[0001] L'invention concerne une hotte de cuisine pour cuisines professionnelles ou cuisines
individuelles familiales comprenant une enveloppe rigide munie, d'une part, à sa partie
inférieure d'une ouverture d'aspiration disposée au-dessus d'appareils de cuisson
tels que cuisinières ou autres, et, d'autre part, des déflecteurs définissant des
canaux de circulation d'air en forme de chicanes et des buses d'injection d'eau pour
le dégraissage des fumées culinaires.
[0002] On connaît déjà des hottes de cuisine correspondant au paragraphe précédent.
[0003] Ainsi, on connaît déjà, par le document FR-A-1 364 147, une hotte de ventilation
de l'air pollué en matières grasses s'élevant des appareils culinaires. Cette hotte
comporte un compartiment à deux parois. Ce compartiment renferme un premier filtre
composé de copeaux fins d'un métal inoxydable ou de tout autre type de filtre connu.
Ce filtre est refroidi par une circulation d'eau froide canalisée entre les deux parois
du compartiment. A travers ce filtre est retenue une grande partie des impuretés,
l'air pollué étant aspiré par l'intermédiaire d'un ventilateur puis refoulé par ce
dernier dans un compartiment de lavage formé d'une multitude de parois formées de
chicanes. L'eau froide en provenance du compartiment à deux parois est dirigée vers
un collecteur muni d'une pluralité de gicleurs disposés entre chaque intervalle séparant
deux parois du compartiment de lavage. Tantôt le brouillard d'eau projeté est dirigé
dans le sens d'avance de l'air pollué, tantôt il est dirigé contre cette avance. De
ce fait, il est nécessaire que le ventilateur soit relativement important pour vaincre
la résistance formée par les brouillards d'eau projetés en sens contraire de l'avancement
de l'air pollué.
[0004] Cependant, plusieurs inconvénients sont liés à ces hottes de cuisine.
[0005] En effet, ces hottes sont pourvues de filtres destinés à débarrasser les vapeurs
de cuisson de leur graisse, et ces filtres nécessitent des nettoyages fréquents, surtout
lorsque la cuisiné est utilisée de façon intensive comme c'est te cas notamment pour
les cuisines de collectivités ou de restaurants.
[0006] Compte tenu de la nécessité de ces nettoyages, il est clair que les performances
et l'efficacité de ces hottes sont variables dans le temps, et plus précisément, diminuent
entre deux nettoyages successifs.
[0007] Par ailleurs, on connaÍt également, par le document US-A-4 103 676, une hotte d'aspiration
comportant une cartouche de dégraissage extractible. Cette dernière est interposée
entre l'entrée de la hotte et un ventilateur. Ce ventilateur aspire l'air pollué en
matières grasses à travers cette cartouche de dégraissage. Celle-ci comporte une première
série de déflecteurs parallèles. A l'entrée de cette première série de déflecteurs
est disposée une rampe de gicleurs dont les jets d'eau sont dirigés dans le sens de
déplacement de l'air. Après passage à travers cette première série de déflecteurs
parallèles, l'air pollué est dirigé vers une seconde série de déflecteurs. A proximité
de cette seconde série de déflecteurs est disposée une seconde rampe de gicleurs à
plusieurs branches. Une de ces branches projette l'eau à contre- courant par rapport
au mouvement de l'air aspiré.
[0008] S'il est vrai que dans ce type de hotte on a supprimé l'inconvénient du filtre, il
n'en est pas moins vrai que la hotte d'aspiration selon ce document présente un même
inconvénient majeur que la hotte décrite ci-dessus. En effet, ces hottes connues sont
placées au-dessus des éléments de cuisson de la cuisine et sont connectées par ailleurs
à un dispositif d'extraction mécanique de l'air vicié, tel qu'un extracteur aspirant
l'air chargé de vapeurs grasses et l'amenant vers l'extérieur par l'intermédiaire
d'une conduite centrale d'extraction de fort diamètre.
[0009] Par conséquent, ce type de hotte se caractérise par un entretien difficile et onéreux
et par un gaspillage d'énergie puisque, quel que soit le degré d'utilisation de la
cuisine à un instant donné, l'ensemble de la hotte et des moyens d'extraction doit
fonctionner. Ainsi, l'extraction mécanique des vapeurs doit être mise en route aussi
bien dans le cas où tous les éléments de cuisson ou cuisinières sont utilisés, que
dans le cas où un seul élément de cuisson est utilisé.
[0010] Enfin, du fait de la cohabitation d'un extracteur généralement entrar- né électriquement
et des vapeurs grasses, un risque d'incendie n'est jamais à exclure.
[0011] La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients. L'invention, telle
qu'elle est caractérisée dans les revendications, résout le problème consistant à
créer une hotte de cuisine pour cuisines professionnelles ou cuisines individuelles
familiale comprenant une enveloppe rigide munie, d'une part, à sa partie inférieure,
d'une oûver- ture d'aspiration disposée au-dessus d'appareils de cuisson tels que
cuisinières ou autres, et, d'autre part, des déflecteurs définissant des canaux de
circulation d'air en forme de chicanes et des buses d'injection d'eau pour le dégraissage
des fumées culinaires présentant des zones de dépression provoquant l'aspiration de
l'air vicié issu des appareils et ustensiles de cuisine, l'air traité étant réintroduit
dans la cuisine après traitement.
[0012] Les avantages obtenus grâce à cette invention consistent essentiellement en ce que
l'on supprime non seulement toute utilisation de filtres mais également tous moyensmécaniquesd'extraction
de l'air vicié, c'est-à-dire que l'on confère à la hotte selon l'invention une certaine
indépendance. En effet, pour les hottes connues selon l'état de la technique antérieur,
il était nécessaire de tenir compte de la structure du bâtiment pour le passage des
conduites d'évacuation reliant les hottes aux moyens mécaniques, à savoir aux ventilateurs
d'extraction de l'air vicié. Il en résultait forcément une limitation de la disposition
des appareils de cuisson. Un autre avantage de l'invention consiste dans le fait qu'il
est possible de juxtaposer des hottes sans être tributaire de la disposition et de
la puissance des ventilateurs.
[0013] L'invention est exposée ci-après plus en détail à l'aide de dessins représentant
seulement deux modes d'exécution.
La figure 1 représente en élévation et en coupe un premier mode d'exécution d'une
hotte de cuisine conforme à l'invention.
La figure 2 représente en élévation une vue de face de la hotte de cuisine représentée.
dans la figure. 1.
La figure 3 représente en élévation et en coupe un second mode d'exécution d'une hotte
de cuisine conforme à l'invention.
[0014] On se réfère aux figures 1 et 2.
[0015] La hotte 1 selon l'invention se compose principalement d'une enveloppe rigide 2,
notamment en métal inoxydable, et destinée à être placée au-dessus de cuisinières
3 ou d'appareils de cuisson produisant des vapeurs grasses. La hotte 1 est de préférence
fixée à un mur ou à un support par l'intermédiaire de sa face arrière 4, de façon
à surplomber la cuisinière 3 ou les ustensiles de cuisson.
[0016] La hotte 1 comporte également à sa partie inférieure 5, une ouverture d'aspiration
6 disposée au-dessus de l'ustensile de cuisson afin d'en capter les vapeurs.
[0017] Bien entendu, du fait de leur température relativement élevée, les vapeurs de cuisson
ont tendance à s'introduire par elles-mêmes dans l'ouverture d'aspiration 6. Cependant,
pour une meilleure efficacité de la hotte 1, celle-ci est pourvue de moyens d'aspiration
7 destinés à créer des zones de dépression 8 provoquant une aspiration et une circulation
de l'air vicié issu des appareils et ustensiles de cuisson.
[0018] Alors que dans les hottes de cuisine connues dans l'état actuel de la technique,
les vapeurs de cuisson extraites sont destinées à être éjectées vers l'extérieur,
la hotte de cuisine 1 selon l'invention se propose de réintroduire l'air qui s'engouffre
dans la hotte 1 après l'avoir débarrassé des impuretés et des vapeurs de graisse.
[0019] Selon l'invention, les moyens d'aspiration 7 précités de la hotte 1 sont constitués
par un ou plusieurs jets d'eau 9 issus de buses d'injection 10 disposées à l'intérieur
de la hotte.
[0020] Ainsi, selon l'invention, ces jets d'eau 9 passant à proximité des ouvertures 11
(figure 1) sont destinés à créer une dépression permettant d'aspirer l'air vicié qui
s'engage dans l'ouverture d'aspiration 6.
[0021] Selon la réalisation préférentielle de l'invention représentée figure 1, les jets
d'eau 9 issus des buses d'injection 10 sont dirigés entre des déflecteurs 12 définissant
le cheminement de l'air vicié dans la hotte 1.
[0022] Bien entendu, pour que l'air vicié issu des appareils de cuisson puisse être réintroduit
dans la cuisine après son passage dans la hotte 1, il est nécessaire que celle-ci
procède à son traitement, c'est-à-dire que l'air vicié soit débarrassé des fumées
éventuelles et des traces de graisse. A cet effet, les moyens de traitement 8 de l'air
vicié sont constitués par un brouillard 13 formé de fines gouttelettes d'eau, et créé
par les jets d'eau 9.
[0023] Ce brouillard 13 permet de fixer les graisses contenues dans l'air vicié, puis de
les déposer sur les déflecteurs 12 par simple condensation du brouillard 13. De cette
façon, après son passage entre les différents déflecteurs 12, l'air se trouve débarrassé
de ses vapeurs grasses et peut être réinjecté dans la cuisine par l'intermédiaire
d'un orifice de réinjection 14 aménagé dans la partie supérieure 15 de l'enveloppe
rigide 2.
[0024] Bien entendu, dans le cadre de la présente invention, les commandes pour la mise
en route et l'arrêt de la hotte, qui sont habituellement constituées par des interrupteurs
électriques destinés à commander le fonctionnement d'un extracteur électrique, sont
ici remplacées par un simple robinet 16 commandant l'ouverture ou la fermeture des
buses d'injection 10, et placé par exemple sur la face avant 17 de l'enveloppe rigide
2 de la hotte de cuisine 1.
[0025] Par ailleurs, la mise en oeuvre du principe d'aspiration et de traitement des vapeurs
de cuisson de la hotte 1 conforme à l'invention peut revêtir plusieurs formes de réalisation,
et le mode de réalisation représenté sur les figures 1 et 2 n'est nullement limitatif.
Dans ce mode de réalisation particulier, les déflecteurs 12 disposés à l'intérieur
de la hotte 1 définissent les canaux 18 de circulation d'air, affectant la forme de
chicanes afin d'allonger le trajet de l'air traversant la hotte et permettre ainsi
un traitement plus efficace.
[0026] Ces déflecteurs 12 sont répartis en deux ou plusieurs ensembles 19 de plaques 20
disposées parallèlement et de façon inclinée par rapport à un plan horizontal, leurs
extrémités inférieures 21 étant orientées vers des moyens 22 de récupération et d'évacuation
des eaux usées chargées d'impuretés et/ou de graisses.
[0027] Cette inclinaison conférée aux diverses plaques 20 permet d'obtenir, après condensation,
le ruissellement du mélange de graisse et d'eau à des fins d'évacuation. De plus,
les plaques 20 constituant les déflecteurs 12 peuvent être disposées avantageusement
en forme de V renversé (figure 1), tout en étant décalées les unes par rapport aux
autres, ce qui permet de faire ruisseler les eaux usées uniquement vers les moyens
de récupération 22, tout en évitant que des gouttes de graisse ne tombent de la hotte
sur la cuisinière 3.
[0028] Les moyens 22 de récupération et d'évacuation des eaux usées sont constitués par
des goulottes 23 aménagées dans la partie inférieure 5 de l'enveloppe rigide 2 de
la hotte 1, lesdites goulottes 23 débouchant dans un collecteur 24 relié à un conduit
d'évacuation 25 menant à l'égout.
[0029] Il est à noter que le fonctionnement de la hotte 1 conforme à l'invention peut encore
être amélioré en reliant thermiquement les déflecteurs 12 à un dispositif échangeur
de chaleur afin de récupérer l'énergie contenue sous forme de chaleur dans l'air chaud
vicié et transmise par contact audit déflecteur 12.
[0030] En outre, la hotte 1 conforme à l'invention se caractérise par une grande modularité,
puisqu'une hotte de plus grande dimension peut être constituée par un ensemble de
plusieurs hottes de cuisine 1 élémentaires et indépendantes, juxtaposées ou non au-dessus
de divers éléments de cuisson d'une cuisine. De plus, de par leur conception, les
hottes 1 ne nécessitent pas la connexion à des tubulures de raccordement ou d'évacuation
d'air vers l'extérieur, comme c'est le cas pour les hottes connues dans l'état actuel
de la technique. Les hottes 1 selon l'invention sont, de ce fait, complètement indépendantes
de ta géométrie et de la structure du bâtiment.
[0031] Enfin, la hotte 1 conforme à l'invention compte parmi ses avantages un coût de fabrication
et de fonctionnement très faible, une absence totale d'entretien puisqu'elle est totalement
autonettoyante du fait de la circulation d'eau, et un fonctionnement en toute sécurité.
[0032] Cependant, on risque que des gouttes d'eau chargées de graisse tombent sur les appareils
de cuisson disposés sous la hotte. Pour éliminer totalement ce risque, l'invention
prévoit un second mode d'exécution de la hotte.
[0033] On se réfère à la figure 3.
[0034] La hotte 101 selon l'invention se compose essentiellement d'une enveloppe rigide
102 en métal inoxydable, destinée à être disposée au-dessus de cuisinières ou d'appareils
de cuisson 103 produisant des vapeurs grasses qu'il est nécessaire de régénérer.
[0035] Comme les appareils de cuisson comportent souvent un couvercle rabattable d'assez
grandes dimensions et qu'il faut pouvoir l'amener en position verticale l'espace disponible
entre la partie supérieure de l'appareil de cuisson et la hotte 101 doit être suffisant.
Il en découle que les moyens d'aspiration de la hotte 102 conforme à l'invention doivent
être suffisamment efficaces pour capter les vapeurs grasses bien au-dessus de l'appareil
de cuisson 103.
[0036] A cet effet, les moyens d'aspiration 107 de la hotte 101 sont cachés derrière la
partie frontale 117 de l'enveloppe rigide 102 de hauteur relativement faible pour
des considérations d'encombrement, et se composent de tubulures d'aspiration 134 coopérant
avec des jets d'eau 109 situés à l'entrée desdites tubulures d'aspiration 134. De
cette façon, la collecte des vapeurs grasses se fait selon le même principe que celui
décrit ci-dessus, à savoir la création de zones de dépression 108. L'ouverture d'aspiration
106 comporte un entonnoir d'aspiration 130 dirigeant les vapeurs grasses et chaudes
vers un conduit d'aspiration 131 dans lequel il débouche par l'intermédiaire d'un
goulot d'aspiration 132.
[0037] Le conduit d'aspiration 131, de préférence incliné vers la face arrière 104 de la
hotte 101, possède de façon optimale une section décroissante à partir du goulot d'aspiration
132, afin d'accentuer l'effet de dépression créé par les jets d'eau 109.
[0038] En outre, le conduit d'aspiration 131 se termine par une chambre d'injection 133
dans laquelle sont logées les buses d'injection 110 créant les jets d'eau 109. Bien
entendu, ces buses d'injection 110 sont connectées en amont à un circuit d'amenée
d'eau par l'intermédiaire d'une conduite 111.
[0039] En aval des jets d'eau 109, les vapeurs grasses collectées sont mélangées à un brouillard
113 de gouttelettes d'eau formées par lesdits jets d'eau 109, et par suite, les vapeurs
grasses sont prêtes à être régénérées par la hotte 101 conforme à l'invention.
[0040] Les jets d'eau 109, en provenance des buses d'injection 131, sont dirigés dans le
sens de circulation de l'air vicié.
[0041] La hotte 101 comporte des moyens de traitement de l'air vicié, qui sont constitués
également par les tubulures 134 permettant l'évacuation des vapeurs grasses et la
réintroduction de l'air régénéré dans l'espace de la cuisine, contribuant ainsi à
un fonctionnement en cycle fermé de la hotte 101.
[0042] Ces tubulures 134, de section quelconque mais de préférence circulaire, coopèrent,
d'une part, avec les jets d'eau 109 et, d'autre part, avec un collecteur d'évacuation
124 des eaux grasses, menant à l'égout par l'intermédiaire d'un conduit d'évacuation
125.
[0043] En effet, chaque tubulure 134 se compose de deux tronçons distincts, à savoir, d'une
part, une section descendante 135 disposée entre la chambre d'injection 109 et le
collecteur d'évacuation 124, et, d'autre part, une section ascendante 136 disposée
entre le collecteur d'évacuation 124 des eaux grasses, et un orifice 11.4, d'injection
de l'air régénéré dans la cuisine.
[0044] Lesdites sections descendante 135 et ascendante 136 sont de préférence communicantes
au voisinage de leurs extrémités inférieures, au niveau du collecteur d'évacuation
124 dans lequel elles permettent aux gouttes d'eau grasse de s'égoutter par suite
de la condensation des vapeurs grasses. En effet, les parois 137 et 138 de chaque
section 135 et 136 de tubulure, forment des parois de condensation, le long desquelles
les gouttes d'eau usée 139 s'écoulent jusque dans le collecteur d'évacuation 124.
[0045] Ainsi, pendant le fonctionnement de la hotte 101 selon l'invention, les vapeurs grasses
sont d'abord collectées par l'intermédiaire de moyens d'aspiration 107 très efficaces
et discrets car possédant un faible encombrement, puis ces vapeurs grasses sont traitées
par les moyens de traitement 108 situés au voisinage de la face arrière 104 de la
hotte, avant que l'air propre, ainsi régénéré très économiquement et simplement, ne
soit réintroduit dans la cuisine au niveau de l'orifice 114 pour être réutilisé.
[0046] Par ailleurs, il est évident que la hotte 101 conforme à l'invention peut être subdivisée
en un certain nombre de hottes élémentaires identiques et juxtaposées, afin de pouvoir
moduler la capacité d'aspiration nécessaire en fonction des besoins.
1. Hotte de cuisine (1, 101) pour cuisines professionnelles ou cuisines individuelles
familiales, comprenant une enveloppe rigide (2, 102) munie, d'une part, à sa partie
inférieure (5, 105), d'une ouverture d'aspiration (6, 106) disposée au-dessus d'appareils
de cuisson tels que cuisinières ou autres et, d'autre part, de déflecteurs (12, 112)
définissant des canaux (18, 118) de circulation d'air en forme de chicanes, et dans
laquelle sont placées des buses d'injection d'eau (10, 110) pour le dégraissage des
fumées culinaires, caractérisée en ce qu'elle comporte des zones de dépression (8,
108) provoquant l'aspiration de l'air vicié issu des appareils et ustensiles de cuisine,
l'air traité étant réintroduit dans la cuisine après traitement.
2. Hotte de cuisine selon la revendication 1, caractérisée en ce que les zones de
dépression (8) sont situées entre les déflecteurs (12) définissant le cheminement
de l'air vicié.
3. Hotte de cuisine selon la revendication 1, caractérisée en ce que les zones de
dépression (108) sont situées dans des tubulures d'aspiration (134) disposées en aval
du cheminement de l'air vicié.
4. Hotte de cuisine selon la revendication 1, caractérisée en ce que les zones de
dépression (8, 108) comportent des buses d'injection (10, 110) dont les jets d'eau
(9, 109) passant à proximité d'une ouverture (11) réalisée dans l'un des déflecteurs
(12) ou à l'entrée des tubulures d'aspiration (134), sont dirigés dans le sens de
cheminement de l'air vicié s'engageant dans l'ouverture d'aspiration (6, 106) de la
hotte (1).
5. Hotte de cuisine selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comporte
un orifice (14) de réinjection de l'air traité dans la cuisine aménagé dans la partie
supérieure (15) de l'enveloppe rigide (2).
6. Hotte de cuisine selon la revendication 1, caractérisée en ce que les déflecteurs
(12) sont reliés thermiquement à un échangeur de chaleur pour la récupération de l'énergie
contenue dans l'air chaud vicié.
7. Hotte de cuisine selon la revendication 3, caractérisée en ce que les tubulures
d'aspiration (134) coopèrent, d'une part, avec l'ouverture d'aspiration (106) et,
d'autre part, avec un collecteur d'évacuation (124) des eaux grasses menant à l'égout.
8. Hotte de cuisine selon la revendication 7, caractérisée en ce que l'ouverture d'aspiration
(106) comporte un entonnoir d'aspiration (130) débouchant dans des conduits d'aspiration
(131) par l'intermédiaire d'un goulot d'aspiration (132), lesdits conduits d'aspiration
(131) se terminant par des chambres d'injection (133).
9. Hotte de cuisine selon la revendication 8, caractérisée en ce que lesdits conduits
d'aspiration (131) possèdent une section décroissante entre le goulot d'aspiration
(132) et la chambre d'injection (133).
10. Hotte de cuisine selon la revendication 3, caractérisée en ce que lesdites tubulures
d'aspiration (134) se composent, d'une part, d'une section descendante (135) disposée
entre la chambre d'injection (133) et le collecteur d'évacuation (124), et, d'autre
part, d'une section ascendante (136) disposée entre le collecteur d'évacuation (124)
des eaux grasses et l'orifice (114) d'injection de l'air régénéré.
11. Hotte de cuisine selon la revendication 10, caractérisée en ce que les sections
descendante (135) et ascendante (136) des tubulures d'aspiration (134) d'évacuation
sont communicantes au niveau du collecteur d'évacuation (124), et sont pourvues chacune
de parois de condensation (137, 138) des vapeurs grasses.
12. Hotte de cuisine selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée
en ce qu'elle est constituée par un ensemble de plusieurs hottes de cuisine (1) élémentaires
et indépendantes, juxtaposées ou non emportant chacune les zones de dépression.