[0001] La présente invention a pour objet une nouvelle cathode utilisable en électrolyse.
Elle concerne également un procédé de fabrication de cette cathode. Elle concerne
tout particulièrement une cathode utilisable dans l'électrolyse de solution aqueuse
d'halogénure de métal alcalin remarquable notamment par la faible valeur de son potentiel
de travail et par la stabilité dans le temps de ses performances électrochimiques.
[0002] Cette cathode appartient à la famille des cathodes métalliques, activées, obtenues
en revêtant un substrat cathodique au moyen de divers matériaux d'activation, le but
poursuivi étant essentiellement de réduire la surtension d'hydrogène en milieu alcalin.
L'une des techniques utilisables, couramment appelée "nickel grande surface", consiste
à former un revêtement de nickel microporeux sur un substrat ferreux en déposant en
premier lieu un alliage nickel-zinc puis en éliminant le zinc. D'autres techniques
consistent à déposer sur le substrat certains alliages métalliques, tels que des alliages
nickel- molybdène (brevet anglais 992350).
[0003] La demande de brevet européen 0129374 décrit des cathodes portant un revêtement constitué
par un mélange d'au moins un métal du groupe du platine et au moins un oxyde d'un
métal du groupe du métal, le platine du groupe du platine représentant 2 à 30% du
poids du dit mélange.
[0004] La demande de brevet japonais publiée sous le n° 5713189 décrit une cathode de nickel
ou d'alliage de nickel portant un revêtement constitué par un métal du groupe du platine
ou un oxyde du dit métal.
[0005] Le brevet anglais 1511719 décrit une cathode comprenant un substrat métallique, un
revêtement de cobalt et un second revêtement de ruthénium.
[0006] Le brevet américain 4100049 décrit une cathode comprenant un substrat et un revêtement
constitué par un mélange d'oxyde de métal précieux et d'oxyde de métal valve, en particulier
l'oxyde de zirconium.
[0007] La demande de brevet japonais publiée sous le numéro 54090080 décrit une technique
de fabrication d'une cathode consistant à traiter un substrat ferreux avec de l'acide
perchlorique puis à revêtir cette cathode par frittage de substances actives comprenant
le ruthénium, l'iridium, le fer et le nickel sous forme métallique ou de composé du
métal.
[0008] Une technique de dépôt sur un substrat, par exemple constitué de nickel, d'un revêtement
constitué par un alliage nickel-palladium est aussi décrite dans le brevet américain
3216919 : selon ce brevet, on applique sur le substrat une couche d'alliage sous forme
de poudre puis procède au frittage de la dite poudre d'alliage.
[0009] On a également proposé (brevet russe 264096) le revêtement d'une électrode par électrodéposition
d'un alliage ruthénium-nickel.
[0010] La demande de brevet japonais publiée sous le numéro 54110983 (brevet américain n°
4465580) décrit une cathode portant un revêtement constitué par une dispersion de
particules de nickel ou d'un alliage de nickel et d'un activateur constitué de platine,
ruthénium, iridium, rhodium, palladium ou osmium ou d'un oxyde de ces métaux.
[0011] La demande de brevet japonais publiée sous le numéro 53010036 décrit une cathode
ayant un substrat en métal valve et un revêtement d'un alliage d'au moins un métal
du groupe du platine et un métal valve et, éventuellement un revêtement de surface
d'au moins un métal du groupe du platine.
[0012] La demande de brevet européen 0129734 décrit une technique de fabrication de cathode,
par dépôt sur un substrat électroconducteur d'une solution de revêtement comprenant
un précurseur d'oxyde métallique et, nécessairement, un agent de décapage dans le
but de dissoudre les parties les plus solubles du substrat et/ou d'une couche de revêtement
déposée précédemment. Cette technique comprend en outre une opération d'élimination
de la partie la plus volatile de la solution de revêtement, ladite partie contenant
les fractions solubilisées du substrat (op. cit. page 14).
[0013] L'invention propose une nouvelle cathode, utilisable notamment dans l'électrolyse
de solutions aqueuses d'halogénures de métaux alcalins, la dite cathode étant constituée
d'un substrat électriquement conducteur portant un revêtement à base d'un oxyde de
métal du groupe du platine, cette cathode étant caractérisée en ce qu'elle porte un
revêtement constitué d'au moins deux oxydes de métaux du groupe VIII de la classification
périodique des éléments, choisis respectivement parmi les métaux précieux et parmi
les métaux non précieux du dit groupe VIII.
[0014] L'invention vise tout particulièrement des cathodes comprenant un substrat électriquement
conducteur et un revêtement, le dit revêtement étant constitué d'oxyde de ruthénium
(Ru 0
2) associé à un ou plusieurs oxydes de fer, cobalt ou nickel et, éventuellement à un
ou plusieurs autres oxydes de métaux précieux du groupe VIII.
[0015] Parmi de telles cathodes, l'invention concerne spécialement celles dans le revêtement
desquelles l'oxyde de ruthénium présente une structure microcristalline et les oxydes
des métaux non précieux une structure cristalline.
[0016] L'invention vise tout particulièrement les cathodes dans le revêtement desquelles
tout ou partie des oxydes précités se présentent sous forme d'écailles.
[0017] Au sens de l'invention le terme écaille désigne une pellicule de forme plane, de
portion de cylindre ou de sphère ou la combinaison des dites formes, dont l'épaisseur
est inférieure au dixième de la moyenne des deux dimensions du quadrilatère dans laquelle
la dite écaille peut être inscrite, la valeur moyenne des dits dimensions pouvant
être comprise entre 1 et 100 microns et plus précisément entre 3 et 30 microns.
[0018] Ainsi qu'il a été indiqué, le revêtement est constitué totalement ou partiellement
par au moins un oxyde d'un métal précieux c'est-à-dire ruthénium, rhodium, palladium,
osmium, iridium et platine. On donne la préférence dans l'invention à l'oxyde de ruthénium
ou à une association du dit oxyde avec un ou plusieurs autres oxydes de métaux précieux.
[0019] Dans le revêtement des cathodes conformes à l'invention, le rapport molaire des oxydes
de métaux précieux et non précieux est généralement compris entre 10/1 et 1/10 et
de préférence entre 1/5 et 5/l.
[0020] Le matériau constituant le substrat peut être choisi parmi les matériaux électriquement
conducteurs. On le choisira avantageusement dans le groupe constitué par le nickel,
l'acier inoxydable et l'acier doux sans que cette énumération soit limitative.
[0021] Le substrat peut se présenter sous forme de plaque, feuille, présentant ou non un
certain nombre d'orifices ou perforations, treillis, toile métallique ou métal déployé,
grilles, les dits matériaux pouvant avoir une forme plane, cylindrique ou toute autre
forme suivant la technologie employée.
[0022] L'invention concerne également un procédé de fabrication de ces cathodes.
[0023] Ce procédé consiste essentiellement à déposer sur le substrat, éventuellement soumis
à un traitement préalable approprié, une ou plusieurs couches d'un ou plusieurs sels
des métaux de chaque catégorie (métaux précieux - métaux non précieux) du groupe VIII,
puis à soumettre l'ensemble à un traitement thermique conduisant à la forme oxydée.
[0024] Le traitement préalable du substrat consiste avantageusement en un dégraissage -
si nécessaire - suivi d'un décapage, mécanique et/ou chimique, suivant des techniques
maintenant bien connues.
[0025] On peut sur ce substrat déposer une ou plusieurs couches d'une solution ou suspension
contenant la totalité de sels de métaux (ou précurseurs des oxydes) ; on peut également
déposer séparément ces précurseurs sous forme de couches successives. On peut encore
déposer une ou plusieurs couches d'une partie des précurseurs, provoquer après chaque
couche ou seulement après la dernière la décomposition du précurseur puis renouveler
la même opération avec l'autre partie des précurseurs d'oxydes. L'exposé qui précède
est volontairement schématique dans un but de simplification mais on conçoit aisément
que toutes les combinaisons de précurseurs sont possibles et qu'en particulier le
même précurseur peut être présent dans plusieurs couches, soit seul soit associé au
même précurseur dans les différentes couches ou à des précurseurs différents d'une
couche à l'autre.
[0026] D'une manière générale les précurseurs précités sont déposés sous forme de solution
ou suspension. Selon la nature du précurseur, le solvant ou le diluant pourra consister
en eau, acide minéral ou organique ou encore en solvant organique. On utilise de préférence
un solvant organique tel que le diméthylformamide, un alcool et notamment l'éthanol
ou l'éthyl-2 hexanol. D'une manière générale, la concentration atomique de métal est
comprise entre 3.10 et 3 mole/litre et de préférence entre 1 et 2 mole/litre.
[0027] Les précurseurs d'oxydes utilisables dans l'invention sont généralement constitués
par les sels minéraux ou organiques des métaux, tels que par exemple les halogénures,
les nitrates, les carbonates, les sulfates, ou encore les acétates, acétylacétonates.
Dans le cas des précurseurs des oxydes de platine et de ruthénium on utilisera avantageusement
l'acide hexachloroplatinique hexahydraté et le chlorure de ruthénium hydraté.
[0028] Le dêpôt des couches de précurseurs précités peut être réalisé suivant les techniques
conventionnelles : immersion des substrats dans la ou les solutions, enduction au
moyen de pinceau, brosse ou assimilés, projection électrostatique.
[0029] La préparation des solutions et le dépôt des dites solutions se font généralement
à température ambiante et à l'air. Naturellement on peut le cas échéant élever la
température en- particulier pour faciliter la dissolution de certains précurseurs,
et/ou travailler sous atmosphère d'azote ou autre gaz inerte vis-à-vis des précurseurs.
[0030] La transformation des précurseurs en oxydes se fait généralement par traitement thermique.
Ce traitement est avantageusement précédé d'un étuvage sous air destiné à éliminer
totalement ou partiellement le solvant ou diluant. Cet étuvage peut s'effectuer à
une température pouvant atteindre 200°C, la gamme de température allant de 100 à 150°C
étant particulièrement recommandée. La durée de ce traitement est généralement de
quelques dizaines de minutes. Le traitement proprement dit s'effectue généralement
sous air à une température variant, selon les précurseurs utilisés, entre 200 et 1000°C.
De préférence on opère à une température comprise entre 400 et 750°C. La durée de
ce traitement thermique est généralement comprise entre 15 mn et 1 h par couche. On
peut effectuer ce traitement thermique après chaque étuvage ou après le dernier étuvage
dans le cas du dépôt de plusieurs couches.
[0031] La cathode de l'invention est adaptée à l'utilisation dans des cellules d'électrolyse
dans lesquelles l'eau ou solution aqueuse est électrolysée avec production d'hydrogène
par électrolyse, dégagé à la cathode. La cathode convient tout particulièrement à
l'électrolyse de solutions aqueuses de chlorures de métaux alcalins et notamment de
solutions aqueuses de chlorure de sodium et à l'électrolyse de l'eau, par exemple
dans l'électrolyse de solutions aqueuses d'hydroxyde de potassium. Dans les cellules
d'électrolyse, on peut utiliser comme séparateurs des diaphragmes microporeux mais
les cathodes selon l'invention sont un intérêt tout particulier dans la technologie
membrane.
[0032] Les exemples suivants illustrent l'invention.
EXEMPLE 1
[0033] Le substrat est constitué par une plaque de nickel de 200 x 10 x 1 mm.
[0034] On effectue un traitement de surface au moyen de corindon (diamètre moyen des billes
250 µm).
[0035] On prépare à 23° une solution dans 2 cm
3 d'éthanol
. de 1 g de Ru C13, xHCL, yH20, contenant environ 38% en poids de ruthénium métal,
. et 2 g de Ni(NO3)2, 6H20.
[0036] On effectue une enduction de la plaque de nickel au moyen de cette solution. On effectue
un étuvage sous air (120°C, 30 mn), suivi d'un traitement thermique sous air (500°C,
30 mn). Après refroidissement on répète deux fois la séquence enduction/étuvage/traitement
thermique.
[0037] On obtient un dépôt de 1,7 mg/cm
2 d'un mélange essentiellement sous forme d'écailles de dimensions moyennes comprises
entre 3 et 30 µm, et présentant en radiographie X les structures de Ru 0
2 et NiO. L'oxyde de ruthénium présente une structure microcristalline et l'oxyde de
nickel une structure cristalline.
[0038] Cette cathode, testée dans la soude à 450 g/1, à 85°C et sous 50 A/dm
2 présente un potentiel de travail de - 1160 mV par rapport à l'électrode dau calomel
saturé (E.C.S.).
[0039] A titre de comparaison on dépose dans les mêmes conditions un revêtement constitué
uniquement de Ru 0
2 (à raison de 3 mg/cm
2). On observe que le potentiel de travail est de - 1300 mV par rapport à E.C.S.
[0040] Par ailleurs, un disque de 80 mm de diamètre, constitué par un grillage de nickel
déployé et laminé, revêtu de Ru O
2/NiO en suivant le processus décrit ci-avant, est utilisé comme cathode d'une cellule
d'électrolyse de solution aqueuse de chlorure de sodium - technologie membrane.
[0041] Les conditions de fonctionnement sont :
- intensité = 30 A/dm2
- température = 85°C
- soude 32% en poids.
[0042] On observe :
- que la tension aux bornes de cette cellule présente, par rapport à la tension aux
bornes d'une cellule dans laquelle la cathode est constituée du seul nickel non revêtu
un gain de 350 mV.
- que ce gain est constant à 350 mV après 30 jours de fonctionnement continu.
EXEMPLE 2
[0043] On utilise un substrat en nickel ayant subi un traitement de surface dans les conditions
de l'exemple 1.
[0044] On prépare à 23°C 2 solutions :
- solution A : la solution dans 1 cm3 d'éthanol d'1 g de Ru Cl3, xHCL, yH2O de l'exemple 1.
- solution B : une solution dans 1 cm3 d'éthanol de 1g de Ni(NO3)2, 6H20.
[0045] On dépose sur le substrat nickel 2 couches de la solution B, selon la séquence enduction/étuvage/traitement
thermique de l'exemple 1, puis après refroidissement 1 couche de la solution A en
suivant également la séquence enduction/étuvage/traitement thermique.
[0046] Cette cathode portant un double revêtement comprenant NiO et Ru 0
2 (radiographie X) est testée dans la soude, comme dans l'exemple 1 : le potentiel
de travail est de - 1170 mV par rapport à E.C.S.
EXEMPLE 3
[0047] On utilise le substrat nickel et les deux solutions A et B de l'exemple 2.
[0048] On dépose sur le nickel en premier lieu 1 couche de la solution A (séquence enduction/étuvage/traitement
thermique de l'exemple 1) puis, après refroidissement, 2 couches de la solution B
(également séquence enduction/étuvage/traitement thermique de l'exemple 1).
[0049] Cette cathode, portant un double revêtement comprenant Ru 0
2 et N10 présente un potentiel de travail de - 1190 par rapport à E.C.S. (test dans
la soude de l'exemple 1).
EXEMPLE COMPARATIF
[0050] Sur le substrat de nickel traité en surface selon l'exemple 1 on dépose 3 couches
de la solution B suivant la séquence enduction/étuvage/traitement thermique.
[0051] Cette cathode, qui présente un revêtement NiO (2,2 mg/cm
2) a un potentiel de travail (test dans la soude de l'exemple 1) de - 1430 mV par rapport
à E.C.S.
EXEMPLE 4
[0052] On utilise un substrat de nickel traité comme dans l'exemple 1.
[0053] On prépare à 23°C une solution dans 2 cm
3 d'éthanol de :
- 1 g de Ru Cl3, xHCL, yH20 de l'exemple 1
- 2 g de Fe (NO3)3, 9 H20
[0054] On dépose trois couches de cette solution sur le substrat nickel en suivant la séquence
enduction/étuvage/traitement thermique de l'exemple 1.
[0055] On obtient un dépôt de 2,2 mg/cm
2 d'un mélange présentant en radiographie X les structures de Ru O
2 et de Fe
2 0
3.
[0056] Cette cathode, testée dans la soude comme dans l'exemple 1 présente un potentiel
de travail de - 1180 mV par rapport à E.C.S.
EXEMPLE 5
[0057] On utilise un substrat de nickel traité comme dans l'exemple 1.
[0058] On prépare à 23°C une solution dans 2 cm
3 d'éthanol de :
- 1 g de Ru Cl3, xHCL, yH20 de l'exemple 1
- 2 g de Co(NO3)2, 6 H2O
[0059] On dépose sur le substrat nickel trois couches de cette solution en suivant la séquence
enduction/étuvage/traitement thermique de l'exemple 1.
[0060] On obtient un dépôt de 2,3 mg/cm
2 d'un mélange présentant en radiographie X les structures de Ru O
2 et Co
3 O
4.
[0061] Cette cathode, testée dans la soude comme dans l'exemple 1 présente un potentiel
de travail de - 1180 mV par rapport à E.C.S.
1 - Cathode utilisable dans une cellule d'électrolyse, constituée d'un substrat électriquement
conducteur portant un revêtement à base d'un oxyde de métal du groupe du platine,
cette cathode étant caractérisée en ce qu'elle porte un revêtement constitué d'au
moins deux oxydes de métaux du groupe VIII de la classification périodique des éléments,
choisis respectivement parmi les métaux précieux et parmi les métaux non précieux
du dit groupe VIII, tout ou partie des oxydes constituant le revêtement se présentant
sous forme d'écailles.
2 - Cathode selon la revendication 1, caractérisée en ce que le revêtement est constitué
d'oxyde de ruthénium (Ru 0 2) associé à un ou plusieurs oxydes de fer, cobalt ou nickel
et, éventuellement à un ou plusieurs autres oxydes de métaux précieux du groupe VIII.
3 - Cathode selon la revendication 2, caractérisée en ce que, dans le revêtement l'oxyde
de ruthénium présente une structure microcristalline et les oxydes des métaux non
précieux une structure cristalline.
4 - Cathode selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que
le substrat est choisi dans le groupe constitué par le nickel, l'acier inoxydable
et l'acier doux.
5 - Procédé de fabrication des cathodes selon l'une quelconque des revendications
1 à 4, caractérisé en ce qu'il consiste à déposer sur le substrat, éventuellement
soumis à un traitement préalable approprié, une ou plusieurs couches d'un ou plusieurs
sels des métaux (précieux et non précieux) de chaque catégorie du groupe VIII, puis
à soumettre l'ensemble à un traitement thermique conduisant à la forme oxydée.
6 - Procédé selon la revendication 5, dans lequel on dépose simultanément sur le substrat
la totalité des sels de métaux sous forme d'une ou plusieurs couches d'une solution
ou suspension contenant les dits sels.
7 - Procédé selon la revendication 5, caractérisé en ce que les sels de métaux sont
déposés sous forme de couches successives.
8 - Procédé selon l'une quelconque des revendications 5 à 7, caractérisé en ce que
les sels de métaux sont choisis parmi les sels minéraux ou organiques des métaux,
tels que par exemple les halogénures, les nitrates, les carbonates, les sulfates,
ou encore les acétates, acetylacétonates.
9 - Procédé selon l'une quelconque des revendications 5 à 8, caractérisé en ce que
le traitement thermique est effectué à une température comprise entre 200 et 1000°C.
10 - Procédé selon la revendication 9, caractérisé en ce que le traitement thermique
est précédé d'un étuvage destiné à éliminer totalement ou partiellement le solvant
ou diluant des sels de métaux, le dit étuvage étant effectué à une température pouvant
atteindre 200°C.