[0001] L'invention se rapporte à un procédé selon le préambule de la revendication 1.
[0002] Une machine sous la forme d'une bourreuse-niveleuse- ripeuse au moyen de laquelle
ce procédé peut être effectué est connue du brevet européen No 90098 de la demanderesse.
L'émetteur qui est constitué par un émetteur laser est conçu pour que son faisceau
puisse être tourné sur son axe pour émettre un faisceau en éventail ou à balayage
dans un plan vertical servant de base de référence pour le ripage et un faisceau horizontal
servant de base de référence pour le nivellement. Les deux récepteurs s'ajustent automatiquement
sur le faisceau vertical, respectivement horizontal. Cette machine avance pas à pas,
de traverses en traverses, et à chaque arrêt on procède au nivellement puis, après
avoir tourné de 90
* l'émetteur laser, au ripage. Il est aussi possible de procéder au nivellement toutes
les deux traverses tandis que le ripage est effectué à chaque traverse intermédiaire.
[0003] Dans les courbes, il est connu d'utiliser comme ligne de référence absolue la corde
d'une section de voie qui est, dans la machine connue, formée par un faisceau laser
en éventail ou à balayage dans un plan vertical. Cette corde s'étend entre l'émetteur
qui se trouve sur le rail directeur ou axe de la voie et le point d'intersection du
faisceau avec le rail directeur ou axe de la voie. Pour effectuer la correction de
ripage, on mesure la flèche de cette corde, on la compare avec la flèche connue de
la courbe voulue, et l'on calcule la différence qui est une mesure pour le déplacement
latéral des rails dans un ou l'autre sens.
[0004] Jusqu'ici, l'intervalle de mesure pour lequel l'émetteur reste fixe tandis que la
machine s'approche de lui pas à pas, est identique à la corde, c'est à dire que la
mesure initiale dans un intervalle de mesure commence au point d'intersection du faisceau
avec le rail directeur ou axe de la voie. Cet intervalle de mesure correspondant à
la corde est limité en longueur par la condition que la plus grande flêche ne doit
pas être supérieure à la possibilité de déplacement latéral du récepteur sur la machine,
car ce récepteur doit s'ajuster au point d'impact du faisceau, la valeur du déplacement
latéral possible hors du chassis de la machine étant en général limitée par l'interdiction
de pénétrer dans le gabarit du rail parallèle pour ne pas gêner le trafic sur ce rail.
[0005] A cause de ces conditions, dans les courbes, on est obligé de choisir des intervalles
de mesure relativement courts, donc de déplacer fréquemment l'émetteur: laser pour
définir l'intervalle de mesure suivant, ce qui entraîne des pertes de temps, augmente
le nombre des manipulations et diminue le rendement des opérations de ripage.
[0006] La présente invention propose un procédé qui permet d'élargir l'intervalle de mesure,
donc l'intervalle qui peut être traversé pas à pas par la machine sans changer la
place de l'émetteur.
[0007] A cet effet le procédé selon l'invention est caractérisé par les caractéristiques
de la revendication 1.
[0008] Des formes d'exécution préférées sont décrites dans les revendications 2 et 3.
[0009] Sur les machines connues, les récepteurs pour le ripage et le nivellement sont installés
sur un chariot de mesure avant qui définit le point avant d'une base de mesure relative
constituée par une ligne de référence; la position de cette ligne de référence sert
à déterminer, au moyen des données d'ajustage de ces récepteurs, les valeurs de correction
de la voie laquelle est directement déplacée sous la ligne de référence, au point
de travail qui se trouve derrière ledit point avant. Dans ces conditions, l'opérateur
de la machine connait les valeurs de correction seulement au moment du déplacement
de la voie, et il se peut qu'un obstacle interdise tout déplacement ou prescrive un
déplacement déterminé de la voie.
[0010] Un dispositif pour la commande d'une machine de réfection d'une voie qui évite cet
inconvénient est caractérisé selon l'invention par les caractéristiques de la revendication
4.
[0011] Une disposition préférée des récepteurs est décrite dans la revendication 5.
[0012] Dans ce qui suit, l'invention est exposée plus en détail à l'aide des dessins représentant,
schématiquement, un mode d'éxécution du dispositif et des détails préférés du dispositif.
[0013]
La figure 1 représente, schématiquement en vue latérale, l'émetteur laser avec le
récepteur pour le nivellement et, en traits mixtes, le faisceau horizontal, et en
pointillés le faisceau vertical.
La figure 2 représente la même vue que la figure 1, mais en plan, avec le récepteur
pour le ripage, le faisceau vertical étant dessiné en traits mixtes tandis que le
faisceau horizontal est dessiné en pointillés.
La figure 3 représente, schématiquement, le récepteur laser soit pour le ripage, soit
pour le nivellement avec le faisceau laser ajusté.
La figure 4 représente, schématiquement, une vue transversale de la voie avec les
récepteurs de nivellement et de ripage.
La figure 5 est une vue schématique en perspective illustrant le principe du dispositif
avec les deux faisceaux et les deux récepteurs.
La figure 6 représente, schématiquement, une vue de dessus, sur une section courbée
de la voie, dont l'écart par rapport de la courbe théorique indiquée en traits mixtes
a été exagéré pour une meilleure compréhension, et sur laquelle on a représenté plusieurs
points de mesure pour illustrer le ripage.
La figure 7 représente une vue partielle agrandie de la section courbée de la voie,
selon la figure 6, à un endroit de travail.
Les figures 8, 8a, 8b représentent des schéma-blocs du dispositif pour trois différentes
méthodes de commande des corrections de voie.
La figure 9 représente, schématiquement, une coupe transversale de la voie au niveau
du récepteur pour le ripage, montrant le système de calcul de flèche, et au dessous,
le trajet parcouru par ce récepteur sur son support pendant les mesures aux différents
points de mesure.
La figure 10 représente, schématiquement, une vue de dessus d'une forme d'exécution
préférée du dispositif.
Les figures 11 et 11a représentent, schématiquement, une vue transversale et latérale
d'une disposition préférée des deux récepteurs.
[0014] Le principe de fonctionnement d'une machine permettant de réaliser le procédé selon
l'invention sera tout d'abord décrit au moyen des figures 1 à 5 pour son application
aux sections droites des rails, en vue d'expliquer les procédés de ripage et de nivellement.
Une telle machine est d'ailleurs décrite dans le brevet EP No 90098. Selon ce principe,
il est donc prévu un seul émetteur laser 1, placé devant une machine à niveler et
riper une voie de chemin de fer, avançant selon la flèche (fig-1) et schématisée sur
les dessins par un châssis principal 2. Cet émetteur 1 est adapté pour émettre un
faisceau en éventail ou à balayage dirigé soit horizontalement pour le nivellement
(faisceau Fn), et après une rotation de 90 soit verticalement pour le ripage (faisceau
Fr), un récepteur de nivellement Rn et un récepteur de ripage Rr étant montés tous
deux sur la machine, c'est-à-dire sur un chariot de mesure avant (non représenté)
de la machine.
[0015] Sur la figure 1 montrant une vue latérale du dispositif de commande du nivellement
on a illustré par la ligne 3 l'ancienne voie qui doit être corrigée, les défauts de
cette voie ont été naturellement très exagérés pour la compréhension de la figure,
en traits pointillés est illustrée la portion de cette ancienne voie qui vient d'être
corrigée, la ligne 4 représente la nouvelle voie corrigée et la ligne en traits mixtes
4' représente la voie désirée qui est définie par l'axe du laser lequel est ajusté,
en début de travail, parallèlement à cette voie désirée.
[0016] Le dispositif comprend un émetteur laser 1, émettant un faisceau horizontal Fn et
qui est monté sur un chariot 5 stationné d'une manière fixe, à un emplacement choisi
sur l'ancienne voie 3, en avant de la machine laquelle est, dans le cas considéré,
une bourreuse-niveleuse-ri- peuse symbolisée par le châssis 2 et qui sera ci-après
simplement désignée par machine. Cette machine est équipée d'une base de mesure relative
connue, formée par les points A, B, C sur la voie, lesquels sont définis d'une manière
connue, par exemple par des palpeurs appartenant à des chariots de mesure roulant
sur les voies indépendants des boggies de la machine, et suspendus au-dessous du châssis
principal 2 de celle-ci. Le point C défini par le chariot de mesure arrière se trouve
sur la voie déjà corrigée. Le point A dont la position sur la figure 1 a été exagérée,
se trouve sur la voie pas encore corrigée, c'est pourquoi le châssis 2 est incliné
vers l'avant. Le point B représente le point de travail qui est donc situé à proximité
des éléments de travail servant à positionner la voie et qui sont constitués, de la
manière connue, par des pinces de ripage et de nivellement. Sur la figure 1, le point
8 vient juste d'être corrigé, comme le point C est également corrigé.
[0017] A la hauteur du point A se trouve, monté sur le chariot de mesure avant, un récepteur
laser pour le nivellement Rn qui peut être ajusté dans le sens vertical par rapport
au châssis du chariot au moyen d'un moteur d'ajustage Hn. Une ligne de référence Ln
sert comme base de mesure relative pour le nivellement. Dans l'exemple considéré,
un élément qui porte l'extrémité antérieure AL de cette ligne de référence Ln est
fixé au récepteur Rn. Cette extrémité AL se trouve au-dessus du point A. Dans le cas
présent, cette ligne de référence Ln est supposée être réalisée par un fil tendu sur
les chariots de mesure. Ce fil est fixe au point CL situé à la hauteur du point C
et commande par sa position d'une manière bien connue, via un dispositif de commande,
la position des pinces de nivellement, au point BL, situé à la hauteur du point B.
[0018] Le récepteur laser pour le nivellement Rn, comme le récepteur laser pour le ripage
Rr dont il sera question ci-après, est constitué par quatre cellules photoélec- triques
C1 à C4, représentées sur la figure 3, et il est conçu de telle manière qu'il peut
être déplacé dans la position voulue au moyen du moteur d'ajustage Mn en fonction
de la ligne d'impact du faisceau laser hori-
1 zontal Fn sur les cellules, Injustement étant réalisé dès que le faisceau se trouve
exactement entre les deux cellules centrales C2 et C3.
[0019] Dans le cas représenté sur la figure 1, l'ajustage a déjà été effectué de telle manière
que la ligne de référence Ln qui avait, avant correction, la position représentée
par la ligne L'n a maintenant la position correcte parallèle à l'axe du laser. Cela
signifie que le point AL s'est déplacé verticalement vers le haut de l'écart x A,
qui correspond à la hauteur dont la voie devrait être soulevée au point A, et que
le point BL a été corrigé verticalement de l'écart x
e, ce qui définit au point de travail le point Bx situé exactement sur la ligne théorique
4' et sur lequel la voie 3 a été soulevée de la correction de nivellement ABn par
les pinces. BC représente donc le tronçon de la voie corrigée tandis que AB représente
le tronçon non corrigé.
[0020] Bien entendu, cette ligne de référence Ln pourrait être formée par n'importe quel
autre moyen mécanique ou non, par exemple un rayon lumineux, et les chariots de mesure
définissant les points A et C ne se trouvent pas obligatoirement au-dessous du châssis
2 mais peuvent se trouver sur des petits chariots auxiliaires qui rouleraient à une
distance fixe à l'avant, respectivement à l'arrière du châssis 2.
[0021] Sur la figure 2 on a montré d'une manière analogue à la figure 1 une vue de dessus
du dispositif de commande du ripage travaillant avec un faisceau laser vertical Fr.
Le récepteur de ripage Rr, installé comme le récepteur Rn, sur le chariot de mesure
avant est ajustable par rapport à ce chariot sur un guide transversal en fonction
du faisceau vertical Fr par l'intermédiaire d'un moteur Mr. Une ligne de référence
Lr sert de -base de mesure relative pour le ripage et est, dans l'exemple considéré
et pour les ripages effectués sur les voies rectilignes, liée au récepteur Rr. On
a indiqué sur la figure 2, en ligne continue, la position de la ligne de référence
Lr déjà corrigée et en traits pointillés la ligne de référence L'r à l'état non corrigé.
Dans cette vue, la position A du point de référence comprend les deux points AG sur
le rail gauche et AD sur le rail droit. A la hauteur de ces points AG, AD, la ligne
de référence Lr s'est déplacée transversalement de l'écart y et à la hauteur du point
B de l'écart y
8, ce qui définit la position voulue By de l'axe de la voie qui est déplacée de la
correction de ripage ΔBr par les pinces commandées.
[0022] Les pinces pour les corrections de la voie aux plans horizontal et vertical au point
B de la machine, sont actionnées par des moteurs de positionnement pour le nivellement
et le ripage, commandés en fonction des écarts x , respectivement y déterminés par
les bases de mesure relatives comme indiqué dans les figures 1 et 2.
[0023] Selon une variante, les lignes de référence Ln et Lr formant la base de mesure relative
peuvent aussi être disposées sur les chariots de mesure d'une manière fixe et donc
indépendamment des récepteurs Rn et Rr, par exemple à la hauteur de l'axe central
longitudinal des chariots de mesure avant (point A) et arrière (point C) ou à la hauteur
du rail directeur. Dans ce cas, les écarts x
B, respectivement y qui déterminent les corrections de la voie sont déterminés, à partir
des écarts x
A et y
A, par les rapports x
A/x
B et y
A/y
B qui ne dépendent que des distances connues AC et AB. Ces écarts x et y sont donnés
par la position des récepteurs Rn et Rr sur la base de mesure relative au point A.
[0024] La figure 4 représente schématiquement une section de la voie et du chariot de mesure
avant au niveau des récepteurs de nivellement Rn et de ripage Rr montrant leur position
relative, et dans ce cas précis on a supposé que le récepteur de ripage Rr se trouve
situé sur l'axe central de la voie tandis que le récepteur de nivellement Rn se trouve
sur le rail directeur qui est généralement la voie la plus basse dans une courbe.
[0025] Sur la figure 5 on à représenté simultanément, en perspective, les deux systèmes
et l'on voit le faisceau horizontal Fn et vertical Fr ainsi que les deux récepteurs
de nivellement Rn qui peut se déplacer verticalement et de ripage Rr qui peut se déplacer
horizontalement. L'émetteur laser 1 se trouve sur l'axe de la voie.
[0026] La figure 6 montre le système de ripage dans une section courbée de la voie 3 avant
la correction et, en traits mixtes, la courbe théorique 4', connue, ayant le rayon
R et définissant la position dans laquelle la voie 3 devrait être corrigée. Pour des
raisons de simplification on a montré figure 6 seulement le rail directeur de la voie
ou l'axe central de la voie, et l'on a indiqué seulement le point A de la base de
mesure relative A, B, C (figure 2) en désignant les points A
0 , A
1, A
2' A
3 , A aux différents points de mesure où la machine s'arrête. Les écarts entre la voie
3 et la courbe théorique 4' sont bien sûr largement exagérés sur la figure 6. L'émetteur
1 placé sur la voie au devant de la machine, émet un faisceau vertical Fr qui sectionne
la courbe de la voie et forme donc une sécante.
[0027] Jusqu'ici, selon le procédé conventionnel, pour le ripage dans une courbe on choisissait
la corde comme intervalle de mesure dans lequel la machine se déplace pas à pas vers
l'émetteur sans avoir à changer la position de celui-ci, et la mesure initiale était
effectuée à l'intersection du faisceau avec le rail directeur ou axe de la voie, de
cette façon il y avait seulement les flèches de la corde sit,uées sur le même côté
du rail. La corde maximale était bien entendu limitée par la condition que la flèche
maximale ne dépasse pas la course possible du récepteur sur la machine.
[0028] Selon l'invention, on choisit, comme illustré figure 6, un intervalle de mesure G'
plus grand, qui dépasse la corde au delà du point d'intersection du faisceau avec
le rail directeur ou axe de la voie, jusqu'au point A qui représente, dans l'exemple
choisi, l'endroit de mesure et correction initiales. Sur la figure 6 on a indiqué
les valeurs de consigne des flèches f
8 f
1,...f
4 (distance entre la courbe théorique 4' et le faisceau Fr), qui sont calculées par
un calculateur UC (figure 8), les valeurs actuelles des flèches fm
0, fm
1,...fm
4, (distance entre le rail directeur ou axe de la voie actuelle et Fr) qui sont mesurées,
ainsi que les écarts y
0, y ...y
4, définis par les différences fm
0-
fm = y
o, fm
1- f
1 =y
1, etc.
[0029] L'intervalle de mesure maximum G' doit bien entendu être choisi de telle manière
que la somme des flèches maximum gauche et droite qui sont, dans l'exemple considéré,
les flèches fm
0 + fm , soit compatible avec la course du récepteur Rr qui s'ajuste toujours au faisceau
Fr.
[0030] Dans la pratique, si l'on se trouve sur un tronçon de voie ne présentant pas trop
de courbures, on peut positionner au départ le chariot 5 portant l'émetteur laser
1 à une distance d'environ 350 à 400 mètres de la machine, donc plus grande que jusqu'ici,
et une fois que celle-ci s'est avancée en cours de travail trop près de l'émetteur,
on redéplace de nouveau le chariot 5 d'une distance d'environ 350 à 400 mètres de
la machine.
[0031] Au début du travail, dans l'intervalle de mesure G', la machine avec le récepteur
de ripage Rr se trouve donc au point A
o. Plus exactement, c'est le chariot de mesure avant qui se trouve au point A
0. Dans cette position initiale, ou bien la valeur actuelle de la flèche fm et donc
l'écart fm
o - f
0 y
0 sont connues de la dernière mesure dans l'intervalle de mesure précédent et peuvent
servir pour ajuster le faisceau Fr du laser; ou bien, si la réfection commence, l'écart
y est mesuré directement comme différence de la position actuelle de la voie et sa
position voulue, définie, par exemple par un repère ou piquet fixe.
[0032] Pendant le travail, la machine suit la courbe de la voie 3 et arrive successivement
après une distance parcourue S1, S2, S3, S4 etc, aux points A
1, A
2, A
3,
A4 etc, tandis que le récepteur de ripage Rr suit le faisceau vertical Fr du laser et
se déplace donc toujours automatiquement sur son chariot jusqu'au-point d'impact avec
le faisceau Fr. Cette position du récepteur détermine chaque fois la valeur actuelle
de la flèche fm
1, fm
2, etc.
[0033] Au fur et à mesure de l'avance de la machine, à chaque point de mesure A
1, A
2, etc, la valeur de consigne de la flèche f
1, f
2, etc qui correspond à la courbe théorique 4' est calculée. Pour cela on utilise,
comme cela est encore expliqué en relation avec la figure 8, un calculateur de flèche
UC et une unité de mesure du chemin parcouru UM. Le calculateur UC calcule la valeur
de consigne de la flèche d'une manière connue pour les courbes et toutes les courbes
de raccordement, en fonction des données géométriques, comme du rayon R de la courbe,
de la longueur G' de l'intervalle de mesure choisi, des données pour le rayon variable
d'une courbe de raccordement qui comprennent la longueur L de cette courbe, etc, et
du chemin parcouru S, et la compare avec la flèche mesurée, donc la valeur actuelle
de cette flèche. A partir de la différence des deux valeurs sont calculés les écarts
correspondants y , y
2 etc.
[0034] Bien sûr, si la différence fm - f donne un écart y positif, le déplacement des rails
a lieu en direction du faisceau Fr, comme c'est le cas aux points A
0, A
1, A
2, A . Si l'écart y est négatif, les rails sont déplacés dans l'autre direction, comme
c'est le cas au point A .
[0035] Au point A
2, dans l'exemple représenté figure 6, la valeur de consigne de la flèche f est nulle,
car le récepteur se trouve justement au point d'intersection entre la courbe théorique
4' et le faisceau Fr. La valeur actuelle de la flèche fm
2 est égale à l'écart y
2.
[0036] Pour effectuer le ripage dans une courbe il faut encore tenir compte de la flèche
f de la base de mesure relative, comme cela est illustré schématiquement sur la figure
7 pour une position de travail de la machine. On a indiqué la base de mesure relative
avec le point A (sur la voie 3 non corrigée), le point B de travail et le point C
(sur la voie 4 corrigée), la ligne de référence L'r avant et Lr après le correction,
le récepteur Rr centré sur le faisceau Fr, ce qui détermine la flèche actuelle fm
de la base de mesure absolue, ainsi que la différence fm - f = - y (f est la valeur
de consigne de la flèche). La flèche f
B est la distance entre la courbe théorique et la ligne de référence formant une corde
de cette courbe. Sur la figure 7 on a indiqué la courbe théorique 4 " par rapport
à la base de mesure relative avec la ligne de référence L'r pas encore corrigée; la
flèche f montrée se rapporte donc à cette courbe théorique.
[0037] La valeur de cette flèche f est toujours connue; elle est constante dans une courbe
à rayon constant, et variable dans une courbe de raccordement et calculée par un calculateur
UR (figure 8) en fonction du chemin parcouru.
[0038] La procédure de correction de ripage est décrite en détail au moyen de la figure
7 et de la figure 8 qui montre le schéma-bloc de contrôle et de commande dans une
courbe.
[0039] Le calculateur UC des flèches dans la base de mesure absolue est disposé pour calculer
à chaque endroit de travail les valeurs de consigne des flèches f et pour créer à
sa sortie un signal correspondant à l'écart y au point A ou y au point B. Pour cela,
on introduit tout d'abord, avant le commencement des travaux dans un intervalle de
mesure G', les données suivantes : Rayon R de la courbe de la voie concernée, respectivement
les données pour le rayon variable d'une courbe de raccordement; l'écart initial y
au point A
0 mesuré dans la voie, par exemple, par rapport à un repère ou piquet fixe, et la longueur
de l'intervalle G'.
[0040] Au cours de l'avance de la machine, les données variables sont introduites : le chemin
parcouru S, mesuré par une unité de mesure UM; la valeur actuelle de la flèche fm
mesurée par le récepteur Rr ainsi que l'angle a de dévers mesuré d'une manière connue
par un pendule Pe. En effet, les voies à régler sont toujours soumises à des défauts
de dévers et, de ce fait, il est indispensable de corriger l'écart y
A, respectivement y
B, en fonction du dévers aux points de mesure. Ceci est effectué à l'aide d'un pendule
Pe, installé sur la base de mesure relative.
[0041] Pour effectuer un ripage correct au point B on a deux méthodes principales en utilisant
une ligne de référence Lr soit déplaçable, soit immobile, sur la machine.
[0042] Selon la première méthode, on prévoit, comme illustré figure 7, une ligne de référence
Lr ajustable indépendamment de la position du récepteur Rr transversalement par un
moteur Mf (figures 8 et 9). Dans ce cas à la sortie du calculateur UC apparait l'écart
y au point A correspondant à la différence fm - f
o, corrigée le cas échéant d'un correctif dépendant de l'angle a. Cet écart y commande
le moteur Mf qui déplace la ligne de référence Lr au point A de cet écart y
A. Cela correspond à un écart y au point de travail B, où une butée, ou un élément
de référence, est déplacée avec la ligne de référence Lr définissant la position voulue
ou position de consigne des pinces qui corrigent les rails.
[0043] En outre, le calculateur UR calcule la flèche f de la base de mesure relative à partir
des données S et R, respectivement L et des autres données pour le rayon variable
d'une courbe de raccordement. Le calculateur UR émet un signal de sortie correspondant
à cette flèche f
B qui commande un deuxième moteur Mb (figure 8). Ce moteur corrige la position de la
butée mentionnée par rapport à la ligne de référence Lr d'une distance égale à f
B, telle que la butée se trouve maintenant exactement sur la courbe théorique 4'.
[0044] Maintenant les pinces qui engagent les rails sont déplacées de la correction de ripage
ΔB par un entrai- nement hydraulique enclenché jusqu'à ce que la voie se trouve à
la position de consigne définie par la butée, donc sur la ligne théorique 4'. Comme
montré figure 7 la valeur ΔB est égale à l'addition des écarts y et yf
B, yf
B représentant la distance entre la position actuelle de la voie non corrigée 3 et
la ligne de référence non corrigée L'r.
[0045] Selon l'autre méthode de ripage (figure 8a), on travaille avec une ligne de référence
Lr immobile, le moteur Mf est supprimé, et le calculateur UC calcule l'écart y au
point B et envoie un signal de sortie correspondant à cet écart y
B au moteur Mb lequel reçoit en outre le signal correspondant à la flèche f
B calculée par le calculateur UR. Ce moteur Mb est donc commandé par les deux signaux
y
B et f
B et fait déplacer la butée de cette distance y
B et f
B dans la position de consigne.
[0046] Comme variante, (figure 8b), le signal de sortie y
B du calculateur UC peut être introduit dans le calculateur UR qui calcule directement
le déplacement total y + f
B et donne un signal correspondant au moteur Mb.
[0047] Selon une autre variante, il est aussi possible que le calculateur UC envoie un signal
correspondant à l'écart y
A au calculateur UR qui le transforme en un signal correspondant à l'écart y
B au point B. Dans ce cas, le calculateur UC ne doit pas émettre un signal y
B.
[0048] Comme alternative, le calculateur UR donne un signal correspondant à f
B au calculateur UC qui émet un signal correspondant à la somme y
B + f comme signal de commande au moteur Mb.
[0049] Dans tous les cas décrits auparavant, pour effectuer le ripage, l'entrainement hydraulique
des pinces qui saisissent les rails est commandé par un signal correspondant à la
correction de ripage
AB = yB + yf
B (figure 7) pour que les rails soient ripés dans la position de consigne qui est définie
par la butée ou l'élément de référence dans la base de mesure relative. L'entrainement
hydraulique des pinces est donc commandé indirectement par les calculateurs UC et
UR.
[0050] Alternativement, on peut procéder aussi de la manière suivante : on prévoit un détecteur
de position qui détermine à chaque instant la position actuelle des pinces et donc
de la voie 3 et émet un signal y relatif pour le calculateur UR. Ce calculateur UR
calcule non seulement la flèche f , mais aussi à partir de cette flèche f et à partir
du signal qui représente la position actuelle de la voie 3, directement l'écart yf
B (figure 7). Dans ce cas, en renonçant au moteur Mb, les pinces sont commandées directement
au moyen du signal de sortie y B du calculateur UC et du signal de sortie yf
B du calculateur UR, ou bien à partir du signal correspondant à la somme y
B + yf
B du calculateur UR sans qu'il soit nécessaire d'utiliser une butée ou un élément de
référence déplaçable qui détermine la position de consigne. Les schéma-blocs correspondant
à cette manière de commander l'entrainement hydraulique des pinces correspondraient
aux figures 8, 8a et 8b avec les seules modifications que le moteur Mb montré représenterait
l'entrainement hydraulique des pinces et que le signal de sortie correspondant à la
flèche f devrait être remplacé par le signal correspondant à l'écart yf
B.
[0051] L'unité EC montrée figure 8, 8a et 8b, qui reçoit le signal y , sera expliquée lors
de la description de la figure 10.
[0052] Sur la figure 9 est illustrée une vue en coupe de la voie et du chariot de mesure
avant - vu de l'avant - au niveau du point A (figure 6) et, en traits mixtes, au niveau
du point A
3, et ceci avant la correction. Au point A
0 de départ pour le ripage d'un secteur de voie, dans l'intervalle de mesure G', le
récepteur de ripage Rr est déplacé à l'extrémité avant de la base de mesure relative
sur le support 6 du chariot de mesure, à une distance de l'axe central La du dispositif
de mesure (donc l'axe longitudinal central des chariots de mesure) égale à la valeur
de la flèche actuelle fm
0, par exemple au moyen d'une vis, entrainée par le moteur Mr. Le faisceau vertical
Fr est centré au récepteur Rr. Le point avant AL de la ligne de référence est déplacé
sur le support 7 du chariot de mesure par le moteur Mf de l'écart y , donc de la différence
fm
0- f au centre de la voie théorique 4'
0.
[0053] Au point de mesure A
3, le récepteur Rr s'est déplacé sur le support 6 de la valeur de la flèche mesurée
fm plus petite que la flèche théorique f . permettant de calculer l'écart y
3. Dans ce cas, l'extrémité avant AL de la base relative est déplacée sur le support
7 du chariot de mesure au centre de la voie théorique 4
3.
[0054] En dessous de la figure 9 on a représenté le trajet du récepteur Rr sur son support
6 lors des mesures aux points A et A . En principe, la largeur maximale que peut occuper
le support transversal 6 est généralement de 3 mètres.
[0055] Dans les systèmes de mesure décrits, les récepteurs Rr et Rn pour le ripage et le
nivellement sont placés directement sur le chariot de mesure 9 (figure 10) qui définit
le point A de la base de mesure relative, c'est-à-dire les valeurs de correction y
sont calculées et utilisées directement pour la correction de la voie au point B.
Ce système a le désavantage que l'opérateur de la machine connait les valeurs de correction
seulement au moment du déplacement de la voie et il se peut qu'un obstacle interdise
tout déplacement ou prescrive un déplacement déterminé de la voie sur la hauteur B.
Pour éliminer cet inconvénient, comme illustré figure 10, les récepteurs de ripage
et de nivellement Rr et Rn sont placés sur un chariot de mesure spécial 10 à une distance
b de 6 à 12 mètres devant le chariot de mesure 9 définissant le point A. Ce chariot
10 est, par exemple, connecté à l'extrémité antérieure de la machine par un bras de
couplage. Dans ce cas, la valeur de ripage effective, donc l'écart y mesuré au point
A' (et de même la valeur de nivellement effective), est mémorisée dans l'unité de
calcul UC jusqu'à ce que le chariot de mesure 9 arrive à la hauteur du point de mesure
A'. Ces valeurs de ripage (et les valeurs de nivellement) mémorisées sont dans l'exemple
visualisées sur un affichage EC, indiqué sur les figures 8, 8a et 8b, tel qu'un écran,
un enregistreur ou autre moyen. Cela permet à l'opérateur de la machine d'intervenir
10 à 20 traverses avant l'exécution du travail pour effectuer d'éventuelles corrections.
Il est évident que le système de nivellement sera conçu de la même manière.
[0056] En ce qui concerne la disposition des récepteurs Rn et Rr, jusqu'ici toujours installés
indépendamment l'un de l'autre, il est nécessaire que le récepteur de ripage Rr soit
placé toujours en dehors de la zone de réglage du récepteur de nivellement Rn, afin
que l'un ne dérange pas la fonction de l'autre. Ce récepteur Rr est donc installé
soit au dessus, soit au dessous de la zone de réglage du récepteur Rn. Cette disposition
connue présente l'inconvénient que l'intervalle de travail effectif est raccourci
par rapport à l'intervalle de mesure G' comme défini sur la figure 6. En effet, lorsque
la machine s'approche de l'émetteur, la largeur des faisceaux diminuant, leur champ
d'opération se concentre dans le milieu, ce qui a pour conséquence que le récepteur
Rr se trouve bientôt au dessus ou au dessous du faisceau Fr, qu'on ne peut plus mesurer
et que la machine devrait s'arrêter à une distance relativement grande de l'émetteur.
[0057] Pour éviter cet inconvénient, une disposition comme illustrée sur la figure 11 est
proposée. Selon cette disposition, on voit que le récepteur Rn pour le faisceau horizontal
est monté sur la face inférieure d'un support 6 transversal le long duquel le récepteur
Rr pour le faisceau vertical peut se déplacer, par exemple sur une vis entrainée par
le moteur Mr, pour effectuer la mesure de ripage. L'ensemble de ce support 6 avec
le récepteur Rr et le récepteur Rn est monté de son côté sur un support vertical 8
le long duquel ledit ensemble peut se déplacer verticalement, par exemple sur des
vis, entrainé par le moteur Mn, pour que le récepteur Rn puisse effectuer la mesure
de nivellement. Ceci permet d'utiliser presque la totalité de la distance jusqu'à
l'émetteur, comme illustré sur la figure 11a, et donc d'augmenter l'intervalle G'
effectif.
[0058] En effet, par cette construction le récepteur Rr qui peut naturellement être aussi
fixé à la face supérieure du support 6, se déplace toujours verticalement avec le
récepteur Rn et n'est qu'à une petite distance verticale constante de celui-ci.
[0059] L'invention n'est, bien entendu, pas limitée aux formes d'exécution décrites et de
nombreuses autres variantes pourraient être envisagées. Le fait que l'intervalle de
mesure G' puisse être choisi plus large que jusqu'ici signifie aussi que les distances
entre les repères ou piquets fixes installés le long de la voie et définissant le
tracé théorique peuvent être plus grandes et donc que le nombre de ces repères est
réduit.
1. Procédé pour la réfection ou la pose d'une voie de chemin de fer en utilisant une
machine (2) à niveler et riper, et d'une part un système d'émetteur (1) de rayons
électromagnétiques, en particulier des rayons laser, installé sur un chariot (5) stationné
sur la voie (3) ou le tracé devant la machine (2), et conçu pour émettre un premier
faisceau en éventail ou à balayage (Fn) dans un plan horizontal pour le nivellement
et un deuxième faisceau en éventail ou à balayage (Fr) dans un plan vertical pour
le ripage, d'autre part, installés sur un chariot de mesure de la machine (2). deux
récepteurs (Rn. Rr) pour le faisceau horizontal (Fn) et pour le faisceau vertical
(Fr), ces récepteurs (Rn, Rr) étant conçus pour qu'il se centrent automatiquement
à chaque mesure à la ligne d'impact de l'un ou l'autre desdits faisceaux, dans une
courbe de la voie le faisceau vertical (Fr) définit une corde (G) de cette courbe,
la position ajustée du récepteur (Rr) pour le ripage définissant la valeur actuelle
de la flèche (fm , fm ..) de la courbe, un calculateur (UC) calculant à chaque point
de mesure (A1, A ...), dans un intervalle de mesure donné, la valeur de consigne de la flèche (f1, f2,...) ainsi que l'écart t1, y2...) des deux valeurs, cet écart déterminant la correction de ripage (ΔB) à effectuer,
caractérisé par le fait que l'intervalle de mesure (G') qui est parcouru par la machine
(2) sans changement de la position de l'émetteur (1) est choisi plus grand que ladite
corde (G) et que le point de mesure initiale (A0) est choisi sur la sécante passant par ladite corde au delà du point d'intersection
dudit faisceau (Fr) et de la voie (3) à une distance du point d'intersection, cet
intervalle étant choisi tel que la somme des flèches maximum vers l'un et l'autre
côté est compatible avec la course du récepteur (Rr) sur son chariot de mesure.
2. Procédé selon la revendication 1, en utilisant avec la machine une ligne de référence
(Lr) d'une base de mesure relative (A, B, C) qui s'ajuste automatiquement en fonction
dudit écart (y ) au point avant de ladite base de mesure relative, écart calculé par
ledit calculateur (UC), caractérisé par le fait que le ripage de la voie est commandé
d'une part en fonction de la position ajustée de cette ligne de référence (Lr) au
point de travail (B) et d'autre part en fonction de la valeur de la flèche (fB) de la base de mesure relative calculée par un deuxième calculateur (UR).
3. Procédé selon la revendication 1, en utilisant avec la machine une ligne de référence
(Lr) d'une base de mesure relative (A, B, C), caractérisé par le fait que ladite ligne
de référence reste immobile sur la machine et que le ripage de la voie est commandé
d'une part en fonction de l'écart (yB) entre la position actuelle de la ligne de référence (Lr) au point de travail (B)
et la position de consigne, cet écart (yB) étant déterminé à partir dudit écart (yA) calculé par ledit calculateur (UC). et d'autre part en fonction de la flèche (fB) de la base de mesure relative calculée par un autre calculateur (UR).
4. Procédé selon la revendication 3, en utilisant dans la base de mesure relative
(A. B, C) une butée déplaçable et définissant la position de consigne de la voie à
corriger, caractérisé par le fait que ladite butée est actionnée par un moteur (Mb)
et que ce moteur (Mb) est commandé par les deux signaux correspondants à y et à f
ou par un seul signal correspondant à la somme yB + fB calculée dans l'un des calculateurs (UR ou UC).
5. Dispositif pour la commande d'une machine (2) à niveler et riper une voie de chemin
de fer (3), comprenant d'une part un système d'émetteur (1) de rayons électromagnétiques,
en particulier des rayons laser, installé sur un chariot (5) stationné sur la voie
(3) ou le tracé devant la machine (2). et conçu pour émettre un premier faisceau en
éventail ou à balayage (Fn) dans un plan horizontal pour le nivellement, et un deuxième
faisceau en éventail ou à balayage (Fr) dans un plan vertical pour le ripage, d'autre
part, installés sur un chariot de mesure de la machine (2), deux récepteurs (Rn, Rr)
pour le faisceau horizontal (Fn) et pour le faisceau vertical (Fr), ces récepteurs
(Rn, Rr) étant conçus pour qu'il se centrent automatiquement à chaque mesure à la
ligne d'impact de l'un ou l'autre desdits faisceaux, ces positions ajustées servent
à déterminer la correction de la voie à effectuer; la machine (2) comportant des lignes
de référence (Lr, Ln) d'une base de mesure relative (A, B, C) dont le point avant
(A) est défini par un chariot de mesure (9), caractérisé par le fait que les récepteurs
(Rn, Rr) sont placés sur un chariot de mesure spécial (10) à une distance fixe (b)
devant le chariot de mesure avant (9) de la base de mesure relative, permettant de
mémoriser un nombre déterminé de valeurs de ripage et de nivellement et qu'un affichage
(EC), comme un écran, un enregistreur ou autre moyen est prévu pour visualiser ces
valeurs.
6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé par le fait que le récepteur (Rr)
pour le ripage est déplaçable transversalement le long d'un support horizontal (6),
que ce support horizontal (6) est lui-même déplaçable le long d'un support vertical
(8) et que le récepteur (Rn) pour le nivellement est fixé au support (6) sur lequel
le récepteur (Rr) est déplaçable.