[0001] L'invention a pour objet un bracelet articulé à maillons, en particulier un bracelet
articulé pour montres, composé d'un premier jeu d'éléments articulés et d'un second
jeu d'éléments encadrant les éléments du dit premier jeu.
[0002] L'invention a également pour objet un maillon de rallongement adapté à l'usage avec
ce bracelet.
[0003] On connaît déjà des bracelets articulés du genre indiqué, à savoir ceux qui comportent
un premier jeu d'éléments articulés les uns aux autres, formant les éléments internes,
également appelés "mailles de liaison" ou "wagonnets", et un second jeu d'éléments
externes, dits "éléments de verrouillage" ou appelés, selon leur configuration, "cadres"
ou "tunnels", les éléments des deux jeux ayant sensiblement la même dimension dans
le sens de la longueur du bracelet, les éléments externes entourant ou renfermant
les éléments internes.
[0004] Le brevet britannique no. 1 495 853 décrit plusieurs modes d'exécution d'un bracelet
articulé à maillons; ces maillons sont constitués de deux éléments principaux, à savoir
des premiers éléments dits ornementaux, et des seconds éléments servant à relier les
premiers éléments les uns aux autres. Le but de ce bracelet est de prévoir une série
d'éléments qui sont les dits seconds éléments, exempts de trous de goupilles visibles
ou accessibles de l'extérieur. A l'intérieur d'une série d'éléments ornamentaux, il
est prévu une sorte de "chaîne" formée d'éléments de liaison, constitués par les dits
seconds éléments.
[0005] Le bracelet selon le CH-A 630 789 comprend une première série d'éléments internes
de forme générale parallélépipédique présentant chacun une gorge de section circulaire,
s'ouvrant sur l'un des côtés transversaux de chaque élément et, sur le côté transversal
opposé, une saillie de section circulaire également. L'articulation est constitué
par l'introduction de la saillie d'un élément dans la gorge de l'élément adjacent.
Le bracelet comprend une seconde série d'éléments, à savoir les éléments externes,
en forme_d'étriers qui . sont juxtaposés et coiffent les éléments internes qu'ils
maintiennent assemblés, les empêchant de se déplacer transversalement. Les éléments
des deux séries sont biseautés sur leurs côtés transversaux pour permettre un mouvement
limité autour de l'axe de la saillie.
[0006] Le bracelet articulé décrit dans le CH-A 633 170 et, de façon identique, dans EP-Al/0
030 705, est formé d'une chaîne d'éléments internes présentant chacun deux saillies
transversales de section droite en L, orientées en sens inverse, et ces éléments sont
articulés les uns aux autres par engagement réciproque de leurs saillies. Le bracelet
comporte un second jeu d'éléments en forme de cadres qui sont juxtaposés et engagés
chacun sur l'un des éléments internes qu'ils maintiennent assemblés, empêchant leurs
saillies de se dégager les unes des autres.
[0007] Il ressort déjà de la description des deux bracelets connus qu'ils présentent des
inconvénients manifestes. D'abord, bien qu'il s'agisse de constructions bien solides
et robustes, leur fabrication est difficile, compliquée et coûteuse. En effet, il
est bien compliqué de fabriquer les éléments internes du bracelet selon le CH-A 630
789 par usinage de profilés et de les biseauter; en plus, l'élément externe doit ou
bien être serti à son élément correspondant interne - ce qui exclut d'ailleurs le
démontage du bracelet en vue de le raccourcir ou rallonger - ou bien être fraisé à
l'intérieur en queue d'aronde (ce qui provoque, lors de l'utilisation, des coincements
indésirables avec les éléments internes). Les éléments externes (cadres) selon le
CH-A 633 170 et le GB-1 495 853 sont également chers car leur - fraisage est difficile;
ceci est valable pour le fraisage de tous les ouvertures ou évidements quadrangulaires.
[0008] En plus, il y a un problème additionnel aux bracelets de ce genre dans lesquels les
éléments internes ne sont pas fixés aux 'éléments externes. D'abord, lorsqu'on fixe
les premiers aux seconds, le bracelet ne peut plus être raccourci ni rallongé par
le vendeur pour l'adapter aux différents poignets; ce qui a été dit-au sujet du bracelet
selon le CH-A 630 789. Par contre, si l'on ne fixe pas l'élément externe à l'élément
interne, comme dans le brevet britannique 1 495 853, les jeux entre les éléments externes
peuvent s'additionner le long du bracelet, lorsque celui-ci est posé ou tenu droit,
et les articulations entre deux éléments internes se trouvant alors à l'endroit du
jeu accumulé, se décrochent. Le dit jeu entre deux éléments extérieurs est, d'un côté,
inévitable par les données de la fabrication et, d'autre côté, nécessaire pour que
deux éléments adjacents puissent former un petit angle - généralement de l'ordre de
5 à 10° - permettant au bracelet, par pliage, d'épouser la forme du poignet, voir
les fig. 2 et 3 du brevet cité.
[0009] Le premier but de l'invention est de trouver une solution aux problèmes énoncés et
de les supprimer. Un autre but est de créer une nouvelle construction d'un tel bracelet
à "maillons et tunnels", à savoir comportant des séries d'éléments internes articulés
les uns aux autres, et d'éléments externes assurant la cohésion de l'ensemble et lui
donnant sa forme finale voulue et limitant l'angle de flexion entre deux éléments
internes adjacents. Encore un autre but de l'invention est de développer cette nouvelle
construction en vue d'une exécution spéciale de bracelets qui sont particulièrement
décoratifs et qui surprennent le public par l'apparence d'un paradoxe mécanique en
ce qu'ils ont l'aspect de l'impossibilité de se conformer à un poignet car la forme
de l'ornement ne semble pas pouvoir se prêter à une articulation. Il s'agit notamment
des bracelets "vague" dont la déposante possède la protection par modèle déposé.
[0010] Un but spécial de l'invention est la construction des maillons de rallongement permettant
une adaptation facile et sans problèmes de la longueur du bracelet, sans que tout
le bracelet risque de tomber en pièces détachées.
[0011] Les buts énoncés ci-dessus sont atteints grâce aux caractères définis dans les revendications
indépendantes 1 et 6 tandis que des modes particuliers de réalisation font l'objet
des revendications dépendantes.
[0012] Dans le présent document, tout élément décrit ou dessiné et toute combinaison d'éléments
qui n'est pas techniquement insensée, peuvent présenter une invention ou renfermer
des caractères inventifs et peuvent donc constituer sans qu'il soit dit exprès, la
base de revendications additionnelles.
[0013] Il a été trouvé que, si l'on compose les éléments externes de deux pièces chacun,
à savoir d'une pièce inférieure sous la forme d'un pont retourné et d'une pièce supérieure
ornementale généralement plate, on supprime le problème de fraisage compliqué et,
de manière surprenant, on gagne un avantage supplémentaire. En effet, il est dès lors
possible de prévoir la pièce supérieure en un métal noble massif ou fortement plaqué,
voire laminé, et la pièce inférieure peut être exécutée par exemple en acier inoxydable,
ce qui assure la bonne solidité à l'ensemble.
[0014] Les deux parties de cet élément externe sont réunies, pour former le "tunnel", par
une technique de soudure spéciale décrite et revendiquée dans le brevet no. (demande
de brevet suisse no. 5234/82, déposée le 03.09.82) développée par l'un des inventeurs
du bracelet selon l'invention. Cette technique permet sans autre la soudure entre
des métaux identiques ou différents, et l'on obtient une liaison solide, durable,
robuste et relativement inattaquable par la corrosion.
[0015] Une seconde caractéristique importante est le fait que les éléments internes ont
une forme spéciale qui permet l'insertion de goupilles, et que des goupilles sont
utilisées pour réunir et articuler ces éléments. A première vue, il parait que les
articulations selon les deux brevets suisses mentionnés ci-dessus, articulations qui
se passent de goupilles, sont plus avantageuses. Cependant, bien même que l'absence
de goupilles soit mentionnée dans les brevets comme étant un avantage, on a trouvé
de façon inattendue que cela n'est pas le cas. En effet, pour adapter le bracelet
à un poignet, il faut normalement le raccourcir ou rallonger. Les maillons à enlever
ou à ajouter sont ceux du centre. Seul le bracelet selon l'invention permet cette
opération tout en supprimant le risque que tout le bracelet se désintègre de la façon
d'un collier à perles rompu, car les goupilles sont remplacées, dans un nombre de
maillons du milieu, par des chevilles à vis. Lors de la fabrication des maillons,
on n'a pas besoin de pourvoir des maillons différents car, selon une particularité
du présent bracelet, ces chevilles à vis ont le même diamètre que les goupilles.
[0016] Troisièmement, - le problème des éléments externes pouvant glisser librement sur
les éléments internes et pouvant libérer l'endroit d'un axe d'articulation par accumulation
du jeu, est résolu selon l'invention par une mesure qui empêche ce glissement libre
mais qui n'empêche pas le démontage d'éléments individuels même par une personne non
entraînée. Cette mesure consiste en ce qu'on prévoit une résistance frictionnelle
partielle entre un élément interne et l'élément externe. De cette façon, les éléments
sont tenus en place, et le mouvement longitudinal limité de chaque élément externe
par rapport à son élément interne est assuré, mais cette résistance doit être vaincue
lorsqu'on veut monter et démonter le bracelet. Cependant, les maillons de rallongement
ont une construction différente.
[0017] D'autres avantages et particularités de la présente invention ressortiront de la
description qui va suivre, faite en regard du dessin annexé et donnant, à titre explicatif
mais nullement limitatif, une forme de réalisation pratique du bracelet.
[0018] Dans le dessin,
- la figure 1 est une vue en plan d'une moitié du bracelet,
- la figure 2 est une vue latérale de ce même bracelet,
- la figure 3 est une vue en perspective d'un maillon,
- la figure 4 est une vue éclatée en perspective d'un "tunnel",
- la figure 5 est une vue en perspective d'une ébauche d'un maillon, et
- la figure 6 est une vue semblable à celle de la figure 4 mais montre un maillon
de rallongement.
[0019] Le bracelet représentée à la figure 1 est une moitié seulement, l'autre moitié étant
symétrique à la première et reliée à celle-ci par une pièce médiane spéciale non représentée.
Une pièce de raccord à un boîtier de montre est également prévue au bout de chaque
moitié (non représentée non plus).
[0020] Lorsqu'on utilise, pour décrire les éléments du bracelet, les termes "longueur" et
"largeur", ceux-ci se rapportent aux maillons et non pas au bracelet. Donc, pour exemple,
la "longueur" d'un élément s'étend dans la direction transversale du bracelet.
[0021] Dans la figure 1, on voit un nombre d'éléments extérieurs 10, portant l'ornement
d'une vague 30, de longueur décroissante de gauche à droite, et d'éléments extérieurs
12 de longueur uniforme. Si les vagues étaient transparentes, on verrait des maillons
14 (voir aussi la figure 3); tous les maillons ont la même forme et les mêmes dimensions
et sont rigoureusement de la même largeur mesurée dans la direction de la longueur
du bracelet que les éléments externes ou "tunnels" que l'on voit bien, en vue latérale,
à la figure 2.
[0022] On voit sur la figure 2 que des éléments 40 s'étendant à partir des éléments 12 vers
la partie médiane du bracelet laissent apparaître des têtes de vis qui appartiennent
à des chevilles filetées 13. Ces éléments sont alors facilement amovibles et servent,
par leur enlèvement ou par l'adjonction d'autres, à l'adaptation du bracelet à un
poignet donné. Ces éléments 40 sont décrits plus bas.
[0023] Le détail d'un maillon 14 est représenté, en vue de perspective agrandie, à la figure
3. Le corps du maillon 14 comprend quatre fraisages 16 qui sont repartis selon un
décalage sur le maillon de façon à pouvoir recevoir les languettes restantes 18 du
prochain maillon, exactement de la manière d'une charnière. La réunion entre deux
maillons est assurée par la goupille 20. Cette goupille peut avoir un diamètre tel
qu'il y aura friction dans les alésages 22 du maillon, ou un diamètre tel qu'il y
a un petit jeu car le tunnel à décrire empêche de toute manière la sortie latérale
des goupilles. Cette dernière exécution est préférée.
[0024] Au lieu de quatre fraisages 16, il peut en avoir six, huit etc., selon la longueur
du maillon (c'est la dimension dans le sens transversal du bracelet) .
[0025] La face inférieure du maillon 14 comprend une partie 24 en rétrécissement dont le
but sera décrit plus bas.
[0026] La figure 4 représente une vue dégagée en perspective des deux parties constituantes
du tunnel 12; l'élément extérieur 10 (figure 1) est construit de la même façon. On
prépare d'abord par usinage et fraisage interne le pont 26. Les parties inférieures
sont biseautées d'un angle A compris entre 5° et 10°, en général de 8° environ. Cet
angle A déterminera le dégré de flexibilité radiale du bracelet. Un angle A dépassant
10° aura pour conséquence un jeu peu esthétique entre deux éléments lors du pliage
du bracelet, et un angle inférieur à 5° ne suffit pas pour que le bracelet puisse
complètement épouser la forme de certains poignets.
[0027] Les faces supérieures 28 du pont, de préférence rectifiées, sont soudées selon la
méthode décrite dans la demande de brevet suisse no. 5234/82, à la pièce de couverture
appelée "vague" 30 dont la face inférieure est plane. La vague peut consister en métal
noble, en métal plaqué, ou en acier inoxydable par exemple. (Il est évident que selon
la nature des métaux, lorsque du métal noble est utilisé, il peut avoir des restrictions
dues à certaines légalisations nationales.) L'intérieur du tunnel ainsi formé est
délimité en bas par une face cintrée 32 convexe (c'est -à-dire bombée) qui reflète
la forme d'une tête de fraisage lors de l'usinage du pont 26, ou bien on peut obtenir
cette forme convexe par une déformation adéquate de la partie inférieure du pont ce
qui est préféré. Les dimensions et de la lumière du tunnel et du maillon 14 (voir
la figure 3) sont choisies telles que le maillon 14, lors de son introduction dans
le tunnel 12 ou 10, trouve une certaine résistance par suite du contact des surfaces
horizontales respectives. Cependant, une fois introduit dans le tunnel, la face 32
du tunnel se trouve en regard et à l'intérieur de l'évidement 24 du maillon, et celui-ci
peut se déplacer librement par rapport au tunnel, cependant dans les limites imposées
par la largeur de l'évidement 24.
[0028] La figure 5 représente en vue de perspective une ébauche du maillon 14. Elle est
obtenu en chassant un ménisque 34 dans une douille plate arrondie 36, ou en le soudant
ou collant à l'intérieur de la douille 36. Le fraisage selon les flèches 38 fournit
directement le maillon 14. Les figures 4 et 5 ont été introduites pour démontrer la
grande simplicité de la fabrication des éléments constitutifs du bracelet selon l'invention
comparé à celle des bracelets antérieurs semblables.
[0029] Lors du montage du bracelet, les goupilles 20 (figure 3) sont insérées entre deux
maillons adjacents 14. On peut sertir ou souder les goupilles mais cela n'est généralement
pas nécessaire car les goupilles 20 sont empêchées de sortir de leurs logements par
la présence du tunnel 12 (ou 10).,Comme on voit dans les figures 2 et 4, les maillons
14 peuvent faire un mouvement de pivotement, entraînant le -tunnel, autour l'axe de
leurs goupilles, grâce au biseau A du tunnel. Avec les angles A de 8°, l'angle de
pivotement maximum est donc de 16°.
[0030] La figure 6 représente une vue en perspective d'un maillon de rallongement 40. (Il
y a aussi un maillon de raccord - entre le dernier élément selon la figure 4 et ce
maillon de rallongement 40 - dont la construction sera évidente pour l'homme du métier.)
[0031] Ce maillon 40 a une forme générale semblable à l'élément 12 (figure 4) sauf en ce
qui concerne l'articulation. Comme dans la figure 4, une pièce en forme de vague 30
est soudée aux faces planes supérieures 28 du pont 26A. La surface 32 est plane, donc
elle n'est pas cintrée. La partie supérieure du pont 26A comprend deux saillies 42,
42A, symétriques par rapport au plan vertical médian. La saillie 42 est percée par
un alésage 44 tandis que la saillies 42A comprend un alésage borgne fileté 44A.
[0032] Des gorges 46 sont prévues sur les faces arrières du pont 26A, destinées à recevoir
les saillies 42, 42A du maillon voisin 40.
[0033] Pour le montage, un maillon de liaison 14 (voir figure 3) est inséré dans la lumière
du maillon de raccordement 40 qui vient d'être décrit, et la cheville 13 est introduite
d'abord dans l'alésage 44, puis dans l'alésage 22 d'un maillon de liaison, ensuite
dans un alésage 22 du maillon de liaison de l'élément adjacent, et finalement la cheville
13 est vissée dans l'alésage borgne 44A. Cette exécution comprend donc l'attache simultanée
de l'élément externe et de l'élément interne ce qui facilite grandement l'adaptation
du bracelet à un poignet donné même par une personne peu qualifiée.
[0034] L'homme du métier comprendra qu'on peut apporter des modifications et variations
au bracelet selon l'invention sans sortir du cadre de l'invention. Par exemple, le
choix des matériaux est pratiquement sans limites. La pièce ornementale 30 peut prendre
d'autres formes. L'angle A peut être progressif, à savoir que les flancs du pont 26
formant cet angle, peuvent être arrondis. Toutes les pièces peuvent être traitées
en surface, chromées, plaquées etc. La surface cintrée 32 de la pièce 26 (figure 4)
peut être concave au lieu de convexe, ce qui donne le même effet au point de vue mobilité
limitée par rapport au tunnel lorsque le maillon de liaison 14 comporte la face inférieure
bombée correspondante.
1. - Bracelet articulé à maillons, composé d'un jeu d'éléments internes articulés
les uns aux autres, et d'un jeu d'éléments externes dont chacun encadre un élément
interne, la largeur de l'élément externe correspondant, à un petit jeu près, à la
distance entre les axes d'articulation de l'élément interne, caractérisé en ce que
l'élément externe (10, 12) est constitué de deux parties, à savoir une pièce en forme
de pont (26) et une pièce plate ornementale (30), que la pièce en forme de pont (26)
est soudée à cette dernière pour former l'élément externe sous forme de tunnel, et
que l'élément interne (14) est réuni par des goupilles (20) aux éléments internes
adjacents, la pièce en forme de pont (26) de l'élément externe ayant une surface horizontale
intérieure légèrement cintrée destinée à se loger dans un évidement correspondant
(24) de l'élément interne, ou vice versa.
2. - Bracelet selon la revendication 1, caractérisé en ce que les pièces ornementales
(30) ont la forme d'une vague.
3. - Bracelet selon la revendication 1, caractérisé en ce que les éléments internes
(14) ont la forme d'une charnière présentant deux logements (18) au moins de chaque
côté pour la goupille.
4. - Bracelet selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'élément externe (10,
12) est biseauté sur les flancs s'étendant transversalement à l'axe longitudinal du
bracelet, formant un angle (A) compris entre 5 et 10° avec la partie verticale du
dit flanc.
D. - Bracelet selon la revendication 4, caractérisé en ce que le dit angle est de 8°
environ.
6. - Maillon de rallongement, utilisable dans le bracelet selon la revendication 1,
caractérisé en ce qu'il est composé d'un élément interne ayant la forme d'une charnière
présentant deux logements (18) au moins de chaque côté pour une cheville de liaison
(13), et d'un élément externe constitué d'une pièce plate supérieure ornementale (30)
soudée à une pièce inférieure sous forme d'un pont (26A), cette dernière présentant
à sa face frontale verticale deux saillies latérales (42, 42A) dont une est traversée
par un alésage (44) et l'autre présentant un alésage borgne -filetée (44A) coaxial
au premier alésage (44), une cheville filetée (13) étant destinée à être insérée dans
les alésages et vissée dans l'alésage filetée (44A)., la cheville (13) traversant
également les alésages (22) de deux éléments internes (14) adjacents faisant charnière,
et que la pièce en forme de pont (26A) comporte à sa face verticale arrière deux gorges
(46) adaptées à la forme et grandeur des saillies (42, 42A).