(19)
(11) EP 0 191 702 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
20.08.1986  Bulletin  1986/34

(21) Numéro de dépôt: 86400315.7

(22) Date de dépôt:  14.02.1986
(51) Int. Cl.4B43L 5/00, B44B 3/02
(84) Etats contractants désignés:
BE CH DE FR GB IT LI NL SE

(30) Priorité: 15.02.1985 FR 8502270

(71) Demandeurs:
  • Doussin, Gérard
    F-93500 Pantin (FR)
  • Oguey, Marcel
    F-95390 St. Prix (FR)

(72) Inventeurs:
  • Doussin, Gérard
    F-93500 Pantin (FR)
  • Oguey, Marcel
    F-95390 St. Prix (FR)

(74) Mandataire: Cuer, André (FR) 
Cabinet Ballot-Schmit 7, rue Le Sueur
F-75116 Paris
F-75116 Paris (FR)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Table à dessin rotative à positionnement automatique


    (57) L'invention concerne une planche à dessiner du type comprenant une partie fixe (10) qui supporte en rotation une partie mobile (14, 18) sur la surface de laquelle le document à traiter doit être fixé. Cet ensemble partie fixe et partie mobile tenant lieu d'appareil à dessiner, par exemple en association avec une règle à déplacement dite «parallèle» ou d'un appareil à dessiner.
    Selon l'invention, la partie tournante est entraînée par un moteur électrique (30) via des engrenages (24, 26), les signaux appliqués audit moteur étant créés à partir de données angulaires introduites par l'utilisateur dans le système au moyen d'un clavier à touches, de telle sorte que soient effectuées des rotations souhaitées de la partie tournante.
    On trouve en outre un mécanisme de verrouillage (44, 46) qui, combiné à une touche d'initialisation, permet de déterminer une position angulaire de référence de la partie mobile.
    On trouve également un mécanisme de débrayage (31, 72, 74, 76) du moteur (30) permettant la libre rotation de la partie tournante qui peut être interchangeable.




    Description


    [0001] La présente invention concerne d'une façon générale les planches à dessiner, et plus particulièrement une planche à dessiner du type comprenant une première partie fixe et une seconde partie tournante par rapport à la première et destinée à recevoir un document à traiter par exemple feuille de dessin, cet ensemble partie fixe- partie tournante tenant lieu d'appareil à dessiner en association par exemple avec une règle à déplacement dite "parallèle" ou d'un appareil à dessiner.

    [0002] On connaît déjà par le brevet français n° 1 442 551 une planche à dessiner dont la partie sur laquelle est fixée la feuille de dessin est montée tournante autour de son centre sur un support et comporte une graduation sur son bord périphérique externe associée à un repère sur le support, ou inversement. Dans ce brevet, la partie tournante de la planche est tournée à la main et orientée selon un angle quelconque, puis éventuellement bloquée en place par des moyens par ailleurs non décrits dans ce brevet. Ces opérations, surtout si elles doivent être effectuées de façon répétée, sont longues et fastidieuses. De plus, le repérage de l'angle choisi se faisant visuellement par rapport au trait de repère, la précision reste très relative, ce qui est un inconvénient majeur pour ce genre de dispositif.

    [0003] On connaît en outre, par le brevet français n° 2 155 092 une planche à dessiner qui comprend également une première partie fixe et une seconde partie tournante recevant la feuille à dessin. Ce brevet caractérise principalement le positionnement automatique du plateau rotatif de manière précise selon des angles prédéterminés, par exemple à l'aide d'un galet sollicité par un ressort et d'encoches associées prévues à la périphérie de la partie tournante.

    [0004] Cependant, dans ce brevet encore, les opérations de rotation de la partie tournante selon des angles quelconques sont fastidieuses lorsqu'elles doivent être souvent répétées et lorsque ces angles quelconques sont différents desdits angles prédéterminés définis par les encoches. Par ailleurs, aucun moyen de blocage de la partie mobile n'est prévu pour les positions angulaires autres que celles qui sont prédéterminées.

    [0005] On connaît par ailleurs des tables à tracer à partie fixe et partie tournante dont la partie tournante est mise en rotation par un moteur. Ces tables sont munies d'un appareil de traçage mécanisé, sont iL'untet/ou l'autre/commandés par un ordinateur de façon classique. Les mouvements du plateau et de l'outil de traçage sont destinés soit au traçage mécanisé de dessins pré-établis, soit à retransmettre sous forme de dessin des informations pré-définies par d'autres ordinateurs. Le dessin se réalise par calculs successifs à partir d'une initialisation de départ, il n'y a ni rotation libre du plateau, ni maintien' ferme en position quelconque.

    [0006] Un avantage de la présente invention est d'offrir aux dessinateurs manuels un outil de travail souple, simple, rapide et complet pour l'élaboration ou la réalisation manuelle de travaux de dessin, peinture, illustration, gravure, traçage (tableaux, plans, etc.) découpe, assemblage, collage, mise en couleur ou autre, le déplacement rapide et précis en position libre ou blocage sur un angle du document à traiter (fixé au plateau rotatif par différents moyens connus ou nouveaux en combinaison) par rapport à une règle dite parallèle ou un appareil à dessiner facilitant au maximum les gestes des dessinateurs en général, y compris des dessinateurs handicapés.

    [0007] A cet effet, la présente invention concerne une planche à dessiner, du genre comprenant un support fixe sur lequel est montée tournante autour d'un axe par l'intermédiaire d'un moteur électrique, une partie mobile destinée à recevoir une feuille de dessin ; un clavier permettant l'entrée par un utilisateur d'un angle de rotation à impartir à la partie tournante ; et des moyens de commande convertissant ledit angle de rotation en un signal électrique de commande du moteur électrique faisant tourner ce dernier d'une valeur correspondant dudit angle de rotation à impartir à la partie tournante ; caractérisée par le fait qu'elle comprend en outre des moyens de détermination d'un angle d'origine de la partie tournante qui comprennent à leur tour un verrouillage mécanique de référence de ladite partie tournante et des moyens d'initialisation du clavier d'entrée de données et des moyens de commande

    [0008] La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée suivante d'un mode de réalisation préféré de celle-ci, donnée à titre d'exemple et faite en référence au dessin annexé, sur lequel :

    - la figure 1 est une vue en coupe latérale de la planche à dessiner selon l'invention,

    - la figure 2 est une vue schématique d'un clavier de commande associé à la planche à dessiner de la figure 1,

    - la figure 3 est une vue de dessus d'une partie de la planche à dessiner de la figure 1,

    - la figure 4 est une vue en coupe latérale d'une variante de réalisation d'une planche à dessiner selon l'invention, et

    - la figure 5 est une vue de dessous d'un plateau conforme à la variante de la figure 4.



    [0009] En référence aux figures 2 et 3, une planche à dessiner de l'invention se présente sous la forme d'un caisson 10. Le caisson 10 présente à sa surface supérieure une ouverture circulaire 12 dans laquelle est reçu en pivotement un ensemble rotatif sur son axe comprenant un plateau circulaire 14, sur lequel doit être fixé, par tout moyen amovible conventionnel, le support du document à traiter 16. L'ensemble rotatif comprend en outre une couronne rigide 18 servant de support au plateau 14, et supportant une partie des éléments nécessaires à la transmission du mouvement rotatif. La couronne 18 est supportée en rotation par une pluralité de galets fous 20 qui sont reçus dans une gorge ininterrompue 22 formée dans la surface périphérique extérieure de la couronne 18.

    [0010] En outre, dans la surface périphérique extérieure de la couronne 18, au dessous de la gorge 22 est également formé un engrenage continu 24. L'engrenage 24 coopère avec une roue dentée 26 qui est montée solidaire de l'extrémité de l'arbre de sortie 28 d'un moteur électrique 30. De façon préférée, le moteur 30 consiste soit en un moteur pas à pas, soit en un moteur à courant continu, et est fixé sur un axe de basculement 29, lui-même fixé au caisson 10 par l'intermédiaire d'un organe de support approprié 32.

    [0011] Les moyens de commande des mouvements de débrayage et d'embrayage du moteur 30 comprennent une poignée de manoeuvre rotative 31 qui est montée à l'extérieur du caisson 10 en étant solidaire d'un axe 72 monté libre en rotation sur ledit caisson. A l'extrémité de l'axe 72 opposée à la poignée 31 est prévu un excentrique 74 dont la surface extérieure formant came: est apte à exercer une poussée sur le moteur 30 afin de le désolidariser de la couronne 18 ou du plateau 14. Un ressort de rappel 76 permet le réembrayage du moteur.

    [0012] Par ailleurs, la planche à dessin selon le présent mode de réalisation de l'invention comprend, en référence à la figure 2, un boîtier électronique de commande, globalement indiqué en 34, qui pourra être soit intégré à la planche à dessiner, soit indépendant. Le boîtier 34 possède un clavier 36 qui présente un certain nombre de touches 38, à des fins expliquées plus loin.

    [0013] En référence à la figure 3 est représenté en vue de dessus un mécanisme de verrouillage de la table tournante 14, 18 de la planche à dessiner de la présente invention. Ce mécanisme comprend un organe formant levier double 40 qui est monté pivotant autour d'un axe 42 solidaire du caisson 10. Sur une extrémité du levier 40 est monté pivotant un galet 44 d'encliquetage automatique apte à coopérer par engagement avec une parmi plusieurs encoches triangulaires 46 ménagées dans la surface périphérique extérieure de la couronne 18. Le levier 40 possède en outre, adjacente à ladite surface périphérique extérieure de la couronne 18, et d'une courbure sensiblement complémentaire à celle-ci, une plaque de freinage 48. Le levier 40 est en outre sollicité en permanence, dans le sens des aiguilles d'une montre sur la figure 3, par un ressort de traction 50 qui est monté entre des organes d'attache 52, 54 prévus respectivement sur le levier 40 et sur le caisson 10. De plus, des moyens de commande des mouvements du levier double 40 comprennent une poignée de manoeuvre rotative 56 qui est montée à l'extérieur du caisson 10 en étant solidaire d'un axe 58 monté libre en rotation sur ledit caisson. A l'extrémité de l'axe 58 opposée à la poignée 56 est prévu un excentrique 60 dont la surface extérieure formant came est apte à solliciter un galet 62 solidaire du levier double 40 du même côté que le point d'attache du ressort 50 par rapport à l'axe de pivotement 42 dudit levier.

    [0014] Le fonctionnement de la planche à dessiner telle que décrite ci-dessus est le suivant. L'utilisateur bloque tout d'abord la table tournante en une position angulaire souhaitée par une action appropriée sur le mécanisme de verrouillage à l'aide de la poignée associée 56. On peut noter ici que ce blocage peut être effectué soit à l'aide du galet 44 coopérant avec l'une des encoches 46, dans le cas d'une position angulaire prédéterminée, soit à l'aide de la plaque de freinage 48 appliquée contre la périphérie extérieure de la couronne 18, dans le cas d'une position angulaire quelconque. Cette première opération de blocage a pour objet d'amener la table tournante en une position de référence angulaire donnée, choisie par exemple en fonction du dessin fixé sur celle-ci. Puis l'utilisateur enfonce une touche d'initialisation 38d du clavier 36, ce qui a pour effet de mettre à zéro une unité de mémoire de position angulaire contenue dans le boîtier électronique 34, un zéro polaire de référence angulaire appelé ici "initialisation" étant ainsi créé. La rotation de la table tournante est alors libérée par une manoeuvre appropriée de la poignée 56, de telle sorte que ni la plaque de freinage 48, ni le galet 44 n'agissent pour bloquer ladite table (position intermédiaire du levier double 40).

    [0015] Puis l'utilisateur frappe sur le clavier 36 une ou plusieurs touches numériques 38e correspondant à un déplacement angulaire souhaité de la table, puis le cas échéant une touche de validation. L'unité électronique contenue dans le boîtier 34 agit alors, par des moyens non décrits ici car bien connus de l'Homme de l'Art, pour engendrer un signal électrique de commande du moteur 30 décrit plus haut à partir de l'information angulaire entrée par les touches 38.

    [0016] En appuyant d'abord sur la touche 0 (indiquée 38g) le déplacement angulaire demandé sera calculé par rapport au zéro polaire de référence angulaire (initialisation). En appuyant ensuite sur l'une des touches + ou - (référencées respectivement 38a et 38b) le plateau sera entraîné dans un sens (38a) ou dans l'autre (38b) en une rotation par le moteur 30, via la roue dentée 26 et l'engrenage 24 conformément à l'information angulaire demandée, à partir de la position angulaire de référence 0° telle que mentionnée plus haut "initialisation", puis bloqué dans cette nouvelle position angulaire.

    [0017] En cours de travail, d'autres axes de référence peuvent être nécessaires. Dans ce cas une ou des initialisations secondaires mémorisables peuvent être réalisées, sans perte pour autant du zéro polaire initial. Pour ce faire l'utilisateur frappe sur la clavier 36 l'une des touches 38h correspondant à l'initialisation secondaire souhaitée. En frappant l'une des touches 38i il pourra effacer cette initialisa- . tion secondaire.

    [0018] Le boîtier 34 comprendra également de façon appropriée des moyens pour effectuer une rotation angulaire relative quelconque par rapport à la position angulaire courante. A cet effet il suffira, après qu'une valeur numérique d'angle souhaité a été entrée sur ledit clavier (36), d'appuyer directement sur l'une des touches + ou - (sans l'utilisation de la touche 0 comme précédemment) pour ainsi effectuer le déplacement angulaire relatif correspondant dans le sens souhaité, à partir du dernier positionnement quelconque du plateau.

    [0019] Le clavier 36 du boîtier électronique pourra en outre comporter une touche d'effacement, afin de pouvoir annuler un choix d'angle erroné, ainsi que des touches pour le choix rapide d'angles prédéterminés, tels que 15°, 30°, 45°, 60°, 75°, 90°, etc... indiquées en 38c sur la figure 2. Une touche pas à pas (38f) peut être également prévue pour affiner la précision de positionnement du plateau rotatif, chaque impulsion correspondant à un pas du moteur électrique.

    [0020] On pourra également prévoir sur le boîtier électronique des moyens d'affichage de la position angulaire courante de la table par rapport à la position angulaire de référence choisie. Cet affichage, sous forme de diodes électroluminescentes du type à sept segments, ou encore à cristaux liquides, est schématiquement indiqué en 64 sur la figure 2.

    [0021] Il est à noter qu'une telle position angulaire courante ou instantanée de la table pourra être obtenue de façon simple soit à partir du signal électrique de déplacement appliqué au moteur, soit à partir des valeurs d'angles signées entrées par la clavier 36, soit encore, pour une précision maximale, au moyen d'un dispositif capteur de position de type quelconque (opto-électronique, électromécanique, etc...) associé à la table tournante et au caisson fixe.

    [0022] Par ailleurs, il est possible en cours d'utilisation de supprimer la commande motorisée du plateau rotatif et de ne conserver que la rotation libre du plateau sans perdre la mémorisation du dernier positionnement. Une telle variante de réalisation est illustrée sur la partie gauche de la figure 1 et sur la figure 3. Le fonctionnement de la variante telle que décrite ci-dessus est le suivant : L'utilisateur place la poignée de manoeuvre rotative 56 en position d'encliquetage mécanique et amène le plateau rotatif dans une des encoches 46, appelée ici "X", en appuyant sur l'une des touches 38c. Ensuite il débraye le moteur en actionnant la poignée 31, puis il replace le levier de commande 40 en position intermédiaire par une manoeuvre appropriée de la poignée 56 de façon à ce que l'encoche soit libérée et que le freinage soit sans effet. Le plateau se trouve alors libre de toute contrainte et peut être manoeuvré dans tous les sens par simple poussée horizontale sur le plateau rotatif. Pour retrouver la commande motorisée, il suffit d'inverser ces différentes opérations en prenant soin de se mettre dans la même encoche appelée "X" avant de réembrayer le moteur. Cette encoche "X" peut être repérée au moment du choix par tout moyen mécanique, sonore, lumineux, ou autre.

    [0023] D'autre part, le 'mécanisme de verrouillage pourra être utilisé, outre dans le but de déterminer une position angulaire de référence souhaitée, à chaque fois qu'il sera nécessaire de bloquer la table, soit dans le cas où des efforts mécaniques exercés sur le plateau par l'utilisateur risquent de la déplacer accidentellement, pour fausser la précision de l'indication de l'angle et des déplacements subséquents, soit dans le cas où l'utilisateur souhaite revenir avec la précision maximale dans une position angulaire prédéterminée correspondant à l'engagement du galet 44 du levier 40 dans l'une des encoches 46 associées. A cet effet, les encoches 46 pourront être séparées angulairement de 15°, 30°, 45°, 60°, 90°, etc... selon les exigences.

    [0024] En référence aux figures 4 et 5 est représentée une autre variante d'une table à dessiner dans laquelle le plateau rotatif ne reste plus solidaire de la planche mais peut être enlevé, et remplacé par un système de plateaux exactement adaptés aux types de travaux en cours, réalisés dans n'importe quelle matière souple ou composite (bois, plastiques, altuglass, acier, verre, etc...), pouvant être imprimés de tracés, grilles, gabarits, marque de degrés ou d'angles, ou autre, pouvant nécessiter des accessoires complémentaires par exemple pour la fixation de films par tétons et pouvant être conçus comme un caisson à dépression pour le maintien du document de travail.

    [0025] Cette variante sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée suivante d'un mode de réalisation préféré de celle-ci, donnée à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés 4 et 5.

    [0026] D'après ces figures, une planche à dessiner suivant l'invention comprend un caisson 10, présentant à sa surface supérieure une ouverture circulaire 12 dans laquelle est reçu en pivotement un plateau circulaire 14 rotatif sur son axe et sur lequel doit être fixé, par tout moyen amovible conventionnel, le support du document à traiter 16. Le plateau 14 est façonné de manière à supporter les éléments nécessaires à la transmission du mouvement rotatif/'Ce plateau 14 est /ainsi que les encoches 46. supporté en rotation par une pluralité de galets fous 70 et 80. Les galets 70 situés en périphérie extérieure du plateau 14 assurent la rotation dudit plateau 14 sur son axe tandis que les galets situés sous ledit plateau 14 maintiennent celui-ci au niveau horizontal supérieur du caisson 10.

    [0027] Pour mettre ou ôter le plateau 14, l'utilisateur place le levier double 40 en position intermédiaire par action sur la poignée de manoeuvre rotative 56, puis débraye le moteur 30 par action sur le levier 31. Des trous 82, situés près du bord extérieur du plateau 14, permettent de saisir le plateau pour aider à sa sortie. D'autres méthodes d'extraction du plateau peuvent être envisagées telles, par exemple, l'utilisation d'un levier intérieur avec poignée extérieure exerçant une poussée vers le haut.

    [0028] Enfin la présente invention n'est nullement limitée au mode de réalisation décrit et représenté, mais inclut dans sa portée toute variante ou modification que pourra y apporter l'Homme de l'Art. En particulier, la table tournante pourra être translucide, et le caisson pourra alors avantageusement comporter, au-dessous de ladite table, une source lumineuse. Par ailleurs, on pourra mettre en oeuvre dans la planche à dessiner de la présente invention un mécanisme de compensation de jeu similaire à celui qui est décrit et représenté dans le brevet français n° 2 155 092 du même déposant.

    [0029] On pourra également placer sur la périphérie du plateau rotatif (couronne 18 ou plateau 14) une échelle de lecture magnétique ayant pour but, par l'intermédiaire d'un décodeur approprié, de retransmettre les calculs d'angles au moteur, la transmission du mouvement entre le moteur et le plateau se faisant alors par un simple galet ou engrenage quelconque.

    [0030] Dans le cas d'utilisation avec une règle à déplacement parallèle, afin de pallier certains inconvénients liés à la rotation du plateau (arrachage de papier, rayures, bavures, etc...) et de permettre l'utilisation de documents à traiter de différentes épaisseurs sans frottement entre ladite règle et lesdits documents, on pourra avantageusement prévoir une surélévation réglable de la règle parallèle, par exemple en prévoyant à chaque extrémité de la règle en appui sur la caisson 10, une vis de grand diamètre, à fond plat pour main-


    Revendications

    1. Planche à dessiner, du genre comprenant un support fixe sur lequel est montée tournante autour d'un axe par l'intermédiaire d'un moteur électrique, une partie mobile destinée à recevoir une feuille de dessin ; un clavier permettant l'entrée par un utilisateur d'un angle de rotation à impartir à la partie tournante ; et des moyens de commande convertissant ledit angle de rotation en un signal électrique de commande du moteur électrique faisant tourner ce dernier d'une valeur correspondant audit angle de rotation à impartir à la partie tournante ; caractérisée par le fait qu'elle comprend en outre des moyens de détermination d'un angle d'origine de la partie tournante qui comprennent à leur tour:un verrouillage mécanique de référence (44, 46, 48) de ladite partie tournante (14). des moyens d'initialisation (38d) du clavier d'entrée de données(*36) et des moyens de commande (34).
     
    2. Planche à dessiner selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le verrouillage mécanique de référence comprend au moins un galet mobile (44) susceptible d'être sélectivement engagé dans une parmi plusieurs encoches associées (46) prévues dans la partie tournante (18) à l'aide d'un mécanisme à poignée de manoeuvre (56) et à came (60, 62).
     
    3. Planche à dessiner selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisée par le fait que le verrouillage mécanique comprend en outre une plaque de freinage (48) susceptible de coopérer avec une surface extérieure de ladite partie tournante (18).
     
    4. Planche à dessiner selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée par le fait que le clavier 36 comporte des moyens d'initialisations secondaires mémorisables (38h).
     
    5. Planche à dessiner selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée par le fait qu'elle comprend un mécanisme (31, 72, 74, 76) de débrayage du moteur permettant la libre rotation de la partie tournante.
     
    6. Planche à dessiner selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée par le fait qu'elle comprend une pluralité de galets fous (70, 80) disposés de manière à permettre l'interchangeabilité du plateau rotatif.
     




    Dessins













    Rapport de recherche