[0001] L'invention a pour objet une porte de foyer pour cheminée relevable, sur crémaillère.
[0002] Actuellement, il existe un grand nombre de dispositifs pour ouvrir et fermer, soit
à l'horizontale, soit dans le plan vertical, les portes de foyer pour cheminées.
[0003] Pour les portes à ouverture dans un plan vertical, il existe des dispositifs de glissières
qui se prolongent le long du cadre de la porte, en général vitrée, des contrepoids
assurent, par un mouflage et un jeu de chaînes ou de câbles, une démultiplication
et une compensation du poids de la porte pour faciliter les manoeuvres de descente
et de relevage de la porte. Ces dispositifs occupent un grand volume au dessus de
l'avaloir.
[0004] D'autres dispositifs décrivent des portes relevables par basculement autour d'un
axe d'articulation disposé au niveau de la base et de la partie arrière de l'avaloir.
Deux bras articulés sur cet axe et sur la porte permettent de la relever en la faisant
pivoter.
[0005] Pour compenser le poids de la porte et faciliter la manoeuvre, les bras articulés
sont également solidaires, de l'autre côté du bras de levier, d'un ou de plusieurs
contrepoids. Ces contrepoids se trouvent donc disposés derrière la plaque foyère où
ils occupent un grand volume. L'installateur et/ou le fabricant de cheminées, voit
donc la profondeur du foyer diminuer inutilement puisque ce volume perdu ne sert qu'aux
contrepoids de la porte et non pas pour des éléments actifs du chauffage ou de la
récupération des calories.
[0006] Enfin, ce type de porte est à ouverture à tout ou rien. Il ne peut y avoir d'ouverture
ou de fermeture graduelle, qui permette en même temps de régler le tirage de la cheminée.
[0007] La porte de foyer selon l'invention permet d'éviter tous ces inconvénients.
[0008] A cet effet, la porte de foyer selon l'invention est relevable sans contrepoids par
un levier d'articulation formé par des bras articulés reliés à une de leur extrémité
à un axe principal d'articulation disposé à la base arrière de l'avaloir. Cet axe
principal d'articulation régle la hauteur de la porte. A leur autre extrémité, lesdits
bras articulés sont reliés par un axe dit axe secondaire aux montants du cadre de
la porte. Cet axe secondaire règle l'inclinaison de la porte.
[0009] Les bras articulés forment un coude au niveau de l'axe, dit secondaire, qui relie
l'extrémité des bras articulés à l'extrémité supérieure des montants de la porte.
[0010] Selon un autre mode de réalisation, il peut être nécessaire d'utiliser un contrepoids.
En effet, selon la taille et le poids de la porte, un contrepoids est nécessaire pour
manoeuvrer aisément la porte. Afin d'éviter tous les inconvénients décrits ci-dessus,
le contrepoids a une forme spécifique qui lui permet de ne pas réduire inutilement
le volume du foyer.
[0011] Ledit contrepoids est disposé aux extrémités des bras d'articulation, de l'autre
côté du levier, après l'axe principal d'articulation. Le contrepoids disposé à ce
niveau a une forme en demi-lune, de manière à augmenter le poids du contrepoids.
[0012] Les extrémités supérieures de chaque contrepoids, en forme de demilune, peuvent
être reliées par une traverse qui fait également office de contrepoids.
[0013] Les bras articulés sont fixés aux contrepoids en demi-lune au niveau de leur extrémité
inférieure et ce, de manière à ce qu'en position porte baissée, les demi-lunes soient
au dessus de la partie arrière de l'avaloir, mais sans déborder au-delà du plan vertical
de la plaque foyère, et qu'en position porte relevée, les contrepoids en demi-lune
soient justes engagés le long des parois latérales du foyer. La forme des contrepoids
peut être en secteur sphérique ou en segment sphérique.
[0014] La porte est manoeuvrable par sa poignée disposée dans la partie centrale de la traverse
inférieure. Aux extrémités de cette traverse inférieure, sont montés des doigts ou
pattes d'arrêt, perpendiculaires à ladite traverse inférieure. Ces doigts ou pattes
d'arrêt ont une forme en L, la base du L se trouvant parallèle à la traverse et tournée
vers les parois latérales du foyer. Lesdites parois latérales comportent, en regard
de chaque doigt ou patte d'arrêt, un guide pour positionnement de la porte agissant
comme une crémaillère. Ladite crémaillère est composée d'une pièce en forme d'arc
de cercle, portant plusieurs crochets ou dents incurvés sur lesquels les doigts ou
pattes d'arrêt viennent se bloquer, en positionnant la porte à la hauteur choisie.
[0015] Afin de dégager la porte, il suffit de la soulever et de la redescendre en la dégageant
des dents de la crémaillère. A cet effet, l'utilisateur fait pivoter la porte autour
de son axe d'articulation principal, réglant la hauteur de la porte, (axe d'articulation
et une extrémité du bras de levier) et il la fait pivoter également autour des axes
d'articulation secondaires, réglant l'inclinaison de la porte.
[0016] Il est ainsi possible de manoeuvrer la porte du foyer dans des conditions idéales,
soit il n'y a pas de contrepoids derrière la plaque foyère, soit le contrepoids a
une forme spécifique en demi-lune, donc tout le volume et toute la profondeur possible
du foyer sont utilisés. Le volume utilisé au dessus de l'avaloir reste acceptable.
Enfin, l'ouverture et la fermeture sont graduelles.
[0017] Les dessins ci-joints donnés à titre d'exemple indicatifs et non limitatifs permettront
de comprendre aisément l'invention. Ils représentent un mode de réalisation préféré
selon l'invention.
La figure 1 est une vue en perspective d'un foyer avec une porte relevable sans contrepoids
dont le positionnement en hauteur se règle au moyen d'une crémaillère selon l'invention,
vue porte relevée.
La figure 2 est une vue de la porte selon la figure 1, vue en coupe.
La figure 3 est une vue en perspective d'un foyer avec une porte relevable, avec des
contrepoids en forme de demi-lune, dont le positionnement en hauteur se règle au moyen
d'une crémaillère, vue porte relevée.
La figure 4 est une vue en perspective d'un foyer avec une porte relevable, avec des
contrepoids en forme de demi-lune, dont le positionnement en hauteur se règle au moyen
d'une crémaillère, vue porte abaissée et fermée.
[0018] La porte 1 de foyer 2 selon l'invention est relevable par un levier d'articulation
formé par des bras articulés 3 et 4, dont l'axe principal d'articulation 5 est disposé
à la base arrière 6 de l'avaloir 7. Lesdits bras articulés 3 et 4 sont reliés par
un axe 8, dit axe secondaire, d'une part, au niveau des extrémités 9 des montants
10 du cadre de la porte et d'autre part, au niveau de l'axe principal d'articulation
5.
[0019] Les bras articulés 3,4 forment un coude 18 au niveau de l'axe, dit secondaire, qui
relie l'extrémité des bras articulés à l'extrémité supérieure des montants de la porte.
[0020] La porte 1 est manoeuvrable par sa poignée 11 disposée dans la partie centrale de
la traverse inférieure 12. Aux extrémités de cette traverse inférieure 12, sont montés
des doigts d'arrêt 13, 14, perpendiculaires à ladite traverse inférieure 12. Ces doigts
13, 14 ont une forme en L, la base du L se trouvant parallèle à la traverse et tournée
vers les parois latérales 15, 16 du foyer 2. Lesdites parois latérales comportent,
en regard de chaque doigt d'arrêt 13, 14, une crémaillère 17. Ladite crémaillère 17
est composée d'une pièce en forme d'arc de cercle 17, portant plusieurs crochets ou
dents incurvés 24 sur lesquels les doigts d'arrêt 13, 14 viennent se bloquer.
[0021] Dans la mesure du possible tout sera fait par le constructeur pour alléger la porte
au maximum.
[0022] Si à défaut, celle-ci est encore trop lourde, l'axe d'articulation 5 sera décalé
légèrement vers les axes 8, la compensation de la porte pourra ainsi être assurée
par de simples masselottes disposées à l'ancienne place de l'axe 5. Cette réalisation
n'est pas représentée sur les figures.
[0023] Selon un autre mode de réalisation, représenté dans les figures 3 et 4, il peut être
nécessaire d'utiliser un contrepoids. En effet, selon la taille et le poids de la
porte 1, un contrepoids 19 est nécessaire pour manoeuvrer aisément la porte. Afin
d'éviter tous les inconvénients décrits ci-dessus, le contrepoids 19 a une forme spécifique
qui lui permet de ne pas réduire inutilement le volume du foyer.
[0024] Ledit contrepoids 19 est disposé aux extrémités 20 des bras d'articulation 3,4, de
l'autre côté du levier, après l'axe principal d'articulation. Le contrepoids 19 disposé
à ce niveau a une forme en demi-lune, de manière à augmenter le poids du contrepoids
19.
[0025] Les extrémités supérieures 21 de chaque contrepoids 19, en forme de demi-lune, peuvent
être reliées par une traverse 22 qui fait également office de contrepoids.
[0026] Les bras articulés 3,4 sont fixés aux contrepoids 19 en demi-lune au niveau de leur
extrémité inférieure 23 et ce, de manière à ce qu'en position porte baissée, les demi-lunes
soient au-dessus de la partie arrière de l'avaloir 7, mais sans déborder au-delà du
plan vertical de la plaque foyère et qu'en position porte relevée, les contrepoids
en demi-lune 19 soient justes engagés le long des parois latérales 15, 16 du foyer.
La forme des contrepoids peut être en secteur sphérique ou en segment sphérique, comme
représenté sur les figures 3 et 4.
1. Porte de foyer relevable dans un plan sensiblement vertical par des bras articulés
comportant un ou plusieurs leviers d'articulation formé par la porte (1) manoeuvrable
par sa poignée (11) disposée dans la partie centrale de la traverse inférieure (12)
caractérisé par le fait qu'aux extrémités de cette traverse inférieure (12), sont
montés des doigts ou pattes d'arrêt (13, 14), perpendiculaires à ladite traverse inférieure
(12), lesdits moyens d'arrêt (13, 14) agissent avec des moyens faisant office de guide
de positionnement de la porte et agissant comme une crémaillère (17), permettant ainsi
un relevage graduel de ladite porte.
2. Porte de foyer relevable dans un plan sensiblement vertical par des bras articulés
selon la revendication 1 caractérisée par le fait que les moyens faisant office de
guide de positionnement et agissant comme une crémaillère (17) sont disposés à l'intérieur
du foyer (2) contre les parois latérales (15, 16).
3. Porte de foyer relevable dans un plan sensiblement vertical par des bras articulés
selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2 caractérisée par le fait que la porte
(1) est manoeuvrable par sa poignée (11) disposée dans la partie centrale de la traverse
inférieure (12) ; aux extrémités de cette traverse inférieure (12), sont montés des
doigts d'arrêt (13, 14), perpendiculaires à ladite traverse inférieure (12).
4. Porte de foyer relevable dans un plan sensiblement vertical par des bras articulés
selon l'une quelconque des revendications 1, 2 ou 3 caractérisée par le fait que les
doigts ou pattes d'arrêt (13, 14) ont une forme en L, la base du L se trouvant parallèle
à la traverse et tournée vers les parois latérales (15, 16) du foyer (2) ; lesdites
parois latérales (15, 16) comportent, en regard de chaque doigt ou patte d'arrêt (13,
14), une crémaillère (17) ; ladite crémaillère (17) est composée d'une pièce en forme
d'arc de cercle (17), portant plusieurs crochets ou dents incurvés (24) sur lesquels
les doigts d'arrêt (13, 14) viennent se bloquer.
5. Porte de foyer relevable dans un plan sensiblement vertical par des bras articulés
comportant un contrepoids caractérisée par le fait que le ou les contrepoids (19),
fixés aux extrémités (20) des bras d'articulation (3,4), de l'autre côté du levier
après l'axe principal d'articulation, ont une forme en demi-lune.
6. Porte de foyer relevable dans un plan sensiblement vertical par des bras articulés
comportant un contrepoids caractérisée par le fait que le ou les contrepoids (19),
fixés aux extrémités (20) des bras d'articulation (3,4), de l'autre côté du levier
après l'axe principal d'articulation, ont une forme en secteur sphérique.
7. Porte de foyer relevable dans un plan sensiblement vertical par des bras articulés
comportant un contrepoids caractérisée par le fait que le ou les contrepoids (19),
fixés aux extrémités (20) des bras d'articulation (3,4), de l'autre côté du levier
après l'axe principal d'articulation, ont une forme en segment sphérique.
8. Porte de foyer relevable dans un plan sensiblement vertical par des bras articulés
comportant un contrepoids selon l'une quelconque des revendications 1,2,3,4,6 ou 7
caractérisée par le fait qu'elle comporte un contrepoids (19) ayant une forme en demi-lune.
9. Porte de foyer relevable dans un plan sensiblement vertical par des bras articulés
comportant un contrepoids selon l'une quelconque des des revendications 5, 6, 7 ou
8 caractérisée par le fait que les extrémités supérieures (21) de chaque contrepoids
(19), en forme de demi-lune, peuvent être reliées par une traverse (22) qui fait
également office de contrepoids.
10. Porte de foyer relevable dans un plan sensiblement vertical par des bras articulés
comportant un contrepoids selon l'une quelconque des revendications 5, 6, 7, 8 ou
9 caractérisée par le fait que les bras articulés (3,4) sont fixés aux contrepoids
(19) en demi-lune au niveau de leur extrémité inférieure (23) et ce, de manière à
ce qu'en position porte baissée, les demi-lunes soient au-dessus de la partie arrière
de l'avaloir (7), mais sans déborder au-delà du plan vertical de la plaque foyère
et qu'en position porte relevée, les contrepoids en demi-lune (19) soient justes engagés
le long des parois latérales (15, 16) du foyer.