[0001] L'invention est relative à un procédé et à une installation pour l'essorage, le séchage
et/ou le conditionnement de matières fibreuses, poreuses ou en filaments.
[0002] Elle s'applique à l'essorage, au séchage et/ou au conditionnement de matières fibreuses
les plus diverses, quelle que soit la forme sous laquelle elles se présentent.
[0003] Elle s'applique, notamment, aux matières fibreuses textiles avant filature (sous
forme de bourre) en cours de filature (câbles ou rubans de peignée ou "tops"), ou
après filature (sous forme de fil ou filament), ainsi qu'à des produits tissés ou
tricotés.
[0004] L'invention s'applique également aux matières fibreuses, poreuses ou en filaments
qui ne sont pas des matières textiles comme, par exemple, des nappes de non-tissé.
[0005] L'invention est particulièrement bien adaptée à l'essorage, au séchage et/ou au conditionnement
de matières se présentant sous la forme de bobines, coniques ou cylindriques, ménagées
par un enroulement de fil ou filament sur un support perforé rigide ou à ressort ou
aux gâteaux de fil, c'est-à-dire aux volumes constitués par un enroulement de fils
ou fibres sans support, ou encore aux filés ou filaments sous forme d'écheveaux.
[0006] On connaît déjà des installations d'essorage et de séchage dans lequelles les deux
opérations sont réalisées dans une seule et même enceinte, par circulation forcée
d'air à travers les matières à traiter, alternativement de l'extérieur vers l'intérieur
et vice versa, avec chauffage éventuel de l'air au moins pendant la phase de séchage.
[0007] La Demanderesse a par ailleurs déjà réalisé de telles installations avec ou sans
dispositif de récupération de chaleur, que ce dernier soit du type air/eau, c'est-à-dire
avec production d'eau chaude à partir de l'air chaud sortant du séchoir et qui est
refroidi dans ledit échangeur ou du type air/air, c'est-à-dire dans lequel l'air chaud
sortant du séchoir est refroidi en réchauffant l'air froid entrant dans celui-ci,
les calories étant ainsi directement récupérées sur le séchoir lui-même.
[0008] De telles installations connues, si elles sont satisfaisantes, sont cependant généralement
prévues pour un usage spécifique, tant en ce qui concerne les matières à traiter que
le mode et/ou le matériel de traitement, de sorte qu'elles ne présentent pas les caractéristiques
de souplesse actuellement requises et qui exigent que l'on puisse traiter des produits
de nature différente et/ou conduire une multiplicité de traitements différents entre
eux sur une même matière, ou encore utiliser des matériels de traitement différents.
[0009] C'est, d'une façon générale, un but de l'invention de fournir un procédé pour l'essorage,
le séchç'"ge et/ou le conditionnement de matières fibreuses, poreuses ou en filaments
ainsi qu'une installation pour sa mise en oeuvre dont la polyvalence soit considérablement
accrue, et cela aussi bien eu égard aux différents types de matières à traiter, qu'aux
différents traitements pouvant être envisagés, ou encore qu'aux matériels pouvant
être utilisés.
[0010] C'est, aussi, un but de l'invention de fournir un procédé et une installation pour
sa mise en oeuvre qui permettent de diminuer de façon notable le temps de traitement
des matières tout en assurant une excellente qualité des produits obtenus.
[0011] C'est, enfin, un but de l'invention de fournir un procédé et une installation pour
sa mise en oeuvre permettant d'effectuer les traitements requis sur les matières fibreuses,
poreuses, en filaments ou analogues, suivant une multiplicité de modes différents,
en fonction des types de présentation d'enroulement ou d'empaquetage desdites matières
et/ou en fonction des desiderata de la pratique pour aboutir dans chaque cas aux meilleurs
résultats possibles.
[0012] Un procédé selon l'invention, pour l'essorage, le séchage et/ou le conditionnement
de matières fibreuses, poreuses ou en filaments, dans lequel les opérations d'essorage
et de séchage sont réalisées dans une seule et même enceinte par circulation forcée
d'air, avec chauffage éventuel de ce dernier au moins pendant la phase de séchage,
est caractérisé en ce que :
on fait circuler dans l'enceinte, à l'aide d'un ou d'une pluralité de moyens de mise
en mouvement, un courant de fluide gazeux de manière qu'il traverse les matières à
traiter en dépression et/ou en surpression, de l'intérieur vers l'extérieur desdites
matières, ou vice-versa,
on fait traverser lesdites matières par un courant de vapeur d'eau, afin d'accélérer
l'essorage au début du séchage et/ou d'élever rapidement la température des matières
traitées, et/ou de vaporiser, le cas échéant, lesdites matières en cours de séchage,
on humidifie, éventuellement, l'air de séchage à l'aide d'eau sous pression, en pulvérisation
ou à l'aide d'un autre moyen d'humidification,
on pulvérise, le cas échéant, dans l'air de séchage, des produits de finition destinés
à être déposés sur les matières à traiter ; et
on effectue éventuellement, en fin de séchage, un reconditionnement des matières par
circulation à travers elles en dépression et/ou en surpression d'air ambiant frais,
avec ou sans adjonction d'eau sous pression, en pulvérisation, ou d'un autre moyen
d'humidification.
[0013] La mise en oeuvre du procédé avec circulation du fluide gazeux en dépression est
particulièrement avantageuse en ce qu'elle permet d'abaisser la température d'ébullition
de l'eau tout en maintenant un courant de fluide gazeux de traitement, et cela contrairement
aux réalisations connues où l'enceinte de traitement est reliée à une cuve à vide
ou à une pompe à vide.
[0014] Dans le cas d'une mise en circulation du fluide gazeux à l'aide d'une pluralité de
moyens, ceux-ci sont montés en série, ou en parallèle.
[0015] Dans le cas, également, d'une utilisation d'une pluralité de moyens de mise en circulation
du fluide on prévoit avantageusement d'agencer lesdits moyens pour que l'un au moins
fasse pénétrer le fluide gazeux de traitement dans l'enceinte en surpression tandis
qu'au moins un autre desdits moyens commande l'extraction dudit fluide hors de l'enceinte
par dépression.
[0016] Quel que soit le mode d'utilisation on prévoit d'introduire dans le courant du fluide
gazeux, le cas échéant, de l'air comprimé.
[0017] Le procédé selon l'invention est particulièrement intéressant lorsque appliqué au
traitement d'écheveaux ou volumes de matière analogues.
[0018] Dans un tel cas, l'invention prévoit que le fluide gazeux de traitement est mis en
circulation de haut en bas et/ou de bas en haut à travers les écheveaux suspendus.
[0019] Une installation selon l'invention, pour l'essorage, le séchage et/ou le conditionnement
de matières fibreuses, poreuses ou en filaments, comprenant une enceinte unique dans
laquelle sont propres à être placées lesdites matières, des moyens de mise en circulation
d'un fluide gazeux à travers lesdites matières ainsi que des moyens de chauffage de
l'air de séchage, est caractérisée en ce que les moyens de mise en circulation du
fluide gazeux sont propres à le faire circuler dans l'enceinte de manière qu'il traverse
les matières à traiter en dépression et/ou en surpression, de l'intérieur vers l'extérieur
desdites matières, ou vice-versa, et en ce qu'elle comprend des moyens d'introduction
de vapeur d'eau dans les canalisations de circulation du fluide gazeux pour faire
traverser lesdites matières par ladite vapeur afin d'accélérer l'essorage au début
du séchage et/ou élever rapidement la température des matières en cours de traitement
et/ou vaporiser lesdites matières en cours de séchage, des moyens d'humidification
de l'air de séchage, des moyens pour pulvériser dans celui-ci des produits de finition
destinés à être déposés sur les matières traitées et, le cas échéant, des moyens d'injection
d'air comprimé.
[0020] Dans une forme de réalisation, les moyens de mise en circulation du fluide gazeux
comprennent avantageusement une pluralité de moyens de mise en circulation forcée
dudit fluide traversant les matières fibreuses, poreuses, en filaments ou analogues
en cours de traitement.
[0021] Dans un mode d'exécution les moyens de mise en circulation forcée du fluide sont
agencés suivant un montage en série.
[0022] Dans une variante les moyens de mise en circulation forcée du fluide sont agencés
suivant un montage en parallèle.
[0023] Dans une exécution préférée de l'installation, les moyens de mise en circulation
forcée du fluide, les canalisations reliant lesdits moyens à l'enceinte, ainsi que
des organes d'ouverture et/ou de fermeture desdites canalisations comme des vannes
ou analogues sont organisés de manière telle que le fluide gazeux traverse les matières
à traiter en dépression.
[0024] Dans le cas d'une pluralité de moyens de mise en circulation, ceux-ci sont montés
en série pour l'extraction du fluide gazeux hors de l'enceinte où les matières à traiter
sont traversées en dépression.
[0025] En variante, les moyens de mise en circulation sont montés en parallèle pour l'extraction
du fluide gazeux hors de l'enceinte, où les matières à traiter sont traversées en
dépression.
[0026] Dans l'un ou l'autre de ces cas, la circulation du fluide gazeux a lieu de l'intérieur
vers l'extérieur desdites matières à traiter.
[0027] En variante, dans l'un et/ou l'autre de ces cas, la circulation du fluide gazeux
a lieu de l'extérieur vers l'intérieur desdites matières à traiter.
[0028] Une exécution de l'invention prévoit, dans le cas d'une pluralité de moyens de mise
en circulation, d'agencer lesdits moyens, les canalisations reliant lesdits moyens
à l'enceinte, ainsi que les organes d'ouverture et/ou de fermeture desdites canalisations
de manière que le fluide gazeux de traitement pénètre dans l'enceinte en surpression,
sous l'action d'un au moins desdits moyens de mise en circulation, tandis qu'il est
extrait de ladite enceinte en dépression par un autre au moins desdits moyens de mise
en circulation.
[0029] Dans une telle exécution, la circulation du fluide gazeux a lieu de l'intérieur vers
l'extérieur des ratières à traiter.
[0030] En variante, la circulation du fluide g
?zeux a lieu de l'extérieur vers l'intérieur desdites matières.
[0031] La traversée des matières à traiter peut aussi, dans une autre variante, avoir lieu
en surpression, que les moyens de mise en circulation soient montés en série ou en
parallèle, dans le cas d'une pluralité de moyens ce mise en circulation.
[0032] L'invention prévoit aussi, et notamment pour le reconditionnement des matières traitées,
en fin de séchage, d'agencer les moyens de mise en circulation, les canalisations
reliant lesdits moyens à l'enceinte, ainsi que les organes d'ouverture et/ou de fermeture
desdites canalisations de manière que la circulation de fluide gazeux, -qui est alors
avantageusement de l'air ambiant frais, avec ou sans adjonction d'eau sous pression,
en pulvérisation ou d'un autre moyen d'humidification-, ait lieu avec recyclage partiel
ou total.
[0033] Pour cette phase de reconditionnement, aussi, le fluide gazeux traverse de préférence
les matières à traiter en dépression, de l'intérieur vers l'extérieur, ou vice versa.
[0034] Dans ce cas, une grande quantité d'air passe à travers les matières à traiter avant
de passer dans les moyens de mise en circulation, ce qui permet de faire circuler
de l'air à température ambiante et à taux d'humidité ambiant à travers les matières.
[0035] Dans le cas d'une pluralité de moyens de mise en circulation, et pour cette phase
de reconditionnement également, lesdits moyens peuvent être montés en série ou en
parallèle.
[0036] Dans une réalisation préférée, l'enceinte de traitement unique est munie de moyens
de distribution du fluide gazeux introduit et/ou extrait de ladite enceinte à travers
les matières à traiter, que celles-ci soient sous forme de bobines, ou sous forme
de gateaux de fils, empaquetages, bourre ou volumes analogues.
[0037] Dans une autre réalisation préférée, l'installation est munie de moyens pour le traitement
de fils ou filaments sous forme d'écheveaux.
[0038] Dans ce cas, et en particulier lorsque les écheveaux sont suspendus à des barreaux
du porte-matières, la circulation du fluide gazeux de traitement dans la cuve a avantageusement
lieu de haut en bas à travers les écheveaux suspendus.
[0039] En variante, et pour certains types de filés en écheveaux, la circulation a lieu
dans les deux sens, de haut en bas et de bas en haut.
[0040] L'invention prévoit également de munir l'enceinte dans laquelle sont placées les
matières en vue de leur traitement de moyens amovibles, aisément mis en position pour
le centrage dans ladite enceinte des dispositifs porte-matières sur lesquels sont
disposées les matières préalablement à leur traitement.
[0041] Dans une réalisation, ces moyens sont constitués par des cannes qui diffèrent entre
elles par la longueur de leur partie coudée et qui sont propres à coopérer avec un
anneau et/ou un secteur circulaire fixés à l'intérieur de l'enceinte, le secteur circulaire,
au moins, présentant des trous de réception de l'extrémité desdites cannes qui sont
répartis suivant une pluralité de cercles concentriques de diamètre décroissant à
partir de la paroi de l'enceinte.
[0042] On peut ainsi placer sans difficultés dans l'enceinte des dispositifs porte-matières
différant entre eux par leur structure ou leurs dimensions tandis que pour prendre
en compte les différences de hauteurs et de forme des canaux ou analogues de passage
de fluide qu'ils présentent, on prévoit de ménager sur le couvercle amovible de l'enceinte
des moyens de serrage, de centrage et de verrouillage.
[0043] On prévoit également, dans ce but, d'une part des moyens de joint et, d'autre part,
de dimensionner les organes de distribution de fluide gazeux de traitement à l'intérieur
de l'enceinte de manière telle que celle-ci puisse accomoder pratiquement tous les
porte-matières souhaités.
[0044] On garantit ainsi la liaison étanche des canaux ou analogues de circulation de fluide
des porte-matières à ceux de l'installation d'une part et, d'autre part, le positionnement
requis satisfaisant des porte-matières dans ladite enceinte.
[0045] L'invention sera mieux comprise par la description qui suit, faite à titre d'exemple
et en référence au dessin annexé dans lequel :
- la figure 1 est une vue générale schématique d'une installation d'essorage, de séchage
et/ou de conditionnement de matières fibreuses, poreuses, ou en filaments, selon l'invention
;
- la figure 2 est une vue schématique partielle d'un porte-matières propre à être
utilisé dans une installation selon l'invention ;
- la figure 3 est une vue partielle, schématique, d'une enceinte de réception des
matières à traiter d'une installation selon l'invention ;
- la figure 4 est une vue analogue à celle de la figure 3, pour une autre partie de
l'enceinte et pour une variante ;
- la figure 5 est une vue analogue à celle de la figure 4 ;
- la figure 6 est une vue schématique d'une enceinte de réception de matières à traiter
d'une installation selon l'invention ;
- la figure 6a est une vue de détail ;
- la figure 6b est une vue analogue à celle de la figure 6, mais pour une autre réalisation
;
- les figures 7 à 24 sont des schémas d'une installation selon l'invention, analogue
à celui de la figure 1 et illustrant le trajet des fluides mis en oeuvre.
[0046] On se réfère d'abord aux figures 1 à 6b illustrant la structure d'une installation
selon l'invention pour l'essorage, le séchage et/ou le conditionnement de matières
fibreuses, ou analogues. Elle comporte une cuve de traitement 45, de forme générale
cylindrique, pouvant être fermée à étanchéité à sa partie supérieure par un couvercle
amovible 75, à ouverture et fermeture rapides. La cuve 45 est prévue pour loger un
dispositif porte-matières 46 comportant, dans une première réalisation et de façon
en soi connue, une colonne 46a percée d'une multiplicité d'orifices, non représentés,
permettant le passage de fluide gazeux entre un canal axial longitudinal 40 de ladite
colonne et l'espace intérieur à la cuve 45, la traversée de la matière fibreuse, poreuse
ou en filaments à traiter ayant lieu de l'extérieur vers l'intérieur des enroulements,
supports ou empaquetages, ou vice-versa.
[0047] Dans une autre réalisation, figure 2, le dispositif porte-matières 46 est sous forme
d'un plateau 46b sur lequel sont érigées une pluralité de colonnes 46c de plus petit
diamètre que la colonne 46a, de sorte que le fluide gazeux circulant dans le canal
40 est distribué dans les colonnes 46c lesquelles portent, empilés, les enroulements
E de matière à traiter sous forme de fils ou filaments disposés sur leurs supports
perforés rigides ou à ressort, non représentés, lesdits enroulements étant réalisés
à partir de fils, mèches, rubans de peignées, rubans tissés ou tricotés, tricots ou
tissus.
[0048] Dans le cas de tricots ou de tissus les supports des enroulements sont, le cas échéant,
horizontaux.
[0049] Aussi bien pour la réalisation montrée sur la figure 1 que pour celle montrée sur
la figure 2 on prévoit, dans la cuve 45, figure 3, des moyens de centrage constitués
le plus simplement par une pluralité de cannes coudées 50, avantageusement à section
droite circulaire et qui coopèrent par les retours de leurs parties d'extrémité coudées
60 avec les perforations d'un support annulaire 51a fixé sur la paroi latérale de
la cuve 45 en partie haute de celle-ci tandis que les extrémités inférieures des parties
rectilignes des cannes 50 sont introduites dans l'un des trous 51b d'un secteur circulaire
51c également fixé sur la paroi latérale interne de la cuve 45, à distance de l'anneau
51a. Les trous 51b sont répartis suivant une pluralité de cercles concentriques de
diamètre décroissant à partir de la paroi de la cuve de sorte que quand les cannes
50 qui diffèrent entre elles par la longueur de leur partie coudée sont mises en place
sur l'anneau 51a et et le secteur 51c, on obtient une structure quelque peu analogue
à une cage à écureuil pour le centrage des porte-matières 46 de différents diamètres,
comme montré sur les parties droite et gauche de la figure 3.
[0050] A distance du fond 45a de la cuve 45 débouche dans celle-ci, comme montré en 41,
un organe de distribution 41a, figures 4, 5 et 6. Dans la réalisation des figures
1 et 4, ledit organe de distribution 41a est de dimensions semblables à celles de
la colonne 46a, de sorte qu'après mise en place et centrage du dispositif porte-matières
dans la cuve le canal 40 de la colonne 46a prolonge le canal 41b de l'organe de distribution
41a pour établir un passage continu de fluide gazeux destiné à traverser les matières
fibreuses, poreuses, en filaments, et/ou analogues en traitement.
[0051] Un joint 41c est prévu, le cas échéant, à la jonction des canaux 40 et 41b.
[0052] Dans la réalisation des figures 5 et 6 le diamètre de l'organe de distribution 41a
est plus grand que celui de la colonne 46a, de sorte qu'avec ledit organe de distribution
peuvent coopérer des porte-matières à colonne 46a de dimensions différentes, sous
réserve que le canal longitudinal 40 desdites colonnes soit de diamètre inférieur
à celui montré en 41b de l'organe 41a.
[0053] Des moyens de joint 41c sont éventuellement prévus, figures 5 et 6 et, pour assurer
une bonne étanchéité aux fluides gazeux circulant dans l'organe de distribution 41a
et dans le canal 40, l'invention prévoit complémentairement, figures 6 et 6a, un dispositif
70 monté sur le couvercle 75 de la cuve 45. Le dispositif 70 comprend un volant 70a
qui commande l'enfoncement d'une tige 72 laquelle coopère avec la tête 7la d'un ensemble
71 associé au porte-matières 46 pour l'application à force par serrage dudit porte-matières
contre les moyens de joint 41ç.
[0054] L'ensemble 71 comporte aussi, comme bien visible sur la figure 6a, un anneau de levage
73 et, de part et d'autre d'une queue de centrage 74, des crochets 175 montés à pivotement
autour d'un axe 76 contre l'action de ressorts 77 et propres à coopérer avec des tétons
78 solidaires du porte-matières pour le verrouillage amovible de celui-ci.
[0055] Dans la réalisation de la figure 6b, prévue plus particulièrement, selon l'invention,
pour le traitement de matières sous forme d'écheveaux, le porte-matières est muni
de barreaux 150 sur lesquels sont suspendus les écheveaux Ex et la colonne 46a est
prolongée à sa partie supérieure par une rehausse perforée 47 s'étendant entre une
plaque pleine d'extrémité 48 et une plaque inférieure 49, également perforée, pour
laisser passer le fluide gazeux de traitement suivant le trajet montré par la flêche
g c'est-à-dire à travers le canal 40, la rehausse 47, la plaque 49 et les écheveaux
Ex disposés sur les barreaux 150 placés sous la plaque 49.
[0056] Grâce aux dispositions qui précèdent, la cuve 45 peut recevoir des porte-matières
qui diffèrent entre eux par leur diamètre, leur hauteur ou encore les dimensions de
la colonne 46a et du canal longitudinal 40, de sorte que l'installation selon l'invention
en est déjà rendue, à cet égard, polyvalente.
[0057] L'installation comprend en outre, abouchées à l'organe de distribution 41a, une canalisation
41d, et une canalisation 41e, la première étant reliée, par l'intermédiaire d'une
vanne ou analogue 80, à un générateur de chaleur 42, tandis que la seconde est reliée,
par une vanne ou analogue 81, à une canalisation 82 sur laquelle est piquéc une canalisation
83 qui, au-delà d'une vanne ou analogue 83a, conduit à un branchement 83b de canalisations
qui seront décrites ci-après.
[0058] Le générateur de chaleur 42 peut être réalisé en tant qu'échangeur de chaleur alimenté
en vapeur, ou en tant qu'échangeur de chaleur alimenté à l'aide d'un fluide caloporteur,
comme de l'eau surchauffée, soit encore sous forme d'un moyen de chauffage électrique,
ou sous forme d'un brûleur alimenté au gaz avec chauffage direct, ou encore sous forme
d'un réchauffeur alimenté au gaz, avec chauffage indirect de l'air.
[0059] Quelle que soit la réalisation choisie, le générateur de chaleur 42 est relié, à
l'extrémité opposée à celle de liaison à la canalisation 41d, à une canalisation 84,
dans laquelle débouche une canalisation 85 et qui, à son extrémité opposée à celle
de raccordement au générateur de chaleur 42, bifurque suivant des branches 86 et 87.
La première est reliée, avec interposition d'une vanne ou analogue 88 à une canalisation
de sortie 97 avec interposition d'une vanne 139 ainsi qu'à la tubulure de sortie d'un
moyen 44 de mise en circulation d'air, par exemple un surpresseur, un ventilateur,
un compresseur ou analogue, tandis que la seconde est reliée avec interposition d'une
vanne ou analogue 89 à un répartiteur 91. A celui-ci aboutit une première canalisation
92 reliée avec interposition d'une vanne 93 ou analogue à la tubulure d'admission
94 du moyen 44 de mise en circulation d'air, une canalisation 95 reliée par une vanne
ou analogue 96 à la canalisation 97 et la canalisation de sortie 98 d'un second moyen
43 de mise en circulation d'air, analogue au moyen 44.
[0060] Dans une variante, non représentée, l'installation comporte non pas seulement deux
moyens de mise en circulation d'air mais une pluralité de tels moyens.
[0061] L'admission d'air dans l'installation est effectuée au travers d'un filtre destiné
à éliminer les impuretés 49, un échangeur de chaleur 48 adjacent audit filtre étant
prévu pour la récupération des calories de l'air sortant par réchauffage de l'air
entrant.
[0062] La sortie 99 de l'ensemble filtre-échangeur est reliée à l'embranchement 83b d'où
est issue une canalisation 100a d'admission dans le moyen de mise en circulation d'air
43 et une canalisation 100b reliée à la tubulure d'admission 94 du moyen 44 de mise
en circulation d'air, avec interposition sur ladite canalisation 100b d'une vanne
ou analogue 140. De l'embranchement 83b est également issue une canalisation 101 débouchant
à son autre extrémité, avec interposition d'une vanne ou analogue 102, dans la canalisation
86, de sorte que l'air entrant dans l'installation peut être acheminé soit par les
canalisations 99 - 100b - 94 à l'entrée du moyen de mise en circulation 44 soit, par
les canalisations 99 - 100a à l'entrée du moyen de mise en circulation 43, soit encore
par les canalisations 99-101 vers le générateur de chaleur 42, soit enfin, -à partir
de la canalisation 100a et d'une dérivation 100c prévue avant l'entrée dans le moyen
de mise en circulation 43 et sur laquelle est placée une vanne 100d-, simultanément
dans les moyens 43 et 44 de mise en circulation d'air.
[0063] L'échangeur de chaleur 48 est relié à une canalisation 120 de sortie d'air, laquelle
peut être mise en communication par une vanne ou analogue 121, d'une part, avec la
canalisation 85 reliée au générateur de chaleur 42 et, d'autre part, par des vannes
ou analogues 122 et 123, respectivement, avec la canalisation 82 qui aboutit, via
l'organe de distribution 41a, au canal 40 de la colonne 46a. du porte-matières et
à une canalisation 124 sur laquelle est interposée une vanne ou analogue 125 reliant
ladite canalisation au fond 45a de la cuve de traitement 45.
[0064] Comme bien visible sur la figure 1, l'installation comprend également une canalisation
126 entre la canalisation 124 et la canalisation 83, ainsi qu'une canalisation 127
reliant, avec interposition d'une vanne ou analogue 138, l'intérieur de la cuve 45
soit à la canalisation 100c soit, avec interposition d'une vanne 128, à la tubulure
94, ladite canalisation 127 étant montée en parallèle, à partir de la sortie 129 de
la cuve 45, avec une autre canalisation 130 qui aboutit au générateur de chaleur 42
avec interposition d'une vanne 131.
[0065] Une canalisation 132, sur laquelle est interposée une vanne 133, relie également
la canalisation 41d à la canalisation 127, tandis que la canalisation 97 est reliée
à la canalisation 120 à l'amont de l'échangeur de chaleur 48, cette même canalisation
97 étant reliée à la même canalisation 120, -mais à l'aval de l'échangeur de chaleur
48-, par une canalisation 136. La liaison de la canalisation 97 et la canalisation
120 à l'amont de l'échangeur de chaleur est sous la dépendance de l'ouverture et/ou
de la fermeture d'une vanne ou analogue 135 tandis que sur la canalisation 136 est
interposée une vanne ou analogue 137.
[0066] Selon l'invention, également, on prévoit des moyens
V1,
V2,
V3 et V
4 reliés à un générateur de vapeur sous pression pour l'introduction de vapeur dans
l'installation et, plus précisément, sur la canalisation 41d pour le dispositif V
1, sur la canalisation 127 pour le dispositif V
2, sur la canalisation 41e pour le dispositif V
3 et sur la canalisation 124 pour le dispositif V
4.
[0067] De façon analogue, des dispositifs référencés respectivement H
1, H
2, H
3, H
4 et H
5 sont prévus pour l'introduction dans l'installation d'eau sous pression et en pulvérisation,
les dispositifs H
1, H
2, H
3, H
4 étant placés en correspondance des dispositifs V portant les mêmes indices, tandis
que le dispositif H
5 permet l'introduction d'eau sous pression et en pulvérisation sur la canalisation
99 d'entrée d'air dans l'installation, à l'aval de l'échangeur de chaleur 48, dans
le sens de circulation du fluide gazeux.
[0068] Enfin, un ensemble de dispositifs A
1, A
2, A
3, A
4 débouchant dans les canalisations de l'installation en correspondance des dispositifs
V et H portant les mêmes indices permet l'adjonction, aux fluides gazeux de traitement,
de produits de finition sous pression et en pulvérisation comme des produits d'ensimage.
Des moyens, non représentés, sont prévus pour l'introduction d'air comprimé dans les
canalisations.
[0069] Une installation telle que décrite ci-dessus peut être mise en oeuvre de différentes
manières, en fonction de l'effet final recherché du traitement, et cela par modification
des conditions de circulation des fluides gazeux ainsi que par un choix des caractéristiques
desdits fluides chargés ou non chargés de produits de conditionnement et/ou de reconditionnement.
[0070] Dans ce qui suit on décrira à titre d'exemple non limitatif des modes d'utilisation
de l'installation en référence aux figures 7 à 24, dans lesquelles le trajet des fluides
gazeux est indiqué par des lignes fléchées.
EXEMPLE 1
[0071] Dans cet exemple, figure 7, un seul moyen de mise en circulation d'air est utilisé,
à savoir le moyen 43, et cela pour faire circuler l'air entrant dans l'installation
à travers le filtre 49 suivant un trajet allant, en surpression, de l'intérieur vers
l'extérieur de la matière à traiter, que les enroulements soient sur bobines ou sous
forme de gateaux.
[0072] Dans cet exemple, la circulation d'air à partir de l'échangeur de chaleur 48 a lieu
par la canalisation 99, la canalisation 100a, le moyen de mise en circulation 43,
la branche 87, la canalisation 84, l'échangeur de chaleur 42 à la sortie duquel l'air
pénètre dans la canalisation 41d puis,par le canal 40, est amené à traverser la matière
à traiter pour s'échapper, à travers la vanne 125, dans la canalisation 124 d'où il
gagne la canalisation de sortie 120 à travers la vanne 123.
EXEMPLE 2
[0073] Dans cette réalisation, figure 8, le circulation de fluide gazeux a lieu de l'intérieur
vers l'extérieur des enroulements de matière à traiter, comme dans l'exemple précédent,
cependant non plus par surpression mais par succion, c'est-à-dire que la matière est
traversée par dépression.
[0074] A partir de l'échangeur de chaleur 48 le fluide gazeux emprunte les canalisations
99, 101, la branche 86, la canalisation 84 par laquelle il pénètre dans le générateur
de chaleur 42 puis, à travers le canal 40, dans la matière à traiter à la sortie de
laquelle il quitte la cuve de traitement par l'orifice 129, est repris dans la canalisation
127 après traversée de la vanne 138, la canalisation 100c, la tubulure d'admission
100a du moyen de mise en mouvement 43, le répartiteur 91, la canalisation 95, la canalisation
97 et, au travers de la vanne 135, jusqu'à la canalisation de sortie 120.
EXEMPLE 3
[0075] Dans ce cas, figure 9, la traversée du fluide gazeux à travers la matière à traiter
s'effectue de l'extérieur des enroulements vers l'intérieur de ceux-ci, le trajet
étant alors défini à partir de l'échangeur de chaleur 48, par la canalisation 99,
la tubulure 100a d'admission dans le moyen de mise en mouvement 43, le répartiteur
91, la branche 87, la canalisation 84 d'amenée du fluide gazeux au travers du générateur
de chaleur 42, l'entrée dans la cuve de traitement 45 par l'intermédiaire de la canalisation
130 et de la vanne 131 jusqu'à l'ouverture 129. Après traverée de la matière à traiter
de l'extérieur vers l'intérieur des enroulements, le fluide gazeux traverse le canal
40 et quitte la cuve de traitement par la canalisation 41e, la vanne 81, la canalisation
82, la vanne 122 et enfin, la canalisation 120.
EXEMPLE 4
[0076] Dans cette application, figure 10, le fluide gazeux traverse la matière à traiter
de l'extérieur vers l'intérieur mais, contrairement à l'application de l'exemple 3,
par dépression et non plus surpression.
[0077] Le trajet du fluide gazeux, à partir de l'échangeur de chaleur 48, est alors celui
comportant la canalisation 99, la canalisation 101, la branche 86, la canalisation
84 d'entrée dans le générateur de chaleur 42, la canalisation 130 d'amenée de l'air
chaud à l'intérieur de la cuve 45 et à l'extérieur de la matière à traiter. Lorsque
le fluide gazeux a traversé la matière et a pénétré dans le canal 40, il est alors
évacué à travers la vanne 133, la canalisation 132, la vanne 100d, la canalisation
100c et la tubulure d'admission 100a du moyen de mise en circulation 43 dont il sort
comme dans l'exemple 2.
EXEMPLE 5
[0078] Dans ce mode d'utilisation, figure 11, l'invention fait appel non plus à un seul
moyen de mise en circulation d'air mais aux deux moyens prévus, simultanément, et
cela suivant un montage en série pour faire traverser la matière à traiter par le
fluide gazeux de l'intérieur vers l'extérieur, en surpression.
[0079] Après traversée de l'échangeur de chaleur 48 le fluide est amené par les canalisations
99 et 100a dans le premier moyen de mise en circulation 43 puis, à travers le répartiteur
91 et la tubulure 92, à la tubulure d'admission 94 du second moyen de mise en circulation
44. La sortie de celui-ci s'effectue par la tubulure 90 et la branche 86 d'où le fluide
pénètre dans la canalisation 84, traverse le générateur de chaleur 42 et gagne le
canal 40 à travers la vanne 80 et la canalisation 41d.
[0080] Après traversée de la matière à traiter de l'intérieur vers l'extérieur des enroulements,
le fluide gazeux sort de la cuve 45 par la vanne 125, la canalisation 124, la vanne
123 et la canalisation 120.
[0081] Une variante prévoit, par l'ouverture de la vanne 83a,d'établir une dérivation du
fluide de sortie par la canalisation 126, de sorte que, comme montré en trait pointillé
sur la figure 11, la partie dérivée aboutit à l'embranchement 83b définissant ainsi
un mode de fonctionnement à recyclage.
EXEMPLE 6
[0082] Dans ce mode de fonctionnement, et comme dans l'exemple précédent, les deux moyens
de mise en circulation de fluide 43 et 44 sont opératoires en série, figure 12.
[0083] Par contre, et à la différence de l'exemple 5, on procède ici par succion, le trajet
de fluide étant formé à partir de l'échangeur de chaleur 48, par la canalisation 99,
la canalisation 101, la branche 86, la canalisation 84, le générateur de chaleur 42,
la canalisation 41d le canal 40. A partir de ce dernier, le fluide gazeux traverse
les matières à traiter de l'intérieur vers l'extérieur des enroulements puis s'échappe
de la cuve 45 par l'orifice 129, la canalisation 127, la canalisation 100c, la tubulure
d'admission 100a du moyen de mise en circulation 43, le répartiteur 91, la tubulure
d'admission 94 du second moyen de mise en circulation 44 puis l'échappement de ce
dernier par la canalisation 90, la vanne 139, la canalisation 97, et la canalisation
d'échappement 120, après traversée de la vanne 135.
[0084] En variante, et comme montré en trait pointillé sur la partie droite de la figure
12, l'invention prévoit aussi, par ouverture de la vanne 137, un échappement complémentaire
par la canalisation 136.
EXEMPLE 7
[0085] Dans ce mode de fonctionnement, les deux moyens de mise en circulation de fluide
43 et 44 ne sont plus opératoires en série mais en parallèle, figure 13.
[0086] A la sortie de l'échangeur de chaleur 48, l'air de traitement emprunte la canalisation
99, la canalisation 100a d'entrée dans le moyen de mise en circulation d'air 43 et
simultanément la canalisation 100c conduisant à la tubulure d'admission 94 du moyen
de mise en circulation 44 de sorte que les sorties des moyens 43 et 44 par les branches
87 et 86, respectivement, se réunissent dans la canalisation 84 d'entrée dans le générateur
de chaleur 42. Le fluide gazeux sort dudit générateur par la canalisation 41d, pénètre
dans le canal 40, traverse les enroulements à traiter de l'intérieur vers l'extérieur
et sort de la cuve 45 par la vanne 125 et la canalisation 124, de façon analogue à
ce qui a été décrit ci-dessus pour l'exemple 5.
[0087] Comme dans ledit exemple, une partie du fluide gazeux sortant de la cuve 45 peut
être dirigée dans la canalisation 126, puis la canalisation 123, la vanne 140 et la
canalisation 100b pour un recyclage partiel.
EXEMPLE 8
[0088] Alors que dans l'exemple précédent les moyens de mise en circulation 43 et 44 trouvent
application pour un traitement par surpression, ils sont, dans l'exemple maintenant
considéré, figure 14, mis en oeuvre pour l'obtention d'un traitement par succion et
dans un montage en parallèle comme dans l'exemple précédent.
[0089] Le trajet du fluide gazeux comprend alors, à partir de l'échangeur de chaleur 48
: la canalisation 99, la canalisation 101, la canalisation 84 d'entrée dans le générateur
de chaleur 42, la canalisation 41d d'entrée dans le cuve 45, la traversée des matières
à traiter de l'intérieur vers l'extérieur puis la sortie de la cuve par l'orifice
129, la canalisation 127, la canalisation 100c, la tubulure d'entrée 100a du moyen
de mise en circulation 43, et simultanément la tubulure 94 d'admission du moyen de
mise en circulation 44, les échappements desdits moyens de mise en circulation aboutissant,
l'un et l'autre, dans la canalisation 97 puis dans la canalisation de sortie 120,
figure 14.
[0090] Comme dans l'exemple 6, une dérivation partielle de la sortie peut être effectuée
par la canalisation 136.
EXEMPLE 9
[0091] Dans cette réalisation, figure 15, qui fait application des deux moyens de mise en
circulation 43 et 44 dans un montage en série, le trajet du fluide gazeux à partir
de l'échangeur de chaleur 48 jusqu'à l'entrée du générateur de chaleur 42 est identique
à celui de l'exemple 5,
[0092] Dans le présent exemple, cependant, la sortie du générateur de chaleur 42 n'est pas
effectuée par la canalisation 41d mais par la canalisation 130, de sorte que le fluide
gazeux pénètre à l'intérieur de la cuve 45 pour traverser les enroulements à traiter
de l'extérieur vers l'intérieur. La sortie du fluide est alors réalisée à partir du
canal 40 par la vanne 81, la canalisation 82, la vanne 122 et la canalisation 120.
[0093] Comme dans l'exemple 5, un recyclage partiel peut être obtenu par prélèvement d'une
certaine quantité du fluide sortant de la cuve par la canalisation 83, le trajet dudit
fluide ainsi reeyclé étant montré en pointillé sur la figure 15.
EXEXPLE 10
[0094] Dans ce mode opératoire, figure 16, prévu pour la traversée des enroulements de matière
à traiter de l'extérieur vers ó'intérieur, les moyens de mise en circulation du fluide
43 et 44, fonctionnent en série et exercent un effet de succion.
[0095] Le trajet du fluide gazeux est alors comme montré sur la figure 16, c'est-à-dire
identique à celui de l'exemple 6 entre l'échangeur de chaleur 48 et l'entrée dans
le générateur de chaleur 42, la sortie dudit générateur s'effectuant toutefois par
la canalisation 130 et non par la canalisation 41d comme dans l'exemple 6.
[0096] Le fluide gazeux ayant traversé la matière à traiter sort de la cuve 45 par la canalisation
132, traverse la vanne 100d, pénètre par la tubulure d'admission 100a dans le moyen
de mise en circulation 43, sort de ce moyen par la canalisation 98 pour gagner la
tubulure d'admission 94 du moyen de mise en circulation 44, la sortie de ce moyen
de mise en circulation 44 étant effectuée, en raison de la fermeture de la vanne 88,
par la canalisation 90 conduisant à la canalisation de sortie 120.
[0097] Comme dans les exemples 6 ou 8, une sortie en dérivation par la canalisation 136
peut également être effectuée dont le trajet est montré en trait pointillé sur la
figure 16.
EXEMPLE 11
[0098] Il prévoit une circulation du fluide de traitement en surpression de l'extérieur
vers l'intérieur des enroulements en faisant application d'un montage en parallèle
des moyens de mise en circulation 43 et 44, figure 17.
[0099] Dans cet exemple, le trajet du fluide gazeux à partir de l'échangeur de chaleur 48
et jusqu'à l'entrée du générateur de chaleur 42 est comme dans l'exemple 7.
[0100] Contrairement à cet exemple, toutefois, la sortie du générateur de chaleur 42 ne
s'effectue pas par la canalisation 41d, le fluide gazeux pénétrant dans le cuve 45
par l'orifice 129 et sortant de ladite cuve par l'intermédiaire du canal 40, au travers
de la vanne 81 et de la canalisation 82 vers la canalisation 120.
[0101] Comme dans le mode opératoire de l'exemple 7, l'ouverture de la vanne 43a provoque
la reprise d'une certaine quantité de fluide issu de la cuve 45 vers la tubulure d'admission
94 du moyen de mise en circulation 44, c'est-à-dire un fonctionnement avec recyclage
partiel, figure 17.
EXEMPLE 12
[0102] Dans ce mode opératoire, illustré sur la figure 18, le fluide gazeux est amené à
traverser les enroulements de matière à traiter, de l'extérieur vers l'intérieur,
avec succion, c'est-à-dire en dépression au travers de la matière et avec les moyens
de mise en circulation montés en parallèle.
[0103] A partir de l'échangeur de chaleur 48 et jusqu'à l'entrée du générateur de chaleur
42 le trajet du fluide est identique à celui de l'exemple 8 mais, contrairement à
cet exemple, la sortie du générateur de chaleur 42 s'effectue par la vanne 131, de
sorte que le fluide gazeux pénètre dans la cuve 45 par l'orifice 129.
[0104] Après traversée de la matière à traiter, le fluide gazeux quitte la cuve 45 par la
canalisation 41d, la canalisation 132 et, à partir de la jonction de ladite canalisation
à la canalisation 127, suit le même trajet que celui de l'exemple 11, c'est-à-dire
qu'un premier courant est traité par le moyen de mise en circulation de fluide 43
tandis qu'un second courant est traité par le moyen de mise en circulation 44, les
sorties des deux dits moyens aboutissant à la canalisation 97.
EXEMPLE 13
[0105] Dans ce mode opératoire, le traitement s'effectue par traversée de la matière à traiter
de l'intérieur vers l'extérieur des enroulements avec, simultanément, succion et surpression,
figure 19.
[0106] Dans ce but, le fluide gazeux issu de l'échangeur de chaleur 48 est amené par la
canalisation 99 à la tubulure d'admission 100a du moyen de mise en circulation 43.
A la sortie de celui-ci, la vanne 89 étant alors ouverte dans le sens de circulation
du distributeur 91 vers le générateur de chaleur 42, le fluide gazeux traverse ledit
générateur et pénètre dans la cuve 45 par la canalisation 41d. Il traverse alors le
canal 40, la matière à traiter, et sort de la cuve par l'orifice 129. Par la canalisation
127 le fluide gazeux gagne la tubulure d'admission 94 du moyen de mise en circulation
44 dont il sort par la canalisation 90 puis la canalisation 97, laquelle est reliée
à la canalisation 120 à l'amont et/ou à l'aval de l'échangeur de chaleur 48.
EXEMPLE 14
[0107] Dans ce mode opératoire, figure 20, quelque peu analogue à celui décrit immédiatement
ci-dessus, l'invention prévoit également de mettre en oeuvre simultanément une succion
et une surpression.
[0108] Toutefois, contrairement à l'exemple précédent, le fluide gazeux est mis en circulation
de manière à traverser les enroulements de matière à traiter de l'extérieur vers l'intérieur,
c'est-à-dire que le trajet du fluide dans cet exemple est identique à celui de l'exemple
précédent pour la partie comprise entre l'échangeur de chaleur 48 et le générateur
de chaleur 42. Cependant, au lieu de pénétrer dans la cuve par la canalisation 41d,
l'entrée se fait par l'orifice 129, la sortie étant alors par la canalisation 41d,
la canalisation 132, la vanne 128, la tubulure d'admission 94 du moyen de mise en
circulation 44 puis la sortie dudit moyen par la vanne 139 et la canalisation 97.
[0109] Comme montré en trait plein et mixte sur la figure 20, le fluide gazeux de traitement
rejoint la canalisation 120 à l'amont de l'échangeur de chaleur 48 et/ou également
à l'aval de celui-ci, le cas échéant.
EXEMPLE 15
[0110] Dans ce mode opératoire, figure 21, le fluide gazeux est mis en mouvement à l'aide
des deux moyens 43 et 44, pour faire traverser les enroulements de matière à traiter
de l'intérieur vers l'extérieur.
[0111] Dans ce mode opératoire, toutefois, une première réalisation prévoit de ne pas faire
appel à une entrée d'air au travers de l'échangeur de chaleur 48, de sorte que la
circulation est en circuit fermé, c'est-à-dire avec recyclage total.
[0112] Comme montré par les flêches en trait plein sur la figure 21, l'air qui pénètre dans
la cuve 45 par la canalisation 41d et, de là, gagne le canal 40, traverse les enroulements
de matière à traiter de l'intérieur vers l'extérieur pour sortir de la cuve 45 par
l'orifice 129, la canalisation 127, la tubulure d'admission 100a du moyen de mise
en circulation 43, le répartiteur 91, la vanne 93, la tubulure d'admission 94 du moyen
de mise en circulation 44, la sortie de ce moyen formant, au travers de la vanne 88,
un retour au générateur de chaleur 42 dont la sortie se fait alors par la canalisation
41d, etc...
[0113] Dans une variante, et comme montré en trait mixte, la vanne 100e, -à l'amont de la
tubulure d'admission 100a du moyen de mise en circulation 43-, est ouverte, -alors
qu'elle était fermée dans la condition précédente-, de sorte qu'une certaine quantité
d'air peut être introduite dans le circuit, le traitement étant alors avec recyclage
partiel.
EXEMPLE 16
[0114] Dans ce mode opératoire, proche de celui de l'exemple précédent, la circulation de
fluide gazeux est effectuée de l'extérieur vers l'intérieur des enroulements de matières
à traiter, comme montré par les flèches en trait plein de la figure 22.
[0115] L'entrée de fluide dans la cuve 45 est alors par l'orifice 129, relié à la sortie
du générateur de chaleur 42 et la sortie de ladite cuve est effectuée par la canalisation
41d, la canalisation 132, la vanne 100d, la tubulure d'admission 100a dans le moyen
de mise en circulation 43, le répartiteur 91, la tubulure d'admission 94 dans le moyen
de mise en circulation 44, la vanne 88, et retour par la canalisation 84 dans le générateur
de chaleur 42 d'où le fluide gazeux pénètre à nouveau dans la cuve de traitement.
[0116] Comme dans l'exemple précédent, au mode de fonctionnement décrit ci-dessus qui est
à recyclage total, peut être substitué un mode de fonctionnement avec recyclage partiel,
lorsque la vanne 100e est momentanément ouverte.
[0117] De façon analogue à la réalisation de l'exemple 15, où une sortie partielle de fluide
peut être effectuée à travers la vanne 125 et la canalisation 124 on prévoit, dans
l'exemple 16, d'effectuer une sortie à travers la vanne 81 et la canalisation 82.
EXEMPLE 17
[0118] Dans ce mode opératoire, les moyens de mise en circulation 43 et 44 du fluide gazeux
sont montés en parallèle, figure 23.
[0119] Dans une première condition, la vanne 100e est fermée. Le fluide gazeux de traitement
pénètre dans la cuve 45 par la canalisation 41d, le canal 40, traverse les enroulements
de matière à traiter de l'intérieur vers l'extérieur, sort de la cuve 45 par l'orifice
129 et est amené par la canalisation 127 d'une part, à la tubulure d'admission 100a
du moyen de mise en mouvement 43 et, d'autre part, à la tubulure d'admission 94 du
moyen de mise en mouvement 44. Les sorties des moyens 43 et 44, par les branches 87
et 86, respectivement, sont alors réunies dans la canalisation 84 d'amenée au générateur
de chaleur 42 dont la sortie, par la canalisation 41d, réintroduit avec recyclage
total, le fluide gazeux de traitement dans la cuve 45.
[0120] Dans une variante, illustrée en trait mixte, le recyclage n'est que partiel ; la
vanne 100e étant ouverte, une certaine quantité d'air est admise à partir de l'échangeur
de chaleur 48, tandis que la vanne 125 étant également ouverte, une certaine quantité
d'air peut être extraite de la cuve 45 par la canalisation 124 et la vanne 123 jusqu'à
amenée dans la canalisation 120.
EXEMPLE 18
[0121] Dans ce mode opératoire, analogue à celui décrit immédiatement ci-dessus, la circulation
du fluide gazeux est de l'extérieur vers l'intérieur des enroulements de matière à
traiter.
[0122] L'introduction du fluide gazeux se fait par conséquent dans la cuve 45 par l'orifice
129, à la sortie du générateur de chaleur 42, tandis que la sortie de ladite cuve
se fait par la canalisation 41d, la canalisation 132, la tubulure 100a d'admission
dans le moyens de mise en mouvement 43 et simultanément la tubulure 94 d'admission
dans le moyen de mise en circulation 44, les sorties des deux dits moyens étant réunies
au travers des branches 87 et 86, respectivement, pour aboutir dans la canalisation
84 et au générateur de chaleur 42, dont la sortie se fait par l'orifice 129, comme
indiqué ci-dessus.
[0123] Dans cette réalisation, également, un recyclage partiel peut être obtenu lorsque,
d'une part, la vanne 100e est ouverte et que, d'autre part, une partie du fluide gazeux
est évacuée à travers la vanne 81 dans la canalisation 82 et dans la canalisation
120, figure 24.
[0124] L'installation selon l'invention permet le traitement des matières fibreuses, poreuses
ou en filaments suivant une multiplicité de modes opératoires et cela que lesdites
matières soient sous forme d'écheveaux, d'enroulements de fils, mêches, rubans de
peignées, rubans tissés ou tricotés, tricots ou tissus.
[0125] Ainsi, pour l'essorage des volumes de matière à traiter, qu'ils soient sous forme
d'enroulements ou d'empaquetages, on prévoit une circulation sous pression de vapeur
d'eau, celle-ci étant introduite dans l'installation par actionnement des dispositifs
V
1-V
4, soit au droit de l'entrée de la cuve 45, dans la canalisation 41d soit dans la canalisation
130, au voisinage de l'orifice 129, soit encore dans les canalisations 82 ou 124.
La circulation de la vapeur à travers la matière peut avoir lieu soit sous l'effet
de la propre pression de la vapeur, soit en utilisant la dépression ou la surpression
des moyens de mise en circulation 43 et/ou 44, avec ou sans entrée d'air.
[0126] Après l'essorage, lorsque les enroulements ou empaquetages de matière à traiter sont
encore fortement imprégnés d'eau, et donc peu perméables à la circulation de fluide
gazeux, notamment au début du traitement de séchage, on opère comme montré dans les
exemples 5 ou 9, c'est-à-dire en rendant opératoires en série les deux moyens de mise
en circulation pour un fonctionnement en surpression.
[0127] Dès que la perméabilité de la matière à traiter est suffisante, l'installation est
amenée à fonctionner comme décrit en référence à l'exemple 7 (figure 13) ou à l'exemple
8 (figure 14), c'est-à-dire également avec les deux moyens de mise en circulation
du fluide, mais alors suivant un montage en parallèle. ,
[0128] Par contre, pour des matières susceptibles de subir des déformations telles que des
feutrages ou des emmêlages lors d'une circulation de fluide gazeux à fort débit, l'invention
prévoit, à partir d'un certain taux d'humidité, de faire application non plus des
deux moyens de mise en circulation, mais d'un seul, par exemple comme décrit dans
les exemples 1 à 4, et en référence aux figures 7 à 10.
[0129] Aussi bien dans le cas de l'utilisation d'un que de deux moyens de mise en circulation
de fluide gazeux, l'invention prévoit avantageusement un mode de fonctionnement à
succion, exemples 2, 4, 6 et 10, par mise en dépression d'une partie de la matière
à traiter, c'est-à-dire avec abaissement de la tension de vapeur et de la température
de ladite matière.
[0130] Le séchage, conduit à cette température plus basse, permet de préserver les qualités
intrinsèques de certaines matières textiles, comme le retrait, le toucher, le gonflant,
etc...
[0131] En outre, le fait de procéder au traitement à une température plus basse que celle
généralement mise en oeuvre, permet de diminuer en totalité ou en partie les risques
de migration des colorants ou des produits de finition déposés sur la matière, cette
migration ayant lieu des parties moins sèches vers les parties plus sèches et étant
favorisée par les températures élevées de l'air de séchage.
[0132] On diminue également de la sorte, dans le cas de matières fibreuses textiles, les
risques de jaunissement, celui-ci étant favorisé par les températures élevées de l'air
de séchage, en particulier pour les matières blanchies ou teintes dans des coloris
clairs.
[0133] La présence des dispositifs A et H accroît de façon considérable les possibilités
d'utilisation de l'installation selon l'invention pour le conditionnement des matières
fibreuses, notamment des matières textiles.
[0134] On peut, en effet, à l'aide des dispositifs A, introduire dans les canalisations
de circulation de fluide, un ou des produit(s) de finition destinés à être déposé(s)
sur la matière traitée pour lui conférer la qualité recherchée. Le produit de finition
peut, par exemple, être un adoucissant ou un lubrifiant pour améliorer le toucher
ou faciliter l'utilisation ultérieure de la matière au cours du tissage, du tricotage
ou lors de l'emploi, par exemple pour du fil à coudre.
[0135] Les dispositifs H, à l'aide desquels l'invention prévoit l'introduction d'eau sous
pression et/ou en pulvérisation dans le fluide gazeux de traitement, contribuent à
l'obtention d'un conditionnement et/ou reconditionnement satisfaisant et rapide.
[0136] On sait, en effet, que pour les matières textiles, en particulier, il existe des
taux d'humidité relative considérés comme optimum et qui varient d'une fibre à une
autre. Ainsi, pour le coton, un tel taux est de l'ordre de 7 à 8 %, alors qu'il est
de l'ordre de 16 % pour la laine. Or, à la fin des opérations de séchage, il est fréquent
que ce taux d'humidité relative soit inférieur à la valeur optimum, par exemple de
l'ordre de 1 à 2 % en fin de traitement de fibres de coton.
[0137] Alors que les techniques usuelles de conditionnement consistent à exposer à l'air
ambiant la matière traitée, pour remettre progressivement celle-ci à l'état d'équilibre
naturel, ce processus à la fois relativement long et non uniforme, -par exemple à
l'intérieur et à l'extérieur des volumes de matière traitée-, provoque des défauts
d'homogénéité et des retards d'utilisation dommageables dans les usines modernes,
à forte productivité.
[0138] C'est pourquoi, selon l'invention, on prévoit de faire circuler à travers la matière
traitée de l'air ambiant frais, avec ou sans adjonction d'eau sous pression, en pulvérisation,
introduite par les dispositifs H, ou avec tout autre moyen d'humidification de l'air
introduit par les dispositifs H, avec ou sans recyclage, et cela de manière à ramener
le taux d'humidité relative de la matière traitée à une valeur voisine du taux de
conditionnement optimal, cette circulation pouvant être effectuée avec l'échangeur
de chaleur 48 rendu momentanément inopératoire et suivant les modes opératoires des
exemples 15 à 18, figures 21 à 24, sans que cette indication ait quelque caractère
limitatif que ce soit.
[0139] Dans ce qui précède, le procédé et l'installation ont été décrits pour une cuve de
traitement verticale dans laquelle le porte-matières est également vertical.
[0140] Il va de soi que l'invention s'applique également, sous réserve du traitement des
écheveaux, à un procédé ou une installation dans lesquels la cuve de traitement est
horizontale, le porte-matières étant alors disposé en correspondance.
1. Procédé pour l'essorage, le séchage et/ou le conditionnement de matières fibreuses,
poreuses ou en filaments dans lequel les opérations d'essorage et de séchage sont
réalisées dans une seule et même enceinte par circulation forcée d'air, avec chauffage
éventuel de ce dernier au moins pendant la phase de séchage, caractérisé en ce que
:
on fait circuler dans l'enceinte, à l'aide d'un ou d'une pluralité de moyens de mise
en mouvement, un courant de fluide gazeux de manière qu'il traverse les matières à
traiter en dépression et/ou en surpression, de l'intérieur vers l'extérieur desdites
matières, ou vice-versa,
on fait traverser lesdites matières par un courant de vapeur d'eau, afin d'accélérer
l'essorage au début du séchage et/ou d'élever rapidement la température des matières
traitées, et/ou de vaporiser, le cas échéant, lesdites matières en cours de séchage,
on humidifie, éventuellement, l'air de séchage à l'aide d'eau sous pression, en pulvérisation
ou à l'aide d'un autre moyen d'humidification,
on pulvérise, le cas échéant, dans l'air de séchage, des produits de finition destinés
à être déposés sur les matières à traiter ; et
on effectue éventuellement, en fin de séchage, un reconditionnement des matières par
circulation à travers elles en dépression et/ou en surpression d'air ambiant frais,
avec ou sans adjonction d'eau sous pression, en pulvérisation, ou d'un autre moyen
d'humidification.
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que le fluide gazeux est mis
en circulation à l'aide d'une pluralité de moyens, et en ce que lesdits moyens sont
montés en série.
3. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que le fluide gazeux est mis
en circulation à l'aide d'une pluralité de moyens et en ce que lesdits moyens sont
montés en parallèle.
4. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que le fluide gazeux est mis
en circulation à l'aide d'une pluralité de moyens et en ce que lesdits moyens sont
agencés pour que l'un au moins fasse pénétrer le fluide gazeux de traitement dans
l'enceinte en surpression tandis qu'au moins un autre desdits moyens commande l'extraction
dudit fluide hors de l'enceinte par dépression.
5. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce
qu'on introduit de l'air comprimé dans le courant de fluide gazeux.
6. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce
qu'il est appliqué au traitement de matières fibreuses, poreuses ou en filaments sous
forme d'écheveaux.
7. Procédé selon la revendication 6, caractérisé en ce que le fluide gazeux de traitement
est mis en circulation de haut en bas et/ou de bas en haut à travers les écheveaux
suspendus.
8. Installation pour l'essorage, le séchage et/ou le conditionnement de matières fibreuses,
poreuses ou en filaments comprenant une enceinte unique dans laquelle sont propres
à être placées lesdites matières, des moyens de mise en circulation d'un fluide gazeux
à travers lesdites matières ainsi que des moyens de chauffage de l'air de séchage,
caractérisée en ce que les moyens de mise en circulation du fluide gazeux (43,44)
sont propres à le faire circuler dans l'enceinte (45) de manière qu'il traverse les
matières à traiter en dépression et/ou en surpression, de l'intérieur vers l'extérieur
desdites matières, ou vice-versa, et en ce qu'elle comprend des moyens (V) d'introduction
de vapeur d'eau dans les canalisations de circulation du fluide gazeux pour faire
traverser lesdites matières par ladite vapeur afin d'accélérer l'essorage au début
du séchage et/ou élever rapidement la température des matières en cours de traitement
et/ou vaporiser lesdites matières en cours de séchage, des moyens (H) d'humidification
de l'air de séchage, des moyens (A) pour pulvériser dans celui-ci des produits de
finition destinés à être déposés sur les matières traitées et, le cas échéant, des
moyens d'introduction d'air comprimé.
9. Installation selon la revendication 8, caractérisée en ce que les moyens de mise
en circulation du fluide gazeux comprennent avantageusement une pluralité de moyens
de mise en circulation forcée dudit fluide traversant les matières fibreuses, poreuses
en filaments ou analogues en cours de traitement.
10. Installation selon les revendications 8 ou 9, caractérisée en ce que les moyens
(43,44) de mise en circulation forcée du fluide, les canalisations reliant lesdits
moyens à l'enceinte (45), ainsi que des organes d'ouverture et/ou de fermeture desdites
canalisations comme des vannes ou analogues (81,125,133 ...) sont organisés de manière
telle que le fluide gazeux traverse les matières à traiter en dépression.
11. Installation selon la revendication 9, caractérisée en ce que les moyens (43,44)
de mise en circulation sont montés en série pour l'extraction du fluide gazeux hors
de l'enceinte (45) où les matières à traiter sont traversées en dépression.
12. Installation selon la revendication 9, caractérisée en ce que les moyens de mise
en circulation sont montés en parallèle pour l'extraction du fluide gazeux hors de
l'enceinte (45) où les matières à traiter sont traversées en dépression.
13. Installation selon la revendication 11 ou la revendication 12, caractérisée en
ce que la circulation du fluide gazeux a lieu de l'intérieur vers l'extérieur des
matières à traiter.
14. Installation selon la revendication 11 ou la revendication 12, caractérisée en
ce que la circulation du fluide gazeux a lieu de l'extérieur vers l'intérieur des
matières à traiter.
15. Installation selon la revendication 9, caractérisée en ce que lesdits moyens de
mise en circulation (43,44), les canalisations reliant lesdits moyens à l'enceinte
(45), ainsi que les organes d'ouverture et/ou de fermeture desdites canalisations
sont agencés de manière que le fluide gazeux de traitement pénètre dans l'enceinte
en surpression, sous l'action d'un au moins desdits moyens de mise en circulation,
tandis qu'il est extrait de ladite enceinte en dépression par un autre au moins desdits
moyens de mise en circulation.
16. Installation selon la revendication 15, caractérisée en ce que la circulation
du fluide gazeux a lieu de l'intérieur vers l'extérieur des matières à traiter.
17. Installation selon la revendication 15, caractérisée en ce que la circulation
du fluide gazeux a lieu de l'extérieur vers l'intérieur des matières à traiter.
18. Installation selon la revendication 9, caractérisée en ce que les moyens de mise
en circulation (43,44) sont montés en série pour faire traverser les matières à traiter
par le fluide gazeux en surpression.
19. Installation selon la revendication 9, caractérisée en ce que les moyens de mise
en circulation (43,44) sont montés en parallèle pour faire traverser les matières
à traiter par le fluide gazeux en surpression.
20. Installation selon l'une quelconque des revendications 8 à 19, caractérisée en
ce que les moyens de mise en circulation, les canalisations reliant lesdits moyens
à l'enceinte (45), ainsi que les organes d'ouverture et/ou de fermeture desdites canalisations,
(notamment 131,133 ...) sont agencés de manière que la circulation de fluide gazeux
ait lieu avec recyclage partiel ou total.
21. Installation selon la revedication 20, caractérisée en ce qu'elle comprend une
pluralité de moyens de mise en circulation (43,44) et en ce que ces moyens sont montés
en série ou en parallèle, pour faire traverser les matières à traiter par le fluide
gazeux en dépression et/ou en surpression de l'intérieur vers l'extérieur desdites
matières, ou vice-versa.
22. Installation selon la revendication 8, caractérisée en ce que l'enceinte de traitement
unique (45) est munie de moyens de distribution du fluide gazeux introduit et/ou extrait
de ladite enceinte à travers les matières à traiter, que celles-ci soient sous forme
de bobines, ou sous forme de gateaux de fils, empaquetages, bourre, écheveaux ou volumes
analogues.
23. Installation selon la revendication 8, caractérisée en ce que l'enceinte (45)
dans laquelle sont placées les matières en vue de leur traitement comprend des moyens
amovibles (50-60) aisément mis en position pour le centrage dans ladite enceinte des
dispositifs porte-matières (46) sur lesquels sont disposées les matières préalablement
à leur traitement.
24. Installation selon la revendication 23, caractérisée en ce que lesdits moyens
amovibles sont constitués par des cannes (50) qui diffèrent entre elles par la longueur
de leur partie coudée (60) et qui sont propres à coopérer avec un anneau (51a) et/ou
un secteur circulaire (51c) fixés à l'intérieur de l'enceinte (45) le secteur circulaire
(51c) au moins, présentant des trous (51b) de réception de l'extrémité desdites cannes
qui sont répartis suivant une pluralité de cercles concentriques de diamètre décroissant
à partir de la paroi de l'enceinte.
25. Installation selon la revendication 8 et l'une quelconque des revendications 9
à 24, caractérisée en ce que, pour le traitement de filés ou filaments sous forme
d'écheveaux, le porte-matières est muni de moyens (150) de suspension desdits écheveaux
et en ce que la circulation du fluide gazeux de traitement a avantageusement lieu
de haut en bas à travers lesdits écheveaux suspendus.
26. Installation selon la revendication 25, caractérisée en ce que les moyens de mise
en circulation forcée du fluide (43,44), les canalisations reliant lesdits moyens
à l'enceinte (45), ainsi que les organes d'ouverture et/ou de fermeture desdites canalisations
(81,125,100e,88,89 ...) sont agencés pour commander également une circulation du fluide
de bas en haut.
27. Installation selon l'une quelconque des revendications 8 à 26, caractérisée en
ce qu'elle comprend des moyens de serrage, centrage et verrouillage (70,71,74) du
porte-matières (46) dans l'enceinte (45).
28. Installation selon la revendication 27, caractérisée en ce qu'elle comprend des
moyens de joint (41c) et des organes de distribution (41a) du fluide gazeux dimensionnés
de manière telle que la circulation dudit fluide à l'intérieur de l'enceinte (45)
entre les canaux ou analogues (40) des porte-matières (46) et ceux des organes de
distribution (41a) ait lieu à étanchéité quel que soit la structure et/ou les dimensions
dudit porte-matières (46).