[0001] La présente invention a trait à la protection vis-à-vis de la corrosion aqueuse d'installations
métalliques utilisant de l'eau comme fluide énergétique et thermique et produisant
de l'eau ou de la vapeur de qualité alimentaire. Elle concerne plus précisément une
composition inhibitrice de corrosion aqueuse pour les circuits métalliques comprenant
un générateur d'un fluide aqueux de qualité alimentaire tel que vapeur sèche, vapeur
humide, émulsion eau-vapeur ou eau surchauffée, et des dispositifs d'utilisation de
ce fluide notamment un condenseur.
[0002] L'invention concerne également, selon un autre de ses aspects, un procédé pour protéger
les surfaces métalliques de circuits ou installations produisant ou utilisant de l'eau
liquide ou vapeur de qualité alimentaire.
[0003] Pour éviter toute confusion dans ce qui suit en ce qui concerne le terme "alimentaire",
on précise que
- par "eau de qualité alimentaire" on entend une eau (liquide ou vapeur) réputée non
toxique en ce sens qu'elle ne comporte aucune substance toxique ou interdite par les
autorités sanitaires, et qui est destinée à venir en contact avec des aliments ou
des médicaments,d'une part, ou à intervenir dans la fabrication de préparations pharmaceutiques,
vétérinaires, cosmétiques, diététiques ou de boissons ;
- par "eau alimentaire" on entend, selon l'usage de l'homme du métier, l'eau que l'on
introduit dans le générateur de vapeur ou d'eau surchauffée en vue de produire et
utiliser une vapeur ou une eau surchauffée devant être ici de qualité alimentaire,
l'eau alimentaire provenant de la bâche alimentaire (où est réalisée une opération
de dégazage), avant d'arriver dans le générateur de vapeur sèche ou humide, d'émulsion
eau-vapeur ou d'eau surchauffée.
[0004] Par ailleurs on signale que par l'expression "eau surchauffée" on entend ici de l'eau
liquide à une température supérieure à 100°C sous pression.
[0005] L'eau de qualité alimentaire est utilisée dans l'industrie alimentaire, l'industrie
pharmaceutique, les hôpitaux et les industries annexes, notamment dans le domaine
de la cuisson des aliments à la vapeur, du séchage et celui de la stérilisation.
[0006] On sait que les inhibiteurs de corrosion appartenant à la famille des amines volatiles,
qui sont utilisés dans les circuits comprenant un générateur de vapeur ou d'eau surchauffée,
tels l'hydrazine, la benzylamine, la cyclohexylamine, et la morpholine, sont prohibés
par les autorités sanitaires car ils constituent une "pollution" de la vapeur ou de
l'eau surchauffée produites.
[0007] Sont également interdites, dans le cadre de l'eau de qualité alimentaire, pour certaines
applications, les amines filmantes à chaînes grasses, notamment celles décrites dans
.la demande de brevet européen No. 83401611.5 déposée le 3 août 1983, ainsi que les
associations amine neutralisante-amine filmante préconisées dans ladite demande européenne.
[0008] Quand on a besoin d'une vapeur de qualité alimentaire seuls sont autorisés à ce jour
dans les installations comprenant un générateur de vapeur, des moyens inhibiteurs
qui ne sont pas entraînés à la vapeur, à savoir, les phosphàtes et polyphosphates,
et vis-à-vis de 0
2, les sulfites réducteurs.
[0009] Cependant il reste que le CO
2 dissous dans l'eau et/ou combiné,(carbonates et bicarbonates dissous dans l'eau)
sera libéré dans ledit générateur et entraîné dans la phase vapeur. La vapeur ainsi
produite se combine avec le CO
2 entraîné et en se condensant constitue un fluide très agressif.
[0010] Pour résoudre le problème technique de la production d'eau liquide ou vapeur de qualité
alimentaire, on préconise une nouvelle solution pour inhiber la corrosion aqueuse
qui met en oeuvre des polyamines particulières, telles que l'hexaméthylènetétramine,
non prohibées. Cette nouvelle solution qui ne donne pas des résultats aussi bons que
ceux de la demande européenne sus-visée, est néanmoins très efficace en ce qui concerne
la production d'eau liquide ou vapeur de qualité alimentaire.
[0011] On sait que l'on a déjà proposé dans le passé des solutions techniques, mettant en
oeuvre l'hexaméthylènetétramine en association avec d'autres moyens, pour inhiber
la corrosion par l'eau de circuits métalliques. Or, il se trouve que ces solutions
techniques ne sont pas applicables au domaine de la production d'eau liquide ou vapeur
de qualité alimentaire.
[0012] Ainsi, la solution préconisée par US-A-3 822 998, qui consiste à injecter dans la
portion vapeur du circuit un mélange comprenant un sel d'hexaméthylènetétramine et
des inhibiteurs minéraux, ne convient pas dès lors que lesdits inhibiteurs minéraux
vont polluer les portions vapeur et condensat du circuit produisant de l'eau de qualité
alimentaire.
[0013] De même, la solution préconisée dans CA 78, 75275 n (1973), qui comprend l'introduction
dans le circuit d'une association hexaméthylènetétramine / NaNO
2 ou (NH
4)
2HPO
4, présente l'inconvénient de souiller l'eau des portions vapeur et condensat du fait
du dégagement d'oxydes d'azote ou respectivement de NH
3.
[0014] La composition inhibitrice de corrosion selon l'invention pour protéger les surfaces
métalliques de circuits utilisant une eau liquide ou vapeur de qualité alimentaire
comme fluide thermique ou énergétique, est caractérisée en ce qu'elle renferme de
l'hexaméthylènetétramine ou une polyamine analogue en tant que moyen anti-corrosion.
[0015] L'héxaméthylènetétramine (en abrégé HMTA) est autorisée notamment par les autorités
de la CEE en tant que substance réputée non toxique pouvant être ajoutée aux aliments.
Son numéro de code CEE est "E 239". Les substances analogues comprennent les substances
polyaminées structurellement voisines telles que les pentaméthylènetétramine, heptaméthylènetétra-
mine, hexaméthylènetria
lnine, heptaméthylènetriamine et similaire, la polyamine préférée selon l'invention
étant bien entendu HMTA.
[0016] Le meilleur mode de mise en oeuvre de l'invention consiste à utiliser une composition
inhibitrice de corrosion comprenant
a) l'hexaméthylènetétramine,
b) au moins une substance choisie parmi les phosphates, les polyphosphates et leurs
mélanges, et
c) le cas échéant, au moins un sulfite.
[0017] Par effet de l'augmentation de la température au sein du générateur de vapeur ou
d'eau surchauffée, les sels alcalino-terreux contenus dans l'eau alimentaire se décomposent
et se séparent en gaz carbonique (CO2) et carbonates insolubles qui précipitent au
fur et à mesure que la température approche du point d'ébullition.
[0018] La composition selon l'invention évite, d'une part, la précipitation de sels de manière
incrustante, ce qui empêche la formation de tartre sur les surfaces chauffées (c'est
le rôle des phosphates et polyphosphates) et neutralise, d'autre part, le gaz carbonique
produit en inhibant ses effets agressifs (c'est le rôle de HMTA). Les sulfites que
l'on préconise agissent en tant qu'agents réducteurs et inhibent les effets corrosifs
de 0
2.
[0019] De façon avantageuse on utilisera une composition inhibitrice de corrosion comprenant
a) 1 à 100 parties en poids d'hexaméthylènetétramine (HMTA ; code CEE : "E 239"),
b) 1 à 15 parties en poids d'une substance choisie parmi les phosphates, les polyphosphates
et leurs mélanges (de préférence les phosphates et polyphosphates de sodium et de
potassium ; code CEE : "E 450"), et
c) le cas échéant, 1 à 50 parties en poids d'une substance choisie parmi les sulfites
[de préférence le sulfite de sodium ("E 221"), le bisulfite de sodium ("E 222"), le
métabisulfite de sodium ("E 223") et leurs mélanges].
[0020] Cette composition sera présentée sous forme aqueuse. Selon une des caractéristiques
de l'invention elle renfermera 5 à 40 % en poids du mélange des moyens a), b) et le
cas échéant c), et 95 à 60 % en poids d'eau, et elle sera injectée au niveau de la
bâche alimentaire à raison de 50 à 300 mg (de préférence 100 à 200 mg) de matière
sèche pour 1 litre d'eau d'appoint.
[0021] Pour mieux comprendre l'intérêt de l'invention on se référera à la figure 1 qui représente
schématiquement une installation que l'on se propose de protéger selon l'invention.
[0022] Cette installation comprend un générateur 1 de fluide thermique ou énergétique (c'est-à-dire
un générateur de vapeur sèche ou humide, ou un générateur d'eau surchauffée) qui est
dans le cas d'espèce une chaudière munie d'un dispositif de purge 12, recevant de
l'eau alimentaire 2 provenant de la bâche alimentaire 3, et produisant un fluide thermique
ou énergétique (dans le cas d'espèce de la vapeur d'eau) de qualité alimentaire qui
est utilisé dans la portion de circuit 5.
[0023] Dans le générateur 1 on a les réactions suivantes

et

à partir du bicarbonate encore présent dans l'eau alimentaire.
[0024] La bâche alimentaire qui est approvisionnée en eau d'appoint 4 a pour objet le dégazage
de l'eau afin d'éliminer en 14 la plus grande partie possible de 0 2 et CO
2 dissous. Ce dégazage peut être réalisé par voie thermique ou par entraînement à la
vapeur.
[0025] La portion de circuit où passe l'eau alimentaire 2 comprend avantageusement un économiseur
13 dans lequel on procède à un préchauffage de ladite eau alimentaire, et le cas échéant
un ou plusieurs dispositifs de contrôle ou mesure 8"' .
[0026] La portion de circuit 5 où le fluide thermique ou énergétique (dans le cas d'espèce
la vapeur d'eau) provenant du générateur 1 est utilisé, peut comprendre Une ou plusieurs
turbines 6, un ou plusieurs sécheurs- surchauffeurs 7, un ou plusieurs dispositifs
de purge (non représentés ici), un ou plusieurs dispositifs de contrôle ou mesure
8, et, le cas échéant, un détendeur.
[0027] Les utilisations directes (stérilisation, cuisson, séchage, etc.) de fluide thermique
ou énergétique de qualité alimentaire ont été schématiquement représentées en 9.
[0028] La portion de circuit 5 débouche dans un condenseur 10 qui d'une manière générale
fonctionne en tant qu'échangeur de température avec un autre circuit d'eau non représenté
ici. Le condensat 11 qui est ré- injecté dans la bâche 3 peut comprendre un ou plusieurs
dispositifs de contrôle ou de mesure 8' et 8".
[0029] Selon les meilleurs techniques antérieurement connues, les substances injectées en
15 au niveau de la bâche 3, sont de préférence les phosphates, polyphosphates et sulfites.
[0030] Selon l'invention, on constate que l'introduction en .15 d'une composition comportant
le moyen HMTA donne de meilleurs résultats d'inhibition de la corrosion.
ESSAIS COMPARATIFS
[0031] On a résumé ci-après les essais comparatifs et les résultats obtenus pour mettre
en évidence la synergie des ingrédients des compositions selon l'invention, au moyen
d'une installation pilote selon la figure 1 sans le ou les dispositifs 6, mais comprenant
notamment des dispositifs d'introduction d'éprouvettes métalliques en 8 et 8' et dans
le générateur, et des dispositifs de prise d'échantillon pour mesurer des pH en 8"
et 8 "'.
[0032] Dans ces essais on a utilisé les mêmes produits (Na
3PO
4, hexamétaphosphate de sodium -en abrégé HMP-, Na
2SO
3, métabisulfite de sodium -en abrégé MSO
3-, et, HMTA) dans les mêmes qualités et quantités.
ESSAIS I
[0033] Dans ces essais, les compositions A-1 et A-2 représentent les solutions techniques
classiques et les compositions Ex la et Ex Ib celles selon l'invention.
[0034] Tous ces produits sont injectés en 15 de façon à avoir par litre d'eau alimentaire
les quantités de produits selon la tableau I ci-après.

[0035] L'eau d'appoint introduite en 4 dans l'installation de la figure 1 est une eau partiellement
déminéralisée (résistivité de l'ordre de 10
5 Ω/cm) et partiellement dégagée thermiquement. Le générateur délivre de la vapeur
sous une pression de 10 kg/cm
2 (soit environ 10
6 Pa) et la température maximale, qui est de 180°C, est atteinte en 7.
[0036] Les résultats obtenus (moyenne de cinq essais par composition testée) ont été consignés
dans le tableau II ci-après. Ils mettent en évidence l'intérêt de l'invention par
rapport aux techniques antérieurement connues.

[0037] Les compositions selon l'invention (Ex la et Ex 1b) donnent des pH supérieurs à ceux
de A-1 et A-2, dans les condensats et des vitesses de corrosion en µm/an nettement
plus faibles par rapport à celles de A-1 et A-2 vis-à-vis de l'acier et au sein du
générateur, d'une part, vis-à-vis de l'acier et du cuivre dans le condensat, d'autre
part.
ESSAIS II
[0038] Par ailleurs une installation de laboratoire schématisée ci-après par la figure 2
a été utilisée pour effectuer des essais complémentaires et étudier le comportement
des inhibiteurs au niveau du condensat.
[0039] Comme indiqué sur la figure 2 l'installation de laboratoire comprend en particulier
:
- un ballon à 3 cols servant de générateur de vapeur 1 chauffé par une résistance
électrique 21 , qui est alimenté par une réserve d'eau alimentaire 61reliée à l'un
des cols du ballon,et qui est muni de thermomètres 81 et 82,
- un condenseur 31permettant de condenser la-vapeur produite dans le ballon,
- un réservoir 41permettant de recueillir les condensats et dans lequel peuvent être
introduites une ou plusieurs éprouvettes de corrosion métalliques 51.
[0040] Avec cette installation, quand l'éprouvette de corrosion est en acier, on mesure
l'influence de la corrosion aqueuse en analysant la teneur en fer total dissous contenu
dans le condensat au point de prélèvement 71.Il est effectué aussi des mesures du
pH du condensat.
[0041] Les compositions de traitement utilisées sont les mêmes que celles utilisées dans
l'essai précédent c'est-à-dire A-1 et A-2, selon la technique classique antérieurement
connue, et Ex la et Ex lb selon l'invention. L'eau alimentaire est ici de l'eau adoucie
par passage sur résine échangeuse de cations régénérée en cycle sodium. Sa teneur
en calcium et magnésium est inférieure à 0,2° français (2 ppm de CaC0
3) et sa teneur en bicarbonate est de 18° français. Les autres éléments sont des chlorures
(2° français) et du sodium (20° français).
[0042] Cette eau reçoit les compositions A-1, A-2, Ex la ou Ex 1b dans les proportions définies
dans le tableau I ci-dessus.
[0043] La vapeur est produite à la pression atmosphérique à une température de 100°C.
[0044] L'eau alimentaire est introduite au fur et à mesure des besoins de production de
vapeur.
[0045] Une fois le réservoir de condensat rempli on introduit une éprouvette de corrosion
en acier. La mesure du fer dissous est effectuée 4 heures après l'introduction de
l'éprouvette. Les résultats obtenus (moyenne de 5 essais par composition testée) sont
regroupés dans le tableau III ci-après.

[0046] Les résultats du tableau III mettent en évidence l'intérêt de l'invention par rapport
aux techniques antérieurement connues. Les compositions Ex la et Ex lb selon l'invention
permettent d'obtenir des pH plus élevés pour le condensat et des teneurs en fer pratiquement
négligeables.
[0047] Il convient de noter que dans le cas de l'utilisation alimentaire de la vapeur condensée,
la présence de fer supérieure à 0,3 mg/1 fait que l'eau n'est pas potable (selon la
norme européenne) pour A-] et A-2, ce qui n'est pas le cas des condensats obtenus
avec les compositions selon l'invention.
[0048] Selon l'invention on préconise un procédé pour protéger les surfaces métalliques
d'une installation utilisant de l'eau comme fluide thermique ou énergétique et comprenant
un générateur de vapeur sèche ou humide, un générateur d'eau surchauffée ou un générateur
d'eau chaude, au moyen d'une composition inhibitrice selon l'invention. Ce procédé
est caractérisé en ce que ladite composition est administrée au niveau de la bâche
alimentaire (de préférence avec l'eau d'appoint) à raison de 50 à 300 mg, de préférence
100 à 200 mg, du mélange des moyens a), b) et le cas échéant c)pour 1 litre d'eau
d'appoint.
[0049] D'autres avantages et caractéristiques de l'invention seront mieux compris à la lecture
qui va suivre d'autres exemples de réalisation de compositions inhibitrices selon
l'invention.
Exemple 2
[0050] On prépare une composition inhibitrice de corrosion ayant la formulation pondérale
suivante :

[0051] Cette composition aqueuse est utilisable de façon avantageuse dans les installations
comprenant un générateur de vapeur sèche.
Exemple 3
[0052] On prépare une composition inhibitrice de corrosion ayant la formulation pondérale
suivante :

[0053] Cette composition aqueuse est utilisable, conjointement avec une injection séparée
de sulfite de sodium en solution, pour les générateurs de vapeur humide ou d'émulsion
eau-vapeur.
Exemple 4
[0054] On prépare une composition inhibitrice de corrosion ayant la formulation pondérale
suivante :

[0055] Cette composition est avantageusement utilisable dans les installations comprenant
un générateur d'eau chaude ou surchauffée.
1. Composition inhibitrice de corrosion pour protéger les surfaces métalliques d'une
installation comprenant un générateur de vapeur sèche ou humide, d'émulsion eau-vapeur,
ou d'eau surchauffée, une bâche alimentaire fournissant de l'eau alimentaire audit
générateur, une portion de circuit où est utilisé le fluide de qualité alimentaire
provenant dudit générateur, et une portion de circuit où s'écoule le condensat de
qualité alimentaire, ladite composition étant caractérisée en ce qu'elle comprend
:
a) 1 à 100 parties en poids sec dhexaméthy- lènetétramine ou d'une polyamine structurellement
analogue,
b) 1 à 15 parties en poids sec d'une substance choisie parmi les phosphates, les polyphosphates
et leurs mélanges, et
c) le cas échéant, 1 à 50 parties en poids sec de sulfite.
2. Composition inhibitrice de corrosion selon la revendication 1, caractérisée en
ce que la substance b) est choisie parmi les phosphates et hexaméta- phosphates de
sodium et de potassium.
3. Composition inhibitrice de corrosion selon la revendication 1, caractérisée en
ce que le sulfite est choisi parmi les sulfites, bisulfites et métabisul- fites de
sodium et de potassium.
4. Composition inhibitrice de corrosion selon la revendication 1, caractérisée en
ce qu'elle se présente sous la forme d'une préparation aqueuse renfermant les moyens
a), b) et c).
5. Composition inhibitrice de corrosion selon la revendication 4, caractérisée en
ce qu'elle comprend (i) 5 à 40 % en poids sec d'un mélange de 1 à 100 parties en poids
sec d'hexaméthylènetétramine, de 1 à 15 parties en poids d'une substance choisie parmi
les phosphates, les polyphosphates et leurs mélanges, et de 1 à 50 parties en poids
sec d'une substance choisie parmi les sulfites, et (ii) 95 à 60 % en poids d'eau.
6. Composition selon la revendication 5, caractérisée en ce que l'eau utilisée pour
l'élaboration de ladite composition a une résistivité supérieure ou égale à 105 Ω/cm.
7. Procédé pour protéger les surfaces métalliques d'une installation comprenant un
générateur de vapeur sèche ou humide ou d'eau surchauffée, une bâche alimentaire fournissant
de l'eau alimentaire audit générateur, une portion de circuit où est utilisé le fluide
de qualité alimentaire provenant dudit générateur, et une portion de circuit où s'écoule
le condensat de qualité alimentaire, au moyen d'une composition inhibitrice de corrosion
selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, ledit procédé étant caractérisé en
ce que ladite composition est administrée au niveau de la bâche alimentaire à raison
de 50 à 300 mg du mélange des moyens a), b) et le cas échéant c) pour 1 litre d'eau
d'appoint.
8. Procédé selon la revendication 7, caractérisé en ce que l'on introduit au niveau de la bâche alimentaire 100 à 200
mg du mélange des moyens a), b) et le cas échéant c) pour 1 litre d'eau d'appoint.