[0001] La présente invention concerne les dispositifs d'impression utilisant une pluralité
d'électrodes individuelles alignées sur au moins une rangée pour l'impression d'un
support d'enregistrement déplacé devant ces électrodes.
[0002] Elle porte plus particulièrement sur une tête d'impression électrostatique au moyen
de laquelle on crée progressivement une image électrostatique latente sur le support
d'enregistrement, par décharge ionique obtenue en portant les électrodes à haute tension,
alors que le support d'enregistrement est déplacé devant la tête.
[0003] Les électrodes individuelles utilisées dans la tête d'impression sont de dimensions
très faibles et en nombre élevé pour une ligne de longueur donnée, si l'on veut obtenir
une bonne résolution ; elles seront par exemple au nombre de 1728 pour l'impression
d'un support d'enregistrement de format A₄ à 8 points au millimètre.
[0004] Dans les réalisations pratiques, on associe aux électrodes une contre-électrode portée
à une haute tension de polarité inverse de celle de ces dernières, pour éviter l'application
aux seules électrodes de la haute tension élevée, nécessaire à la décharge ionique
pour l'impression de l'image électrostatique. Dans ces conditions, la haute tension
nécessaire à la décharge ionique sera appliquée à chaque couple électrode/contre-électrode,
la haute tension appliquée à l'électrode seule, ou à la contre-électrode seule, étant
inférieure à la valeur de seuil provoquant cette décharge ionique et ne pouvant donc
pas permettre une impression.
[0005] En impression électrostatique indirecte, on utilise usuellement un film isolant de
faible épaisseur, emmagasiné en rouleau, comme support intermédiaire d'enregistrement
sur lequel on vient enregistrer l'image électrostatique latente, que l'on encre ensuite,
par exemple à l'aide d'une brosse magnétique porteuse d'encre en poudre. L'image électrostatique
ainsi développée est alors reportée du support intermédiaire à un support final,
usuellement en papier et sous forme de feuilles séparées ou séparables, par exemple
par contact entre support intermédiaire et support final, sous forte pression.
[0006] En impression électrostatique directe, il n'est pas nécessaire d'employer de support
intermédiaire, le support final étant constitué d'une base de papier conductrice recouverte
par un fin dépôt diélectrique permettant successivement la formation d'une image
latente et la fixation de l'image, révélée par encrage, sur le même support éventuellement
à l'aide des moyens évoqués ci-dessus.
[0007] La demande de brevet européen n° 0124 856 décrit une tête d'impression électrostatique
composée en premier lieu d'au moins une rangée d'électrodes individuelles disposées
à pas régulier et organisées en "n" groupes, ces groupes étant organisés en ensembles
successifs d'au moins deux groupes et celles de leurs électrodes, qui ont même position
dans les groupes et qui appartiennent à des groupes ayant mêmes rangs dans les ensembles,
étant interconnectées entre elles. La tête d'impression électrostatique évoquée ci-dessus
est composée en second lieu d'une contre-électrode faisant face aux électrodes sur
au moins la longueur de la rangée considérée et cette contre-électrode est constituée
en un matériau résistif avec lequel sont en contact "n+1" conducteurs disposés à intervalles
réguliers, sensiblement égaux au pas des groupes d'électrodes de la rangée. Les "n+1"
conducteurs définissent entre eux "n" portions résistives de valeurs sensiblement
identiques qui sont connectées en série, respectivement disposées chacune en regard
de l'un des groupes d'électrodes et affectées chacune à la sélection dudit groupe
parmi les autres.
[0008] Dans la forme de réalisation présentée dans cette demande, il est nécessaire de prévoir
un grand nombre de connexions tant au niveau des électrodes que des contre-électrodes,
le nombre de ces dernières étant par exemple de 73 pour une forme de réalisation de
tête imprimante comportant 1728 points.
[0009] La présente invention propose donc en premier lieu un agencement de contre-électrode
permettant d'y incorporer une partie de son électronique de commande en vue d'en diminuer
le nombre de connexions.
[0010] De plus le mouvement du ou des supports d'impression entre les électrodes et la contre-électrode
crée une usure par frottement de ces dernières et un freinage inutile du support en
mouvement.
[0011] La présente invention propose donc aussi un agencement de contre-électrode tel qu'indiqué
ci-dessus qui vise à réduire le freinage du support et l'usure de la contre-électrode.
[0012] Selon une caractéristique de l'invention la contre-électrode est composée d'une couche
résistive externe cylindrique ou semi-cylindrique recouvrant les conducteurs constitués
par des anneaux ou secteurs d'anneaux parallèles qui ont même axe que la couche résistive
et qui sont individuellement connectés aux sorties d'un circuit électronique de commutation
sélective de tensions placé au moins partiellement dans la concavité de ladite électrode.
[0013] Selon une caractéristique complémentaire de l'invention la contre-électrode qui est
de forme cylindrique de révolution est montée tournante selon un axe perpendiculaire
au sens de déplacement du support d'enregistrement que l'on vient insérer, plaqué
contre elle, entre les électrodes individuelles et elle-même.
[0014] L'invention, ses caractéristiques et ses avantages sont précisés dans la description
qui suit en liaison avec les figures répertoriées ci-dessous.
La figure 1 présente le schéma électrique équivalent d'une tête d'impression électrostatique.
la figure 2 présente un exemple de circuit électronique de commutation sélective
de tensions pour une contre-électrode de tête d'impression électrostatique.
La figure 3 présente un exemple de contre-électrode selon l'invention selon deux coupes
l'une transversale et l'autre longitudinale.
[0015] Dans la figure 1 est représenté le schéma électrique équivalent d'une tête d'impression
électrostatique telle que prévue dans la demande de brevet européen mentionné plus
haut, cette tête comporte une contre-électrode 1 associée à un ensemble d'électrodes
2 comprenant au moins une rangée d'électrodes 20.
[0016] Sur cette rangée 20, les électrodes individuelles 21 sont disposées à pas régulier
et organisées en deux réseaux de n groupes identiques notés G₁ à G
n dans chacun desquels elles occupent des rangs successifs notés P₁ à P
m. Les électrodes de même rang appartenant aux groupes impairs G₁, G₃.... sont interconnectées
entre elles. Les électrodes de même rang appartenant aux groupes pairs G₂, G₄.....
sont également interconnectées entre elles. Ces électrodes de rangs P₁ à P
m sont mises à un potentiel -V ou 0 volt, pour les groupes impairs, par l'intermédiaire
d'un premier ensemble de m commutateurs individuels E₁₁ à E
1m et, pour les groupes pairs, par l'intermédiaire d'un second ensemble de m commutateurs
individuels E₂₁ à E
2m, indépendant du premier ensemble.
[0017] La contre-électrode 1 est en matériau résistif et comporte n+1 conducteurs de connexion
C, référencés C₁ à C
n+1, associant chaque portion de contre-électrode comprise entre deux conducteurs successifs
à l'un des différents groupes d'électrodes au regard duquel elle est placée.
[0018] Sur cette contre-électrode résistive 1, les n+1 conducteurs de connexion définissent
un ensemble de n résistances en série à R₁ à R
n affectées individuellement aux groupes d'électrodes G₁ à G
n et disposées en regard de ces groupes ; les conducteurs de connexion C₁ à C
n+1 sont mis à un potentiel V/2 ou 0 volt au moyen de n+1 commutateurs individuels CE₁
à CE
n+1, V étant la valeur de haute tension nécessaire à l'impression.
[0019] Un exemple de circuit électronique de commutation sélective de tensions destiné à
desservir la contre-électrode résistive 1, est présenté figure 2, cet exemple ne doit
pas être considéré comme limitatif d'autres circuits connus tels que par exemple des
circuits à registres à décalage à sortie haute tension étant également susceptibles
d'être utilisés.
[0020] Dans l'exemple de réalisation présenté, les n résistances R sont réparties en s groupes
comportant chacun au plus q-1 résistances R qui se succèdent sur la contre-électrode
1, tel le groupe des résistances R₁₁, R₁₂,... R
1.q-1.
[0021] Une commande de type commande matricielle à deux dimensions permet de mettre sous
tension chacun des n+1 conducteurs de connexion C de ces n résistances R.
[0022] Chaque conducteur de connexion C est relié d'une part par une diode D à un premier
agencement commutateur, ici dit de ligne 3, tel le conducteur de connexion C₁₁ relié
à l'agencement commutateur de ligne 3₁ via la diode D₁₁, d'autre part par une résistance
r à un agencement commutateur, ici dit de groupe 4, telle la résistance r₁₁ reliant
le conducteur de connexion C₁₁ à l'agencement commutateur de groupe 4₁.
[0023] Les agencements commutateurs 3 et 4 permettent d'appliquer alternativement, en fonction
des besoins d'impression, un potentiel de masse ou un potentiel +V/2 aux conducteurs
de connexion auxquels ils sont reliés soit par des diodes D, soit par des résistances
r.
[0024] Dans la réalisation proposée, les conducteurs de connexion C des résistances successives
R d'une même groupe sont desservis par le même agencement commutateur de groupe 4,
en sortie S duquel ces conducteurs de connexion sont reliés chacun par une résistance
r, tels les conducteurs de connexion C₁₁ à C₁₉ respectivement reliés par les résistances
r₁₁ à r₁₉ en sortie S₄₁ de l'agencement commutateur de groupe 4₁.
[0025] Les exemples d'agencement commutateur de groupe 4₁, 4₂, 4₉ ici présentés comportent
chacun un premier transistor de commutation 5, de type NPN dont la base reçoit un
signal extérieur de commande en fonction des besoins d'impression via un fil g, tel
le fil g₁ pour le transistor 5₁, pour relier alternativement la sortie S de cet agencement
au potential de masse ou au potentiel +V/2.
[0026] La jonction de la sortie S de l'agencement à l'un ou l'autre de ces deux potentiels
s'effectue par l'intermédiaire d'un montage Darlington à deux transistors 6 et 7,
de type NPN, et à deux résistances 8 et 9, l'émetteur de chaque transistor 7 est connecté
à la sortie S correspondante , tel celui du transistor 7₁ à la sortie S₄₁, alors
que le collecteur de chaque transistor 7 est relié au potentiel +V/2, de même que
le collecteur du transistor 6 correspondant et l'une des bornes de la résistance 9
correspondante. La base de chaque transistor 6 est reliée au collecteur du transistor
de commutation 5 de l'agencement commutateur qui le comporte de manière à être portée
au potentiel de masse, via l'émetteur de ce transistor de commutation 5, lorsque ce
transistor conduit. La base de chaque transistor 7 est contrôlée par l'émetteur du
transistor 6 de l'agencement commutateur qui le comporte.
[0027] Les conducteurs de connexion C des résistances successives R d'un même groupe sont
desservis par des agencements commutateurs de ligne 3 différents, tels les agencements
3₁, 3₂,...3
y, chaque conducteur de connexion C étant relié à l'agencement commutateur de ligne
3 qui le dessert par une diode D individuelle tel le conducteur de connexion C₁₁ relié
par la diode D₁₁ à l'agencement commutateur de ligne 3₁.
[0028] Chaque agencement commutateur de ligne 3 est usuellement relié par sa sortie S₃ aux
cathodes des diodes D de plusieurs conducteurs de connexion C pris dans des groupes
différents, telle la sortie S₃₁ de l'agencement commutateur de ligne 3₁ aux diodes
D₁₁, D₂₁... D
r1 des conducteurs C₁₁, C₂₁...C
r1 de rang 1 des groupes 1, 2...r de résistances R.
[0029] Chaque sortie S₃ d'agencement commutateur de ligne est également susceptible d'être
reliée au potentiel de masse ou au potentiel +V/2, ici à l'aide d'un montage simplifié
comportant un transistor de commutation 10 de type NPN dont l'émetteur est relié
à la masse, dont le collecteur est relié au potential +V/2, via une résistance 11,
et dont la base reçoit un signal extérieur de commande en fonction des besoins d'impression
via une résistance 12 et un fil 1, telle la base du transistor 10
y via la résistance 12
y et le fil 1
y.
[0030] Une résistance 13 relié à un faible potentiel +v et une capacité 14 complètent classiquement
chaque agencement commutateur de ligne 10.
[0031] Les deux agencements commutateurs, l'un de groupe 4 et l'autre de ligne 3, qui sont
connectés à un même conducteur de connexion C, tels les agencements 3₁ et 4₁ pour
le conducteur C₁₁, sont reliés simultanément au potentiel +V/2 pour porter ce conducteur
de connexion C à ce potentiel, dans tout autre cas le conducteur de connexion concerné
reste au potentiel de masse.
[0032] Selon une variante préférée, les conducteurs de connexion C sont alimentés séquentiellement
deux par deux.
[0033] Le circuit électronique de commutation sélective des tensions défini ci-dessus en
liaison avec la figure 2 est classiquement réalisé sur un support physique constitué
par exemple par une carte de circuit imprimé référencée 15 sur les figures 3 et 4.
[0034] Selon une forme préférée de réalisation ce circuit est étroitement associé à la contre-électrode
1 qu'il dessert, celle-ci présente une forme cylindrique ou éventuellement semi-cylindrique
dans la concavité de laquelle la carte de circuit imprimé 15 vient se placer.
[0035] La figure 3 montre une contre-électrode 1 choisie cylindrique et de révolution dans
la mesure où elle est destinée à être montée tournante, une forme semi-cylindrique
pouvant s'avérer avantageuse dans le cas d'une contre-électrode fixe.
[0036] La contre-électrode à section circulaire des figures 3 et 4 comporte des conducteurs
de connexion C annulaires reliés par exemple par des picots P destinés à assurer les
liaisons électriques avec les pistes conductrices de la carte de circuit imprimé 15
qui porte notamment les résistances r et les diodes D, tel le conducteur de connexion
C₁₁ relié par des picots P₁₁ et P'₁₁ d'une part à la diode D₁₁ d'autre part à la résistance
r₁₁.
[0037] Dans une forme de réalisation la carte de circuit imprimé 15 est disposée dans un
plan longitudinal médian du cylindre à section circulaire que forme la contre-électrode
entre deux coques demi-cylindriques 16, 16' en matériau isolant venant s'ajuster l'une
sur l'autre pour former l'assature de ladite contre-électrode.
[0038] Les anneaux ou les secteurs d'anneaux qui forment les conducteurs de connexion C
sont placés par exemple dans des rainures circulaires externes de l'ensemble formé
par les deux demi-coques assemblées.
[0039] Les picots P affleurent à l'extérieur des demi-coques 16, 16' pour la connexion des
anneaux ou secteurs d'anneaux auxquels ils sont par exemple soudés.
[0040] Les picots P sont ici disposés dans le plan des anneaux qu'ils desservent, et traversent
l'ensemble formé par les demi-coques assemblées par des encoches non représentés qui
sont ménagées au niveau du plan de joint de ces demi-coques.
[0041] Dans la forme de réalisation présentée la résistance r et la diode D affectées à
un conducteur de connexion C en anneau sont disposées au niveau de cet anneau dans
la contre-électrode et plus précisément sur la carte de circuit imprimé 15, les picots
P et P' desservant cette résistance et cette diode étant disposés symétriquement par
rapport à l'axe de la contre-électrode et dans le plan dudit anneau.
[0042] Les deux demi-coques 16, 16' accolées, portant les anneaux formés par les conducteurs
de connexion C, sont recouvertes ainsi que ces anneaux par une couche 17 en matériau
résistif souple de faible épaisseur, dont la résistivité est par exemple de l'ordre
de 10⁷ ou 10⁸ ohm/cm ; les résistances R entre conducteurs de connexion sont constituées
par les zones de cette couche 17 situées entre les anneaux.
[0043] La contre-électrode 1 ainsi constituée est destiné à coopérer avec un ensemble 2
d'électrodes 20 vu de profil sur la figure 3, les électrodes étant disposées, en au
moins une rangée et préférablement deux, parallèlement à une génératrice du cylindre
que forme la contre-électrode 1, de manière à permettre le passage du support intermédiaire
18 entre électrode 2 et contre-électrode 1.
[0044] Si la contre-électrode 1 n'est pas prévue rotative, il est bien entendu possible
qu'elle soit semi-cylindrique, la carte de circuit imprimé 15 restant placé dans sa
concavité pour des raisons de commodité.
[0045] Si la contre-électrode est prévue rotative et par exemple folle autour de son axe
XX' (figure 4), il est nécessaire de prévoir l'alimentation du circuit électronique
de commutation de tensions porté par la carte de circuit imprimé ; ceci s'effectue
par exemple à l'aide d'un classique dispositif à bagues 19 solidaires de la partie
tournante, c'est-à-dire de la contre-électrode 1, et à balais frotteurs 21 fixes reliés
à un connecteur 23, également fixe, par différents fils de commande 23 du circuit
électronique de commutation de tension.
[0046] Préférablement et comme indiqué plus haut la contre-électrode 1 est portée par des
paliers ou roulements 25, dont un seul est figuré, de manière à tourner sous l'action
du support intermédiaire 18 qui frotte contre-elle.
1/ Tête d'impression électrostatique comportant en premier lieu au moins une rangée
d'électrodes individuelles (21) disposées à pas régulier et organisées en n groupes
(G), lesdits groupes étant eux-mêmes organisés en ensembles successifs chacun d'au
moins deux groupes, et les électrodes, ayant les mêmes positions dans les groupes
et appartenant à des groupes ayant les mêmes rangs dans les ensembles, étant interconnectées
entre elles, comportant, en second lieu une contre-électrode (1) faisant face aux
électrodes sur au moins la longueur de la rangée considérée, ladite contre-électrode
étant constituée en un matériau résistif avec lequel sont en contact n+1 conducteurs
de connexion (C₁ à Cn+1) disposés à intervalles réguliers sensiblement égaux au pas des groupes d'électrodes
de cette rangée, qui définissent entre eux n portions résistives, chacune disposée
en regard de l'un des groupes d'électrodes (G₁ à Gn) et lui étant affectée pour sa sélection parmi les autres groupes, lesdites portions
résistives formant n résistances électriques (R₁ à Rn), sensiblement identiques et montées en série, caractérisée en ce que la contre-électrode
est composée d'une couche résistive (17), externe, cylindrique ou semi-cylindrique,
recouvrant les n+1 conducteurs de connexion (C₁à Cn+1) constitués par des anneaux ou des secteurs d'anneaux parallèles, ayant même axe
que la couche résistive, qui sont individuellement connectés aux sorties d'un circuit
électronique de commutation sélective de tensions (CEC) placé au moins partiellement
dans la concavité de ladite contre-électrode.
2/ Tête d'impression électrostatique selon la revendication 1, caractérisé en ce que
chaque conducteur en anneau ou secteur d'anneau est symétriquement relié au circuit
électronique de commutateur sélective de tensions (CEC) par deux connexions situées
à son niveau sur les bords latéraux du support (15) de ce circuit électronique de
commutation de tensions.
3/ Tête d'impression électrostatique selon la revendication 2, caractérisée en ce
que l'une des deux connexions d'un conducteur (C) en anneau ou secteur d'anneau est
reliée par une résistance (r) à un commutateur de sélection de groupe (4) apte à
lui appliquer l'une ou l'autre de deux tensions, suivant son état de commande, l'autre
connexion du conducteur (C) considéré étant reliée par une diode (D) à un commutateur
de sélection de ligne (3) apte à lui appliquer l'une ou l'autre des tensions précédemment
considérées, suivant son propre état de commande.
4/ Tête d'impression électrostatique selon au moins l'une des revendications précédentes,
caractérisée en ce que la contre-électrode qui est de forme cylindrique de révolution,
est montée tournante selon un axe perpendiculaire au sens de déplacement du support
d'enregistrement (18) que l'on vient insérer, plaqué contre elle, entre les électrodes
individuelles et elle-même.
5/ Tête d'impression électrostatique selon l'une des revendications précédentes, caractérisée
en ce que le support (15) de circuit électronique de commutation sélective des tensions
(CEC) est immobilisé entre deux coques demi-cylindriques 16), à travers les jointures
diamétralement opposées desquelles passent des picots (P) de liaison électrique avec
les conducteurs en anneau (C), une couche résistive cylindrique de révolution venant
entourer l'ensemble formé par le support et les demi-coques assemblées qui l'enferment.