibrant, de liaison électrique
et de filtrage acoustique.
[0006] L'invention a donc pour objet un transducteur électroacoustique dont l'élément vibrant
est constitué par un diaphragme piézoélectrique soumis à la pression acoustique sur
l'une au moins de ses faces, chaque face étant recouverte d'une électrode reliée à
un circuit électrique disposé sur un circuit imprimé, le diaphragme et le circuit
électrique étant enfermés dans un boîtier constitué par un corps de forme tubulaire
dont le fond est une paroi percée correspondant à la face avant du transducteur, ledit
corps et une entretoise assurant l'encastrement du diaphragme, ledit circuit imprimé
assurant la fermeture du transducteur selon la face arrière dudit corps et le positionnement
de l'entretoise, les moyens de connexions électriques étant assurés par le corps et
l'entretoise, caractérisé en ce que l'entretoise est une structure creuse de forme
évasée dont la grande base en forme de couronne presse le diaphragme contre un épaulement
du corps pour assurer son encastrement et dont la petite base est fixée sur le centre
du circuit imprimé.
[0007] L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages apparaîtront au moyen de la
description qui va suivre et des figures annexées parmi lesquelles :
- la figure 1 est une vue en coupe d'une capsule microphonique selon l'art connu,
- les figures 2 et 3 sont des vues en coupe de capsules microphoniques selon l'invention,
- la figure 4 est un diagramme donnant la sensibilité d'une capsule selon l'invention
en fonction de la fréquence.
[0008] La description qui va suivre va porter plus spécifiquement sur une capsule microphonique
mais il entre également dans le cadre de l'invention d'appliquer la structure de cette
capsule au cas le plus général : microphones à diaphragme piézoélectrique polymère
ou minéral plan ou non plan, encastré ou maintenu par tout autre moyen de fixation
entre des mors. L'invention est également applicable aux cas de transducteurs fonctionnant
en émetteurs.
[0009] Les capsules microphoniques ou écouteurs comportent généralement un diaphragme piézoélectrique
déformable sous l'action de la pression acoustique qui lui est appliquée et dont la
périphérie est fixée à au moins une pièce rigide l'entourant et formant le support.
Sous l'action d'une pression acoustique, le diaphragme se déforme et une différence
de potentiel apparaît entre ses faces principales qui sont munies d'électrodes. Cette
différence de potentiel est ensuite amplifiée pour fournir le signal de sortie du
dispositif. Actuellement, le diaphragme est généralement constitué d'une feuille de
polymère piézoélectrique tel que le bifluorure de vinylidène (PVF
2), ou de copolymère. Cette feuille est encastrée par sa périphérie à la partie supérieure
d'un boîtier dont la partie inférieure est fermée par un circuit imprimé supportant
un préamplificateur. Des moyens d'amortissement acoustique permettent de corriger
la réponse en fréquence en évitant les pics de résonance des premiers modes propres
du diaphragme.
[0010] La figure 1 est une vue en coupe méridienne d'une capsule microphonique selon l'art
connu. La partie active de la capsule est constituée par le diaphragme piézoélectrique
1 recouvert sur ses faces supérieure et inférieure de métallisations servant d'électrodes.
Le diaphragme 1 est serré selon sa périphérie entre le corps 2 et l'entretoise 3 qui
jouent le rôle de pièces d'encastrement. Les pièces 2 et 3 sont métalliques et assurent
également des fonctions de liaison électrique entre les électrodes du diaphragme et
le circuit imprimé double face 4. Le corps 2 forme la partie supérieure et les côtés
de la capsule. Le circuit imprimé forme le fond de la capsule. Il supporte sur sa
face interne des composants électroniques 5 constituant un préamplificateur et sur
sa face externe des broches non représentées permettant de connecter la capsule à
un câble de raccordement. L'électrode supérieure du diaphragme, le corps 2 et la face
externe du circuit imprimé 4 forment une première équipotentielle qui assure le blindage
du diaphragme et des composants 5. L'électrode inférieure du diaphragme, l'entretoise
3 et la face interne du circuit imprimé forment la deuxième équipotentielle. La chemise
annulaire 6 assure l'isolement électrique du corps 2 par rapport à l'entretoise 3.
[0011] Comme l'indique la figure 1, le corps 2 et l'entretoise 3 peuvent être utilisés avantageusement
pour délimiter de part et d'autre du diaphragme des cavités et des parois percées
d'orifices de manière à synthétiser des composants acoustiques propres à régulariser
la courbe de réponse du microphone. Ces composants acoustiques sont matérialisés par
la paroi 7 du corps 2, cette paroi étant percée de trous 8, et par la paroi 10 de
l'entretoise 3, cette paroi étant percée du trou 9.
[0012] L'assemblage de la capsule est facilité par le fait que la symétrie de révolution
est partout conservée : le positionnement relatif des différentes pièces constituant
la capsule est ainsi simplement assuré par leur empilement et leur concentricité.
Le corps 2 a initialement, dans sa partie inférieure, la géométrie tubulaire indiquée
en pointillés. L'ordre des opérations d'assemblage est le suivant : le corps reçoit
d'abord la chemise isolante annulaire 6 qui permet ensuite le centrage du diaphragme
1 et de l'entretoise 3. Le circuit imprimé 4 avec ses composants soudés est ensuite
mis en place, les composants se trouvant à l'intérieur de la capsule. Le serrage de
l'empilement et de l'encastrement s'effectue par sertissage du corps 2 sur la face
externe du circuit imprimé.
[0013] Par ailleurs, il est connu que pour augmenter la sensibilité de la capsule, le diaphragme
doit être bombé pour fournir un dôme concave ou convexe. Le plan d'encastrement est
dans ce cas incliné suivant une pente préétablie calculée d'après le rapport flèche-diamètre
à donner pour obtenir une sensibilité aussi peu dépendante que possible de la température.
[0014] La partie latérale du corps 2 et l'entretoise 3 sont coaxiales sur une grande partie
de la hauteur du boîtier ce qui nécessite la présence de la chemise isolante 6 en
un matériau possédant une faible constante diélectrique. Le choix de ce matériau permet
de réduire ainsi la capacité parasite entre le corps et l'entretoise. Il est également
possible de procéder à des évidements dans la chemise isolante ce qui permet de réduire
la capacité parasite existant entre le corps et l'entretoise mais ceci complique la
réalisation de la chemise et augmente le prix de revient de la capsule.
[0015] Comme il a été dit plus haut, le transducteur selon l'invention n'utilise pas de
chemise isolante. Le fait de ne pas se servir de chemise isolante pose le problème
de l'isolation électrique du corps et de l'entretoise et de la forme que l'on doit
donner à celle-ci pour que le montage de la capsule permette d'obtenir à la fois l'isolation
électrique, un amortissement acoustique et une tolérance aux variations de température
suffisants pour satisfaire aux performances requises.
[0016] La figure 2 représente une première forme de réalisation de la capsule selon l'invention.
C'est une vue en coupe méridienne. La capsule comprend, outre le diaphragme piézoélectrique
20, trois pièces principales : un corps métallique 21 formant le boîtier et l'électrode
de masse, une coupelle métallique 22 formant l'entretoise et transmettant le signal
électrique induit dans le diaphragme par une pression acoustique incidente, un circuit
imprimé 23 formant le fond du boîtier.
[0017] Le diaphragme est métallisé sur ses deux faces principales. L'une de ses électrodes
vient en contact avec le boîtier 21 tandis que l'autre est en contact avec la coupelle
22. L'entretoise possède une grande base en contact avec le diaphrame et une petite
base en contact avec le circuit imprimé. On a donné à l'entretoise ou coupelle 22
la forme d'un entonnoir ce qui permet de laisser entre les parties latérales du corps
21 et ladite entretoise, un espace d'air suffisant pour obtenir un isolement électrique
acceptable et une capacité parasite réduite. La coupelle est montée de manière à être
serrée, après sertissage du corps sur le circuit imprimé, entre un épaulement 211
du corps et le circuit imprimé sur lequel elle est en appui suivant l'axe de symétrie
de la capsule. La coupelle est rendue solidaire du circuit imprimé par exemple par
un assemblage du type tenon et mortaise. Le tenon 222 et la mortaise 230 peuvent être
de forme cylindrique pour respecter la symétrie d'ensemble de la capsule. Sous l'effet
des variations de températures, l'entretoise 22 se dilate ou se contracte ce qui peut
entraîner au niveau du diaphragme des contraintes perturbatrices. Pour éviter cet
inconvénient, la paroi de l'entretoise peut être profilée de manière à présenter au
moins une inflexion 220. Les effets mécaniques dus aux variations de température se
manifesteront alors principalement dans la zone d'inflexion. La paroi peut être en
outre percée à certains endroits de trous 221. Le nombre, la répartition et le diamètre
de ces trous permettent de synthétiser un filtre acoustique entre les deux cavités
24 et 29 de façon à corriger la réponse en fréquence du transducteur. De même, la
partie frontale du corps est percée de trous 210 et constitue avec la cavité 30 formée
par cette partie frontale et le diaphragme, un autre filtre acoustique. Il est avantageux
de coller sur la partie frontale du boîtier un film ou un tissu protecteur 31 afin
d'éviter l'introduction de poussières ou de l'humidité à l'intérieur de la capsule.
Pour améliorer l'isolement électrique, un coussin annulaire 28 représenté en pointillés
sur la figure et réalisé en matériau souple et isolant peut être placé entre les parties
les plus rapprochées du corps et de la coupelle.
[0018] On a représenté l'une des cosses de sortie 25 qui sont fichées dans le circuit imprimé
double-face 23 et qui sont reliées l'une à la face interne du circuit imprimé et l'autre
à sa face externe. Le circuit imprimé 23 peut supporter sur sa face interne les composants
du préamplificateur, essentiellement la résistance d'entrée 26 de plusieurs mégohms
et le microboîtier 27 contenant un montage Darlington à 2 transistors ou un transistor
à effet de champ.
[0019] Comme il est connu, le diaphragme 20 est de préférence bombé soit avant, soit au
moment du montage de manière à augmenter la sensibilité du transducteur. L'épaisseur
du diaphragme est choisie pour être au maxima de sensibilité pour un diamètre donné
ce qui détermine sa capacité active. L'épaulement 211 et le bord de l'entretoise 22
en vis-à-vis sont inclinés pour former une surface d'appui conique afin de pincer
le diaphragme suivant l'angle désiré. Le maintien du diaphragme est assuré par un
usinage des parties concernées des éléments 21 et 22 suivant un angle vif.
[0020] Le volume limité par le diaphragme, le corps et le circuit imprimé est clos. Afin
d'éviter une augmentation de la pression de l'air enfermé dans ce volume, il est nécessaire
de provoquer des fuites égalisatrices de pression statique. Au lieu de percer un orifice
traversant de part en part le circuit imprimé, il est possible de réaliser des fuites
capillaires radiales ou évents rompant l'étanchéité du serrage du corps serti sur
le circuit imprimé. La gravure sur les deux faces du circuit est telle que des passages
d'air sont créés dans l'épaisseur de la couche de cuivre du circuit imprimé. La cavité
arrière du microphone est ainsi reliée à la pression atmosphérique. Ces fuites capillaires
présentent une impédance acoustique suffisamment élevée pour ne pas perturber la réponse
du microphone même en basse fréquence.
[0021] Une variante de réalisation consisterait à disposer d'une coupelle 22 en matériau
isolant et dont certaines parties seraient métallisées (la couronne en contact avec
le diaphragme, la zone de contact avec le circuit imprimé) afin d'assurer la liaison
électrique entre le diaphragme et le circuit imprimé. La continuité électrique pourrait
être assurée par métallisation des trous 221. Cette variante a l'avantage de réduire
la capacité parasite présente entre le corps et l'entretoise. Dans ce cas, le coussin
28 peut être supprimé.
[0022] Le transducteur selon l'invention présente des caractéristiques électro-acoustiques
équivalentes au transducteur de l'art connu représenté à la figure 1 mais fait l'économie
d'un élément, à savoir la chemise isolante. En outre, les moyens acoustiques qui permettent
la mise en forme de la courbe de réponse et en particulier l'amortissement de la première
résonance sont simplifiés.
[0023] La figure 3 est une vue en coupe méridienne d'une seconde forme de réalisation de
la capsule selon l'invention. Cette capsule diffère de celle représentée à la figure
2 par la forme de l'entretoise qui est réalisée en deux parties et par la façon dont
elle s'appuie sur le circuit imprimé. Le corps 41 est identique à celui de la figure
2. Sa partie frontale est percée de trous 410 et est recouverte d'un tissu protecteur
51. Le corps possède un épaulement 411 destiné à recevoir le diaphragme 40. Comme
précédemment le diaphragme est métallisé sur ses deux faces principales. L'une de
ses électrodes est en contact avec le boîtier ou corps 41 tandis que l'autre est en
contact avec la partie supérieure de l'entretoise ou coupelle 42. Comme précédemment,
le boîtier est fermé par sertissage du corps sur le circuit imprimé double-face 43
lequel supporte les composants 46 et 47 du préamplificateur. On a représenté également
l'une des cosses de sortie 45 qui sont fichées dans le circuit imprimé 43.
[0024] La capsule diffère de celle de la figure 2 par la présence d'un élément supplémentaire,
le support 52 formé d'une pièce métallique montée sur le circuit imprimé suivant l'axe
de révolution de la capsule et constituant la partie inférieure de l'entretoise. Le
support 52 vient appuyer sur la coupelle 42, laquelle s'appuie à son tour sur le diaphragme
selon sa couronne périphérique. La coupelle et le support 52 étant réalisés en matériau
conducteur, la liaison électrique entre le diaphragme et le circuit imprimé est assurée.
Afin de faciliter le montage de la capsule, le centre de la coupelle 42 présente une
forme rentrante 422 qui épouse la forme de la partie supérieure du support 52. Des
trous 421 ont été percés dans la coupelle afin de former un filtre acoustique. La
forme rentrante 422 de la coupelle contribue à diminuer l'influence néfaste des contraintes
dues aux variations de température de la part de la coupelle envers le diaphragme.
[0025] Le montage de la capsule s'effectue de la manière suivante. Les éléments électroniques
46 et 47 sont soudés sur le circuit imprimé sur lequel on fixe également, par exemple
par sertissage ou soudure, le support 52. Les différents éléments sont empilés dans
le corps 41 dans l'ordre suivant : diaphragme, coupelle, circuit imprimé équipé du
support 52. Le diaphragme se centre automatiquement grâce à l'épaulement 411. Le sertissage
du rebord du corps sur le circuit imprimé assure le maintien par serrage de l'ensemble.
[0026] Comme précédemment, la coupelle 42 peut être métallique ou réalisée en un matériau
diélectrique métallisé sur certaines parties de façon à assurer à la fois la continuité
électrique et une diminution de la capacité parasite.
[0027] Suivant une variante de réalisation, le centre de la coupelle 42 peut être percé
d'un trou circulaire. Le support 52 peut avoir une extrémité de forme pyramidale dont
les dimensions sont telles que le support s'emboîte dans le trou central de la coupelle
et plaque celle-ci sur le diaphragme. Dans ce cas, il existe une fuite d'air entre
l'intérieur et l'extérieur de la coupelle et les trous 421 n'ont plus de raison d'être.
[0028] On va décrire les propriétés électroacoustiques d'une capsule microphonique selon
la première forme de réalisation. Ses caractéristiques sont les suivantes : diamètre
extérieur du corps 11 mm, angle d'encastrement du diaphragme environ 7°, angle vif
de l'épaulement 45° par rapport à l'horizontale, corps et entretoise en alliage d'aluminium,
diaphragme en bifluorure de vinylidène (PVF2) d'épaisseur 120
/um, résistance d'entrée du préamplificateur 10 MSl, trois orifices en face avant de
0,3 mm de diamètre et pas de trous dans l'entretoise. La capacité active du diaphragme
est alors égale à 42 pF et la capacité parasite est deux fois plus faible.
[0029] La figure 4 est un diagramme représentant la courbe de réponse obtenue par une telle
capsule. L'axe des ordonnées représente la sensibilité S en décibels dont l'origine
est choisie de façon arbitraire. L'axe des abscisses représente la fréquence en hertz
suivant une échelle logarithmique. La courbe obtenue porte la référence 60. La sensibilité
à 1000 Hz est égale à 1
/uV/Pa. On a également fait figurer, limité par les courbes 61 et 62, le gabarit imposé
par l'Administration Française des P et T.
[0030] L'invention permet la réalisation en grande série et à faible coût de capsules microphoniques
présentant les performances requises par les normes généralement admises et en particulier
celles en vigueur en France.
1. Transducteur électroacoustique dont l'élément vibrant est constitué par un diaphragme
piézoélectrique (20) soumis à la pression acoustique sur l'une au moins de ses faces,
chaque face étant recouverte d'une électrode reliée à un circuit électrique (26, 27)
disposé sur un circuit imprimé (23), le diaphragme et le circuit électrique étant
enfermés dans un boîtier constitué par un corps de forme tubulaire (21) dont le fond
est une paroi percée correspondant à la face avant du transducteur, ledit corps et
une entretoise assurant l'encastrement du diaphragme, ledit circuit imprimé assurant
la fermeture du transducteur selon la face arrière dudit corps et le positionnement
de l'entretoise, les moyens de connexions électriques étant assurés par le corps et
l'entretoise, caractérisé en ce que l'entretoise est une structure creuse de forme
évasée dont la grande base en forme de couronne presse le diaphragme contre un épaulement
(211) du corps pour assurer son encastrement et dont la petite base est fixée sur
le centre du circuit imprimé.
2. Transducteur électroacoustique selon la revendication 1, caractérisé en ce que
ladite entretoise est une coupelle en forme d'entonnoir (22).
3. Transducteur électroacoustique selon la revendication 1, caractérisé en ce que
ladite entretoise comprend deux parties : une coupelle (42) et un support (52).
4. Transducteur électroacoustique selon l'une quelconque des revendications 1 à 3,
caractérisé en ce que le diaphragme se présente sous une forme bombée.
5. Transducteur électroacoustique selon la revendication 4, caractérisé en ce que
la forme bombée du diaphragme est imposée par le corps (21, 41) et l'entretoise (22,
42).
6. Transducteur électroacoustique selon la revendication 5, caractérisé en ce que
l'encastrement du diaphragme est réalisé selon un angle vif.
7. Transducteur électroacoustique selon l'une quelconque des revendications 1 à 6,
caractérisé en ce que ladite entretoise est réalisée en matériau diélectrique et qu'une
métallisation assure la liaison électrique entre le diaphragme (20) et le circuit
imprimé (23).
8. Transducteur électroacoustique selon l'une quelconque des revendications 1 à 7,
caractérisé en ce que le circuit imprimé (23, 43) est muni d'évents permettant l'égalisation
des pressions sur chaque face dudit circuit imprimé.
9. Transducteur électroacoustique selon l'une quelconque des revendications 1 à 8,
caractérisé en ce qu'un coussin isolant (28) est inserré entre le corps (21) et l'entretoise
(22).
10. Transducteur électroacoustique selon l'une quelconque des revendications 1 à 9,
caractérisé en ce que la paroi de l'entretoise comprend au moins une inflexion (220)
permettant de minimiser les contraintes dues aux variations de température.