[0001] La présente invention concerne les dispositifs électroniques destinés à être portés
au poignet d'un utilisateur. Plus précisément, l'invention est relative à un dispositif
de jonction électrique entre les parties d'un circuit situées respectivement dans
le boîtier et le bracelet d'un dispositif électronique destiné à être porté au poignet,
dans lequel, dans chaque trajet électrique entre lesdites parties, est inséré un jeu
de contacts conjugués séparables mais maintenus appliqués l'un sur l'autre par un
effet d'encliquetage élastique, chaque jeu de contacts présentant au moins partiellement
une symétrie de révolution définissant un axe.
[0002] Un tel dispositif a été décrit dans le US-A-3 973 706. Ici, le dispositif de jonction
présente la forme d'un ensemble d'une fiche et d'une prise dont les éléments sont
logés à l'intérieur du boîtier, la prise étant engagée par encliquetage dans un trou
du boîtier. Par ailleurs, cette prise est solidaire d'une bande souple en une matière
isolante dans laquelle sont noyés les fils la reliant à la partie du circuit (c'est-à-dire
une pile) logée dans le bracelet. Cette bande contourne l'articulation entre ce dernier
et le boîtier.
[0003] Cette disposition antérieure présente essentiellement deux inconvénients. L'un réside
dans la fragilité de la bande de connexion qui est sollicitée chaque fois que le dispositif
électronique est fixé ou ôté du poignet. Cette bande risque donc vite de se casser.
L'autre inconvénient réside dans la mauvaise étanchéité que l'on obtient au niveau
de la prise et du trou du boîtier dans lequel celle-ci est engagée, étanchéité qui
est d'ailleurs détruite si pour une raison ou une autre on veut déconnecter le bracelet
du boîtier.
[0004] Un autre dispositif de jonction de ce type a été décrit dans le US-A-3 975 899. Il
comporte une lamelle élastique fixée en porte-à- faux dans le boîtier et connectée
élastiquement au circuit logé dans celui-ci. Cette lamelle est en appui contre l'axe
d'articulation reliant le bracelet au boîtier, si bien que cet axe participe lui-même
à la transmission de l'énergie électrique au boîtier. La jonction électrique est ainsi
exposée à l'air libre et se détériore rapidement par oxydation, par la poussière et
autres. Cette solution est donc loin d'être satisfaisante.
[0005] L'invention a pour but de fournir un dispositif de jonction du type indiqué ci-dessus
qui, non seulement assure durablement un bon contact électrique entre le bracelet
et le boîtier du dispositif électronique, mais qui, en outre, maintient parfaitement
l'étanchéité du boîtier qui n'est pas détruite, même lorsque, pour une raison ou une
autre, le bracelet doit être échangé.
[0006] L'invention a donc pour objet un dispositif de jonction électrique du type défini
ci-dessus qui est caractérisé en ce que les contacts sont appliqués les uns sur les
autres par une force d'encliquetage dirigée selon ledit axe en ce qu'ils sont entourés
de deux surfaces de butée complémentaires prévues l'une sur le boîtier et l'autre
sur le bracelet et appliquées l'une sur l'autre par la présence de la force d'encliquetage
pour protéger les contacts vis-à-vis des influences nuisibles venant de l'extérieur.
[0007] Il est ainsi possible d'assurer toujours une parfaite étanchéité du boîtier et une
isolation totale des contacts électriques par rapport à l'extérieur. Cette dernière
propriété du dispositif de jonction suivant l'invention protège donc les contacts
de toute influence néfaste risquant d'entraîner une corrosion qui peut être engendrée
par exemple par la proximité de la peau de l'utilisateur. La longévité des contacts
est donc assurée. A cela s'ajoute que le bracelet peut facilement être remplacé, car
le dispositif de jonction demeure séparable.
[0008] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre de plusieurs
modes de réalisation, cette description étant donnée uniquement à titre d'exemple
et faite en se référant aux dessins annexés sur lesquels:
- la figure 1 est une vue en perspective d'un dispositif de jonction électrique suivant
l'invention conformément au mode de réalisation préféré;
- la figure 2 est une vue en coupe axiale d'un dispositif de jonction suivant l'invention
correspondant à celui de la figure 1;
- la figure 2A montre une vue en coupe agrandie du dispositif de jonction;
- la figure 3 est une vue en plan de l'une des languettes du bracelet, montrant notamment
les pistes conductrices destinées à être reliées aux dispositifs de jonction représentés
sur les figures 1 et 2;
- les figures 4 à 7 montrent, par des vues en coupe axiale, quatre autres modes de
réalisation de l'invention;
- la figure 8 est une vue partielle en perspective d'une variante du dispositif de
jonction suivant l'invention.
[0009] Sans que cela soit limitatif en aucune manière de l'invention décrite, l'exemple
qui va être décrit en faisant référence aux figures 1, 2 et 2A concerne un boîtier
B associé à un bracelet BR entre lesquels doivent être établis plusieurs trajets électriques
assurés, au niveau de la séparation entre ces deux éléments, par des dispositifs de
jonction suivant l'invention, ces dispositifs étant désignés dans leur ensemble par
la référence 1. Le boîtier B renferme le circuit électrique ou électromécanique d'une
pièce d'horlogerie, mais il convient de souligner que l'invention s'applique dans
tous les cas où un dispositif électronique est associé à un bracelet qui comporte
un ou plusieurs composants devant être associés au circuit qui est situé dans le boîtier
B.
[0010] Sur la figure 2 on voit que ce boîtier contient un circuit électrique imprimé CI
muni d'un circuit intégré (non représenté) et un dispositif d'affichage DA, le boîtier
étant fermé par une glace G.
[0011] Le dispositif de jonction comporte des jeux de contacts 2 composés d'un élément conducteur
rigide 3 et d'un élément conducteur élastique 4. Le premier de ces contacts est ici
un pion conducteur de forme générale cylindrique d'axe X-X.
[0012] Ce pion présente une surface extérieure composée de plusieurs portions qui sont,
vues de haut en bas sur la figure 2A, une portée 5 séparée d'une portée 6 par un épaulement
radial 7, une portion tronconique 8 suivie d'une portion cylindrique 9, une portée
10 séparée de la portion cylindrique 9 par un épaulement 11, une portion 12 en forme
de "diabolo" présentant notamment deux surfaces inclinées 12a et 12b entre lesquelles
est prévue une surface cylindrique 12c, une portion cylindrique 13 et enfin une pointe
14 de forme générale conique.
[0013] Cette forme relativement tourmentée de la surface extérieure du pion est destinée,
dans la zone où ce pion est fixé dans le boîtier B, à assurer une étanchéité irréprochable,
afin d'isoler de l'extérieur la cavité intérieure de celui-ci. Bien entendu, le boîtier
comporte un trou 15 avec des portions de surface complémentaires à celles de la partie
correspondante du pion, mais qu'il est inutile de décrire en détail ici. Il suffit
de noter que la forme définitive du trou 15 du boîtier à travers lequel s'étend le
pion 3 est obtenue au cours de la mise en place de celui-ci qui, de préférence, est
effectuée par l'application d'ultrasons. Eventuellement, on peut parfaire cette étanchéité
en versant autour du sommet du pion 3 une faible quantité d'une matière polymérisable,
après la mise en place du pion, cette matière étant aspirée par capillarité autour
de la portée 5 afin de fermer tous interstices subsistant éventuellement autour du
corps du pion inséré dans le boîtier B.
[0014] Les portions 12a, 12b et 12c sont destinées à assurer la solida- risation par encliquetage
élastique du dispositif de jonction. A cet effet, l'extrémité du bracelet BR est conformée
de manière à définir une cavité 16, dans laquelle peut pénétrer la partie inférieure
du pion 3.
[0015] Avant d'examiner plus en détail cette partie du dispositif de jonction, il est utile
de se référer tout d'abord aux figures 1 et 3 qui montrent la construction du bracelet.
[0016] Dans l'exemple décrit ici, la partie du dispositif de jonction logée dans le bracelet
comporte quatre touches de fonction désignées globalement par les références Ta à
Td pouvant déclencher dans le circuit CI les fonctions "Montre", "Alarme", "Chronographe"
et "Minuterie".
[0017] Le demi-bracelet représenté comporte deux lamelles 17a et 17b en une matière plastique
souple, la lamelle 17b s'encastrant dans un évidement 18 prévu dans la partie d'extrémité
de la lamelle 17a proche du boîtier B. Cet évidement a une épaisseur qui est à peu
près égale à la moitié de l'épaisseur totale de la lamelle 17a. Celle-ci est rendue
solidaire de la lamelle 17b, par collage par exemple, un adhésif étant prévu à cet
effet (en 19) sur toute la périphérie de la lamelle 17b.
[0018] Cette lamelle 17b est également pourvue d'un ensemble de conducteurs 20 qui peut
y être apposé par sérigraphie par exemple. Cet ensemble de conducteurs est prévu sur
la face de la lamelle 17b tournée vers la lamelle 17a.
[0019] La figure 3 montre que l'ensemble de conducteurs définit quatre contacts fixes réalisés
chacun sous la forme de deux peignes 21a à 21d associés respectivement à des contacts
mobiles formés par des métallisations 22 (seule la métallisation de la touche Td apparaissant
clairement sur la figure 1). Chaque ensemble d'un contact fixe et d'un contact mobile
forme un interrupteur qui est fermé lorsque, par une pression du doigt, la zone correspondant
à une touche donnée est déformée et la métallisation 22 appuyée sur les peignes imbriqués
correspondants. Pour augmenter la souplesse de la lamelle 17a dans les zones où sont
prévues les touches Ta à Td, il est prévu à l'endroit de chacune de ces touches une
cavité 23 s'ouvrant vers la lamelle 17b et sur le fond de laquelle est prévue la métallisation
22.
[0020] Sur la figure 3 on voit également clairement que les paires de peignes 21a à 21d
sont reliées à des conducteurs 24a à 24e, étant entendu que le conducteur 24a est
commun à toutes les paires de peignes 21a à 21d. Chacun des conducteurs 24a à 24e
se prolonge vers l'extrémité de la lamelle 17b pour se terminer en une borne 25.
[0021] On comprend donc que lorsqu'une zone de la lamelle 17a correspondant à l'une des
touches Ta à Td est enfoncée, la métallisation 22 relie l'une à l'autre les deux peignes
correspondant à cette touche, ce qui établit un court-circuit entre le conducteur
24a d'une part et l'un des conducteurs 24b à 24e d'autre part, les deux bornes 25
correspondantes étant alors reliées l'une à l'autre.
[0022] La lamelle 17a comporte par ailleurs une zone épaissie 26, de forme bombée, dans
laquelle est prévue une ouverture transversale 27 destinée à recevoir un axe 28 au
moyen duquel le bracelet est articulé au boîtier B, ce dernier comportant à cet effet
une forme adaptée au bossage 26 (voir en particulier la figure 2). Il est à noter
que l'articulation entre le boîtier B et le bracelet BR n'est que partiellement représentée,
sa forme étant par ailleurs classique.
[0023] Dans la zone de la lamelle 17a située au-delà du bossage 26, c'est-à-dire à l'extrémité
de cette lamelle, sont prévus les éléments qui assurent l'encliquetage du dispositif
de jonction et pour examiner ces éléments on se référera de nouveau à la figure 2.
[0024] Comme dans le mode de réalisation représenté, il est prévu cinq bornes 25 devant
être connectées au circuit CI dans le boîtier B, il est évident qu'il convient de
prévoir cinq jeux de contact.
[0025] Chacun de ces dispositifs comporte donc, centrée sur l'axe X-X une nervure annulaire
29 présentant une surface extérieure tronconique 30, à laquelle correspond une surface
complémentaire tronconique 31 prévue dans le boîtier B et qui constitue donc une portion
de la paroi du trou 15 de celui-ci. On verra par la suite que ces deux surfaces ont
une grande importance pour la réalisation de la protection des contacts de chacun
des dispositifs de jonction.
[0026] La nervure annulaire 29 délimite ainsi la cavité 16 décrite ci-dessus dont l'embouchure
est formée par une collerette 32. La section radiale de celle-ci présente une forme
en V dont la pointe est dirigée vers l'axe X-X. De préférence, une des branches de
ce V, c'est-à-dire celle qui se trouve le plus proche de l'extrémité libre du pion
3, est inclinée par rapport au plan radial passant par la pointe du V de 30°, l'autre
branche l'étant de 60°. A ces dimensions correspondent d'ailleurs les inclinaisons
des surfaces 12a et 12b du pion 3.
[0027] Dès lors on comprend que, compte tenu du fait que la portion 13 du pion 3 présente
un diamètre nettement supérieur au diamètre le plus faible de la collerette 32, l'insertion
du pion 3 dans la cavité 16 produit d'abord une déformation de la nervure 32 au passage
de la portion 13, puis un encliquetage élastique lorsque cette collerette 32 pénètre
dans la rainure délimitée par les portions 12a à 12c du pion 3. Or, les dimensions
des pièces ont été choisies de telle sorte que les surfaces 30 et 31 soient appliquées
étroitement l'une sur l'autre, la nervure 29 étant tirée axialement vers le haut (force
F indiquée sur la figure 2). A cela s'ajoute que les surfaces tronconiques 30 et 31
se rétrécissent dans un sens qui correspond à celui selon lequel agit la force d'encliquetage.
Par ailleurs, comme les jeux de contact sont prévus dans une zone du bracelet qui
est située à une extrémité qui s'étend au delà de l'articulation du bracelet par rapport
à son brin principal, ladite force est en quelque sorte augmentée par une force qui
résulte du couple créé autour de l'axe 27 par la courbure naturelle du bracelet lorsque
le dispositif électronique est porté au poignet. Il en résulte donc que la cavité
16 dans laquelle s'établit le contact électrique est parfaitement isolée de l'extérieur.
[0028] Les figures 1 et 2 montrent clairement que les bornes 25 sont en contact d'un bloc
de connexion 33 qui constitue un connecteur élastomère composé de zones alternativement
conductrices et isolantes et réalisées en une matière souple telle qu'une silicone,
les zones conductrices étant chargées par des particules de carbone. On comprend donc
que ces zones conductrices peuvent établir une liaison électrique entre les bornes
25 et les extrémités des pions 3, celles-ci déformant légèrement le bloc de contact
33 là où elles s'appliquent sur ce dernier. Il à noter que l'élasticité du bloc 33
contribue à une bonne pression de contact grâce à la déformation que ce bloc subit
lors de l'assemblage des dispositifs de jonction.
[0029] Il est à noter que les surfaces de butée 30 et 31 ont une forme tronconique coaxiale
à l'axe X-X, leur conicité étant tournée de telle manière qu'elles soient appliquées
l'une sur l'autre avec une force d'autant plus grande que la force de maintien du
pion dans la cavité 16 est plus grande.
[0030] On va maintenant décrire plusieurs autres modes de réalisation possibles de l'invention
en se référant plus particulièrement aux figures 4 à 8. Dans ces figures, les éléments
identiques ou équivalents du dispositif de jonction par rapport au précédent mode
de réalisation ont reçu les mêmes références.
[0031] Sur la figure 4, le dispositif de jonction comporte des pions conducteurs 34 dont
l'extrémité, au lieu de présenter un profil en creux, a un diamètre plus important
que le reste du pion, afin d'assurer l'encliquetage dans une rainure annulaire intérieure
35 que présente la nervure 29. On conçoit que cette disposition a les mêmes effets
que ceux résultant du dispositif de jonction précédemment décrit, les surfaces 30
et 31 étant appliquées l'une sur l'autre de la même façon.
[0032] Dans le cas de la figure 5, il s'agit d'une disposition inversée en ce sens qu'il
est prévu un pion 36 en un matériau conducteur qui est ancré par une bride 37 dans
une cavité 38 ménagée dans la nervure 29 de la lamelle 17a. Ce pion est immobilisé
par ailleurs par la lamelle 17b qui, comme précédemment décrit, est collé sur la lamelle
17a. La partie supérieure du pion 36 présente un bossage 39 de section circulaire
et d'une forme à peu près identique à celle de l'extrémité du pion 34 dans la figure
4, ce bossage étant inséré dans une ouverture 40 prévue dans le boîtier, l'encliquetage
élastique étant obtenu par le fait que le bossage 39 présente un diamètre supérieur
à celui de l'ouverture 40. Dans ce cas également, les surfaces 30 et 31 ménagées respectivement
sur la nervure 29 du bracelet BR et sur le boîtier B sont appliquées l'une sur l'autre
par la force engendrée par l'encliquetage élastique. Dans le cas de la figure 5, le
bossage 39 est appliqué contre un bloc de contact 41 qui est logé dans le boîtier
au lieu de l'être dans le bracelet.
[0033] Dans la variante de la figure 6, le dispositif de jonction comporte un pion 42 présentant
un trou central 43 dans lequel est logé un ressort conducteur 44. Ce dernier est appliqué
par ses extrémités, d'une part sur une piste (non visible sur les dessins) du circuit
imprimé CI et, d'autre part, sur la borne 25 correspondante du bracelet.
[0034] Le pion 42 lui-même comporte un rebord extérieur 45 qui est en appui contre un épaulement
46 du boîtier, tandis que son extrémité opposée est pourvue d'une bague d'accrochage
47 à section en forme de coin.
[0035] De son côté, la languette 17a présente une nervure 48 qui délimite un épaulement
49 derrière lequel peut venir s'accrocher par encliquetage élastique la bague 47 du
pion 42. Par ailleurs, comme dans les précédents modes de réalisation, la nervure
48 comporte une surface extérieure tronconique 30 qui coopère avec une surface complémentaire
31 ménagée sur le boîtier B. Ici également, ces surfaces sont appliquées l'une sur
l'autre grâce à la force élastique qui est engendrée lorsque la bague 47 s'accroche
derrière l'épaulement 49. Ainsi la cavité 16 qui ici est formée non seulement de l'espace
délimité entre la languette 17b et le pion 42 et également par le trou central 43
de celui-ci, est isolée parfaitement de l'extérieur évitant ainsi toute détérioration
du circuit électrique établi par le ressort 44 entre le circuit imprimé CI et la borne
25. De préférence, le circuit imprimé CI obstrue de façon étanche cette même cavité
16 de manière à l'isoler également de la cavité intérieure du boîtier B. De cette
manière, l'étanchéité de celui-ci reste conservée même lorsqu'on démonte le bracelet
et procède à la déconnexion des dispositifs de jonction.
[0036] La variante représentée aux figures 7 et 8 diffère du précédent mode de réalisation
par le fait que les surfaces d'étanchéité 30 et 31 ne sont pas prévues individuellement
pour chaque dispositif de jonction, mais au contraire sont communes à tous ceux-ci.
A cet effet, il est prévu une nervure 50 qui fait le tour d'une rangée de trous 51
alignés le long du bord d'extrémité de la languette 17a du bracelet BR et qui reçoivent
individuellement des pions isolants 52, ceux-ci étant venus de matière avec le boîtier
B tout en étant entourés par une surface d'étanchéité 31, faisant également le tour
de tous les pions 52.
[0037] L'encliquetage élastique, au contraire, est obtenu individuellement pour chaque pion
52 par le fait qu'il comporte à son extrémité libre un bourrelet 53 coopérant avec
une rainure 54 prévue sur la nervure 50.
[0038] On comprend que les modes de réalisation des Fig. 6 à 8 peuvent être de conception
inverse c'est-à-dire avec le pion creux sur le bracelet et la nervure sur le boîtier.
[0039] Enfin en ce qui concerne le bracelet et comme cela est visible sur la Fig. 1, la
lamelle 17b présente des zones de renforcement 55 séparées par des rainures transversales
56 et destinées à renforcer le bracelet en face des touches Ta à Td, ceci afin d'éviter
le risque de contact intempestif dû à la courbure du bracelet.
1. Dispositif de jonction électrique entre les parties (CI; Ta à Td) d'un circuit,
situées respectivement dans le boîtier (B) et le bracelet (BR), d'un dispositif électronique
destiné à être porté au poignet, dans lequel, dans chaque trajet électrique entre
lesdites parties est inséré un jeu de contacts conjugués (3,4) séparables mais maintenus
appliqués l'un sur l'autre par un effet d'encliquetage élastique, chaque jeu de contacts
(3, 4) présentant au moins partiellement une symétrie de révolution définissant un
axe (X-X), caractérisé en ce que les contacts (3, 4) sont appliqués l'un sur l'autre
par une force d'encliquetage (F) dirigée selon ledit axe (X-X) et en ce qu'ils sont
entourés de deux surfaces de butée complémentaires (30, 31) prévues l'une sur le bracelet
(BR) et l'autre sur le boîtier (B) et appliquées l'une sur l'autre en vertu de la
présence de ladite force d'encliquetage (F) pour protéger les contacts vis-à-vis des
influences nuisibles venant de l'extérieur.
2. Dispositif suivant la revendication 1 caractérisé en ce que lesdites surfaces de
butée (30, 31) sont tronconiques et se rétrécissent dans un sens qui correspond à
celui selon lequel agit ladite force d'encliquetage (F).
3. Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 1 et 2 caractérisé en ce
que le ou les jeux de contacts électriques (3, 4) sont prévus dans une partie du bracelet
(B) situé par rapport au brin principal de celui-ci, au delà de l'axe d'articulation
(27) autour duquel ce brin est articulé sur le boîtier (B) et en ce que ledit axe
de symétrie (X-X) est perpendiculaire à cet axe d'articulation.
4. Dispositif suivant l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé
en ce que l'un des contacts dudit jeu de contacts (3, 4) est un pion conducteur (3;
34) monté de façon étanche dans ledit boîtier (B) tout en dépassant de la surface
extérieure de celui-ci et en ce que ce pion coopère avec une nervure annulaire (29)
ménagée sur le bracelet dans lequel il pénètre pour l'encliquetage grâce à des surfaces
annulaires complémentaires (12a à 12c, 32) prévues sur ce pion et cette nervure.
5. Dispositif suivant la revendication 4 caractérisé en ce que l'autre contact du
jeu de contacts (3, 4) est un bloc élastique, en une matière plastique conductrice
qui est partiellement déformée par ledit pion (3) lorsque le dispositif de jonction
est assemblé et qui est relié électriquement à la partie dudit circuit se trouvant
dans le bracelet (Ta à Td, 20).
6. Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 1 à 3 caractérisé en ce
que l'un des contacts du jeu de contacts est un pion conducteur (36) ancré dans le
bracelet (B) et pénétrant dans une ouverture du boîtier (B), celle-ci et ledit pion
(36) présentant des surfaces annulaires complémentaires pour assurer l'encliquetage
(Fig. 5).
7. Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 1 à 3 caractérisé en ce
que ledit jeu de contacts électriques comporte un ressort conducteur (44) interposé
entre les deux parties dudit circuit électrique et monté dans un pion creux (45; 52)
solidaire du boîtier (B) profilé de manière à s'emboîter par encliquetage dans une
nervure annulaire (48; 50) prévue sur le bracelet (B; Fig. 6 à 8).
8. Dispositif suivant la revendication 7 caractérisé en ce que ledit pion creux (52)
est venu de matière avec le boîtier (B).
9. Dispositif de jonction suivant l'une quelconque des revendications précédentes
caractérisé en ce que dans le cas où plusieurs jeux de contact sont disposés selon
une rangée, lesdites surfaces de butée (30, 31) sont communes à tous ces jeux de contact
(Fig. 8).