[0001] L'invention concerne un instrument gynécolo- qique destiné au transfert de substances
et plus particulièrement à l'insémination artificielle d'animaux, notamment de porcins,
du type comportant une sonde constituée d'une gaine protectrice extérieure dans laquelle
coulisse un conduit nourrissier destiné à véhiculer et à expulser la substance dans
la cavité utérine de l'animal à traiter, l'introduction et le retrait de la sonde
se faisant ainsi dans des conditions d'aseptie maximale, et des moyens d'alimentation
en semence.
[0002] De tels instruments, applicables en particulier aux porcins, comportent des sondes
déjà connues en soi et le plus souvent constituées d'un fourreau tubulaire, formant
gaine protectrice, servant de guidage à la sonde proprement dite constituée d'un conduit
nourrissier se déplacant axialement dans la gaine et servant à acheminer la substance,
depuis une réserve, à la cavité utérine de l'animal. De telles sondes sont notamment
décrites dans le brevet français du 2 Mars 1979 et publié sous le n°2 450 103 appartenant
à Monsieur Robert CASSOU.
[0003] Selon ce document, la gaine protectrice comporte à son extrémité d'introduction un
embout d'immobilisation et d'étanchéité, par rapport auquel peut faire saillie l'extrémité
du conduit nourrissier qui est volontairement ouverte dans son prolongement axial,
afin de permettre le déversement ou l'expulsion de la substance. Ce conduit est monté
coulissant dans la gaine et est d'une longueur supérieure à celle-ci de manière à
pouvoir être déplacé en translation par rapport à la gaine lorqu'elle est immobilisée
par son embout dans le cervix de l'animal. Enfin il est prévu en amont de l'embout
un ballonnet gonflable relié à une source d'air comprimé, ce ballonnet, de forme ovoïde,
étant destiné à assurer l'immobilisation de la gaine et à s'appliquer sur la paroi
vaginale afin d'une part, de constituer une enveloppe étanche et d'autre part, de
provoquer des contractions utérines favorables à l'assimilation de la substance.
[0004] Ces sondes donnent satisfaction mais présentent l'inconvénient de ne pas être étanches
lors de leur introduction ou de leur retrait de l'utérus, en raison de ce que l'extrémité
du conduit nourrissier est ouverte de sorte que, même si celle-ci est en retrait à
l'intérieur de l'embout, la substance contenue dans ce conduit n'est pas à l'abri
des souillures, germes et autres glaires lors de la traversée du vagin. Par conséquent,
le transfert ne se fait pas dans les conditions d'aseptie nécessaires à un rendement
et une productivité maximals.
[0005] L'invention concerne donc un instrument gynécologique comportant une sonde s'apparentant
pour l'essentiel à celle décrite précédemment mais présentant l'énorme avantage de
réunir, sous la forne d'une combinaison nouvelle de moyens connus,une gaine extérieure
protectrice à embout et un conduit nourrissier à tête fermée permettant précisément
une introduction et un retrait de la sonde dans des conditions parfaitement étanches
évitant ainsi tous contacts possibles entre la substance et l'environnement vaginal
de l'animal, ainsi que des moyens d'alimentation en semence.
[0006] Dans cette esprit l'instrument selon l'invention est caractérisé en ce que la gaine
comporte un embout tubulaire, traversé par le conduit de transfert de substance et
servant à l'immobilisation axiale de ladite gaine dans le cervix de l'animal, l'extrémité
introductive du conduit de transfert étant pourvue d'une tête sphérique obturant sa
section, la communication avec le canal interne du conduit de transfert étant réalisée
par une ouverture latérale d'expulsion située en retrait de la tête sphérique, cette
dernière pouvant prendre au moins deux positions par rapport à l'embout, l'une d'obturation,
où elle ferme l'orifice de passage du conduit de transfert, l'autre d'ouverture, où
elle est éloignée de ce conduit pour permettre l'éjection de la substance dans la
cavité utérine.
[0007] Suivant une forme de réalisation préférentielle, l'instrument est caractérisé en
ce que l'embout est notamment réalisé en matière plastique souple afin de ne pas blesser
ou stresser l'animal.
[0008] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description
qui suit et des dessins annexés dans lesquels :
- la Fig. 1 est une vue de la sonde gynécologique selon l'invention, en position étanche,
lors de son introduction dans la cavité vaginale ou lors de son retrait,
- la Fig. 2 est une vue en plan montrant le détail de l'embout et de l'extrémité introductive
du conduit nourrissier lorsque celle-ci est en position de traitement, notamment d'insémination.
- la Fig. 3 est une vue de profil montrant l'alimentation d'une sonde selon l'invention.
[0009] La forme de réalisation ci-après décrite, se réfère au cas ou la substance à transférer
est de la semence, l'instrument servant alors à l'insémination artificielle. Il est
bien évident qu'il ne s'agit là que d'un exemple non limitatif, la sonde pouvant tout
aussi bien servir à l'acheminement de produitsde traitement tels que ceux utilisés
pour la lutte contre les infections ou la stérilité.
[0010] Comme illustré en figure 1, la sonde est essentiellement constituée d'une gaine protectrice
extérieure 1, se présentant sous la forme d'un fourreau tubulaire, et d'un conduit
coaxial 2, mobile en translation alternative dans ce fourreau et servant de canal
nourrissier pour véhiculer et disposer à l'endroit souhaité la semence.
[0011] Comme on le voit de-façon plus détaillée sur la figure 2, la gaine 1, qui est réalisée
en un matériau semi-rigide par exemple en PVC, présente à son extrémité d'introduction
un embout 3, qui peut être serti ou collé, cet embout présentant la particularité
d'être réalisé sous la forme d'une vrille avec pas à gauche. Cet élément rapporté
est réalisé de préférence en une matière plastique moulée chôi- sie pour sa souplesse,
afin que le bec terminal 3
i qui constitue la pointe de l'embout 3 puisse suivre les méandres des muqueuses de
la cavité vaginale et surtout cervicale, sans blesser ou stresser l'animal. Cette
gaine protectrice est d'une longueur sensiblement inférieure au conduit nourrissier
coaxial 2, comme visible sur la figure 1, afin précisément que ce conduit puisse se
déplacer en translation alternative dans la gaine qui sert alors de fourreau de guidage.
[0012] Le conduit intérieur 2 est réalisé en un matériau semi-rigide, par exemple en polypropylène,
et présente la double particularité de comporter,d'une part,à son extrémité introductive,
une tête d'obturation axiale, d'autre part, à son extrémité arrière, des repères permettant
d'afficher la position exacte de cette tête par rapport à l'embout vrillé de la gaine.
[0013] De façon plus détaillée l'extrémité introductive du conduit nourrissier 2 destiné
à véhiculer la semence, comporte une tête sphérique d'introduction 4 qui obture axialement
la section du conduit 2, celui-ci ne pouvant plus communiquer avec l'extérieur que
par une ou plusieurs ouvertures radiales 5 situées en amont de la tête sphérique et
sur la partie rétrécie de celle-ci qui se raccorde au diamètre nominal du conduit
2. Le positionnement des ouvertures est primordial car il permet de déposer la substance,
en l'oc- curence la semence, en un point précis de la cavité vaginale, en évitant
les projections, de direction aléatoire, qui se produisent généralement lors des expulsions
axiales. Ce dépôt précis, grace au prolongateur que constitue le conduit télescopique
2, a l'avantage d'accroître la rentabilité de l'insémination, par gain de temps et
de semence. On peut en effet réduire le nombre de spermatozoides par dose et même
diminuer le volume de ces doses, (du fait de l'augmentation de la prolificité de la
semence) ce qui permet de raccourcir le temps d'insémination.
[0014] La tête sphérique 4 peut être avantageusement emboîtée, collée ou sertie sur le conduit
2,mais sera de préférence dans l'alignement axial de ce conduit afin d'éviter toute
aspérité ou écart de diamètre pouvant constituer une arête génératrice de blessure.
[0015] Le conduit nourrissier 2 traverse axialement la gaine protectrice 1 ainsi que son
embout vrillé 3 afin de déboucher à proximité du bec 3
1, par un orifice 6 dont le diamètre est légèrement inférieur la section dudit conduit
coaxial 2. Lors de l'introduction et du retrait de la sonde, la tête sphérique 4 est
amenée en retrait, dans la position illustrée en figure 1, de manière à ce qu'elle
obture, avec étanchéité, l'orifice 6 de l'embout vrillé, mettant ainsi à l'abri de
tout contact et surtout de toute contamination,la semence contenue dans le conduit
2, puisque les seules ouvertures 5, qui communiquent avec le canal interne de ce conduit,
sont masquées par cet embout vrillé. On notera à ce sujet que le diamètre de la tête
introductive 4 est légèrement supérieur à celui de l'orifice 6 afin d'obtenir une
bonne étanchéité, l'élasticité de la matière constituant cet embout permettant néanmoins,
une dilatation radiale de cet orifice 6 pour laisser passer ladite tête 4 lorsque
l'on veut extraire le conduit 2 de la gaine. En outre, la différence de diamètre entre
l'orifice 6 et la section du conduit 2 entraine un effet de pincement qui freine ledit
conduit et assure son immobilisation vis à vis de l'embout.
[0016] Les positions rétractée ou en saillie (figures 1 et 2) de la tête sphérique 4 supposent
que l'on puisse contrôler son positionnement par rapport à l'embout vrillé, lorsque
la sonde est introduite dans la cavité vaginale de l'animal. Pour ce faire, le conduit
2 comporte un premier repère 7, imprimé sur le conduit 2, et positionné de telle sorte
que lorsque celui-ci est au droit de l'extrémité frontale arrière 1
1 de la gaine 1, la tête sphérique 4 est en position d'obturation dans l'embout 3. Le
second repère 8 permet d'afficher la position en saillie de la tête d'expulsion 4
dans la cavité utérine, lorsque ce dit repère 8 est à son tour au droit de la face
frontale arrière 1
1 de la gaine. On peut prévoir un troisième repère 9 correspondant à une profondeur
d'introduction plus grande du conduit, le pas prévu entre ces différents repères échelonnés
sur l'extrémité arrière du conduit 2 correspondant aux différentes profondeurs d'introduction,
le repère arrière permettant de déposer la substance le plus loin possible du col
de l'utérus afin de permettre une insémination dans les conditions optimales.
[0017] L'extrémité 2
1 du conduit 2 est prolongée par un raccord souple 10, connecté à une réserve de semence
ou à une seringue classique destinée à l'expulsion de ladite semence au travers du
conduit 2, ce raccord étant souple de manière à pouvoir être replié vers le haut pour
être accouplé à une réserve située dans un plan vertical et fonctionnant par pression
.
[0018] La mise en place et l'utilisation de cette sonde s'opèrent de la façon suivante :
L'opérateur amène le conduit nourrissier 2 dans la position illustrée en figure 1
de manière à ce que la tête sphérique 4 obture l'orifice E de l'embout vrillé 3 mettant
ainsi la semence à l'abri de toute contamination . A ce stade, on introduit la sonde
dans la cavité vaginale jusqu'à ce que l'embout 3 rencontre le cervix. Parvenu à ce
niveau, l'opérateur fera tourner la sonde sur elle-même dans le sens senestro- sum
de manière à ce que l'embout se visse dans les anneaux du cervix et assure ainsi une
immobilisation parfaite de la gaine dans le sens axial. Il est à noter que durant
la traversée des muqueuses vaginales, la sonde est totalement obturée de sorte que
tous contacts sont évités entre ladite semence et les germes microbiens qui jalonnent
cette cavité. Ainsi, le matériel reste propre et stérilisé, le conduit 2 étant totalement
protégé durant la progression de la sonde dans l'animal, ce qui permet d'obtenir une
bonne hygiène et une excellente protection sanitaire puisque la sonde n'est jamais
polluée.
[0019] Lorsque l'embout vrillé 3 est correctement immobilisé dans le cervix, l'opérateur
procède alors au dégagement du conduit nourrissier 2 en le déplaçant axialement par
rapport à la gaine immobile, de manière à ce que la tête sphérique 4 fasse saillie
par rapport au bec 3
1 de cet embout comme illustré en figure 2, la profondeur d'introduction du conduit
étant définie par les repères 8 et 9 figurant sur l'extrémité arrière dudit conduit
2. Cette tête sphérique 4 sera amenée le plus loin possible dans la cavité utérine
de manière à ce que l'expulsion de la semence ait lieu dans les cornes utérines afin
que le pourcentage de réussite de fécondation soit maximum. Il est souhaitable,par
exemple,que la longueur du conduit nourrissier 2, qui fait saillie par rapport à l'embout
vrillé 3, soit de l'ordre de 20 à 40 cm, selon les espèces choisies.
[0020] Lorsque la tête d'expulsion de la semence est correctement positionnée (cette position
étant donnée par les repères visuels 8 ou 9) l'opérateur procède alors à l'éjection
de la semence contenue dans la réserve (non représentée), reliée au conduit coaxial
2 par le raccord souple 10. On peut utilement avoir recours à une seringue classique
contenant de 30 à 100 cm3 de semence et dont la pression suffit à expulser l'intégralité
de cette semence.
[0021] Selon une variante de l'invention, le conduit nourricier coaxial 2 est raccordé en
vue de son alimentation à une pochette 11 de réserve de semence présentant la particularité
d'être souple et déformable et de pouvoir se fixer par simple emmanchement ou vissage
dans l'extrémité arrière dudit conduit 2. A cet égard,la pochette est formée de deux
flans de P.V.C. de type alimentaire, thermosoudés,définissant une enveloppe plate
dont la base est pourvue d'un embout de raccordement souple 12 susceptible d'être
accouplé, comme indiqué précédemment, à l'extrémité arrière du conduit nourricier
2 soit par emmanchement à force à l'aide d'un nez conique 13 soit par vissage. L'embout
de raccordement 12 est souple de manière à ce que la pochette 11 puisse être amenée
en position verticale et former ainsi un angle de 90° par rapport à l'axe général
longitudinal de la sonde pendant son introduction dans la cavité vaginale de l'animal.
Ce pliage à 90
* a pour effet de pincer l'embout 12 et ainsi de l'obturer, évitant ainsi que la semence
contenue dans la pochette puisse se déverser dans la sonde pendant son introduction.
[0022] La pochette est, avant son remplissage, plate et par conséquent exempte d'air. L'embout
souple 12 est compatible avec le goulot des flacons de produit dilueur pour pouvoir
être adapté à ce goulot de sorte que le remplissage de la pochette 11 se fasse directement
par accouplement de l'embout 12 audit goulot. Ainsi le transfert de la semence diluée,
fralche ou décongelée, se fait en milieu anaérobie, évitant toute contamination de
la semence. Les parois de la pochette 11 étant déformables,la semence trouve elle-même
sa place dans la pochette par dilatation vers l'extérieur des deux parois. La pochette,
qui est destinée à recevoir par exemple 100 ml de semence diluée, ne se déforme que
légèrement de sorte que la réserve conserve une forme générale relativement mince
ce qui favorise la congélation et la décongélation de la semence. En effet, la pochette,
polyvalente, sert à la fois de conteneur de réserve pour la congélation et la décongélation
de la semence et de poire d'expulsion de la semence diluée dans le corps de la sonde
après introduction du dilueur et accouplement de la sonde. Cette pochette,de par sa
forme et surtout en raison de l'absence d'air,permet une expulsion totale de la semence
et un bon contrôle manuel de son expulsion.
[0023] D'ailleurs, la quantité de semence expulsée est repérable et vérifiable grâce à des
graduations 14 imprimées sur la pochette au cours de sa fabrication, permettant ainsi
de contrôler l'expulsion partielle ou totale de la semence.
[0024] Lorsque l'opération d'insémination proprement dite est terminée,l'opérateur procède,
avant extraction de la sonde, au retrait du conduit coaxial 2 de manière à l'amener
en position d'obturation, telle qu'illustrée en figure 1, la tête sphérique 4 venant
alors à nouveau masquer l'orifice 6 de l'embout vrillé 3. Le retrait du conduit 2
a pour effet d'éviter tout reflux de la semence après insémination, cette position
d'obturation étant définie par le repère 7 visible sur le conduit coaxial 2. Ce n'est
que lorsque la sonde est de nouveau hermétique'que l'on procède, après quelques minutes,
à son retrait, en entraînant en rotation la gaine 1 dans le sens dextrorsum afin de
dégager l'embout vrillé 3 des anneaux du cervix. Il suffit ensuite de procéder à un
déplacement axial vers l'arrière de la sonde pour obtenir son retrait total. En définitive,
l'invention trouve son originalité dans la combinaison d'une gaine semi-rigide à embout
vrillé pouvant être immobilisée par une rotation s'apparentant à un vissage, cette
gaine coopérant avec un conduit nourrissier également semi-rigide mais dont l'extrémité
introductive est obturée par une tête sphérique pouvant alternativement soit masquer
l'entrée de la sonde, soit la découvrir, la position de cette tête étant définie par
des repères visibles sur le conduit coaxial 2. Cette conception permet ainsi d'obtenir
une protection sanitaire totale de la semence durant l'introduction de la sonde, tout
en évitant son reflux après insémination, grace à la capacité de ce matériel de se
refermer après expulsion.
[0025] Les exemples qui viennent d'être décrits ne sont pas, comme indiqué précédemment,
limitatifs,et c'est ainsi que l'instrument pourra, tel quel, être utilisé, indifféremment
pour l'insémination ou le traitement vétérinaire des animaux. Le conduit télescopique
2 convient en effet au dépôt de produits ou substancesmédicamenteux pour le soin des
infections ou anomalies tenant notamment à la stérilité.
[0026] En outre, on pourra,sans sortir du cadre de l'invention,substituer à l'embout vrillé,
en plastique ou en caoutchouc, un embout, par exemple en mousse, susceptible de se
déformer pour épouser avec étanchéité les anneaux du cervix de l'animal, la tête sphérique
4 étant dans cette hypothèse d'un diamètre légèrement supérieur à celui de la tête
utilisée avec l'embout plastique.
[0027] Enfin la gaine sera de préférence réalisée sous la forme d'un tube relativement épais
(plusieurs dixièmes de millimètres) afin de s'opposer aux chocs thermiques, la semence
porçine étant particulièrement sensible aux variations de température. Sa couleur
opaque servira, quand à elle, à protéger les cellules fragiles de la nocivité des
rayons tels que les ultra-violets.
1°. Instrument gynécologique, notamment pour l'insémination artificielle ou le traitement
vétérinaire ces animaux, tels que les porcins, du type comportant une sonde constituée
d'une gaine protectrice extérieure (1) servant de fourreau à un conduit (2) de transfert
de substance susceptible de se déplacer axialement par rapport à la gaine à l'intérieur
de celle-ci et des moyens d'alimentation en semence, instrument caractérisé en ce
que la gaine (1) comporte un embout tabulaire (3), en saillie, dont la périphérie
extérieure est vrillée avec un pas à gauche, traversé par le conduit de transfert
télescopique (2), cet embout servant à l'immobilisation axiale de ladite gaine dans
le cervix de l'animal, l'extrémité introductive du conduit de transfert (2) étant
pourvue d'une tête sphérique (4) obturant sa section, la communication entre le canal
interne du conduit de transfert et l'extérieur étant réalisée par au moins une ouverture
latérale (5) située en retrait de la tête sphérique, cette dernière pouvant prendre
au moins deux positions par rapport à l'embout en saillie, l'une d'obturation, où
elle ferre l'orifice (6) de passage du conduit de .transfert (2), l'autre d'ouverture,
où elle est éloignée de cet crifice (6) pour permettre l'éjection de la substance
dans la cavité utérine.
2°. Instrument selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'embout (3) est réalisé
en mousse synthétique.
3°. Instrument selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce
que l'embout (3) est réalisé en matière plastique souple, afin de ne pas blesser ou
stresser l'animal.
4°. Instrument selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'orifice (6) de l'embout
(3) est d'un diamètre légèrement inférieur à celui de la tête sphérique (4) de l'extrémité
introductive du conduit de transfert (2), cet orifice étant susceptible de se dilater
radialement et élastiquement lors du passage de cette tête.
5°. Instrument selon la revendication 1, caractérisé en ce que la partie terminale
arrière du conduit de transfert (2) comporte des repères visuels (7,8,9) permettant
d'afficher la position de la tête sphérique (4) et par suite de l'ouverture (5) d'expulsion
de la substance, par rapport à l'embout (3).
6°. Instrument selon la revendication 1, caractérisé en ce que la gaine protectrice
(1) et le conduit (2) de transfert de substance sont en matière plastique semi-rigide.
7°. Instrument selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'extrémité arrière
du conduit de transfert (2) est reliée à un raccord souple (10) servant à son accouplement
à une réserve de substance à injecter.
8°. Instrument selon la revendication 1, caractérisé en ce que le corps de la gaine
(1) est épais (plusieurs dizièmes de millimètres) pour protéger la substance à transférer
des variations de température.
9°. Instrument selon la revendication 1, caractérisé en ce que le corps de la gaine
(1) est opaque pour s'opposer à la destruction, par rayonnement des cellules fragiles
contenues dans le conduit de transfert (2).
10°. Instrument selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il est alimenté à partir
d'une pochette (11) de réserve de semence comportant un embout souple (12) de raccordement
à ladite sonde.
11°. Instrument selon la revendication 7 ou 10, caractérisé en ce que la réserve est
une pochette (11) de forme sensiblement plate et est réalisée en matière plastique
souple et déformable, telle que le P.V.C. de type alimentaire.
12°. Instrument selon la revendication 7 ou 10, caractérisé en ce que la réserve est
une pochette (11) disposée sensiblement verticale et l'embout forme un angle d'environ
90° avec l'axe général longitudinal de la sonde au cours de l'introduction de celle-ci
dans la cavité utérine de l'animal, afin de provoquer l'obturation par pincement dudit
embout (12) pour éviter l'écoulement de la semence dans la sonde pendant son déplacement.
13°. Instrument selon la revendication 7 ou 10,caractérisé en ce que l'embout de raccordement
souple (12) comporte un nez conique (13) per- restant son emmanchement à force dans
l'extrémité arrière du conduit nourricier (2).
14°. Instrument selon la revendication 7 ou 10,caractérisé en ce que l'embout de raccordement
(12) de la réserve (11) est adaptable aux goulots des flacons dilueurs afin que son
remplissage se fasse en milieu anaérobie.
15°. Instrument selon la revendication 7 ou 10, caractérisé en ce que la réserve (11)
comporte des graduations (14) permettant de contrôler en la repérant et en la vérifiant,
l'expulsion partielle ou tczale de la semence.
16°. Instrument selon la revendication 7 ou 10, caractérisé en ce que la réserve (11)est
polyvalente et sert de conteneur pour la congélation et la décongélation et de poire
d'expulsion après introduction du dilueur et accouplement de la sonde.