[0001] L'invention concerne une fusée de proximité pour projectile d'artillerie du type
à réduction de la traînée aérodynamique de culot comportant un dispositif de radar
pour fournir en sortie d'un mélangeur un signal de battement soustractif Se entre
onde émise et onde réfléchie d'une part à une première chaîne de traitement destinée
à activer le déclencheur du circuit d'amorçage de ladite fusée au bout d'un temps
'1, variable, de l'ordre d'un dixième de seconde, après que ledit signal de battement
amplifié et filtré a dépassé un certain nombre de fois un certain seuil, d'autre part
à une deuxième chaîne antibrouillage ayant des caractéristiques passe-bande différentes
de celles de la première chaîne.
[0002] Afin d'augmenter la portée des obus, un moyen très efficace consiste à effectuer
une réduction de la traînée de culot (RDTC), traînée qui se forme en vol au culot
de l'obus, surtout au début de la trajectoire. Cette réduction de traînée peut s'obtenir
par émisson d'un jet de gaz au culot, dit "Base Bleed" en langue anglaise, dont le
principe est rappelé ci-dessous. L'invention s'applique précisément à une fusée de
proximité pour ce type de projectile d'artillerie.
[0003] Les fusées de proximité connues comportent un circuit électronique sensible à des
signaux compris dans des bandes de fréquence prédéterminées. Ce circuit répond soit
à des signaux transmis à partir de la cible désignée soit à des signaux réfléchis,
initialement transmis à partir du projectile tiré tels que, notamment des signaux
Doppler, ce dernier cas étant plus particulièrement visé par l'invention qui concerne
des obus dont la cible privilégiée est le sol.
[0004] Le problème technique majeur qui se pose pour des fusées de proximité de ce type
est le risque d'être influencées par des signaux parasites qui peuvent provoquer un
déclenchement intempestif en général loin de la cible. Pour contrecarrer ces signaux
parasites un moyen connu consiste à adjoindre à une première chaîne de traitement
une deuxième chaîne qui a pour fonction essentielle d'inhiber la première chaîne en
présence de signaux parasites, comme décrit par exemple dans le brevet français 2
175 810 et son addition 2 223 658.
[0005] Les signaux parasites qui justifient la présence d'une deuxième chaîne peuvent être
dûs à des conditions atmosphériques particulières ou à des brouillages volontaires
ou involontaires et leurs bandes de fréquence se situent pour l'essentiel en dehors
de la bande de fréquences Doppler à laquelle doit être sensible la fusée de proximité
en fonctionnement normal. Pour les projectiles du type RDTC, par contre, le brouillage
additionnel induit par l'émission de gaz ionisés au culot présente deux caractéristiques
qui le rendent très gênant pour un fonctionnement correct de la fusée : environ la
moitié de l'énergie radioélectrique parasite additionnelle se situe dans la bande
des fréquences Doppler à envisager et l'amplitude de ces signaux parasites additionnels
est comparable à celle des signaux Doppler. Contre de tels signaux parasites la deuxième
chaîne antibrouillage évoquée ci-dessus est inopérante.
[0006] L'invention a pour but d'adapter la sensibilité du module de traitement du signal
de la fusée de proximité d'un projectile d'artillerie à réduction de traînée aérodynamique
de culot.
[0007] Un autre but est de procurer une fusée de proximité adaptable à différents types
de projectiles d'artillerie, que ces derniers soient ou non du type RDTC.
[0008] Ces buts sont atteints grâce au fait que la fusée de proximité définie en préambule
est remarquable en ce qu'elle comporte en outre une chaîne supplémentaire destinée
à contrecarrer l'effet parasite occasionné dans ladite première chaîne par les perturbations
électromagnétiques dues à la réduction de la traînée aérodynamique de culot, que ladite
chaîne supplémentaire présente des caractéristiques de filtrage passe-bande, d'amplification
et de dépassement de seuil par ledit signal de battement comparables à celles de ladite
première chaîne, que le signal de sortie de la chaîne supplémentaire est transmis
à des moyens d'inhibition pour inhiber partiellement ou totalement, par l'intermédiaire
de ladite première chaîne ou dudit circuit d'amorçage, le déclenchement de la fusée,
et que ladite chaîne supplémentaire comporte des premier moyens de retard qui retardent
l'apparition dudit signal de sortie, par rapport au signal d'entrée, d'un temps T
1 supérieur à la valeur maximale de τ1 ainsi que des deuxièmes moyens de retard pour
maintenir ledit signal de sortie de la chaîne supplémentaire pendant un temps T
2 de l'ordre de quelques secondes après que ledit signal de battement amplifié et filtré
a cessé de dépasser le seuil de la chaîne supplémentaire.
[0009] Etant donné que la chaîne supplémentaire traite des signaux dont l'amplitude et la
fréquence est comparable à celle des signaux utiles, c'est-à-dire des signaux Doppler
de cible, le retard T
1 permet d'éviter que la chaîne supplémentaire n'inhibe la première chaîne dans le
cas le plus fréquent où l'obus arrive au sol après que l'effet RDTC a cessé, ce qui
permet à la première chaîne de déclencher l'explosion comme prévu de façon nominale.
Pour le tir à courte portée qui reste intéressant avec des projectiles du type RDTC
à cause de leur vitesse accrue, on peut prévoir de n'inhiber que partiellement la
première chaîne, l'arrivée au sol pouvant se produire alors qu'on est encore en phase
RDTC.
[0010] On notera que l'établissement du temps de retard T
1 est rendu possible grâce à la propriété qu'a le signal perturbateur RDTC d'exister
dès le départ du tir, c'est-à-dire pendant la phase initiale dans laquelle toute explosion
du projectile est rendue impossible par mesure de sécurité pour l'artilleur. Par ailleurs
la présence de la chaîne supplémentaire est compatible avec celle de la deuxième chaîne
de l'art antérieur décrite ci-dessus.
[0011] Selon un mode de réalisation préféré de l'invention ladite fusée de proximité comporte
en cascade un premier et un deuxième circuits de temporisation du circuit d'amorçage,
la première chaîne comporte en cascade à la suite dudit mélangeur un filtre passe-bande,
un amplificateur, un circuit à seuil et un compteur d'impulsions à remise à zéro progressive
continue et ledit déclencheur, et la chaîne supplémentaire comporte en cascade un
filtre passe-bande, un amplificateur, lesdits premiers et deuxièmes moyens de retard,
un circuit à seuil et un circuit de décision qui fournit ledit signal de sortie.
[0012] Un mode de réalisation avantageux de la fusée de proximité selon lequel le compteur
d'impulsions de la première chaîne, constitué par un circuit à transfert de charges
entre un premier et un deuxième condensateurs, est inhibé partiellement, est remarquable
en ce que ledit signal de sortie de la chaîne supplémentaire agit, au titre des moyens
d'inhibition, sur ledit premier condensateur, pour faire diminuer le transfert de
charge de ce dernier à l'occasion de chaque dépassement de seuil dans le circuit à
seuil de la première chaîne.
[0013] Selon ce dernier mode de réalisation, si l'arrivée du projectile sur la cible, en
l'occurrence le sol, se produit pendant la phase de réduction de la traînée de culot,
la fusée fonctionne encore en proximité à une hauteur réduite par rapport à la hauteur
nominale prévue.
[0014] La description qui suit en regard des dessins annexés, le tout donné à titre d'exemple,
fera bien comprendre comment l'invention peut être réalisée.
[0015]
La figure 1 est un schéma électronique synoptique d'ensemble de la fusée de proximité
selon l'invention.
La figure 2a représente en fonction du temps la forme du signal de battement à traiter
et les figures 2b à 2d sont des diagrammes de temps explicitant le fonctionnement
de la fusée de proximité selon l'invention.
La figure 3 représente un premier mode de réalisation de l'invention sous forme d'un
schéma électronique synoptique partiel.
La figure 4 représente un deuxième mode de réalisation de l'invention sous forme d'un
schéma électronique synoptique partiel.
La figure 5 est un schéma électronique d'une partie de la première chaîne de traitement
ainsi que d'une partie de la chaîne supplémentaire pour un troisième mode de réalisation
de l'invention.
[0016] Sur les figures les mêmes références désignent les mêmes éléments avec les mêmes
fonctions.
[0017] Le dispositif RDTC est une réalisation relativement récente. Le principe consiste
à munir l'arrière du projectile-obus d'un appendice ouvert vers l'arrière et qui contient
un matériau combustible ; le matériau combustible est enflammé au départ du projectile
ce qui se traduit par la présence de gaz enflammés dans le sillage de l'obus et par
une augmentation de pression qui entraîne une diminution de la traînée de culot pouvant
atteindre 80 %. Bien que le projectile fonctionne alors comme un moteur-fusée, l'émission
de gaz enflammés a lieu à vitesse subsonique et aucune force de propulsion additionnelle
n'est fournie, grâce à quoi la précision du tir n'est nullement affectée par ce dispositif.
La phase RDTC est prévue pour durer pendant la partie la plus rapide de la trajectoire
de l'obus pour laquelle l'efficacité du dispositif est maximale, soit pendant les
20 à 30 premières secondes comptées à partir du début du tir référencé to. Pour des
tirs à angle d'émission élevé, voisin de 45 degrés par rapport à l'horizontale, la
phase RDTC est nettement inférieure au temps total de la trajectoire de l'obus ; par
contre, pour des tirs à angle d'émission faible, l'arrivée au sol peut intervenir
pendant la phase RDTC. Les rappels donnés ci-dessus sur le fonctionnement des projectiles
du type RDTC sont utiles pour une bonne compréhension de l'invention.
[0018] Une fusée de proximité connue pour projectile d'artillerie peut comporter, comme
indiqué à la figure 1, un dispositif de radar constitué par exemple par un oscillateur
1 couplé à une antenne émettrice 2 pour émettre une onde continue. L'onde réfléchie
par la cible, normalement le sol, est captée par une antenne réceptrice 3 supposée
par exemple distincte de l'antenne émettrice. Les antennes 2 et 3 sont supposées omnidirectionnelles.
Un circuit mélangeur 4 forme le signal de battement soustractif entre le signal fourni
par l'antenne réceptrice 3 et le signal fourni par un coupleur 5 qui prélève une fraction
du signal issu de l'oscillateur 1. Après suppression de la composante continue au
moyen d'une résistance 6 et d'un condensateur 7, ce signal de battement est fourni
en tant que signal Se à une borne 8. De façon connue la borne 8 est reliée à une première
chaîne de traitement du signal Se destinée à activer le déclencheur 9 du circuit d'amorçage
11 de la fusée au bout d'un temps τ†, variable, comme décrit plus en détail ci-dessous.
La première chaîne comporte en cascade entre la borne 8 et une borne 10 un filtre
passe-bande 12, un amplificateur 13, une borne 14, un circuit à seuil 15, un compteur
d'impulsions 16 et le déclencheur 9. Le filtre 12 et l'amplificateur 13 sont par exemple
constitués par des amplificateurs opérationnels. Le filtre 12 laisse passer des signaux
de fréquences typiquement comprises entre 50 Hz et 300 Hz, pour fixer les idées, soit
la gamme de fréquences Doppler attendues pour l'obus à son arrivée au sol, en dépendance
de sa vitesse et de son angle d'incidence pour une fréquence donnée correspondante
de l'onde émise. Le circuit à seuil 15 peut être réalisé au moyen d'un transistor
ou d'un amplificateur opérationnel. Le compteur d'impulsions 16 qui a pour fonction
essentielle l'établissement du temps
Tl est par exemple un compteur analogique tel que décrit ci-dessous en détail en référence
à la figure 5. Le déclencheur 9 peut être une diode Zener. Le circuit d'amorçage 11
représenté à l'intérieur d'un trait interrompu comporte, entre une borne d'alimentation
électrique 17 et la masse un premier circuit de temporisation constitué par le montage
en série d'une résistance Rn et d'un condensateur Cn qui définissent un temps de charge
Tn = RnCn. Le point commun 18 aux éléments Rn et Cn est relié à un circuit de déclenchement
19, par exemple un transistor convenablement polarisé, qui alimente à son tour un
deuxième circuit de temporisation seulement lorsqu'un seuil de tension prédéterminé
est atteint au point 18. Le deuxième circuit de temporisation se compose du montage
en série d'une résistance Ra d'un point de branchement 22, et d'un condensateur Ca
relié à la masse par l'intermédiaire de l'amorce AM. Par ailleurs, le point 22 est
relié à la masse par le montage en parallèle du trajet anode cathode d'un thyristor
Q dont la gâchette est reliée à la borne 10 et d'un commutateur de cible électromécanique
24. L'alimentation électrique sur la borne 17 et en d'autres points du circuit s'effectue
de façon connue non représentée par exemple au moyen d'une pile dont l'électrolyte
est libéré sous l'effet du choc au départ de l'obus. Au bout d'un temps Tn de l'ordre
de 9 secondes, fixé par les valeurs de Rn et Cn, le condensateur Ca se charge à son
tour à travers la résistance Ra et la tension au point 22 s'élève jusqu'à une valeur
telle qu'une décharge brusque du condensateur C
A, à cette valeur de tension, à travers la seule amorce AM suffirait pour allumer à
coup sûr cette dernière, valeur de tension qui est obtenue au bout d'un temps Ta,
de l'ordre d'une seconde, qui s'ajoute au temps Tn. En résumé, l'allumage de l'amorce
AM ne peut être obtenu qu'après un temps Tn + Ta de l'ordre de 10 secondes après le
départ de l'obus soit par déclenchement du thyristor Q par la première chaîne, soit
par fermeture du commutateur 24 obtenue par percussion au sol.
[0019] Le principe de fonctionnement du compteur 16, dans sa version analogique est le suivant
: entre deux dépassements de seuil en forme d'impulsion du signal Se filtré et amplifié,
dans le circuit à seuil 15, un premier condensateur de faible capacité est chargé
sous une tension constante à travers une résistance, pendant le temps de dépassement
de seuil par l'impulsion ; la charge du premier condensateur est transférée à un deuxième
condensateur de forte capacité. Par ailleurs le deuxième condensateur est shunté par
une résistance de remise à zéro qui procure une remise à zéro progressive continue
du deuxième condensateur. Sur la figure 1, cette remise à zéro progressive continue
est représentée symboliquement par un circuit de remise à zéro automatique 25. Pour
des impulsions de dépassement de seuil suffisamment rapprochées dans le temps, la
charge sous forme discrète du deuxième condensateur l'emporte sur sa décharge continue
et on peut dimensionner les éléments du compteur d'impulsions 16 pour qu'un deuxième
seuil de tension apte à rendre conducteur le thyristor Q soit obtenu au bout d'un
nombre prédéterminé N d'impulsions Doppler dépassant en amplitude un premier seuil,
en 15, les impulsions Doppler prises en compte et par exemple au nombre de N = 5 étant
suffisamment rapprochées pour que la charge du deuxième condensateur l'emporte nettement
sur sa décharge. Le temps
Ti précédemment défini peut donc s'exprimer sous la forme :
T1 = N
T
τ désignant la période du signal à la fréquence Doppler pour le tir considéré. Pour
fixer les idées, à la période
T correspond typiquement une différence d'altitude de 1 m sur la partie de trajectoire
finale du projectile. Etant donné que l'amplitude du signal d'écho croît très fortement
lors de l'arrivée au sol, ceci se traduit par une enveloppe de forme sensiblement
hyperbolique du signal de battement dans les vingt ou trente derniers mètres de la
trajectoire. Le circuit à seuil 15 est par exemple réglé de façon telle que le seuil
soit dépassé, pour le signal de cible, à partir d'une altitude de 15 m au temps tio.
D'après ce qui précède, il en résulte que le déclenchement de la fusée aura lieu cinq
mètres plus bas, c'est-à-dire à l'altitude nominale de 10 m, au temps t
11 (τ
1 = t
11 - tio = 0,1 s).
[0020] Toujours au titre de l'art antérieur connu, la fusée de proximité représentée à la
figure 1 peut comporter une deuxième chaîne antibrouillage qui reçoit le signal présent
sur la borne 8. Cette deuxième chaîne comporte par exemple un filtre passe-bande 27,
un amplificateur 28 et un circuit à seuil 29. La sortie du circuit 29 est reliée à
une entrée 31 du compteur d'impulsions 16 pour shunter, dans ce dernier, la résistance
de remise à zéro pour provoquer une remise à zéro brutale du deuxième condensateur,
ce qui provoque l'inhibition du déclenchement du thyristor 10. Les circuits 27, 28
et 29 peuvent être de même structure que les circuits homologues 12, 13 et 15 de la
première chaîne mais leurs réglages sont différents et la (les) bande(s) passante(s)
du filtre 27 doit (doivent) être disjointe(s) de la bande passante du filtre 12 afin
d'éviter l'inhibition du déclenchement du thyristor Q à l'arrivée au sol du projectile.
[0021] Selon l'invention une chaîne supplémentaire, qui reçoit au même titre que la première
et la deuxième chaîne le signal Se sur la borne 8, a pour fonction de contrecarrer
spécifiquement le brouillage radioélectrique induit par le fonctionnement du dispositif
RDTC lors du tir du projectile. Cette chaîne supplémentaire comporte en cascade un
filtre passe-bande 32, un amplificateur 33, des premiers et deuxièmes moyens de retard
34, un circuit à seuil 35 et un circuit de décision 36 dont la sortie 37 est prévue
pour commander un ou plusieurs éléments de la première chaîne ou du circuit d'amorçage
11 de la fusée. La bande passante du filtre 32 englobe celle du filtre 12 et a sensiblement
la même borne inférieure que ce dernier. Cette bande passante est par exemple 50 à
1500 Hz, la moitié de l'énergie étant concentrée aux fréquences les plus basses qui
sont aussi les fréquences Doppler, soit entre 50 et 350 Hz. Le taux d'amplification
de l'amplificateur 33 est comparable à celui de l'amplificateur 13. Les premiers et
deuxièmes moyens de retard qui apportent un retard T
1 à l'apparition et un retard T
2 à la disparition du signal RDTC sont représen tés à la figure 1 de façon symbolique
par un réseau à résistances et condensateur, les durées T
1 de l'ordre de 2 s et Tz, de l'ordre de quelques secondes et assez largement variable
selon le type de projectile, devant pouvoir être réglées indépendamment l'une de l'autre.
Selon le montage de la figure 1, le temps Ti est établi par le montage en série, à
partir de la sortie de l'amplificateur 33, d'une diode 35 dans le sens passant, d'une
résistance Ri et d'un condensateur Ci dont une armature est reliée à la masse. Par
ailleurs, une résistance Rj est branchée entre le point commun à la diode 35 et à
la résistance Ri et la masse, de façon que le condensateur Ci se décharge à travers
le montage en série des résistances Ri et Rj, ce montage étant isolé, vers l'amont,
par la diode 35. La fonction précise remplie par la mise en oeuvre des retards T
1 et T
2 est explicitée ci-dessous en référence à la figure 2. Par exemple, le circuit à seuil
35 est réalisé par une diode Zener dont la tension inverse de conduction fixe le seuil
de tension désiré et le circuit de décision 36 par un transistor qui est rendu passant
lorsque cette tension inverse est dépassée, de façon à relier, en substance, le conducteur
de sortie 37 à la masse, situation dans laquelle le signal de sortie S
d sur le conducteur 37, dit à l'état logique "1", active au moins un élément du circuit
d'amorçage 11 de la fusée ou au moins un élément de la première chaîne pour inhiber
totalement ou partiellement le déclenchement de la fusée de proximité. L'inhibition
totale est signalée, sur la figure 1 par des lignes en traits mixtes 38, 39, 41, 42
qui relient respectivement le conducteur 37 à un interrupteur à commande par tension
43 ou à un interrupteur à commande par tension 44, ou au déclencheur 9, ou encore
à l'entrée 31 du compteur d'impulsions 16 soit directement, soit, en présence d'une
deuxième chaîne, par l'intermédiaire d'un circuit-porte logique OU 45 dont une autre
entrée est reliée à la sortie du circuit à seuil 29 lorsqu'il existe une deuxième
chaîne de traitement antibrouillage. L'interrupteur à commande par tension 43 est
branché entre le point 18 et la masse. L'état 1 du signal S
d peut ainsi provoquer la fermeture de l'interrupteur 43 ce qui inhibe le fonctionnement
du premier circuit de temporisation par empêchement de la charge du condensateur Cn.
De façon analogue, l'interrupteur à commande par tension 44 est branché entre la masse
et la borne 22 avec une résistance en série de forte valeur 46, de façon à inhiber
le fonctionnement du deuxième circuit de temporisation par fermeture de l'interrupteur
44 lorsque le signal S
d est à l'état 1. La ligne 41 symbolise par exemple le fait de relier directement à
la masse la borne 10, c'est-à-dire la gâchette du thyristor Q pour maintenir ce dernier
à l'état non conducteur et la ligne 42 a, sur le circuit de comptage 16, le même effet
de remise à zéro autoritaire que la deuxième chaîne, lorsque cette dernière existe.
Sur la figure 1, l'inhibition partielle du déclenchement de la fusée de proximité
est indiquée par des lignes en traits interrompus 47, 48, 49 qui relient respectivement
le conducteur 37 à l'amplificateur 13, au circuit à seuil 15 ou au compteur d'impulsions
16. Lorsque le signal S
d est à l'état 1 il est ainsi possible de diminuer le gain de l'amplificateur 13 ou
d'augmenter le niveau du seuil dans le circuit 15, de façon connue en soi, ou encore
de modifier le comptage dans le compteur d'impulsions 16 comme décrit ci-dessous en
référence à la figure 5.
[0022] Sur la figure 2 on a représenté en a le signal Se présent sur la borne 8 de la figure
1 pour lequel on distingue, dans l'ordre chronologique, quatre phases repérées sur
l'axe des temps de la figure 2b : la phase principale de RDTC comprise entre les instants
to et t
3 et qui dure de 20 à 40 secondes ; la phase dite de réallumages comprise entre t
3 et t
4 qui est celle pendant laquelle le dispositif RDTC, théoriquement éteint par disparition
du matériau combustible peut encore éventuellement fonctionner de façon sporadique
; la phase comprise entre t
4 et t
10 pendant laquelle le dispositif RDTC ne fonctionne plus et le signal de cible n'est
pas encore perceptible ; puis la phase finale entre t
10 et t
11 déjà décrite ci-dessus pendant laquelle le signal de cible est pris en compte par
le compteur d'impulsions 16.
[0023] La figure 2c caractérise le fonctionnement de la fusée de proximité en mode dit mode
percutant de secours. Entre les instants to et t
2, t
2 étant antérieur à t
3 les deux circuits de temporisation du circuit d'amorçage 11 empêchent toute explosion,
le condensateur C
A n'étant pas encore suffisamment chargé, ce qui est symbolisé sur la figure 2c par
un niveau logique "0". Après l'instant t
2, la percussion au sol du projectile provoque l'explosion par déclenchement du commutateur
de cible électromécanique 24, ce qui est symbolisé par le niveau logique 1.
[0024] A la figure 2d, on retrouve la phase d'inhibition totale comprise entre to et t
2, renforcée si besoin était par l'inhibition totale ou partielle apportée par la chaîne
supplémentaire entre les instants t
1 et t
2, l'instant t
1 antérieur à t
2 étant celui pour lequel le signal S
d passe de l'état 0 à l'état 1, avec : t
1 - to = T
l. La phase comprise entre t
2 et t
4 est celle pendant laquelle le signal S
d est à l'état 1, l'inhibition due aux circuits de temporisation étant levée, ce qui
est symbolisé par le niveau logique 1, cette phase se terminant par la phase de réallumages
de t
3 à t
4 dont la durée t
4 - t
3 s'identifie avec le retard T
2 dans la mesure où il est possible d'estimer avec précision la durée t
4 - t
3 qui est liée au type de projectile considéré. Par sécurité, on peut choisir la durée
T
2 supérieure à la durée estimée t
4 - t
3, ceci étant vrai surtout pour des projectiles dont l'angle de tir est élevé. Par
contre pour des projectiles dont la phase de réallumages est courte et/ou pour lesquels
les angles de tir sont faibles, il convient de régler le retard T
2 à une valeur faible, pour augmenter la probabilité d'arrivée au sol du projectile
après l'instant t
4 c'est-à-dire à un instant où la chaîne supplémentaire n'inhibe plus le fonctionnement
de la première chaîne et où le fonctionnement de la fusée de proximité est nominal,
ce qui est symbolisé par un niveau logique 0 sur la figure 2d. La durée T
2 est par exemple comprise entre 3 s et 10 s.
[0025] La figure 3 représente un mode de réalisation particulier de l'invention selon lequel
est utilisée, outre la première chaîne, une première chaîne auxiliaire de traitement,
constituée, comme la première chaîne, par la mise en cascade d'un filtre passe-bande
52, un amplificateur 53, un circuit à seuil 55, un compteur d'impulsions 56 et un
déclencheur 59. La première chaîne et la première chaîne auxiliaire sont reliées aux
bornes 8 et 10 par l'intermédiaire de commutateurs à deux positions 60 et 61 de façon
telle que lorsque le signal S
d sur le conducteur 37 est à l'état 1, la première chaîne auxiliaire est reliée aux
bornes 8 et 10, la première chaîne n'étant pas reliée, comme représenté sur la figure,
la position des commutateurs 60 et 61 étant inversée lorsque le signal S
d est à l'état 0. La première chaîne auxiliaire peut avoir une structure identique
à celle de la première chaîne mais ses organes sont réglés de façon à être moins sensibles
à un signal à fréquence Doppler que ceux de la première chaîne. Notamment le filtre
52 peut être plus sélectif que son homogoque 12 de façon à améliorer le rapport signal
sur bruit ; l'amplificateur 53 peut avoir un gain plus faible que celui de l'amplificateur
13 ; la tension de seuil peut être plus élevée en 55 qu'en 15, le comptage plus grand
en 56 qu'en 16. Les commutateurs 60 et 61 peuvent être réalisés simplement au moyen
de transistors. Par ailleurs il est clair qu'il n'est pas indispensable de commuter
entièrement de la première chaîne sur une première chaîne auxiliaire complète, seulement
un organe ou un groupe d'organes de la première chaîne pouvant aussi être commutés
sur des organes homologues dont les réglages sont différents.
[0026] La figure 4 montre comment il est possible d'utiliser certains organes en commun
pour la première chaîne de traitement et la chaîne supplémentaire. Ces organes sont
le filtre passe-bande 62 et l'amplificateur 63. On notera que si le gain de l'amplificateur
63 n'est pas optimal soit pour la première chaîne de traitement soit pour la chaîne
supplémentaire, il est toujours possible de compenser ce léger défaut par un réglage
adéquat des organes situés en aval dans l'une ou l'autre de ces deux chaînes. Dans
le mode de réalisation représenté à la figure 4, la chaîne supplémentaire agit sur
la première chaîne de traitement par modification du comptage dans le compteur d'impulsions
16 comme expliqué plus en détail ci-dessous en référence à la figure 5.
[0027] La figure 5 représente la partie de la première chaîne de traitement et la partie
de la chaîne supplémentaire situées en aval du filtre 12 (respectivement 32, 62) et
de l'amplificateur 13 (respectivement 33, 63). La borne 14 est reliée à la base d'un
transistor NPN T
1 par l'intermédiaire d'un condensateur C
10 qui a pour fonction de supprimer la composante continue du signal de tension sur
la borne 14. La base du transistor T
1 est reliée à la borne d'alimentation 65 à la tension positive Vo par exemple égale
à 30 volts, par une résistance de polarisation de valeur réglable R
10. L'émetteur de T
1 est relié à la masse et son collecteur à un point A lui-même relié d'une part à la
borne d'alimentation 65 par l'intermédiaire d'une résistance R
1 d'autre part à un condensateur Ci dont l'autre armature est reliée à la borne 65
par l'intermédiaire d'une résistance R
2 et à l'émetteur d'un transistor PNP T
2 dont la base est reliée à la borne 65. Le collecteur de T
2 est relié d'une part à la masse par le montage en parallèle d'un condensateur C
2, d'une résistance R
3 et du trajet collecteur-émetteur d'un transistor NPN T
3, d'autre part à la cathode d'une diode Zener D
1. Par ailleurs le point A est relié, par l'intermédiaire d'une résistance R
4 au trajet collecteur-émetteur d'un transistor T
4 qu'on suppose bloqué dans un premier temps. Le montage constitué pour l'essentiel
par les éléments Ti, R
1, C
1, R
2, T
2, C
2, est un circuit de transfert de charges, connu sous le nom de pompe à transistor
et à diode, à la différence près que dans le présent montage la diode est remplacée
par la résistance R
2. Tant qu'un seuil de tension négative prédéterminé sur la borne 14 n'est pas dépassé,
le transistor T
1 est conducteur et le condensateur Ci est chargé à la tension Vo à travers la résistance
R
2, la charge du condensateur C
2 étant nulle, et le transistor T
2 est bloqué. Au premier dépassement de seuil et pendant toute la durée de l'angle
électrique de l'impulsion de dépassement au-delà du seuil, le transistor T
1 se bloque, il se produit un décalage de tension égal à Vo sur les deux armatures
de C
1, T
2 devient conducteur et la charge de C
1 est transférée à C
2, de façon telle que la tension sur l'armature de C
2 reliée au collecteur de T
2 passe de la valeur nulle à la valeur :
Ci Vo C
2 Ci et C
2 désignant aussi les capacités respectives
des condensateurs C
1 et C
2 et étant dans un rapport de l'ordre de 1 à 10. Enre deux impulsions successives de
dépassement de seuil C
1 se charge à nouveau et C
2 se décharge à travers R
3, ce qui constitue la remise à zéro progressive continue du compteur d'impulsions
16. Le cycle de fonctionnement décrit ci-dessus se répète pour chaque impulsion de
dépassement de seuil et les états de charge de C
2, pour des impulsions suffisamment rapprochées telles que celles dues au signal de
cible sont sensiblement égaux à :

en négligeant le courant de fuite de C
2 à travers R
3. La présence de 1a résistance R
2 à la place d'une diode permet d'obtenir des accroissements de charge de C
2 sensiblement égaux, à chaque impulsion, au lieu d'une variation en progression exponentielle,
de façon qu'après un nombre prédéterminé N d'accroissements de charge, c'est-à-dire
d'impulsions de dépassement de seuil en 14, la tension de conduction en inverse de
la diode D
1 soit dépassée, ce qui a pour effet de débloquer le thyristor Q. Ce nombre N est par
exemple choisi égal à 5. Il est possible de faire varier légèrement la valeur de N
en modifiant légèrement un ou plusieurs parmi les paramètres suivants : valeur de
C
1, C
2, R
2, R
3 et tension inverse de D
1. Le signal de sortie du circuit à seuil 29 de la deuxième chaine de traitement est
fourni à la base de T
3 pour rendre conducteur ce transistor et provoquer ainsi la décharge quasi instantanée
du condensateur C
2. En présence de signaux parasites pour lesquels les dépassements de seuil sont irréguliers
et en moyenne nettement plus espacés dans le temps que ceux qui sont dus au signal
de cible, la décharge de C
2 à travers R
3 l'emporte sur la charge et le seuil de tension inverse de D
1 ne peut en général pas être atteint. Pour des signaux parasites de type RDTC, par
contre, la fréquence des impulsions de dépassement de seuil, en 14, peut être suffisante
pour que, la charge de C
2 l'emportant sur sa décharge, la tension inverse de D
1 soit atteinte, au bout d'un nombre indéterminé de dépassements de seuil en 14, ce
qui provoquerait un déclenchement intempestif de la fusée de proximité. Pour éviter
ce défaut, on a prévu qu'un tel signal RDTC parasite provoque l'augmentation du comptage
N. A cet effet, la chaîne supplémentaire comporte, en aval 4e l'amplificateur 33,
ou 63 à partir d'une borne 66, un circuit comparable à celui qui est décrit ci-dessus
pour la première chaîne, soit un condensateur C
20 de suppression de la composante de tension continue, un amplificateur différentiel
AD qui remplit une fonction analogue à celle du transistor T
1 et dont l'entrée inverseuse qui constitue un seuil est convenablement polarisée au
moyen de résistances Rs et R
6, des condensateurs C
11 et C
12, des résistances R
12 et R
13, un transistor T
12 et une diode Zener D
11 homologues respectivement des compostants C
1, C
2, R
2, R
3, T
2 et D
1. Cependant, la fonction assurée par ce dernier circuit est différente et ne consiste
pas à proprement parler en un comptage mais en l'établissement d'un signal, au-delà
d'un certain seuil, ayant un retard T
1 à l'apparition et un retard T
2 à la disparition. Le retard T
1 est obtenu au moyen de la pompe à transistor T
12 et résistance R
12 par transfert de charges entre C
11 et C
12, la fonction de seuil est assurée par la diode Zener D
11 dont l'anode est reliée à la base du transistor T
4 et à la masse par l'intermédiaire d'une résistance R
15. La décharge de C
12 à travers D
11 et R
15 définit le retard T
2. Ce dernier circuit est réglé de façon telle que le signal RDTC provoque le déblocage
du transistor T
4, ce qui a pour effet de faire baisser la tension du point A, à l'état bloqué du transistor
T
1, de la valeur Vo à la valeur R
4 R
1 + R
4 Vo, par Vo exemple la valeur 2 = 15 volts si les valeurs de Ri et R
4 sont égales. Ceci entraîne qu'à chaque transfert de charge de Ci à C
2, la quantité d'électricité transmise est plus faible, par exemple dans un rapport
de 1 à 0,5 en comparaison du fonctionnement précédemment décrit. Pour le signal de
cible, ceci se traduit par une valeur de N doublée. Physiquement, ceci signifie, pour
une arrivée au sol du projectile en phase RDTC, qu'au lieu d'un comptage d'impulsions
Doppler compris entre 15 m et 10 m au-dessus du sol avec explosion à la hauteur nominale
de 10 m du projectile on obtient dès lors un comptage d'impulsions Doppler compris
entre 15 m et 5 m avec explosion à la hauteur réduite de 5 m, à raison d'une période
Doppler par mètre de dénivelé. On notera que dans cette hypothèse de présence simultanée
de signal de cible et de signal parasite RDTC, des impulsions parasites de dépassement
de seuil peuvent se glisser entre des impulsions de dépassement de seuil dues au signal
de cible, ce qui réduit d'autant le temps de déclenchement de la fusée, compté à partir
de l'instant t
10 marquant la première impulsion comptabilisée due à la cible, et donc qui rapproche
d'autant le fonctionnement comportant une action de la chaîne supplémentaire, du fonctionnement
nominal de la première chaîne seule. Par exemple, pour 3 impulsions parasites interdigitées
parmi 7 impulsions de cible et qui seraient toutes trois prises en compte, l'explosion
en proximité pendant la phase RDTC se produirait à : 15 - 7 = 8 m au-dessus du sol
et on peut faire en sorte qu'une telle fréquence d'impulsions parasites soit insuffisante
pour provoquer à elle seule l'explosion, en augmentant suffisamment la valeur de la
résistance R
3.
[0028] Les valeurs de certains composants de la figure 5 sont par exemple les suivantes
:

[0029] On notera que le rapport C
12 C
11, de l'ordre de 200, est beaucoup plus élevé que le rapport C
2 C
1, de l'ordre de 10. Ceci correspond au fait que deux cents impulsions RDTC sont nécessaires
pour l'établissement du retard T
1 de l'ordre de 2 s alors que le temps τ
1 de comptage de cinq à dix impulsions de dépassement de seuil en 14 s'effectue en
0,1 s environ.
[0030] On notera que l'amplificateur différentiel AD n'est pas indispensable et que la borne
66 pourrait être reliée directement au condensateur C
11, moyennant de légères modifications de la partie du circuit située en aval pour compenser
le fait que la charge de C
11 ne s'effectue alors plus sous une tension constante. Il est aussi possible de remplacer
la résistance 12 par une diode. Par ailleurs l'amplificateur différentiel AD pourrait
être remplacé par un transistor et le transistor T
1 par un amplificateur différentiel.
[0031] L'invention ne se limite pas à une réalisation analogique car les différentes chaines
peuvent aussi effectuer un traitement numérique du signal Se, notamment pour le comptage
N et l'établissement des temps de retard Tt et T
2.
1. Fusée de proximité pour projectile d'artillerie du type à réduction de la traînée
aérodynamique de culot comportant un dispositif de radar pour fournir en sortie d'un
mélangeur un signal de battement soustractif Se entre onde émise et onde réfléchie
d'une part à une première chaîne de traitement destinée à activer le déclencheur du
circuit d'amorçage de ladite fusée au bout d'un temps '1, variable, de l'ordre d'un dixième de seconde, après que ledit signal de battement
amplifié et filtré a dépassé un certain nombre de fois un certain seuil, d'autre part
à une deuxième chaîne antibrouillage ayant des caractéristiques passe-bande différentes
de celles de la première chaîne, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre une
chaîne supplémentaire destinée à contrecarrer l'effet occasionné dans ladite première
chaîne par les perturbations électromagnétiques dues à la réduction de la traînée
aérodynamique de culot, que ladite chaîne supplémentaire présente des caractéristiques
de filtrage passe-bande, d'amplification et de dépassement de seuil par ledit signal
de battement comparables à celles de ladite première chaîne, que le signal de sortie
de la chaîne supplémentaire est transmis à des moyens d'inhibition pour inhiber partiellement
ou totalement, par l'intermédiaire de ladite première chaîne ou dudit circuit d'amorçage,
le déclenchement de la fusée, et que ladite chaîne supplémentaire comporte des premiers
moyens de retard qui retardent l'apparition dudit signal de sortie, par rapport au
signal d'entrée, d'un temps τ† ainsi que des deuxièmes moyens de retard pour maintenir
ledit signal de sortie de la chaîne supplémentaire pendant un temps T2 de l'ordre de quelques secondes après que ledit signal de battement Se amplifié et
filtré a cessé de dépasser le seuil de la chaîne supplémentaire.
2. Fusée de proximité pour projectile d'artillerie comportant en cascade un premier
et un deuxième circuits de temporisation du circuit d'amorçage et dont la première
chaîne comporte en cascade à la suite dudit mélangeur un filtre passe-bande, un amplificateur,
un circuit à seuil et un compteur d'impulsions à remise à zéro progressive continue
et ledit déclencheur, selon la revendication 1.
3. Fusée de proximité pour projectile d'artillerie selon la revendication 2, caractérisée
en ce que ladite chaîne supplémentaire comporte en cascade un filtre passe-bande,
un amplificateur, lesdits premiers et deuxièmes moyens de retard, un circuit à seuil
et un circuit de décision.
4. Fusée de proximité pour projectile d'artillerie selon la revendication 3, caractérisée
en ce que ledit filtre passe-bande et ledit amplificateur de la chaîne supplémentaire
s'identifient respectivement au filtre passe-bande et à l'amplificateur de ladite
première chaîne.
5. Fusée de proximité pour projectile d'artillerie selon la revendication 2 ou 3,
caractérisée en ce que lesdits moyens d'inhibition commandent, afin de l'inhiber totalement,
au moins l'un parmi les organes suivants : premier circuit de temporisation, deuxième
circuit de temporisation, déclencheur, compteur d'impulsions.
6. Fusée de proximité pour projectile d'artillerie selon la revendication 2 ou 3,
caractérisée en ce que lesdits moyens d'inhibition commandent, afin de l'inhiber partiellement,
au moins l'un parmi les organes suivants : amplificateur, circuit à seuil, compteur
d'impulsions.
7. Fusée de proximité pour projectile d'artillerie à inhibition partielle du compteur
d'impulsions par la chaîne supplémentaire, dans laquelle ledit compteur d'impulsions
est constitué par un circuit à transfert de charges entre un premier et un deuxième
condensateurs, selon la revendication 6, caractérisée en ce que ledit signal de sortie
de la chaîne supplémentaire agit au titre des moyens d'inhibition, sur ledit premier
condensateur, pour faire diminuer le transfert de charge de ce dernier à l'occasion
de chaque dépassement de seuil dans le circuit à seuil de la première chaîne.
8. Fusée de proximité pour projectile d'artillerie selon l'une des revendications
1 à 3, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre une première chaîne auxiliaire
ou une partie de première chaîne auxiliaire de traitement moins sensible audit signal
de battement que ladite première chaîne, et que lesdits moyens d'inhibition sont constitués
par deux commutateurs électroniques qui permettent de substituer à ladite première
chaîne ladite première chaîne auxiliaire.