[0001] L'invention a pour objet un chauffe-liquide industriel à gaz.
[0002] Elle vise, notamment, un tel appareil propre à être utilisé pour le chauffage d'un
liquide de traitement, -au sens donné à ce terme en ingénierie-, c'est-à-dire un liquide
contenant des produits spécifiques mis en oeuvre au cours d'un processus de fabrication
ou de production ou de transformation de matière.
[0003] On connaît déjà des installations de chauffage d'un liquide de traitement, par exemple
du bain de teinture d'un autoclave, qui font application d'un circuit de vapeur. Dans
de telles installations, le rendement de chauffage de l'opération de teinture est
relativement faible, généralement de l'ordre de 60 % par rapport au PCI (pouvoir calorifique
inférieur) du combustible, de sorte que ces installations ne sont pas entièrement
satisfaisantes sur le plan économique.
[0004] On connaît également,par exemplepar DE-A-2 354 906, une chaudière comprenant un tube
foyer dont une face d'extrémité frontale est munie d'un brûleur et un échangeur de
chaleur dans lequel peuvent circuler le liquide à chauffer et les fumées de combustion,
le liquide à chauffer formant une lame liquide qui enferme la quasi-totalité du tube
foyer, à l'exception de la face frontale d'extrémité recevant le brûleur.
[0005] Une telle chaudière, qui n'est pas destinée à chauffer un liquide de traitement,
d'une part, et dont on ne précise pas, d'autre part, si le brûleur qu'elle comprend
est un brûleur à gaz, ne vise pas à l'obtention d'un rendement élevé. On sait, en
effet, que pour les systèmes de chauffage à brûleur à fuel on ne cherche pas à refroidir
les gaz de combustion de manière importante pour ne pas atteindre le point de rosée
des fumées afin d'éviter la formation d'acide sulfurique susceptible d'attaquer les
parois métalliques des appareillages, en raison de la présence d'impuretés dans le
combustible, alors que dans les systèmes à brûleur à gaz la récupération de chaleur
des fumées est conduite aussi loin que possible.
[0006] En outre, le document cité ne prévoit pas de démontage de la chaudière pour un éventuel
nettoyage du circuit du liquide de traitement.
[0007] Pour pallier ces inconvénients des installations connues, la Demanderesse s'est fixé
pour objectif de fournir un appareil de chauffage d'un liquide de traitement permettant
d'obtenir un rendement élevé, aussi bien en ce qui concerne le chauffe-liquide lui-même
que son application à un traitement particulier, par exemple dans le domaine de l'industrie
alimentaire, ou de l'industrie textile tout en étant d'une exploitation aussi simple
que possible, notamment en ce qui concerne la facilité de nettoyage, ce facteur étant
d'importance particulière lorsque le liquide est un liquide de traitement utilisé
dans le domaine de l'industrie alimentaire ou de l'industrie textile.
[0008] C'est d'une façon générale, un but de l'invention de fournir un appareil qui permette
le chauffage d'un liquide de traitement sans fluide caloporteur intermédiaire et qui
permette d'élever la température dudit liquide contenu dans un bac ou dans un autoclave
jusqu'à des valeurs de l'ordre de ou supérieures à 130°C, la ou les vitesses de montée
en température pouvant être réglées à volonté en fonction des desiderata de la pratique.
[0009] C'est, aussi, un but de l'invention de fournir un tel appareil qui, sous un faible
encombrement, fournisse une puissance suffisante pour pouvoir être associé à d'autres
appareillages d'une installation industrielle comprenant le chauffe-liquide, par exemple
un autoclave d'une installation de teinture ou de blanchiment.
[0010] C'est, également, un but de l'invention de fournir un tel appareil qui, par sa réalisation
en tant que dispositif "autonome", puisse être adapté de manière spécifique à un appareillage
qu'il est destiné à équiper et à proximité immédiate duquel il peut être installé.
[0011] C'est, enfin, un but de l'invention de fournir un tel appareil qui permette l'exploitation
de l'installation dont il fait partie de façon analogue à ce qui était réalisé auparavant
pour les installations connues, en particulier sans qu'il soit nécessaire de prendre
de dispositions particulières eu égard à la conservation des caractéristiques du liquide
de traitement mis en oeuvre.
[0012] Un chauffe-liquide industriel à gaz, selon l'invention, comprenant un tube foyer
dont une face d'extrémité frontale est munie d'un brûleur à gaz et un échangeur de
chaleur dans lequel peuvent circuler concurremment le liquide à chauffer et les fumées
de combustion, l'échangeur formant avec ledit tube foyer un ensemble unitaire monobloc
agencé de manière telle que le liquide à chauffer forme une lame liquide enfermant
la quasi-totalité du tube foyer, à l'exception de la face frontale d'extrémité recevant
le brûleur à gaz, est caractérisé en ce que, dans l'échangeur, le liquide circule
suivant une pluralité de secondes lames
j liquides dirigées longitudinalement, sensiblement parallèlement à la direction du
tube foyer et adjacentes, dans ledit échangeur, à des chambres de circulation des
fumées de combustion issues du tube foyer.
[0013] Dans une forme de réalisation particulièrement avantageuse, l'échangeur de chaleur
est du type de celui décrit dans le Brevet français 2 439 967 au nom de la Demanderesse.
[0014] Selon une autre caractéristique de l'invention, le liquide à chauffer circule sous
pression à l'intérieur de l'appareil par l'intermédiaire d'une pompe externe.
[0015] Pour faciliter le nettoyage de l'appareil, le tube foyer et l'échangeur sont réunis
entre eux sur la face frontale portant le brûleur à gaz par des brides assemblées
à l'aide de moyens aisément amovibles.
[0016] Dans une réalisation avantageuse le tube proprement dit du tube foyer et le faisceau
de l'échangeur sont soudés sur l'une desdites brides à l'une de leurs extrémités,
d'une part, et sont réunis entre eux à leur autre extrémité distante de celle portant
le brûleur, d'autre part.
[0017] Une plaque de séparation régnant sur la plus grande partie de la longueur de l'échangeur
est avantageusement interposée entre le tube foyer et ledit échangeur.
[0018] Dans une réalisation préférée, une seule et même virole externe entoure à la fois
le faisceau de l'échangeur et la plus grande partie de la périphérie du tube foyer.
[0019] Dans une telle réalisation, également, le tube foyer, la virole externe, et les canaux
de circulation du liquide à travers l'échangeur sont conformés pour ne présenter ni
arête vive, ni point de rétention, ni obstacle ou point à perte de charge singulière
susceptible de provoquer des zones de moins bonne circulation du liquide.
[0020] Les parois délimitant la lame liquide enfermant la quasi totalité du tube foyer,
d'une part, et celles délimitant les lames liquides dans l'échangeur de chaleur, d'autre
part, sont avantageusement en un matériau approprié à la nature physico-chimique du
liquide à chauffer, comme de l'acier inoxydable ou analogue.
[0021] L'invention vise également une installation de chauffage de liquide à gaz, notamment
pour l'industrie textile ou l'industrie alimentaire, caractérisée en ce qu'elle comporte
un chauffe-liquide tel que défini ci-dessus, un moyen de mise en circulation du liquide
dans le chauffe-liquide, des moyens de commande et de régulation du brûleur à gaz
et des moyens de commande du débit du liquide dans le chauffe-liquide.
[0022] Dans une forme de réalisation d'une telle installation, le liquide pénètre dans le
chauffe-liquide par une tubulure communiquant avec la lame liquide enfermant la quasi-totalité
du tube foyer et sort par une tubulure communiquant avec l'échangeur de chaleur.
[0023] Dans une autre réalisation, le liquide pénètre dans le chauffe-liquide par la tubulure
communiquant avec l'échangeur de chaleur et sort du chauffe-liquide par la tubulure
communiquant avec ladite lame liquide.
[0024] L'invention sera mieux comprise par la description qui suit, faite à titre d'exemple,
et en référence au dessin annexé, dans lequel :
- la figure 1 est une vue en perspective d'un appareil chauffe-liquide industriel
à gaz selon l'invention;
- la figure 2 est une vue schématique en coupe longitudinale ;
- la figure 3 est une vue en coupe selon la ligne III-III de la figure 2 ;
- la figure 4 est une vue en coupe selon la ligne IV-IV de la figure 2 ;
- la figure 5 est une vue en coupe selon la ligne V-V de la figure 2 ;
- la figure 6 est une vue schématique d'un exemple d'installation de teinture comportant
un appareil selon l'invention.
[0025] On se réfère d'abord à la figure 1 qui montre la structure générale d'un chauffe-liquide
industriel à gaz selon l'invention. ,
[0026] Il comprend un tube foyer 10 et un échangeur de chaleur 11 formant avec ledit tube
foyer un ensemble unitaire monobloc.
[0027] Comme bien visible sur les figures 2 à 5, le tube foyer 10 comporte un tube proprement
dit 12, avantageusement en acier inoxydable, fermé à une de ses extrémités par une
paroi frontale 18 et à l'intérieur duquel est entretenue une flamme F, issue d'un
brûleur 25 rapporté sur l'autre face frontale qui définit ainsi avec la paroi 18 et
le tube 12 une chambre de combustion cylindrique C.
[0028] Le tube 12 est entouré, sur la plus grande partie de sa périphérie, par une virole
externe 13 qui ménage avec ledit tube 12 et le long de celui-ci un espace annulaire
14, ledit espace se poursuivant sur la paroi frontale 18, -entre cette dernière et
une face 17 qui lui est parallèle de la virole 13-, par un espace 14a, les espaces
14 et 14a définissant une première lame de passage du liquide de traitement que l'appareil
est destiné à chauffer.
[0029] Au voisinage de la face frontale présentant le brûleur, une tubulure 15, à bride
de raccordement 16, est soudée sur la virole 13 et cela de manière telle qu'il n'y
ait aucun obstacle à l'écoulement du liquide susceptible d'entraîner des zones de
stagnation, ou de rétention dudit liquide qui pénètre ou sort de l'appareil par ladite
tubulure.
[0030] Il en est d'ailleurs de même sur toute la longueur et l'épaisseur de la lame liquide
pour ne pas provoquer, localement, de surchauffe du liquide susceptible d'altérer
ses caractéristiques.
[0031] A cet effet, l'invention prévoit de conformer le tube foyer, la virole externe, et
les canaux de circulation du liquide au travers de l'échangeur 11 de manière qu'il
n'y ait en aucun endroit d'arêtes vives, de points de rétention, d'obstacles ou de
points à perte de charge singulière susceptibles de provoquer des zones de moins bonne
circulation du liquide et, partant, un échauffement excessif conduisant à une détérioration
de ses caractéristiques.
[0032] En outre, les parois limitant la lame liquide autour du tube foyer et les canaux
de circulation à travers l'échangeur sont avantageusement polies et le trajet du liquide
dessiné pour ne pas provoquer de baisse de vitesse de circulation qui, entraînant
une surchauffe, pourrait endommager les produits thermosensibles contenus dans le
liquide de traitement.
[0033] Selon l'invention, également, le tube foyer 10 et l'échangeur 11 sont réunis suivant
un ensemble unitaire monobloc avec interposition entre eux d'une tôle 19 qui règne
sur la plus grande partie de la longueur de l'échangeur (figures 2 à 5), ladite tôle
définissant avec le tube 12 la partie _supérieure, -sur le dessin-, de l'espace annulaire
14 de circulation du liquide dans l'appareil.
[0034] Dans la forme de réalisation décrite et réprésentée, l'assemblage a lieu, d'une part,
au voisinage de la paroi 18 et, d'autre part, à l'extrémité frontale de l'appareil
présentant le brûleur à gaz par deux brides accolées 20 et 21 conformées chacune extérieurement
suivant une partie circulaire de diamètre légèrement supérieur à celui du tube foyer
et une partie radiale dont les dimensions sont quelque peu supérieures à la section
droite de l'échangeur 11. La bride 21, sur laquelle sont soudés le tube 12 et le faisceau
de l'échangeur de chaleur 11, porte également le brûleur 25. Ladite bride est réunie
à la bride 20 soudée sur la virole 13 par des fixations amovibles 22, par exemple
des boulons et écrous qui permettent le démontage facile de ladite bride par rapport
à la bride 20 pour permettre l'accès à l'espace intérieur à la virole externe 13 ainsi
qu'à l'intérieur de l'échangeur 11.
[0035] Pour la bonne tenue mécanique de l'ensemble, notamment pour prendre en compte le
fait que l'appareil peut fonctionner sous pression, on prévoit de rendre plus rigide
l'ensemble unitaire monobloc formé par le tube foyer 10 et l'échangeur 11 au moyen
de renforts longitudinaux comme 44 et 45 ou encore, d'une plaque d'extrémité comme
46 au droit de la face frontale de l'appareil opposée à celle portant le brûleur 25.
[0036] Dans la forme de réalisation décrite et représentée, et sans que cette indication
ait quelque caractère limitatif que ce soit, l'échangeur de chaleur 11 est avantageusement
du type de celui décrit dans le Brevet français N° 2 439 967, au nom de la Demanderesse,
en particulier du type de celui illustré sur la figure 6 de ce Brevet.
[0037] Un tel échangeur est caractérisé en ce qu'il comprend des canaux 41 à section droite
allongée, non circulaire, pour le passage du liquide et un faisceau de chambres 40
à section droite non circulaire, adjacentes auxdits canaux et prévues pour le passage
des fumées de combustion issues du tube foyer.
[0038] Lesdites fumées, dont le trajet est montré par les flèches f
1, f
2, f
3 sont évacuées, après traversée de l'échangeur 11, par une canalisation de sortie
30, -munie d'une extraction des condensats 50, Figure 1 -, et dont l'extrémité libre
est munie d'une bride de raccordement 31 à une cheminée de mise à l'atmosphère.
[0039] La circulation des fumées dans l'échangeur 11 est à co-courant ou à contre courant
de celle du liquide à chauffer lequel est mis en circulation par l'intermédiaire d'une
pompe, non réprésentée.
[0040] La virole 13, qui entoure la plus grande partie du tube 12, enferme également le
faisceau de l'échangeur 11. Sur ladite virole, et sensiblement à l'opposé de la tubulure
15, est soudée une tubulure 42 à bride 43 d'entrée ou de sortie du liquide dans l'échangeur.
[0041] Dans le cas où l'entrée de liquide se fait par la tubulure 15, le liquide se déplace
sous forme d'une première lame liquide entre la paroi du tube foyer 12 et la virole
externe 13, comme montré par la flèche e
l et par la flèche e
2 entre la paroi frontale 18 du tube foyer et la paroi frontale qui lui est parallèle
de la virole externe, puis pénètre dans l'échangeur 11 dont il sort par la tubulure
42 portant la bride 43 de raccord au reste de l'installation équipée du chauffe-liquide.
[0042] Lorsque, dans un autre mode d'utilisation, le liquide à chauffer pénètre dans le
chauffe-liquide par la tubulure 42, il traverse d'abord l'échangeur 11 puis, par un
trajet inverse de celui défini ci-dessus, ressort de l'appareil par la tubulure 15.
[0043] Un appareil selon l'invention est particulièrement bien approprié au chauffage de
liquides de traitement mis en oeuvre dans l'industrie alimentaire ou pharmaceutique,
par exemple le liquide d'un autoclave de stérilisation, ou dans l'industrie textile,
qu'il s'agisse de bains de blanchiment ou encore, en particulier, de bains de teinture.
[0044] Dans une telle application, le chauffe-liquide selon l'invention peut avantageusement
être utilisé pour le chauffage du bain de teinture contenu dans un autoclave 60, figure
6, auquel sont associés un circuit de refroidissement 61 et un circuit de chauffage
62 muni d'un appareil selon l'invention.
[0045] Celui-ci est alimenté à partir d'une ligne de gaz 63 reliée à une platine d'alimentation
air-gaz 64 à laquelle est abouché un ventilateur d'air comburant 65 et qui est contrôlée
à partir d'un programmateur 66 pour la commande du brûleur 25 connecté à la platine
64 par des lignes 67 et 68, d'amenée de gaz et d'air, respectivement.
[0046] Le bain de teinture issu de l'autoclave 60 est introduit dans le chauffe-liquide
selon l'invention par une pompe 72. La sortie du chauffe-liquide, par un circuit 73,
amène de nouveau le bain dans l'autoclave 60.
[0047] La structure de l'appareil telle que définie ci-dessus permet le chauffage sans difficultés
du bain, même lorsque celui-ci est chargé par des fibrilles du ou des matériaux à
teindre.
[0048] En outre, et en raison de sa structure "intégrée", il est particulièrement bien adapté
à la mise en oeuvre de bains courts, à faible ou très faibles rapports de bain, comme
actuellement requis dans les usines de teinture modernes.
[0049] Dans une installation telle que décrite ci-dessus, d'excellents résultats ont été
obtenus en ce qui concerne le rendement thermique instantané de l'appareil, lequel
est compris entre 89 et 95 %/PCI, suivant la température du liquide de teinture.
[0050] Pour un cycle de teinture, c'est-à-dire l'ensemble d'un traitement comportant des
montées en température à vitesses bien déterminées, coupées par des paliers intermédiaires
et des phases de refroidissement, les rendements moyens de chauffage ont été de l'ordre
de 93 à 94 %/PCI pour des températures de bains maximales de l'ordre de 130°C.
[0051] Ces bons résultats sont dûs, en particulier, au fait que la température de sortie
des fumées de combustion est de l'ordre de quelques degrés seulement supérieure à
la température de sortie du liquide, ces résultats étant atteints pour des débits
de liquides traités variant dans des rapports importants, de l'ordre de 1 : 3.
[0052] Une comparaison des résultats obtenus avec ceux d'une installation telle qu'illustrée
ci-dessus mais comportant un chauffage du bain de teinture de l'autoclave par un circuit
de vapeur a montré que des économies de l'ordre de 35 % au moins étaient réalisées
à l'aide d'un appareil selon l'invention par rapport à une installation de chauffage
à vapeur usuelle.
1. Chauffe-liquide industriel à gaz, comprenant un tube foyer dont une face d'extrémité
frontale est munie d'un brûleur à gaz et un échangeur de chaleur dans lequel peuvent
circuler concurremment le liquide à chauffer et les fumées de combustion, l'échangeur
formant avec ledit tube foyer un ensemble unitaire monobloc agencé de manière telle
que le liquide à chauffer forme une lame liquide enfermant la quasi-totalité du tube
foyer, à l'exception de la face frontale d'extrémité recevant le brûleur à gaz, caractérisé
en ce que, dans l'échangeur, le liquide circule suivant une pluralité de secordes
lames liquides (41) dirigées longitudinalement sensiblement parallèlement à la direction
du tube foyer (10) et adjacentes, dans ledit échangeur (11), à des chambres (40) de
circulation des fumées de combustion issues du tube foyer (10).
2. Chauffe-liquide selon la revendication 1, caractérisé en ce que le tube foyer (10)
et l'échangeur (11) sont réunis entre eux sur la face frontale portant le brûleur
à gaz (25) par des brides (20, 21) assemblées à l'aide de moyens aisément amovibles.
3. Chauffe-liquide selon la revendication 2, caractérisé en ce que le tube proprement
dit (12) du tube foyer (10) et le faisceau de l'échangeur (11)sont soudés à une de
leurs extrémités sur une desdites brides (21), d'une part, et sont réunis entre eux
à leur autre extrémité distante de celle portant le brûleur (25), d'autre part.
4. Chauffe-liquide selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
en ce qu'il comprend une plaque de séparation (19) régnant sur la plus grande partie
de la longueur dudit échangeur (11) et interposée entre le tube foyer (10) et ledit
échangeur (11).
5. Chauffe-liquide selon la revendication 1, caractérisé en ce que les parois délimitant
la lame liquide enfermant la quasi-totalité du tube foyer, d'une part, et ; celles
délimitant les lames liquides dans l'échangeur de chaleur, d'autre part, sont avantageusement
en un matériau approprié à la nature physico-chimique du liquide à chauffer, comme
de l'acier inoxydable ou analogue.
6. Chauffe-liquide selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
en ce qu'il comprend des tubulures d'entrée et/ou de sortie de liquide (15, 42) soudées
sur une seule et même virole externe (13) qui entoure à la fois le faisceau de l'échangeur
de chaleur (11) et la plus grande partie de la périphérie du tube foyer.
7. Chauffe-liquide selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
en ce que le tube foyer (10), la virole externe (13), et les canaux (41) de circulation
du liquide à travers l'échangeur (11) sont conformés pour ne présenter ni arête vive,
ni point de rétention, ni obstacle ou point à perte de charge singulière susceptible
de provoquer des zones de moins bonne circulation du liquide.
8. Chauffe-liquide selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
en ce que l'échangeur de chaleur est du type de celui décrit dans le Brevet français
2 439 967 au nom de la Demanderesse.
9. Installation de chauffage de liquide à gaz, notamment pour l'industrie textile
ou l'industrie alimentaire, caractérisée en ce qu'elle comporte un chauffe-liquide
selon l'une quelconque des revendications précédentes, un moyen de mise en circulation
du liquide dans le chauffe-liquide, des moyens de commande et de régulation du brûleur
à gaz et des moyens de commande du débit du liquide dans le chauffe-liquide.
10. Installation de chauffage de liquide à gaz selon la revendication 9, caractérisée
en ce que le liquide pénètre dans le chauffe-liquide par la tubulure (15) communiquant
avec la lame liquide (14) enfermant la quasi-totalité du tube foyer et sort par la
tubulure (42) communiquant avec l'échangeur de chaleur (11).
11. Installation de chauffage de liquide à gaz selon la revendication 9, caractérisée
en ce que le liquide pénètre dans le chauffe-liquide par la tubulure (42) communiquant
avec l'échangeur de chaleur (11) et sort par la tubulure (15) communiquant avec la
lame liquide (14).