[0001] Dans la demande de brevet principal N° 79-16182 déposée par le demandeur le 18.6.79
et dont la présente invention constitue un perfectionnement, il a été prévu d'assurer
l'aération des locaux et le tirage des cheminées par l'effet de la dépression créée
dans le conduit d'aération ou celui de tirage des cheminées de façon indirecte par
projection extérieure rapide parallèlement à l'axe dudit conduit d'un courant d'air
vertical qui enveloppait un bulbe toroïdal placé à la bouche du conduit et au niveau
duquel le courant d'air vertical convenablement dirigé induisait la dépression recherchée,
ladite projection du fluide extérieur étant coaxiale avec le conduit, orientée de
façon inverse par rapport à la direction du fluide aspiré dans le conduit et tangente
à la périphérie extérieure dudit bulbe.
[0002] Un tel dispositif avait en outre pour avantage que le courant d'air vertical descendant
ainsi créé par l'organe de ventilation était utilisé pour le refroidissement du moteur
d'entraînement dudit organe, le mettant ainsi à l'abri d'un échauffement qui aurait
nuit à sa longévité.
[0003] Or l'étude d'un tel dispositif a amené à con- . stater que la dépression ainsi obtenu
à l'intérieur du conduit terminé par ledit bulbe. et soumis au courant d'air vertical
descendant créé par un organe de ventilation mécanique le surmontant était due non
seulement à l'effet venturi provoqué par la projection tangentielle du courant d'air
sur la paroi extérieure du bulbe parallèlement à son axe, mais aussi, et de façon
non négligeable, par le tourbillonnement de l'air provoqué par l'organe rotatif de
ventilation, à l'intérieur même du conduit d'aération ou de tirage de cheminée, créant
selon son axe un véritable effet de trombe ascendante qui contribue pour une grande
part à l'effet dépressionnaire recherché.
[0004] La présente invention a donc pour but, comme perfectionnement de l'invention citée,
de créer un organe mécanique de ventilation qui accroisse ce phénomène tourbillonnaire
tout en maintenant l'effet venturi extérieur, sans négliger l'effet statique d'aspiration
dû au passage du vent au niveau des organes qui constituent l'extrémité du conduit
d'aération ou de tirage des cheminées.
[0005] Ce perfectionnement a été obtenu en modifiant la forme des aubes qui constituaient
la turbine de ventilation et en substituant à l'hélice précédemment utilisée une turbine
supérieure centrifuge qui coopère avec la turbine principale de ventilation pour le
refroidissement du moteur qui l'entraîne.
[0006] Cette même étude a montré que cet effet tourbillonnaire se faisant principalement
ressentir dans l'axe du conduit au sommet duquel il était provoqué, il était possible
en utilisant des gaines d'aération concentriques d'obtenir des dépressions différentes
dans la gaine centrale et dans la gaine périphérique. De même il a été constaté que
dans la gaine centrale, soumise à l'effet tourbillonnaire le plus important, la dépression
pouvait varier selon la position de l'ouié supérieure de ladite gaine par rapport
au plan de rotation de la turbine, la dépression ainsi produite augmentant quand cette
distance diminue. Alors que dans la gaine périphérique, moins soumise à cet effet
de trombe, la dépression qui y règne est pratiquement indépendante, dans certaines
limites, de cette distance et indépendante aussi, dans certaines limites aussi, de
la vitesse de rotation de la turbine.
[0007] Cela a permis de mettre au point une véritable centrale de ventilation grâce à laquelle,
au moyen d'un unique organe de ventilation muni des aubes objet de l'invention, il
est possible de disposer de dépressions différentes et réglables indépendamment l'une
de l'autre dans plusieurs conduits d'aération qui peuvent être simultanément mis en
communication avec différents locaux au niveau desquels ils assurent une aération·correspondant
aux différents besoins de chacun d'eux, selon urr programme qui peut comporter différents
paramètres tels que des paramètres horaires aussi bien que d'autres paramètres : l'humidité
ou la température par exemple, qui peuvent agir automatiquement sur les différents
réglages d'une telle centrale pour régler l'aération de chacun des locaux en fonction
de sa destination propre à un instant donné.
[0008] Ceci présente un avantage particulier pour l'aération des locaux d'habitation ou
industriels dont les issues sont munies de systèmes d'étanchéité modernes et dont
l'aération ne peut donc être obtenue de ce fait qu'à travers des gaines d'aération
prévues à cet effet. Dans certains cas de telles gaines conduisent chacune à un organe
mécanique d'aération particulier qui provoque la dépression nécessaire pour chacun
de ces circuits. Cela nécessite donc autant d'organes mécaniques de ventilation qu'il
y a de locaux à ventiler. En outre l'interconnection de chacun de ces organes, en
vue de moduler l'aération de chaque local en fonction de l'aération nécessaire dans
les autres locaux, afin d'éviter des siphonna- ges intempestifs, est rendue très difficile.
[0009] Dans d'autres cas une centrale de ventilation assure la ventilation simultanée de
tous les locaux, le débit dans chacun d'eux étant réglé par des opercules commandant
chaque circuit. De telles installations doivent fonctionner 24 heures sur 24 n'ayant
aucun moyen de ventilation statique et l'encrassage de leur turbine par l'aspiration
des vapeurs chargées de graisse parvenant à supprimer même le tirage thermique.
[0010] Le dispositif objet de l'invention permet d'éviter ces inconvénients. La turbine
qui crée l'effet de trombe qui permet l'obtention de différents niveaux de dépression
dans les différentes gaines associées peut coopérer avec des organes statiques de
dépression qui permet l'utilisation du vent pour assurer une répartition de l'énergie
nécessaire pour la ventilation entre l'énergie électrique et l'énergie naturelle,
des accessoires de régulation automatique parachevant la répartition de la ventilation
entre les différents locaux.
[0011] Les dessins annexés, donnés à titre d'exemple seulement, montrent un mode de réalisation
de l'objet de l'invention ainsi que de certaines de ses applications.
La figure 1 est une vue schématique en perspective de deux aubes ouvertes composant
une partie de la turbine objet de l'invention.
Les figures 2a, 2b et 2c sont des vues - schématiques en plan, vue de dessous, d'une
turbine centrifuge portant les aubes objet de l'invention organisées de différentes
manières en vue de créer l'effet tourbillonnaire recherché associé à un effet centrifuge.
La figure 3 est une vue schématique en coupe verticale diamétrale schématisant les
mouvements réciproques des gaz entraînants et entraînés.
La figure 4 est une vue schématique en coupe diamétrale verticale de l'adaptation
qui est faite d'un tel dispositif pour l'aération des locaux, dont les éléments moteurs
sont placés sur la toiture.
La figure 5 est une vue schématique en coupe diamétrale verticale d'une variante qui
est faite d'un tel dispositif pour situer les organes mécaniques à l'intérieur des
locaux.
La figure 6 est une vue schématique en coupe diamétrale verticale de la mitre qui
coopère avec la turbine en vue de créer la dépression recherchée aussi bien sous l'effet
des vents extérieurs que du courant d'air créé par la turbine.
La figure 7 est une vue schématique en perspective écorchée du clapet régulateur destiné
à contrôler l'air aspiré dans différents conduits selon les besoins des locaux desservis
par lesdits conduits.
La figure 8 est une vue schématique en coupe verticale médiane dudit dispositif régulateur
selon une variante à double effet.
La figure 9 est une vue schématique en plan d'un dispositif assurant l'aération rationnelle
des arêtes supérieures des locaux humides.
[0012] Tel qu'il est représenté sur les figures 2a, 2b, 2c, le dispositif objet de l'invention
est constitué par la turbine centrifuge ouverte formée par le flasque 4 qui supporte
sur sa face inférieure plusieurs séries d'aubes ouvertes en forme de gouttière, telles
que 10, 10a et 10b dont la position par rapport aux rayons du flasque 4 qui les porte
dépend essentiellement du taux de dépression recherché. Leur position parfaitement
radiale (fig. 2b) assure, pour un même nombre de tours de la turbine, et un même sens
de rotation donné par la flèche, une dépression inférieure à celle obtenue par la
position de la figure 2a dans laquelle la face convexe de chaque aube forme un angle
aigu avec la tangente au flasque 4 au niveau de chacune d'elles, mais supérieure à
celle obtenue par la position objet de la figure 2c dans laquelle la face convexe
de chaque aube forme un angle obtu avec la tangente au flasque 4 au niveau de chacune
d'elles, la rotation de ladite turbine s'effectuant toujours dans le sens de la face
convexe desdites aubes.
[0013] La longueur de chaque aube, prise dans chacune des séries 10, 10a et 10b par exemple,
est telle qu'elles s'imbriquent entre elles selon le dessin des figures 2. Et, selon
la figure 1 sur laquelle ne sont représentées que deux aubes diamétralement opposées,
le profil de l'aube qui a été créé en vue de produire le meilleur rendement dans le
sens de la dépression recherchée, c'est à dire capable de créer le mouvement tourbillonnaire
aval le plus intense au niveau de l'ouverture supérieure du conduit équipé du système,
est une portion d'hyperbole 21 qui présente un angle asymptotique ouvert vers l'aval
dans le sens de rotation de la turbine, l'un des plans de développement dudit angle
asymptotique, inférieur à 90°, étant rendu solidaire du flasque 4, l'autre plan 10
de l'asymptote se développant vers le bas à la partie inférieure du flasque 4 de la
turbine et se prolongeant au-delà de celui-ci pour se développer selon la même inclinaison
jusqu'au dessus de la surface supérieure dudit flasque pour former une aube supérieure
inclinée 20.
[0014] La turbine à effet tourbillonnaire 4a ainsi constituée (fig. 3) étant placée dans
le carter cylindrique situé à l'ouie inférieure du tunnel 8 et tournant dans le sens
de la flèche (fig. 2) c'est à dire dans le sens de la face convexe des aubes, et coopérant
avec la turbine centrifuge créée par les aubes supérieures 6 contenue dans le même
carter à la base du tunnel 8, on constate que le flux amont aspiré par ladite turbine
supérieure s'organise, grâce à la turbine inférieure (4a) en un courant tourbillonnaire,
périphérique, intense, qui enveloppe l'extrémité supérieure du conduit 2 sur lequel
ledit dispositif est placé, en créant à l'intérieur de celui-ci et selon son axe une
véritable trombe ascendante, aspirante.
[0015] Cette trombe induite à l'intérieur du conduit 2 par le flux toubillonnaire externe
engendré par la turbine 4a est le résultat des effets conjugués de la turbine supérieure
6 qui crée un flux amont orienté vers la base du tunnel 8 parallèlement à son axe,
à la périphérie du conduit grâce à l'écran constitué par le flasque 4 et de la turbine
4a qui, à la sortie du tunnel 8 imprime à ce flux amont un effet tourbillonnaire toujours
orienté vers le bas, parallèlement à l'axe de l'appareil et enveloppant le conduit
2 au point de créer en son centre l'effet de trombe recherché.
[0016] On remarque que le résultat obtenu dépend essentiellement de la distance qui sépare,
dans un même tunnel 8, la turbine 4a de la bouche supérieure du conduit inférieur
2, si bien que la longueur du tunnel 8 (représenté en pointillés sur la figure 3)
peut être quelconque, aux pertes de charge près, sa prolongation au-dessus de la turbine
- (4a) pouvant être nécessaire pour assurer une aspiration constante de fluide frais
selon la flèche 22 à la périphérie inférieure du dôme 9 qui coiffe le dispositif,
même lorsque l'appareil est utilisé pour l'évacuation de fluide à haute température.
Les effets aérodynamiques du dispositif sont matérialisés par la figure 3, sur laquelle
on voit la turbine 4a équipée de telles aubes, provoquer au niveau de la sortie supérieure
du conduit 2 un effet tourbillonnaire périphrique qui l'enveloppe et qui induit à
l'intérieur de celui-ci, dans son axe, un véritable effet de trombe aspirante, ascendante,
facilement matérialisée au cours des essais par une projection de fumée.
[0017] L'expérience montre que l'on atteint ainsi à l'intérieur du conduit 2 une dépression
qui est même supérieure à la dépression nécessaire pour le fonctionnement d'un appareil
de chauffage à combustion, ce qui permet d'utiliser un tel dispositif pour l'aération
principale des locaux. Et l'on constate que la dépression ainsi obtenue à l'intérieur
du conduit 2 varie en fonction de la distance à laquelle se situe la bouche de ce
conduit 2 par rapport à la turbine 4a. A tel point qu'un tel dispositif permet la
mise en place de deux conduits concentriques 2 et 29 (fig. 3). La dépression dans
chacun d'eux peut alors varier par le simple effet du déplacement de la manchette
30 (fig. 4) qui coulisse sur le conduit central 29, ce qui permet d'assurer des débits
de ventilation différents dans les conduits 2 et 29, indépendamment de leur section.
[0018] Un tel effet de trombe ainsi obtenu à la bouche supérieure d'un simple tube cylindrique
s'ajoute à l'effet venturi constaté dû à la présence du courant d'air vertical descendant
tangentant extérieurement le bulbe toro'iOal 1 prévu dans la demande du brevet principal
cité et dont la forme est avantageusement modifiée pour être constituée par l'élément
tronconique (la) dont la surface extérieure est formée par les gradins curvilignes
horizontaux 27.
[0019] Il est aussi avantageux que cette mitre (1a) soit construite en ciment, ce qui permet
sa fixation rapide, sans outillage particulier, au sommet de tout conduit d'aération
ou de fumée bâti au moyen de matériaux de maçonnerie, par la simple interposition
d'un liant de mortier.
[0020] Les ondes curvilignes parallèles 27 qui forment la paroi extérieure de cette mitre
tronconique (1a) assurent l'inflexion des veines d'air qui l'entourent lorsqu'elle
est soumise aux vents naturels dont la direction n'est pas horizontale, ce qui permet
d'obtenir au niveau de la bouche supérieure de la mitre un effet venturi pratiquement
constant pour des vents dont la direction s'écarte de 30° environ de part et d'autre
de l'horizontale.
[0021] L'effet venturi ainsi produit au niveau de la bouche supérieure de la mitre (1 a)
est encore accru par la présence à ce niveau de la portion de cylindre 3 qui présente
à sa partie supérieure une arête vive extérieure selon la figure 6. Cette arête peut
être aussi bien constiuée par un anneau métallique inséré dans le mortier de fabrication
de la dite mitre (1 a), qui peut être aussi fabriquée entièrement métallique.
[0022] D'autre part on remarque que le prolongement supérieur 20 des aubes de la turbine
4a, coopérant avec le tunel 8 à t'ou'të inférieur duquel elles se trouvent situées
assure le refroidissement du moteur 7 par l'aspiration de l'air extérieur selon les
flèches 22, créant autour du moteur 7 un courant d'air qui participe ensuite à l'effet
tourbillonnaire engendré par la turbine 4a.
[0023] Le dispositif étant ainsi constitué on constate que la dépression obtenue dans les
conduits concentriques 2 et 29 est telle que le débit d'air qu'elle provoque permet
d'assurer simultanément l'aération de plusieurs locaux aussi bien que l'extraction
des fumées de l'installation de chauffage qu'ils comportent. Cette possibilité de
constituer ainsi une centrale d'aspiration est en outre facilitée par la possiblité
qui vient d'être décrite de faire varier la dépression obtenue dans chacun des conduits
par le simple positionnement de leur bouche par rapport à la turbine principale 4a.
[0024] Selon la figure 4, l'ensemble d'aspiration constitué par la turbine 4a, animée par
le moteur 7 situé à l'intérieur du tunnel 8, et surmontant les conduits verticaux
concentriques 2 et 29 munis de la mitre (1 a), est situé à l'extérieur de la toiture
de l'immeuble.
[0025] Le conduit central 29 est mis en communication directe avec le local qui doit bénéficier
du plus grand débit de ventilation, la cuisine par exemple, par le conduit 30. L'installation
de chauffage au niveau de laquelle la dépression doit être inférieure à la précédente
pour éviter l'excès de tirage est mise en relation par la gaine 31 avec le conduit
périphérique 2 dont la bouche se situe à un niveau inférieur à celle du conduit 29
par rapport à la turbine 4a, ce qui la soumet à une dépression inférieure.
[0026] Ce conduit périphérique 2 peut déboucher dans l'organe creux, généralement sphérique,
32 sur la paroi diamétralement opposée duquel débouche simultanément le conduit de
chauffage 31 ainsi que les conduits 33 et 34 qui communiquent avec les locaux sanitaires
dans lesquels l'aération nécessite un débit moindre que dans la cuisine par exemple
qui reste directement reliée au conduit central 29 qui bénéficie de la plus haute
dépression.
[0027] On constate alors que l'effet tourbillonnaire créé à l'intérieur du conduit 2. se
perpétue jusqu'à l'intérieur de la chambre sphérique 32 et facilite l'entraînement
des gaz brûlés et de l'air vicié au niveau réciproquement desdits conduits 31, 33
et 34, selon la flèche 60 (fig. 4).
[0028] Le dispositif est complété par le régulateur 35 de type connu installé sur le conduit
2 afin d'éviter que la dépression créée par simple effet venturi par les vents qui
balayent la mitre 26 ne crée un excès de dépression en particulier dans le conduit
31 d'évacuation des gaz brûlés.
[0029] En outre chacun des conduits secondaires 33 et 34 est muni sur son parcourt du régulateur
spécial 36, objet des figures 7 et 8. Ledit régulateur est constitué par le coffre
de forme générale parallélépipédique 37 à l'intérieur duquel le cadre 38 peut se déplacer
par rotation autour de son côté supérieur horizontal 40. Une étanchéité suffisante
est assurée sur la totalité de la périphérie du cadre 38 à l'intérieur du coffre 37
de façon à assurer le passage de l'air uniquement à l'intérieur du cadre 38 qui est
maintenu dans une position déterminée par les crans 39, la base dudit cadre parcourant
à la base le secteur circulaire 61.
[0030] Au niveau du même axe 40 est pendue une feuille souple 41, de tissus par exemple,
dont la surface est inférieure à la surface totale du cadre 38 mais supérieure au
vide de ce même cadre.
[0031] Un tel dispositif étant interposé dans une canalisation d'aspiration de manière que
l'air le parcoure dans le sens indiqué par les flèches 42 et 43, on comprend que pour
une certaine dépression la feuille souple 41 sera aspirée et viendra plaquer contre
le cadre 38 contre lequel elle sera retenue par la grille centrale 44 obturant ainsi
le passage à ce niveau. Alors que pour une dépression inférieure la feuille 41 laissera
librement passer l'air à sa périphérie et à travers le cadre 41. Ce résultat peut
être obtenu pour des dépressions différentes suivant l'inclinaison donnée au cadre
38 retenu par les crans 39.
[0032] De plus, selon la figure 8, un tel dispositif peut être utilisé à double effet. Pour
cela le coffre 37 est muni intérieurement de deux cadres 38 et 45 articulés autour
du même axe horizontal supérieur 40 et entre lesquels est pendue la feuille souple
41.
[0033] Une telle disposition permet, comme il vient d'être dit, de régler par la position
du cadre 38 la dépression créée par la centrale de ventilation, en même temps qu'elle
permet, par le réglage de la position du second cadre 45 d'éviter le siphonne- ment
qui pourrait survenir dans le cas où, du fait de l'orientation du local desservi,
la dépression naturelle créée à son niveau extérieurement par les vents qui l'enveloppent
viendrait à être supérieure à celle entretenue par les éléments mécaniques ou statiques
de la centrale de ventilation ainsi réalisée.
[0034] Cependant l'organisation, selon la figure 4, de l'ensemble des éléments mécaniques
de la centrale de ventilation au-dessus de la toiture nécessite leur fabrication en
matériaux inoxydables, ce qui est onéreux. C'est pourquoi il est prévu aussi de les
installer sous la toiture, selon la figure 5, seuls les éléments statiques restant
dans ce cas extérieurs. Cela permet de diminuer le prix de revient de l'ensemble.
[0035] Dans ce cas, seule la conduite de refoulement 49 émerge de la toiture où elle est
coiffée par la mitre (1a) qui coopère avec les éléments statiques connus 47. Sa partie
inférieure est raccordée à la bouche bée du volute 48, qui joue ici le rôle de la
chambre 32, et à l'intérieur duquel est mise en rotation la turbine 4a dans l'axe
de laquelle débouche la conduite 29 concentrique de l'ouverture périphérique 2.
[0036] Le moteur 7 situé dans le tunnel 8 reçoit l'air frais extérieur aspiré par la turbine
dorsale 6. Et le régulateur 63 placé à l'entrée du tunnel 8 évite l'excès de tirage
qui pourrait être dû à la conjonction de la dépression créée par les éléments statiques
avec celle engendrée par les éléments dynamiques du système.
[0037] La chambre 50, dont l'ouïe d'aspiration est constituée par l'ouverture 2 est donc
soumise à la dépression qui règne en ce point par suite du même effet tourbillonnaire
précédemment décrit.
[0038] Cette chambre assure la répartition de la dépression au niveau des conduits 33 et
34 à travers le régulateur commun 36, qui acheminent l'air vicié ou humide des pièces
sanitaires, ainsi que la dépression appliquée au niveau du conduit 31 qui achemine
les gaz brûlés du chauffage de l'appartement.
[0039] Dans l'une ou l'autre des deux variantes représentées par les figures 4 et 5 la ventilation
est obtenue la majeure partie du temps au moyen des seuls éléments statiques du système,
constitués par la mitre tronconique (1a) coopérant avec la virole 46 de la figure
4 ou avec le plateau 47 muni d'un déflecteur inférieur de la figure 5.
[0040] Le dispositif étant alors muni d'un hygrostat à contact l'absence éventuelle de vent
peut se traduire par un accroissement du taux d'humidité dans la conduite d'évacuation,
ce qui provoque le démarrage automatique de la turbine en vu d'accroître la ventilation.
Le démarrage de la turbine peut aussi être obtenu au moyen d'un interrupteur manuel
manoeuvré pendant les heures d'utilisation de la cuisine par exemple, ainsi que par
une horloge qui assure un programme de fonctionnement de la centrale de ventilation.
[0041] De plus la vitesse de la turbine pouvant varier soit sous l'effet d'une commande
manuelle soit sous l'effet d'une commande automatique contrôlée par un hygrostat placé
dans la conduite 29 qui dessert la cuisine, la ventilation de ce local peut être accrue
soit manuellement soit automatiquement pendant les heures de service de ce local,
sans que pour autant la dépression se trouve accrue dans les gaines desservant les
locaux sanitaires par suite de la présence du régulateur 36 qui contrôle les gaines
33 et 34, ni même dans la gaine 31 d'évacuation des gaz brûlés par suite de la stabilité
relative de la dépression à l'entrée de la bouche périphérique 2 qui est pratiquement
indépendante de la vitesse de rotation de la turbine.
[0042] Par ailleurs la variante représentée par la figure 5 présente l'avantage important,
grâce à la rotation de la turbine (4a) à l'intérieur du volute 48, de permettre la
centrifugation des vapeurs grasses véhiculées par l'air vicié provenant de la cuisine
à travers le conduit 29 ou les fumées du chauffage qui parviennent à travers le tube
31 et leur condensation sur les parois du volute 48 au niveau desquelles elles se
condensent pour s'écouler naturellement à travers le tube 51 prévu à cet effet à la
base du volute et mis en communication avec l'égout vers lequel la pression qui règne
dans le volute 48 les pousse.
[0043] On remarque en outre que" cette centrifugation et cette condensation des vapeurs
grasses s'effectuent sans qu'a-l'intérieur du volute 48 les sections être retrécies
par leur encrassement, ce qui permet de comprendre qu'en cas d'arrêt même prolongé,
de la turbine (4a) par suite d'une panne de courant électrique, le tirage thermique
naturel continuera toujours à fonctionner à travers le conduit général d'évacuation
49 de sorte qu'à aucun moment il ne peut y avoir refoulement des gaz brûlés dans les
conduits desservant les locaux sanitaires si même de telles centrales sont organisées
dans les différents appartements d'un même immeuble et branchés sur un même conduit
général d'évacuation.
[0044] Le dispositif objet de l'invention permet donc d'éviter les accidents d'asphyxie
constatés lors de l'emploi des centrales de ventilation connues qui utilisent une
turbine du type cage d'écureuil librement ouverte sur l'atmosphère, sans l'adjonction
d'organe statique de tirage supérieur et traversée par les vapeurs grasses évacuées.
Dans de telles installations en effet les pales de la turbine en forme de cage d'écureuil
s'encrassent rapidement par la condensation des graisses à leur niveau ; de sorte
qu'en cas d'interruption du courant électrique ces mêmes turbines encrassées s'opposent
au tirage naturel du collecteur général de l'immeuble sur lequel chaque chauffage
individuel est branché ; ce qui provoque la diffusion dans les étages supérieurs des
gaz brûlés provenant des étages inférieurs. De telles installations sont donc obligées
de fonctionner de façon continuelle provoquant une dépense considérable d'énergie,
le tirage mécanique ainsi obtenu n'étant jamais relayé par un tirage statique, ce
qui constitue un danger en cas de panne.
[0045] Le dispositif ainsi constitué est complété au niveau de son passage en toiture par
la manchette d'étanchéité 52 qui facilite la pose et assure une parfaite étanchéité
à ce niveau. En effet grâce aux moletages circulaires 53 et 54 ladite manchette est
guidée sur le conduit 2 (fig. 4) ou 59 (fig. 5) qui dépasse de la toiture et sa base
vient naturellement enchasser la colerette de plomb 55 dont l'embase participe aux
éléments de couverture de la toiture. Et l'extrémité supérieure de la manchette 52,
dont la longueur est ajustée à la demande vient au contact de la mitre (la) qu'elle
supporte assurant aussi à ce niveau l'étanchéité nécessaire.
[0046] Un tel ensemble peut donc être efficacement utilisé pour constituer une centrale
d'aération de tous les locaux d'un même appartement y compris le conduit de fumée,
se substituant ainsi de façon économique aux multiples organes de ventilation et de
tirage qui sont actuellement utilisés et dont le fonctionnement est onéreux parce
que généralement permanent, alors que le système centralisé actuellement proposé permet
d'assurer une ventilation de chaque local proportionnée à ses propres besoins variables
selon leur cycle d'utilisation quotidienne et n'utilisant l'énrgie électrique que
dans la mesure où l'énergie des vents en ce lieu n'est pas suffisante pour créer la
ventilation désirée ou le tirage thermique au moyen des éléments statiques que le
dispositif comporte aussi.
[0047] En outre, grâce à l'efficacité du refroidissement du moteur 24 qui entraîne la turbine
4a et qui n'est jamais en contact avec les gaz chauds, aucune détérioration des organes
mécaniques ou électriques n'est à craindre si même ce sont des gaz à haute température
qui sont extraits par ce moyen.
[0048] Cet ensemble de ventilation peut en outre être complété accessoirement par le déflecteur
56 (fig. 9) placé à l'intérieur des locaux ventilés, proche des arêtes supérieures
dans les points où un pont thermique défavorable provoque des apports d'humidité.
Ledit déflecteur 56, constitué par une gouttière ouverte côté mur et garnie d'ailettes
de diffusion 57 reçoit l'air provenant de l'extérieur du bâtiment, sous l'effet de
la ventilation forcée créée à l'intérieur de celui-ci par la centrale d'aération,
à travers la perforation 58 pratiquée à cet effet dans la paroi du local.
[0049] L'invention n'est pas limitée à l'exemple ou aux exemples qui en ont été décrits,
toute variante, considérée comme une équivalence, ne pouvant en modifier la portée.
[0050] C'est ainsi que les aubes supérieures 6 peuvent occuper une position plus ou moins
inclinées par rapport au flasque qui les porte, suivant le débit recherché du flux
de refroidissement du moteur 7.
[0051] L'invention peut être utilisée pour satisfaire de façon économique aux normes de
la V.M.C. - (Ventilation mécanique contrôlée) qui doit fonctionner 24 heures sur 24.
L'ensemble objet de l'invention permet de réaliser une économie substantielle par
sa possibilité d'utiliser alternativement les vents grâce à ses élements statiques
ou le simple tirage thermique aussi bien que ses éléments mécaniques pour créer la
dépression nécessaire. Il le permet aussi par la meilleure répartition automatique
de la dépression obtenue entre les différents locaux aérés grâce aux régulateurs introduits
sur les circuits qui isolent automatiquement au moment convenable certains locaux
au profit des autres.
[0052] C'est ainsi que l'on peut établir le bilan économique du système en affectant une
durée de 10 heures environ par jour en fonctionnement purement statique gratuit, 7
heures en fonctionnement dynamique contrôlé par un hygrostat ou une horloge, et 7
heures durant lesquelles seuls les locaux les plus exposés sont l'objet de la ventilation
à débit maximum sous le contrôle de sondes hygros- tatiques ou ";10 contacts mannels
[0053] Par exemple aux heures de repas la mise en service de la cuisine sous l'effet d'une
minuterie entraîne la fermeture automatique des locaux sanitaires par le jeu des régulateurs
automatiques 36, réduisant ainsi l'énergie consommée à la seule énergie nécessaire
pour la cuisine, la ventilation à niveau moyen de l'ensemble des locaux reprenant
automatiquement après le temps minuté.
1 °) -Dispositif permettant d'assurer l'aération des locaux, leur désenfumage en cas
d'incendie, l'évacuation des fumées chargées de graisses ou corrosives ainsi que le
tirage des cheminées, selon une ventilation variable et contrôlée des différents locaux
d'un même ensemble, comportant un plateau rotatif muni à sa surface inférieure d'aubes
formant turbine centrifuge surmontant la bouche du ou des conduits d'aération dans
l'axe duquel ladite turbine crée un effet de trombe ascendante selon la revendication
4 du brevet principal N° 79-16182, Caractérisé par le fait que la dépression forcée
à laquelle sont soumis le ou les conduits principaux est obtenue par la rotation de
la turbine (4a) constituée par les aubes (10) fixées à la surface inférieure du flasque
(4) et qui présentent une forme de gouttière dont le profil est une portion d'hyperbole
(21) dont l'angle asymptotique inférieur à 90° est ouvert vers l'aval dans le sens
de rotation de la turbine, l'un des plans de développement dudit angle asymptotique
étant solidaire de la face inférieure du flasque (4), l'autre plan (10) de l'angle
asymptotique se développant vers le bas et se prolongeant au-delà du flasque (4) pour
se développer selon la même inclinaison jusqu'au dessus de la surface supérieure dudit
flasque pour former à ce niveau une aube supérieure (20), la rotation de ladite turbine
s'effectuant dans le sens de la face convexe des aubes qu'elle porte.
2°) -Dispositif selon la revendication 1, Caractérisé par le fait que les aubes (10a)
et (10b) sont associées aux aubes 10, sur la face inférieure du flasque (4) de telle
manière qu'elles s'imbriquent entre elles.
3°) -Dispositif selon la revendication 2, Caractérisé par le fait que chacune des
aubes telles que (10), (10a) et (10b) est organisée radialement sur le flasque (4)
qui les porte.
4°) -Dispositif selon la revendication 2, Caractérisé par le fait que chacune des
aubes est organisée sur le flasque (4) de telle manière que la face convexe de chaque
aube (10), (10a) ou (10b) forme un angle aigu avec la tangente au flasque - (4) qui
les porte, au niveau de chacune d'elles.
5°) -Dispositif selon la revendication 2, Caractérisé par le fait que chacune des
aubes est organisée sur le flasque (4) de telle manière que la face convexe de chaque
aube (10), (10a) et (10b) fasse un angle obtu avec la tangente au flasque 4 qui les
porte, au niveau de chacune d'elles.
6°) -Dispositif selon l'une quelconque des revendications 3, 4 ou 5, Caractérisé par
le fait que la face supérieure du flasque (4a) porte les aubes radiales (6) qui coopèrent
avec les aubes périphériques (20).
7°) -Dispositif selon la revendication 6, Caractérisé par le fait que le moteur (7)
qui entraîne la turbine (4a) est placé dans le tunnel (8) prolongé au niveau de la
turbine par un plateau et à travers lequel passe l'air de refroidissement dudit moteur
aspiré par les aubes supérieures (6) de ladite turbine.
8°) -Dispositif selon la revendication 7, Caractérisé par le fait que ladite turbine
(4a) est placée dans l'axe et à proximité du ou des conduits à l'intérieur du ou desquels
sa rotation crée un effet tourbillonnaire, aspirant.
9°) -Dispositif selon la revendication 8,. Caractérisé par le fait que le conduit
(29) situé à l'intérieur du conduit principal (2), concentriquement à celui-ci et
à l'intérieur duquel se produit l'effet de trombe tourbillonnaire aspirante est réglable
en hauteur au moyen de la manchette mobile (30) afin de régler sa proximité par rapport
à la turbine (4a) en vue de régler la dépression que celle-ci crée à l'intérieur dudit
conduit.
10°) -Dispositif selon la revendication 9, Caractérisé par le fait que l'extrémité
supérieure du conduit principal est coiffée par la mitre tronconique (1 a) dont la
surface extérieure présente une succession de gradins curvilignes (27), son arête
supérieure, qui correspond à sa petite base, se présentant à l'extrémité du col cylindrique
(3) dont l'arête extérieure au moins est une arête vive.
11°) -Ensemble de ventilation comportant le dispositif conforme à l'une quelconque
des revendications précédentes, Caractérisé par le fait que le conduit principal (2),
à l'intérieur duquel est appliquée la dépression dûe à l'effet tourbillonnaire induit
par la rotation de la turbine (4a), débouche à sa partie inférieure dans la chambre
sphérique (32), à l'intérieur de laquelle débouchent aussi les conduits secondaires
(31), - (33) et (34) qui assurent réciproquement le tirage de l'organe de chauffage
et l'aération des locaux secondaires tels que locaux sanitaires.
12°) -Ensemble de ventilation selon la revendication 11, Caractérisé par le fait que
chacun des conduits secondaires (33) et (34) comporte, en un point quelconque de son
parcours, un régulateur d'aspiration tel que (36) qui est constitué par le coffre
parallélépipédique (37), à l'intérieur duquel est arti- culépar son côté supérieur
horizontal (40) le cadre (38) qui occupe toute la section droite dudit coffre et peut
se déplacer à l'intérieur de celui-ci, de façon étanche à sa périphérie, depuis la
position verticale jusqu'à différentes positions inclinées dans lesquelles il est
retenu par les crans (39) qui maintiennent ledit cadre dans une position déterminée
; ledit cadre (38), qui comporte en son centre une grille (44), coopérant avec la
feuille souple de tissus (41) pendue au même niveau que l'axe de rotation (40) du
cadre (38) et d'une surface inférieure audit cadre ; ledit coffre communiquant de
part et d'autre dudit cadre avec l'un des conduits secondaires (33) ou (34) par ses
ouïes (42) et (43).
13°) -Ensemble de ventilation conforme à la revendication 12, Caractérisé par le fait
que le régulateur d'aspiration (36) comporte à l'intérieur du coffre (38) un double
cadre (38) et (45) munis chacun d'une grille centrale et tous deux articulés selon
l'axe supérieur horizontal (40), une feuille unique de tissus (41), d'une surface
inférieure auxdits cadres étant pendue au niveau dudit axe (40) entre les deux cadres
(38) et (45).
14°) -Ensemble de ventilation conforme à l'ensemble des revendications 9 et 12, Caractérisé
par le fait que le conduit principal (49) qui porte à sa partie supérieure la mitre
(1a) est en communication à sa partie inférieure avec le volute (48) à l'intérieur
duquel est situé la turbine (4a) dont le moteur (7) est ventilé à travers l'ouïe munie
du modérateur connu (63), l'ouïe principal d'aspiration du volute (48) étant en communication
à travers le conduit (2) avec la chambre (50) qui communique elle-même directement
avec le conduit de fumée (31) et à travers le régulateur (36) avec les conduits (33)
et (34) d'aération des locaux sanitaires, le conduit (29), qui assure l'aération la
plus importante, étant situé au centre du conduit (2) et débouchant à proximité de
la turbine (4a) à une distance d'elle réglable suivant la dépression recherchée; le
volute (48) étant par ailleurs muni à sa base du conduit (51) permettant l'évacuation
des graisses condensées sur la paroi dudit volute sous l'effet de la centrifugation
des gaz viciés provoquée par la turbine (4a).
15°) -Ensemble de ventilation conforme à l'ensemble des revendications précédentes,
Caractérisé par le fait qu'il comporte accessoirement le déflecteur (56) en forme
de gouttière muni des ailettes de diffusion (57) plaqué sur la paroi extérieure du
local à aérer au niveau d'une ouverture (58) pratiquée dans ladite paroi et la traversant
en vue de faire pénétrer de l'air extérieur que le déflecteur (56) dirige vers l'arête
supérieure de la pièce à proximité duquel ladite ouverture (58) est pratiquée.