(19)
(11) EP 0 213 993 B1

(12) FASCICULE DE BREVET EUROPEEN

(45) Mention de la délivrance du brevet:
05.04.1989  Bulletin  1989/14

(21) Numéro de dépôt: 86401591.2

(22) Date de dépôt:  16.07.1986
(51) Int. Cl.4E05B 47/00

(54)

Actionneur de condamnation pour serrure de porte de véhicule

Verriegelungsvorrichtung für Kraftfahrzeugtürschloss

Actuating device for a vehicle door lock


(84) Etats contractants désignés:
DE GB IT SE

(30) Priorité: 22.07.1985 FR 8511189

(43) Date de publication de la demande:
11.03.1987  Bulletin  1987/11

(73) Titulaire: ROCKWELL-CIM
92302 Levallois Cedex (FR)

(72) Inventeurs:
  • Periou, Pierre
    F-95000 Cergy Pontoise (FR)
  • Grandjean, Richard
    F-88105 Saint Die (FR)

(74) Mandataire: Moncheny, Michel et al
c/o Cabinet Lavoix 2 Place d'Estienne d'Orves
75441 Paris Cedex 09
75441 Paris Cedex 09 (FR)


(56) Documents cités: : 
FR-A- 2 333 923
FR-A- 2 452 563
   
       
    Il est rappelé que: Dans un délai de neuf mois à compter de la date de publication de la mention de la délivrance de brevet européen, toute personne peut faire opposition au brevet européen délivré, auprès de l'Office européen des brevets. L'opposition doit être formée par écrit et motivée. Elle n'est réputée formée qu'après paiement de la taxe d'opposition. (Art. 99(1) Convention sur le brevet européen).


    Description


    [0001] La présente invention a pour objet un actionneur de condamnation pour serrure de porte de véhicule, de type réversible comprenant un moteur électrique entraînant une vis coopérant avec un écrou, ces éléments étant logés dans un boîtier. Un tel actionneur est connu du FR-A-2333923.

    [0002] On connaît des actionneurs de condamnation réversibles ou débrayables, fixés sur la serrure ou sur la porte, agissant directement ou par l'intermédiaire d'une tringle sur le levier de condamnation de la serrure, lui-même manœuvrable par une tirette de frise (commande de condamnation intérieure) et par le verrou extérieur (secours mécanique).

    [0003] Ces systèmes permettent d'une part, la condamnation-décondamnation électrique de la serrure par l'actionneur, et d'autre part la condamnation-décondamnation manuelle par la tirette de frise ou le verrou extérieur. Ils ont pour inconvénient le fait qu'ils permettent une décondamnation par crochetage du levier de condamnation de la serrure ou par action sur le bouton de frise après bris ou contournement d'une vitre de porte par exemple, de sorte qu'ils n'assurent pas une fonction d'antivol.

    [0004] On connaît également un actionneur assurant une fonction antivol, tel que celui décrit par le brevet français 2 452 563. Cet actionneur débraya- ble présente deux inconvénients pour détecter la position condamnée, il nécessite un contacteur électrique au moins par appareil, et son encombrement est excessif compte tenu de la place disponible.

    [0005] L'invention a pour but de proposer un actionneur remplissant la fonction antivol et dans lequel les inconvénients ci-dessus sont éliminés.

    [0006] Suivant l'invention, l'actionneur de condamnation est caractérisé en ce que :

    a) le moteur électrique peut entraîner en rotation la vis qui appartient à un système vis-écrou réversible sur laquelle est monté un chariot librement coulissant et lié mécaniquement à un levier de condamnation de la serrure ;

    b) l'écrou est monté sur la vis à l'intérieur du chariot, fixe en rotation par guidage dans le chariot, et muni, d'une part d'un organe élastique à effort parallèle à l'axe de la vis, cet organe étant susceptible d'être comprimé entre le chariot et la vis pour rappeler l'écrou lorsque cet organe est comprimé, d'autre part d'un téton adapté pour pouvoir coopérer avec des rampes formées sur une came déplaçable verticalement dans le boîtier par les mouvements de translation de l'écrou et de son téton de commande de la came ;

    c) cette came est pourvue d'un sabot susceptible de verrouiller le chariot en position condamnée électriquement, lorsqu'elle a été déplacée dans sa position la plus haute par le téton glissant sur lesdites rampes, interdisant ainsi tout décondamnation manuelle de la serrure.

    On comprend donc que la combinaison du téton de l'écrou, de la came et de son sabot avec le chariot permet à l'actionneur d'assurer, outre les fonctions de condamnation et décondamnation électriques et manuelles de la serrure, l'immobilisation par verrouillage du chariot de commande en position condamnée, interdisant toute décondamnation manuelle de la serrure. La fonction antivol est ainsi assurée, l'actionnement de ce dispositif tant dans le sens verrouillage que dans le sens déverrouillage du chariot ne pouvant être commandé qu'électriquement, soit par une manoeuvre spéciale au niveau du système de commande, soit à l'aide de moyens spécifiques tels qu'une commande à distance par exemple.



    [0007] D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre, faite en référence aux dessins annexés qui en illustrent plusieurs formes de réalisations à titre d'exemples non limitatifs :

    - la Figure 1 est une vue en perspective avec arrachements d'un premier mode de réalisation de l'actionneur de condamnation selon l'invention ;

    - la Figure 2 est une vue en élévation latérale partielle de l'actionneur de la Figure 1 ;

    - la Figure 3 est une vue de dessus partielle de l'actionneur des Figures 1 et 2 représenté en position condamnée et verrouillée ;

    - les Figures 2a, b, c, d, e, f, g, h, j, k, sont des vues en élévation schématiques partielles montrant les différentes positions relatives du téton de l'écrou et de la came durant un cycle de fonctionnement complet de l'actionneur des Figures 1 à 3 ;

    - les Figures 3a, b, c, d, e, f, f', g, h, j, k, I sont des vues analogues aux Figures 2a à 21 illustrant un cycle de fonctionnement complet d'un actionneur suivant une seconde forme de réalisation du téton et de la came ;

    - la Figure 4 est une vue en élévation à échelle agrandie d'une troisième forme de réalisation de la came de l'actionneur selon l'invention, avec des flèches indiquant les parcours susceptibles d'être empruntés par le téton dans cette came ;

    - la Figure 5 représente une variante de réalisation du téton.



    [0008] L'actionneur représenté aux Figures 1 à 3 est destiné à assurer la condamnation-décondamnation d'une serrure de porte de véhicule et comprend les éléments suivants, logés dans un boîtier 1 :

    a) un moteur électrique 2 pouvant entraîner en rotation une vis réversible 3 sur laquelle est monté un chariot 4 librement coulissant et lié mécaniquement par un embout de commande 5 à un levier non représenté de condamnation de la serrure ; les extrémités de la vis 3 tourillonnent dans les parois du boîtier 1, dont l'une est traversée par la tirette 5 solidaire du chariot 4 ;

    b) un écrou 6 monté sur la vis 3 à l'intérieur du chariot 4, fixe en rotation par guidage à l'intérieur de ce dernier, par exemple au moyen d'une rainure non représentée du chariot 4 dans laquelle coulisse une glissière 6a de l'écrou 6. L'écrou 6 est muni, d'une part d'un organe élastique 7 constitué par exemple par un ressort hélicoïdal dont une extrémité est solidaire de l'écrou 6 et dont l'autre extrémité peut venir en appui contre l'extrémité du chariot opposée à l'embout de commande 5 en étant alors comprimé entre le chariot 4 et la vis 3 pour rappeler l'écrou 6 lorsque ce ressort 7 est comprimé ; d'autre part l'écrou 6 est muni d'un téton 8 adapté pour pouvoir coopérer avec des rampes 9, 10, 11, 12 d'une came 13 représentée en pointillés à la Figure 1, et qui est déplaçable verticalement dans le boîtier 1 par les mouvements de translation de l'écrou 6 et de son téton 8 de commande de la came 13 ;

    c) cette came 13 étant pourvue d'un sabot 15 susceptible de verrouiller le chariot 4 en position condamnée électriquement lorsqu'elle a été déplacée dans sa position la plus haute par le téton 8 glissant sur lesdites rampes 9, 10, 11, 12, interdisant ainsi toute décondamnation manuelle de la serrure.



    [0009] Le moteur électrique 2 entraîne la vis 3 dans un sens ou dans l'autre par l'intermédiaire d'un pignon 14a en prise avec une roue dentée 14b solidaire de la vis 3, sur laquelle le chariot 4 coulisse librement. La came 13 peut rester en équilibre dans la position où l'action combinée du téton 8 et de l'une quelconque des rampes précitées l'a conduite, par des moyens non représentés dans la réalisation des Figures 1 à 3, qui peuvent être simplement le frottement de la came 13 sur les parois du boîtier 1.

    [0010] Le chariot 4 est équipé, à son extrémité, contiguë à la roue dentée 14b et qui fait face au ressort 7, d'un talon 16 pouvant coopérer avec le sabot 15 pour verrouiller le chariot 4 en position de condamnation électrique de la serrure.

    [0011] La came 13 est pourvue des rampes suivantes :

    a) une première rampe 9 inclinée dans la direction de la position décondamnée y (Figure 1) de l'embout de commande 5 et du levier de condamnation ; le téton 8 (Figure 2a) comporte lui-même deux faces horizontales superposées 8a, 8b, deux faces inclinées 8c, 8d reliant les faces 8a, 8b du côté de la rampe 9, et enfin deux faces inclinées 8e, 8f reliant les faces 8a, 8b du côté opposé. De ce fait, le téton 8 peut, lorsqu'il est entraîné vers la rampe 9 par le moteur 2 dans la direction de la position de condamnation x, glisser sur la rampe 9 par sa face inclinée 8c et ainsi soulever la came 13 en translation verticale, tandis que l'écrou 6 continue son déplacement en comprimant le ressort 7 contre le chariot 4 ;

    b) la came 13 est pourvue d'une seconde rampe 10 formée sur une pièce 17 saillant intérieurement de la paroi du boîtier 1, et séparée de la première rampe 9 par un intervalle suffisant pour permettre le passage du téton 8 entre ces deux rampes 9, 10 pendant la translation verticale de la came 13 sous la poussée du téton 8. La rampe 10 se décompose en deux rampes 10a, 10b inclinées en V, la rampe 10a ayant la même inclinaison que la face 8e du téton afin de pouvoir coopérer avec celle-ci.

    c) la came 13 comporte une troisième rampe 11 ayant la même inclinaison que la rampe 9 qu'elle prolonge et dont elle est séparée par un gradin 18 sensiblement horizontal, la rampe 11 étant donc inclinée comme la rampe 9 vers la direction de décondamnation du levier ;

    d) la came 13 est munie d'une quatrième rampe 12, séparée de la seconde rampe 10 par un intervalle permettant le passage du téton 8 entre celles-ci, sensiblement parallèle à la première 9 et à la troisième rampe 11 mais inclinée vers la direction de condamnation, matérialisée par la flèche C sur la Figure 1. La quatrième rampe 12 est prolongée par une cinquième rampe 19 parallèle à la direction de déplacement CD du levier de condamnation-décondamnation, et sur laquelle le téton 8 peut venir glisser en position de décondamnation de la serrure (Figure 2k).



    [0012] Le fonctionnement de l'actionneur qui vient d'être décrit est le suivant.

    1) Condamnation électrique



    [0013] L'embout de commande 5 est en position décondamnée y, la came 13 étant en position basse (Figures 1, 2 et 2k) avec le sabot 15 en position abaissée 15a. Le téton 8 est placé vers l'avant, c'est-à-dire vers la droite sur les Figures, en appui glissant sur la rampe 19.

    [0014] Le moteur 1, alimenté dans le sens voulu provoque, par l'intermédiaire du pignon 14a de la roue dentée 14b et de la vis 3, la translation de l'écrou 6 vers l'arrière, c'est-à-dire vers la roue dentée 14b. L'écrou 6 entraîne ainsi, par l'intermédiaire du ressort 7 dont l'extrémité libre vient en appui sur le chariot 4, ce dernier, et par conséquent la serrure de la position décondamnée y à la position x, le téton 8 entrant en contact par sa face 8c avec la rampe 9 (Figure 2a).

    [0015] L'écrou 6 continue sa course, comprimant le ressort 7 jusqu'à venir buter sur le chariot 4. Le glissement du téton 8 sur la rampe 9 oblige la came 13 à exécuter une première translation verticale vers le haut (Figure 2b). Une fois l'alimentation du moteur 2 coupée par des moyens électroniques connus en soi, le ressort 7 prenant appui sur le chariot 4 repousse l'écrou 6 vers l'avant (dans la direction de la flèche D), et ce grâce à la réversibilité de l'ensemble. Le téton 8 quitte la rampe 9 pour attaquer par sa face 8e la rampe 10a, provoquant ainsi une deuxième translation vers le haut de la came 13 (Figures 2c et 2d), dont le sabot 15 vient en position 15b au-dessous du talon 16 (Figure 2). L'ensemble est alors en équilibre en position condamnée, prêt pour l'une quelconque des opérations suivantes : verrouillage électrique, décondamnation électrique, décondamnation manuelle.

    2) Verrouillage électrique



    [0016] A partir de la position de la Figure 2d où la serrure est condamnée électriquement, une nouvelle impulsion donnée au moteur 2 dans le même sens provoque un nouveau recul de l'écrou 6 parallèle à la direction C de condamnation, et son téton 8 vient donc en contact par sa face 8c avec la rampe 11, ce qui provoque un nouveau glissement vers le haut de la came 13 (Figures 2e et 2f). La came 13 se déplace ainsi vers le haut d'une course suffisante pour verrouiller par son sabot 15 le talon 16 du chariot 4 (Figure 2 sur laquelle le sabot occupe la position 15c devant le talon 16, et Figure 3), ce qui interdit toute translation manuelle du chariot 4 et donc la décondamnation manuelle de la serrure, même après un bris éventuel des glaces du véhicule (Figure 2f).

    [0017] Le moteur 2 n'étant plus sous tension, le ressort 7 ramène l'écrou 6 et son téton 8 dans leur position d'équilibre (Figure 2g), tandis que la came 13 continue à bloquer le chariot 4.

    [0018] La seule phase suivante possible est alors le déverrouillage électrique.

    3) Déverrouillage électrique



    [0019] A partir de la position verrouillée (Figure 2g), une nouvelle alimentation du moteur 2 dans le sens approprié pousse l'écrou 6 vers l'avant. Le téton 8 entre alors en contact par sa face inclinée 8f avec la rampe 12 (Figure 2h), obligeant de ce fait la came 13 à coulisser vers le bas dans la paroi du boîtier 1. Dans un premier temps, le sabot 15 libère donc le talon 16 et par conséquent le chariot 4, le sabot 15 venant prendre la position 15b (Figure 2), puis l'écrou 6 poursuivant sa course vers l'avant (Figure 2j), vient en appui sur le chariot 4 pour l'amener de la position condamnée x à la position décondamnée y, tandis que son téton 8 arrive par sa face inférieure 8b sur la rampe 19 (Figure 2k). La serrure est alors déverrouillée électriquement et en position décondamnée.

    4) Décondamnation électrique



    [0020] On part alors de la position de l'actionneur illustrée à la Figure 2d, obtenue à la suite d'une condamnation électrique. L'écrou 6, entraîné vers l'avant dans le sens de la flèche D par le moteur 2, vient pousser le chariot 4 alors que le téton 8 est en contact avec la rampe 12 (Figure 2j). Le chariot 4 passe ainsi de la position condamnée x (Figure 2d) à la position décondamnée y (Figure 2k) pendant que la came 13 revient à sa position la plus basse. Après coupure de l'alimentation du moteur 2, l'ensemble est en équilibre en position décondamnée, prêt pour l'une des opérations suivantes : condamnation manuelle, condamnation électrique.

    [0021] Il convient de remarquer que dans le cas d'une décondamnation électrique succédant à une condamnation manuelle, le processus est identique hormis les mouvements de la came 13, celle-ci étant restée en position basse lors de la condamnation (position de la Figure 21).

    5) Condamnation manuelle



    [0022] A partir de la position décondamnée x (Figure 2k), il est possible de condamner manuellement la serrure en poussant la tirette de frise et donc l'embout de commande vers l'arrière, dans le sens de la flèche C. Le moteur 2 n'étant pas alimenté, on pousse alors le chariot 4 de la position y vers la position x, ce qui entraîne, du fait de la réversibilité de l'ensemble, l'écrou 6 vers l'arrière, sans que le téton 8 ait la moindre action sur la came 13 (Figure 21). L'ensemble est alors en équilibre en position condamnée manuellement, le téton 8 étant par sa face inférieure 8b en contact avec la face horizontale supérieure de la pièce 17, prêt pour l'une des opérations suivantes : verrouillage électrique (après condamnation électrique), décondamnation électrique, décondamnation manuelle.

    6) Décondamnation manuelle



    [0023] Après condamnation électrique, la situation de départ de l'actionneur est illustrée à la Figure 2d, correspondant à la position condamnée x. Le moteur 2 n'étant pas alimenté, on tire le chariot 4 par son embout de commande 5 de la position x vers la position y, ce qui entraîne l'écrou 6 vers l'avant grâce à la réversibilité du dispositif. Le téton 8 entre en contact avec la rampe 12 par sa face inclinée 8f (Figure 2j), et fait ainsi glisser la came 13 jusqu'à sa position la plus basse (Figure 2k).

    [0024] L'ensemble est en équilibre en position décondamnée, prêt pour l'une des fonctions suivantes : condamnation électrique, condamnation manuelle.

    [0025] On remarquera que dans le cas d'une décondamnation manuelle succédant à une condamnation manuelle, le processus est identique hormis les mouvements de la came 13, qui reste en position basse lors de la condamnation (Figure 21, dont on part pour arriver à la Figure 2k).

    [0026] On a représenté aux Figures 3a, 31 une seconde forme de réalisation du téton de l'écrou 6 ainsi que de la seconde rampe centrale 10.

    [0027] Celle-ci est ici constituée par deux protubérances 21, 22 de la came 23, disposées l'une au-dessus de l'autre en saillie à l'intérieur du boîtier 1, en étant séparées par une distance d permettant le passage entre elles du téton 24 de l'écrou 6. Les protubérances 21, 22 présentent ainsi respectivement deux faces horizontales superposées 21a, 21b et 22a, 22b, réunies par deux faces d'inclinaisons opposées, respectivement 21c, 21d et 22c, 22d, profilées pour permettre le glissement sur celles-ci du téton 24.

    [0028] Ce dernier est constitué en deux parties, à savoir une première partie 25 profilée de manière similaire au téton 8 de la réalisation précédente, et une seconde partie constituée par un doigt 26 (Figure 5) saillant de la partie 25, laquelle présente une première série de faces ayant la même inclinaison que les première 9, troisième 11 et quatrième rampes 12, tandis que la seconde série de faces est ménagée sur le doigt 26 et adaptée pour glisser sur les protubérances 21, 22 profilées en correspondance, constituant la seconde rampe. Le doigt 26 est ainsi pourvu de deux faces horizontales 26a, 26b réunies par quatre faces inclinées en V.

    [0029] Le cycle de fonctionnement 3a ... 31 est similaire à celui illustré aux figures 2a à 21, mais permet en outre grâce aux particularités décrites ci-dessus, l'immobilisation de la came 23 en position condamnée (Figure 3d) grâce à l'interposition du doigt 26 entre les protubérances 21, 22 sur lesquelles il est en appui par ses faces supérieure et inférieure 26a, 26b, en position verrouillée (Figure 3g) dans laquelle le doigt 26 est situé sous la protubérance 22 avec laquelle il est en contact par sa face supérieure 26a, et en position décondamnée (Figure 3k) dans laquelle la partie 25 est en contact avec la rampe 19. On comprend donc que les protubérances 21, 22 et le doigt profilé 26 interdisent à la came 23 tout mouvement en dehors de ceux provoqués par l'action du téton 24.

    [0030] En outre, l'aménagement des rampes de la came 23 permet le fonctionnement du système, notamment le verrouillage du talon 16 par le sabot 15, pour une position condamnée x du chariot 4 variable dans une plage de quelques millimètres. Ceci autorise un positionnement moins précis de l'actionneur sur la serrure (les positions x et y étant définies par les butées du levier de condamnation intérieure sur la serrure et non par l'actionneur).

    [0031] Le troisième mode de réalisation de l'actionneur illustré à la Figure 4 permet la combinaison des états « condamnation •, « décondamnation •, « verrouillage et « déverrouillage suivant un enchaînement différent de celui décrit précédemment, afin de répondre à d'autres exigences fonctionnelles qui peuvent se présenter.

    [0032] Dans la came 27 (Figure 4), la première rampe 28 et la troisième rampe 29 sont similaires aux rampes 9 et 11 des Figures 3a-31 et de la même manière, reliées entre elles par un gradin 31 délimitant entre ces deux rampes un évidement 32 agencé pour recevoir le téton 24, lequel est identique à celui des Figures 3a-31. Par contre, la quatrième rampe 33, ménagée du côté de l'embout de commande 5, a une géométrie similaire à celle du profil des éléments 28, 31, 32, 29, mais inversée, c'est-à-dire qu'elle comporte une partie inférieure 34 analogue à la rampe 28, agencée au niveau du sabot 15 et de la troisième rampe 29, un évidement 35 correspondant à l'évidement 32, un gradin supérieur 36 correspondant au gradin 31, une rampe supérieure 37 correspondant à la rampe 29 avec la même inclinaison, et enfin une rampe terminale horizontale 38.

    [0033] Par ailleurs, les protubérances 21, 22 sont ici remplacées par deux ergots 39, 41 identiques, séparés par un intervalle permettant le passage du téton 24, et présentant respectivement deux faces horizontales parallèles 39a, 39b, 41a, 41 b et deux faces latérales parallèles 39c, 39d, 41 c, 41 d. Les faces 39c et 41c ont la même inclinaison que les faces profilées correspondantes du doigt 26 et ont des inclinaisons respectivement opposées à celles des rampes en regard 28, 29 et 34, 37.

    [0034] Complémentairement, l'actionneur est équipé d'un second ressort (non représenté), analogue au ressort 7 et intercalé entre l'écrou 6 et l'extrémité du chariot 4 opposée à celle sur laquelle peut agir le ressort 7.

    [0035] Le trajet pouvant être suivi par le téton 24 et son doigt 26 dans la came 27 par des impulsions successives données au moteur 2, est symbolisé par le circuit fléché, sur lequel les impulsions successives du moteur et les déplacements provoqués par les rappels des deux ressorts sont référencés comme suit : les parties de trajet pourvues de flèches simples M1 sont empruntées par une première impulsion du moteur, les parties de trajet portant des flèches doubles M2 sont empruntées après une deuxième impulsion de même sens du moteur, les parties pourvues d'une flèche simple référencée R1 sont parcourues sous l'action du premier ressort de rappel 7, la partie référencée R3 est suivie par action du second ressort de rappel, les références M4 et M5 indiquent le trajet parcouru par le téton 24 de sa position de condamnation C à sa position de décondamnation D sans passer par la position de verrouillage V.

    [0036] CR1 est la course du ressort de rappel 7, CR2 est la course du second ressort de rappel. Δx est la variation sur la position condamnée x du chariot 4 par rapport à la came 27, elle est donc égale à la valeur maximum du jeu J entre le talon 16 du chariot 4 et le sabot 15 de la came (Figures 2 et 3). Cette variation Δx correspondant à la variation de positionnement de l'actionneur sur la serrure.

    [0037] Les cycles de fonctionnement de ce système sont les suivants :

    [0038] Condamnation-Décondamnation : Partant de la position décondamnée D, on donne une impulsion M1 au moteur pour déplacer le téton 24 vers l'arrière jusqu'à le faire glisser sur la première rampe 28 puis jusqu'à une position P comprise entre le fond du logement 32, où le centre du téton occupe la position P2 et la position P1. Après coupure de l'alimentation du moteur, le ressort 7 rappelle le téton 24 (trajet R1) jusqu'à la position condamnée C comprise entre C1 et C2, dans laquelle le téton 24 est arrêté entre les ergots 39, 41, sur lesquels s'appuie son doigt 26. Si l'on veut alors repasser en position décondamnée D, on donne une seconde impulsion M4 au moteur dans le sens opposé au précédent, et le téton 24 suit le trajet M4, M5, entre l'ergot 39 et la rampe 37 sur laquelle il glisse jusqu'à la position D.

    [0039] Verrouillage : Partant de la position condamnée C, on donne une seconde impulsion M2 au moteur dans le même sens que le précédent, M1, de sorte que le téton 24 glisse sur la rampe 29 jusqu'à un point P1 compris entre P3 et P4, soulevant ainsi la came 27 jusqu'à sa position de verrouillage du chariot 4. Après coupure du moteur, le ressort 7 rappelle le téton 24 dans sa position verrouillée V (comprise entre V1 et V2) sous l'ergot 41, en lui faisant suivre le trajet R2, le ressort 7 effectuant la course CR1.

    [0040] Déverrouillage (retour en position condamnée) : Partant de la position de verrouillage V obtenue, on donne une première impulsion M3 au moteur dans le sens qui fait glisser le téton 24 sur la rampe 34, jusqu'à ce qu'il vienne se placer dans le logement 35. Dans le même temps, l'écrou 6 par l'intermédiaire du second ressort pousse le chariot 4 dans le sens de la décondamnation, matérialisé par la flèche D, jusqu'à ce que le talon 16 du chariot 4 vienne en butée sur le sabot 15 de la came 27, réduisant ainsi le jeu J à zéro (Figures 2 et 3). Après coupure de l'alimentation du moteur, le second ressort rappelle l'écrou 6 et le téton 24 jusqu'à la position condamnée C2 correspondant à la position condamnée x du chariot 4 la plus sortie.

    [0041] Décondamnation : Une seconde impulsion M4, M5 donnée au moteur dans le même sens entraîne le téton 24 jusqu'à la rampe 37 sur laquelle il glisse, ce qui provoque l'abaissement de la came 27 jusqu'à l'arrivée du téton 24 sur la rampe supérieure 38, en position décondamnée D.

    [0042] On comprend ainsi qu'il est possible, après un verrouillage électrique, de faire passer après un nouvel ordre électrique le téton 24 et donc la came 27 dans la position condamnée C, et enfin en position décondamnée D par une seconde impulsion donnée au moteur. Ce passage en deux temps de la position verrouillée V à la position décondamnée D n'était pas possible avec les deux réalisations précédentes, dans lesquelles en effet l'ordre de déverrouillage électrique amène automatiquement et nécessairement le téton 8, 24 jusqu'à la position décondamnée (Figures 2k et 3k), en raison de la configuration de la rampe 12. Cet avantage de la réalisation de la Figure 4 est donc rendu possible par la géométrie particulière de la quatrième rampe 34, 37 et la présence d'un second organe de rappel du chariot 6.

    [0043] Un tel agencement permet de ce fait l'utilisation d'un système de détection de pannes électriques ramenant automatiquement l'ensemble de la position verrouillée à la position simplement condamnée, ce qui offre la possibilité d'un secours mécanique par la clé ou la tirette de frise.


    Revendications

    1. Actionneur de condamnation pour serrure de porte de véhicule, de type réversible comprenant un moteur électrique (2) entraînant une vis coopérant avec un écrou (6), ces éléments étant logés dans un boîtier (1), caractérisé en ce que :

    a) le moteur électrique (2) peut entraîner en rotation la vis qui appartient à un système vis-écrou réversible (3) sur laquelle est monté un chariot (4) librement coulissant et lié mécaniquement à un levier de condamnation de la serrure ;

    b) l'écrou (6) est monté sur la vis (3) à l'intérieur du chariot, fixe en rotation par guidage dans le chariot, et muni, d'une part d'un organe élastique (7) à effort parallèle à l'axe de la vis, cet organe étant susceptible d'être comprimé entre le chariot (4) et la vis (3) pour rappeler l'écrou (6) lorsque cet organe est comprimé, d'autre part d'un téton (8, 24) adapté pour pouvoir coopérer avec des rampes (9, 10, 11, 12) formées sur une came (13, 23) déplaçable verticalement dans le boîtier par les mouvements de translation de l'écrou (6) et de son téton (8, 24) de commande de la came (13, 23) ;

    c) cette came (13, 23) est pourvue d'un sabot (15) susceptible de verrouiller le chariot (4) en position condamnée électriquement, lorsqu'elle a été déplacée dans sa position la plus haute par le téton (8, 24) glissant sur lesdites rampes, interdisant ainsi toute décondamnation manuelle de la serrure.


     
    2. Actionneur selon la revendication 1, caractérisé en ce que le chariot (4) est équipé d'un talon (16) pouvant coopérer avec le sabot (15) de la came (13, 23) pour verrouiller le chariot (4) en position de condamnation électrique de la serrure.
     
    3. Actionneur selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que des moyens sont prévus pour permettre à la came (13, 23) de rester en équilibre dans l'une des positions qu'elle peut prendre par coulissement dans le boîtier (1) sous l'action combinée du téton (8, 24) et de l'une des rampes (9, 10, 11, 12) de la came.
     
    4. Actionneur selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que la came (13) présente :

    a) une première rampe (9) inclinée dans la direction de la position décondamnée (D) du levier de commande, de telle sorte que le téton entraîné vers cette rampe (9) par le moteur (2) dans la direction de condamnation C puisse glisser sur ladite rampe (9) et ainsi soulever la came en translation verticale, tandis que l'écrou (6) continue son déplacement en comprimant son organe élastique (7) contre le chariot (4) ;

    b) une seconde rampe (10) séparée de la première rampe (9) par un intervalle suffisant pour permettre le passage du téton (8) entre ces deux rampes pendant la translation verticale de la came (13) sous la poussée du téton (8), et sur laquelle ce dernier peut venir glisser après interruption de l'alimentation du moteur (2) et qu'il soit repoussé par la détente de l'organe élastique de rappel (7) de l'écrou (6) jusqu'à ce que le téton (8) vienne occuper sous cette seconde rampe (10) une position de condamnation électrique de la serrure ;

    c) une troisième rampe (11) prolongeant la première (9) dont elle est séparée par un gradin (18), et inclinée également vers la direction de décondamnation (D) du levier, de telle sorte que le téton (8), après un nouvel entraînement de l'écrou (6) vers cette troisième rampe (11) par le moteur .(2), puisse glisser sur celle-ci et faire exécuter à la came (13) une nouvelle translation verticale à l'issue de laquelle la came vient verrouiller le chariot (4), après quoi la détente de l'organe élastique (7) ramène l'écrou et le téton (8) dans une position d'équilibre, tandis que la serrure reste verrouillée ;

    d) et une quatrième rampe (12), séparée de la seconde rampe (10) par un intervalle permettant le passage du téton (8) entre celles-ci, sensiblement parallèle à la première (9) et à la troisième rampe (11), et inclinée vers la direction de condamnation C, de manière que le téton (8), partant de sa position d'équilibre de verrouillage, puisse être entraîné par le moteur (2) en glissement sur cette rampe (12) en faisant subir à la came une translation vers le bas qui déverrouille le chariot (4) jusqu'à ce que le téton (8) sorte complètement des rampes et parvienne à une position permettant la décondamnation.


     
    5. Actionneur selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le téton (8) présente lui-même des flancs profilés pour lui permettre de glisser sur les rampes (9, 10, 11, 12) de la came (13).
     
    6. Actionneur selon la revendication 4, caractérisé en ce que la quatrième rampe (12) est prolongée par une cinquième rampe (19) parallèle à la direction de déplacement (CD) du levier de condamnation-décondamnation, et sur laquelle le téton (8, 24) vient glisser en position de décondamnation (D) de la serrure.
     
    7. Actionneur selon l'une des revendications 4 à 6, caractérisé en ce que ladite seconde rampe est constituée par deux protubérances (21, 22) de la came (23) disposées l'une au-dessus de l'autre, séparées par une distance permettant le passage entre elles du téton (24) de la came (23), et profilées pour permettre le glissement de ce téton, et ce dernier comporte deux séries de faces, la première série étant formée de faces ayant la même inclinaison que lesdites première (9), troisième (11) et quatrième rampes (12) et adaptées pour glisser sur celles-ci, tandis que la seconde série de faces est ménagée sur un doigt (26) saillant du téton (24) et adaptée pour glisser sur les protubérances (21, 22) profilées en correspondance de la seconde rampe, ces protubérances ayant pour fonction d'immobiliser la came (23) en position condamnée ou verrouillée.
     
    8. Actionneur selon la revendication 7, caractérisé en ce que la première (28) et la troisième rampe (29) étant reliées par un gradin (31) délimitant entre ces deux rampes un évidement (32) agencé pour recevoir le téton (24), la quatrième rampe (33), ménagée du côté du levier de commande manuelle, est constituée de manière similaire aux première (2) et troisième rampes (29) mais inversée, c'est-à-dire qu'elle comporte une partie inférieure (34, 35), agencée au niveau du sabot (15) de la came et de la troisième rampe (29), de même profil que la première rampe (28) et l'évidement (32), et une partie supérieure (37) de même profil que la troisième rampe (29) et reliée à la partie inférieure (34, 35) par un gradin (36) délimitant partiellement l'évidement (35), tandis que chaque protubérance (39, 41) est pourvue de deux faces latérales inclinées et parallèles (39c, 39d ; 41c, 41d) sur lesquelles peuvent glisser les faces associées du téton (24) et de son doigt saillant (26).
     


    Claims

    1. A locking actuator for a vehicle door latch, of the reversible type comprising an electric motor (2) driving a screw which cooperates with a nut (6), these elements being accommodated in a box (1), characterised in that :

    a) the electric motor (2) can drive the screw in rotation, which screw appertains to a reversible screw-nut system (3), whereon there is mounted a freely sliding carriage (4) and which is mechanically connected to a lever for locking the latch ;

    b) the nut (6) is mounted on the screw (3) within the carriage, prevented from rotating by guidance in the carriage and provided with, on the one hand, an elastic element (7), its force acting parallel to the axis of the screw, this element being capable of being compressed between the carriage (4) and the screw (3), so as to return the nut (6) when this element is compressed, on the other hand, a stud (8, 24) adapted so as to be able to cooperate with ramps (9, 10, 11, 12) formed on a cam (13, 23) which is vertically displaceable in the box by the movements in translation of the nut (6) and of its stud (8, 24) controlling the cam (13, 23) ;

    c) this cam (13, 23) is provided with a shoe (15) capable of bolting the carriage (4) in the electrically locked position when it has been displaced into its highest position by the stud (8, 24) sltding on the said ramps, thus preventing any manual unlocking of the latch.


     
    2. An actuator according to claim 1, characterised in that the carriage (4) is provided with a heel (16) capable of cooperating with the shoe (15) of the cam (13, 23) for bolting the carriage (4) in the electrically locked position of the latch.
     
    3. An actuator according to one of claims 1 and 2, characterised in that provision is made for means to allow the cam (13, 23) to remain in equilibrium in one of the positions which it can assume by sliding in the box (1) under the combined action of the stud (8, 24) and of one of the ramps (9, 10, 11, 12) of the cam.
     
    4. An actuator according to one of claims 1 to 3, characterised in that the cam (13) comprises :

    a) a first ramp (9), inclined in the direction of the unlocked position (D) of the control lever, so that the stud driven towards this ramp (9) by the motor (2) in the locking direction C can slide on the said ramp (9) and thus raise the cam in vertical translation, while the nut (6) continues its displacement, compressing its elastic element (7) against the carriage (4) ;

    b) a second ramp (10), separated from the first ramp (9) by a gap sufficient to permit the stud (8) to pass between these two ramps during the vertical translation of the cam (13) under the thrust of the stud (8), and whereon this latter can come to slide after the power supply to the motor (2) has been cut, and that it should be urged back by the release of the elastic element (7) of the nut (6) until the stud (8) comes to occupy, under the second ramp (10), a position for the electric locking of the latch ;

    c) a third ramp (11) extending the first (9) from which it is separated by a step (18) and also inclined towards the direction (D) of unlocking the lever, so that the stud (8), after the nut (6) has again been driven towards this third ramp (11) by the motor (2), can slide thereon and cause the cam (13) to perform a new vertical translation, at the end whereof, the cam comes to bolt the carriage (4), whereupon the release of the elastic element (7) restores the nut and the stud (8) into a position of equilibrium, whilst the latch remains bolted ;

    d) a fourth ramp (12) separated from the second ramp (10) by a gap allowing the stud (8) to pass between them, substantially parallel to the first (9) and the third ramp (11) and inclined towards the locking direction C, so that the stud (8) starting from its bolting position of equilibrium can be driven by the motor (2), sliding on this ramp (12) causing the cam to be subjected to a translation downwards which unbolts the carriage (4) until the stud (8) completely leaves the ramps and reaches a position permitting the unlocking.


     
    5. An actuator according to one of claims 1 to 4, characterised in that the stud (8) itself has profiled sides to enable it to slide on the ramps (9, 10, 11, 12) of the cam (13).
     
    6. An actuator according to claim 4, characterised in that the fourth ramp (12) is extended by a fifth ramp (19) parallel to the displacement direction (CD) of the locking-unlocking lever and whereon the stud (8, 24) comes to slide to the unlocking position (D) of the latch.
     
    7. An actuator according to one of claims 4 to 6, characterised in that the said second ramp is constituted by two projections (21, 22) of the cam arranged one above the other, separated by a distance allowing the stud (24) of the cam (23) to pass between them and having such profiles as to allow the sliding of this stud, and this latter comprises two series of faces, the first series being formed by faces having the same inclination as the said first ramp (9), third ramp (11) and fourth ramp (12), and adapted to slide thereon, whilst the second series of faces is arranged on a finger (26) projecting from the stud (24) and being adapted to slide on the projections (21, 22) profiled to correspond to the second ramp, these projections having the function of immobilising the cam (23) in the locked or bolted position.
     
    8. An actuator according to claim 7, characterised in that the first ramp (28) and the third ramp (29) are connected by a step (31) delimiting between these two ramps a cut out (32) adapted to receive the stud (24), the fourth ramp (33) arranged on the side of the manual control lever is formed in a manner similar to the first ramp (28) and third ramp (29), but being inverted, that is to say, that it comprises a lower portion (34, 35) arranged at the level of the shoe (15) of the cam and of the third ramp (29), having the same profile as the first ramp (28) and the cut out (32), and an upper portion (37) having the same profile as the third ramp (29) and being joined to the lower portion (34, 35) by a step (36), partly delimiting the cut out (35), while each projection (39, 41) is provided with two inclined and parallel lateral faces (39c, 39d ; 41 c, 41 d) whereon the associated faces of the stud (24) and of its projecting finger (26) can slide.
     


    Ansprüche

    1. Verriegelungsvorrichtung für ein Kraftfahrzeugtürschloß vom reversiblen Typ mit einem Elektromotor (2), der eine Schraube treibt, welche mit einer Mutter (6) zusammenwirkt, wobei diese Elemente in einem Gehäuse (1) angeordnet sind, dadurch gekennzeichnet, daß

    a) der Elektromotor (2) die Schraube, die zu einem reversiblen Schrauben-Mutter-System (3) gehört, drehend treiben kann, wobei auf der Schraube ein frei laufender Schlitten (4) befestigt ist, der mechanisch mit einem Schloßverriegelungshebel verbunden ist ;

    b) die Mutter (6) innerhalb des Schlittens auf der Schraube (3) montiert, unter Führung im Schlitten gegen Drehung gesichert ist, und einerseits mit einem parallel zur Schraubenachse wirkenden Organ (7) versehen ist, wobei das Organ zwischen dem Schlitten (4) und der Schraube (3) zusammendrückbar ist, um die Mutter (6) bei zusammengedrücktem Organ rückzustellen, andererseits mit einem Ansatzstück (8, 24) versehen ist, das zum Zusammenwirken mit Schrägflächen (9, 10, 11, 12) ausgebildet ist, welche an einem Nockenkörper (13, 23) gebildet sind, der durch die Translationsbewegungen der Mutter (6) und des Steueransatzstücks (8, 24) des Nockenkörpers (13, 23) vertikal im Gehäuse verschiebbar ist ;

    c) der Nockenkörper (13, 23) einen Schuh (15) aufweist, der in der Lage ist, den Schlitten (4) in der elektrisch verriegelten Position zu blockieren, nachdem dieser durch das auf den Schrägflächen gleitende Ansatzstück (8, 24) in seine höchste Position verschoben wurde und somit jegliche manuelle Entriegelung des Schlosses unmöglich macht.


     
    2. Verriegelungsvorrichtung nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß der Schlitten (4) einen Wulst (16) aufweist, der mit dem Schuh (15) des Nockenkörpers (13, 23) zusammenwirken kann, um den Schlitten (4) in der elektrisch verriegelten Position des Schlosses zu blockieren.
     
    3. Verriegelungsvorrichtung nach einem der Ansprüche 1 und 2, dadurch gekennzeichnet, daß Mittel vorgesehen sind, um den Nockenkörper (13, 23) in einer der durch Gleiten im Gehäuse (1) durch Zusammenwirken des Ansatzstückes (8, 24) und einer der Schrägflächen (9,10.11,12) des Nockenkörpers einnehmbaren Positionen im Gleichgewicht zu halten.
     
    4. Verriegelungsvorrichtung nach einem der Ansprüche 1 bis 3, dadurch gekennzeichnet, daß der Nockenkörper (13, 23) aufweist :

    a) eine erste Schrägfläche (9), welche in Richtung der der entriegelten Position (D) des Steuerhebels geneigt ist, so daß das vom Motor (2) in Verriegelungsrichtung (C) zur Schrägfläche (9) hin mitgenommene Ansatzstück auf der Schrägfläche (9) gleiten und so den Nockenkörper in vertikaler Richtung anheben kann, während 5 die Mutter (6) unter Zusammendrückung des elastischen Organs (7) gegen den Schlitten (4) weiter verschoben wird ;

    b) eine zweite Schrägfläche (10), die von der ersten Schrägfläche (9) durch einen Abstand 10 getrennt ist, der ausreicht das Hindurchgehen des Ansatzstückes (8) zwischen den beiden Schrägflächen während der vertikalen Bewegung des Nockenkörpers (13) unter dem Druck des Ansatzstücks (8) zu ermöglichen, und auf der das 15 letztere nach Unterbrechung der Energiezufuhr des Motors (2) gleiten kann, um durch die Entspannung des elastischen Rückstellelements (7) der Mutter (6) zurückgedrückt zu werden, bis das Ansatzstück (8) unter der zweiten Schrägfläche 20 (10) eine elektrische Schloßverriegelungsposition eingenommen hat;

    c) eine dritte Schrägfläche (11), die die erste (9) verlängert, von der sie durch einen Absatz (18) getrennt ist, und die ebenfalls in Richtung der 25 Entriegelungsposition (D) des Hebels geneigt ist, derart, daß das Ansatzstück (8) nach erneuter Mitnahme der Mutter (6) durch den Motor (2) in Richtung der dritten Schrägfläche (11) auf dieser gleiten kann und eine erneute vertikale Bewegung 30 auf den Nockenkörper (13) ausübt an deren Ende der Nockenkörper den Schlitten (4) blockiert, wonach die Entspannung des elastischen Organs (7) die Mutter und das Ansatzstück (8) in eine Gleichgewichtsposition zurückstellt, während 35 das Schloß verriegelt bleibt ;

    d) und eine vierte Schrägfläche (12), die von der zweiten Schrägfläche (10) durch einen Abstand getrennt ist, der das Hindurchgehen des Ansatzstücks (8) zwischen ihnen ermöglicht, die 40 im wesentlichen parallel zur ersten (9) und zur dritten Schrägfläche (11) ist, und die in Verriegelungsrichtung C derart geneigt ist, daß das Ansatzstück (8), seine blockierende Gleichgewichtsposition verlassend, vom Motor (2) auf dieser 45 Schrägfläche (12) gleitend mitgenommen werden kann, wobei der Nockenkörper eine Abwärtsbewegung ausübt, die den Schlitten (4) entriegelt, bis das Ansatzstück (8) völlig die Schrägflächen verlassen hat und eine Position eingenommen 50 hat, die eine Entriegelung ermöglicht.


     
    5. Verriegelungsvorrichtung nach einem der Ansprüche 1 bis 4, dadurch gekennzeichnet, daß das Ansatzstück (8) seinerseits mit profilierten Flanken versehen ist, die das Gleiten auf den 55 Schrägflächen (9, 10, 11, 12) des Nockenkörpers (13) ermöglichen.
     
    6. Verriegelungsvorrichtung nach Anspruch 4, dadurch gekennzeichnet, daß die vierte Schräg-5 fläche (12) durch eine fünfte Schrägfläche (19) verlängert ist, die parallel zur Verschieberichtung (CD) des Ver-/Entriegelungshebeis angeordnet ist und auf der das Ansatzstück (8, 24) in die Entriegelungsposition (D) des Schlosses gleitet.
     
    10 7. Verriegelungsvorrichtung nach einem der Ansprüche 4 bis 6, dadurch gekennzeichnet, daß die zweite Schrägfläche (10) aus zwei Vorsprüngen (21, 22) des Nockenkörpers (23) gebildet, ist, die untereinander angeordnet sind und die durch 15 einen Abstand voneinander getrennt sind, der das Hindurchgehen des Ansatzstücks (24) des Nockenkörpers (23) zwischen ihnen ermöglicht, und die Profile aufweisen, die das Gleiten des Ansatzstückes ermöglichen, wobei dieses zwei 20 Gruppen von Flächen trägt, von denen die erste Gruppe aus den Flächen gebildet ist, die die gleiche Neigung wie die erste (9), dritte (11) und vierte Schrägfläche (12) aufweisen und auf diesen gleiten können, während die zweite Gruppe von 25 Flächen auf einem Zapfen (26) angeordnet ist, der von dem Ansatzstück (24) vorsteht und zum Gleiten auf den Vorsprüngen (21, 22) ausgebildet ist, welche entsprechend der zweiten Schrägfläche profiliert sind, wobei die Vorsprünge das den 30 Nockenkörper (23) in der Verriegelungs- oder der Blockierposition festhalten.
     
    8. Verriegelungsvorrichtung nach Anspruch 7, dadurch gekennzeichnet, daß die erste (28) und die dritte Schrägfläche (29) durch einen Absatz 35 (31) verbunden sind, der eine Aussparung zwischen den beiden Schrägflächen begrenzt, die zur Aufnahme des Ansatzstücks (24) ausgebildet ist, die auf der Seite des manuellen Steuerhebels angeordnete vierte Schrägfläche (33) ist in glei-40 cher Weise wie die erste (28) und die dritte Schrägfläche (29) ausgebildet, jedoch invers hierzu, das heißt, sie weist einen unteren Teil (34, 35) auf, der auf der Höhe des Schuhs (15) des Nockenkörpers und der dritten Schrägfläche (29) 45 angeordnet ist und das gleiche Profil wie die erste Schrägfläche (28) und die Aussparung (32) hat, und einen oberen Teil (37) von gleichem Profil wie die dritte Schrägfläche (29), welcher mit dem unteren Teil (34, 35) durch einen Absatz (36) 50 verbunden ist, welcher die Aussparung (35) teilweise begrenzt, während jeder Vorsprung (39, 41) zwei parallele geneigte Seitenflächen (39c, 39d ; 41c, 41d) aufweist, auf denen die zughörigen Flächen des Ansatzstücks (24) und seines abste-55 henden Zapfens (26) gleiten können.
     




    Dessins