[0001] La présente invention concerne une nouvelle combinaison judicieuse de différents
matériaux isolants reliés entre eux par des moyens simples, pour isoler thermiquement
les murs et les façades des maisons et bâtiments.
[0002] Actuellement, les techniques mises en oeuvre nécessitent des précautions non négligeables
au moment de la pose sur le support qui est le mur de façade. Les anciens procédés
d'isolation thermique forment trois grands groupes dont chaque technique a sa propre
terminologie présentée, et que l'on va rappeler sommairement comme suit, sans faire
état des qualités isolantes de chacun.
- Enduit dit mince ou épais :
Enduction du mur support avec de la colle et application directe de plaques isolantes
généralement en polystyrène. Pose d'une ou plusieurs armatures d'apparence tressée
à mailles plus ou moins ouvertes consolidant d'une part le matériau isolant et d'autre
part facilitant l'accrochage des enduits décoratifs.
La pose d'une telle isolation est tributaire des conditions climatiques du moment
(température, hygrométrie) d'une maçonnerie relativement plane pour son application
et d'une main- d'oeuvre qualifiée. En général, il n'y a pas de circulation d'air de
prévue.
- Bardage rapporté :
Procédé très ancien qui utilisait essentiellement le bois. Il a évolué avec les nouveaux
matériaux, mais son principe reste le même : il nécessite la pose d'une ossature en
bois formée de chevrons et liteaux de façon continue, fixée mécaniquement au support
et garnissant toute la façade.
L'isolant thermique est inséré entre le support et l'ossature. L'aspect décoratif
est réalisé par la fixation sur l'ossature de plaques, panneaux, en matériaux assurant
l'étanchéité. Bien que l'utilisation de profilés métalliques ait permis d'alléger
ce système, il n'en reste pas moins lourd et coûteux en main-d'oeuvre, peu esthétique
par son épaisseur importante au niveau des portes et fenêtres. De plus, lorsque l'ossature
est en bois, celle-ci implique une lame d'air de ventilation.
- Les vêtures
Les matériaux nouveaux ont permis d'imaginer un composite matériau isolant - revêtement
décoratif et de protection. Le dernier étant le plus souvent issu des matières plastiques
du genre PVC ou feuillard d'alliage léger laqué et profilé par pliage ce qui les limite
en épaisseur.
Afin d'obtenir une lame d'air de ventilation, le matériau isolant doit être conforme
à un profil "ad hoc" qui élève les coûts de fabrication. Généralement ce produit est
manufacturé en panneaux de taille relativement réduite dans le but d'éviter les déformations
prêt à l'utilisation, ce qui nécessite certaines précautions pour son transport et
au moment de sa pose.
La liaison avec le mur support peut se faire soit par collage, soit mécaniquement
par des ferrures appropriées. Les systèmes d'emboîtement de l'un à l'autre créent
des ponts thermiques, l'épaisseur de l'isolant n'étant pas constante dans les zônes
de raccordements. De plus, la fiabilité de l'accrochage est très aléatoire, la fixation
étant faite de manière aveugle. Enfin, pour que la façade ait un bel aspect, le mur
support doit être d'une planéité parfaite.
[0003] La présente invention a pour but de pallier ces inconvénients.
[0004] Elle a, en effet, pour objet un nouveau procédé de mise en oeuvre des matériaux employés,
proche d'une vêture, constitué d'un matériau isolant, généralement du polystyrène
en plaque et d'un revêtement de protection et décoratif réalisé dans du P.V.C., avec
double paroi pour assurer la ventilation par lame d'air.
[0005] La différence essentielle, par rapport à une vêture classique, est la dissociation
des deux éléments : matériau isolant, revêtement. Ils sont manufacturés en panneaux
de dimensions appropriées et à la mise en oeuvre, ils sont posés séparément comme
dans la technique du bardage. Par contre, l'ossature en bois ou en profilés métalliques
fastidieuse à monter dans le bardage, a totalement disparu et se trouve remplacé par
un système mécanique de double équerre en "Z" disposé à intervalle régulier sur le
mur support. Le système de double équerre en "Z" avec trous et lumières permet de
réaliser une ferrure ajustée à l'épaisseur du matériau isolant.
[0006] Cette ferrure sert également à la fixation du panneau de revêtement. Celui-ci possède
sur l'une de ses bordures ou rives, un profil spécial en glissière permettant sa fixation
avec la ferrure, en lui donnant un certain degré de liberté pour compenser les effets
de dilatation et aussi l'accrochage du panneau suivant par un système connu dénommé
clip. En outre, cette ferrure permet de fixer l'isolant sans avoir recours à une fixation
spéciale, grâce à un pic triangulaire.
[0007] Selon un choix prédéterminé avant la pose, dicté par des raisons techniques ou dans
un but décoratif, ce système d'isolation peut être installé en orientant les panneaux
soit verticalement, soit horizontalement ou encore en biais suivant un angle choisi
par rapport à la verticale de la façade.
[0008] Des profilés particuliers sont prévus pour réaliser les finitions des encadrements
des ouvertures et les extrémités des façades.
[0009] Ils sont aussi maintenus par des clips.
[0010] Une description détaillée de ce nouveau procédé d'isolation thermique de murs de
façades de maisons ou bâtiments va être décrite dans ses détails avec l'appui de plusieurs
figures, plus particulièrement :
la figure 1 représente en perspective un montage d'une dite vêture sur un mur support
;
la figure 2 est une coupe transversale d'un panneau de revêtement emboîté sur une
ferrure et l'accrochage du panneau suivant par son clip ;
la figure 3 est une vue par-dessus de la rive côté fixation avec ses lumières ;
la figure 4 est le profil de base à usage de profil de fermeture de la vêture sur
ses différents chants (arrêt d'angle, arrêt haut, arrêt.bas). Il est complémentaire
du profil représenté en figure 8 pour réaliser un raccord de panneaux. Deux profils
de base assemblés permettent la réalisation d'un profil d'angle ;
la figure 5 est une rallonge du profil de la figure 4 ;
la figure 6 est un couvercle pour fermeture du panneau de revêtement en vertical et
qui se clippe dans le profil de base;
la figure 7 est un couvercle pour fermeture du panneau de revêtement en horizontal
avec des ouïes de ventilation et qui se clippe également dans le profil de base ;
la figure 8 est un profil de raccordement de deux panneaux de revêtement bout à bout
et qui se clippe également dans le profil de base ;
la figure 9 est une variante de ferrure non réglable ;
la figure 10 est une coupe horizontale représentant l'installation de l'isolation
sur un mur ;
la figure 11 est une coupe horizontale représentant l'installation de l'isolation
sur deux murs d'angle ;
la figure 12 est une coupe verticale représentant la partie haute du mur, un raccordement
des plaques isolantes et des panneaux de revêtement, la partie basse du mur ;
la figure 13 représente une patte en fer plat relié pour fixation sur lattage bois
dans le cas d'un bardage traditionnel ;
la figure 14 est une variante de cette patte en matière plastique PVC ;
la figure 15 est une troisième variante de la ferrure à double équerre et où les moyens
conventionnels de liaisons deviennent inutiles.
[0011] Si l'on se réfère à la figure 1, on y distingue plus particulièrement le mur support
1 face externe de la façade de la maison ou du bâtiment, sur lequel on a fixé une
première équerre 4 en tôle électro-zinguée pliée et évidée par trois lumières 4' utilisées
pour passer un moyen mécanique de fixation connu, volontairement non représenté, et
pour former l'applicage de cette première équerre contre le mur support. La seconde
aile de l'équerre comporte deux trous 4a et 4b de diamètre et entr'axe déterminés,
permettant la fixation d'une contre-équerre 5 en tôle galvanisée pliée et évidée de
deux lumières 5a , 5b sur sa grande aile et d'une lumière 5c sur sa petite aile. Les
lumières 5a et 5b ont un entr'axe rigoureusement identique aux deux trous 4a et 4b
de l'équerre 4, ce qui permet de régler la position de l'équerre 5 par rapport à l'équerre
4 en fonction de l'épaisseur de la plaque de matériau isolant 2, et de passer dans
chaque couple de trous 4a, lumières 5a et 4b-5b un moyen de liaison mécanique connu
et volontairement non représenté.
[0012] La plaque de matériau isolant est immobilisée par un pic 4" venu de découpe et pliage
de la tôle constituant l'équerre 4.
[0013] Les matériaux d'isolation, comme par exemple le polystyrène, sont fragiles et inesthétiques,
nécessitent une protection contre les intempéries et agressions extérieures par la
mise en place d'un revêtement 3 réalisé par des panneaux dont le profil est étudié
pour être fixé à l'équerre 5 et sa lumière 5c, d'une part, et par la lumière 3' autorisant
le passage d'un moyen mécanique de liaison connu et non représenté, d'autre part.
[0014] Cette solidarisation de l'équerre et du panneau sera réalisée à raison d'une fois
par panneau, de manière à réaliser un point fixe permettant d'orienter sa dilatation
en fonction de sa longueur ; les autres équerres seront simplement introduites entre
les deux ailes 1 et l' de la glissière et, tout en maintenant le panneau, lui autoriseront
une dilatation ou une rétraction.
[0015] Le panneau de revêtement est représenté par la figure 2 et la figure 3 montrant respectivement
une coupe transversale et une vue extérieure au droit de la rive.
[0016] Il est constitué principalement d'une peau P qui, selon les usages, présente des
finitions variées adaptées aux effets décoratifs choisis.
[0017] A l'intrados de cette peau P une succession de conduits parallélépipédiques 6a débouchent
à chaque extrémité dans le but de créer une circulation d'air primaire, puis attenant
à ces conduits, et perpendiculairement conformé par extrusion de l'cnsemble, des cloisons
à patins 6b espacées régulièrement et venant en appui sur le matériau isolant 2. L'espace
entre panneau et matériau isolant permet une circulation d'air secondaire.
[0018] Cette ventilation est nécessaire pour évacuer l'humidité venue par les effets de
condensation.
[0019] Le panneau étant de dimensions finies par les procédés de fabrication en particulier
dans sa largeur, il a été prévu dans son moulage, un système d'accrochage d'un panneau
à l'autre donnant une continuité dans la couverture du mur.
[0020] La coupe transversale de la figure 2 montre l'accrochage d'un premier panneau 3 avec
un second panneau 6 muni d'un clip 6' formant une de ses deux rives et venant s'emboîter
dans une fente f du panneau précédent 3, chaque panneau possède une rive avec un clip
6 l'autre rive avec une fente f, système permettant la juxtaposition des panneaux.
[0021] La liaison du ou des panneaux avec le mur support portant sa ferrure en double équerre
4, 5 s'effectue par une glissière 5 formée de deux ailes 1 et l'entre lesquelles vient
se loger l'équerre 5 munie de sa lumière 5c. Les ailes 1 et l' sont percées à intervalles
réguliers de lumières 3' représentées sur la figure 3 permettant le passage d'un moyen
mécanique de liaison connu (un rivet "POP" N est montré à titre d'exemple).
[0022] La disposition orthogonale des deux lumières 5c et 3', cette dernière ayant un pas
égal à la lumière de l'équerre 5c, évite un positionnement précis de l'équerre par
rapport au panneau, son utilisation étant décrite ci-dessus, autorise de légers déplacements
du panneau 3 dilaté ou contracté par rapport à l'équerre 5 immobile.
[0023] Ce procédé d'isolation posé sur un mur ou une façade nécessite sa fermeture sur chant
tout en assurant sa ventilation.
[0024] Des profilés d'encadrement spécifiques, aux différents cas d'assemblage sont représentés
par les figures suivantes :
- profil d'encadrement 7 selon la figure 4 prévu pour fermer l'isolation posée sur
un mur seul, en forme d'équerre portant à une de ses extrémités un talon d'appui 7",
à l'autre extrémité un dispositif d'accrochage 7' pouvant recevoir un clip. Des trous
T sont percés à pas réguliers pour le fixer en bout de mur, et T' pour assembler deux
profils en vue de réaliser un profil d'angle.
- profil d'encadrement 8 selon la figure 5 complémentaire au précédent en formant
une rallonge avec un système d'emboîtement par une mortaise 8', le tenon d'assemblage
n'étant que le talon 7" du profil 7. Un retour 8" maintient le profil sur son support.
- profil d'encadrement 9 selon la figure 6 jouant le rôle de couvercle. L'intrados
porte un clip 9' pouvant par exemple venir s'accrocher avec le profil 7. Ce profil
se présente en deux variantes distinctes : profil soit entièrement plein, soit découpé
à intervalles réguliers d'ouïes d'aération 9" (figure 7).
[0025] La figure 8 représente un profil de raccordement 10 venant s'intercaler entre deux
longueurs de panneaux. La section prend la forme d'un Z allongé dont l'intrados porte
un clip 10' pouvant s'accrocher par exemple avec le profil 7. Des ouïes R sont prévues
pour l'aération et un rebord 10" pour le dégouttage de l'eau de condensation et de
ruissellement.
[0026] La figure 10 représente l'isolation d'un bout de mur par un tel procédé de vêture
où l'on voit clairement le mur support 1, les plaques isolantes 2 maintenues par le
pic 4" de l'équerre 4, la ferrure de liaison avec ses deux équerres 4 et 5 maintenant
un premier panneau de revêtement 3, puis un second panneau de revêtement 6 accroché
au précédent et l'extrémité du mur 1 et de la plaque isolante 2 fermés par un profil
d'encadrement 7 et un couvercle 9 tenu par le système de clip 7' et 9' .
[0027] La figure 11 représente l'isolation de deux murs d'angle avec la combinaison des
mêmes profils d'encadrement et couvercles de fermeture.
[0028] La figure 12 représente l'isolation d'un mur d'une certaine hauteur avec raccordement
successif de panneaux de revêtement posés dans le sens de leur longueur. On y voit
particulièrement le profil en Z allongé 10 avec une ouïe d'aération R son rebord de
dégouttage 10" et accroché par son système de clip 7' et 9', la partie haute du mur
et la partie basse avec plus particulièrement l'utilisation d'un couvercle 9 muni
d'ouïe d'aération 9".
[0029] Les figures 13 et 14 représentent des pièces d'adaptation soit métalliques, soit
plastiques (PVC) pour la pose de ce procédé d'isolation dans le cas particulier de
la mise en oeuvre de liteaux en bois en remplacement des ferrures à équerres.
[0030] Une description plus détaillée de la figure 15 sera prise en considération car elle
représente la troisième variante de la ferrure de liaison du ou des panneaux avec
le mur support.
[0031] Dans le but de diminuer les coûts de mise en oeuvre et l'acquisition d'outillage
spéciaux comme l'implique par exemple la mise en place de rivet POP, la ferrure que
nous allons décrire nécessite simplement l'emploi d'outils manuels simples (marteau,
pinces).
[0032] La ferrure de liaison est constituée principalement de deux équerres 40 et 50 permettant
de régler la cote d'espacement des deux ailes 40a et 50a en fonction de l'épaisseur
de la plaque isolante, et une fois réglée, de solidariser les deux équerres 40 et
50 par des éléments prédécoupés par poinçonnage du métal constituant chaque équerre.
[0033] La première équerre 40 appliquée contre le mur support par l'aile 40a et un moyen
de fixation connu (non représenté) passant au travers de la lumière 40' présente sa
seconde aile 40b prête à recevoir la seconde équerre 50. Dans cette seconde aile 40b
par découpe et pliage on a réalisé sur ses bords externes deux guides 41 pour localiser
l'aile 50b de la seconde équerre 50, dans laquelle on a réalisé une succession de
trous de forme-rec-tangulaire et d'un pas régulier et jouant le rôle de crémaillère
51.
[0034] La cote d'espacement étant connue on peut, grâce au petit ergot 43 découpé et plié
dans l'aile 40b, immobiliser les deux équerres 40 et 50 l'une par rapport à l'autre
dans un plan orthogonal par rapport au mur-support, le petit ergot 43 étant passé
au travers de la crémaillère 51.
[0035] Pour rendre solidaire les deux équerres 40 et 50, deux pattes de forme trapézoïdale
42, découpées et pliées dans l'aile 40b de l'équerre 40, viennent s'enfiler dans deux
fentes 52 découpées dans l'aile 50b de l'équerre 50.
[0036] Les deux ailes 40b et 50b étant bien appliquées l'une contre l'autre, il suffit,
à l'aide d'une pince plate, de torsader les deux pattes 42 pour verrouiller l'ensemble
de la ferrure.
[0037] Enfin, le maintien du panneau de revêtement 30 emboîté sur l'aile 50a de l'ensemble
ferrure, tout en conservant un certain degré de mobilité pour les effets de dilatation
sur la glissière constituant le bord extrême ou rive du panneau 30, sera réalisé,
par une succession de créneaux 31 dont l'un d'entre eux recevra par rabattement, à
l'aide d'une chasse et d'un marteau, une languette 53 prédécoupée dans l'aile 50a
de l'ensemble ferrure et, de ce fait, immobilisera le panneau 30 dans le plan vertical
(cas représenté par la figure 15).
[0038] Cette présentation est l'illustration du point fixe permettant l'orientation de la
dilatation. A raison d'un point fixe par panneau de revêtement, les autres équerres
seront simplement introduites entre les deux ailes de la glissière et ainsi, tout
en maintenant le panneau de revêtement, lui autoriseront une dilatation et une rétraction.
[0039] Selon la description faite dans le cas de la figure 1, la plaque d'isolant est aussi
immobilisée par un pic 44 venu par découpe et pliage, et s'enfonçant dans la tranche
de l'isolant.
1. Procédé pour isoler les murs et les façades extérieures des maisons et autres bâtiments,
au moyen d'un dispositif d'isolation, caractérisé en ce que ledit dispositif est constitué
par une plaque de matériau isolant (2) et par un panneau de revêtement décoratif et
protecteur (3) posés individuellement et maintenus appliqués sur un support au moyen
d'une pièce de liaison, ladite pièce de liaison constituant une ferrure à double équerre
(40, 50) réglable.
2. Dispositif d'isolation selon la revendication 1, caractérisé en ce que la ferrure
à double équerre assure également la fixation de l'isolant par un pic (44).
3. Dispositif d'isolation selon la revendication 1, caractérisé en ce que le panneau
de revêtement décoratif et protecteur (3, 6) possède sur l'une de ses bordures ou
rives, d'une partun profil spécial en forme de glissière à ailes inégales, la plus
grande aile présentant une succession régulière de créneaux (31), etd'autre part une
fente permettant l'accrochage du panneau suivant, la glissière étant destinée à recevoir
la ferrure qui assure la fixation du panneau de revêtement sans moyen mécanique d'assemblage
tout en laissant un certain degré de mobilité pour absorber les effets de dilatation
et de rétraction du panneau, les créneaux (31) devant servir conjointement avec une
languette (53) de la ferrure à la réalisation d'un point fixe destiné à orienter la
dilatation et la rétraction du panneau, l'autre bordure ou rive du panneau de revêtement
étant constituée d'un clip (6) venant s'emboîter dans la fente du panneau précédent.
4. Dispositif d'isolation selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé
en ce que ladite pièce de liaison est constituée par l'assemblage de deux équerres
(40, 50), sans moyen mécanique autre que la torsion des deux patte (42) au travers
des fentes (52), le réglage en profondeur de la ferrure étant assuré par une crémaillère
(51) et un ergot (43).
5. Dispositif d'isolation selon la revendication 1, caractérisé en ce que le panneau
de revêtement est à double ventilation.
6. Dispositif d'isolation selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé
en ce que les raccordements sont recouverts de chapeaux présentant des ouîes de ventilation.