[0001] La présente invention a pour objet un système de gestion de stationnement payant.
[0002] De façon plus précise l'invention concerne un système de gestion de stationnement
payant permettant de simplifier le contrôle des véhicules en stationnement en accélérant
le relever des véhicules contrevenants par les préposés à la surveillance, c'est-à-dire
les véhicules pour lesquels la taxe de stationnement n'a pas été acquittée ou a été
acquittée incomplètement ou. qui se trouvent dans une situation de stationnement interdit.
[0003] Il est bien connu que, sur les voies publiques, en particulier dans les grandes agglomérations,
le stationnement payant en fonction du temps de stationnement du véhicule s'est beaucoup
développé. En d'autres termes, pour pouvoir laisser en stationnement son véhicule
pendant un certain temps, l'automobiliste doit prépayer un montant donné pour être
autorisé à stationner effectivement.
[0004] Un premier système de stationnement payant consiste à placer sur le trottoir une
borne dans laquelle l'automobiliste voulant stationner doit introduire des pièces
de monnaie pour un montant correspondant au temps de stationnement désiré. Un mécanisme
disposé dans la borne fait apparaître un index correspondant au temps de stationnement
encore autorisé au fur et à mesure que le temps s'écoule. Le contrôle d'un tel système
de stationnement payant est simple dans la mesure où il suffit au préposé chargé de
la surveillance de regarder la position de l'index pour savoir si le véhicule occupant
l'emplacement contrôlé par la borne en question est en infraction ou non. L'inconvénient
majeur de ce type de système de stationnement est que chaque borne peut au maximum
contrôler deux emplacements de stationnement, un mécanisme spécifique étant associé
à chaque emplacement.
[0005] Pour remédier à cet inconvénient on a développé un autre type de borne de stationnement
permettant de contrôler un beaucoup plus grand nombre d'emplacements de stationnement
payant à l'aide d'une seule borne. L'automobiliste qui veut stationner sur l'un des
emplacements contrôlés par la borne introduit dans la borne des pièces de monnaie
pour un montant correspondant au temps de stationnement désiré. La borne émet alors
un ticket sur lequel est mentionné l'heure limite de stationnement autorisé. Ce ticket
doit ensuite être placé par l'automobiliste en évidence sur le véhicule, par exemple
derrière le pare-brise. La surveillance d'un tel système de stationnement impose donc
au préposé chargé de la surveillance de lire les indications portées sur le ticket
placé derrière le pare-brise de chaque véhicule pour savoir si le véhicule est en
infraction ou non. Une telle surveillance est relativement longue pour le préposé
dans la mesure où le ticket peut être placé à des endroits variables et où la lisibilité
peut ne pas être excellente. En outre, le contrôle doit être assez minutieux pour
détecter, autant que faire se peut, les tickets falsifiés.
[0006] Pour remédier à ces inconvénients, un premier objet de l'invention est de fournir
un système de gestion de stationnement payant du type comportant au moins une borne
de stationnement associée à une pluralité d'emplacements de stationnement qui permette
d'effectuer une surveillance des véhicules en stationnement sans qu'il soit nécessaire
au préposé de lire des tickets placés en évidence sur les véhicules en stationnement.
[0007] Un deuxième objet de l'invention est de fournir un système de gestion de stationnement
payant du type précédent dans lequel chaque automobiliste a la possibilité de n'acquitter
un montant de taxe de stationnement que pour la durée effective du stationnement et
non pour la totalité de la durée qu'il a définie préalablement.
[0008] Pour atteindre le premier objet de l'invention, le système de gestion de stationnement
comprend :
- au moins une borne de stationnement pour contrôler une pluralité d'emplacements
de stationnement, ladite borne comportant des moyens accessibles aux automobilistes
pour entrer une information d'identification de leur véhicule et une heure limite
de stationnement en fonction d'un prépaiement effectué et des moyens de mémorisation
de couples de données correspondant à des informations d'identification et à une heure
limite de stationnement associée et une base de temps pour délivrer une information
de temps présent et :
- un terminal portatif porté par le préposé à la surveillance, comportant des moyens
accessibles audit préposé pour entrer des informations d'identification correspondant
à un véhicule effectivement en stationnement à l'un desdits emplacements ;
- le système comportant en outre des moyens pour comparer l'information d'identification
entrée dans le terminal portable avec les informations d'identification mémorisées
dans ladite borne et pour comparer lesdites informations d'heure limite de stationnement
mémorisées avec l'information de temps présent délivrée par ladite base de temps et
des moyens pour traiter les résultats de ces deux comparaisons afin de faire apparaître
dans le terminal un signal d'avertissement lorsque le véhicule dont l'information
d'identification a été entrée dans ledit terminal est en stationnement irrégulier.
[0009] On comprend qu'ainsi le temps nécessaire pour détecter un véhicule contrevenant est
très sensiblement réduit puisqu'il suffit au préposé d'entrer sur son terminal portatif
l'information d'identification correspondant au véhicule, par exemple son numéro d'immatriculation
ou une partie de celui-ci et il sait quasi immédiatement si ce véhicule est en infraction
ou non.
[0010] Selon un mode préféré de réalisation permettant d'atteindre le deuxième objet de
l'invention, la borne de stationnement comporte de plus des moyens de prépaiement
du temps de stationnement comprenant : un lecteur de support d'informations, le support
d'informations comportant l'élément d'identification du véhicule du détenteur de la
carte et des informations de montant, et des moyens, actionnés en réponse au temps
de stationnement désiré, pour prélever sur ledit support un montant correspondant
au temps souhaité de stationnement lorsque l'automobiliste met son véhicule en stationnement,
et des moyens, lorsque l'automobiliste veut retirer son véhicule de l'emplacement
de stationnement, pour revaloriser le solde mémorisé sur le support d'informations
d'un montant correspondant au temps de stationnement prépayé non utilisé.
[0011] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement
à la lecture de la description qui suit de plusieurs modes de mise en oeuvre de l'invention
donnés à titre d'exemples non limitatifs. La description se réfère au dessin annexé
sur lequel :
La figure 1 est une vue sous forme de bloc diagramme d'un premier mode de mise en
oeuvre du système de stationnement payant selon l'invention ;
La fig.2 est une vue en bloc diagramme d'un deuxième mode de réalisation du système
de gestion de stationnement payant selon l'invention ;
La fig.3 est une vue également en bloc diagramme d'une variante du premier mode de
réalisation permettant l'utilisation de cartes à mémoire ; et
La fig.4 est une vue en bloc diagramme d'une deuxième variante du premier mode de
réalisation permettant également l'utilisation de cartes à mémoire.
[0012] En se référant tout d'abord à la figure 1, on va décrire un premier mode de réalisation
du système de gestion de stationnement payant. Le système comporte essentiellement
une borne de stationnement 12 disposée sur le trottoir pour contrôler un certain nombre
d'emplacements disposés le long de ce trottoir et un terminal portable 14 porté par
le préposé chargé de la surveillance des véhicules en stationnement dans la zone contrôlée
par la borne 12.
[0013] Comme cela est bien connu, la borne 12 comporte une fente 16 pour l'introduction
de pièces de monnaie dont le montant global détermine le temps de stationnement désiré.
Les pièces introduites dans la fente 16 sont contrôlées par un sélecteur de pièces
18 qui détecte le montant effectif introduit dans la fente 16. A partir de ce montant
et de l'information de temps présent délivrée par le circuit d'horloge 21, le calculateur
19 élabore l'heure limite de stationnement autorisée. Cette heure limite est affichée
par le panneau de visualisation 20. Bien entendu, après être passées dans le sélecteur
de pièces 18. les pièces de monnaie sont stockées dans un réceptacle 22. La borne
12 comporte également, comme cela est connu, des moyens d'impression 24, par exemple
du type à tête thermique, capable de délivrer un ticket 26 à l'automobiliste, ce ticket
indiquant le montant acquitté et l'heure limite de stationnement. Il faut cependant
souligner que. selon l'invention. le ticket 26 a simplement pour but de constituer
un reçu du paiement effectué pour l'automobiliste et éventuellement de lui rappeler
l'heure limite de stationnement. Ce ticket 26 n'intervient nullement dans le contrôle
effectif du stationnement ainsi que cela apparaîtra dans la suite de la description.
[0014] La borne 12 comporte en outre un clavier à touches 28 permettant à l'automobiliste,
avant d'introduire les pièces dans la fente 16. d'introduire dans la machine une information
d'identification de son véhicule. Cette information d'identification peut être constituée
par la totalité du numéro d'immatriculation du véhicule ou seulement par une partie
de ce numéro, ou encore par un nombre identifiant l'emplacement de stationnement où
l'automobiliste a laissé son véhicule. Dans ce dernier cas, chaque emplacement doit
être délimité et repéré par un nombre. L'information introduite à l'aide du clavier
28 est décodée par le décodeur 30 et mémorisée dans un circuit mémoire 32. Dans le
circuit mémoire 32, on mémorise également, avec l'information d'identification du
véhicule, l'heure limite de stationnement de ce véhicule, cette information étant
prélevée à partir de l'indication fournie par le calculateur 19. Ainsi, la mémoire
32 comporte des couples d'informations, chaque couple étant constitué par une information
d'identification d'un véhicule et une heure limite de stationnement autorisé. La borne
de stationnement comporte aussi des moyens externes pour lire les informations stockées
dans la mémoire 32, ces moyens étant repérés par la référence 34.
[0015] La borne de stationnement comporte enfin un circuit 35 de lecture des informations
horaires contenues dans la mémoire 32. Ces informations sont lues périodiquement et
un circuit 36 compare l'information horaire lue à l'information de temps présent délivrée
par l'horloge 21. Si l'information horaire lue est antérieure à l'information de temps
présent d'une valeur supérieure à un "délai de grâce prédéterminé", par exemple 3
minutes, le circuit 36 commande l'effacement, dans la mémoire 32 de l'information
horaire lue et de l'information d'identification du véhicule. On comprend que les
couples d'informations mémorisés dans la mémoire 32 correspondent à des véhicules
en stationnement régulier, compte tenu du délai de grâce. à la périodicité de lecture
près.
[0016] Le terminal portatif 14 porté par le préposé chargé de la surveillance du stationnement
comprend également un clavier 40 pour entrer dans le terminal des informations ainsi
qu'un panneau de visualisation 42, pour afficher temporairement les informations rentrées
par le clavier 40. Le terminal 14 comprend également un microprocesseur 43 dont les
fonctions peuvent être décomposées en un décodeur 44 décodant l'information entrée
à l'aide du clavier 40, un comparateur 46 pour comparer l'information délivrée par
le décodeur 44 à des informations stockées dans une mémoire principale 48, le stockage
de ces informations étant décrit ultérieurement. Le microprocesseur comporte également
des deuxièmes moyens de comparaison 50 pour comparer des informations stockées dans
la mémoire 48 avec une information de temps présent délivré par un circuit d'horloge
52. Le résultat de cette comparaison peut commander un circuit d'alarme 54.
[0017] L'utilisation du terminal portatif 14 se présente de la manière suivante : lorsque
le préposé veut effectuer la surveillance des véhicules en stationnement dans la zone
contrôlée par la borne de stationnement 12, il relie son terminal portable 14 à la
borne 12 pour stocker dans la mémoire 48 du terminal 14 la totalité des informations
lues par la mémoire 32 de la borne 12. Ce prélèvement d'informations peut se faire
par l'intermédiaire du système de branchement 34 de la borne et à l'aide d'une liaison
temporaire filaire figurée par la ligne 56. Lorsque le préposé a reproduit dans la
mémoire 48 du terminal l'ensemble des informations de la mémoire 32, c'est-à-dire
l'ensemble d'informations relatives d'une part aux informations d'identification d'un
véhicule et à l'heure limite de stationnement pour ce véhicule, le préposé a simplement
en passant devant chaque véhicule sur un emplacement de stationnement à entrer à l'aide
du clavier 40 l'information d'identification du véhicule. Cette information est comparée
aux différentes informations d'identification contenues dans la mémoire 48 par l'intermédiaire
du comparateur 46. Si l'élément d'identification entrée par le clavier 40 ne figure
pas dans la mémoire 48, c'est que l'automobiliste propriétaire du véhicule correspondant
n'a acquitté aucun droit de stationnement ou a acquitté un droit de stationnement
qui correspondait à une heure limite de stationnement autorisé écoulée depuis une
durée supérieure au délai de grâce au moment de l'introduction des données dans la
mémoire 48 du terminal portatif. Le comparateur 46 émet alors un signal vers le comparateur
50 qui déclenche lui-même le circuit d'alarme 54. Ce circuit d'alarme 54 peut à son
tour faire apparaître sur le panneau de visualisation 42, à côté du numéro d'identification
qui vient d'être entré un signe caractéristique. Si au contraire, l'information d'iidentification
40 se retrouve parmi les informations stockées dans la mémoire 48, ce qui est détecté
par le comparateur 46, cette coïncidence provoque via le comparateur 50 la comparaison
entre l'heure limite de stationnement associée à cet élément d'identification avec
l'information de temps présent délivrée par l'horloge 52. Si l'heure limite de stationnement
est postérieure à l'information de temps présent cela signifie bien sûr que le véhicule
est en stationnement régulier. Si au contraire l'heure limite de stationnement est
antérieure à l'information de temps présent d'une durée supérieure au délai de grâce,
le comparateur 50 déclenche le circuit d'alarme 54 qui à son tour fait apparaître
sur le panneau de visualisation 52 un signe conventionnel indiquant que le véhicule
est en stationnement irrégulier.
[0018] On comprend que la comparaison de temps au niveau du terminal est nécessaire en raison
du temps qui peut s'écouler entre l'instant où les données sont prélevées dans la
mémoire 32 de la borne 12 et l'instant où le préposé passe effectivement devant un
véhicule dont il veut contrôler la régularité du stationnement.
[0019] Au lieu des claviers 28 et 40, la borne 12 et le terminal portatif 14 pourraient
comporter d'autres moyens d'entrée des informations, par exemple des dispositifs de
commande par la parole capables de reconnaître un nombre limité d'instructions définies
à l'avance.
[0020] De même la recopie dans la mémoire 48 du terminal portati.f des informations stockées
dans la mémoire 3
2 de la borne pourrait se faire, non par une liaison filaire, mais, par exemple, par
rayonnement infrarouge. ou tout autre type de rayonnement capable de transmettre une
information codée. Dans ce cas, la borne 12 est munie d'un émetteur-récepteur infrarouge
qui peut être activé à distance, et le terminal 14 est également muni d'un émetteur-récepteur
infrarouge pour activer l'émetteur de la borne et pour recevoir les signaux codés
délivrées par l'émetteur de la borne. Un tel système est décrit dans la demande de
brevet européen N° 84/401799.
[0021] En se référant maintenant à la figure 2, on va décrire un deuxième mode de réalisation
de l'invention. Dans ce cas, le système comprend à nouveau une borne de stationnement
100 et un terminal portatif 102. La borne de stationnement 100 comporte une fente
d'introduction de pièces 104, un sélecteur de pièces 106 et un réceptacle 108 pour
recueillir les pièces de monnaie. Elle comporte également un panneau de visualisation
110. un système d'impression 112 et une fente pour la sortie de tickets imprimés 114.
Selon l'invention, la borne de stationnement 100 comporte en outre un clavier
116, semblable au clavier 28 de la figure 1 pour que les automobilistes puissent entrer
dans la borne un certain nombre d'informations et notamment une information d'identification
de leur véhicule. La sortie du clavier 116 est reliée à un décodeur 118 lui-même relié
à un circuit à mémoire 120 qui est également relié à la sortie du sélecteur de pièces
106. Comme dans le cas de la figure 1, la mémoire 120 contient des couples d'informations
constitués par une information d'identification d'un véhicule en stationnement entré
à l'aide du clavier 116 et d'une information d'heure limite de stationnement. Cette
dernière information est élaborée par le circuit de calcul 107 qui reçoit d'une part
le signal délivré par le sélecteur de pièces 106 et d'autre part une information de
temps présent délivrée par un circuit d'horloge 109. Dans ce mode de réalisation,
la borne comporte également un émetteur, par exemple un émetteur radio 122, capable
d'émettre vers l'extérieur des informations. La borne comporte également en retour
un récepteur radio 124 capable en permanence d'entrer dans la borne des informations
émises comme on l'expliquera ultérieurement par le terminal portatif 102, la sortie
du récepteur 124 étant reliée à une mémoire de stockage 126. Cette mémoire est reliée
à un comparateur 128 dont les autres entrées de comparaison sont reliées à la mémoire
120. Le comparateur 128 peut commander l'émission par l'émetteur 122 d'un signal d'évertissement.
[0022] Comme dans le cas de la figure 1, la borne 100 comprend un circuit 130 pour lire
périodiquement les informations horaires contenues dans la mémoire 120 et un circuit
de comparaison 132 pour comparer l'information horaire lue à l'information de temps
présent délivré par l'horloge 109. Si l'information horaire lue est antérieure à l'information
de temps présent d'une durée supérieure au délai de grâce, le circuit de comparaison
commande l'effacement dans la mémoire 120 de l'information horaire lue et de l'information
d'identification correspondante. En conséquence à un instant donné, la mémoire 120
ne contient que des couples d'informations relatives à des véhicules en stationnement
régulier au délai de grâce près.
[0023] Si l'on se réfère maintenant au terminal portatif 102 utilisé par le proposé à la
surveillance du stationnement payant, il comporte un clavier 140 pour introduire dans
le terminal des informations, et notamment des informations d'identification du véhicule.
La sortie du clavier 140 est reliée à un décodeur 142 capable d'introduire l'information
entrée par le clavier 140 dans une mémoire de stockage 14
4. La mémoire de stockage 144, est reliée à un émetteur radio 146, le signal émis par
l'émetteur 146 étant en particulier capable d'être reçu par le récepteur 124 de la
borne 100. Le terminal 102 comporte également un récepteur radio 148 capable de recevoir
les signaux émis par l'émetteur 122 de la borne 100. Le signal reçu par le récepteur
148 commande un circuit d'avertissement 156.
[0024] Le fonctionnement du système de gestion illustré par la figure 2 est le suivant :
chaque automobiliste voulant laisser sa voiture sur un emplacement de stationnement
contrôlé par la borne 100 doit entrer à l'aide du clavier 116 une information d'identification
de son véhicule, par exemple une partie de la totalité de son numéro d'immatriculation
ou un numéro d'emplacement du véhicule, et introduire dans la fente 104 des pièces
de monnaie pour un montant correspondant au temps de stationnement désiré. Ce couple
d'informations est stocké dans la mémoire 120. Lorsque le préposé au stationnement
veut contrôler les véhicules effectivement en stationnement sur les emplacements dépendant
de la borne 100, il entre à l'aide du clavier
140 l'information d'identification du véhicule qui se trouve devant lui.
[0025] Cette information d'identification est stockée dans la mémoire 144 et l'information
correspondante est émise par l'émerreur 146 vers la borne 100. Cette information,
reçu par le récepteur 124. est stockée provisoirement dans la mémoire 126. L'arrivée
de cette information dans la mémoire 126 provoque un processus de comparaison par
le comparateur 126 entre l'information contenue dans la mémoire 126 et l'ensemble
des informations d'identification contenues dans la mémoire 120. Si l'élément d'identification
de la mémoire 126 se trouve effectivement dans la mémoire
120, l'émetteur 122 n'émet aucun signal, le véhicule étant en stationnement régulier.
Il peut également émettre un signal particulier capté par le récepteur 148 pour faire
apparaître un signe indiquant que le véhicule est en stationnement régulier.
[0026] Si l'information d'identification stockée dans la mémoire 126 ne se retrouve pas
parmi les informations d'identification stockées dans la mémoire 120, c'est-à-dire
si le véhicule correspondant est en stationnement irrégulier, cette situation est
détectée par le comparateur 128 et l'émetteur 122 envoie vers le terminal 102 un signal
d'avertissement. Ce signal receuilli par le récepteur 148 excite directement le circuit
d'avertissement 156.
[0027] On voit que ce deuxième mode de réalisation est d'un emploi encore plus simple pour
le préposé puisqu'il n'y a même pas à procéder au chargement initial de la mémoire
du terminal portable. Il faut bien entendu choisir un mode de transmission des informations
entre la borne de stationnement et le terminal portable qui soit compatible avec les
conditions d'environnement que l'on trouve dans de tels cas. Dans ce but, ces transmissions
peuvent être effectuées par des émetteurs récepteurs radio émettant dans la bande
des 150 MHz.
[0028] On comprend également qu'il n'est pas nécessaire, dans ce mode de réalisation, de
procéder, au niveau du terminal, à une comparaison au temps présent, puisque le prélèvement
des informations dans la mémoire de la borne 100 est effectué au moment où le préposé
se trouve devant le véhicule qu'il veut contrôler, en raison de la liaison hertzienne
entre la borne et le terminal. Il faut souligner que, selon ce mode de réalisation,
le système comporte un processus de comparaison entre les informations d'heures limites
de stationnement autorisé et l'information de temps présent mais que cette comparaison
est faite automatiquement à l'intérieur de la borne, sans intervention du préposé.
[0029] La figure 3 montre une borne de stationnement 200 adaptée pour fonctionner avec des
cartes à mémoire. La borne 200 est du type illustré par la figure 1. Le terminal portable
associé à la borne 200 étant identique à celui qui est représenté sur la figure
1. il ne sera pas décrit à nouveau.
[0030] La borne 200 comprend un clavier 202 pour entrer des informations alphanumériques.
Le clavier comporte de plus une touche 204 qui doit être activée lorsqu'un automobilistes
veut initialiser le stationnement de son véhicule et une touche 206 qui doit être
activée lorsque l'automobiliste veut mettre fin au stationnement de son véhicule.
La borne 200 comporte également : un lecteur 208 de cartes, à mémoire magnétique dans
l'exemple considéré, avec son circuit de commande de lecture 210 et d'écriture 212
de données sur la piste magnétique de la carte ; un panneau de visualisation 214 :
un système d'impression 216 pour délivrer un ticket 218 avec l'indication du montant
acquitté pour le stationnement et éventuellement l'heure limite de stationnement :
et un mircroprocesseur 220 avec sa mémoire associée 222.
[0031] Le microprocesseur 220 reçoit sur ses entrées les signaux délivrés par le clavier
202, y compris par les touches 204 et 206, ainsi que les informations lues par le
circuit de lecture 210. Ses sorties commandent le panneau de visualisation 214. les
circuits de commande de lecture et d'écriture 210 et 212 et le circuit d'impression
216. Il délivre également les informations qui doivent être écrites sur la piste magnétique
de la carte par l'intermédiaire du circuit de commande 212. Enfin le microprocesseur
220 est relié à sa mémoire associée 222. Enfin, le microprocesseur reçoit sur une
de ses entrées un signal horaire délivré par un circuit d'horloge 224.
[0032] L'automobiliste désirant utiliser ce système de stationnement payant doit acheter
au préalable une carte magnétique de stationnement. Cette carte comporte une piste
magnétique avec deux zones de mémorisation d'informations : une première zone destinée
à recevoir l'information d'identification du véhicule et des données de validité de
la carte (ville, durée, etc.). et une deuxième zone destinée à recevoir le montant
disponible pour acquitter des taxes de stationnement. Lors de l'achat de la carte,
la première zone ne comporte que les données de validité de la carte et la deuxième
comporte le montant correspondant au prix d'achat de la carte.
[0033] Lorsque l'automobiliste veut stationner, il introduit sa carte dans le lecteur de
cartes 208 et il actionne la touche 204 de début de stationnement. Le lecteur lit
par son circuit 210 le contenu de la première zone de mémoire. Si celle-ci ne contient
pas d'information d'identification, le microprocesseur 220 commande l'affichage sur
le panneau 214 d'une instruction invitant l'automobiliste à entrer à l'aide du clavier
202 son information d'identification qui est enregistrée alors dans la première zone
de la piste magnétique après validation par l'automobiliste. Cette information est
le numéro d'immatriculation du véhicule. Puis l'automobiliste entre à l'aide du clavier
202 la durée de stationnement désirée. Cette durée est convertie en un montant qui
est comparé au montant inscrit dans la deuxième zone de la piste magnétique de la
carte. Si ce dernier montant est inférieur au premier, le microprocesseur 220 fait
apparaître sur le panneau 214 la durée de stationnement maximale possible, compte
tenu du montant encore disponible sur la carte. Si le montant encore disponible sur
la carte est supérieur au montant correspondant au temps de stationnement désiré,
c'est ce dernier montant qui est affiché par le panneau 214. Si l'automobiliste est
d'accord avec l'information affichée, il appuie sur un bouton 240 de validation. Le
microprocesseur calcule alors la différence entre le montant lu sur la piste magnétique
et le montant correspondant ou la durée de stationnement désirée. Le circuit d'écriture
212 est commandé pour effacer sur la piste magnétique de la carte l'ancier montant
et pour inscrire à la place la différence qui vient d'être calculée. Le microprocesseur
transfert dans sa mémoire 222 l'information d'identification lue ou entrée par le
clavier 202 et l'heure limite de stationnement autorisée. La carte est ensuite restituée
à l'automobiliste. Avec une périodicité déterminée le microprocesseur 220 commande
la lecture des informations horaires contenues dans la mémoire 222 et leur comparaison
à l'information de temps présent délivrée par la base de temps 224, augmentée du délai
de grâce déjà défini en liaison avec les modes de réalisation des figures 1 et 2.
Les couples d'informations correspondant à des véhicules en stationnement irrégulier
sont ainsi effacés de la mémoire 222.
[0034] Lorsque l'automobiliste veut reprendre son véhicule, deux situations peuvent se présenter
: soit il se présente après l'heure limite de stationnement autorisé, et il est en
infraction, soit il se présente avant l'heure limite de stationnement et il va pouvoir
récupérer le trop versé. Pour cela, il introduit sa carte dans le lecteur de carte
208 et il appuie sur la touche 206 de fin de stationnement. Le circuit de lecture
210 envoie au microprocesseur 220 l'information d'identification lue sur la carte.
Le microprocesseur
220 recherche dans sa mémoire 222 cette information d'identification et en extrait l'information
d'heure limite de stationnement autorisé correspondante. Il compare cette information
à l'information de temps présent délivrée par le circuit d'horloge 224, et calcule
la différence entre le montant de stationnement effectivement acquitté et le montant
correspondant au temps effectif de stationnement. Le microprocesseur 220 commande
la lecture du montant inscrit sur la piste magnétique de la carte et ajoute à ce montant
la différence précédemment calculée. A l'aide du circuit d'écriture 212, le montant
antérieur mémorisé sur la carte est effacé et le nouveau montant est enregistré sur
la piste magnétique. L'automobiliste peut retirer sa carte. On comprend qu'ainsi celui-ci
n'a vu sa carte débitée que d'un montant correspondant à son temps effectif de stationnement.
[0035] Dans l'exemple précédent, on a décrit le cas d'une carte à mémoire magnétique. Il
va de soi qu'on pourrait tout aussi bien utiliser une carte à mémoire électronique.
Il suffit de prévoir un circuit mémoire avec suffisamment de positions "mémoire" pour
pouvoir y inscrire les soldes successifs.
[0036] De plus, la borne peut être équipée à la fois d'un sélecteur de pièces comme dans
le cas de la figure 1 et d'un lecteur de cartes comme dans le cas de la figure 3.
[0037] La mémoire 222 de la borne 200 contient exactement les mêmes informations que celles
qui sont stockées dans la mémoire 120 de la borne 100 ou dans la mémoire 32 de la
borne 12. En conséquence, le terminal portable associé à la borne 200 de la figure
3 pourra être identique au terminal 14 de la figure 1 ou au terminal 102 de la figure
2 selon la nature des moyens de transmission d'informations prévus sur la borne 200.
[0038] L'appareil qui vient d'être écrit en liaison avec la figure 3 peut être légèrement
modifié pour fonctionner selon un autre processus utilisant une carte à mémoire magnétique
du type déjà décrit. Selon ce mode de mise en oeuvre, la borne comporte un clavier
qui ne comprend que des touches avec les signes numériques ou alphanumériques. Ce
clavier sert uniquement lors de la première utilisation de la carte pour inscrire
dans la mémoire de celle-ci l'information d'identification.
[0039] Lorsque l'automobiliste veut laisser en stationnement son véhicule, il introduit
sa carte dans le lecteur de cartes. Le circuit de traitement de la borne détermine
l'heure limite de stationnement autorisé en ajoutant à l'heure présente la durée maximale
de stationnement autorisé, par exemple deux heures. Cette information est stockée
dans la mémoire 22l avec l'information d'identification. Le montant restant disponible
sur la carte est diminué d'un montant correspondant à la durée maximale de stationnement
autorisé.
[0040] Lorsque l'automobiliste veut retirer son véhicule de l'emplacement de stationnement,
deux cas se présentent encore : soit cela se produit après l'expiration de la durée
maximale autorisée et l'automobiliste est en infraction ; soit cela se produit avant
l'expiration et l'usager va pouvoir être remboursé du trop perçu selon le processus
décrit en liaison avec la figure 3 c'est-à-dire que le solde mémorisé dans sa carte
va être augmenté d'un montant correspondant au temps de stationnement non utilisé.
[0041] En conséquence, si l'automobiliste introduit sa carte après l'expiration de la durée
maximale de stationnement autorisé la borne l'interprétera comme le début d'une nouvelle
période de stationnement et la carte sera débitée du montant correspondant.
[0042] On voit que dans ce mode de réalisation l'introduction de la carte dans le lecteur
de cartes remplit les deux fonctions d'introduction de l'information d'identification
et d'introduction de l'heure limite de stationnement autorisé.
[0043] Sur la figure 4 on a représenté un quatrième mode de réalisation d'une borne de stationnement
selon l'invention.
[0044] La structure de la borne est identique à celle qui est représentée sur la figure
3. Sur la figure 4 on a simplement fait apparaître séparément du microprocesseur 220,
sa mémoire de programme et de données 242.
[0045] Selon ce quatrième mode de mise en oeuvre, le système de gestion de stationnement
fonctionne à l'aide de cartes à mémoire électronique ou magnétique.
[0046] Dans la mémoire de la carte est stocké un numéro d'identification de celle-ci qui
n'a rien à voir avec le numéro d'immatriculation du véhicule du détenteur de la carte,
et qui est déjà mémorisé au moment de l'achat de la carte. En outre, la mémoire de
la carte comporte une zone servant à inscrire, par n'importe quel moyen convenable,
le montant de taxes de stationnement disponible au moment de l'achat, et les soldes
successifs au fur et à mesure de l'utilisation de la carte jusqu'à épuisement total
de la carte.
[0047] Le fonctionnement de ce quatrième mode de réalisation est le suivant :
L'usager introduit sa carte dans la fente 208 du lecteur de carte et le circuit de
lecture 212 transmet au microprocesseur 220 le numéro d'identification et le solde
disponible mémorisés dans la carte. A l'aide du clavier 202 l'usager introduit la
durée de stationnement souhaitée. Sous le contrôle d'un programme stocké dans la mémoire
20, le
microcprocesseur 242 convertit la durée de stationnement en coût de stationnement
et compare celui-ci au solde disponible. Le panneau d'affichage 214 fait alors apparaître
l'heure limite de stationnement choisie ou, si le solde est insuffisant. l'heure limite
du stationnement autorisé, compte tenu du solde disponible. L'heure limite de stationnement
est élaborée à partir de l'information de temps présent délivrée par le circuit d'horloge
224.
[0048] Si l'usager est d'accord avec cette heure limite, il appuie sur la touche 206 de
validation. Cette commande déclenche le déroulement d'une autre partie du programme
stocké dans la mémoire 242. Le microprocesseur 220 élabore un nombre pseudo aléatoire
à partir du numéro d'identification de la carte et d'un numéro d'identification de
la borne de stationnement. ce dernier numéro étant également présent dans la mémoire
242, selon un algorithme mémorisé dans la mémoire 242. Dans l'étape suivante, le microprocesseur
220 commande d'une part la tête d'impression 216 pour l'impression sur un ticket 218
du numéro pseudo aléatoire, et d'autre part le stockage dans la mémoire 222 du numéro
pseudo aléatoire et de l'heure limite de stationnement autorisé. La mémoire 222 contient
ainsi une pluralité de couples d'information, formés par le nombre pseudo aléatoire
et par l'heure limite de stationnement autorisé.
[0049] L'usager peut alors récupérer sa carte, et il place le ticket qui lui a été délivré
derrière son pare-brise.
[0050] A des intervalles de temps réguliers définis à partir de l'horloge 224, le microprocesseur
lit les couples d'informations contenus dans la mémoire 222 et compare les informations
d'heure limite de stationnement autorisé à l'information de temps présent. Il efface
de la mémoire 222 les couples d'informations pour lesquels l'heure limite de stationnement
autorisé est dépassée.
[0051] Lorsque l'usager veut retirer son véhicule de l'emplacement de stationnement, deux
situations peuvent se présenter : soit l'heure limite de stationnement qu'il avait
programmée est dépassée, et il est en infraction, soit il se présente avant cette
heure limite et il pourra récupérer le montant taxe de stationnement correspondant
à la durée de stationnement non utilisée. Pour cela il introduit sa carte dans la
fente 208 du lecteur de cartes et il appuie sur la touche 206 qui indique qu'il s'agit
d'une fin de stationnement. A partir du numéro d'identification de la carte le microprocesseur
220 recalcule le nombre pseudo-aléatoire. Celui-ci est comparé aux nombres pseudo-aléatoires
contenus dans la mémoire 222. Le microprocesseur 220 lit l'heure limite de stationnement
associé à ce nombre pseudo-aléatoire et il calcule, par comparaison avec l'information
de temps présent délivrée par le circuit d'horloge 224 la durée de stationnement non
utilisée. Cette dernière durée est convertie en un montant correspondant. Ce montant,
par l'intermédiaire du circuit d'écriture 210 est revalidé dans la mémoire de la carte,
et le couple de valeurs correspondant est effacé de la mémoire 222.
[0052] En ce qui concerne la surveillance du stationnement par le préposé, la procédure
est la suivante : le préposé commence par charger dans la mémoire de son terminal
portable, la totalité des couples d'informations contenus dans la mémoire 222 de la
borne. Lorsqu'il passe devant un véhicule. il introduit le nombre pseudo-aléatoire
imprimé sur le ticket du véhicule.
[0053] Plusieurs cas peuvent se présenter. Le numéro pseudo-aléatoire a été chargé dans
le terminal, ainsi donc que l'heure limite de stationnement autorisé. Le terminal
effectue la comparaison entre cette heure limite et le temps présent. Selon le résultat
de cette comparaison le terminal indique qu'il y a lieu de verbaliser ou non. L'autre
cas consiste dans le fait que le numéro pseudo aléatoire n'existe pas dans la mémoire
du terminal portable. Le terminal applique alors au nombre pseudo-aléatoire l'algorithme
inverse de celui qui a permis d'élaborer le nombre. Cela permet d'en déduire en particulier
le numéro de la borne de stationnement. Si ce numéro de borne décodé est identique
à celui de la borne où le préposé à charger son terminal cela signifie, soit que l'usager
a dépassé l'heure limite de stationnement autorisé lors du chargement du terminal,
soit que l'usager a déjà bénéficié du remboursement d'une partie du montant de stationnement
acquitté initialement. Dans les deux cas, il faut verbaliser. Une autre possibilité
est que le ticker soit faux. Dans ce dernier cas, il y a bien sûr lieu également de
verbaliser. Si le numéro de la borne de stationnement décodé est différent de celui
de la borne où a été effectué le prélèvement des informations, ce dernier numéro apparaît
sur l'élément d'affichage du terminal, pour informer le préposé à la surveillance
qu'il devra effectuer le contrôle lorsqu'il passera devant la borne portant le numéro
indiqué. Afin de faciliter ce contrôle, le numéro pseudo-aléatoire est conservé dans
une partie spéciale de la mémoire du terminal.
[0054] Il découle de la description de ce quatrième mode de mise en oeuvre de l'invention
que, s'il impose à l'usager de retourner à son véhicule pour y placer un ticker d'identification,
il présente des avantages certains par rapport au troisième mode de réalisation. Il
permet de résoudre le problème lié au fait que l'usager peut utiliser la borne de
stationnement qu'il souhaite et non une borne spécifique liée à l'emplacement où il
met en stationnement son véhicule. De plus, l'information d'identification est le
nombre pseudo-aléatoire. Ce nombre ne dépend ni de l'emplacement de stationnement,
ni du numéro d'immatriculation du véhicule. Il dépend, de ce point de vue, uniquement
d'un nombre préchargé dans la mémoire de la carte avant l'achat de celle-ci par l'usager.
[0055] Selon une variante du mode de réalisation de la figure 4, le programme stocké dans
la mémoire 242 est tel que, lorsque l'usager introduit sa carte au début du stationnement,
le montant prélevé dans la mémoire de la carte correspond à la durée maximale autorisée,
par exemple deux heures. On comprend que dans ce cas le clavier alphanumérique n'est
plus nécessaire puisque l'information d'identification est directement lue dans la
mémoire de la carte et que l'heure limite de stationnement autorisé est automatiquement
calculée à partir de l'heure d'introduction de la carte.
[0056] Les avantages du système de gestion de stationnement payant selon l'invention découlent
clairement de la description précédente. Pour l'automobiliste, il n'a plus à retourner
à son véhicule après avoir pris le ticket délivré par la borne de stationnement. De
plus. dans le cas où il utilise une carte à mémoire, il ne paie que pour la durée
effective de stationnement.
[0057] Pour la société gestionnaire des emplacements de stationnement payant, les avantages
sont encore plus nombreux. Le temps requis pour vérifier si un véhicule est en stationnement
régulier ou non est très sensiblement réduit. Pour un personnel de surveillance donné,
il est donc possible d'accroître la fréquence des contrôles, ce qui augmente d'autant
leur effet dissuasif. Il en résulte une meilleure rentabilité de l'installation de
stationnement payant. Les tickets ne servant pas à contrôler la régularité du stationnement
des véhicules, il n'y a plus à craindre leur falsification. Les informations mémorisées
dans les bornes de stationnement peuvent être périodiquement relevées en vue de leur
exploitation statistique afin d'améliorer les règles définissant les montants à acquitter
en fonction de la durée de stationnement désirée.
1. Système de gestion de stationnement payant de véhicules caractérisé en ce qu'il
comprend :
. une borne de stationnement (12, 100,200) pour contrôler une pluralité d'emplacement
de stationnement, ladite borne comprenant des moyens accessibles aux automobilistes
pour entrer une information d'identification de leur véhicule (28,116,208) et une
heure limite de stationnement (18,106.202) en fonction d'un prépaiement effectué,
des moyens de mémorisation (32,120,222) de couples de données correspondant à une
information d'identification et à une heure limite de stationnement associée et une
base de temps pour délivrer une information de temps présent, et
.un terminal portable (14,102) porté par le préposé à la surveillance, comportant
des moyens (40,140) accessibles audit préposé pour entrer des informations d'identification
correspondant à un véhicule effectivement en stationnement à l'un desdits emplacements,
.ledit système comprenant en outre des moyens (34,46,48,50,120,124,128,146,148,150,152)
pour comparer l'information d'identification entrée dans ledit terminal portatif avec
les informations d'identification mémorisées dans ladite borne, et pour comparer lesdites
informations d'heure limite de stationnement mémorisées avec l'information de temps
présent délivrée par ladite base de temps (52,154) et des moyens pour traiter les
résultats de ces deux comparaisons afin de faire apparaître dans le terminal un signal
d'avertissement lorsque le véhicule dont l'information d'identification a été entrée
dans ledit terminal est en stationnement irrégulier.
2. Système selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de comparaison
et de traitement comprennent des moyens disposés dans ladite borne pour lire périodiquement
les heures limites de stationnement contenues dans les moyens de, mémorisation de
ladite borne, pour les comparer à l'information de temps présent et pour effacer dans
lesdits moyens de mémorisation des couples d'informations mémorisées en fonction des
résultats de ladite comparaison.
3. Système selon la revendication 2, caractérisé en ce que lesdits moyens de comparaison
et de traitement comprennent en outre :
.une mémoire (48) disposée dans ledit terminal et apte à recevoir la totalité des
couples d'informations stockées dans la mémoire (32) de ladite borne (12) :
.des premiers moyens de comparaison (46) disposés dans le terminal pour comparer l'information
d'identification entrée avec l'ensemble des informations d'identification contenues
dans la mémoire (48) dudit terminal ; et
.des deuxièmes moyens de comparaison (50) disposés dans le terminal activés par lesdits
premiers moyens de comparaison pour comparer une information d'heure limite de stationnement
autorisé contenue dans la mémoire (48) dudit terminal portatif avec l'information
de temps présent délivrée par ladite base de temps (52).
4. Système selon la revendication 2, caractérisé en ce que lesdits moyens de comparaison
et de traitement comprennent en outre :
.des moyens contenus dans ledit terminal (102) pour émettre un premier signal représentatif
de l'information d'identification entrée ;
.des moyens contenus dans ledite borne (100) pour recevoir ledit premier signal et
pour comparer l'information qu'il contient aux informations d'identification contenues
dans les moyens de mémorisation (120) de ladite borne (12) ;
.des moyens contenus dans ledite borne (100) pour émettre un signal d'avertissement
si l'information d'identification entrée n'est pas contenue dans les moyens de mémorisation
(120) de ladite borne ; et .des moyens contenus dans ledit terminal portatif (102)
pour recevoir ledit signal d'avertissement.
5. Système selon l'une quelconque des revendications 1 à 4 caractérisé en ce que lesdits
moyens pour entrer une information d'identification dans la borne comprennent un clavier
à touches (28) et en ce que lesdits moyens pour entrer dans la borne une information
d'heure limite de stationnement autorisé comprennent une fente (16) pour introduire
des pièces de monnaie, un sélecteur de pièces (18) pour élaborer un signal de valeur
représentatif du montant introduit en pièces de monnaie et des moyens de traitement
(19) pour déterminer à partir dudit signal de valeur et d'une information de temps
présent l'heure limite de stationnement autorisé.
6. Système selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que
lesdits moyens d'introduction d'informations dans la borne comprennent :
.un clavier à touches (202) pour entrer des informations de durée de stationnement
; et
.un dispositif (208,210,212) pour lire et pour écrire dans un support d'informations
amovible à mémoire, ledit support comportant, en fonctionnement courant une information
d'identification et une information de montant. afin de stocker dans la mémoire dudit
support d'information une nouvelle information de montant en fonction de l'information
de durée de stationnement entrée à l'aide dudit clavier à touches (202).
7. Système de gestion de stationnement selon l'une quelconque des revendications 1
à 4, caractérisé en ce que lesdits moyens d'introduction d'informations dans la borne
comprennent : un dispositif (208,210,212) pour lire et pour écrire dans un support
d'informations amovible à mémoire une donnée d'identification et une information de
montant, afin de stocker dans la mémoire dudit support une nouvelle information de
montant en fonction d'une information de durée de stationnement. et des moyens de
traitement (220,242) pour mettre en oeuvre un algorithme prédéterminé pour élaborer
un nombre pseudo-aléatoire à partir de ladite donnée d'identification et à partir
d'une donnée de caractérisation de ladite borne, ledit nombre pseudo-aléatoire formant
ladite information d'identification, et en ce que ladite borne comprend en outre des
moyens d'impression, pour fournir un support d'informations imprimées sur lequel est
imprimé de façon lisible ledit nombre pseudo-aléatoire.
8. Système de stationnement selon la revendication 7. caractérisé en ce que lesdits
moyens d'introduction d'informations comprennent en outre un clavier à touches (202)
pour entrer des informations de durée de stationnement, pour fournir ladite information
d'heure limite de stationnement.
9. Système de stationnemlent selon la revendication 7. caractérisé en ce que ladite
borne comprend des moyens pour ajouter à l'information de temps présent correspondant
à l'heure d'introduction dudit support d'informations amovible dans ledit dispositif
de lecture-écriture, une durée prédéterminée, ce qui fournit ladite information d'heure
limite de stationnement.
10. Système selon l'une quelconque des revendications 6 à 9, caractérisé en ce que ladite borne (200) comprend en outre des moyens pour, lorsque
l'automobiliste veut mettre fin au stationnement de son véhicule, comparer l'heure
effective de fin de stationnement indiquée par une nouvelle introduction du support
d'informations dans le dispositif (208,210,212) avec l'heure de fin de stationnement
initialement introduite, et pour introduire dans la mémoire dudit support d'informations
une nouvelle information de montant si l'heure effective de fin de stationnement est
antérieure à l'heure correspondant à la durée de stationnement initialement introduite.