[0001] La présente invention se rapporte au marquage du score lors des parties de tennis.
Elle concerne, plus particulièrement, un dispositif de petites dimensions permettant
à un joueur de tennis de marquer lui-même le score de la partie.
[0002] Le brevet US 4.172.595 décrit un marqueur de score du type ci-dessus, qui s'adapte
à l'extrémité du manche de la raquette dont il épouse la forme octogonale. Il est
essentiellement constitué d'une base percée de deux fentes parallèles et de deux curseurs
respectivement engagés dans ces fentes le long desquelles des moyens d'indexage permettent
de les immobiliser en quatre positions déterminées correspondant respectivement aux
points 0,15,30 et 40.
[0003] Un tel système n'offre pas cependant la possibilité d'indiquer, lorsque les deux
joueurs ont atteint un score de 40, s'il y a égalité ou, dans le cas contraire, à
quel joueur appartient l'avantage. Or cette information est, elle aussi, très utile
au joueur.
[0004] La présente invention a pour but de fournir un marqueur de score pour le tennis qui
offre cette possibilité.
[0005] Ce but est atteint grâce aux moyens revendiqués.
[0006] Les caractéristiques de l'invention ressortiront de la description qui va suivre,
faite en regard des dessins annexés, et donnant, à titre explicatif mais nullement
limitatif, diverses formes de réalisation avantageuse d'un tel marqueur. Sur ces dessins,
où les mêmes éléments sont désignés par les mêmes numérosde référence:
-la figure 1 est une vue en plan d'une première réalisation d'un marqueur de score
selon l'invention;
-la figure 2 est une vue en coupe du marqueur de la figure 1;
-la figure 3 illustre la possibilité de porter le marqueur selon l'invention en pendentif;
-la figure 4 représente une variante de l'invention dans laquelle le marqueur est
assô- cié à un bracelet;
-Ies figures 5,6; et 7 montrent d'autres formes de réalisation du marqueur;
-la figure 8 représente l'association du marqueur à une montre; enfin,
-la figure 9 illustre la possibilité d'accrocher le marqueur au tamis d'une raquette
de tennis.
[0007] Le marqueur représenté sur les figures 1 et 2 a, comme élément de base, une plaquette
10 en forme de disque, qui est percée de trois fentes rectilignes allongées 12,14
et 16, formant la lettre U. Les fentes 12 et 14, qui ont la même longueur, sont parallèles
à l'axe x'x du disque et disposées symétriquement par rapport à lui. Elles sont décalées
vers la moitié supérieure (sur la figure 1) du disque, laissant ainsi, dans sa moitié
inférieure, la place pour la fente 16. Celle-ci est perpendicuali- re à l'axe x'x
et a une longueur qui correspond grossièrement à la distance séparant les bords extérieurs
des fentes parallèles 12 et 14.
[0008] Les trois fentes ont, dans le sens de l'épaisseur de la plaquette 10, des profils
tout à fait identiques. Comme le montre la figure 2, chaque fente, délimitée par deux
parois parallèles, débouche sur la face avant 10a de la plaquette par une portion
évasée 18 (pour des raisons de simplification, non représentée sur la figure 1) et
sur sa face arrière 10b par une simple rainure rectangulaire 20. Celle-ci est elle-même
percée de petits logements cylindriques, ou crans de positionnement, 22 qui sont centrés
sur l'axe des fentes. Les fentes 12 et 14 comportent quatre de ces logements, régulièrement
espacés. La fente 16 n'en comporte que trois. Le logement du milieu est centré sur
l'axe x'x de la plaquette, tandis que les deux autres se trouvent dans le prolongement
des axes des fentes 12 et 14.
[0009] Des inscriptions 0, 15, 30 et 40 sont avantageusement portées, entre les fentes 12
et 14, au niveau de leurs quatre crans de positionnement 22. La lettre D, pour "DEUCE"
(signifiant "égalité à quarante"), est inscrite en face du cran central de la fente
16, tandis que la lettre A, pour "AVANTAGE", est inscrite en face de ses deux autres
crans.
[0010] Les trois fentes 12, 14 et 16 sont destinées à recevoir chacune un curseur 24 réalisé
en un -matériau élastiquement déformable. Celui-ci comporte un corps 26 et, à ses
extrémités respectives, une tête arrondie 28 prenant appui sur la face avant 10a et
une embase circulaire 30 de diamètre correspondant à celui des crans de positionnement
22. Le corps 26 présente deux faces planes parallèles qui sont en regard des parois
de la fente. L'embase et le corps sont coupés en deux par une entaille médiane 32.
L'introduction des curseurs dans les fentes est facilitée par la présence des portions
évasées 18.
[0011] Le curseur 24 est montré, sur les figures 1 et 2, dans les deux états qu'il peut
occuper, selon sa position le long de la fente. Lorsque, comme représenté sur la partie
droite des figures (fente 14), le curseur ne se trouve pas au niveau d'une des inscriptions
portées sur la face 10a de la plaquette, son embase 30 est coincée entre les parois
de la fente et l'entaille 32 permet aux deux moitiés du corps 26 de se rapprocher.
Lorsque, comme représenté sur la partie gauche des figures (fente 12), le curseur
est amené au niveau d'une inscription de la plaquette, l'embase 30 prend place dans
le cran de positionnement 22, en même temps que les deux moitiés du corps 26 s'écartent,
du fait de leur -élasticité, pour reprendre leur position de repos.
[0012] La plaquette de base 10 et les trois curseurs 24 sont avantageusement réalisés en
plastique, tel qu'un polystyrène ou un produit commercialisé sous le nom de "Delrin".
Bien entendu, rien ne s'oppose à ce que la plaquette soit réalisée en métal. Il est
préférable, aussi, que la plaquette et les curseurs soient de couleurs différentes.
[0013] Ainsi est réalisé un marqueur de score pour le tennis, qui est à la fois simple,
robuste, léger, peu coûteux et d'utilisation facile. Ce dispositif permet au joueur
non seulement de marquer lui-même ses points et ceux de son adversaire en plaçant
les curseurs des fentes 12 et 14 au niveau des inscriptions 0, 15, 30 et 40, mais
aussi d'indiquer s'il y a égalité et, dans le cas contraire, à quel joueur appartient.
l'avantage en plaçant le curseur de la fente 16 niveau respectivement de l'inscription
D ou de l'inscription A se trouvant dans le prolongement de la fente 12 ou 14 attribuée
au joueur qui l'avantage.
[0014] Il est utile de fixer sur la face arrière 10b de la plaquette un adhésif double-face
34 permettant de coller le marqueur sur une raquette de tennis, de préférence à l'extrémité
de son manche. Naturellement, tout autre moyen de fixation, notamment par vissage
ou collage, peut être utilisé.
[0015] La raquette n'est pas le seul support auquel le marqueur selon l'invention peut être
fixé. Par exemple, comme représenté sur la figure 3, la plaquette 10 peut comporter
une oreille 36, ou tout moyen analogue, pour y accrocher une chaîne ou cordelette
38 permettant de porter le marqueur en pendentif. Celui-ci peut aussi, comme illustré
par la figure 4, être fixé ou intégré à un bracelet 40 pour être porté comme une montre.
[0016] L'invention n'est pas limitée à une forme particulière de plaquette. Rien ne s'oppose,
par exemple, à ce qu'elle soit de forme ovale, carrée, rectangulaire, voire triangulaire
ou trapézoïdale, Il est particulièrement intéressant, lorsque le marqueur est destiné
à s'adapter à l'extrémité du manche de raquette, de donner à la plaquette 10 la même
forme que cette extrémité, généralement octogonale, ainsi que représenté sur la figure
5.
[0017] En ce qui concerne les trois fentes de marquage, d'autres dispositions que celle
représentée sur les figures 1,2,3,4 et 5 peuvent être adoptées, dans lesquelles les
deux fentes de marquage des points sont disposées symétriquement, tandis que la fente
de marquage de l'égalité ou de l'avantage est disposée pour que ses deux extrémités
se trouvent respectivement, de manière non équivoque,à proximité des fentes de points.
[0018] C'est ainsi, par exemple, qu'une disposition en H peut être utilisée ou que, comme
représenté sur la figure 6, les trois fentes peuvent être disposées le long des côtés
d'un triangle isocèle ou équilatéral (dans le cas de la figure). La fente d'égalité-avantage
16 se trouve sur la base du triangle et les fentes de points 12 et 14 sont le long
de ses deux côtés égaux. Ces dernières sont symétriques par rapport à un axe x'x sur
lequel la fente 16 a son point milieu. On notera au passage que cette figure donne
un exemple de réalisation d'une plaquette 10 de forme carrée.
[0019] La figure donne l'exemple d'une autre réalisation, dans laquelle les fente de points
12 et 14 sont des arcs de cercle symétriques par rapport à un axe x'x. La fente 16,
rectiligne, est alors disposée selon l'axe y'y, perpendiculaire des deux axes, au
centre du cercle. La plaquette de base 10 a, dans cet example, une forme circulaire.
[0020] On se référera maintenant à la figure 8 qui illustre la possibilité d'utiliser comme
élément de base 10 la carrure d'une montre-bracelet qui, dans l'exemple représenté,
a une forme arrondie. Les fentes de points 12 et 14 s'étendent alors respectivement
de 8 à 11 h. et de 4 à 1 h., tandis que la fente 16, dont le point milieu est sur
6h., s'étend de 5 à 7h..
[0021] La figure 9, enfin, montre une réalisation particulière du marqueur selon l'invention,
dans laquelle la plaquette de base 10, de forme rectangulaire, possède sur deux côtés
opposés deux paires de pattes 42, en forme de gouttière, permettant l'accrochage au
tamis 44 d'une raquette, dans sa partie la plus proche du manche. La souplesse du
tamis est alors mise à profit pour que, le marqueur étant appliqué sur un corde, ses
pattes 42 réalisent la fixation en s'accrochant sur les deux cordes adjacentes.
[0022] Il faut signaler, aussi, qu'au lieu d'ëtre fixée a l'extrémité du manche d'une raquette,
la base peut y être carrément incorporée.
[0023] Afin d'assurer que, dans leur position représentée sur la partie droite de la figure
2, les curseurs 24 ne puissent être facilement extraits, il est avantageux de prévoir,
à la base des parois de chaque fente, entre les crans de positionnement 22, de petits
épaulements 46 (représentés seulement sur la figure 2) qui sont espacés l'un de l'autre
d'une distance inférieure au diamètre des crans et ont sensiblement la même profondeur
que ceux-ci. Les extrémités des embases 30 viennent ainsi prendre place dans ces épaulements
de manière à garantir l'ancrage des curseurs dans la base pour toute position de ceux-ci
le long de leur fente.
[0024] Il est évident que le même principe pourrait être utilisé pour permettre aux joueurs
de marquer leurs scores respectifs en ce qui concerne le nombre de jeux gagnés lors
d'un set.
1. Marquer de score pour le tennis, caractérisé en ce qu'il comporte:
-une base comportant trois fentes dont les deux premières, de même longueur, sont
disposées symétriquement et constituent des échelles pour le marquage des points respectifs
0,15,30 et 40 des joueurs, et dont la troisième est disposée pour que ses deux extrémités
se trouvent respectivement, de manière non équivoque, à proximité des deux autres
fentes et permet d'indiquer, lorsque les deux joueurs ont atteint le score de 40,
s'il y a égalité ou, dans le cas contraire, à qui appartient l'avantage;
-trois curseurs respectivement disposés dans lesdites fentes, le long desquelles ils
peuvent coulisser; et
-des moyens de positionnement servant, d'une part, à retenir les curseurs des deux
premières fentes dans quatre positions déterminées où ils affichent les points 0,15,30
et 40 et, d'autre part, à retenir le curseur de la troisième fente dans trois positions
déterminées où il indique, en position médiane, que les deux joueurs sont à égalité
et, dans les deux positions extrêmes, que l'avantage appartient au joueur dont les
points sont affichés sur l'échelle la plus proche.
2. Marqueur de score selon la revendication 1, caractérisé :
-eh ce que lesdits moyens de positionnement sont constitués par des logements ménagés
dans la face arrière de la base et centrés sur les fentes, ces logements, régulièrement
espacés, étant au nombre de quatre pour les fentes de marquage des points et de trois
pour la troisième fente; et
- en ce que lesdits curseurs, réalisés en un matériau élastiquement déformable, comportent
chacun un corps adapté à coulisser dans sa fente et, aux extrémités respectives dudit
corps, une tête prenant appui sur la face avant de la base et une embase de forme
complémentaire de celle desdits logements, le corps et l'embase comportant une etaille
médiane grâce à laquelle ladite embase est, selon la position du curseur, soit positionnée
dans un logement soit coincée entre les parois de la fente.
3. Marqueur de score selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que
ladite base est de forme octogonale.
4. Marqueur de score selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les
fentes de marquage des points sont rectilignes et parallèles, tandis que la troisième
fente, également rectiligne, leur est perpendiculaire.
5. Marqueur de score selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les
trois fentes sont disposées le long des côtés d'un triangle.
6. Marqueur de score selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les
fentes de marquage des points sont des arcs de cercle,symétriques par rapport à un
diamètre dudit cercle, tandis que la troisième fente est rectiligne, a son point milieu
au centre du cercle et est disposée perpendiculairement audit diamètre.
7. Marqueur de score selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que ladite
base est constituée par la carrure d'une montre et en ce que les trois fentes sont
réparties le long de ladite carrure.
8. Marqueur de score selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé
en ce qu'il comporte des moyens permettant de le fixer à un support.
9. Marqueur de score selon la revendication 8, caractérisé en ce que lesdits moyens
sont un adhésif double-face.
10. Marqueur de score selon la revendication 8, caractérisé en ce que lesdits moyens
sont constitués par des pattes recourbées permettant de l'accrocher au tamis d'une
raquette.
11. Marqueur de score selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que
sa base est intégrée à un bracelet.
12. Marqueur de score selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que
sa base est intégrée à l'extrémité du manche d'une raquette.