[0001] L'invention concerne un dispositif de recul du siège d'une selle de cheval, ladite
selle étant maintenue à l'avant par des moyens de butée coopérant avec les épaules
du cheval et étant éventuellement fixé sur le dos du cheval par une sangle dont les
extrémités portent des sanglons coopérant avec les contre-sanglons fixés à la selle
et un dispositif amortisseur adaptable audit dispositif de recul.
[0002] La selle est maintenue sur le dos du cheval par une sangle qui passe dans une zone
bien précise du corps du cheval dénommée passage de sangle, et vers laquelle elle
tend à se replacer par suite de la morphologie. Afin d'éviter que la selle ne se déplace
vers l'avant, celle-ci porte des matelassures faisant office de butée qui s'appuie
dans les creux des épaules. Le siège se trouve alors généralement positionné à l'aplomb
de la zone centrée sur la neuvième vertèbre dorsale et celle-ci doit supporter le
poids du cavalier.
[0003] La position de la selle est trop en avant par rapport au centre de gravité du cheval
et le travail ou l'entraînement a, entre autre but, de développer une musculature
susceptible de compenser ce déséquilibre et de permettre au cheval de retrouver ses
allures naturelles.
[0004] Malheureusement le travail des jeunes chevaux se solde trop souvent par une restriction
du mouvement des épaules. Il n'est pas rare de voir des cavaliers déçus parce que
leur cheval a perdu une partie des allures qu'il avait au pré.
[0005] Ces animaux présentent pratiquement tous la même lésion osseuse consistant en un
blocage d'une ou plusieurs vertèbres du garrot (vertèbres dorsales 3 à 8). L'étude
de la colonne vertébrale du cheval (Figure 1) mène à deux constatations: le sommet
de la courbe des corps vertébraux est au niveau des 13ième et 14ième vertèbres dorsales,
zone où la ligne du dessus est la plus basse; les apophyses épineuses les plus courtes
sont celles de ces mêmes vertèbres.
[0006] Le poids du cavalier s'applique sur le cheval en un point résultant de la position
de son assiette et de l'attache des étrivières portant les étriers. Lorsque le cheval
n'est pas assez musclé, le poids du cavalier tend à affaisser la zone du rachisme
se trouvant sous la selle.
[0007] Pour les raisons précédemment développées, la position de la selle (Figure 2) est
telle que le poids se trouve appliqué au niveau de la 9ième vertèbre dorsale et tout
le garrot s'affaisse puisque dans cette zone les corps vertébraux plongent naturellement
vers l'avant. Par suite de la grande longueur des apophyses épineuses du garrot, le
moindre affaissement de cette région les amène à se toucher et provoque des symptômes
d'ostéoarthrite inter-épineuse. Cette affection est très douloureuse et s'auto-entretient
ensuite, la douleur provoquant un spasme réflexe des muscles des articulations inter-vertébrales.
[0008] L'invention propose la réalisation d'un dispositif de recul du siège permettant de
reporter le poids du cavalier vers l'arrière dans la zone de la 13ième vertèbre dorsale
qui est la zone la plus solide du rachisme considéré sans muscle et celle où l'affaissement
est le moins douloureux puisque les apophyses épineuses y sont les plus courtes. On
connaît des moyens permettant de maintenir une selle dans sa position classique lors
d'une malformation ou d'une croissance pas encore terminée du garrot d'un cheval.
En effet, dans ces cas les creux des épaules ne sont pas suffisamment formés pour
permettre au rembourrage de la selle de s'y loger et d'empêcher celle-ci de se déplacer
vers l'avant. On utilise alors un faux garrot constitué d'un surfaix portant des butées
contre lesquelles vient buter l'avant des panneaux de la selle. Le surfaix occupe
alors le passage de sangle et la sangle qui maintient la selle est placée derrière
celui-ci sur une zone de mobilité des cotes, ce qui a pour
inconvénient de comprimer la cage thoracique.
[0009] Le faux garrot étant indépendant de la selle, l'exercice donné au cheval provoque
une poussée de la selle vers l'avant avec pour conséquence de solliciter l'avancement
du faux garrot et de provoquer fréquemment une gêne au niveau des coudes et une blessure
au niveau des ars.
[0010] Malgré de nombreuses tentatives jusqu'à ce jour pour faire reculer la selle et éviter
les inconvénients du faux garrot, aucune solution satisfaisante n'a été apportée à
ce problème.
[0011] Toujours dans le but d'éviter les affections de la colonne vertébrale et de minimiser
les chocs dus aux rebonds du cavalier sur la selle lors des différentes allures et
d'augmenter ainsi le confort cavalier cheval, certaines selles sont équipées de moyens
amortisseurs fixés directement ou indirectement. Ces amortisseurs sont constitués
de plaques de mousses élastiques ou de coussins pneumatiques.
[0012] L'inconvénient majeur présenté par de tels systèmes est dû au fait que le tapis ou
la selle doit être adapté à la morphologie du cheval. Par conséquent, pour être efficace,
le tapis ou la selle doit être personnalisé. Par suite de la conception unitaire de
l'amortisseur et de la selle ou du tapis, le système doit être réalisé sur mesure
par un sellier. Il en résulte un investissement important qui limite son emploi à
des articles de sellerie de haut niveau. En outre l'ensemble ainsi réalisé ne permet
pas un entretien facile.
[0013] L'invention propose un dispositif de recul de selle qui évite les inconvénients précédemment
signalés pour l'utilisation de moyens de butée, coopérant avec les épaules du cheval
contre lesquels est maintenu l'avant de la selle, ces dits moyens étant indépendants
ou solidaires de la selle et éventuellement maintenus par la sangle de selle.
[0014] Selon une forme de réalisation, les moyens de butée sont portés par le bord avant
d'un tapis de selle et sont constitués vers l'intérieur de la matelassure coopérant
avec le creux des épaules du cheval et vers l'extérieur par des butées contre lesquelles
vient porter l'avant des panneaux.
[0015] Selon une autre forme de réalisation, les moyens de butée et la selle sont maintenus
par une sangle unique, présentant à ses extrémités, sur son bord longitudinal arrière
une partie saillante vers l'arrière sur laquelle sont prévus des sanglons susceptibles
de coopérer avec les contre-sanglons de la selle et près de son bord longitudinal
avant et approximativement parallèle à celui-ci, au moins un moyen de fixation avant
coopérant avec les moyens de butée.
[0016] L'invention propose en outre un dispositif amortisseur réglable susceptible d'être
placé entre le dispositif de recul de selle et la selle et comportant au moins une
poche recevant le matériau amortisseur, comportant selon une ligne médiane des moyens
de fixation rapide permettant le réglage de sa position longitudinale sur les moyens
de fixation complémentaires prévus sur la ligne dorsale du tapis de selle.
[0017] La description qui va suivre en regard des figures ci-annexées, données à titre d'exemples,
permettra de comprendre comment l'invention peut être réalisée.
La figure 1 représente une vue partielle du squelette d'un cheval et plus particulièrement
sa colonne vertébrale.
La figure 2 montre schématiquement l'action d'une selle en position classique sur
les vertèbres d'un cheval.
La figure 3 est un premier exemple de réalisation d'un dispositif selon l'invention.
La figure 4 est un deuxième exemple de réalisation d'un dispositif selon l'invention.
La figure 5 montre schématiquement l'action d'une selle en position reculée sur les
vertèbres d'un cheval.
La figure 6 montre un premier exemple de réalisation d'un dispositif amortisseur selon
l'invention.
La figure 7 montre un deuxième exemple de réalisation d'un dispositif amortisseur
selon l'invention.
[0018] Comme il a été précédemment expliqué, en regard des figures 1 et 2, la position classique
d'une selle par suite du passage obligatoire de la sangle, qui est fixée indirectement
aux bandes constituant la charpente de la selle, a pour conséquence d'appliquer le
poids du cavalier dans la région de la 9ième vertèbre dorsale et entraîne des inconvénients
au niveau des apophyses vertébrales.
[0019] Le dispositif de recul de la selle, conformément à l'invention, applique le poids
du cavalier dans la région des 13ième et 14ième vertèbres dorsales (Figure 5), qui
est la clé de voûte de la colonne vertébrale et la zone la plus solide du rachisme
même en faisant abstraction des muscles.
[0020] L'affaissement même discret qui peut se produire dans cette zone, a pour effet d'écarter
les apophyses de la région du garrot et présente un aspect bénéfique pour toute l'action
du cheval. En effet, cet écartement entraîne une décontraction des muscles des épaules
avec libération de leurs mouvements et une montée plus aisée du garrot donc un étirement
de tout le rachisme.
[0021] La figure 3 représente un premier exemple de réalisation du dispositif selon l'invention,
une selle classique 1 comporte normalement une charpente de selle constituée d'un
arçon avant et d'un arçon arrière reliés par des bandes. Sous ces arçons et ces bandes
sont logés de chaque côté des coussins ou panneaux 2. Le siège 3 qui est la partie
sur laquelle se place le cavalier est logé entre les arçons. Sur les bandes sont fixés
les quartiers 4 qui recouvrent et protègent les panneaux. Sur les bandes, sont encore
fixés les contre-sanglons 5 sur lesquels viennent se fixer les sanglons 6 de la sangle
7 qui sert à fixer la selle et les porte-étrivières 35.
[0022] Les quartiers sont recouverts par des faux quartiers. L'extrémité avant des panneaux
porte vers l'intérieur une matelassure qui vient se loger dans les creux des épaules
du cheval pour empêcher la selle d'avancer. Par suite de la nécessité de faire passer
la sangle dans le passage de sangle et de la fixer approximativement à l'aplomb du
siège pour la maintenir fermement sur le dos du cheval et éviter qu'elle ne quitte
le dos du cheval, lorsque celui-ci prend de l'exercice, il n'est pas possible de déplacer
les contre-sanglons vers l'arçon avant. Les trois conditions suivantes: la sangle
est dans son passage, les contre-sanglons sont en face des sanglons pour qu'ils puissent
y être fixés, le siège est au niveau des 13ième et 14ième vertèbres dorsales, ne peuvent
être simultanément remplies par les dispositifs connus.
[0023] Le dispositif de recul, selon l'invention, répond à cette triple condition en utilisant
des moyens de butée 14 qui, selon le mode de réalisation représenté sur la figure
3 comportent une sangle 7 (Figure 3) qui présente à ses extrémités 8, 9 sur son bord
longitudinal arrière 10 une partie 11 saillant vers l'arrière sur laquelle sont prévus
des sanglons 6 susceptibles de coopérer avec les contre-sanglons 5 de la selle, et,
près de son bord longitudinal avant 12 et approximativement parallèle à celui-ci au
moins un moyen de fixation avant 13 susceptible de coopérer avec des moyens de butée
14 pour maintenir ceux-ci contre les épaules du cheval.
[0024] Les moyens de butée, selon le mode de réalisation représenté sur les figures 3, 6
et 7, sont portés par le bord avant 15 d'un tapis de selle 16 et sont constitués vers
l'intérieur de matelassures 17 coopérant avec le creux des épaules du cheval et vers
l'extérieur de butées 18 contre lesquelles vient porter l'avant des panneaux 2.
[0025] Selon l'exemple de réalisation de la figure 3, les pans avant 19, 20 du tapis de
selle portent des moyens complémentaires 21 des moyens de fixation avant 13 prévus
aux extrémités de la sangle 7. Ces moyens de fixation sont constitués selon l'exemple,
d'une courroie et d'une boucle. De préférence, les courroies 21 du tapis de selle
sont fixées de manière à être dans le prolongement l'une de l'autre, la droite les
joignant passe e rrière des butées 18 et du garrot du cheval.
On prévoit, éventuellement, une armature du tapis à l'aplomb du garrot pour dégager
celui-ci ou une échancrure.
[0026] Selon l'exemple de réalisation de la sangle, telle que représentée figure 3, les
parties saillant vers l'arrière 11 forment un triangle rectangle dont le petit côté
de l'angle droit est dans l'alignement du bord 8 et 9 de l'extrémité de la sangle
et approximativement perpendiculaire aux bords longidutinaux 10. De préférence, la
partie trapézoïdale 22 de la sangle est en un matériau relativement rigide et doit
être de faible longueur pour ne pas gêner la respiration du cheval.
[0027] Le tapis de selle, portant les moyens de butée, constitue en lui-même un tapis de
recul qui peut être maintenu de manière classique par la selle et sa sangle, les moyens
de fixation étant alors constitués par ces derniers.
[0028] La figure 4 montre un deuxième exemple de réalisation d'un dispositif de recul de
selle selon l'invention, dans lequel les moyens de butée sont constitués par les matelassures
avant 23 et 24 des panneaux 25, d'une selle formée par une charpente de selle normale
26 sur l'arçon avant 27 de laquelle est monté de manière fixe ou mobile, un arçon
avant dénommé ici prolongement d'arçon avant 28 et dont les ailes portent les moyens
complémentaires 29 des moyens de fixation avant 13, des extrémités de la sangle 7.
Le prolongement d'arçon 28 peut être prévu réglable en longueur de manière à mettre
le réglage de la distance du siège par rapport aux creux des épaules dans lesquels
se placent les matelassures formant butée et ainsi tenir compte de la morphologie
du cheval. Dans le cas du prolongement d'arçon réglable, celui-ci peut être habillé
de panneaux indépendants de ceux de la charpente de selle supportant ce siège.
[0029] Selon un exemple non représenté, la charpente de selle est d'une longueur telle que
le siège se trouve à l'aplomb des 13ième et 14ième vertèbres dorsales alors que les
matelassures des panneaux sont logées dans les creux de l'épaule. La charpente porte
des contresanglons à l'aplomb du siège et les ailes de l'arçon avant, les moyens complémentaires
des moyens de fixation avant 13 des extrémités de la sangle 7. Dans les exemples de
réalisation montrés Figures 3, 6 et 7, les butées 18 disposées sur l'extérieur du
tapis de selle, sont amovibles afin de pouvoir être remplacées selon les chevaux,
la distance entre les creux d'épaule et les 13ième et 14ième vertèbres dorsales étant
susceptible de varier d'un cheval à l'autre.
[0030] Selon une autre forme de réalisation, ces butées peuvent être réglables longidutinalement.
[0031] Il est à remarquer que la position de la selle est déterminée non seulement par la
distance des butées au siège, mais également par la distance des sanglons 6 de la
sangle au moyen de fixation avant 13. Pour rendre cette distance réglable, il est
prévu un certain nombre de sanglons permettant un déplacement longitudinal graduel
de l'ordre d'une dizaine de centimètres vers l'arrière, correspondant approximativement
à la distance moyenne entre la 9ième vertèbre dorsale (position de selle classique)
et les 13ième et 14ième vertèbres dorsales, position reculée.
[0032] Le dispositif amortisseur 30 (Figures 6 et 7), selon l'invention, adaptable aux dispositifs
de recul précédemment décrits et en particulier au tapis de recul 16, a la forme d'un
tapis, constitué d'au moins une poche dans laquelle est placé le matériau amortisseur.
[0033] Le dispositif selon l'exemple de la figure 6 présente vers l'avant deux oreilles
31 qui se placent symétriquement sur le tapis 16 et de part et d'autre de la ligne
dorsale 32.
[0034] Selon la ligne médiane 33 du dispositif, il est prévu des moyens de fixation coopérant
avec des moyens de fixation complémentaires fixés selon la ligne dorsale 32 du tapis.
Le dispositif de fixation est constitué de préférence par un système de fixation rapide,
par exemple une bande "VELCRO" permettant un positionneme
nt longitudinal réglable du dispositif amortisseur par rapport au tapis 16. Afin de
permettre l'introduction du matériau amortisseur, la poche est ouverte, par exemple,
selon sa ligne médiane. Le matériau se présente sous la forme d'un panneau de dimensions
correspondant à celles de la poche, ou de fragments de dimensions plus ou moins importantes,
des moyens de fermeture rapide des ouvertures étant prévus.
[0035] Selon une autre forme de réalisation, représentée figure 7, le dispositif amortisseur
est séparé transversalement en deux poches, une poche antérieure formant les oreilles
31 et une poche postérieure 34. Chacune des poches porte un système de fixation rapide
qui vient coopérer avec un système de fixation complémentaire prévu sur la ligne dorsale
du tapis.
[0036] Cette réalisation en deux parties permet d'adapter, avec précision et de façon indépendante,
le dispositif amortisseur à la morphologie du cheval.
[0037] L'utilisation de poches ouvertes ou à fermeture rapide autorise l'emploi de matériaux
amortisseurs de qualité différente ou d'épaisseur variée ainsi que de coussins présentant
des zones à amortissement différent permettant de compenser d'une manière simple et
rapide, lors du sellement les différences morphologiques, ou de régler l'importance
de l'amortissement en fonction des zones anatomiques plus ou moins sensibles du cheval.
[0038] Selon un exemple de réalisation, le matériau amortisseur est un élastomère polyuréthane,
tel que celui connu sous le nom de "SORBOTHANE".
[0039] Le dispositif d'amortissement tel que décrit peut être utilisé avec des tapis de
selle classiques où il peut non seulement jouer le rôle d'amortisseur, mais également
selon le type de selle utilisé, celui de butées de recul.
[0040] L'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisations décrites mais couvre également
tous les équivalents techniques.
1. Dispositif de recul du siège d'une selle de cheval, ladite selle étant maintenue
à l'avant par des moyens de butée coopérant avec les épaules et étant éventuellement
fixée sur le dos du cheval par une sangle dont les extrémités portent des sanglons
coopérant avec des contre-sanglons fixés à la selle, caractérisé en ce que les moyens
de butée (14) sont prévus sur la partie avant (15) d'un tapis de selle (16) dont les
pans avant (19 et 20) portent éventuellement des moyens complémentaires (21),des moyens
de fixation avant (13) prévus sur les sanglons de la sangle (7).
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens de butée
(23, 24) sont constitués par une matelassure d'un prolongement d'arçon avant (28)
de la selle.
3. Dispositif selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que la sangle (7) présente
à ses extrémités (8, 9) sur son bord longitudinal arrière (10) une partie saillante
vers l'arrière (11) sur laquelle sont prévus des sanglons (6) susceptibles de coopérer
avec les contre-sanglons (5) de la selle et près de son bord longidutinal (12) et
approximativement parallèle à celui-ci, au moins un moyen de fixation avant (13) susceptible
de coopérer avec les moyens de butée (14) pour maintenir ceux-ci contre les épaules
du cheval.
4. Dispositif selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens de butée
(14, 23, 24) sont réglables longitudinalement.
5. Dispositif selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens
de butée (14, 23, 24) sont amovibles.
6. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que les parties saillantes
vers l'arrière (11) de la sangle forment un triangle rectangle dont le grand côté
de l'angle droit est dans l'alignement du bord longitudinal arrière (10) de la sangle,
le petit côté de l'angle droit étant dans l'alignement du bord des extrémités (8 et
9) de la sangle et approximativement perpendiculaire aux bords longitudinaux.
7. Dispositif selon la revendication 1, ca ractérisé en ce que
la distance séparant les moyens de butée du point d'application du poids du cavalier,
sur le dos du cheval est déterminée de telle sorte que ledit point d'application soit
approximativement situé au niveau des 13ième et 14ième vertèbres dorsales du cheval.
8. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le tapis de selle (16)
portant les moyens de butée est susceptible de porter sur son bord avant, à l'aplomb
du garrot, une armature afin de dégager celui-ci
9. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le tapis de selle (16)
portant les moyens de butée, est susceptible de porter sur son bord avant, à l'aplomb
du garrot, une échancrure afin de dégager celui-ci.
10. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que la droite joignant
les moyens complémentaires de fixation avant (21) du tapis de selle (16) passe en
arrière des butées (18) et du garrot du cheval.
11. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif
amortisseur réglable (30) constitué d'au moins une poche recevant un matériau amortisseur,
ladite poche comportant, selon une ligne médiane, un système de fixation susceptible
de coopérer avec un système de fixation complémentaire prévu selon la ligne dorsale
(32) du tapis de selle, ledit système permettant le réglage de position longitudinale.
12. Dispositif selon la revendication 11, caractérisé en ce que ladite poche présente
à l'avant deux oreilles (31).
13. Dispositif selon la revendication 11, caractérisé en ce que ledit dispositif amortisseur
est formé de deux poches: une poche antérieure (31) en forme d'oreilles et une poche
postérieure (34), chaque poche comportant des moyens de fixation indépendants susceptibles
de coopérer avec des moyens complémentaires prévus sur le tapis permettant le réglage
longitudinal indépendant d'une poche par rapport à l'autre.
14. Dispositif selon la revendication 11 ou 13, caractérisé en ce que les poches sont
munies d'au moins une ouverture pour l'introduction du matériau amortisseur.
15. Dispositif selon la revendication 11, caractérisé en ce que le matériau amortisseur
remplissant la poche antérieure ou la poche postérieure présente des caractéristiques
différentes.
16. Dispositif selon la revendication 11 ou 13, caractérisé en ce que les moyens de
fixation sont constitués par des moyens de fixation rapide.