[0001] La présente invention se rapporte aux machines de fenaison comprenant un châssis
muni d'au moins une roue râteleuse avec plusieurs bras portant des outils de travail.
Durant le travail cette roue râteleuse est entraînée en rotation autour d'un axe support
sensiblement vertical, sur lequel est disposée une came de guidage pouvant être déplacée
en rotation et arrêtée dans au moins deux positions différant d'environ 180° au moyen
d'un loquet et d'un arrêtoir à encoches. Dans cette came se déplacent des galets de
manivelles de commande solidaires des bras porte-outils qui sont ainsi commandés de
sorte qu'ils font pivoter leurs outils de travail, sur un domaine partiel de leur
trajectoire, vers le haut et la direction opposée au sens de rotation, en vue de la
confection d'un andain.
[0002] Cette rotation de la came de guidage permet d'andainer le fourrage aussi bien en
marche avant qu'en marche arrière. Cette possibilité de pouvoir travailler en marche
arrière évite de rouler avec le tracteur sur le fourrage étalé sur le sol. Ceci est
particulièrement avantageux lorsque le sol est humide et risque de mouiller ledit
fourrage. De plus, il n'est pas nécessaire de faire demi-tour en bout de terrain,
cette manoeuvre étant souvent dangereuse sur les terrains en pente.
[0003] Les machines connues de ce genre nécessitent au moins deux opérations ou manoeuvres
pour modifier la position de la came de guidage. L'une de ces opérations consiste
à déverrouiller la came et l'autre à la faire tourner d'un angle d'environ 180°.
[0004] De plus, les moyens utilisés pour faire tourner la came de guidage sont complexes
et coûteux ou bien d'un fonctionnement aléatoire.
[0005] La présente invention a pour but de remédier aux inconvénients précités. Elle doit
notamment permettre une simplification des opérations à exécuter en vue de déplacer
la came de guidage. De plus, les moyens proposés doivent être d'un fonctionnement
sûr et d'un coût peu élevé.
[0006] A cet effet, une importante caractéristique de l'invention consiste en ce que la
machine comporte un dispositif de manoeuvre assurant lui-même à la fois le déverrouillage
de la came de guidage et son déplacement lorsqu'il est lui-même déplacé en rotation.
Grâce à ce dispositif unique, l'ùtilisateur n'a qu'un seul organe à actionner pour
modifier la position de la came. Cette opération est donc exécutée très rapidement
et est entièrement contrôlée par l'opérateur.
[0007] Conformément à l'invention, ledit dispositif de manoeuvre comporte une rampe pour
déverrouiller la came de guidage et un entraîneur pour déplacer la came en rotation.
En vue de ce déplacement, ledit entraîneur coopère positivement avec des dents formant
une roue à rochet, qui sont reliées à la came de guidage. Avec ces moyens, on obtient
des déplacements sûr§,--à la fois du loquet de verrouillage et de la came de guidage.
[0008] Le dispositif selon l'invention est simple à réaliser et son coût est donc relativement
modeste. Ce dispositif peut par ailleurs s'adapter sur les machines non équipées et
qui sont déjà en service, sans qu'il soit nécessaire d'y apporter de grandes modifications.
[0009] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description
ci-après avec référence aux dessins annexés, lesquels représentent à titre d'exemple
non limitatif, une forme de réalisation de l'invention.
[0010] Dans ces dessins :
-La figure 1 représente une coupe vertfcaie d'une roue râteleuse selon l'invention,
-La figure 2 représente à plus grande échelle une coupe du dispositif de manoeuvre,
-La figure 3 représente une coupe suivant le plan III-III de la figure 2,
-La figure 4 représente une vue de dessus du dispositif selon l'invention en position
verrouillée,
-La figure 5 représente une vue analogue à celle de la figure 4, le dispositif étant
actionné.
[0011] Tel que cela ressort de la figure 1., la machine selon l'invention comporte un châssis
(1) muni d'une roue râteleuse (2). Ledit châssis n'est que partiellement représenté.
Il se compose notamment d'une poutre (3) qui porte à l'une de ses extrémités la roue
râteleuse (2) et à son autre extrémité un dispositif d'accouplement trois points permettant
d'atteler la machine au dispositif de relevage d'un tracteur d'entraînement.
[0012] La roue râteleuse (2) se compose d'un corps central en deux parties (4 et 5) montées
sur un axe support (6) sensiblement vertical. Cet axe (6) porte à son extrémité inférieure
deux roulettes (7) prenant appui sur le sol. Ces roulettes sont du genre pivotantes
et peuvent être réglées en hauteur le long du pivot (8).
[0013] Sur ledit axe (6) est en sus montée une came de guidage (9). Elle est immobilisée
sur ce dernier au moyen d'une clavette (10). Des cales de réglage (11) peuvent éventuellement
être disposées sous la came (9) afin de déterminer sa position.
[0014] La partie supérieure (4) précitée est fixée à la poutre (3). La partie inférieure
(5) est montée libre en rotation sur des roulements à billes (12 et 13). Cette partie
inférieure (5) est munie de plusieurs paliers (14) à travers lesquels s'étendent des
bras - (15). Chacun de ces bras (15) porte à son extrémité la plus éloignée de la
partie (5) des outils de travail (16) constitués par des fourches de râtelage. A son
extrémité située à l'intérieur de cette partie (5), chaque bras (15) porte une manivelle
de commande (17) qui est munie d'un galet - (18) engagé dans la came de guidage (9).
[0015] Durant le travail, la partie inférieure (5) avec les bras porte-outils (15) est entraînée
en rotation autour de l'axe support (6). Cet entraînement s'effectue au moyen d'un
arbre (19) logé partiellement dans la poutre (3). L'une des extrémités de cet arbre
(19) comporte un pignon (20) qui engrène avec une couronne (21) solidaire de la partie
(5), tandis que son autre exirémité est reliée, d'une manière connue en soi, à l'arbre
de prise de force du tracteur d'entraînement. Lors de cette rotation, les galets (18)
se déplacent dans la came de guidage (9). Cette dernière comporte une dénivellation
de telle sorte que les galets (18) fassent pivoter, par l'intermédiaire des manivelles
- (17), les bras porte-outils (15) autour de leurs axes longitudinaux. En raison de
ce pivotement, les outils de travail (16) se déplacent, sur un domaine partiel de
leur trajectoire, vers le haut et la direction opposée au sens de rotation de la roue
râteleuse. Ils déposent ainsi le fourrage râtelé sous la forme d'un andain.
[0016] La came de guidage (9) peut être déplacée en rotation avec l'axe support (6) et arrêtée
dans au moins deux positions différent d'environ 180°.. Elle peut être verrouillée
dans chacune de ces positions au moyen d'un loquet (22) articulé sur la partie non
tournante (4) et d'un arrêtoir (23) avec deux encoches (24 et 25). Tel que cela ressort
de la figure 2, cet arrêtoir (23) est rendu solidaire de l'axe support (6) au moyen
d'une goupille (26). Les deux encoches (24 et 25) sont symétriques par rapport à l'axe
support (6). L'axe d'articulation (27) du loquet (22) est sensiblement horizontal.
Ce dernier peut donc se déplacer dans un plan vertical en vue du blocage ou du déblocage
de la came de guidage - (9).
[0017] Ladite rotation de la came (9) permet de déplacer d'environ 180° le domaine de la
trajectoire sur lequel les outils de travail (16) pivotent tel que décrit précédemment,
pour la formation de t'andain. On peut ainsi travailler en marche avant ou en marche
arrière avec la même machine.
[0018] Conformément à une importante caractéristique de l'invention, la machine comporte
un dispositif de manoeuvre (28) assurant à la fois le déverrouillage de la came du
guidage (9) et son déplacement en rotation. Comme cela ressort notamment de la figure
2, ce dispositif (28) a une forme cylindrique et se loge sur un prolongement - (29)
de l'arrêtoir (23). Son immobilisation axiale est assurée au moyen d'une rondelle
(30) et d'un circlips (31). Il comporte un bras d'actionnement - (32) permettant de
le déplacer en rotation (voir figures 4 et 5). A ce bras est avantageusement relié
un câble souple (33) qui s'étend jusqu'au tracteur et permet au conducteur de manoeuvrer
le dispositif (28) à partir du siège dudit tracteur.
[0019] Le dispositif de manoeuvre (28) comporte par ailleurs un moyen (34) pour déplacer
le loquet (22) en vue du déverrouillage de la came (9) et. un moyen (35) pour entraîner
la came (9) en rotation. Ledit moyen (34) est constitué par une patte (36) avec un
dégagement (37) dans lequel pénètre l'extrémité du loquet (22), ladite patte étant
munie d'une rampe inclinée (38) qui coopère avec une autre rampe inclinée (39) prévue
à l'extrémité du loquet (22) (voir figure 3). La simple rotation du dispositif (28)
dans le sens indiqué par la flèche - (A) sur les figures 4 et 5, permet de déplacer
le loquet (22) vers le haut. Ce déplacement est obtenu par suite du glissement de
la rampe (38) sous la rampe (39) du loquet (22). Ledit déplacement vers le haut a
pour effet de dégager le loquet (22) de l'encoche (25) de l'arrêtoir (23) et de libérer
ce dernier ainsi que l'axe support (6) et la came de guidage (9) qui forment un ensemble
de pièces liées entre elles.
[0020] Ledit moyen 135) pour déplacer la came (9) en rotation est constitué par un entraîneur
(40) situé à l'intérieur du volume délimité par la forme cyiindri- que du dispositif
de manoeuvre (28). Cet entraîneur (40) coopère avec des dents (41) formant en quelque
sorte une roue à rochet. Celles-ci sont solidaires de la partie (29) de l'arrêtoir
(23) sur laquelle est monté le dispositif de manoeuvre (28). Ainsi, lorsque l'arrêtoir
(23) est débloqué et que l'opérateur continue à faire tourner le dispositif de manoeuvre
(28) en tirant sur le câble (33) dans le sens de la flèche (A), l'entraîneur (40)
entre en prise avec une des dents (41). Ledit entraîneur déplace alors l'ensemble
constitué par l'arrêtoir - (23), l'axe support (6) et la came (9) en rotation en vue
du déplacement de la zone dans laquelle est formé l'andain. Il est possible de procéder
à ce déplacement lorsque la roue râteleuse est immobile ou lorsqu'elle est elle-même
entraînée en rotation. Dans ce dernier cas, les galets (18) poussent favorablement
la came (9). Il est aussi préférable d'opérer lorsque la machine est soulevée afin
que les roulettes (7) ne frottent pas sur le sol.
[0021] Lorsque la came de guidage (9) est verrouillée, comme cela est représenté sur la
figure 4, l'entraîneur (40) du dispositif de manoeuvre (28) est décalé par rapport
à la dent (41) qui en est la plus rapprochée. Grâce à ce décalage, la rotation de
l'ensemble constitué par l'arrêtoir (23), l'axe support (6) et la came de guidage
(9) ne commence que lorsque le loquet (22) est complètement dégagé du cran (25).
[0022] Il ressort de la description ci-dessus que le dispositif de manoeuvre (28) est lié
en rotation avec l'arrêtoir (23) et par l'intermédiaire de ce dernier avec l'axe support
(6) et la came (9) lorsqu'il est déplacé dans le sens de la flèche (A) - (figures
4 et 5). Il est toutefois libre en rotation ans le sens opposé qui est indiqué par
la flèche (B) sur ces mêmes figures. Cette libre rotation dans le sens (B) permet
de faire revenir le dispositif de manoeuvre (28) seul dans sa position de départ.
Ainsi, pour obtenir une rotation de 180° de la came de guidage (9), il suffit de déplacer
deux ou trois fois le dispositif de manoeuvre (28) dans les directions (A puis B)
d'un angle d'environ 60° à 90°. L'avantage de cette solution est que le bras (32)
reste toujours du même côté par rapport à l'axe support (6) et peut constamment être
actionné, en vue de la rotation de la came (9), en exerçant une traction dans la direction
(A).
[0023] Le déplacement libre du dispositif de manoeuvre (28)dans la direction (B) se fait
automatiquement au moyen d'un ressort de rappel (42). Celui-ci est accroché à un petit
levier (43) solidaire du dispositif de manoeuvre (28) et à un bras coudé - (44) solidaire
du loquet (22). Il exerce ainsi une traction dans le sens de la flèche (C) qui provoque
ledit déplacement libre dès que cesse la traction sur le câble souple (33).
[0024] Ce ressort pourrait toutefois aussi être accroché au levier (43) et à un autre point
fixe de la machine.
[0025] Lors de ce déplacement libre dans la direction (B), le dispositif de manoeuvre (28)
est soumis à un déplacement radial afin de dégager l'entraîneur (40) des dents (41).
Ce déplacement radial est provoqué par les dents (41) et la face extérieure - (45)
de la patte (36) du dispositif de manoeuvre - (28). Cette face (45) s'appuie contre
l'extrémité du loquet (22) et repousse ledit dispositif. Pour cela cette face (45)
est réalisée de telle sorte qu'elle s'éloigne progressivement de l'axe support (6),
la partie la plus rapprochée dudit axe étant celle qui vient en premier en contact
avec le loquet (22). En vue de ce déplacement radial, les alésages (46) servant au
guidage du dispositif de manoeuvre sur l'arrêtoir (23) ont une forme oblongue. Ce
déplacement permet aussi le retour du loquet (22) dans le dégagement (37) de cette
patte (36).
[0026] Une fois que la manoeuvre consistant à faire tourner la came de guidage de 180° est
pratiquement terminée, l'encoche (24 ou 25)qui correspond à la nouvelle position,
se présente près du loquet - (22). Celui-ci est alors légèrement soulevé par l'arrêtoir
qui possède à cet effet à l'avant de chaque encoche (24 ou 25) une face inclinée (47).
Ensuite ledit loquet (22) se place dans la nouvelle encoche (24 ou 25) sous l'effet
de la traction du ressort de rappel (42). Il verrouille ainsi l'ensemble constitué
par l'arrêtoir (23), l'axe support (6) et la came de guidage (9) dans la nouvelle
position.
[0027] Dès que cette nouvelle position est atteinte, le dispositif de manoeuvre (28) est
lui aussi ramené dans la position à partir de laquelle un nouveau déplacement du loquet
(22) et de la came (9) est possible. Dans cette position qui est représentée sur la
figure 4, l'extrémité du loquet (22) se situe dans l'évidement (37) de la patte (36).
Ce retour du dispositif de manoeuvre (28) s'effectue par pivotement dans le sens de
la flèche (B) sous l'effet de la traction du ressort (42). Ledit pivotement est limité
au moyen d'une saillie (48) de la patte (36) qui bute contre le loquet (22).
[0028] Dans la position déverrouillée, le pivotement du loquet (22) est limité au moyen
d'une butée (49) prévue sur la pièce fixe (4).
[0029] Il est bien évident qu'on pourra apporter à l'exemple de réalisation décrit ci-dessus
divers perfectionnements, modifications ou additions ou remplacer certains éléments
par des éléments équivalents sans pour autant sortir du cadre de la présente invention.
1. Machine de fenaison comprenant un châssis portant au moins une roue râteleuse munie
de plusieurs bras portant des outils de travail, cette roue étant entraînée en rotation
autour d'un axe support sensiblement vertical, sur lequel est disposée une came de
guidage pouvant être déplacée en rotation et arrêtée dans au moins deux positions
différant d'environ 180°, au moyen d'un loquet et d'un arrêtoir à encoches, et dans
laquelle came de guidage se déplacent des galets de manivelles de commande solidaires
des bras porte-outils qui sont ainsi commandés de sorte qu'ils font pivoter leurs
outils de travail, sur un domaine partiel de leur trajectoire, vers le haut et la
direction opposée au sens de rotation de la roue râteleuse afin qu'ils déposent le
fourrage sous la forme d'un andain, caractérisée par le fait qu'elle comporte un dispositif
de manoeuvre (28) déplaçable en rotation, qui assure lui-même le déverrouillage de
la came de guidage (9) et son déplacement en rotation lorsqu'il est lui-même déplacé
en rotation.
2. Machine selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le dispositif de
manoeuvre (28) comporte un moyen de déverrouillage (34) constitué par une rampe inclinée
(38) prévue sur une patte (36) solidaire du dispositif de manoeuvre - (28), cette
rampe coopérant avec une autre rampe inclinée (39) prévue sur le loquet de verrouillage
- (22).
3. Machine selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le dspositif de
manoeuvre (28) comporte un moyen de déplacement (35) constitué par un entraîneur (40)
qui coopère avec des dents (41) formant une roue à rochet, et qui sont reliées à la
came du guidage (9).
4. Machine selon la revendication 3, caractérisée par le fait que lorsque la came
de guidage (9) est verrouillée, l'entraîneur (40) du dispositif de manoeuvre (28)
est décalé par rapport à la dent (41) qui en est la plus rapprochée.
5. Machine seton l'une quelconque des revendications précédentes, sur laquelle la
came de guidage et le verrou à encoches sont liés à l'axe support et forment ainsi
un ensemble déplaçable en rotation par rapport au châssis, caractérisée par le fait
que le dispositif de manoeuvre (28) est guidé sur l'arrêtoir (23) et qu'il est lié
en rotation avec ce dernier dans une direction et libre en rotation dans la direction
opposée.
6. Machine selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée par
le fait que le levier de manoeuvre (28) est déplaçable radialement.
7. Machine selon la revendication 6, caractérisée par le fait que le dispositif de
manoeuvre (28) comporte une face (45) qui s'éloigne progressivement du centre et qui
coopère avec le loquet (22) en vue du déplacement radial dudit dispositif.
8. Machine selon l'une quelconque des revendications 5 à 7, caractérisée par le fait
que le dispositif de manoeuvre (28) comporte des alésages oblongs (46) en vue de son
guidage sur l'arrêtoir (23).
9. Machine selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée par
le fait que le dispositif de manoeuvre (28) est relié à une extrémité d'un ressort
de rappel (42) dont l'autre extrémité est reliée au loquet (22).
10. Machine selon l'une quelconque des revendications précédsntes, caractérisée par
te Mi que le dispositif de manoeuvre (28) comporte une butée de positionnement (48).
11. Machine selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée par
le fait que le dispositif de manoeuvre (28) est actionné, d'une manière connue en
soi, à partir du siège du tracteur, au moyen d'un câble souple (33).
12. Machine selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée par
le fait que l'arrêtoir (23) comporte à l'avant de chaque encoche (24, 25) une rampe
inclinée (47).