[0001] La présente invention concerne une haveuse destinée notamment aux tailles courtes.
[0002] La haveuse permet l'abattage de tranches successives de mines dans un déplacement
aller-retour entre deux galeries, ou à partir d'une galerie vers un cul-de-sac.
[0003] Les haveuses classiques sont en général des appareils de forte puissance conçus pour
des tailles longues, c'est-à-dire dont la distance entre les deux galeries est de
l'ordre de 200 à 400 m. Ces haveuses ont des longueurs de l'ordre de 8 m bien supérieures
aux dimensions des galeries et ceci exclut, du moins à l'une des extrémités de taille,
d'amener le bras qui porte le tambour d'abattage jusque dans une position où le tambour
pourrait entamer la couche de charbon à partir de la zone dégagée de la galerie. Pour
cette raison on est obligé de creuser une "niche", soit par des moyens spéciaux, soit
même le plus souvent manuellement, pour ouvrir l'accès au tambour d'abattage.
[0004] Dans certaines mines les couches de charbon sont très irrégulières ou perburtées
par des failles, ce qui, dans ces cas là, conduit à des tailles courtes de 215 à 80
m de longueur. On conçoit aisément que les complications dues au creusement de la
niche sont acceptables pour des tailles longues, mais deviennent prohibitives pour
des tailles courtes où la niche représente des dimensions non négligeables par rapport
à la distance entre deux galeries, dimensions qui peuvent correspondre à un tiers
de la longueur de la taille. Ces haveuses de l'art antérieur ont toutes comme principale
caractéristique d'avoir le bras de support du tambour d'abattage en avant ou dans
le prolongement du châssis de la machine. Ce type de machine est divulgué notamment
par les demandes de brevets françaises n
o 2 345 579 et n
o 2 076 217.
[0005] Par ailleurs il est bien évident que si ces machines avaient été conçues pour permettre
un basculement de 180 degrés du bras de support du cylindre d'abattage de façon à
l'amener dans la silhouette du châssis, ceci nécessiterait le creusement de galeries
présentant une hauteur suffisante pour permettre le pivotement du bras. Ceci imposerait
des galeries de dimensions beaucoup plus conséquentes et constitue donc un inconvénient
rédhibitoire pour l'exploitation de telles machines.
[0006] La présente invention permet d'éviter ces inconvénients grâce à une haveuse de grande
maniabilité et de faible encombrement dont toutes les particularités sont conçues
pour être adaptées à des puissances de 2,5 à 3,5 m et des tailles courtes et pour
rendre superflu le creusement manuel de niche aux extrémités de la taille.
[0007] La présente invention a donc pour objet une haveuse comportant un châssis, un moto-réducteur,
un tambour d'abattage décalé latéralement par rapport au châssis de la haveuse et
supporté à une extrémité d'un bras articulé par son autre extrémité à une extrémité
du moto-réducteur, ce bras étant actionné par un vérin, caractérisée en ce que le
bras relié au moto-réducteur et supportant le tambour se prolonge latéralement par
rapport au châssis dans une direction d'avance de l'abattage, la direction du bras
étant modifiable à l'aide du vérin de manière à permettre différentes hauteurs d'abattage
sans que pratiquement le bras ne dépasse à l'arrière du châssis lors de l'abattage.
[0008] Un autre but de l'invention est de permettre que le dégagement du charbon abattu
s'effectue latéralement sous la machine.
[0009] Ce but est atteint par le fait que le bras support du tambour d'abattage est actionné
par un vérin disposé sous l'axe d'articulation du bras et relié par une biellette
à un prolongement du bras de support, de sorte que le système soit peu encombrant
en hauteur et qu'il laisse libre une zone importante pour le passage du charbon.
[0010] Selon une caractéristique secondaire de l'invention la haveuse comporte un treuil
de traction de la haveuse solidarisable à une extrémité du châssis de la machine ne
supportant pas l'articulation du bras.
[0011] Un dernier but est de proposer une machine qui soit réversible, c'est-à-dire dont
le sens de taille soit tel que l'on puisse partir d'une galerie située à gauche de
la veine à abattre ou dans l'autre disposition d'une galerie située à droite de la
veine à abattre.
[0012] Ce but est atteint par le fait que le châssis comporte à chacune de ses extrémités
des moyens de réception et de fixation, alternativement du treuil ou de l'ensemble
moto-réducteur portant l'articulation du bras à une extrémité du châssis.
[0013] Selon une caractéristique secondaire le treuil fixé à une extrémité du châssis comporte
un engrenage coopérant avec une crémaillère fixe de l'installation et à proximité
de cet engrenage un patin de support reposant sur un rail de l'installation.
[0014] Avantageusement le châssis comporte le long de la face longitudinale opposée au bras
de support, deux tenons de fixation pour patin disposés à proximité de chaque extrémité
du châssis.
[0015] D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus
clairement à la lecture de la description ci-après faite en référence aux dessins
annexés dans lesquels :
- la figure 1 représente une vue arrière de la haveuse disposée parallèlement à la
veine à abattre et transversalement à une galerie ;
- la figure 2 représente une vue arrière de la haveuse ;
- la figure 3 représente une vue latérale de la haveuse ;
- la figure 4 représente une vue de dessus de la haveuse et du tapis roulant ;
- la figure 5A représente une vue de dessous de la haveuse avec 3 appuis ;
- la figure 5B représente une vue de dessous de la haveuse avec 4 appuis ;
- la figure 6 représente une vue en coupe de dessus d'une haveuse correspondant à
l'art antérieur.
[0016] La figure 6 représente une galerie gauche 10 et une galerie droite 12 séparées par
une veine de charbon 13 que l'on cherche à exploiter par des moyens traditionnels.
Ces moyens traditionnels sont constitués par une haveuse comportant un corps principal
ou châssis 2, à une extrémité duquel est monté un bras articulé 3 dont l'autre extrémité
supporte un tambour ou cylindre d'abattage 4. Dans l'exploitation traditionnelle d'une
mine, les galeries 10,12 sont de dimensions les plus réduites possible et permettent
le passage du corps principal de la haveuse. Comme on l'a déjà expliqué précédemment,
dans ces installations traditionnelles, pour mettre la haveuse en position d'abattage,
il est nécessaire de préparer préalablement une niche 11 qui permet au tambour d'abattage
de prendre la passe sans avoir à pénétrer de face dans la veine de façon à pouvoir
attaquer celle-ci.
[0017] Par la présente invention on s'affranchit de l'obligation de creuser cette niche.
[0018] La figure 1 représente une vue en bout de la galerie 10 dans laquelle la haveuse
selon l'invention est disposée parallèlement à la veine 13 à attaquer. On a représenté
par la ligne pointillée A le volume de galerie qu'il faudrait dégager en plus pour
permettre par exemple au bras 3 de la haveuse de venir dans une position qui correspond
à la position de l'art antérieur. On comprend donc aisément que la disposition du
bras de la haveuse selon l'invention permet une économie considérable dans le creusement,
soit de la galerie, soit des niches. Le tambour d'abattage 4 de la haveuse entraîné
en rotation, tourne dans le sens indiqué par la flèche R, tandis que l'ensemble de
la haveuse constitué par le corps 2, le moto-réducteur 20, le bras 3 et le tambour
4, se déplace avec le bras dans la position I correspondant à l'abattage supérieur
suivant le sens de la flèche D. Arrivé à l'extrémité de la veine, extrémité au bout
de laquelle il peut y avoir ou non une galerie, le bras descend de la position I,
à la position II, et l'ensemble de la haveuse se déplace pour effectuer l'abattage
inférieur selon la flèche G en direction de la galerie 10. Comme on peut le voir sur
cette figure, le dispositif comporte également un tapis roulant 5 servant à évacuer
les matériaux abattus et à l'extrémité de ce tapis un groupe moteur 6 et un dispositif
déversoir qui permet de déverser les matériaux abattus sur un deuxième tapis transporteur
7 de direction perpendiculaire au premier, c'est-à-dire parallèle à la direction de
la galerie 10.
[0019] Sur les figures 2 à 5B on peut constater que le tambour d'abattage 4 est disposé
latéralement par rapport au bras de support 3 qui est lui-même articulé sur le côté
du moto-réducteur 20 de la machine. La longueur du bras d'articulation 3 et le diamètre
du tambour 4 sont tels que le bras et le tambour dans la position II de travail, dépassent
peu de la silhouette du châssis de la machine. De cette façon, comme on peut le voir
à la figure 1, lorsque le châssis de la haveuse est revenue entièrement à l'intérieur
de la galerie, le tambour d'abattage se trouve également dégagé à l'intérieur de la
galerie 10 et est prêt à entamer par le côté une nouvelle tranche de la mine. Le tambour
4 comporte à sa périphérie une rampe hélicoïdale 40 orientée de façon à ce que lorsque
le tambour tourne dans le sens indiqué par la flèche R, les matériaux arrachés par
la rampe hélicoïdale 40, soient déplacés en direction du châssis 2 de la machine et
du tapis roulant 5. Le tapis roulant 5 est encadré de part et d'autre par un rail
inférieur 50 et un rail supérieur 51 visible sur les figures 3 et 4. Sur ce rail supérieur
51 est disposée une crémaillère 53 et adjacent à ce rail est placée une goulotte 54
dans laquelle vient se déposer une chaîne porte-câble 52. Cette chaîne 52 porte-câble
permet d'assurer au moyen du câble 25 l'alimentation en énergie du groupe moto-réducteur
20 disposé sur le châssis 2 de la machine. En dessous du groupe moto-réducteur 20
et parallèlement au fond plat du châssis 2 de la machine est disposé un vérin hydraulique
21, articulé au châssis en un point fixe 210, disposé à proximité de l'extrémité du
châssis. Cette extrémité de châssis va accueillir un treuil 8 coopérant avec la crémaillère
53 de manière à permettre l'entraînement de la haveuse le long du tronçon. Le vérin
comporte une extrémité mobile reliée à une biellette 22, l'autre extrémité étant articulée
à un axe 320 solidaire d'une oreille 32 boulonnée sur un prolongement du bras 3 par
rapport à l'axe d'articulation 30 de ce bras sur le moto-réducteur 20.
[0020] Comme on peut le voir sur la figure 5A, le châssis supporte à sa partie inférieure
un patin 90 disposé approximativement au milieu de la longueur du châssis et le long
du côté longitudinal du châssis adjacent au bras de support 3 de la tête d'abattage
4. Le long du côté longitudinal opposé à ce patin, se trouvent deux tenons 23,24
sur lesquels on peut monter un deuxième patin 91 qui viendra s'appuyer sur le rail
supérieur 51. Le patin 90 quant à lui vient s'appuyer sur le rail inférieur 50. Dans
le cas de la disposition des organes correspondant à une exploitation de la veine
avec une galerie 10 située à gauche de celle-ci comme représenté à la figure 1, le
tenon utilisé pour la fixation du patin supérieur 91 est celui disposé à proximité
de l'axe d'articulation 30 du bras 3, tandis que le tenon 23 disposé à proximité du
treuil 8 n'est pas utilisé. Le treuil 8 est placé à l'extrémité du châssis opposé
à celle recevant l'axe d'articulation 30 du bras 3 et ce treuil 8 est disposé de façon
à ce que l'engrenage 81 soit placé à proximité du côté longitudinal du châssis opposé
au côté le long duquel se déplace le bras 3 de support de la tête d'abattage. Cet
engrenage 81 venant en prise avec la crémaillère 53 pour tracter la machine dans le
sens de la flèche D pour l'abattage supérieur et dans le sens de la flèche G pour
l'abattage inférieur. La disposition du patin 90 au milieu du châssis est avantageuse
car elle libère l'espace situé sous le châssis à l'avant de l'axe de rotation du tambour
d'abattage 4 de façon à permettre à ce tambour de ramener les matériaux en direction
du tapis roulant 5 qui se déplace entre les trois points de support du châssis 2 de
la haveuse.
[0021] La figure 5B montre une autre réalisation du support de la haveuse sur le rail 50.
On utilise dans un mode différent de réalisation, deux patins 92,83 qui viennent en
appui sur le rail inférieur 50. Les deux patins sont fixés aux deux extrémités de
la longueur du châssis 2. Les deux patins donnent une meilleure stabilité à la haveuse
sur les rails mais ont l'inconvénient d'encombrer l'espace situé sous le châssis.
[0022] Comme on peut le voir sur la figure 3 en-dessous du châssis 2, on dispose d'un espace
9 suffisant pour permettre au matériau abattu d'être transporté par le tapis roulant
5. La constitution de la machine permet au bras de support des tambours d'abattage
de se déplacer dans un demi-plan P, parallèle au châssis de la machine et limité d'un
côté par la ligne mixte B passant par l'axe de pivotement 30 du bras 3.
[0023] De manière à permettre à la haveuse une exploitation d'une veine vers la gauche ou
vers la droite à partir d'une galerie, le châssis comporte des moyens de réception
et de fixation non représentés permettant de placer l'ensemble moto-réducteur/bras
d'articulation à chacune des extrémités du châssis. Ainsi, lorsque l'on désirera attaquer
une veine par la droite d'une galerie l'ensemble moto-réducteur sera fixé sur la châssis
à son extrémité gauche. L'extrémité droite sera alors munie du treuil assurant le
système d'avance de la haveuse. Le treuil viendra se positionner par des moyens de
fixation identiques aux moyens de fixation de l'ensemble moto-réducteur/bras d'articulation
sur la même extrémité ou par des moyens de fixation propres aux treuils différents
de ceux du moto-réducteur.
[0024] Dans le cas où l'exploitation de la veine 13 se ferait à partir d'une galerie 12
disposée à droite de la veine, la machine serait montée de façon symétrique, c'est-à-dire
que l'axe d'articulation du bras 3 serait disposé à la place où est figuré (figure
2) le treuil 8 et dans ce cas on utiliserait l'oreille 31 boulonnée sur le bras 3
de façon symétrique à l'oreille 32 par rapport à un axe de symétrie longitudinal du
bras. Cette oreille 31 serait reliée à la biellette 22 qui est elle-même reliée au
vérin 21 qui dans ce cas serait attaché en un point fixe disposé à proximité du tenon
24 et non plus au point fixe 210 qui est lui disposé à proximité du tenon 23. Il est
bien évident que dans ce cas, le groupe moto-réducteur serait orienté en sens inverse
au sens représenté à la figure 2. Par contre le tambour 4 par rapport au tapis transporteur
et par conséquent aux côtés longitudinaux du châssis de la machine restera du même
côté.
[0025] On comprend à la lumière de la description ci-dessus que l'on a ainsi réalisé une
machine compacte qui permet de réduire au minimum la taille de la galerie nécessaire
à l'exploitation d'une veine et qui peut très bien permettre l'exploitation d'une
veine avec une seule galerie d'accès.
[0026] Sur la figure 1 on a représenté suivant le pointillé A la taille de la galerie qu'il
faudrait creuser pour permettre à une machine de taille équivalente mais fonctionnant
suivant le principe de l'art antérieur, c'est-à-dire avec le bras en avant du châssis,
de venir se placer pour attaquer la veine 13.
[0027] Naturellement, l'invention n'est en rien limitée par les particularités qui ont été
spécifiées dans ce qui précède ou par les détails du mode de réalisation particulier
choisi pour illustrer l'invention. Toutes sortes de variantes peuvent être apportées
à la réalisation particulière qui a été décrite à titre d'exemple et à ses éléments
constitutifs sans sortir pour autant du cadre de l'invention. Cette dernière englobe
ainsi tous les moyens constituant des équivalents techniques des moyens décrits ainsi
que leurs combinaisons.
1. Haveuse comportant un châssis (2), un moto-réducteur (20), un tambour d'abattage
(4) décalé latéralement par rapport au châssis (2) de la haveuse et supporté à une
extrémité d'un bras (3) articulé par son autre extrémité à une extrémité du moto-réducteur
(20), ce bras (3) étant actionné par un vérin (21), caractérisée en ce que le bras
(3) relié au moto-réducteur (20) et supportant le tambour (4) se prolonge latéralement
par rapport au châssis (2) dans une direction d'avance de l'abattage, la direction
du bras étant modifiable à l'aide du vérin de manière à permettre différentes hauteurs
d'abattage sans que pratiquement le bras ne dépasse à l'arrière du châssis lors de
l'abattage.
2. Haveuse selon la revendication 1, caractérisée en ce que le vérin (21) est disposé
parallèlement au fond plat du châssis (2) sous l'axe d'articulation du bras (3) et
se trouve relié par une biellette (22) à un prolongement (32) du bras de support (3).
3. Haveuse selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en
ce qu'elle comprend un treuil (8) de traction de la haveuse solidarisable à une extrémité
du châssis (2) de la machine ne supportant pas l'articulation du bras (3).
4. Haveuse selon la revendication 3, caractérisée en ce que le châssis (2) comporte
à chacune de ses extrémités des moyens de réception et de fixation, alternativement
du treuil (8) ou de l'ensemble moto-réducteur portant l'articulation du bras à une
extrémité du châssis (2).
5. Haveuse selon la revendication 4, caractérisée en ce que le treuil (8) fixé à une
extrémité du châssis comporte à une extrémité, un engrenage (81) coopérant avec une
crémaillère fixe (53) de l'installation et à proximité de cet engrenage (81) un patin
de support (82) reposant sur un rail de l'installation.
6. Haveuse selon la revendication (5), caractérisée en ce qu'elle comporte sur le
côté latéral adjacent au bras (3) support du tambour d'abattage (4), un patin unique
(90) disposé approximativement au milieu de la longueur du châssis (2) et décalé par
rapport à l'axe de rotation du tambour d'abattage (4).
7. Haveuse selon la revendication 5, caractérisé en ce qu'elle comporte sur le côté
latéral adjacent au bras (3) support du tambour d'abattage (4), deux patins (83,92)
disposés aux deux extrémités de la longueur du châssis.
8. Haveuse selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en
ce que le châssis (2) comporte le long de la face longitudinale opposée au bras de
support (3), deux tenons (23,24) de fixation pour patin disposés à proximité de chaque
extrémité du châssis.
9. Haveuse selon la revendication 8, caractérisée en ce que le tenon (24), disposé
à l'extrémité du châssis (2) la plus éloignée du treuil (8), supporte un patin (91).
10. Haveuse selon la revendication 9, caractérisée en ce qu'entre les patins (82,83,90,91,92)
de support de la haveuse, circule un tapis roulant (5) d'enlèvement des matériaux.
11. Haveuse selon la revendication 10, caractérisée en ce que le vérin (21) est disposé
à plat dans le châssis (2) de façon à libérer au maximum l'espace (9) entre les patins
(82,83,90,91,92) pour le transport du charbon.
12. Haveuse selon l'une quelconque des revendications 4 à 11, caractérisée en ce
que le bras de support (3) comporte deux oreilles symétriques (31,32) qui sont montées
alternativement suivant le sens du chantier pour les relier, suivant le mode de montage
choisi, au vérin (21) de commande de basculement qui peut être fixé soit à proximité
du tenon (23), soit à proximité du tenon (24).