[0001] L'invention concerne l'alimentation en carburant et en air primaire d'une chambre
de combustion notamment pour turbomachine.
[0002] Les chambres de combustion traditionnelles comportent généralement une zone primaire
à richesse élevée et une zone de dilution. Dans la zone primaire, est injectée une
partie du débit d'air primaire, d'une part au moyen de vrilles de turbulences internes
et externes destinées à créer un cône de pulvérisation du carburant sortant de l'injecteur,
d'autre part au moyen d'orifices du fond de chambre et des parois internes et externes
de la chambre de combustion. Le choix de la fraction d'air à injecter dans la zone
primaire résulte d'un compromis entre les performances de la chambre de combustion
au plein gaz : émission de fumées, tenue thermique des parois, répartition des températures
et les performances en régime de ralenti : rendement, stabilité.
[0003] En raison de l'accroissement des performances demandées aux chambres de combustion
des moteurs modernes, le compromis entre performances au ralenti et au plein gaz est
de plus en plus difficile à trouver. Pour y parvenir, une première solution a consisté
à réaliser des chambres à deux modules : l'un adapté au régime de plein gaz et l'autre
au régime de ralenti. Les chambres lourdes, car volumineuses, et coûteuses, car elles
nécessitent le doublement des points d'injection, posent également des problèmes de
régulation aux régimes intermédiaires.
[0004] Pour éviter les problèmes rencontrés avec les chambres de combustion initiales et
les chambres à deux modules dont il vient d'être question, une autre voie a été abordée
qui consiste à adapter de manière .continue la répartition du débit d'air en fonction
du régime au moyen de volets mobiles aptes à diaphragmer plus ou moins les entrées
d'air de la chambre, ce qui permet une optimisation continue du fonctionnement de
la chambre, donc une réduction importante du volume de combustion et ainsi de l'encombrement
de la chambre. Une première approche de cette solution est montrée dans les brevets
français 2 491 139 et 2 491 140 qui divulguent des diaphragmes adaptés à une vrille
de turbulence externe radiale ou axiale d'un dispositif d'injection par ailleurs totalement
traditionnel. Ces dispositifs ont pour inconvénients un mauvais guidage de l'air à
l'entrée des vrilles ainsi que la génération de sillages importants à l'intérieur
de la chambre de combustion.
[0005] D'autre part, ont été développés des injecteurs aérodynamiques à bol tels que ceux
décrits dans les brevets antérieurs de la demanderesse : FR 2 357 738 et FR 2 391
359. Ces injecteurs sont montés sur le fond de chambre avec interposition d'une pièce
intermédiaire appelée bol comportant une partie tronconique évasée vers l'aval et
percée d'une multiplicité de trous de faible diamètre par lesquels de l'air à forte
pression pénètre dans le cône de carburant pulvérisé. Par les turbulences qu'il crée
et le mélange intime qu'il réalise, ce bol complète le rôle de l'injecteur, agit sur
la composition de mélange et permet la création d'une mini zone primaire au ralenti.
[0006] Pour améliorer ces injecteurs aérodynamiques à bol intermédiaire, on a doté leur
vrille de turbulence externe ainsi que l'admission d'air des trous de bolide diaphragme
permettant d'en moduler le débit de sortie pour adapter la richesse du mélange air-carburant
en sortie de bol à toutes les conditions de fonctionnement de la chambre de combustion
et ainsi adapter cette richesse à tous les régimes intermédiaires entre le ralenti
et le plein gaz. Une telle disposition est prévue par la demande de brevet français
n" 84.16536 au nom de la demanderesse déposée le 30 octobre 1984.
[0007] La présente invention a pour but d'améliorer ces types d'injecteurs aérodynamiques
à bol intermédiaires en les conformant de telle sorte qu'ils contribuent, d'une part,
à améliorer le refroidissement des parois de la chambre de combustion et, d'autre
part, à améliorer le rendement au ralenti, notamment lorsqu'ils sont montés dans des
chambres de combustion annulaires sur le fond desquelles ils sont régulièrement répartis,
ceci en utilisant au mieux les zones de recirculation localisées existant entre les
injecteurs adjacents.
[0008] Pour ce faire, l'invention a pour objet un dispositif d'injection d'air et de carburant
dans une chambre de combustion notamment de turbomachine comprenant au moins un injecteur
de carburant, une vrille de turbulence externe pour le passage d'air de pulvérisation
du carburant, équipée d'un diaphragme de modulation de débit d'entrée d'air, un corps
en forme de bol comportant un voile aval évasé dans le sens de l'écoulement et pourvu
d'une rangée de trous de bol pour l'injection d'air dans le cône de carburant pulvérisé
et une chambre de refroidissement par impact formée par le voile aval, une bague intermédiaire
et une jupe externe possédant des orifices d'entrée d'air.
[0009] Selon l'invention, la chambre est divisée en quatre secteurs égaux, diamétralement
opposés deux à deux et séparés par des cloisons radiales, deux premiers secteurs comportant
des trous de bol de faible diamètre et deux seconds secteurs comportant des trous
de bol de gros diamètre.
[0010] Selon une particularité de l'invention, le diamètre des trous des premiers secteurs
est calculé pour un fonctionnement optimisé de la chambre de combustion au ralenti
et le diamètre des trous des seconds secteurs pour un rendement optimisé au régime
plein gaz.
[0011] Selon une autre particularité de l'invention, le dispositif d'injection comporte
un diaphragme de modulation du débit d'air des trous de bol de gros diamètre des seconds
secteurs.
[0012] Dans le cas où l'invention est appliquée à une chambre de combustion annulaire comportant
plusieurs injecteurs adjacents les uns aux autres, répartis en couronne sur le fond
de la chambre de combustion, on oriente les bols de telle sorte que les premiers secteurs
de chaque bol soient disposés côte à côte tandis que les seconds secteurs des bols
possédant des trous de gros diamètre sont orientés vers les parois interne et externe
de la chambre de combustion pour en améliorer le refroidissement au régime plein gaz.
[0013] D'autres caractéristiques de l'invention seront explicitées en regard des planches
de dessins représentant de façon non limitative des modes de réalisation de l'invention.
[0014]
La figure 1 montre, en coupe longitudinale, une chambre de combustion équipée d'un
dispositif d'injection selon l'invention.
La figure 2 montre, en demi-coupe longitudinale, un mode de réalisation de l'invention,
sans le corps de l'injecteur de carburant proprement dit.
La figure 3 montre une coupe du bol de l'invention selon une coupe III-III de la figure
2.
La figure 4 montre une coupe IV-IV de la figure 2.
La figure 5 schématise l'orientation des dispositifs selon l'invention appliqués à
une chambre de combustion annulaire.
[0015] Sur la figure 1 est représentée en demi-coupe longitudinale une chambre de combustion
annulaire 1 pour turbomachine comprenant le système d'injection selon l'invention.
La chambre 1 est comprise entre un carter externe 2 et une virole interne 3 qui délimitent
la veine de gaz comprimés. Une fraction F1 de l'air amont provenant du compresseur
(non représenté) est guidée à travers le système d'injection 4 pour la formation du
mélange carburé. Celui-ci passe dans la zone primaire 5 où ont lieu les réactions
de combustion, puis les gaz produits sont dilués dans la zone de dilution 6 et refroidis
dans la zone secondaire aval 7 et sont distribués vers la turbine, non représentée,
qu'ils entraînent.
[0016] L'injecteur dont seul le corps 8 est figuré en pointillé à la figure 1 est relié
au fond 9 de la chambre de combustion par un bol intermédiaire 10 dont la structure
particulière fait l'objet de l'invention. Le système d'injection comporte de façon
connue une vrille de turbulence interne (non représentée) pouvant être soit de type
radial, soit de type axial centripète destinée à projeter le carburant issu de l'injecteur
en formant un jet tronconique évasé vers l'aval.
[0017] L'injecteur 8 muni de sa vrille de turbulence interne est entouré par un chapeau
11 formant la paroi amont du bol intermédiaire 10. Le chapeau 11 comporte en aval
une partie lla tronconique prolongée vers l'amont par une portée cylindrique llb et
enfin par une paroi radiale llc délimitant avec la paroi radiale 12c d'une bague intermédiaire
12 un canal radial doté d'aubages 13 inclinés formant une vrille de turbulence externe
pour le système d'injection. La bague intermédiaire 12 comporte une partie cylindrique
12b et se prolonge en se resserrant vers l'aval par une portée tronconique 12a, le
chapeau 11 et la bague 12 formant un canal annulaire axialo-centripète pour l'air
provenant de la vrille de turbulence externe 13.
[0018] De façon connue, la vrille de turbulence externe 13 peut être diaphragmée par une
bague cylindrique 22 mobile en rotation et comportant des orifices d'entrée d'air
en nombre égal à celui des passages de la vrille 13. La mise en rotation du diaphragme
22 s'effectue par l'intermédiaire d'un levier de manoeuvre 23 (schématisé à la figure
1) relié à un système de commande externe au carter 2 et non représenté. Par ce moyen,
on peut obturer la vrille externe 13 au régime de ralenti et l'ouvrir continuellement
jusqu'à pleine ouverture au plein gaz afin d'optimiser les conditions de mélange air-carburant
(pourcentages air-carburant, répartition volumique, pulvérisation) à tous les régimes
de fonctionnement, ce qui est permis parce que la vrille externe possède une composante
axiale importante aux conditions pleins gaz et faible au ralenti, ceci étant dû au
fait que la vrille est diaphragmée en amont et que, la section au col du bol étant
constante, la vitesse débitante, axiale à ce niveau, est directement proportionnelle
au débit d'air et est donc croissante du ralenti au plein gaz.
[0019] La bague 12 est prolongée vers l'aval par un voile aval tronconique 14 évasé vers
l'aval et formant le bol proprement dit. Celui-ci est relié à la chambre de combustion
par une jupe externe 15 cylindrique rapportée à son bord aval et comportant un filetage
permettant à un écrou non représenté de venir enserrer de façon connue une coupelle
découpée dans le fond 9 de la chambre de combustion.
[0020] La bague 12, le voile aval 14 et la jupe externe 15 forment une chambre annulaire
de refroidissement 16 par impact du voile 14. Pour obtenir ce refroidissement, la
jupe 15 comporte des ouvertures radiales 17 régulièrement réparties sur son pourtour,
permettant l'alimentation de la chambre 16 en air amont.
[0021] Selon l'invention, la chambre 16 est divisée en quatre secteurs 16a, 16b égaux, diamétralement
opposés, séparés par des cloisons radiales 21. Le voile aval 14 comporte régulièrement
répartis sur sa périphérie des trous de bol permettant à l'air amont introduit dans
les secteurs 16a, 16b de la chambre 16 de s'échapper de ladite chambre en remplissant
une fonction de pulvérisation de la nappe conique 18 de carburant formée entre les
jets d'air issus des deux vrilles de turbulence externe et interne. Selon l'invention,
les deux premiers secteurs 16a de la chambre 16 comportent sur les parties du voile
aval 14 qui leur sont associées des trous de bol de petit diamètre 19 tandis que les
seconds secteurs 16b comportent sur les parties correspondantes du voile aval des
trous de bol 20 de gros diamètre.
[0022] Les premiers secteurs 16a et les seconds secteurs 16b sont alimentés séparément en
air amont par les ouvertures radiales 17, les cloisons 21 les isolant totalement les
uns des autres. Selon l'invention, les ouvertures 17, alimentant les seconds secteurs
à trous de bol de gros diamètre, peuvent être diaphragmées par deux prolongements
cylindriques ajourés 22a de la bague 22 formant le diaphragme de la vrille de turbulence
externe 13, afin de moduler le débit de sortie des trous de bol 20.
[0023] Les diaphragmes 22 et 22a ainsi solidaires sont manoeuvrés simultanément vers l'ouverture
ou la fermeture et l'on voit immédiatement que, au ralenti, les trous de bol 20 à
gros diamètre des seconds secteurs ne sont pas alimentés et qu'ils peuvent être alimentés
jusqu'à plein débit par l'ouverture progressive du diaphragme 22a jusqu'à sa pleine
ouverture au plein gaz, alors que les trous de bol 19 des deux premiers secteurs restent
alimentés en air amont pendant toute la durée de fonctionnement de la turbomachine.
[0024] La figure 5 montre la disposition et l'orientation des bols selon l'invention appliqués
à une chambre de combustion annulaire. Sur cette figure, sans représenter la totalité
de chaque bol, on a des bols adjacents 10 vus selon une coupe similaire à celle de
la figure 4.
[0025] La chambre de combustion 1 comporte un certain nombre d'injecteurs reliés au fond
de chambre par autant de bols intermédiaires régulièrement répartis en couronne. Selon
l'invention, les bols adjacents sont orientés de façon à ce que leurs premiers secteurs
alimentés en permanence en air amont soient face à face tandis que les seconds secteurs
diaphragmés au ralenti et débitant au plein gaz soient orientés face aux parois interne
3 et externe 2 de la chambre de combustion afin d'en assurer le refroidissement maximum
au plein gaz.
[0026] Cette disposition est choisie, outre les besoins de refroidissement des parois au
régime plein gaz, parce que l'on s'est rendu compte par des essais d'analogie hydraulique
puis par des mesures de vélocimétrie laser à froid qu'il existait une zone de recirculation
localisée entre les injecteurs adjacents où se localise la flamme juste avant l'extinction
et qu'il importait de garder une alimentation constante en air carburé de cette zone
au ralenti afin d'améliorer la stabilité de flamme dans cette configuration de fonctionnement.
[0027] La séparation du bol en secteurs alimentés en air indépendamment, dont les secteurs
16a en regard sont alimentés constamment en air amont, permet d'obtenir ce résultat,
d'autant mieux que le diamètre des trous de bol 19 des secteurs 16a est calculé de
telle sorte que le rendement au ralenti du dispositif d'injection soit optimal avec
les diaphragmes 22, 22a fermés.
[0028] Parallèlement, le diamètre des trous de bol 20 des secteurs 16b est calculé afin
de rendre optimal, diaphragmes ouverts, le fonctionnement du dispositif d'injection
au régime plein gaz. Ainsi, pour un bol expérimental réalisé, le rendement optimal
au ralenti et en plein gaz a été obtenu avec dix trous de deux millimètres de diamètre
pour chaque premier secteur de cinq trous de quatre millimètres de diamètre pour chaque
second secteur.
[0029] Un autre élément de calcul pris en compte dans la détermination du nombre et des
dimensions des trous de chaque secteur consiste dans le pourcentage d'air admis dans
la chambre de combustion, respectivement par les vrilles de turbulence interne et
externe, par le bol et par les autres orifices d'admission d'air de la chambre (orifices
primaires 24 et de dilution 25, dispositifs de refroidissement des parois par impact,
par convection ou par film pariétal).
[0030] Ainsi, selon l'invention, les dimensions et le nombre des trous de bol et des vrilles
sont tels que le débit d'admission d'air dans la chambre par le système d'injection
(vrille interne + vrille externe + trous de bol) varie de 5% à 22% du débit d'air
total admis dans la chambre de combustion et plus particulièrement que les débits
respectifs par rapport au débit d'air total de la chambre varient depuis le ralenti
jusqu'au plein gaz :
- de 1% à 13% pour la vrille de turbulence externe,
- de 0% à 4% pour les trous de bol 20 des seconds secteurs,
tandis que les débits de la vrille interne et des trous de bol 19 des premiers secteurs
sont constants pendant tout le fonctionnement de la turbomachine, respectivement de
3% et de 2% du débit total d'air admis dans la chambre de combustion.
[0031] Cette disposition, combinée avec l'orientation des bols adjacents les uns par rapport
aux autres et la variation d'angle de swirl de la vrille externe obtenue par la disposition
amont du diaphragme 22, permet de faire varier entre le ralenti et le plein gaz la
répartition volumétrique du mélange air-carburant dans la zone de réaction et de ce
fait d'améliorer la stabilité de flamme au ralenti et le rendement de combustion au
plein gaz et réalisant une modulation continue de ces paramètres tout au long de la
plage de fonctionnement de la chambre de combustion.
[0032] Ces avantages rendent l'invention particulièrement adaptée aux turboréacteurs d'aviation
à faible niveau de pollution.
1. Dispositif d'injection d'air et de carburant dans une chambre de combustion notamment
de turbomachine, comprenant au moins un injecteur de carburant, une vrille de turbulence
externe pour le passage d'air de pulvérisation du carburant, équipée d'un diaphragme
de modulation de débit d'entrée d'air, un corps en forme de bol comportant un voile
aval évasé dans le sens de l'écoulement et pourvu d'une rangée de trous de bol pour
l'injection d'air dans le cône de carburant pulvérisé et une chambre de refroidissement
par impact (16) formée par le voile aval, une bague intermédiaire et une jupe externe
possédant des orifices d'entrée d'air, caractérisé en ce que la chambre est divisée
en quatre secteurs égaux (16a, 16b), diamétralement opposés deux à deux et séparés
par des cloisons radiales (21), deux premiers secteurs (16a) comportant des trous
de bol de faible diamètre (19) et deux seconds secteurs (16b) comportant des trous
de bol de gros diamètre (20).
2. Dispositif d'injection selon la revendication 1, caractérisé en ce que le diamètre
des trous (19) des premiers secteurs (16a) est calculé pour un fonctionnement optimisé
de la chambre de combustion au ralenti et le diamètre des trous (20) des seconds secteurs
(16b) pour un rendement optimisé au régime plein gaz.
3. Dispositif d'injection selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'il comporte
un diaphragme (22a) de modulation du débit d'air des trous de bol de gros diamètre
(20) de chacun des seconds secteurs (16b).
4. Dispositif d'injection selon la revendication 3, caractérisé en ce que le diaphragme
(22) de la vrille de turbulence externe et celui (22a) des orifices de bol des seconda
secteurs (16b) sont solidaires et manoeuvrables simultanément vers l'ouverture au
régime plein gaz ou la fermeture au ralenti.
5. Dispositif d'injection selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, pour chambre
de combustion annulaire comportant plusieurs injecteurs adjacents les uns aux autres,
répartis en couronne sur le fond de la chambre de combustion, caractérisé en ce que
les premiers secteurs (16a) des bols adjacents sont disposés face à face, les seconds
secteurs (16b) des bols possédant les trous de gros diamètre (20) étant orientés vers
les parois (2, 3) de la chambre de combustion pour assurer son refroidissement au
régime plein gaz.
6. Dispositif d'injection selon la revendication 5, caractérisé en ce que les trous
de bol (20) des seconds secteurs (16b) ont un débit global variant entre 0% au ralenti
et 4% au plein gaz par rapport au débit total d'entrée d'air dans la chambre de combustion,
le débit des trous de bol (19) des premiers secteurs (16a) étant de 2% constant et
le débit de la vrille externe (13) variant entre 1% au ralenti et 13% aux pleins gaz.