[0001] L'invention se rapporte aux machines de visualisation graphique haute résolution
servant à visualiser des images produites sous forme numérique par un ordinateur,
sur un ou plusieurs écrans couleurs.
[0002] Ce type de machine dispose classiquement d'un calculateur couplé à une mémoire dite
"mémoire d'image" par des ressources matérielles et logicielles graphiques: processeur
d'entrée-sortie, processeur graphique, générateur de vecteurs et de caractères, processeur
de surfaçage, etc... Dans ces systèmes, l'image est décomposée en points ou "pixels"
et chaque point est caractérisé par un mot d'aspect enregistré, après traitement,
dans la mémoire d'image. Ce mot d'aspect définit sous forme numérique la couleur du
point et éventuellement s'il clignote. A titre d'exemple l'image peut se composer
de 1024 lignes de chacune 2048 points et être projetée sur l'écran d'un tube cathodique
au moyen d'un balayage du type télévision, à la fréquence de 50 images par seconde.
Pour permettre l'entretien de l'image, c'est-à-dire sa répétition et éventuellement
sa modification à la fréquence de balayage, le terminal est équipé d'une mémoire d'image
permettant de mémoriser le mot d'aspect de chaque point, cette mémoire étant relue
en synchronisme avec le balayage. Ainsi la mémoire d'image dans laquelle un point
est défini par un mot d'aspect est couplée à un poste de travail comportant un écran
couleur par un circuit contrôleur de signaux vidéo couleur.
[0003] Dans les terminaux de visualisation de conception simple, le mot d'aspect extrait
de la mémoire d'image est directement décodé par un circuit de décodage numérique-analogique,
pour produire des signaux analogiques alimentant le dispositif de projection, c'est-à-dire
en général trois signaux analogiques primaires, R, V, B, commandant respectivement
les faisceaux rouge, vert et bleu d'un tube cathodique trichrome. Si la mémoire de
point fournit `des mots de huit bits, le poste terminal peut être construit de façon
que trois de ces bits codent l'amplitude du signal R, trois codent l'amplitude du
signal V, et deux l'amplitude du signal B. Ces huit bits du mot d'aspect en mémoire
d'image permettent de disposer d'une "palette" de 2° couleurs. Dans une conception
aussi simple, la palette est déterminée une fois pour toutes par construction.
[0004] Pour obtenir tout un jeu de palettes, un perfectionnement connu consiste à adjoindre
une mémoire vive dite mémoire de tables. Ainsi, au lieu du mot d'aspect fourni par
la mémoire d'image, c'est un mot de couleur lu en mémoire de tables qui alimente le
circuit de décodage numérique analogique produisant les signaux primaires pour chaque
pixel, l'adresse de lecture de la mémoire de tables étant donnée par le mot d'aspect
fourni par la mémoire d'image.
[0005] Si en plus du choix de palettes le terminal offre une possibilité de clignotement,
il est prévu d'une manière classique dans le format du mot d'aspect un bit affecté
au clignotement qui indique pour chaque point s'il clignote ou non. Il est prévu en
outre une bascule fournissant un signal de clignotement alternant entre 0 et 1 à la
cadence désirée pour le clignotement, et le bit de clignotement du mot d'aspect commande
la transmission de ce signal. Le signal de clignotement ainsi présent pour les seuls
points devant clignoter est utilisé pour découper les signaux primaires appliqués
au dispositif de projection, le clignotement se faisant ainsi entre la couleur donnée
par le mot d'aspect extrait de la table et le noir.
[0006] Un perfectionnement utile consiste à permettre à l'utilisateur d'attribuer à chaque
couleur devant pouvoir clignoter une couleur de clignotement de son choix. Pour y
parvenir la capacité de la table de couleurs est doublée, ou on divise par deux le
nombre de couleurs disponibles dans une palette, et, pour tout point devant clignoter,
c'est-à-dire chaque fois que le bit de clignotement vaut 1, le signal de clignotement
est appliqué à un bit d'adresse, celui de plus fort poids par exemple de la mémoire
de tables, ce bit demeurant à zéro pour les points non clignotants. Ainsi, en permanence
pour les points non clignotants et pendant l'alternance 0 du signal de clignotement,
pour les points clignotants, c'est la première moitié de la mémoire de tables qui
est utilisée et qui attribue aux points leur couleur "normale". Pour les points clignotants
seulement, et pendant l'alternance 1 du signal de clignotement, c'est la seconde moitié
de la mémoire de tables qui est adressée, et dans cette seconde moitié sont chargées
les couleurs de clignotement. A chaque couleur normale de la palette, l'utilisateur
peut ainsi associer la couleur de clignotement de son choix.
[0007] Les inconvénients de cette solution sont d'une part qu'il faut ajouter au mot d'aspect
un bit affecté par construction au clignotement, et ne servant à rien pour toutes
les images dans lesquelles on ne se sert pas de cette fonction. D'autre part, il faut
doubler la capacité de la mémoire de tables; or cette mémoire est encombrante et chère
car elle doit être très rapide pour répondre à la fréquence de lecture des points.
De plus la moitié affectée au clignotement demeure inutilisée dans les images sans
clignotement et est mal utilisée dans les images avec clignotement car en général
il n'y a que peu de couleurs devant pouvoir clignoter.
[0008] Par ailleurs, il est en pratique souhaitable que l'utilisateur puisse disposer, pour
chaque couleur susceptible de clignoter, de plusieurs, au moins deux, couleurs de
clignotement en plus de la couleur normale, ainsi que de plusieurs, au moins deux,
cadences de clignotement, cela pour permettre à l'observateur de l'image de distinguer
plusieurs causes de clignotement. Ces dernières exigences conduisent à utiliser plusieurs
signaux de clignotement, et avec la solution connue décrite ci-dessus il faut alors
prévoir au moins deux bits d'aspect affectés par construction au clignotement pour
en définir la cadence, et d'autre part multiplier par plus de deux la capacité de
la mémoire de tables, ou diviser par plus de deux la palette disponible pour les couleurs
non clignotantes ou normales.
[0009] L'invention a pour objet un circuit contrôleur de signaux vidéo couleur dans lequel
le clignotement peut être commandé avec plusieurs cadences, sans qu'il y ait à prévoir
dans le format du mot d'aspect des bits particulièrement affectés au clignotement,
ce circuit permettant également de disposer pour chaque couleur susceptible de clignoter
de plusieurs couleurs de clignotement sans que la capacité de la mémoire de-tables
soit accrus, et sans nuire à la rapidité de sa lecture.
[0010] Selon l'invention un circuit contrôleur de signaux vidéo de couleur pour système
de visualisation haute résolution, commandé par une-mémoire d'image, dans laquelle
l'aspect de chaque pixel d'image est codé sur plusieurs bits par un mot d'aspect,
comportant :
-une mémoire de tables de transcodage contenant des codes associés à une palette de
couleurs, et adressée en lecture par le mot d'aspect associé à chaque point à visualiser
sur un écran couleur de ce circuit,
-un ensemble de convertisseurs numériques-analogiques recevant chacun une partie du
code lu dans la mémoire de transcodage à l'adresse définie par le mot d'aspect, chaque
convertisseur délivrant un signal vidéo de couleur primaire fonction de ce code,
est caractérisé en ce qu'il comporte en outre : -un ensemble de mémoires tampons de
tables préalablement chargées par d'autres codes associés à d'autres palettes de couleur,
-un circuit de commande recevant le signal de retour de balayage de l'écran, ainsi
que des signaux de clignotement, le contenu de chaque mémoire tampon de tables pouvant
être transféré, en cas de besoin, dans la mémoire de tables de transcodage pendant
un retour de balayage de l'image sur ordre du circuit de commande.
[0011] L'invention a également pour objet un système de visualisation haute résolution comportant
un tel circuit.
[0012] L'invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques apparafuont à l'aide
de la description qui suit en référence aux figures annexées.
-La figure 1 est le schéma synoptique du circuit contrôleur vidéo couleur selon l'invention
;
-La figure 2 est un diagramme de signaux qui permet d'illustrer le fonctionnement
de ce circuit.
[0013] Le système de visualisation haute résolution dans lequel est inséré le circuit contrôleur
vidéo couleurs selon l'invention crée au moyen d'un ordinateur des images décrites
sous forme numérique. Comme indiqué ci-dessus, chacun des points de l'image est caractérisé
par un mot d'aspect mis en mémoire d'image. Ce mot d'aspect se compose de plusieurs
bits, par exemple de 8 bits. Ainsi on peut, comme représenté sur la figure, considérer
que la mémoire d'image comporte huit plans, chacun stockant un bit du mot d'aspect
caractéristique de chacun des points de l'image.
[0014] Cette mémoire d'image 1 sur la figure 1 est commandée par l'intermédiaire d'un bus
dit bus unité de traitement, bus UT 10, et les données nécessaires à son écriture
lui sont transmises par l'intermédiaire d'un bus de données, dit "bus bloc", 100,
les données pouvant être transmises dans un mode d'écriture dit "par blocs" par des
blocs correspondant sur l'image à des carrés de 8 x 8 pixels.
[0015] Le circuit contrôleur de signaux vidéo couleur comporte une mémoire dite mémoire
de tables 2, constituée en pratique de trois tables de transcodage 21, 22, 23 respectivement
affectées aux trois couleurs primaires rouge, verte et bleue, et dont l'adresse en
lecture est donnée par le mot d'aspect correspondant au point lu dans la mémoire d'image.
Dans l'exemple indiqué ci-dessus, le format du mot d'aspect étant huit bits, la mémoire
de tables 2 de transcodage comporte 2" adresses, et chaque table de transcodage affectée
à une couleur primaire fournit sous forme numérique une couleur primaire à des convertisseurs
numériques-analogiques 31, 32, 33 respectivement affectés au décodage des signaux
vidéo de couleur R, V et B. Chaque couleur primaire peut être codée sur 8 bits ce
qui laisse la possibilité de choisir une couleur parmi 2" couleurs, mais ces couleurs
ne peuvent évidemment être toutes disponibles simultanément pour une image du fait
que la table 2 ne contient que 2
8 cases. Ces convertisseurs numériques-analogiques 31, 32, 33 commandent respectivement
les faisceaux rouge, vert et bleu d'un tube cathodique trichrome formant l'écran couleur
4.
[0016] Dans les systèmes tels que décrits jusqu'ici, l'adresse de lecture de la mémoire
de tables est donnée par le mot d'aspect fourni par la mémoire d'image lue en synchronisme
avec le balayage couleur, et, à une adresse donnée, c'est un mot de couleur donné,
lu dans la mémoire de tables qui alimente les décodeurs numériques-analogiques produisant
les signaux primaires.
[0017] Pour permettre de réaliser de manière rapide un clignotement dans l'image, sans nuire
à la rapidité de la lecture de la mémoire vive de la table de transcodage, le circuit
contrôleur vidéo couleur suivant l'invention comporte en outre un ensemble de mémoires
tampons de tables, 5, constitué de plusieurs mémoires tampons de tables de couleurs,
par exemple 4 : 51, 52, 53, 54. Chaque mémoire tampon de tables est une mémoire vive
ayant la même capacité que la mémoire de tables, mais n'exigeant pas la rapidité de
celle-ci. Ces mémoires ne sont pas onéreuses, et il est possible d'en prévoir autant
que nécessaire; Ces-mémoires- tampons de tables sont chargées par l'intermédiaire
d'un circuit d'interface, 6, qui reçoit les données de couleur à charger dans les
mémoires tampons de tables du bus d'unité de traitement 10. Le contenu de ces mémoires
tampons de tables peut être modifié à la demande. Une fois stockées dans les mémoires
tampons de tables, les informations correspondant aux différentes palettes de couleurs
possibles sont transférées, pendant les retours de balayage trame, dans la mémoire
de tables 2, sur commande par un circuit de commande 7. Les transferts sont commandés
en fonction des besoins et particulièrement en cas de clignotement de certains ensembles
de points de l'image. Le circuit de commande 7 reçoit le ou les signaux de clignotement
indiquant les alternances de clignotement, et commande en fonction de ces signaux
le chargement du contenu d'une mémoire tampon de tables dans la mémoire de tables
2. La mémoire tampon de tables 51, 52, 53 ou 54 transférée dans la mémoire de tables
est déterminée par l'état des signaux de clignotement. A titre d'exemple, on a représenté
sur la figure 1 quatre mémoires tampons de tables qui sont associées à deux signaux
de clignotement de périodes différentes représentés sur la figure 2, de la manière
suivante : on suppose qu'il existe deux signaux possibles de clignotement de périodes
différentes, HC, et HC2 , appliqués au circuit de commande 7. Le premier a par exemple
une période de 6 secondes et comporte une alternance de 4 secondes et une alternance
de 2 secondes, l'autre ayant une période de 2 secondes comportant deux alternances
égales de 1 seconde. Les changements d'état de la mémoire de tables doivent intervenir
à la fin de chacune des alternances, et durant les retours de balayage de préférence,
pour être invisibles sur l'écran. Avec ces deux signaux de clignotement possibles,
quelles que soient les périodes de clignotement, il existe quatre états possibles.
A chacun de ces 4 états correspond respectivement une mémoire tampon de tables 51,
52, 53 ou 54 dans l'ensemble 2. et à chaque changement d'état, le circuit de commande
7 transfère en mémoire de tables 2 la mémoire tampon de tables relative au nouvel
état.
[0018] Ce qui distingue les points clignotants n'est plus, comme dans l'art connu, l'état
d'un bit d'aspect affecté à la fonction clignotement, mais, la couleur du point lue
à l'adresse donnée par le mot d'aspect en mémoire de tables; toute adresse pour laquelle
la combinaison de bits donnant la couleur est la même dans les quatre mémoires tampons
de tables indique que le point correspondant ne clignote pas, et chaque différence
de couleur entre une même adresse des quatre mémoires de tables correspond à un point
clignotant. On dispose ainsi pour chaque point clignotant de quatre couleurs correspondant
aux quatre tampons et associées aux quatre états de clignotement.
[0019] Quand le clignotement n'est pas utilisé il est possible d'utiliser la totalité de
la table de couleur, soit 2
8 adresses, pour définir la palette des couleurs.
[0020] Quand le clignotement est utilisé, la palette de couleur non clignotante n'est réduite
que du nombre d'adresses en mémoire de tables affectées au clignotement. Cette réduction
de la palette est le plus souvent négligeable car le clignotement sert en règle générale
à attirer l'attention à la suite d'un évènement précis, sur un élément de l'image
de taille limitée. De tels éléments ne contiennent jamais un grand nombre de couleurs.
[0021] Ainsi, pour qu'un élément de l'image affiché en continu devienne clignotant il n'est
plus nécessaire comme dans l'art connu de charger dans la mémoire d'image le bit de
clignotement, dans le mot d'aspect; il suffit de charger dans un tampon de tables
le petit nombre de couleurs utilisées dans l'élément clignotant et il est possible
de réaliser cette opération sans gêner la visualisation durant une période de retour
de balayage. Un perfectionnement permet de faciliter cette opération: pour cela il
suffit que l'ensemble de mémoires 5 comporte un ensemble de tampons en réserve, par
exemple un second jeu de quatre mémoires tampons de tables. Ainsi, pour un élément
susceptible de clignoter il est possible de disposer en permanence de tampons relatifs
à l'état clignotant.
[0022] Revenons au détail du fonctionnement des mémoires, les données relatives aux mémoires
tampons de tables, calculées par exemple par l'ordinateur qui pilote le terminal,
sont écrites dans ces mémoires de la manière suivante : le circuit d'interface 6 fournit
par la liaison 55 le numéro de la mémoire tampon de tables dans laquelle les données
sont à écrire, et fournit par un bus d'adresses et un bus de données respectivement
l'adresse ADE et la donnée correspondante ED à la mémoire tampon de tables désignée.
Pour la lecture, le circuit de commande fournit en 55 le numéro du tampon de tables
à transférer en mémoire de tables de transcodage, en fonction des signaux d'horloge
de clignotement HC, et HC
z , et seulement pendant les retours de balayage définis par le signal de synchronisation
trame SY.T également appliqué au circuit de commande 7. Le circuit de commande fournit,
à la mémoire tampon de tables correspondante, 51, 52, 53 ou 54, l'adresse de lecture
ADL, et la donnée à lire correspondante, LD, est transmise de la sortie de la mémoire
tampon de tables désignée à l'entrée ED de donnée de la mémoire de tables 2 , en vue
de son écriture à l'adresse ADE également désignée par le circuit de commande 7.
[0023] Les signaux de clignotement, qui peuvent être produits par des compteurs, comportent
un nombre déterminé de périodes de balayage d'image pour chaque alternance de clignotement.
[0024] La figure 2 montre un exemple de deux signaux de clignotement décrits ci-dessus,
l'un ayant une période de 6 secondes avec une alternance de 4 secondes et une alternance
de 2 secondes, l'autre ayant une période de 2 secondes avec des alternances de 1 seconde.
Ces deux signaux déterminent quatre états possibles notés 1, 2, 3 et 4 et à chacun
de ces états correspond une mémoire tampon de tables de couleurs 51, 52, 53, ou 54
prise parmi l'ensemble de mémoires 5 et transférée dans la mémoire de tables 2 à chaque
détection d'un nouvel état. Comme indiqué ci-dessus ces tables mémorisées dans les
tampons 51 à 54 sont déterminées en fonction des couleurs des points non clignotants
et des couleurs de clignotement. Ces tampons peuvent être chargés pendant les périodes
actives de balayage.
[0025] L'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation précisément décrits et représentés.
En particulier il a été indiqué ci-dessus que la mémoire d'image 1 pouvait comporter
huit plans et fournir un mot d'aspect de huit bits. Cette disposition qui n'est pas
directement liée à l'invention peut évidemment être modifiée ; en particulier, pour
permettre des effets d'animation, la mémoire d'image peut comporter deux groupes de
plans utilisés alternativement, l'un étant utilisé pour l'affichage de l'image pendant
que, dans l'autre se charge l'image suivante.
1. Circuit contrôleur de signaux vidéo de couleur pour système de visualisation haute
résolution, commandé par une mémoire d'image (1) dans laquelle l'aspect de chaque
pixel d'image est codé par un mot d'aspect de plusieurs bits, comportant :
-une mémoire de tables de transcodage (a) contenant des codes associés à une palette
de couleurs, et adressée en lecture par le mot d'aspect associé à chaque point à visualiser
sur un écran couleur (4) de ce circuit,
-des convertisseurs numériques-analogiques (31, 32, 33) recevant chacun une partie
du code lu dans la mémoire de transcodage à l'adresse définie par le mot d'aspect,
chacun-délivrant un signal de couleur primaire fonction de ce code à l'écran (4),
caractérisé en ce qu'il comporte en outre :
-un ensemble (5) de mémoires tampons de tables - (51, 52, 53, 54) préalablement chargées
par d'autres codes associés à d'autres palettes de couleur,
-un circuit de commande (7) recevant le signal de retour de balayage de l'écran (SYT),
ainsi que des signaux de clignotement (HC, , HC2), le contenu de chaque mémoire tampon de tables pouvant être transféré, en cas de
besoin, dans la mémoire de tables de transcodage (2) pendant un retour de balayage
de l'image sur ordre du circuit de commande (7).
2. Circuit selon la revendication 1, caractérisé en ce que le circuit de commande
(7) commande un transfert du contenu d'une mémoire tampon de tables pour modifier
la palette de couleurs utilisée pour visualiser une image sur l'écran, notamment lors
des changements d'état de signaux de clignotement, le contenu de chaque mémoire tampon
de tables correspondant à une palette de couleurs prédéfinie.
3. Circuit selon la revendication 2, caractérisé en ce que, pour un clignotement périodique
de certains éléments d'image, le circuit de commande charge au début de chaque alternance
du clignotement le contenu d'une mémoire tampon de tables dans la mémoire de transcodage
(2).
4. Circuit selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que l'ensemble
(5 ) des mémoires tampons de tables comporte autant de mémoires (51, 52, 53, 54) que
d'états définis par les différentes combinaisons possibles des signaux de clignotement.
5. Circuit selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que l'ensemble
(5) des mémoires tampons de tables comporte plus de mémoires que d'états définis par
les différentes combinaisons possibles des signaux de clignotement, différents tampons
pouvant être affectés à un même état de clignotement, par exemple pour élargir la
palette de couleurs en l'absence de clignotement.
6. Utilisation du circuit contrôleur vidéo couleur, selon l'une des revendications
1 à 5 dans un système de visualisation haute résolution dans lequel les images sont
produites sous forme numérique par un ordinateur, le contenu des mémoires tampons
de tables (51, 52, ... 54) étant défini par l'utilisateur et chargé dans ces mémoires
tampons par l'intermédiaire d'un bus (10) relié à cet ordinateur via un circuit d'interface
(6).