Porte-clefs de sécurité du type à anneau

Abstract

 L'invention concerne un porte-clefs de sécurité du type à anneau, comprenant un profil rigide (22), définissant au moins un anneau ouvert, et au moins un organe mobile (20), solidaire de l'une des extrémités dudit anneau ouvert et apte à être déplacé en direction de l'autre extrémité pour fermer ledit anneau.
Selon l'invention, en position de fermeture, ledit organe mobile est au voisinage immédiat de l'extrémité libre, (23) dudit anneau ouvert dont il n'est pas solidaire, sans être au contact de ladite extrémité et cet élément mobile est équipé d'un système de freinage de son déplacement agissant au moins à la fin de sa course en direction de l'extrémité libre dudit anneau.

Description

[0001] La présente invention concerne un porte-clefs de sécurité du type à anneau.

[0002] De nombreux porte-clefs du type à anneau, munis d'un système d'ouverture, ont déjà été décrits dans la technique antérieure. Sous leur forme la plus usuelle, ils comprennent généralement au moins une structure rigide ouverte, comprenant deux extrémités en regard, et un organe mobile solidaire de l'une desdites extrémités et apte à être déplacé manuellement pour être rendu également solidaire de l'autre extrémité ou pour venir en butée contre celle-ci, de manière à fermer ledit profil rigide en formant un anneau.

[0003] Les porte-clefs à anneau de ce type présentent divers inconvénients, dont les plus fréquents vont être décrits ci-après en référence à la figure 1 des dessins annexés, dont les autres figures concernent diverses formes de mise en oeuvre de l'invention, auxquelles on se référera dans la suite à la présente description.

[0004] Sur ces dessins :

La figure 1 illustre schématiquement un porte-clefs à anneau de la technique connue.

Les figures 2 et 3 sont des vues analogues de deux variantes de réalisation du porte-clefs conforme à l'invention.

La figure 4 est une coupe partielle à plus grande échelle suivant la ligne A - A de la figure 2, d'une forme de réalisation de l'organe mobile du porte-clefs selon l'invention équipé d'un système de freinage de fin de course pour cet organe.

Les figures 5 et 6 sont des coupes analogues à la figure 4 illustrant deux variantes d'organe mobile du porte-clefs selon l'invention.

Le porte-clefs représenté sur la figure 1 est parfaitement représentatif de la technique antérieure. Il comprend, en effet, une ossature rigide 1 en forme de C, dont les deux extrémités 2 sont filetées, et un élément mobile 3, constitué par une molette, dont les deux extrémités sont pourvues d'un filetage correspondant à celui des extrémités 2 contiguës. Le porte-clefs est représenté sur le dessin en position ouverte et il clair que, pour le fermer, il suffit de visser la molette 3 sur l'extrémité supérieure 2 de l'ossature 1, en dévissant simultanément partiellement cette molette de l'extrémité inférieure de cette même ossature.

[0005] Ce porte-clefs présente donc l'inconvénient de nécessiter, pour réaliser un blocage parfait de la molette en position de fermeture, un vissage très ferme de cette molette. Cette dernière exerce ainsi des contraintes importantes sur son ou ses filetages ainsi que sur celui ou ceux de la structure rigide du porte-clefs, de même que sur l'extrémité libre de cette structure. Il en résulte,d'une part, une usure rapide des différents organes et, d'autre part, un risque de déformation, en particulier dans le cas où ces porte-clefs sont réalisés en métaux précieux tels que l'or ou l'argent.

[0006] La présente invention vise à remédier à ces inconvénients, c'est-à-dire à éviter des contraintes excessives, tant sur les filetages que sur la molette et sur la structure du porte-clefs. Pour ce faire, elle propose,d'une part, de supprimer tout contact direct entre l'organe mobile et l'extrémité libre de la structure rigide et d'amener simplement l'organe mobile au voisinage immédiat de cette extrémité, en position de fermeture du porte-clefs, d'autre part, d'équiper l'organe mobile d'un système de freinage de son déplacement en fin de course.

[0007] A cet effet, l'invention a pour objet un porte-clefs de sécurité du type à anneau, comprenant un profil rigide définissant au moins un anneau ouvert, et au moins un organe mobile, solidaire de l'une des extrémités dudit anneau ouvert et apte à être déplacé en direction de l'autre extrémité pour fermer ledit anneau, ce porte-clefs étant caractérisé en ce qu'en position de fermeture, ledit organe mobile est au voisinage immédiat de l'extrémité libre dudit anneau ouvert dont il n'est pas solidaire, sans être au contact de ladite extrémité, et en ce que ledit organe mobile comporte un système de freinage de ses déplacements en fin de course en direction de l'extrémité libre dudit anneau ouvert.

[0008] Dans cette définition de l'invention, l'expression "au voisinage immédiat" signifie que l'espace séparant l'organe mobile de ladite extrémité libre est un espace suffisamment faible pour qu'une clef prisonnière de l'anneau ainsi formé ne puisse se libérer accidentellement de celui-ci à travers ledit espace.

[0009] Du fait de cette absence de contact entre l'extrémité libre du profil rigide et l'organe mobile, on supprimera ainsi les contraintes excessives souvent imposées à cet organe mobile et au profil rigide, ainsi que l'exigence d'un positionnement rigoureux des différents organes.

[0010] Par ailleurs, le système de freinage de fin de course évitera une ouverture accidentelle du porte-clefs, en s'opposant à un dévissage involontaire de l'élément mobile qui aurait pour effet de l'éloigner de l'extrémité contiguë de l'anneau ouvert.

[0011] Comme dans les porte-clefs de la technique connue, l'organe mobile pourra être constitué d'une molette vissée sur l'extrémité du profil ouvert opposée à ladite extrémité libre, mais cette molette sera creuse et une butée formant piston, solidaire d'une extrémité de l'anneau ouvert,pourra s'y déplacer en direction de l'autre extrémité de cet anneau à l'encontre d'un moyen de freinage agissant au moins en fin de course de ladite molette.

[0012] Ce moyen de freinage pourra être constitué, par exemple, par un joint torique déformable élastiquement, logé dans un évidement de la paroi latérale dudit piston et frottant contre la paroi interne contiguë de ladite molette.

[0013] Le moyen de freinage pourra aussi comprendre un ressort interposé entre ladite butée et une partie de la molette faisant saillie à l'intérieur de celle-ci et formant butée de retenue.

[0014] Le moyen de freinage pourra également comprendre une partie conique dudit piston venant prendre appui en fin de course de celui-ci contre une partie de profil complémentaire de la paroi interne de la molette.

[0015] Bien entendu, comme dans la technique antérieure, un même porte-clefs pourra comprendre plusieurs anneaux ouverts formant une structure monobloc.

[0016] Diverses formes de réalisation de l'invention vont être décrites ci-après, en référence aux figures 2 à 6 mentionnées ci-dessus.

[0017] Dans les porte-clefs des figures 2 et 3,une molette 20 est vissée sur une extrémité filetée 21 d'un profil rigide 22 ayant la forme d'un anneau ouvert, dans une position telle que, par dévissage de la molette 20, celle-ci puisse être amenée en position latérale par rapport à l'extrémité libre 23 du profil 22 (figure 2) ou au-dessous de cette extrémité 23 (figure 3), au voisinage immédiat de celle-ci, sans être à son contact , pour fermer l'anneau.

[0018] Afin d'éviter d'avoir à exercer des efforts importants, en fin de course, sur les filetages de la molette et de la partie associée du profil rigide, un système de freinage de fin de course est prévu à l'intérieur de la molette 20, qui est creuse. Divers exemples de ces systèmes sont représentés à titre non limitatif sur les figures 4 à 6.

[0019] Dans la forme de réalisation de l'invention de la figure 4, la molette 20 comporte une extrémité ouverte 25, filetée intérieurement sur une partie de sa longueur, dans laquelle est angagée et vissée l'extrémité également filetée de la partie associée 21 du profil rigide.

[0020] Cet élément 21 est rigidement solidaire d'un piston 26, formant butée mobile, qui est monté coulissant à l'intérieur de la molette 20 et dont la tête 27 vient s'appuyer, en position de fermeture du porte-clefs, contre une butée interne formée par une partie en saillie 28 de la paroi interne de la molette. Dans un évidement latéral 29 du piston 26 est logé un joint torique 30 en élastomère, qui est en contact avec la paroi adjacente de la partie 28. Par friction contre celle-ci, le joint 30 contribue à éviter le dévissage intempestif de la molette 20 et accroît donc la sécurité du porte-clefs, sans nécessiter de sollicitations supplémentaires du filetage.

[0021] Sur la figure 5, une tige filetée 35 pourvue d'une tête 32 est fixée par vissage sur l'extrémité filetée 21 du profil rigide.

[0022] Un ressort de compression 31 est enfilé sur la tige 33 et prend appui, d'une part, sur la tête 32 de celle-ci et, d'autre part, sur une butée circulaire 34 solidaire du corps 35 de la molette.

[0023] On voit que, lorsqu'après avoir mis en place les clefs sur le profil rigide 22 (non représenté sur le dessin), on fait tourner la molette, dans le sens du dévissage, la butée ciculaire 34 se rapproche de la tête 32 ce qui a pour conséquence de comprimer le ressort 31. Cette compression devient, au fur et à mesure du dévissage, de plus en plus importante et s'oppose à une ouverture accidentelle du porte-clefs.

[0024] Enfin, dans la forme de réalisation de la figure 6,l'extrémité 40 du profil rigide 22 (non représenté sur le dessin) est reliée à ce dernier par une partie conique 43. Elle comporte une butée 45 destinée à limiter la course de vissage de la molette sur ledit profil rigide.

[0025] La base de la partie interne de la molette 42 est pourvue d'une fente conique 44 complémentaire de la précédente.

[0026] On voit que, lorsque l'on tourne la molette 42 dans le sens du dévissage pour assurer la fermeture du porte-clefs, les deux parties coniques viennent progressivement en contact et assurent un frottement croissant ayant pour effet de prévenir tout déplacement intempestif de la molette.

[0027] Dans ses diverses formes de réalisation, l'invention apporte donc une solution simple et facile à mettre en oeuvre aux problèmes de centrage et de contraintes posés par les porte-clefs de la technique connue.

Revendications

1.- Porte-clefs de sécurité du type à anneau, comprenant un profil rigide (22) définissant au moins un anneau ouvert, et au moins un organe mobile (20), solidaire de l'une des extrémités dudit anneau ouvert et apte à être déplacé en direction de l'autre extrémité pour fermer ledit anneau, ce porte-clefs étant caractérisé en ce qu'en position de fermeture, ledit organe mobile est au voisinage immédiat de l'extrémité libre (23) dudit anneau ouvert dont il n'est pas solidaire, sans être au contact de ladite extrémité, et en ce que ledit organe mobile comporte un système de freinage de ses déplacements en fin de course en direction de l'extrémité libre (23) dudit anneau ouvert.

2.- Porte-clefs selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit organe mobile est constitué d'une molette creuse (20) vissée sur l'extrémité associée dudit anneau ouvert (22), et en ce que ledit système de -freinage comprend une butée formant piston (26, 33, 41) rigidement solidaire de l'extrémité associée dudit anneau et logée dans ladite molette, à l'intérieur de laquelle elle se déplace à rencontre d'un moyen de freinage agissant au moins en fin de course de ladite molette.

3.- Porte-clefs selon la revendication 2, caractérisé en ce que ledit moyen de freinage comprend un joint torique (30) déformable élastiquement, logé dans un évidement (29) de la paroi latérale dudit piston (26) et frottant contre la paroi interne contiguë de ladite molette.

4.- Porte-clefs selon la revendication 2, caractérisé en ce que ledit moyen de freinage comprend un ressort (31) interposé entre ladite butée (32) et une partie (34) de la molette faisant saillie à l'intérieur de celle-ci et formant butée de retenue.

5.- Porte-clefs selon la revendication 2, caractérisé en ce que ledit moyen de freinage comprend un partie conique (43) dudit piston venant prendre appui, en fin de course de la molette, contre une partie du profil complémentaire (44) de la paroi interne de ladite molette (4₂).

Dessins