[0001] L'invention concerne un procédé et une machine d'emballage d'une charge dans un tronçon
de gaine en un matériau souple.
[0002] On connait déjà des procédés et des machines pour emballer une charge dans un tronçon
de gaine en un matériau souple.
[0003] Ainsi, le brevet français n° 1 582 024 décrit un procédé et une machine dans lesquels
on fait d'abord passer la gaine tubulaire initialement enroulée à plat sur des éléments
de guidage et d'ouverture supérieurs en dessous desquels sont placés des rouleaux
d'entraine- ment de la gaine ouverte situés juste:au-dessus de la charge à emballer.
Lorsque les faces latérales verticales de la charge sont garnies avec la gaine, on
coupe cette dernière entre la face horizontale supérieure de la charge et les rouleaux
d'entrainement.
[0004] Le brevet français n° 2 013 214 décrit une machine comprenant une voie de transport
pour introduire et extraire la charge ; des moyens de coupe de la gaine au-dessus
de la charge ; des moyens d'entrainement placés de part et d'autre de la voie de transport
et comportant des organes de préhension pour déployer la gaine au-dessus de la charge
et coiffer celle-ci avec la gaine ouverte en la déplaçant vers le bas le long de la
charge ; et des moyens de soudage transversal de la gaine placés entre les moyens
de coupe et les moyens d'entraînement.
[0005] Le brevet français n° 2 02G 181 prévoit que les moyens d'entrainement de la gaine
comportent des bandes transporteuses munies d'organes de succion.
[0006] Le brevet français n° 2 006 654 prévoit notamment l'adjonction d'un séparateur fixe
pénétrant dans les soufflets de la gaine et favorisant leur ouverture. Ce séparateur
est placé au-dessus des moyens de coupe de la gaine eux-mêmes situés au-dessus des
moyens de soudage. Les moyens d'entrainement de la gaine comportent des chaînes sans
fin d'ouverture pourvues de pinces de préhension et des chaînes sans fin d'entrainement
pourvues de doigts écarteurs. Les chaînes sans fin d'ouverture comportent un tronçon
vertical où sont situés les moyens de coupe et de soudage et un tronçon horizontal
où la gaine est ouverte. Le séparateur fixe est placé à l'extrê- mité supérieure du
tronçon vertical.
[0007] Le brevet français n° 2 199 498 prévoit que les doigts écarteurs sont portés par
un cadre formant gabarit pour la charge à emballer et éventuellement pourvu de moyens
de chauffage.
[0008] Le brevet français n° 220
429 prévoit l'adjonction de moyens propres à créer une dépression dans la partie supérieure
de la machine ce qui a pour effet de maintenir la gaine écartée de la charge.
[0009] Le brevet
n° 220 428 prévoit l'adjonction de parois s'étendant parallèlement au circuit des chaînes
sans fin d'entrainement des doigts écarteurs.
[0010] Le brevet français n° 2 270 149 prévoit d'associer aux moyens d'entrainement de la
gaine des moyens d'cxtrac- tion qui, après soudage et coupe transversale de la gaine,
séparent celle-ci des moyens d'entrainement. Ces moyens d'extraction sont constitués
par un levier pivotant dont l'extrêmité libre peut pivoter à proximité de l'extrémité
d'entrée de la double bande transporteuse faisant partie des moyens d'entrainement
et de déploiement de la gaine.
[0011] Le brevet français n° 2 413 270 prévoit l'adjonction d'un écarteur composé d'un guide
fixe et d'une pièce mobile entre une position active sortie et une position inactive
escamotée. Le guide fixe est placé au-dessus des moyens d'entrainement et d'ouverture
de la gaine. Entre eux sont placés les moyens de coupe et de soudage qui peuvent être
actifs lorsque la pièce mobile de l'écarteur est en position escamotée. Cela permet
d'éviter de placer les moyens de coupe et de soudage au droit des moyens d'entrainement
et d'ouverture de la gaine, ce qui permet un réglage continu et non discret de la
longueur du tronçon de gaine.
[0012] Le brevet européen n° 000 6249 prévoit des organes de préhension additionnels qui,
lors de la dernière partie du mouvement de la gaine sur la charge, descendent conjointement
avec les organes de préhension mobiles agissant sur le bord inférieur de la gaine
ouverte, afin de maintenir les quatre angles supérieurs de la gaine. Ces organes de
préhension additionnels sont placés en dessous des organes de préhension fixe qui
réalisent l'ouverture de la gaine.
[0013] On connait par ailleurs des machines dans lesquelles seule l'extrêmité libre inférieure
de la gaine est maintenue ouverte tandis que la partie de gaine située entre la face
horizontale supérieure de la charge et les rouleaux d'amenée de gaine pliée n'est
pas maintenue positivement et vient s'incurver en "toile de tente". En variante, de
l'air est soufflé dans la gaine pour l'écar
- ter de la charge.
[0014] On connait enfin des machines ayant des séquences opératoires différentes et notamment
soit plissant la gaine en forme de soufflet avant que de la placer autour de la charge
et ensuite la déplissant(brevet français n° 2 230 549), soit ouvrant la gaine au sol
et à côté de la charge puis la faisant pivoter pour l'amener au-dessus et ensuite
autour de la charge.
[0015] L'invention concerne les machines à ouverture positive, c'est-à-dire celles dans
lesquelles la gaine est maintenue positivement pendant la phase d'ouverture, celle-ci
intervenant au-dessus de la charge. Ces machines comportent généralement des moyens
de coupe et de soudage transversal de la gaine situés au-dessus de la zone de début
d'ouverture de la gaine, c'est-à-dire une zone où la gaine est totalement pliée ou
presque totalement pliée et ceci, pour d'évidentes raisons opératoires. Les moyens-
de coupe et de soudage se présentent sous la forme de deux paires de mors placés à
proximité immédiate l'une de l'autre ou encore d'une paire de mors double. Mais, la
coupe et le soudage de la gaine introduisent le long de celle-ci, dans le sens de
son défilement, une discontinuité qui est génante pour sa préhension initiale par
les moyens d'ouverture. On a pensé remédier à ce problème en prévoy-- ant dans la
zone de coupe et de soudage un écarteur ayant une forme générale profilée triangulaire
dont la pointe effilée est dirigée vers le haut. Cet écarteur permet de séparer l'une
de l'autre les deux parties du soufflet de la gaine précédemment pliée et qui ont
tendance à "coller" l'un à l'autre par électricité statique.
[0016] Du fait de la présence des moyens de coupe et de soudage, on est conduit à prévoir
un écarteur qui soit et fixe, placé au-dessus des moyens de coupe et de soudage mais
néanmoins situé dans la zone où les moyens de préhension pour l'ouverture de la gaine
retiennent déjà celle-ci, soit est totalement ou partiellement mobile. La première
solution a l'inconvénient de conduire soit à une possible interférence entre les moyens
de coupe et de soudage et les moyens de préhension, soit à des longueurs de tronçon
de gaine variant de façon discrète et non continue (de la valeur du pas des moyens
dé préhension). La seconde solution a l'inconvénient de la complexité, de l'encombrement
et conduit à ralentir le rythme de fonctionnement de la machine.
[0017] Le problème qui se pose est donc celui de l'interférence existant entre l'écarteur
et les moyens de coupe et de soudage. L'invention vise donc à résoudre ce problème
et à cet effet, elle propose un procédé pour enfiler un tronçon de gaine tubulaire
à soufflets, initialement pliée à plat, sur une charge, par en dessus, dans lequel.on
écarte les deux parties de chaque soufflet de gaine grâce à des moyens écarteurs;.
on ouvre positivement la gaine ; on tire la gaine ouverte vers le bas pour entourer
la charge ; on coupe transversalement la gaine pliée à plat pour obtenir un tronçon
de gaine correspondant à la hauteur de la charge ; et on soude transversalement la
gaine au voisinage immédiat de la coupe: transversale afin de recouvrir la face horizontale
supérieure de la charge. Selon l'invention, on réalise un soudage transversal partiel
de la gaine de manière que les deux parties de chaque soufflet ne soient pas solidarisées
l'une à l'autre au moins à partir de leur bord libre extérieur afin de ménager à partir
de ce bord libre extérieur un accès continu à l'intérieur de soufflet, y compris au
droit du soudage transversal.
[0018] On réalise le soudage transversal dans le temps avant et indépendamment et dans l'espace
à l'écart et indépendamment de la coupe transversale.
[0019] Dans une première variante, on réalise le soudage transversal pendant le processus
d'emballage même. Dans une seconde variante, on réalise le soudage transversal avant
le processus d'emballage, la gaine étant alors préalablement pré-soudée transversalement
et partiellement, comme mentionné précédemment.
[0020] Une machine pour la mise en oeuvre du procédé comprend un bâti ; des moyens d'amenee,
de maintien et d'évacuation de la charge ; des moyens pour amener la gaine au-dessus
et
al'aplomb des moyens de maintien ; des moyens écarteurs pour écarter l'une de l'autre
les deux parties de chaque soufflet de gaine ; des moyens positifs d'ouverture de
la gaine intégralement placés en-dessous des moyens écarteurs ; des moyens pour tirer
la gaine ouverte vers le bas et entourer la charge avec elle, s'étendant entre-les
parties extrêmes libres écartées des moyens positifs d'ouverture et les moyens de
maintien de la charge, de part et d'autre de ceux-ci ; et des moyens de coupe transversale
de la gaine placés au-dessus des moyens positifs d'ouverture.
[0021] Selon l'invention, cette machine comporte des moyens écarteurs qui sont fixes en
permanence et en totalité.
[0022] Ces moyens écarteurs comportent une partie supérieure et il est ménagé une ouverture
transversale de très faible hauteur pour le passage des moyens de coupe exclusivement.
[0023] Dans une première variante, la machine comporte également des moyens de soudage transversal
permettant un soudage transversal partiel ainsi qu'il a été mentionné précédemment.
Ces moyens de soudage sont écartés vers l'amont des moyens de coupe et ne sont pas
situés en regard des moyens écarteurs. Les moyens de soudage sont par exemple portés
par le bâti, latéralement. La machine peut comporter, dans cette variante, des moyens
d'accumulation de gaine interposés entre les moyens de soudage et des moyens de coupe.
[0024] Dans la seconde variante, la machine est dépourvue de moyens de soudage transversal
de la gaine, la gaine utilisée et provenant de la bobine étant pré-soudée transversalement
et de façon partielle comme indiqué précédemment.
[0025] Ainsi, selon l'invention, l'opération de soudage est dissociée de l'opération de
coupe, ce qui permet d'écarter physiquement les moyens de soudage des moyens de coupe
voire de supprimer les moyens de soudage si la machine utilise de la gaine pré-soudée.
De plus, le soudage partiel tel qu'il a été défini précédemment permet la présence
constante,dans l'accès ainsi ménagé dans chaque soufflet,des moyens écarteurs. Ceux-ci
peuvent être rendus fixes. Le fonctionnement de la machine n'est pas perturbé pas
les opérations de soudage transversal, ce qui permet d'atteindre des cadences très
importantes largement supérieures aux cadences connues antérieurement. De plus, la
longueur du tronçon de gaine peut être réglée de façon continue. Tous ces avantages
sont obtenus avec une machine particulièrement simple, donc fiable, et dont l'accès
en partie supérieure est largement amélioré.
[0026] Les autres caractéristiques de l'invention résulteront de la description qui suivra
en référence aux dessins annexés dans lesquels :
La figure 1 est une vue schématique en élévation d'une machine selon l'invention.
Les figures 2 et 3 sont deux vues schématiques en coupe transversale illustrant la
gaine tubulaire pliée à plat respectivement en dehors d'une ligne de soudage et à
l'endroit d'une ligne de soudage transversale partielle.
La figure 4 est une vue schématique, en élévation, de la gaine représentée sur la
figure 3 et des moyens écarteurs des soufflets, à l'endroit d'une ligne de soudure
transversale.
Les figures 5, 6, 6a, 6b, 7, 8, 9 et 10 sont différentes vues illustrant le fonctionnement
de la machine notamment les opérations de soudage, de séparation des soufflets, d'ouverture
de la gaine, d'introduction des doigts écarteurs et enfin de coupe.
La figure 11 est une vue partielle, à plus grande échelle, de la partie inférieure
des moyens écarteurs et des moyens positifs d'ouverture de la gaine: En trait plein,
les moyens d'ouverture de la gaine sont représentés- dans leur position de début d'ouverture
et en tirets en position de fin d'ouverture.
La figure 12 est une vue schématique selon la ligne 12/12 illustrant l'organe d'entrainement
de la gaine sur la bande support.
La figure 13 est une vue schématique en coupe selon la ligne 13/13 de la figure 11
illustrant l'articulation-de la bande support et les moyens d'entrainement de celle-ci autour de son axe.
La figure 14 est une vue en élévation de la partie supérieure de la machine selon
l'invention illustrant les moyens de soudage, les moyens écarteurs et les moyens d'ouverture,
ainsi que les moyens de réglage de la position de fin d'ouverture.
La figure 15 est une vue partielle à plus grande échelle de la figure 14 illustrant
les moyens écarteurs et l'ouverture qu'ils comportent pour les moyens de coupe.
La figure 16 est une vue en coupe horizontale illustrant les moyens d'ouverture de
la gaine, ainsi que les moyens pour amener la gaine au-dessus et à l'aplomb des moyens
de maintien.
[0027] L'invention concerne un procédé et une machine pour enfiler un tronçon de gaine tubulaire
1 sur une charge 2,par en-dessus.
[0028] La gaine tubulaire 1 est du type comportant deux soufflets 3 réunis par deux grandes
faces 4. Chaque soufflet 3 comporte deux parties 5 réunies l'une à l'autre par une
arête intérieure 6 et aux deux grandes faces 4 par deux arêtes extérieures 7. Ces
arêtes extérieures 7 définissent les bords libres extérieurs de la gaine 1. La gaine
1 est réalisée en une matière plastique thermo- soudable et thermo-rétractabde. Initialement,
la gaine 1 est pliée à plat (figure 2), les deux parties 5 de chaque soufflet 3 étant
l'une contre l'autre, de même que les deux grandes faces 4. Lorsque la gaine tubulaire
1 est pliée à plat, l'écartement entre les bords libres extérieurs 7 peut être de
l'ordre de 1,50 mètre.
[0029] La charge 2 est principalement une charge palét- tisée, de forme générale parallélipédique,
délimitée par une face horizontale inférieure 8, une face horizontale supérieure 9,
deux faces verticales frontales 10 (plan de la figure 1) et deux faces verticales
latérales 11.
[0030] Dans le procédé selon l'invention, on écarte l'une de l'autre les deux parties 5
de chaque soufflet 3, grâce à des moyens écarteurs 12 sur lesquels on reviendra ultérieurement
; puis on ouvre positivement la gaine c'est-à-dire qu'on déplie les soufflets 3 jusqu'à
amener la gaine 1 dans une configuration rectangulaire ou carrée ; puis on place la
gaine ainsi ouverte sur la charge 2 et on la tire vers le bas pour entourer la charge
; on coupe transversalement la gaine pliée à plat pour obtenir un tronçon de gaine
dont la longueur correspond à la hauteur de la charge 2 ; et enfin on soude transversalement
la gaine au immédiatement en aval 'de la coupe transversale afin de recouvrir la face
horizontale supérieure 9.
[0031] Selon l'invention, on réalise un soudage transversal partiel de la gaine tubulaire
1 de manière que les deux parties 5 de chaque soufflet 3 ne soient pas solidarisées
l'une à l'autre au moins à partir de leurs bords libres extérieurs 7 afin de ménager,
à partir de ce bord libre extérieur 7, un accès 13 continu à l'intérieur du soufflet
3 y compris au droit du soudage transversal (figure 3).
[0032] Une machine pour la mise en oeuvre du procédé comprend (figure 1), un bâti 14 ; des
moyens d'amenée, de maintien et d'évacuation 15 de la charge 2, placé s en partie
inférieure les moyens 16 pour amener la gaine 1 au-dessus et à l'aplomb des moyens
de maintien 15, placés à la partie supérieure du bâti 14 ; des moyens écarteurs 12
pour écarter l'une de l'autre les deux parties 5 de chaque soufflet 3 ; des moyens
positifs d'ouverture 17 de la gaine 1 intégralement placés en-dessous des moyens écarteurs
12 ; des moyens 18 pour tirer la gaine 1 ouverte vers le bas et entourer la charge
avec elle, s'étendant entre les parties extrêmes libres écartées des moyens positifs
d'ouverture 17 et les moyens de maintien 15 de la charge 2, de part et d'autre de
ceux-ci ; et des moyens de coupe transversale 19 de la gaine placés au-dessus des
moyens positifs d'ouverture 17.
[0033] Selon l'invention, les moyens écarteurs 12 sont fixes en permanence et en totalité.
[0034] On réalise donc le soudage transversal dans le temps avant et indépendamment de la
coupe transversale. Dans l'espace, on réalise le soudage transversal à l'écart et
indépendamment de la coupe transversale.
[0035] Par conséquent, selon le procédé de l'invention, l'opération de soudage est totalement
dissociée de l'opération de coupe ce qui permet de réaliser l'opération de soudage
au moment et à l'endroit souhaités.
[0036] Dans une première variante de réalisation, on réalise le soudage transversal pendant
le processus d'emballage même. Dans ce cas, on utilise de la gaine tùbù- laire conventionnelle
non pré-soudée et le procédé comporte des opérations de soudage intervenant selon
une séquence déterminée. Cette variante est plus particulièrement intéressante lorsque
l'on emballe des charges successives de dimensions variables.
[0037] Dans une seconde variante, on réalise le soudage transversal avant le processus d'emballage,
la gaine étant alors de type pré-soudée. Cette variante est plus particulièrement
intéressante dans le cas où les charges successives à emballer sont de dimensions
standardisées.
[0038] Selon l'invention, on écarte les deux parties 5 de chaque soufflet 3 en permanence
et immédiatement avant d'ouvrir la gaine 1. En effet, à défaut d'écarter les deux
parties 5 de soufflets, l'ouverture de la gaine serait impossible ou très difficile,
du fait de l'électricité statique qui a tendance à "coller" les deux parties 5 l'une
contre l'autre.
[0039] Pour ouvrir positivement la gaine, on l'entraîne, les deux parties 5 de chaque soufflet
3 étant écartées l'une de l'autre. Puis, ultérieurement, on fait pivoter en les écartant
l'une de l'autre les deux grandes faces 4 de la gaine. Ainsi, l'ouverture intervient
en deux temps successifs ce qui la rend particulièrement efficace.
[0040] La machine comporte des moyens-support non représentés pour une bobine 20 de gaine
tubulaire 1 située préférentiellement à la partie inférieure du bâti 14 pour d'évidentes
raisons de commodité. Des rouleaux de renvoi 21, 22 permettent d'amener la gaine tubulaire
1 depuis la bobine 20 jusqu'à la partie supérieure du bâti 14 jusqu'aux moyens d'amenée
16 prenant la forme de deux rouleaux, le premier 16a support de gaine, entraîné par
un moto-réducteur 16b et le second 16c presseur.
[0041] Comme on le voit sur la figure 1, la machine comporte donc de haut en bas et à partir
des moyens d'amenée 16,.les moyens de coupe 19, les moyens écarteur 12, les moyens
positifs d'ouverture 17 et les moyens pour tirer la gaine 18.
[0042] Les moyens écarteurs 12 fixes, moncblocs, comprennent une partie supérieure 12a en
forme générale de plaque fine et plane et une partie inférieure 12b formant deux déflecteurs
prolongeant la partie supérieure 12a vers le bas et allant en s'écartant l'un de l'autre
vers le bas en direction des moyens positifs d'ouverture 17 à proximité immédiate
desquels ils se terminent. L'extrémité libre supérieure 12c des moyens écarteurs 12
forme une pointe aigüe située immédiatement en sortie du rouleau support de gaine
16a.
[0043] Les moyens écarteurs 12 comprennent dans leur partie médiane une ouverture transversale
12d de passage des moyens de coupe 19 (figure 15). Préférentiellement, l'ouverture
12d est ménagé après une zone d'épaisseur croissante 12e de la partie supérieure 12a.
[0044] L'ouverture transversale 12d est de très faible hauteur par exemple de l'ordre du
centimètre ce qui, combiné à la zone d'épaisseur croissante 12e et au fait que la
coupe intervient "à la volée" et non dans une position stationnaire de la gaine -
du fait précisément de la dissociation de l'opération de soudage - permet à l'extrê-
mité libre de la gaine tubulaire 1 de passer l'ouverture 12d sans venir en blocage
contre celle-ci.
[0045] La partie supérieure 12a a une épaisseur de l'ordre de quelques millimètres tandis
que la zone d'épaisseur croissante 12e a une épaisseur de l'ordre du centimètre environ.
La partie inférieure 12b a quant à - elle un écartement de plusieurs centimètres.
[0046] Les moyens écarteurs 12 sont réalisés en un matériau particulièrement favorable au
glissement de la gaine tubulaire 1 tel que le métal.
[0047] Il est prévu des galets d'entrainement 23 de la gaine 1 en appui sur les moyens écarteurs
12; de part et d'autres du plan P des moyens écarteurs 12 qui constitue un plan vertical
de symétrie de la machine (dit encore plan de pliage puisque-c'est le plan dans-lequel
la gaine tubulaire 1-est pliée entre les moyens d'amenée 16 et les galets d'entrainement
23).
[0048] Par convention, les axes s'étendant horizontalement et parallèlement au plan de symétrie
de pliage (comme les axes des rouleaux 16a, 16c et des galets 23) sont dits transversaux
puisqu'ils s'étendent transversalement par rapport à la gaine tubulaire 1 pliée.
[0049] La machine comporte également un autre plan de symétrie - le plan Q - vertical et
orthogonalau plan P, qui est le plan de la figure 1. Ce plan est dit plan d'ouverture
puisque c'est dans ce plan qu'intervient le mouvement permettant l'ouverture de la
gaine 1.
[0050] Les deux galets d'entrainement 23 sont situés sur les moyens écarteurs 12 à la jonction
de la partie supérieure 12a et de la partie inférieure 12b, donc en-dessous de l'ouverture
12d.
[0051] Dans une première variante de réalisation correspondant aux figures 1 et 14, la machine
comporte également des moyens de soudage transvresal de la gaine qui sont propres
à réaliser un soudage transversal partiel de la gaine 1 de manière que les deux parties
5 de chaque soufflet 3 ne soient pas solidarisées l'une à l'autre au moins à partir
de leur bord libre extérieur 7 afin de ménager, à partir de ce bords libre extérieur
7 un accès continu à l'intérieur du soufflet 3, y compris au droit du soudage transversal.
[0052] Ces moyens de soudage 24 sont écartés vers l'amont des moyens de coupe 19 et ne sont
pas situés au regard des moyens écarteurs 12. Les moyens de soudage 24 sont, quant
à leur localisation, totalèment dissociés des moyens de coupe 19 et des moyens écarteurs
12. Par exemple, les moyens de soudage 24 sont portés par le bâti 14 latéralement
et à sa partie supérieure. Mais, ils pourraient être portés latéralement à la partie
médiane ou à la partie inférieure du bâti, à proximité ou non de la bobine 20.
[0053] Les moyens de soudage 24 comportent deux mors de soudage 24a, 24b auxquels sont associés
des moyens d'entrainement non représentés , apte à permettre le soudage partiel.
[0054] Selon une forme de réalisation particulière de l'invention, il est prévu des moyens
d'accumulation 25 de gaine 1 interposés entre les moyens de soudage 24 et les moyens
de coupe 19, plus précisément les moyens d'amen de gaine 16 (figure 1). Ces moyens
d'accumulation 25 peuvent être constitués par au moins deux rouleaux fous 25a, 25b
d'axes parallèles, mobiles à coulissement de façon relative l'un par rapport à l'autre
dans le sens transversal et de moyens de déplacement relatifs des axes des rouleaux
25a, 25b, non représentes. Ces moyens de déplacement relatifs assurent tout à la fois
le guidage et l'entrainement des axes des rouleaux 25a, 25b. En éloignant les deux
rouleaux 25a, 25b l'un de l'autre, on accumule entre eux de la gaine tubulaire 1.
Cette disposition peut avoir comme avantage de permettre un meilleur réglage de la
longueur du tronçon de gaine utilisée.
[0055] Dans une seconde variante, non représentée, la machine est dépourvue de moyens de
soudage transversal de la gaine et la machine utilise une gaine provenant d'une bobine
de gaine pré-soudée transversalement et de façon partielle, dans les mêmes conditions
que décrit précédemment. Cette variante est particulièrement intéressante dans le
cas de l'emballage de chargesde hauteurs standar- diséescar elle conduit à une machine
particulièrement simple et à très haute cadence.
[0056] Les moyens positifs d'ouverture 17 comprennent deux ensembles principaux symétriques
par rapport au plan de symétrie P de la gaine pliée,-associés chacun à l'une des deux
grandes faces 4 de la gaine. Chacun de ces ensembles principaux d'ouverture comprend
deux ensembles élémentaires symétriques par rapport au plan de symétrie vertical d'ouverture
de la gaine Q. Les deux ensembles élémentaires en regard des deux ensembles principaux
constituent un sous-ensemble d'ouverture auquel sont associées les deux parties 5
d'un même soufflet 3. C'est un tel sous-ensemble qui est représenté sur la figure
1.
[0057] Un ensemble élémentaire d'ouverture comprend une bande support 26 du bord libre extérieur
7 de la gaine ; un organe d'entrainement 27 de la gaine 1 sur la bande support 26
; et des moyens de déplacement 28 de la bande support 26 et de l'organe d'entraînement
27 entre une position de début d'ouverture (en trait plein sur la figure 11) et une
position de fin d'ouverture (en tiret sur la figure 11).
[0058] Les organes d'entrainement 27 tels que des galets ou ces pignons sont entrainés par
les galets d'entraînement 23 lorsque les moyens d'ouverture 17 sont en position de
début d'ouverture. En position de fin d'ouverture ou en position intermédiaire autre
que la position de début d'ouverture, les organes d'entrainement 27 ne sont pas entrainés.
[0059] De la forme de réalisation représentée, les bandes support 26 et les organes d'entrainement
27 sont constituées respectivement par des première et seconde bandes sans fin appliquées
l'une contre l'autre et comportant, de façon connue en soi, des galets d'extrêmité.
[0060] Chaque paire de la première et seconde bande sans fin assure comme fonction l'entraincment
d'une longueur prédéterminée de gaine. Pour cette raison, chaque paire de première
et seconde bande sans fin peut être de courte longueur. Comme cas limite, la bande
support 26 et l'organe d'entrainement 27 sont constitués par deux galets appliqués
l'un contre l'autre.
[0061] Les moyens de déplacement 28 de chaque ensemble principal comportent un axe d'articulation
29 transversal autour duquel peuvent pivoter la bande support 26 et l'organe d'entrainement
27. Les moyens de déplacement 28 comportent également au moins un verin d'entrainement
30 placé dans le plan de symétrie Q, sensiblement horizontal ou faiblement incliné
sur l'horizontale. Ce verin d'entrainement 30 permet de réaliser un mouvement pendulaire
de la bande support 26 et de l'organe d'entrai- nement 27 entre les deux positions
extrêmes de début d'ouverture et de fin d'ouverture. A cet effet, le verin 30 est
articulé à une entretoise 31 reliant deux flasques 32 sur lesquels sont montées les
deux bandes support 26 et les deux organes d'entrainement 27 de chaque ensemble principal
d'ouverture. Les deux flasques 32 ont une forme générale triangulaire et sont écartés
transversalement l'un de l'autre. L'axe d'articulation 29 passe par les sommets supérieurs
des flasques 32 et est situé sensiblement au niveau des moyens de coupe transversale
19 tout en étant écarté du plan de symétrie P.
[0062] Une bande support 26 et un organe d'entraine- ment 27 d'un ensemble élémentaire d'ouverture
sont situés sur le petit côté inférieur du flasque 32 correspondant.Les deux flasques
32 d'un même ensemble principal sont montés à écartement réglable sur les entretoises
31 ou l'axe d'articulation 29.
Cettedisposition permet d'adapter la machine à différentes dimensions de gaine, dans le
sens de la largeur des grandes faces 4.
[0063] En position de début d'ouverture, les bandes support 26 sont inclinées à environ
45°
surla verticale. En position de fin d'ouverture, les bandes support 26 sont sensiblement
à l'horizontale.
[0064] La machine comporte également des moyens de réglage de la position de fin d'ouverture,
de manière à pouvoir permettre l'emballage de charge de dimensions différentes, en
ce qui concerne l'ouverture des soufflets 3. Ces moyens de réglage 33 comportent au
moins une et généralement deux (par ensemble principal) tiges 33a articulées autour
d'un axe transversal 33b de manière à être disposée sensiblement horizontalement et
perpendiculairement au plan P. Une bague d'arrêt 33c est montée sur la tige 33a. La
tige 33a coopère avec une ouverture 33d ménagée dans le bâti 14 et sur laquelle vient
buter la bague d'arrêt 33c.
[0065] La bande support 26, placée en position inférieure, en-dessous de l'organe d'entraînement
27 est portée par une plaquette 24 articulée autour d'un axe 35 horizontal et perpendiculaire
au plan P Des moyens d'entraînement 3G tel qu'un vérin déplacent la plaquette 34 donc
la bande support correspondante 26 entre sa position normale de maintiencontre l'organe
d'entraine- ment 27 et une position verticale d'escamotage dirigée vers le bas sensiblement
perpendiculairement à l'organe d'en- trainement 27. La bande support 26 ne réalise
plus, en position verticale d'escamotage, sa fonction de support de la gaine 1 de
sorte que celle-ci peut venir s'appliquer sur la face horizontale supérieure 9 de
la charge 2. Les moyens d'entrainement 36 sont mis en oeuvre approximativement lorsque
la ligne de soudage transversale partielle de la gaine 1 se trouve située au niveau
des moyens écarteurs 12.
[0066] La machine comporte également des moyens de commande ou des moyens de coupe 19, des
moyens de repérage 37 de la position de la ligne transversale de soudure et des moyens
de manoeuvre ou des moyens de coupe 19.
[0067] Dans une première variante, des moyens de repérage repèrent la ligne de soudure elle-même
notamment par des moyens optiques, mécaniques, électriques ou autres.
[0068] Dans une seconde variante, les moyens de repérage 37 repèrent l'écartement de la
ligne de soudure, notamment par un rouleau de comptage du débit de gaine.
[0069] Le moto-réducteur 16b permet d'assurer le freinage ou l'arrêt du rouleau 16a ce qui
est propre à assurer une tension suffisante de la gaine 1 entre les rouleaux 16a et
les galets d'entrainement 23, tension propre à favoriser la coupe de la gaine. Les
moyens de coupe 19 sont quant à eux constitués principalement par une lame de coupe
ou sabre 19a portée par un vérin d'entrainement 19b.
[0070] Les moyens pour tirer la gaine 18 ne font pas directement partie de l'invention et
comprennent des doigts écarteurs 18a portés par des chaînes sans fin 18b tendues verticalement
de part et d'autre de la machine entre des roues de renvoi supérieures et inférieures
18c.
[0071] Le fonctionnement de la machine est le suivant, dans le cas de la première variante
considérée (machine comportant des moyens de soudage et soudages faisant partie du
processus d'emballage) : le soudage transversal partiel est généralement réalisé pendant
l'opération de dépose de la gaine 1 sur la charge 2 précédent celle considérée. L'extrémité
libre initiale de la gaine se trouve située au niveau des moyens de coupe 19. (Figure
5). L'entrainement du rouleau IGa et des galets 23 permet le défilement de la gaine.
Celle-ci voit ses soufflets 3 être écartés grâce aux moyens écarteurs 12 (figure 6a).
Les parties extrêmes libres initiales de la gaine sont dirigées vers les moyens positifs
d'ouverture 17 qui, étant en position de début d'ouverture, sont entraînés par les
galets d'entrainement 23 et un galet intermédiaire 23a. (Figure 6b).
[0072] Les moyens d'ouverture 17 sont pivotés grâce aux vérins d'entrainement 30 autour
des axes 29 jusqu'à la position de fin d'ouverture définie par les moyens de réglage
33 (fi
gures.7 et 8). Pendant cette phase opératoire, les galets d'entrainement 23 sont motorisés
mais les bandes support 26 et les organes d'entrainement 27 sont montés fous et restent
immobiles.
[0073] Ensuite, les doigts 18a des moyens 18 pour tirer la gaine sont introduits, en position
haute, dans la gaine ouverte, puis sont descendus grâce aux chaînes sans fin 18b.Dans
ce mouvement les bandes support 26 et les organes d'entrainement 27 sont toujours
montés à pivotement fou, n'étant plus entraînées par les galets d'entrainement 23.
(Figure 9).
[0074] La coupe intervient alors à la volée au cours de la mise en place de la gaine sur
la charge et alors que le rouleau support 16 a est freiné ou arrêté temporairement
tandis que les galets d'entrainement 23 sont toujours motorisés.
1 - Procédé pour enfiler un tronçon ce gaine tubulaire à soufflets initialement pliée
à plat, sur une charge, par en-dessus, dans lequel on écarte les deux parties de chaque
soufflet de gaine, grâce à des moyens écarteurs ; on ouvre positivement la gaine ;
on tire la gaine ouverte vers le bas pour entourer la charge ; on coupe transversalement
la gaine pliée à plat pour obtenir un tronçon de gaine correspondant à la hauteur
de la charge ; et on soude transversalement la gaine au voisinage immédiat de la coupe
transversale afin de recouvrir la face horizontale supérieure de la charge, caractérisé
par le fait qu'on réalise un soudage transversal partiel de la gaine de manière que
les deux parties de chaque soufflet ne soient pas solidarisées l'une à l'autre au
moins à partir de leur bord libre extérieur afin de ménager à partir de ce bord libre
extérieur un accès continu à l'intérieur du soufflet, y compris au droit du soudage
transversal.
2.- Procédé selon la revendication 1 caractérisé par le fait qu'on réalise le soudage
transversal dans le temps avant et indépendamment de la coupe transversale.
3 - Procédé selon les revendications 1 et 2 caractérisé par le fait qu'on réalise
le soudage transversal dans l'espace à l'écart et indépendamment de la coupe transversale.
4 - Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 3 caractérisé par le fait
qu'on réalise le soudage transversal pendant le processus d'emballage.
5 - Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 3 caractérisé par le fait
qu'on réalise le soudage transversal avant le processus d'emballage, la gaine étant
alors du type pré-soudé.
6 - Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 5 caractérisé par le fait
qu'on écarte les deux parties de chaque soufflet en permanence immédiatement avant
d'ouvrir la gaine.
7 - Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 6 caractérisé par le fait
que pour ouvrir positivement la gaine, on l'entraine, les deux parties de chaque soufflet
étant écartées l'une de l'autre puis ultérieurement, on fait pivoter en les écartant
l'une de l'autre les deux faces de la gaine.
8 - Machine pour enfiler un tronçon de gaine tubulaire à soufflet provenant d'une
bobine 20 de'gaine à soufflet pliée à plat, sur une charge 2, par en-dessus, comprenant
un bâti 14 ; des moyens d'amenée, de maintien et d'évacuation 15 de la charge 2 ;
des moyens 16 pour amener la gaine 1 au-dessus et à l'aplomb des moyens de maintien
15 ; des moyens écarteurs 12 pour écarter l'une de l'autre les deux parties 5 de chaque
soufflet 3 de gaine 1 ; des moyens positifs d'ouverture 17 de la gaine 1 intégralement
placés en dessous des moyens écarteurs 12 ; des moyens pour tirer la gaine 18 ouverte
vers le bas et entourer la charge avec elle, s'étendant entre les parties extrêmes
libres écartées des moyens positifs d'ouverture 17 et les moyens de maintien de la
charge 15, de part et d'autre de ceux-ci ; des moyens de coupe transversale 19 de
la gaine 1 placés en dessus des moyens positifs d'ouverture 17 caractérisée par le
fait que les moyens écarteurs 12 sont fixes en permanence et en totalité.
9 - Machine selon la revendication 8 caractérisée par le fait que les moyens écarteurs
12 comprennent une partie supérieure 1 en forme générale de plaque fine et plane et
une partie inférieure 12 b formant deux déflecteurs prolongeant la plaque 12a vers
le bas et allant en s'écartant l'un de l'autre vers le bas en direction des moyens
positifs d'ouverture de la gaine 17.
10 - Machine selon l'une quelconque des revendications 8 et 9 caractérisée par le
fait que les moyens écarteurs 12 comprennent dans leur partie médiane une ouverture
transversale 12d de passage des moyens de coupe 19.
11 - Machine selon l'une quelconque des revendications 8 à 10 caractérisée par le
fait que l'ouverture 12d est ménagée après une zone d'épaisseur croissante 12e de
la partie supérieure 12a.
12 - Machine selon l'une quelconque des revendications 8 à 11 caractérisée par le
fait que l'ouverture transversale 12d ménagée dans les moyens écarteurs 12 est de
très faible hauteur ce qui autorise son passage par l'extrêmité initiale de la gaine.
13 - Machine selon l'une quelconque des revendications 8 à 12 caractérisée par le
fait qu'elle comporte deux galets d'entrainement 23 de la gaine en appui sur les moyens
écarteurs 12.
14 - Machine selon la revendication 13 caractérisée par le fait que les deux galets
d'entrainement 23 sont situés sur les moyens écarteurs 12 à la jonction de la partie
supérieure 12a et de la partie inférieure 12b.
15 - Machine selon l'une quelconque des revendications 8 à 14, qui comporte également
des moyens de soudage transversal 24 de la gaine, caractérisée par le fait que ces
moyens de soudage sont propres a réaliser un soudage transversal partiel de la gaine
de manière que les deux parties 5 de chaque soufflet 3 ne soient pas solidarisées
l'une à l'autre au moins à partir de leur bord libre extérieur 7 afin de ménager à
partir de ce bord libre extérieur 7 Un accès continu à l'intérieur du soufflet y compris
au droit du soudage transversal.
16 - Machine selon la revendication 15 caractérisée par le fait que les moyens de
soudage 24 sont écartés vers l'amont des moyens de coupe 19 et ne sont pas situés
en regard des moyens écarteurs 12.
17 - Machine selon l'une quelconque des revendications 15 et 16 caractérisée par le
fait que les moyens de soudage 24 sont, quant à leur localisation, totalement dissociés
des moyens de coupe 19 et des moyens écarteurs 12.
18 - Machine selon l'une quelconque des revendications 15 à 17 caractérisée par le
fait que les moyens de soudage 24 sont portés par le bâti 14 latéralement, à sa partie
supérieure ou médiane ou inférieure, à proximité ou non de la bobine de gaine 20.
19 - Machine selon l'une quelconque des revendications 15 à 18 caractérisée par le
fait qu'elle com- porte des moyens d'accumulation 25 de gaine interposés entre les moyens de soudage
24 et des moyens de coupe 19.
20 - Machine selon l'une quelconque des revendications 1 à 19, caractérisée par le
fait que les moyens d'accumulation 25 sont constitués par au moins deux rouleaux fous
25a, 25b d'axes parallèles, mobiles à coulissement de façon relative l'un par rapport
à l'autre dans le sens transversal et de moyens de déplacement relatifs des deux axes.
21 - Machine selon l'une quelconque des revendications 8 à 14 caractérisée par le
fait qu'elle est dépourvue de moyens de soudage transversal, la gaine utilisée et
provenant de la bobine 20 étant pré-soudée transversalement et de façon partielle
de manière à ménager à partir des bords libres extérieurs un accès continu à l'intérieur
des soufflets y compris aux droits d'un soudage transversal.
22 - Machine selon l'une quelconque des revendications 8 à 21 caractérisée par le
fait qu'un ensemble élémentaire d'ouverture comprend une bande support 26, un organe
d'entrainement 27 de la gaine 1 sur la bande support 26 et des moyens de déplacement
28 de la bande support 26 et de l'organe d'entrainement 27 entre une position du début
d'ouverture et une position de fin d'ouverture.
23 - Machine selon la revendication 22 caractérisée par le fait que les organes d'entrainement
27 sont entrainés par les galets d'entrainement 23, en position de début d'ouverture.
24 - Machine selon l'une quelconque des revendications 22 et 23 caractérisée par le
fait qu'en position de fin d'ouverture ou en position intermédiaire autre que la position
du début d'ouverture, les organes d'entraine- ment 27 ne sont pas entrainés.
25 - Machine selon l'une quelconque des revendications 22 à 24 caractérisée par le
fait que les bandes support 26 et les organes d'entrainement 27 sont respectivement
des premières et secondes bandes sans fin.
26 - Machine selon l'une quelconque des revendications 22 à 25 caractérisée par le
fait que chaque paire de premières et secondes bandes sans fin 26, 27 assure comme
fonction l'entraînement d'une longueur pré-déterminée de gaine et pour cette raison
peut être de courte longueur.
27 - Machine selon l'une quelconque des revendications 22 à 26 caractérisée par le
fait que les moyens de déplacement 28 de chaque ensemble principal d'ouverture comportent
un axe d'articulation 29 des bandes support et des organes d'entrainement 26, 27 et
au moins un vérin d'entrainement 30 permettant un mouvement pendulaire entre les deux
positions de début d'ouverture et de fin d'ouverture.
28 - Machine selon l'une quelconque des revendications 22 à 27 caractérisée par le
fait que les deux bandes support et les deux organes d'entrainement 26, 27 de chaque
ensemble principal d'ouverture sont portés par deux flasques 32 de forme générale
triangulaire, sur leurs petits côtés inférieurs, les deux flasques 32 étant écartés
transversalement l'un à l'autre et reliés l'un à l'autre par des entretoises 31, l'axe
d'articulation 29 en passant par les sommets supérieurs.
29 - Machine selon l'une quelconque des revendications 22 à 28 caractérisée par le
fait que les deux axes d'articùlation 29 des deux ensembles principaux d'ouverture
sont situés au moins sensiblement au niveau des moyens de coupe transversal 19 et
écartés du plan de symétrie de la gaine pliée.
30 - Machine selon l'une quelconque des revendications 22 à 29 caractérisée par le
fait que les deux flasques 32 d'un même ensemble principal sont montés à écartement
réglable sur leurs entretoises 31.
31 - Machine selon l'une quelconque des revendications 22 à 30 caractérisée par le
fait qu'en position de début d'ouverture les bandes support.26 sont inclinées à environ
45° sur la verticale.
32 - Machine selon l'une quelconque des revendications 22 à 31 caractérisée par le
fait qu'en position de fin d'ouverture, les bandes support 26 sont sensiblement à
l'horizontale.
33 - Machine selon l'une quelconque des revendications 22 à 32 caractérisée par le
fait qu'elle comporte des moyens de réglage 33 de la position de fin d'ouverture de
manière à permettre l'emballage de charge de dimensions différentes.
34 - Machine selon la revendication 33 caractérisée par le fait que les moyens de
réglage 33 comportent au moins une tige 33a articulée autour d'un axe 33b à un flasque
32 sur laquelle est montée une bague d'arrêt 33c, cette tige 33a coopérant avecuneouverture
33d du bâti, sur laquelle vient buter la bague d'arrêt 33c.
35 - Machine selon l'une quelconque des revendications 22 à 34 caractérisée par le
fait que la bande support 26 est montée articulée dans son ensemble par rapport au
flasque 32 autour d'un axe horizontal et orthogonal 35 et déplacée entre sa position
normale de maintien et une position verticale d'escamotage grâce à des moyens d'entrainement
36 tel qu'un vérin.
36 - Machine selon l'une quelconque des revendications 8 à 35 caractérisée par le
fait qu'elle comporte des moyens de commande des moyens de coupe comportant des moyens
de repérage 37 de la position d'une ligne transversale de soudure et des moyens de
manoeuvre des moyens de coupe.
37 - Machine selon la revendication 36 caractérisée par le fait que les moyens de
repérage repèrent la ligne de soudure elle-même notamment par des moyens optiques,
mécaniques, électriques ou autres.
38 - Machine selon la revendication 3G caractérisée par le fait que les moyens de
repérage repèrent l'écartement de la ligne de soudure, notamment par un rouleau de
comptage du débit de gaine.
39 - Machine selon l'une quelconque des revendications 8 à 38 caractérisée par le
fait qu'elle comporte des moyens de freinage ou d'arrêt temporaire du rouleau 16a
propre à assurer une tension suffisante de la gaine entre ce rouleau 16a et les galets
d'entrainement 23 favorisant la coupe.