[0001] La présente invention concerne d'une façon générale les planches à dessiner, et plus
particulièrement une planche à dessiner du type comprenant une première partie fixe
et une seconde partie tournante par rapport à la première et destinée à recevoir un
document à traiter par exemple feuille de dessin, cet ensemble partie fixe- partie
tournante tenant lieu d'appareil à dessiner en association par exemple avec une règle
à déplacement dite "parallèle" ou d'un appareil à dessiner.
[0002] On connaît déjà par le brevet français n° 1 442 551 une planche à dessiner dont la
partie sur laquelle est fixée la feuille de dessin est montée tournante autour de
son centre sur un support et comporte une graduation sur son bord périphérique externe
associée à un repère sur le support, ou inversement. Dans ce brevet, la partie tournante
de la planche est tournée à la main et orientée selon un angle quelconque, puis éventuellement
bloquée en place par des moyens par ailleurs non décrits dans ce brevet. Ces opérations,
surtout si elles doivent être effectuées de façon répétée, sont longues et fastidieuses.
De plus, le repérage de l'angle choisi se faisant visuellement par rapport au trait
de repère, la précision reste très relative, ce qui est un inconvénient majeur pour
ce genre de dispositif.
[0003] On connaît en outre, par le brevet français n° 2 155 092 une planche à dessiner qui
comprend également une première partie fixe et une seconde partie tournante recevant
la feuille à dessin. Ce brevet caractérise principalement le positionnement automatique
du plateau rotatif de manière précise selon des angles prédéterminés, par exemple
à l'aide d'un galet sollicité par un ressort et d'encoches associées prévues à la
périphérie de la partie tournante.
[0004] Cependant, dans ce brevet encore, les opérations de rotation de la partie tournante
selon des angles quelconques sont fastidieuses lorsqu'elles doivent être souvent répétées
et lorsque ces angles quelconques sont différents desdits angles prédéterminés définis
par les encoches. Par ailleurs, aucun moyen de blocage de la partie mobile n'est prévu
pour les positions angulaires autres que celles qui sont prédéterminées.
[0005] On connaît par ailleurs des tables à tracer à partie fixe et partie tournante dont
la partie tournante est mise en rotation par un moteur. Ces tables sont munies d'un
appareil de traçage mécanisé, sont iL'untet/ou l'autre/commandés par un ordinateur
de façon classique. Les mouvements du plateau et de l'outil de traçage sont destinés
soit au traçage mécanisé de dessins pré-établis, soit à retransmettre sous forme de
dessin des informations pré-définies par d'autres ordinateurs. Le dessin se réalise
par calculs successifs à partir d'une initialisation de départ, il n'y a ni rotation
libre du plateau, ni maintien
' ferme en position quelconque.
[0006] Un avantage de la présente invention est d'offrir aux dessinateurs manuels un outil
de travail souple, simple, rapide et complet pour l'élaboration ou la réalisation
manuelle de travaux de dessin, peinture, illustration, gravure, traçage (tableaux,
plans, etc.) découpe, assemblage, collage, mise en couleur ou autre, le déplacement
rapide et précis en position libre ou blocage sur un angle du document à traiter (fixé
au plateau rotatif par différents moyens connus ou nouveaux en combinaison) par rapport
à une règle dite parallèle ou un appareil à dessiner facilitant au maximum les gestes
des dessinateurs en général, y compris des dessinateurs handicapés.
[0007] A cet effet, la présente invention concerne une planche à dessiner, du genre comprenant
un support fixe sur lequel est montée tournante autour d'un axe par l'intermédiaire
d'un moteur électrique, une partie mobile destinée à recevoir une feuille de dessin
; un clavier permettant l'entrée par un utilisateur d'un angle de rotation à impartir
à la partie tournante ; et des moyens de commande convertissant ledit angle de rotation
en un signal électrique de commande du moteur électrique faisant tourner ce dernier
d'une valeur correspondant dudit angle de rotation à impartir à la partie tournante
; caractérisée par le fait qu'elle comprend en outre des moyens de détermination d'un
angle d'origine de la partie tournante qui comprennent à leur tour un verrouillage
mécanique de référence de ladite partie tournante et des moyens d'initialisation du
clavier d'entrée de données et des moyens de commande
[0008] La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée
suivante d'un mode de réalisation préféré de celle-ci, donnée à titre d'exemple et
faite en référence au dessin annexé, sur lequel :
- la figure 1 est une vue en coupe latérale de la planche à dessiner selon l'invention,
- la figure 2 est une vue schématique d'un clavier de commande associé à la planche
à dessiner de la figure 1,
- la figure 3 est une vue de dessus d'une partie de la planche à dessiner de la figure
1,
- la figure 4 est une vue en coupe latérale d'une variante de réalisation d'une planche
à dessiner selon l'invention, et
- la figure 5 est une vue de dessous d'un plateau conforme à la variante de la figure
4.
[0009] En référence aux figures 2 et 3, une planche à dessiner de l'invention se présente
sous la forme d'un caisson 10. Le caisson 10 présente à sa surface supérieure une
ouverture circulaire 12 dans laquelle est reçu en pivotement un ensemble rotatif sur
son axe comprenant un plateau circulaire 14, sur lequel doit être fixé, par tout moyen
amovible conventionnel, le support du document à traiter 16. L'ensemble rotatif comprend
en outre une couronne rigide 18 servant de support au plateau 14, et supportant une
partie des éléments nécessaires à la transmission du mouvement rotatif. La couronne
18 est supportée en rotation par une pluralité de galets fous 20 qui sont reçus dans
une gorge ininterrompue 22 formée dans la surface périphérique extérieure de la couronne
18.
[0010] En outre, dans la surface périphérique extérieure de la couronne 18, au dessous de
la gorge 22 est également formé un engrenage continu 24. L'engrenage 24 coopère avec
une roue dentée 26 qui est montée solidaire de l'extrémité de l'arbre de sortie 28
d'un moteur électrique 30. De façon préférée, le moteur 30 consiste soit en un moteur
pas à pas, soit en un moteur à courant continu, et est fixé sur un axe de basculement
29, lui-même fixé au caisson 10 par l'intermédiaire d'un organe de support approprié
32.
[0011] Les moyens de commande des mouvements de débrayage et d'embrayage du moteur 30 comprennent
une poignée de manoeuvre rotative 31 qui est montée à l'extérieur du caisson 10 en
étant solidaire d'un axe 72 monté libre en rotation sur ledit caisson. A l'extrémité
de l'axe 72 opposée à la poignée 31 est prévu un excentrique 74 dont la surface extérieure
formant came: est apte à exercer une poussée sur le moteur 30 afin de le désolidariser
de la couronne 18 ou du plateau 14. Un ressort de rappel 76 permet le réembrayage
du moteur.
[0012] Par ailleurs, la planche à dessin selon le présent mode de réalisation de l'invention
comprend, en référence à la figure 2, un boîtier électronique de commande, globalement
indiqué en 34, qui pourra être soit intégré à la planche à dessiner, soit indépendant.
Le boîtier 34 possède un clavier 36 qui présente un certain nombre de touches 38,
à des fins expliquées plus loin.
[0013] En référence à la figure 3 est représenté en vue de dessus un mécanisme de verrouillage
de la table tournante 14, 18 de la planche à dessiner de la présente invention. Ce
mécanisme comprend un organe formant levier double 40 qui est monté pivotant autour
d'un axe 42 solidaire du caisson 10. Sur une extrémité du levier 40 est monté pivotant
un galet 44 d'encliquetage automatique apte à coopérer par engagement avec une parmi
plusieurs encoches triangulaires 46 ménagées dans la surface périphérique extérieure
de la couronne 18. Le levier 40 possède en outre, adjacente à ladite surface périphérique
extérieure de la couronne 18, et d'une courbure sensiblement complémentaire à celle-ci,
une plaque de freinage 48. Le levier 40 est en outre sollicité en permanence, dans
le sens des aiguilles d'une montre sur la figure 3, par un ressort de traction 50
qui est monté entre des organes d'attache 52, 54 prévus respectivement sur le levier
40 et sur le caisson 10. De plus, des moyens de commande des mouvements du levier
double 40 comprennent une poignée de manoeuvre rotative 56 qui est montée à l'extérieur
du caisson 10 en étant solidaire d'un axe 58 monté libre en rotation sur ledit caisson.
A l'extrémité de l'axe 58 opposée à la poignée 56 est prévu un excentrique 60 dont
la surface extérieure formant came est apte à solliciter un galet 62 solidaire du
levier double 40 du même côté que le point d'attache du ressort 50 par rapport à l'axe
de pivotement 42 dudit levier.
[0014] Le fonctionnement de la planche à dessiner telle que décrite ci-dessus est le suivant.
L'utilisateur bloque tout d'abord la table tournante en une position angulaire souhaitée
par une action appropriée sur le mécanisme de verrouillage à l'aide de la poignée
associée 56. On peut noter ici que ce blocage peut être effectué soit à l'aide du
galet 44 coopérant avec l'une des encoches 46, dans le cas d'une position angulaire
prédéterminée, soit à l'aide de la plaque de freinage 48 appliquée contre la périphérie
extérieure de la couronne 18, dans le cas d'une position angulaire quelconque. Cette
première opération de blocage a pour objet d'amener la table tournante en une position
de référence angulaire donnée, choisie par exemple en fonction du dessin fixé sur
celle-ci. Puis l'utilisateur enfonce une touche d'initialisation 38d du clavier 36,
ce qui a pour effet de mettre à zéro une unité de mémoire de position angulaire contenue
dans le boîtier électronique 34, un zéro polaire de référence angulaire appelé ici
"initialisation" étant ainsi créé. La rotation de la table tournante est alors libérée
par une manoeuvre appropriée de la poignée 56, de telle sorte que ni la plaque de
freinage 48, ni le galet 44 n'agissent pour bloquer ladite table (position intermédiaire
du levier double 40).
[0015] Puis l'utilisateur frappe sur le clavier 36 une ou plusieurs touches numériques 38e
correspondant à un déplacement angulaire souhaité de la table, puis le cas échéant
une touche de validation. L'unité électronique contenue dans le boîtier 34 agit alors,
par des moyens non décrits ici car bien connus de l'Homme de l'Art, pour engendrer
un signal électrique de commande du moteur 30 décrit plus haut à partir de l'information
angulaire entrée par les touches 38.
[0016] En appuyant d'abord sur la touche 0 (indiquée 38g) le déplacement angulaire demandé
sera calculé par rapport au zéro polaire de référence angulaire (initialisation).
En appuyant ensuite sur l'une des touches + ou - (référencées respectivement 38a et
38b) le plateau sera entraîné dans un sens (38a) ou dans l'autre (38b) en une rotation
par le moteur 30, via la roue dentée 26 et l'engrenage 24 conformément à l'information
angulaire demandée, à partir de la position angulaire de référence 0° telle que mentionnée
plus haut "initialisation", puis bloqué dans cette nouvelle position angulaire.
[0017] En cours de travail, d'autres axes de référence peuvent être nécessaires. Dans ce
cas une ou des initialisations secondaires mémorisables peuvent être réalisées, sans
perte pour autant du zéro polaire initial. Pour ce faire l'utilisateur frappe sur
la clavier 36 l'une des touches 38h correspondant à l'initialisation secondaire souhaitée.
En frappant l'une des touches 38i il pourra effacer cette initialisa- . tion secondaire.
[0018] Le boîtier 34 comprendra également de façon appropriée des moyens pour effectuer
une rotation angulaire relative quelconque par rapport à la position angulaire courante.
A cet effet il suffira, après qu'une valeur numérique d'angle souhaité a été entrée
sur ledit clavier (36), d'appuyer directement sur l'une des touches + ou - (sans l'utilisation
de la touche 0 comme précédemment) pour ainsi effectuer le déplacement angulaire relatif
correspondant dans le sens souhaité, à partir du dernier positionnement quelconque
du plateau.
[0019] Le clavier 36 du boîtier électronique pourra en outre comporter une touche d'effacement,
afin de pouvoir annuler un choix d'angle erroné, ainsi que des touches pour le choix
rapide d'angles prédéterminés, tels que 15°, 30°, 45°, 60°, 75°, 90°, etc... indiquées
en 38c sur la figure 2. Une touche pas à pas (38f) peut être également prévue pour
affiner la précision de positionnement du plateau rotatif, chaque impulsion correspondant
à un pas du moteur électrique.
[0020] On pourra également prévoir sur le boîtier électronique des moyens d'affichage de
la position angulaire courante de la table par rapport à la position angulaire de
référence choisie. Cet affichage, sous forme de diodes électroluminescentes du type
à sept segments, ou encore à cristaux liquides, est schématiquement indiqué en 64
sur la figure 2.
[0021] Il est à noter qu'une telle position angulaire courante ou instantanée de la table
pourra être obtenue de façon simple soit à partir du signal électrique de déplacement
appliqué au moteur, soit à partir des valeurs d'angles signées entrées par la clavier
36, soit encore, pour une précision maximale, au moyen d'un dispositif capteur de
position de type quelconque (opto-électronique, électromécanique, etc...) associé
à la table tournante et au caisson fixe.
[0022] Par ailleurs, il est possible en cours d'utilisation de supprimer la commande motorisée
du plateau rotatif et de ne conserver que la rotation libre du plateau sans perdre
la mémorisation du dernier positionnement. Une telle variante de réalisation est illustrée
sur la partie gauche de la figure 1 et sur la figure 3. Le fonctionnement de la variante
telle que décrite ci-dessus est le suivant : L'utilisateur place la poignée de manoeuvre
rotative 56 en position d'encliquetage mécanique et amène le plateau rotatif dans
une des encoches 46, appelée ici "X", en appuyant sur l'une des touches 38c. Ensuite
il débraye le moteur en actionnant la poignée 31, puis il replace le levier de commande
40 en position intermédiaire par une manoeuvre appropriée de la poignée 56 de façon
à ce que l'encoche soit libérée et que le freinage soit sans effet. Le plateau se
trouve alors libre de toute contrainte et peut être manoeuvré dans tous les sens par
simple poussée horizontale sur le plateau rotatif. Pour retrouver la commande motorisée,
il suffit d'inverser ces différentes opérations en prenant soin de se mettre dans
la même encoche appelée "X" avant de réembrayer le moteur. Cette encoche "X" peut
être repérée au moment du choix par tout moyen mécanique, sonore, lumineux, ou autre.
[0023] D'autre part, le 'mécanisme de verrouillage pourra être utilisé, outre dans le but
de déterminer une position angulaire de référence souhaitée, à chaque fois qu'il sera
nécessaire de bloquer la table, soit dans le cas où des efforts mécaniques exercés
sur le plateau par l'utilisateur risquent de la déplacer accidentellement, pour fausser
la précision de l'indication de l'angle et des déplacements subséquents, soit dans
le cas où l'utilisateur souhaite revenir avec la précision maximale dans une position
angulaire prédéterminée correspondant à l'engagement du galet 44 du levier 40 dans
l'une des encoches 46 associées. A cet effet, les encoches 46 pourront être séparées
angulairement de 15°, 30°, 45°, 60°, 90°, etc... selon les exigences.
[0024] En référence aux figures 4 et 5 est représentée une autre variante d'une table à
dessiner dans laquelle le plateau rotatif ne reste plus solidaire de la planche mais
peut être enlevé, et remplacé par un système de plateaux exactement adaptés aux types
de travaux en cours, réalisés dans n'importe quelle matière souple ou composite (bois,
plastiques, altuglass, acier, verre, etc...), pouvant être imprimés de tracés, grilles,
gabarits, marque de degrés ou d'angles, ou autre, pouvant nécessiter des accessoires
complémentaires par exemple pour la fixation de films par tétons et pouvant être conçus
comme un caisson à dépression pour le maintien du document de travail.
[0025] Cette variante sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée suivante
d'un mode de réalisation préféré de celle-ci, donnée à titre d'exemple et faite en
référence aux dessins annexés 4 et 5.
[0026] D'après ces figures, une planche à dessiner suivant l'invention comprend un caisson
10, présentant à sa surface supérieure une ouverture circulaire 12 dans laquelle est
reçu en pivotement un plateau circulaire 14 rotatif sur son axe et sur lequel doit
être fixé, par tout moyen amovible conventionnel, le support du document à traiter
16. Le plateau 14 est façonné de manière à supporter les éléments nécessaires à la
transmission du mouvement rotatif/
'Ce plateau 14 est /ainsi que les encoches 46. supporté en rotation par une pluralité
de galets fous 70 et 80. Les galets 70 situés en périphérie extérieure du plateau
14 assurent la rotation dudit plateau 14 sur son axe tandis que les galets situés
sous ledit plateau 14 maintiennent celui-ci au niveau horizontal supérieur du caisson
10.
[0027] Pour mettre ou ôter le plateau 14, l'utilisateur place le levier double 40 en position
intermédiaire par action sur la poignée de manoeuvre rotative 56, puis débraye le
moteur 30 par action sur le levier 31. Des trous 82, situés près du bord extérieur
du plateau 14, permettent de saisir le plateau pour aider à sa sortie. D'autres méthodes
d'extraction du plateau peuvent être envisagées telles, par exemple, l'utilisation
d'un levier intérieur avec poignée extérieure exerçant une poussée vers le haut.
[0028] Enfin la présente invention n'est nullement limitée au mode de réalisation décrit
et représenté, mais inclut dans sa portée toute variante ou modification que pourra
y apporter l'Homme de l'Art. En particulier, la table tournante pourra être translucide,
et le caisson pourra alors avantageusement comporter, au-dessous de ladite table,
une source lumineuse. Par ailleurs, on pourra mettre en oeuvre dans la planche à dessiner
de la présente invention un mécanisme de compensation de jeu similaire à celui qui
est décrit et représenté dans le brevet français n° 2 155 092 du même déposant.
[0029] On pourra également placer sur la périphérie du plateau rotatif (couronne 18 ou plateau
14) une échelle de lecture magnétique ayant pour but, par l'intermédiaire d'un décodeur
approprié, de retransmettre les calculs d'angles au moteur, la transmission du mouvement
entre le moteur et le plateau se faisant alors par un simple galet ou engrenage quelconque.
[0030] Dans le cas d'utilisation avec une règle à déplacement parallèle, afin de pallier
certains inconvénients liés à la rotation du plateau (arrachage de papier, rayures,
bavures, etc...) et de permettre l'utilisation de documents à traiter de différentes
épaisseurs sans frottement entre ladite règle et lesdits documents, on pourra avantageusement
prévoir une surélévation réglable de la règle parallèle, par exemple en prévoyant
à chaque extrémité de la règle en appui sur la caisson 10, une vis de grand diamètre,
à fond plat pour main-
1. Planche à dessiner, du genre comprenant un support fixe sur lequel est montée tournante
autour d'un axe par l'intermédiaire d'un moteur électrique, une partie mobile destinée
à recevoir une feuille de dessin ; un clavier permettant l'entrée par un utilisateur
d'un angle de rotation à impartir à la partie tournante ; et des moyens de commande
convertissant ledit angle de rotation en un signal électrique de commande du moteur
électrique faisant tourner ce dernier d'une valeur correspondant audit angle de rotation
à impartir à la partie tournante ; caractérisée par le fait qu'elle comprend en outre
des moyens de détermination d'un angle d'origine de la partie tournante qui comprennent
à leur tour:un verrouillage mécanique de référence (44, 46, 48) de ladite partie tournante
(14). des moyens d'initialisation (38d) du clavier d'entrée de données(*36) et des moyens
de commande (34).
2. Planche à dessiner selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le verrouillage
mécanique de référence comprend au moins un galet mobile (44) susceptible d'être sélectivement
engagé dans une parmi plusieurs encoches associées (46) prévues dans la partie tournante
(18) à l'aide d'un mécanisme à poignée de manoeuvre (56) et à came (60, 62).
3. Planche à dessiner selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisée
par le fait que le verrouillage mécanique comprend en outre une plaque de freinage
(48) susceptible de coopérer avec une surface extérieure de ladite partie tournante
(18).
4. Planche à dessiner selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée
par le fait que le clavier 36 comporte des moyens d'initialisations secondaires mémorisables
(38h).
5. Planche à dessiner selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée
par le fait qu'elle comprend un mécanisme (31, 72, 74, 76) de débrayage du moteur
permettant la libre rotation de la partie tournante.
6. Planche à dessiner selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée
par le fait qu'elle comprend une pluralité de galets fous (70, 80) disposés de manière
à permettre l'interchangeabilité du plateau rotatif.