[0001] L'invention concerne une ferrure de fenêtre, porte-fenêtre ou analogue comportant
un dispositif de sécurité empêchant une fausse manoeuvre de la ferrure pendant l'ouverture
de l'ouvrant de la fenêtre, porte-fenêtre ou analogue, la ferrure comprenant au moins
une tringle de manoeuvre coulissant derrière une têtière logée en feuillure et fixée
sur au moins un des montants et/ou traverses de l'ouvrant, le dispositif de sécurité,
comprenant un élément de blocage à rappel élastique se déplaçant transversalement
pour bloquer la tringle de manoeuvre et dont la tête fait saillie par rapport à la
face externe de la têtière.
[0002] Ces ferrures comprennent une tringle de manoeuvre actionnée par une poignée située
sur le montant ou la traverse du côté de l'ouverture de l'ouvrant. La tringle de manoeuvre,
logée généralement dans une rainure réalisée dans le chant de l'ouvrant, est recouverte
d'une têtière. Elle se déplace en translation longitudinale et actionne des éléments
de verrouillage coopérant avec des gâches solidaires du dormant. Si l'on actionne
la poignée par mégarde pendant l'ouverture de l'ouvrant, les éléments de verrouillage
se déplacent en position de fermeture et on risque leur détérioration ainsi que celle
des gâches. Si les ferrures sont conçues pour ouvrants oscillo-battants, la tringle
de manoeuvre actionne en plus, par l'intermédiaire d'un ou de deux renvois d'angle,
des éléments de ferrure situés sur une traverse ou sur l'autre montant de l'ouvrant.
Pour passer la poignée de la position d'ouverture "à la française" à la position d'ouverture
"à soufflet", il est nécessaire de fermer au préalable l'ouvrant. Sinon, on risque
de déclencher une fausse manoeuvre provoquant la mise en "drapeau" de l'ouvrant. Sa
remise en place est d'autant plus incommode que les dimensions et le poids de l'ouvrant
sont importants.
[0003] Il était donc nécessaire de prévoir un dispositif de sécurité devant prévenir toute
fausse manoeuvre de la ferrure en position d'ouverture de l'ouvrant.
[0004] Ainsi, on connail:, par le document DE-A-2 918 274, un dispositif de sécurité empêchant
la translation de la tringle de manoeuvre lorsque la fenêtre est ouverte. Ce dispositif
de sécurité comporte un élément de blocage à rappel élastique dont la tête est saillante
par rapport à la face externe de la têtière. Cette tête coopère avec une butée de
déverrouillage présentant dans un plan horizontal deux rampes inclinées, cette butée
étant solidaire du chant du dormant. L'élément de blocage présente une embase prenant
appui contre un élément élastique, l'ensemble étant logé dans un boîtier inséré dans
une entaille pratiquée dans le fond de la rainure dans laquelle se déplace la tringle
de manoeuvre, le boîtier étant solidaire de la face interne de la têtière. A l'emplacement
de l'élément de blocage, la tringle de manoeuvre coulisse entre la têtière et le boîtier
et comporte une lumière longitudinale pour le passage de l'élément de blocage. Ce
dernier traverse un orifice pratiqué dans la têtière pour rejoindre sa tête saillante.
Sur la face inférieure de la tringle de manoeuvre est fixée une plaque comportant
également une lumière longitudinale. La plaque comporte sur sa face interne des épaulements
entre lesquels s'engage l'embase de l'élément de blocage. Cette embase est reliée
à la tête par un étranglement dont l'épaisseur est légèrement inférieure à la largeur
des lumières longitudinales.
[0005] Lorsque l'ouvrant est ouvert, l'élément élastique repousse l'élément de blocage,
de sorte que l'embase vient s'insérer entre les épaulements en prenant appui contre
la face interne de la plaque. Il est alors impossible de manoeuvrer la ferrure. En
fermant l'ouvrant, la tête de l'élément de blocage glisse le long de la rampe inclinée
de la butée de déverrouillage et l'élément de blocage est repoussé dans le boîtier
en comprimant l'élément élastique. L'embase se désengage des épaulements et il devient
possible d'actionner la tringle de manoeuvre.
[0006] Cependant, ce dispositif de sécurité présente plusieurs inconvénients. La hauteur
saillante de l'élément de blocage est constante. Or, il arrive que le jeu entre le
chant de l'ouvrant et le chant du dormant soit variable. De ce fait, il y a, soit
la dissolution de la coopération entre l'élément de blocage et la butée de déverrouillage,
soit le contact entre ces deux éléments ne se fait pas correctement et on risque de
détériorer la tête de l'élément de blocage. Par ailleurs, il faut prévoir un entaillage
supplémentaire dans le fond de la rainure dans laquelle se déplace la tringle de manoeuvre.
Ceci crée un affaiblissement du montant au droit de cette entaille. Finalement, l'entaille
doit être réalisée avant la pose de la ferrure.
[0007] La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients et se propose de
fournir une ferrure comportant un dispositif de sécurité dont le résultat recherché
est identique à celui des dispositifs de sécurité connus mais de conception totalement
différente permettant d'obtenir un certain nombre d'avantages techniques cités ci-après.
L'invention, telle qu'elle est caractérisée dans les revendications, résout le problème
consistant. à créer une ferrure de fenêtre, porte-fenêtre ou analogue pourvue d'un
dispositif de sécurité comportant un clapet de déverrouillage faisant saillie par
rapport à la face externe de la têtière et articulé sur un axe situé du côté du dormant,
ce clapet de déverrouillage, parallèle au plan médian de la têtière, étant tenu appliqué
contre la tête de l'élément de blocage par un élément élastique.
[0008] Les avantages obtenus grâce à la présente invention consistent essentiellement en
ce que la conception particulière de la partie saillante de l'élément de blocage permet
de longer le dispositif de sécurité dans le jeu normal existant entre l'ouvrant et
le dormant.
[0009] Par ailleurs, on augmente la fiabilité de ce dispositif de sécurité du fait que le
dormant n'appuie plus perpendiculairement sur la tête de l'élément de blocage mais
qu'il agit de biais sur un clapet de déverrouillage qui, lui, transmet l'action quasi
longitudinalement sur l'élément de blocage.
[0010] De plus, en raison de la conception compacte du dispositif de sécurité un entaillage
supplémentaire est évité. Ceci permet non seulement de réduire les opérations de fabrication
mais également de pourvoir les ferrures déjà mises en place du dispositif de sécurité
en utilisant la rainure réalisée dans le chant de l'ouvrant pour la translation de
la tringle de manoeuvre.
[0011] Finalement, du fait que le bo'itier et le clapet de déverrouillage sont amovibles,
on confère au dispositif de sécurité la possibilité de la ré versibilité avant pose,
ce qui permet une utilisation droite et/ou gauche dudit dispositif de sécurité.
[0012] L'invention est exposée ci-après plus en détail à l'aide de dessins représentant
seulement un mode d'exécution.
La figure 1 représente, en vue en plan et en coupe, des montants d'une fenêtre comportant
une ferrure pourvue du dispositif de sécurité conforme à l'invention.
La figure 2 représente, en vue en élévation et en coupe, la ferrure au droit du dispositif
de sécurité selon ligne de coupe II-II de la figure 3.
La figure 3 représente, en vue en plan, la ferrure au droit du dispositif de sécurité.
La figure 4 représente, en vue en plan, un tronçon de la tringle de manoeuvre au droit
du dispositif de sécurité.
La figure 5 représente, en vue en plan, un tronçon de la têtière au droit du dispositif
de sécurité.
La figure 6 représente, en vue en élévation, le boiter pourvu de l'élément de blocage.
La figure 7 représente, en vue de gauche, ce boîtier.
La figure 8 représente, en vue en plan, ledit boîtier.
La figure 9 représente, en vue en élévation, le clapet de déverrouillage.
La figure 10 représente, en vue de gauche, ce clapet.
La figure 11 représente, en vue en plan, ledit clapet.
La figure 12 représente, en vue en plan, des moyens de fixation du clapet sur le boiter.
[0013] On se réfère à la figure 1.
[0014] Conformément à l'invention, la ferrure de fenêtre, porte-fenêtre ou analogue comprend
un - dispositif de sécurité 1 destiné à interdire toute fausse manoeuvre de la ferrure
d'une fenêtre, particulièrement celle d'une fenêtre s'ouvrant sélectivement autour
d'un axe horizontal ou vertical au moyen d'une poignée de manoeuvre unique non représentée
assurant, soit la fermeture de la fenêtre, soit l'ouverture "à la française", soit
l'ouverture "à soufflet" de l'ouvrant 2, tel que décrit dans l'exemple ci-après.
[0015] On réalise dans le chant 3 de l'ouvrant 2 une rainure 4 permettant le logement de
la ferrure et la translation d'une tringle de manoeuvre 5 assurant les trois positions
de l'ouvrant 2. Cette tringle de manoeuvre 5 se déplace derrière la face interne 6
d'une têtière 7 logée dans une seconde rainure 8 superposée à la rainure 4.
[0016] A un emplacement donné, de préférence à proximité de la poignée de manoeuvre, la
ferrure comporte le dispositif de sécurité 1 dont un des composants coopère soit directement
avec le chant 9 du dormant 10, soit avec une butée fixée à cet endroit. Seule la coopération
entre ces deux éléments permet d'actionner la tringle de manoeuvre 5.
[0017] Selon l'invention, le dispositif de sécurité 1 comporte un ensemble compact 11 composé
d'une partie interne 11, formée essentiellement d'un boîtier 12 logé dans la rainure
4 et d'un élément de blocage 13 coopérant avec la tringle de manoeuvre 5 et d'une
partie externe 112 constituant le clapet de. déverrouillage 14 qui, par suite de l'action
du chant 9 du dormant 10 ou d'une butée fixée sur, ou entaillée dans le chant 9 du
dormant 10, provoque la dissolution de la coopération de l'élément de blocage 13 avec
la tringle de manoeuvre 5. Cette partie externe 112, située entre le chant 3 de l'ouvrant
2 et le chant 9 du dormant 10, est appliquée sur la face externe 15 de la têtière
7.
[0018] On se réfère à la figure 4.
[0019] On pratique dans la tringle de manoeuvre 5 au droit du dispositif de sécurité 1 une
lumière 16 traversée par l'ensemble compact 11. Cette lumière 16 comporte trois zones
de positionnement : la première concerne la position d'ouverture "à soufflet", la
seconde se rapporte à l'ouverture "à la française" et la troisième à la position fermée
de l'ouvrant 2. La lumière 16 est ainsi constituée d'une première partie oblongue
17, dont l'axe longitudinal est situé dans le plan médian 18 de la tringle de manoeuvre
5, qui concerne la position d'ouverture "à soufflet". L'une des extrémités 19 de cette
première partie oblongue 17 est obturée alors que l'autre extrémité 20 aboute à une
seconde partie oblongue 21 à travers laquelle passe l'élément de fixation 22 de la
têtière 7 (voir figure 2). La seconde partie oblongue 21 concerne la position fermée
de l'ouvrant 2. Les deux parties oblongues 17 et 21 sont situées dans le prolongement
l'une de l'autre. La largeur 23 de la seconde partie oblongue 21 est supérieure à
la largeur 24 de la première partie oblongue 17. On pratique dans cette dernière une
entrée de gâche 25 dont la largeur 26 est de préférence identique à la largeur 23
de la seconde partie oblongue 21. De ce fait, on
' obtient deux paires d'épaulement 27, 28, 29, 30 servant d'arrêt à l'élément de blocage
13 et empêchant la tringle de manoeuvre 5 de coulisser lorsque la fenêtre est en position
d'ouverture. De ce fait, ces épaulements 27, 28, 29, 30 constituent un des moyens
de blocage de la tringle de manoeuvre 5. L'entrée de gâche 25 concerne la position
d'ouverture "à la française" de l'ouvrant 2.
[0020] Selon l'invention, la distance séparant deux zones de positionnement consécutives
est égale à la course de translation de la tringle de manoeuvre 5 nécessaire à la
modification de la position de l'ouvrant 2, à savoir fenêtre verrouillée, ouverture
"à la française" ou ouverture "à soufflet".
[0021] On se réfère à la figure 5.
[0022] A l'emplacement du dispositif de sécurité 1, la têtière 7 comporte un trou 31 pour
le passage de l'élément de blocage 13. On pratique dans la têtière 7, à égale distance
de part et d'autre du trou 31, deux orifices 32, 33 permettant le passage des moyens
d'assemblage du boîtier 12 et du clapet de déverrouillage 14. Le trou 31 et les deux
orifices 32, 33 sont disposés dans un même alignement et sont situés sur le plan médian
34 de la têtière 7.
[0023] On se réfère aux figures 6, 7 et 8.
[0024] Le bo'itier 12 comporte une embase 35 dont la face arrière 36 vient s'appliquer contre
le fond 37 de la rainure 4. Une des extrémités 38 de l'embase 35 fait saillie par
rapport au chant transversal 39 du corps 40 du boîtier 12. Dans cette extrémité 38
est réalisé un orifice 41 permettant le passage de l'élément de fixation 22 de la
têtière 7. De ce fait, la ferrure est maintenue en position au droit du bottier 12.
Le corps 40 est séparé de l'embase 35 par une rainure 42 réalisée dans les deux chants
transversaux 39, 43 et un bord longitudinal 44 du corps 40. Cette rainure 42 sert
de longement à un élément de fixation 45 ayant la forme d'un "U" et qui assure la
liaison entre le boîtier 12 et le clapet de déverrouillage 14 (voir également figures
2 et 12), cet élément de fixation 45 étant élastique.
[0025] La face supérieure 46 du corps 40 comporte quatre bossages longitudinaux 47, 48,
49, 50 entre lesquels coulisse la tringle de manoeuvre 5 qui est guidée latéralement
par cesdits bossages 47, 48, 49, 50.
[0026] Pour assurer un certain jeu entre la tringle de manoeuvre 5 et la têtière 7, cette
face supérieure 46 comporte des butées saillantes 51, 52, 53 venant prendre appui
contré la face interne 6 de la têtière 7. La hauteur de ces butées saillantes 51,
52, 53 est légèrement supérieure à l'épaisseur de la tringle de manoeuvre 5. On pratique
à travers le corps 40 et l'embase 35 deux orifices 54, 55, se trouvant, lorsque le
dispositif de sécurité 1 est monté, dans le prolongement des orifices 32, 33 de la
têtière 7 et servant de passages aux moyens d'assemblage du boîtier 12- et du clapet
de déverrouillage 14. Dans ces orifices 54, 55 débouche la rainure 42.
[0027] Deux de ces butées saillantes 52, 53 servent de guide à l'élément de blocage 13.
On se réfère maintenant aux figures 2, 6, 7 et 8. L'élément de blocage 13 est logé
dans un orifice 56 réalisé dans le corps 40 du boîtier 2. Cet orifice 56 sert également
de logement à un élément élastique 57 exerçant une poussée sur l'élément de blocage
13 pour assurer à ce dernier une position saillante, donnant au clapet de déverrouillage
une position inclinée par rapport à la face externe 15 de la têtière 7.
[0028] L'élément de blocage 13 se compose d'un corps rectangulaire 58 constituant le second
moyen de blocage de la tringle de manoeuvre 5, ce corps rectangulaire 58 comportant
une largeur 59 correspondant à la largeur 26 de l'entrée de gâche 25 réalisée dans
la première partie oblongue 17 de la tringle de manoeuvre 5. La course de l'élément
de blocage 13 à l'intérieur de l'orifice 56 est telle que ce corps rectangulaire 58
s'escamote entièrement dans ledit orifice 56. Ce corps rectangulaire 58 est surmonté
d'un embout cylindrique 60 dont le diamètre est légèrement inférieur au diamètre du
trou 31 de la têtière 7. On réalise dans cet embout cylindrique 60 un trou taraudé
61 dans lequel est vissée l'extrémité filetée 62 d'une vis 63 pourvue d'une tête 64
s'inscrivant dans un cercle de diamètre identique à celui de l'embout cylindrique
60 et présentant à sa partie supérieure 65 un moyen de prise 66 pour un outil.
[0029] Ainsi, on obtient un élément de blocage réglable en modifiant la position de la vis
63 par rapport à l'embout cylindrique 60. De ce fait, on peut modifier' la partie
saillante de l'élément de blocage 13 par rapport à la face externe 15 de la têtière
7, en fonction du jeu existant entre le chant 3 de l'ouvrant 2 et le chant 9 du dormant
10.
[0030] Après mise en place de l'élément de blocage 13 dans l'orifice 56 du boîtier 12, on
procède à un sertissage dans la surface 67 des butées saillantes 52, 53 pour obtenir
des arrêts 68, 69. Ceux-ci évitent une perte des pièces 13 et 57 lors du retournement
du dispositif 1 dans un sens inverse.
[0031] On se réfère aux figures 9 à 11.
[0032] Le clapet de déverrouillage 14 comporte avantageusement un support 70 qui, lors de
l'assemblage du dispositif de sécurité 1, vient prendre appui contre la face externe
15 de la têtière 7. Dans ce support 70 est pratiqué un trou 71 pour le passage de
la tête ronde 64 de l'élément de blocage 13. On procède dans ce support 70 à une découpe
72-
-Mmettant d'obtenir deux ailes parallèles 73, 74. Entre ces deux ailes 73, 74 est disposé
un volet mobile 75 pivotant autour d'un axe d'articulation 76 dont les extrémités
77, 78 sont engagées dans des trous 79, 80 réalisés dans les deux ailes parallèles
73, 74.Sur cet axe d'articulation 76 est enfilé un élément élastique 81 dont une des
extrémités 82 est engagée dans un trou 83 réalisé dans une des ailes parallèles 73
alors que l'autre extrémité 84 est enfoncée dans un trou 85 réalisé dans le chant
86 d'une découpe 87 pratiquée dans le volet mobile 75. Le support 70 surmonté du volet
mobile 75 constituant le clapet de déverrouillage 14 comporte une épaisseur d'une
valeur légèrement inférieure au jeu existant entre le chant 3 de l'ouvrant 2 et le
chant 9 du dormant 10.
[0033] Lorsque l'élément de blocage 13 est en position escamotée, l'élément élastique 81
appliquant le volet mobile 75 en direction de la face extérieure 88 du support 70,
la face extérieure 89 dudit volet mobile 75 déborde la têtière 7 d'une valeur égale
au jeu entre les chants 3 et 9. Le jeu mini est atteint lorsque le volet mobile 75
est à fleur avec le dessus 90 des ailes parallèles 73, 74.
[0034] La face interne 91 du support 70 comporte deux ergots de fixation 92, 93 traversant
successivement les orifices 32, 33 de la têtière 7, les lumières oblongues 17, 21
de la tringle de manoeuvre 5 et les orifices 54, 55 du boîtier 12. Ces ergots de fixation
92, 93 présentent une rainure 94, 95 dans laquelle s'engagent les ailes 96, 97 de
l'élément de fixation 45 (voir figure 12).
[0035] Le montage du dispositif de sécurité 1 est le suivant : on dispose dans la rainure
42 l'élément de fixation 45. Puis, on applique la face supérieure 46 du boîtier 12
contre la face interne de la tringle de manoeuvre 5 de sorte que cette dernière vient
se placer entre les quatre bossages longitudinaux 47, 48, 49, 50 et que la tête 64
et l'embout cylindrique 60 traversent l'entrée de gâche 25 de la tringle de manoeuvre
5 et le trou 31 de la têtière 7. Puis, on introduit depuis la face externe 15 de la
têtière 7 les ergots de fixation 92, 93 du clapet de déverrouillage 14. Après leur
passage à travers les orifices 32, 33 de la têtière 7, les deux ergots de fixation
92, 93 sont introduits dans les orifices 54, 55 du boîtier 12. Ces deux ergots de
fixation 92, 93 écar tent les deux ailes 96, 97 de l'élément de fixation 45 jusqu'à
ce que les rainures 94, 95 se trouvent en face des deux ailes 96, 97. En raison de
l'élasticité de l'élément de fixation 45, ces deux dernières viennent s'encliqueter
dans les rainures 94, 95 et, de ce fait, les deux éléments boîtier 12 et-clapet de
déverrouillage 14 sont assemblés et, par voie de conséquence, le dispositif de sécurité
1 est solidaire de la têtière 7.
[0036] Le fonctionnement du dispositif de sécurité 1 est le suivant :
. On considère que la fenêtre est fermée et la ferrure en position verrouillée : le
corps rectangulaire 58 de l'élément de blocage 13 est situé face à la seconde partie
oblongue 21 de la lumière 16 de la tringle de manoeuvre 5. Le volet mobile 75 du clapet
de déverrouillage 14 a poussé l'élément de blocage 13 en position inactive.
On actionne la tringle de manoeuvre 5 pour permettre l'ouverture "à la française"
de la fenêtre. A la fin de la translation de la tringle de manoeuvre 5, le corps rectangulaire
58, coulissant en face de la seconde partie oblongue 21, est placé en face de l'entrée
de gâche 25 de la tringle de manoeuvre 5.
[0037] En ouvrant la fenêtre, l'élément élastique 57 précontraint dans l'orifice 56 du corps
40 du boiter 12 se détend en faisant saillir l'élément de blocage 13. Le corps rectangulaire
58 vient se placer dans l'entrée de gâche entre les épaulements 27, 28, 29, 30. Simultanément,
l'embout cylindrique 60 pourvu de la vis 63 saillit du trou 71 du support 70 et pousse
le volet mobile 75. Celui-ci pivote autour de l'axe d'articulation 76 en provoquant
la compression de l'élément élastique 81. De ce fait, le volet mobile 75 forme un
angle avec le support 70 appliqué contre la face externe 15 de la têtière 7. La valeur
de l'angle est variable en fonction de la position de la vis 63 dans le trou taraudé
61 de l'embout cylindrique 60. Il y a lieu de noter que l'axe d'articulation 76 est
situé du côté du dormant 10. Du fait que le corps rectangulaire 58 de l'élément de
blocage 13 est emprisonné entre les épaulements 27, 28, 29, 30, la manipulation de
la tringle de manoeuvre 5 est rendue impossible. L'élément élastique 81 tienne volet
mobile 75 contre la face extérieure 88 du support 70 du clapet de déverrouilla-ge
14.
[0038] En fermant la fenêtre, le coin du dormant 10 entre en contact avec la face extérieure
89 du volet mobile 75 du clapet de déverrouillage 14. Ce contact se fait plus ou moins
près de l'axe d'articulation 76 en fonction, d'une part, de l'angle d'ouverture conféré
au volet mobile 75 par l'élément de blocage 13 et, d'autre part, du jeu existant entre
le chant 9 du dormant 10 et le chant 3 de l'ouvrant 2. Au cours du glissement du coin
du dormant 10 sur le volet mobile 75, ledit coin exerce une poussée sur le volet mobile
75. Ce dernier transmet cette poussée sur la tête 64 de la vis 63 et, par voie de
conséquence, sur l'embout 60 et le corps rectangulaire 58 de l'élément de blocage
13. Au cours de cette poussée, on dissout la coopération entre le corps rectangulaire
58 et les épaulements 27, 28 29, 30 de l'entrée de gâche 25 de la, tringle de manoeuvre
5 en comprimant l'élément élastique 57. Le corps rectangulaire 58 est escamoté à l'intérieur
de l'orifice 56.
[0039] De ce fait, il devient possible de provoquer la translation de la tringle de manoeuvre
5 soit pour verrouiller la fenêtre, soit de disposer cette dernière en position d'ouverture
"à soufflet".
[0040] Dans ce dernier cas, les butées saillantes 51, 52, 53 du boîtier 12 et l'embout cylindrique
60 de l'élément de condamnation coulissent dans la première partie oblongue 17 de
la tringle de manoeuvre 5.
1. Ferrure de fenêtre, porte-fenêtre ou analogue comportant un dispositif de sécurité
(1) empêchant une fausse manoeuvre de la ferrure pendant l'ouverture de l'ouvrant
(2) de la fenêtre, porte-fenêtre ou analogue, la ferrure comprenant au moins une tringle
de manoeuvre (5) coulissant derrière une têtière (7) logée en feuillure et fixée sur
au moins un des montants et/ou traverses de l'ouvrant (2), le dispositif de sécurité
(1), comprenant un élément de blocage (13) à rappel élastique se déplaçant transversalement
pour bloquer la tringle de manoeuvre (5) et dont la tête (112) fait saillie par rapport
à la face externe (15) de la têtière (7), caractérisée en ce que le dispositif de
sécurité (1) comporte un clapet de déverrouillage (14) faisant saillie par rapport
à la face externe (15) de la têtière (7) et articulé sur un axe (76) situé du côté
du dormant (10), ce clapet de déverrouillage (14), parallèle au plan médian (34) de
la têtière (7), étant tenu appliqué contre la tête (64) de l'élément de blocage (13)
par un élément élastique (81).
2. Ferrure selon la revendication 1, caractérisée en ce que le clapet de déverrouillage
(14) comporte une épaisseur légèrement inférieure au jeu existant entre le chant (3)
de l'ouvrant (2) et le chant (9) du dormant (10).
3. Ferrure selon la revendication 1, caractérisée en ce que le dispositif de sécurité
(1) comporte un ensemble compact (11) composé d'une partie interne (11,) formant un
boîtier (12) et d'une partie externe (112) constituant le clapet de déverrouillage
(14).
4. Ferrure selon la revendication 1, caractérisée en ce que la partie interne (11,)
du dispositif de sécurité (1) formée du boîtier (12) contient l'élément de blocage
(13) et est logée dans la rainure (4) réalisée dans le chant (3) de l'ouvrant - (2)
pour la translation de la tringle de manoeuvre - (5).
5. Ferrure selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'élément de blocage (13)
comporte des moyens de réglage (61, 62, 63) de sa longueur active.
6. Ferrure selon la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens de blocage
de la tringle de manoeuvre (5) sont un corps rectangulaire (58) solidaire de l'élément
de blocage (13) et coopérant avec des épaulements (27, 28, 29, 30) d'une entrée de
gâche (25) réalisée dans l'épaisseur de la tringle de manoeuvre (5).
7. Ferrure selon les revendications 1 et 5, caractérisée en ce que les moyens de réglage
(61, 62, 63) du clapet de déverrouillage (14) comportent dans un embout cylindrique
(60) surmontant le corps rectangulaire (58) de l'élément de blocage - (13) un trou
taraudé (61) dans lequel est vissée l'extrémité filetée (62) d'une vis (63) dont la
tête - (64) coopère avec le clapet de déverrouillage (14). 8. Ferrure selon la revendication
1, caractérisée en ce que la partie externe (112) constituant le clapet de déverrouillage (14) comporte un volet mobile - (75) pivotant
autour d'un axe d'articulation (76) solidaire d'un support (70) appliqué sur la face
externe (15) de la têtière (7).
9. Ferrure selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'élément élastique (81)
est solidaire du support (70).
10. Ferrure selon les revendications 1 et 8, caractérisée en ce que la face (91) du
support (70) appliquée contre la face externe (15) de la têtière - (7) comporte des
moyens d'assemblage.
11. Ferrure selon la revendication 10, caractérisée en ce que les moyens d'assemblage
sont deux ergots de fixation (92, 93) traversant successivement les orifices (32,
33) de la têtière (7), la tringle de manoeuvre (5) et les orifices (54, 55) du corps
(40) du boîtier (12) et comportant des moyens d'encliquetage (94, 95, 96, 97).
12. Ferrure selon les revendications 10 et 11, caractérisée en ce que les moyens d'encliquetage
du bottier (12) et du clapet de déverrouillage (14) sont un élément de fixation élastique
(45) ayant une forme d'un "U" dont les deux ailes (96,97) coopèrant avec les rainures
d'encliquetage (94,95) du support (70) du clapet de déverrouillage (14).