[0001] La présente invention est relative à une montre astronomique au moyen de laquelle
il est possible de lire directement des grandeurs astronomiques par l'intermédiaire
d'indicateurs se déplaçant au-dessus d'un cadran représentant le planisphère. De telles
pièces d'horlogerie sont appelées "astrolabes".
[0002] On sait depuis longtemps afficher les grandeurs temporelles astronomiques telles
que les phases de lune, l'évolution du soleil et des planètes dans le planisphère
et par rapport à l'anneau des signes du Zodiac, les éclipses de soleil et de lune
etc. Des mécanismes d'horlogerie ont été mis en oeuvre par exemple dans des monuments
et également dans des astrolabes de dimensions plus modestes, pouvant tenir sur une
table par exemple.
[0003] En revanche, la réalisation d'astrolabes à la dimension d'une montre-bracelet s'est
toujours heurtée à des difficultés considérables, car les dimensions réduites et les
exigences de robustesse et de fiabilité de telles pièces d'horlogerie sont peu compatibles
avec la complexité et le degré de précision requis pour un astrolabe fonctionnant
de façon satisfaisante et affichant les grandeurs astronomiques avec la précision
voulue.
[0004] Plus particulièrement, en matière de précision, il est possible de la rendre meilleure
en première approximation en affinant le rapport d'engrenage entre le mécanisme moteur
servant de référence temporelle et l'indicateur de la grandeur astronomique. Or, ceci
ne peut être obtenu qu'en augmentant le nombre de roues dentées du train réducteur,
ce qui est évidemment peu compatible avec une miniaturisation aux dimensions d'une
montre-bracelet. Même si on utilise un train d'engrenages différentiels ou planétaires,
qui permet de choisir des rapports de réduction importants, on n'obtient pas à la
fois le degré de miniaturisation et la précision souhaités, surtout si on désire afficher
simultanément plusieurs grandeurs temporelles astronomiques.
[0005] L'invention a pour but de fournir une montre astronomique pouvant être portée au
poignet et alliant les faibles dimensions à une précision élevée, tout en possédant
la robustesse et la fiabilité que l'on peut attendre d'une montre-bracelet.
[0006] Elle a donc pour objet une telle montre astronomique qui comporte une référence temporelle
a sortie mécanique qui, par l'intermédiaire d'un train d'engrenages planétaires, est
couplée à au moins un indicateur de grandeur astronomique, la couronne et la roue
planétaire d'entraînement de ce train étant couplées à ladite référence temporelle,
caractérisée en ce que ledit train d'engrenages planétaires comporte, pour chaque
indicateur de grandeur astronomique, un rouage à mobiles multiples de rapport de réduction
prédéterminé.
[0007] Le fait d'interposer entre la référence temporelle et le ou les indicateurs de grandeur
astronomique des rouages portés par le porte-satellite du train planétaire conduit
à une réduction du volume occupé par le mécanisme de réduction ce qui, par voie de
conséquence, autorise d'utiliser un plus grand nombre de mobiles de réduction d'où
résulte une meilleure précision de l'ensemble. Le perfectionnement apporté par l'invention
résulte ainsi en définitive du choix d'un compromis entre la taille du mécanisme de
réduction (c'est-à-dire le nombre d'engrenages utilisés) et le degré de précision
obtenu qui peut être considérable malgé le fait que l'ensemble peut être logé dans
la boite d'une montre-bracelet. A titre indicatif, on peut noter que grâce à l'invention,
la durée de l'année tropique peut être affichée avec une erreur inférieure à la seconde,
la durée du mois synodique pouvant être indiquée à 0,05s près.
[0008] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, faite
en référence aux dessins annexés sur lesquels:
- la figure 1 représente l'ensemble d'affichage d'une montre selon l'invention;
- la figure 2 est une coupe partielle de cette montre, certaines parties étant omises
pour plus de clarté;
- la figure 3 montre à plus grande échelle le roulement qui assure la suspension du
porte-satellite du train planétaire dans son anneau de support;
- la figure 3A représente à grande échelle un détail de la figure 3;
- la figure 4 est une vue schématique en plan des rouages du train planétaire;
- la figure 5 montre par une vue en coupe schématique les rouages entraînant l'aiguille
lunaire et l'araignée;
- la figure 6 montre par une vue en plan à petite échelle l'entraînement de l'aiguille
lunaire;
- la figure 7 analogue à la figure 6 montre l'entraînement de l'araignée;
- la figure 8 est une vue en coupe schématique à une moindre échelle que la figure
5, du rouage entraînant l'aiguille de dragon;
- la figure 9 est une vue en plan analogue aux figures 6 et 7 montrant l'entraînement
de l'aiguille de dragon;
- la figure 10 est une vue en coupe simplifiée de la montre suivant l'invention pour
illustrer le dispositif de réglage du module astronomique.
[0009] La figure 1 représente une vue extérieure de la montre suivant l'invention et en
particulier l'ensemble d'affichage A de celle-ci. Par ailleurs, sur la figure 2 on
voit que cette montre comprend un module astronomique B et un mouvement de montre
C qui peut être tout mouvement classique de type mécanique à remontage automatique
ou manuel ou de type électronique à quartz. Ce mouvement de montre fournit la référence
temporelle à la montre suivant l'invention.
[0010] Pour faciliter la description qui va suivre, on va tout d'abord faire l'inventaire
des éléments de l'ensemble d'affichage A en donnant chaque fois, si besoin est, une
définition sommaire de l'élément correspondant.
[0011] Ainsi, cet ensemble comprend:
- une lunette 1 avec une graduation 2 en chiffres arabes pour indiquer l'heure locale,
et une graduation 3 en chiffres romains pour indiquer l'heure équinoxiale;
- une aiguille des heures 4, coopérant avec la graduation 3, et une aiguille des minutes
5;
- un planisphère 6 qui est dessiné sur un cadran à l'intérieur des graduations 2 et
3 et qui représente l'image aplatie de la voûte céleste, vue d'un certain point et
d'une certaine latitude géographiques (ici la latitude nord de 46°, c'est-dire Genève);
- l'araignée 7 qui représente la voûte étoilée et est composée de l'écliptique avec
les images zodiacales et de l'équateur avec les indications de mois;
- l'aiguille solaire 8 qui donne notamment l'indication de l'heure locale et du mois
par sa pointe 8a et des signes du zodiac par sa tranche 8b en coopérant avec l'araignée
7;
- l'aiguille lunaire 9 qui permet, par sa position par rapport à celle de l'aiguille
solaire 8 de lire les phases lunaires, et les aspects sous lesquels le soleil et la
lune se présentent;
- l'aiguille de dragon 10 qui permet par sa position par rapport aux aiguilles 8 et
9 de lire les éclipses de soleil et de lune.
[0012] Le module astronomique B est logé dans un anneau de support 11 (figure 2) qui présente
une section en forme de L et est composée d'une bague 12 recevant les pieds 13 du
planisphère 6 et d'une collerette 14 se terminant par une nervure annulaire 15 qui
définit une portée 16 contre laquelle vient s'appuyer une nervure annulaire complémentaire
18 du mouvement C.
[0013] Une cage qui constitue le porte-satellite d'un train d'engrenages planétaires 19
est montée à rotation autour de l'axe du module B dans l'anneau de support 11 par
l'intermédiaire d'un roulement à billes 20. Elle supporte les mobiles du module astronomique
qui forment les satellites du train planétaire.
[0014] Sur la figure 3, on voit que le train planétaire 19 comporte deux plaquettes 21 et
22 parallèles et ajourées (voir aussi figures 6, 7 et 9) convenablement entretoisées
et fixées l'une à l'autre. Elles sont solidaires d'une bague 23 qui comporte un corps
circulaire périphérique 24 d'où s'étend vers l'intérieur un rebord 25 servant d'une
part à la fixation des plaquettes par des vis 26 et d'autre part à la définition d'une
denture intérieure 27 (figure 2) au moyen de laquelle la cage du train planétaire
19 est entraînée en rotation. Cette denture intérieure forme la couronne du train
planétaire.
[0015] Le roulement 20 comporte une rangée de billes 28 retenues dans un logement annulaire
29 qui est délimité (figure 3A),
- du côté de la bague 12 par une gorge 30 de section rectangulaire et dont le fond
et les arêtes 30a et 30b sont en contact avec les billes 28;
- du côté du corps annulaire 24 par une entaille périphérique définissant une surface
cylindrique extérieure 31 ainsi qu'un rebord 32, l'arête vive 32a de celui-ci et la
surface cylindrique étant en contact avec les billes.
[0016] Le logement annulaire 29 est fermé par une rondelle 33 vissée par des vis 34 (figure
3) dans le corps annulaire 24. L'arête inférieure extérieure 33a de cette rondelle
est également en contact avec les billes 28.
[0017] Comme le montre clairement la figure 3A, le logement annulaire 29 est de section
globale carrée que l'on peut obtenir par des opérations d'usinage commodes dont la
précision peut être facilement assurée, contrairement aux roulements que l'on emploie
habituellement en horlogerie, dans les montres mécaniques automatiques par exemple,
dans lesquels les chemins de roulement sont de section en forme de V ou en portion
de cercle.
[0018] Les billes 28 sont maintenues radialement par les parois verticales annulaires du
logement 29 tandis que les quatre arêtes vives 30a, 30b, 32a et 33a, annulaires également,
assurent le guidage axial.
[0019] On peut noter également que le roulement 20 se trouvant à la périphérie du module
B, on peut utiliser un grand nombre de billes libres (c'est-à-dire non montées dans
un panier). La surface portante du roulement est donc très grande, ce qui augmente
la stabilité du roulement. En outre, le nombre de points de contact permet d'utiliser
des métaux relativement tendres pour les chemins de roulement.
[0020] La figure 3 montre par ailleurs que le mouvement C comporte une platine 35 qui est
appuyée contre la portée 16 par des plaquettes de pression 36 rapportées sur la collerette
14.
[0021] Ainsi qu'on peut le voir sur la figure 2, la platine 35 porte en son centre un arbre
creux fixe 37 sur lequel sont montés pivotants des mobiles de minutes 38 et d'heures
39, effectuant respectivement un tour par heure et un tour en 12 heures. De manière
plus précise, le mobile des minutes 38 comporte une chaussée 40 montée sur l'arbre
fixe 37, une roue des minutes 41 engrenant avec le rouage de finissage 42 du mouvement
C et montée à friction sur la chaussée 40, et une roue d'entraînement 43 d'un rouage
44 de la cage du train planétaire 19.
[0022] Le mobile des heures 39 comporte une roue des heures 45, un canon 46, et un pignon
des heures 47. Le mobile des minutes 38 est relié cinématiquement au mobile des heures
39 par un mobile de minuterie comportant une roue de minuterie 48 et un pignon de
minuterie 49 monté pivotant sur un tenon 50 solidaire de la platine 35. La roue 48
engrène avec un pignon 51 ménagé sur la chaussée 40, tandis que le pignon de minuterie
49 engrène avec la roue des heures 45. Les pignons des minutes et de minuterie et
les roues de minuterie et des heures sont calculés de manière que le rapport de démultiplication
entre le mobile des minutes et le mobile des heures soit de un à douze. La chaussée
40 et le canon 46 portent respectivement, sur leur extrémité libre, l'aiguille des
minutes 5 et l'aiguille des heures 4.
[0023] La cage du train planétaire 19 est entrainée en rotation par le rouage 44 qui comporte
deux mobiles 52 et 53 (figure 2). Le premier de ces mobiles, monté sur un tenon 54
solidaire de la platine 35, comporte une roue 55 qui engrène avec la roue d'entraînement
43 et un pignon 56. Le deuxième mobile de ce rouage de cage pivote sur un tenon 57
solidaire de la platine 35. Il comporte une roue 58 qui engrène avec le pignon 56
et un pignon 59 qui engrène avec la denture intérieure 27 de la bague 23. La roue
d'entraînement 43, les pignons et les roues des mobiles de rouage de cage 44 et la
denture intérieure 27 de la bague 23 sont calculés de manière que leur rapport d'engrenage
soit de 1 à 24. De la sorte, le mobile des minutes effectue 24 tours pendant que la
cage du train planétaire 19 n'en effectue qu'un.
[0024] Compte tenu de la masse relativement importante de la cage 21,22 équipée du rouage
à mobiles multiples qui va être décrit, il convient d'insérer dans le rouage d'entraînement
formé par les mobiles 52 et 53 un accouplement à friction 53a qui est réalisé ici
au niveau du montage de la roue 58 sur le pignon 59.
[0025] De la sorte, lorsque la montre subit un choc tendant à faire tourner la cage 21,
22 autour de son axe, la quantité de mouvement due à l'inertie de la cage n'est pas
transmise au mouvement C. Ainsi, l'indication de l'heure reste inchangée. En effet,
le pignon 59 effectue-alors une certaine rotation par rapport à la roue 58 qui, elle,
reste immobile. Ainsi, le mécanisme est efficacement protégé contre la détérioration
due aux chocs.
[0026] Pour diminuer encore l'inertie de la cage du train planétaire 19, il est également
avantageux d'ajourner les plaquettes 21 et 22 et les roues qu'elles portent et de
réaliser ses composantes en un métal ou un alliage léger tel qu'un alliage d'aluminium
ou de titane.
[0027] La présence de l'accouplement à friction au niveau du rouage 53 permet également
de régler le module astronomique B indépendamment du mouvement C (voir également figure
10).
[0028] La cage ou porte-satellite 21, 22 (figure 2) porte, dans sa partie centrale, monté
sur la plaquette inférieure 22, un tube 60, coaxial aux mobiles des heures et des
minutes. Ce tube fait donc un tour par 24 heures. Il porte l'aiguille solaire 8. Le
tube 60 comporte un flasque 61 sur lequel est appuyé un ressort 62, venant prendre
appui par ailleurs sur le pignon des heures 47. Le tube 60 porte en outre, montées
coaxialement les unes autour des autres, une roue lunaire 63, une roue de dragon 64
et une roue d'araignée 65. Chacune de ces trois roues comporte d'une part un canon
sur lequel vient se fixer respectivement l'aiguille lunaire, l'aiguille du dragon
et l'araignée, et une planche dont la périphérie est munie d'une denture permettant
leur entraînement, au moyen d'un train d'engrenages.
[0029] On va se référer maintenant aux figures 4 à 9 pour examiner ces trains d'engrenages.
[0030] Il est à noter que ces trains d'engrenages sont montés sur la cage ou porte-satellite
21, 22, de sorte qu'ils effectuent tous un mouvement planétaire par rapport à l'axe
principal de la montre. Par ailleurs, les mobiles 60, 63, 64 et 65 constituent des
planétaires coaxiaux du train planétaire du module astronomique.
[0031] Les figures 4, 6, 7 et 9 permettent de constater en outre que deux trains d'engrenages
parmi les trois utilisés ici ont une partie commune, à savoir celle assurant l'entraînement
de l'aiguille lunaire 9 et celle qui permet à l'araignée 7 de tourner. On remarquera
également que pour le besoin de la représentation, les coupes des figures 5 et 8 sont
faites sur les axes de rotation des mobiles qui composent les trains d'engrenages,
de sorte que ces figures montrent l'axe central de la pièce d'horlogerie à droite
et à gauche de la représentation.
[0032] Dans ce qui va suivre on désignera par une référence numérique sans indice littéral
le mobile considéré des trains d'engrenages, les roues et les pignons de chaque mobile
portant respectivement cette référence numérique suivie de l'indice a ou b.
[0033] Le rouage de l'aiguille lunaire comporte ainsi un mobile 66 dont la roue 66a engrène
avec le pignon des heures 47, puis trois autres mobiles 67, 68 et 69, la roue du dernier
mobile entraînant la roue lunaire 63 (le pignon de ce mobile 69b n'est pas utilisé
pour la transmission du mouvement à la roue lunaire). (Fig. 5 et 6).
[0034] L'araignée 7 est entraînée en rotation par l'intermédiaire des mobiles 66, 67 et
68, le mobile 69 participant ici en totalité à la transmission par l'intermédiaire
du pignon 69b qui engrène avec un mobile 70 dont le pignon 70b est en prise avec la
roue d'araignée 65. (Fig. 5 et 7).
[0035] L'aiguille du dragon 10 est entraînée par un rouage dont l'entrée est la roue lunaire
63 et qui comprend des mobiles 71 et 72. (Fig. 8 et 9).
[0036] On trouvera ci-dessous un tableau énumérant pour chaque élément des rouages que l'on
vient de décrire le nombre de dents pouvant être utilisé en pratique, l'exemple n'étant,
bien entendu, pas limitatif.

[0037] Ainsi, suivant le mode de réalisation préféré de l'invention, les rapports d'engrenages
sont respectivement:


[0038] La figure 10 montre un dispositif de réglage du module astronomique B. La tige de
mise à l'heure 73 du mouvement C comporte un pignon coulant 74 qui, dans l'une de
ses positions, engrène avec un mobile 75 d'un rouage de réglage, comprenant par ailleurs
une roue 76 et un mobile 77, ce dernier engrenant avec la denture 27 de la bague 23.
Ainsi, ce dispositif de réglage permet d'ajuster les divers indicateurs du module
astronomique par entraînement direct du porte-satellites 21, 22.
1. Montre astronomique comportant une référence temporelle (C) à sortie mécanique
qui, par l'intermédiaire d'un train d'engrenages planétaires (19), est couplée à au
moins un indicateur de grandeur astronomique (8.9.10), la couronne (23) et la roue
planétaire d'entraînement (47) de ce train étant couplées à ladite référence temporelle
(C), tandis que son porte-satellite (21, 22) est connecté à un indicateur d'heure
locale (8) caractérisée en ce que ledit train d'engrenages planétaires comporte, pour
chaque indicateur de grandeur astronomique (7, 9, 10) un rouage à mobiles multiples
(66 à 69; 66 à 70; 71, 72) monté sur le porte-satellite (21, 22) du train et de rapport
de réduction prédéterminé.
2. Montre astronomique suivant la revendication 1 caractérisée en ce que ledit porte-satellite
(21, 22) comporte deux plaquettes parallèles et entretoisées montées rotatives autour
de l'axe de la montre dans un anneau support (11) par l'intermédiaire d'un roulement
(20) coaxial à cet axe.
3. Montre astronomique selon la revendication 2, caractérisée en ce que les chemins
de roulement (30, 31) du roulement délimitent un logement annulaire (29) de section
à peu près carrée dans lequel sont disposées des billes (28) du roulement.
4. Montre astronomique suivant la revendication 2, caractérisée en ce que ledit logement
(29) est délimité par deux rainures en vis-à-vis de section rectangulaire, l'une ménagée
dans l'anneau support (11) et l'autre dans le porte-satellite (21, 22), les billes
étant en contact avec les fonds (30, 31) de ces rainures pour le guidage radial du
roulement et avec les arêtes (30a, 30b, 32a, 33a) de ces rainures pour le guidage
axial.
5. Montre astronomique suivant la revendication 4, caractérisée en ce que la rainure
du porte-satellite est délimitée par une bague (23) fixée aux plaquettes (21, 22)
du porte-satellite et dépassant extérieurement de la périphérie de celles-ci ainsi
que par une rondelle de fermeture (33) rapportée sur cette bague (23).
6. Montre astronomique suivant l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée
en ce que le porte-satellite (21, 22) du train planétaire (19) est couplé à ladite
référence temporelle (C) par l'intermédiaire d'une transmission (44) incluant au moins
un accouplement à friction (53a).
7. Montre astronomique suivant les revendications 5 et 6, caractérisée en ce que ladite
bague (23) comporte une denture intérieure (27) qui est la couronne d'entraînement
dudit train planétaire (19) et qui engrène avec une roue de sortie (43) de ladite
référence temporelle (C) par l'intermédiaire de ladite transmission (44).
8. Montre astronomique suivant l'une quelconque des revendications 2 à 7, caractérisée
en ce que chaque rouage à mobiles multiples (66 à 69; 66 à 70; 71,72) comporte un
organe de sortie (63, 64,
65) formé par un tube coaxial à l'axe de la montre et par une planche perpendiculaire
à cet axe et s'insérant dans l'espace ménagé entre lesdites plaquettes (21, 22), ledit
tube étant solidaire de l'indicateur correspondant.
9. Montre astronomique suivant l'une quelconque des revendications précédentes caractérisée
en ce que ledit indicateur d'heure locale (8) est monté sur un tube (60) coaxial à
l'axe de la montre et fixé par un flasque radial (61) au porte-satellite (21, 22).
10. Montre astronomique suivant les revendications 8 et 9 prises ensemble, comprenant
plusieurs indicateurs de grandeurs astronomiques (8, 9, 10) caractérisé en ce que
la planche de chaque organe de sortie (63, 64, 65) d'un rouage porté par le porte-satellite
(21, 22) est superposée immédiatement à la planche de l'organe de sortie voisin et
en ce que les tubes de ces organes de sortie sont insérés coaxialement les uns dans
les autres.
11. Montre astronomique suivant l'une quelconque des revendications précédentes dans
laquelle l'un des indicateurs astronomiques est une aiguille lunaire (9) caractérisé
en ce que le rouage à mobiles multiples couplé à cette aiguille lunaire (9) présente
un rapport d'engrenage de
12. Montre astronomique suivant l'une quelconque des revendications précédentes dans
laquelle l'un des indicateurs astronomiques est une araignée (7) représentant la voûte
étoilée et les mois de l'année, caractérisée en ce que le rouage à mobiles multiples
couplé à cet indicateur (7) présente un rapport d'engrenage de
13. Montre astronomique suivant les revendications 11 et 12 caractérisée en ce que
les rouages entraînant l'aiguille lunaire (9) et l'araignée (7) ont des mobiles communs
(66, 67, 68).
14. Montre astronomique suivant l'une quelconque des revendications précédentes dans
laquelle un indicateur astronomique est une aiguille de dragon (10) caractérisée en
ce que le rouage à mobiles multiples couplé à cet indicateur (10) présente un rapport
d'engrenage de
15. Montre astronomique suivant les revendications 11 et 14 prises ensemble caractérisée
en ce que le rouage à mobiles multiples comporte les mobiles associés à ladite aiguille
lunaire (9) ainsi qu'un autre jeu de mobiles multiples montés en série entre le rouage
de l'aiguille lunaire (9) et l'aiguille de dragon (10).