[0001] La présente invention concerne un procédé de cémentation-diffusion dans un four à
charge, dans lequel on ouvre la porte du four, on introduit une charge dans le four
préalablement conditionné à la température de cémentation, on ferme la porte du four,
on soumet la charge à une première phase dite de cémentation au cours de laquelle
la vitesse de transfert du carbone de l'atmosphère à la surface de la pièce est prépondérante
par rapport à la vitesse de diffusion du carbone de la surface de la pièce vers l'intérieur
de celle-ci, puis à une seconde phase dite de diffusion au cours de laquelle ladite
vitesse de diffusion devient prépondérante par rapport à ladite vitesse de transfert,
la température du four pouvant éventuellement diminuer au cours de cette seconde phase,
la charge étant éventuellement refroidie avant l'ouverture de la porte du four pour
permettre son extraction et l'introduction d'une nouvelle charge, un gaz porteur,
éventuellement additionné d'hydrocarbure étant introduit dans le four pendant toute
la durée du procédé.
[0002] Un four à charge comporte une porte d'entrée de la charge, porte qui est fermée pendant
toute la durée du traitement de manière à maintenir une atmosphère contrôlée dans
le four et éviter les entrées d'air.
[0003] L'atmosphère d'un four à charge, lors d'une cémentation (voir par exemple le brevet
américain US 4.145.232) comporte généralement les composants suivants:

[0004] Afin de diminuer le coût du traitement de cémentation d'une charge de pièces, l'homme
de métier cherche à diminuer les débits de gaz introduits dans le four.
[0005] Autrefois, on utilisait des générateurs dit "endothermiques" pour créer l'atmosphère
de cémentation requise. Les générateurs utilisant du gaz naturel engendrent ainsi
une atmosphère contenant principalement environ 20 % de CO, 40 % de H
2 et 40 % de N
2, à débit constant.
[0006] Plus récemment, on a remplacé les générateurs endothermiques par l'injection d'un
mélange de méthanol et d'azote, permettant de faire varier la composition de l'atmosphère
dans les limites décrites plus haut. On sait en effet que le méthanol se décompose,
au-delà d'une température de 750°C, principalement en monoxyde de carbone et en hydrogène
selon la réaction:

[0007] La simple substitution du générateur par des sources de gaz à débit constant à permis
de réduire ceux-ci et réaliser une économie, tout en obtenant une charge de qualité
identique. Un exemple de réalisation d'un procédé de ce type est décrit dans le brevet
US 4.519.853.
[0008] A l'heure actuelle, on cherche encore à réduire ces débits de gaz de manière à obtenir
un bilan économique encore plus favorable.
[0009] Toutefois, l'homme de métier sait que l'on ne peut réduire le débit de gaz au-dessous
d'un seuil minimum, sous lequel on doit faire face à différents problèmes:
Lorsque les portes du four sont fermées et si le débit des gaz injectés est inférieur
au seuil minimum (detérminé expérimentalement et qui dépend du four et des conditions
de traitement), ceci engendre des entrées d'air dues à l'absence d'étanchéité des
fours de traitement thermique. Pour compenser ces entrées d'espèces oxydantes, l'homme
de métier procède à une injection supplémentaire d'hydrocarbures de manière à maintenir
le potentiel carbone au-dessus d'une valeur désirée. Or, cette injection supplémentaire
d'hydrocarbures augmente considérablement les risques de dépôt de suie, d'une part
et provoque d'autre part une dilution des concentrations de monoxyde de carbone et
d'hydrogène, ce qui va à l'encontre du but recherché, ces concentrations devant être
maintenues aussi élevées que possible pour une bonne cémentation: on sait en effet
(voir par exemple J. Heat Treating - 14 - Vol. 1 N° 13- "Basic Requirements for reducing
the consumption of carburizing gases" U. Wss - R. Hoffman and P. Neumann) que le coefficient
de transfert du carbone de l'atmosphère cémentante sur la pièce à cémenter dépend
du produit pH2 x pCO (pressions partielles de H2 et CO dans le four).
[0010] Par ailleurs, un faible débit de gaz dans le four engendre un reconditionnement d'autant
plus long de celui-ci. Lors de l'ouverture de la porte du four pour l'introduction
de la charge, on introduit une quantité importante d'air, à température ambiante.
L'atmosphère est ainsi "déconditionnée", la concentration en espèce oxydante (CO
2, O
2, H
2O) devenant beaucoup trop importante pour que le procédé de cémentation se déroule
correctement. Par ailleurs, la température du four, généralement comprise entre 850°C
et 1050°C, diminue du fait de l'introduction de la charge à température ambiante.
Cette diminution de la température est accompagnée d'un passage à une température
inférieure à la température de sécurité, en-dessous de laquelle l'atmosphère devient
explosive. Pour diminuer ce risque, on injecte de l'azote dans le four de manière
à diluer l'atmosphère pour rester dans les normes de sécurite. Ceci engendre une diminution
de la concentration en monoxyde de carbone et en hydrogène de l'atmosphère. Il n'est
donc pas possible, simultanément, de se maintenir au seuil minimal de débit dans le
four et de conserver une qualité identique aux charges traitées sous un débit de gaz
"conventionnel", c'est-à-dire supérieur au débit minimal. (Par qualité de charge,
on entend l'aspect visuel de surface de la pièce, la profondeur cémentée obtenue pour
une durée de cémentation déterminée ainsi que l'homogénéité de ces deux paramètres
dans la charge.)
[0011] L'invention permet d'éviter ces inconvénients.
[0012] On a constaté que, de manière inattendeu, pour une même qualité de pièces traitées,
on pouvait diminuer le débit des gaz pendant la phase de diffusion. Cette constatation
est surprenante car l'homme de métier a toujours considéré que les débits de gaz devaient
être les mêmes pendant les phases de cémentation et de diffusion.
[0013] Le procédé selon l'invention est caractérisé en ce que le débit D1 de gaz porteur
pendant la phase de cémentation est lié au débit D2 de gaz porteur pendant la phase
de diffussion par la relation
1,2 D2 < D1 < 2 x D2,
le débit D
2 étant supérieur ou égal au seuil minimal de sécurité du four utilisé. De préférence,
D
l sera supérieur ou égal à 1,5 D
2-
[0014] De l'ouverture à la fermeture de la porte du four, c'est-à-dire pendant l'introduction
de la charge à cémenter dans le four, plusierus variantes préférentielles sont possibles.
Si l'on veut obtenir de pièces d'excellentes qualité et le plus rapidement possible,
le débit de gaz sera égal à la valeur D
1. Si l'on veut, au contraire, économiser au maximum le gaz, tout en allongeant faiblement
le cycle de cémentation, le débit de gaz sera égal à D
2.
[0015] Si l'on veut enfin diminuer au maximum la durée des cycles de cémentation, le débit
de gaz sera égal à D
3 > D, et de préférence supérieur à 1,2 D, mais inférieur à 2 x D
l. Ce débit D
3 peut être maintenu, dans le cas d'une régulation automatique des débits de gaz en
fonction de la température, jusqu'au retour à la température T de cémentation de la
charge introduite.
[0016] Généralement, le débit D
2 de gaz porteur sera inférieur au débit "conventionnel", le débit D
l étant supérieur ou égal au débit "conventionnel". Par débit "conventionnel", on entend
le débit constant cémentation-diffusion permettant d'obtenir les mêmes qualités de
pièces traitées. Le procédé selon l'invention permet d'atteindre une qualité des pièces
traitées identique ou meilleure à celle obtenue avec le procédé conventionnel tout
en permettant une diminution de consommation de gaz porteuur. En effet, dans la phase
de fort débit D, (cémentation), on constate:
- qui ce fort débit D, permet un chauffage accéléré de la charge par convection;
- qu'il permet de conserver un potentiel carbone élevé sans addition excessive d'hydrocarbure.
Ceci est important car les hydrocarbures additionnels étant toujours partiellement
craqués, on engendre de la suie (réaction hors d'équilibre, non contrôlable). Moins
on on injecte d'hydrocarbure, moins le dépôt de suie dans le four est important;
- que le taux de CO dans l'atmosphère, dont dépend la vitesse de transfert du carbone
de l'atmosphère vers la pièce, est augmenté rapidement, ce qui permet de réduire la
durée du cycle de cémentation.
[0017] Au cours de la phase de diffusion il suffit généralement de maintenir un potentiel
carbone de l'atmosphère sensiblement égal à la concentration finale désirée de carbone
à la surface de la pièce.
[0018] On peut donc ainsi réduire le débit de gaz porteur au cours de la phase de diffusion
d'un facteur de 1,2 à 2 par rapport au débit au cours de la phase de cémetation de
minière à rendre l'atmosphère moins active, diminuer le potentiel carbone moyen aux
environs de 0,6 à 0,8, réalisant ainsi un balayage moins important des pièces et en
tolérant les entrées d'air dans les limites de sécurité de fonctionnement.
[0019] L'atmosphère recherchée peut donc s'assimiler à une atmosphère dite de protection,
neutre vis- à-vis de la surface des pièces (ni cémentation, ni décarburation).
[0020] Selon une autre variante de réalisation de l'invention, on peut également faire varier
la composition de l'atmosphère selon l'enseignement du brevet US 4.519.853, mais également
selon l'enseignement du brevet US 4.306.918.
[0021] De préférence, cependant, on choisira une atmosphère engendrée à partir de méthanol
pulvérisé à l'aide d'azote. Dans la première phase du procédé, on utilisera généralement
au moins 20 % d'azote et le complément de méthanol. En effet, on a constaté que pour
un fonctionnement fiable du procédé selon l'invention, il était tout à fait approprié
de pulvériser pneumatiquement le méthanol, la quantité minimale d'azote étant alors
de 10 % mais de préférence 20 %. On évite ainsi les risques importants de suie dans
le four pour des atmosphères ne contenant que du méthanol, comme décrit dans le brevet
US 4.306.918, ainsi qu'un bouchage prématuré de l'orifice d'injection du méthanol.
Une canne d'injection telle que décrite dans le brevet US 4.279.406 convient, par
exemple pour cette opération. L'utilisation d'une atmosphère engendrée à l'aide de
méthanol (ou tout autre alcool équivalent) permet de maintenir un ratio pCO/pH
2 sensiblement constant. Dans la seconde phase du procédé, on utilisera de préférence
un mélange comportant environ 70 % d'azote et 30 % de méthanol, le débit de gaz injecté
dans le four au cours de la phase de cémentation étant environ 1,5 fois supérieur
au débit de gaz injecté au cours de la phase de diffusion. Cependant, la dilution
du méthanol par l'azote dans cette phase de diffusion peut varier assez sensiblement
dans les limites décrites dans le brevet US 4.519.853.
[0022] L'invention sera mieux comprise à l'aide des exemples de réalisation suivants, donnés
à titre non limitatif, conjointement avec les figures qui représentent:
- les figures 1 et 2, des illustrations de l'art antérieur;
- la figure 3, une illustration du procédé selon l'invention.
Exemple 1:
[0023] Dans un four à charge à bac de trempe incorporé, on introduit une charge de 350 kg
de pièce en acier de nuance 20 MC5. Le débit de gaz porteur de composition fixe est
constant (8 m
3/h) pendant toute la durée de la cémentation et de la diffusion. La température de
cémentation T1 est de 920°C, celle de diffusion passant rapidement à la valeur T2
870° C, selon le profil de température représenté sur la figure 1. Les résultats obtenus
sur l'ensemble des pièces de la charge sont les suivants:
. épaisseur cémentée à 550 HV1 = 0,95 à 1,05 mm
. aspect gris pale
. légère austénite résiduelle
[0024] Cet exemple représente l'art connu avec un débit de gaz porteur "conventionnel".
La qualité de la charge est bonne.
Exemple 2:
[0025] Dans les mêmes conditions que précédemment (figure 2), mais sous un débit constant
faible (limite de sécurité) de 5 m
3/h de gaz porteur, on obtient les résultat suivants:
. épaisseur céméntée à 550 HV1 = 0,80 à 1,00 mm
. aspect gris foncé,
. dépôt de suie par endroits
[0026] La qualité de la charge est médiocre:
l'épaisseur cémentée obtenue a diminué pour des durées et des témperatures identiques,
l'hétérogénéité a nettement augmenté et l'aspect de surface est mauvais.
Exemple 3:
[0027] Dans les mêmes conditions que dans l'exemple 1 mais avec un débit de gaz porteur
de 8 m
3/h pendant la phase de cémentation ("débit conventionnel") et de 5 m
3/h pendant la phase de diffusion (figure 3), on obtient les résultats suivants:
. épaisseur cémentée à 550 HV1 = 0,95 à 1,05 mm
- aspect gris clair
. pas d'austénite résiduelle observable
[0028] La qualité de la charge est excellente, supérieure à celle de l'exemple 1.
[0029] D'une manière générale, l'exemple 3 montre qu'il est possible d'obtenir un traitement
d'excellente qualité (équivalente ou supérieure à celle de l'exemple 1) tout en minimisant
la consommation gazeuse totale.
[0030] Dans les trois exemples ci-dessus, l'atmosphère injectée au cours de la phase de
cémentation comportait 80 % de méthanol et 20 % d'azote tandis que l'atmosphère injectée
au cours de la phase de diffusion comportait environ 30 % de méthanol et 70 % d'azote,
tandis que les potentiels carbones de ces atmosphères étaient maintenus dans les limites
habituelles pour les phases de cémentation et de diffusion, mais identiques dans les
trois exemples.
[0031] Bien entendu, on pourra substituer au méthanol tous les corps bien connus (en particulier,
les alcools) qui sont susceptibles d'engendrer aux températures habituelles de cémentation
et de diffusion du monoxyde de carbone et de l'hydrogène.
[0032] D'une manière connue en soi également, on pourra ajouter éventuellement de l'ammoniac
auxdites atmosphères pour réaliser des traitements de nitro-carburation.
1. Procédé de cémentation-diffusion dans un four à charge, dans lequel on ouvre la
porte du four, on introduit une charge dans le four préalablement conditionné à la
température de cémentation, on ferme la porte du four, on soumet la charge à une première
phase dite de cementation au cours de laquelle la vitesse de transfert du carbone
de l'atmosphère à la surface de la pièce est prépondérante par rapport à la vitesse
de diffusion du carbone de la surface de la pièce vers l'intérieur de celle-ci, puis
à une seconde phase dite de diffusion au cours de laquelle ladite vitesse de diffusion
devient prépondérante par rapport à ladite vitesse de transfert, la température du
four pouvant éventuellement diminuer pendant cette seconde phase, la charge étant
éventuellement refroidie avant l'ouverture de la porte du four pour permettre son
extraction et l'introduction d'une nouvelle charge, un gaz porteur, éventuellement
additionné d'hydrocarbure étant introduit dans le four pendant toute la durée du procédé,
caractérisé en ce que le débit D1 de gaz porteur pendant la phase de cémentation est
lié au débit D2 de gaz porteur pendant la phase de diffusion par la relation
1,2 D2 < D1 < 2 x D2,
le débit D2 étant supérieur ou égal au seuil minimal de sécurité du four considéré.
2. Procédé de cémentation-diffusion dans un four à chage selon la revendication 1,
caractérisé en ce que D, est supérieur ou égal à 1,5 D2..
3. Procédé de cémentation-diffusion dans un four à charge selon la revendication 1
ou 2, caractérisé en ce que le débit de gaz injecté dans le four de l'ouverture à
la fermeture de la porte est égal D1.
4. Procédé de cémentation-diffusion dans un four à charge selon la revendication 1
ou 2, caractérisé en ce que le débit de gaz injecté dans le four de l'ouverture à
la fermeture de la porte est égal à D2.
5. Procédé de cémentation-diffusion dans un four à charge selon la revendication 1
ou 2, caractérisé en ce que le débit de gaz injecté dans
6.

la cémentation a lieu à une température T1 prédéterminée, caractérisé en ce que le
débit D
3 de gaz injecté dans le four reste supérieur à D
1 jusqu'au retour à la température T
1.
7. Procédé de cémentation-diffusion dans un four à charge selon l'une des revendications
5 ou 6, caractérisé en ce que D
1 et D
3 sont liés par la relation:
1,2 x D1 < D3 < 2 x Dl
8. Procédé de cémentation-diffusion dans un four à charge selon l'une des revendications
1 à 7, caractérisé en ce que l'on fait varier la composition de l'atmosphère injectée
dans le four lors de l'une au moins des variations de débit.
9. Procédé selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'atmosphère
injectée dans le four est créée à partir d'un mélange d'azote et de méthanol.
1. Verfahren zur Aufkohlungs-Diffusion in einem Chargenofen, in welchem man die Ofentür
öffnet, eine Charge in den vorher auf die Aufkohlungstemperatur gebrachten Ofen einführt,
die Ofentür schließt, die Charge einer ersten sogenannten Aufkohlungsphase unterzieht,
im Verlauf derer die Geschwindigkeit der Überführung von Kohlenstoff der Atmosphäre
auf die Oberfläche des Werkstückes größer als die Geschwindigkeit der Kohlenstoffdiffusion
von der Oberfläche des Werkstückes in deren Inneres ist, dann die Charge einer zweiten
sogenannten Diffusionsphase unterzieht, im Verlauf derer die besagte Diffusionsgeschwindigkeit
größer als die Überführungsgeschwindigkeit wird, wobei die Temperatur des Ofens sich
gegebenenfalls während dieser zweiten Phase vermindern kann, die Charge gegebenenfalls
vor der Öffnung der Ofentür gekühlt wird, um die Entleerung des Ofens und die Einführung
einer neuen Charge zu gestatten, und ein Trägergas, dem gegebenenfalls Kohlenwasserstoff
zugesetzt wurde, während der gesamten Dauer des Verfahrens in den Ofen eingeführt
wird, dadurch gekennzeichnet, daß der Durchsatz D1 des Trägergases während der Aufkohlungsphase
mit dem Durchsatz D2 des Trägergases während der Diffusionsphase durch die Gleichung
1,2 D2 ≤ D1 ≤ 2 x D2
verbunden ist, wobei der Durchsatz D2 größer als die oder gleich der Mindestsicherheitsschwelle
des betrachteten Ofens ist.
2. Verfahren zur Aufkohlungs-Diffusion in einem Chargenofen nach Anspruch 1, dadurch
gekennzeichnet, daß D, größer als oder gleich 1,5 D2 ist.
3. Verfahren zur Aufkohlungs-Diffusion in einem Chargenofen nach Anspruch 1 oder 2,
dadurch gekennzeichnet, daß der Durchsatz des in den Ofen eingespritzten Gases von
der Öffnung zum Verschließen der Tür gleich D1 ist.
4. Verfahren zur Aufkohlungs-Diffusion in einem Chargenofen nach Anspruch 1 oder 2,
dadurch gekennzeichnet, daß der Durchsatz des in den Ofen eingespritzten Gases von
der Öffnung bis zum Verschließen der Tür gleich D2 ist.
5. Verfahren zur Aufkohlungs-Diffusion in einem Chargenofen nach Anspruch 1 oder 2,
dadurch gekennzeichnet, daß der Durchsatz des in den Ofen eingespritzten Gases von
der Öffnung bis zum Verschließen der Tür gleich D3 und größer als D1 ist.
6. Verfahren zur Aufkohlungs-Diffusion in einem Chargenofen nach Anspruch 5, in welchem
die Aufkohlung bei einer vorbestimmten Temperatur T, stattfindet, dadurch gekennzeichnet,
daß der Durchsatz D3 des in den Ofen eingespritzen Gases bis zur Rückkehr auf die Temperatur T, über D1 bleibt.
7. Verfahren zur Aufkohlungs-Diffusion in einem Chargenofen nach einem der Ansprüche
5 oder 6, dadurch gekennzeichnet, daß D1 und D3 durch die Gleichung
1,2 x D, < D3 < 2 x D,
miteinander verbunden sind.
8. Verfahren zur Aufkohlungs-Diffusion in einem Chargenofen nach einem der Ansprüche
1 bis 7, dadurch gekennzeichnet, daß man die Zusammensetzung der in den Ofen eingespritzten
Atmosphäre während wenigstens einer der Durchsatzveränderungen variieren läßt.
9. Verfahren nach einem der vorausgehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, daß
die in den Ofen eingespritzte Atmosphäre aus einem Gemisch von Stickstoff und Methanol
erzeugt wird.
1. Casehardening-diffusion process in a batch furnace, in which the furnace door is
opened, a charge is introduced to the furnace previously brought to the casehardening
temperature, the furnace door is closed, the charge is subjected to a first so-called
casehardening stage during which the speed of carbon transfer from the atmosphere
to the surface of the workpiece is preponderant relative to the speed of diffusion
of the carbon from the surface of the workpiece towards the inside thereof, then to
a second so-called diffusion stage during which the said diffusion speed becomes preponderant
relative to the said transfer speed, the furnace temperature possibly being able to
fall during this second stage, the charge possibly being cooled before opening the
furnace door to allow its extraction and the introduction of another charge, a carrier
gas, possibly incorporating added hydrocarbon, being fed into the furnace throughout
the duration of the process, characterised in that the flow rate D1 of carrier gas
during the casehardening stage is linked with the flow rate D2 of carrier gas during
the diffusion stage by the relationship
1.2 D2 ≤ D1 ≤ 2 x D2,
the flow rate D2 being higher than or equal to the minimum safety threshold of the
furnace in question.
2. Casehardening-diffusion process in a batch furnace according to claim 1, characterised
in that D, is greater than or equal to 1.5 D2.
3. Casehardening-diffusion process in a batch furnace according to claim 1 or 2, characterised
in that the flow rate of gas injected into the furnace from the opening to the closing
of the door is equal to D1.
4. Casehardening-diffusion process in a batch furnace according to claim 1 or 2, characterised
in that the flow rate of gas injected into the furnace from the opening to the closing
of the door is equal to D2.
5. Casehardening-diffusion process in a batch furnace according to claim 1 or 2, characterised
in that the flow rate of gas injected into the furnace from the opening to the closing
of the door is equal to D3, exceeding D1.
6. Casehardening-diffusion process in a batch furnace according to claim 5, in which
the casehardening takes place at a predetermined temperature T1, characterised in
that the flow rate D3 of gas injected into the furnace remains higher than D, until the return to temperature
TI.
7. Casehardening-diffusion process in a batch furnace according to one of the claims
5 or 6, characterised in that D, and D3 are linked by the relationship;
1.2xD1 ≤ D3 < 2 x D1
8. Casehardening-diffusion process in a batch furnace according to one of claims 1
to 7, characterised in that the composition of the atmosphere injected into the furnace
is caused to vary during at least one of the flow rate variations.
9. Process according to one of the preceding claims, characterised in that the atmosphere
injected into the furnace is produced from a mixture of nitrogen and methanol.