[0001] La présente invention concerne les circuits magnétiques pour la réalisation de selfs
de stabilisation du fonctionnement de lampes à décharge.
[0002] Les calculs montrent que l'inductance d'une self dépend fortement de la largeur de
l'entrefer. En effet, la plus simple des formules donnant la valeur L de l'inductance
est de la forme L = N²/R, dans laquelle N est le nombre de spires et R la somme des
réluctances le long du trajet du flux. La réluctance, ou résistance magnétique est,
quant à elle, de la forme l/p.s dans laquelle
l représente la longueur de l'élément de circuit (fer ou air) dans le sens des lignes
de flux,
s la section du circuit et
p la perméabilité magnétique. Dans des selfs telles que celles utilisées pour stabiliser
le fonctionnement de lampes à décharge, on constate que la réluctance du circuit magnétique
(trajet dans le fer) ne représente que 2 à 5 % de la réluctance de l'entrefer (trajet
dans l'air). Aussi, l'inductance des selfs peut être modifiée dans une grande mesure
par action seulement sur la valeur de l'entrefer.
[0003] Pour une gamme de fabrication couvrant un ensemble de lampes à décharge de type et/ou
puissance variés, à chaque lampe correspond une inductance particulière idéale de
la self de stabilisation. Si l'on désire réaliser l'ensemble des selfs de la façon
la plus économique sur le plan des matériaux, on peut penser utiliser des circuits
magnétiques de mêmes dimensions et faire varier l'entrefer. Idéalement, il conviendrait
même que l'entrefer soit variable de façon continue non seulement pour obtenir différentes
valeurs d'inductance prédéterminées, mais aussi pour compenser les tolérances sur
les autres paramètres influant sur la valeur de l'inductance, à savoir notamment le
nombre de spires, la perméabilité des matériaux magnétiques et la section de passage
du flux.
[0004] Il existe dans l'art électrotechnique de nombreux exemples de réalisation d'inductances
à entrefer ajustable. D'une façon générale, il est prévu qu'une partie du circuit
magnétique puisse se déplacer par rapport à une partie de circuit complémentaire.
L'entrefer est ajusté en mesurant en permanence le courant traversant l'enroulement
sous l'effet d'une tension d'alimentation constante. Quand ce courant a atteint une
valeur de consigne prédéterminée, les deux parties du circuit magnétique sont immobilisées
l'une par rapport à l'autre par des moyens mécaniques.
[0005] Dans un processus de fabrication en série, il faut réaliser une machine capable d'imprimer
un mouvement lent et de faible amplitude aux parties du circuit magnétique mobiles
l'une par rapport à l'autre, de mesurer d'une manière continue le courant traversant
l'enroulement et d'assurer le blocage en position des parties de circuit magnétique.
Une telle machine est nécessairement compliquée et coûteuse surtout si on exige d'elle
une cadence de production élevée.
[0006] Par ailleurs, une telle machine agissant généralement par pression sur les parties
de circuit magnétique, cela implique que l'entrefer soit garni au préalable avec un
matériau amagnétique déformable opposant une force de réaction connue à l'action de
pression exercée par la machine. Aussi, si cette technique de réalisation de selfs
présente des avantages sur le plan des qualités électrotechniques du produit fini,
elle implique en revanche une mise en place complexe des parties du circuit magnétique
et la réalisation d'une machine spécifique pour le réglage de l'inductance.
[0007] Aussi, la présente invention a-t-elle pour but de fournir un procédé permettant de
réaliser des circuits magnétiques ayant des entrefers différents adaptés à un ensemble
de lampes à décharge différentes, sans nécessiter l'utilisation de machines ou montages
complexes pour régler la position relative de parties de circuit magnétique.
[0008] Ce but est atteint grâce à un procédé selon lequel, conformément à l'invention,
- on détermine, pour chaque lampe de l'ensemble, une valeur d'entrefer idéale pour
la self de stabilisation de cette lampe,
- à partir des valeurs idéales d'entrefer ainsi déterminées, on choisit un entrefer
minimum convenant au moins de façon approchée pour une ou plusieurs lampes de l'ensemble,
un entrefer maximum convenant au moins de façon approchée pour une ou plusieurs autres
lampes de l'ensemble et au moins un entrefer intermédiaire convenant au moins de façon
approchée pour une ou plusieurs des lampes restantes de l'ensemble, de manière à couvrir
au moins approximativement les besoins en entrefers différents pour toutes les lampes
de l'ensemble avec l'entrefer minimum, l'entrefer maximum et le ou les entrefers intermédiaires,
et
- on réalise un ensemble de selfs de stabilisation comprenant une première self réalisée
au moyen de premiers éléments de circuit magnétique formant chacun l'entrefer minimum
choisi, une deuxième self réalisée au moyen de seconds éléments de circuits magnétique
formant chacun l'entrefer maximum choisi et une ou plusieurs selfs intermédiaires
réalisées au moyen des premiers et seconds éléments de circuit magnétique pour former
le ou les entrefers intermédiaires choisis par combinaison des entrefers minimum et
maximum.
[0009] Les circuits magnétiques des différentes selfs sont formés de deux empilages de tôles
magnétiques situés de part et d'autre d'un plan de joint et les tôles utilisées pour
au moins l'un des deux empilages présentent par rapport au plan de joint un entrefer
partiel ayant l'une ou l'autre de deux valeurs différentes formant les entrefers minimum
et maximum avec l'entrefer partiel défini par les tôles de l'autre empilage.
[0010] Les deux valeurs différentes d'entrefer partiel peuvent être obtenues avec des tôles
particulières, ce qui conduit, pour réaliser un des empilages des différentes selfs,
à utiliser des tôles de deux types différents.
[0011] En variante, les deux valeurs différentes d'entrefer partiel peuvent être obtenues
avec des mêmes tôles, l'une ou l'autre des deux valeurs étant obtenue selon que les
tôles magnétiques présentent l'un ou l'autre de deux côtés opposés en regard de l'autre
empilage.
[0012] Ainsi, le procédé selon l'invention permet de couvrir au moins de façon approchée
les besoins en entrefers pour tout un ensemble de lampes à décharge différentes sans
nécessiter de réglages de positions relatives de parties de circuits magnétiques et
sans demander un assortiment important de tôles magnétiques de types différents.
[0013] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description faite, ci-après, à
titre indicatif mais non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels
:
- la figure 1 est un diagrame montrant la répartition des valeurs d'entrefer idéales
pour une gamme de fabrication de lampes à décharge différentes,
- les figures 2 à 4 sont des vues schématiques de circuits magnétiques avec des entrefers
respectivement minimum, maximum et intermédiaire pour la réalisation de selfs de stabilisation
couvrant les besoins de la gamme de lampes à décharge envisagée,
- la figure 5 est une vue en coupe suivant le plan V-V de la figure 4 montrant le
circuit magnétique à entrefer intermédiaire,
- les figures 6 à 8 sont des vues schématiques de circuits magnétiques avec des entrefers
respectivement minimum, maximum et intermédiaire suivant un autre mode de mise en
oeuvre de l'invention, et
- la figure 9 est une vue en coupe suivant le plan IX-IX de la figure 8 montrant une
variante de réalisation du circuit magnétique à entrefer intermédiaire.
[0014] Comme déjà indiqué, pour une lampe à décharge donnée, il est possible de déterminer
un entrefer idéal du circuit magnétique de la self de stabilisation de la lampe, c'est-à-dire
un entrefer correspondant à une économie maximale sur le plan des matériaux utilisés
pour la construction de la self (fer et cuivre). A cet effet, on peut avoir recours
à des machines de réglage d'entrefer ou à des séries complètes de circuits magnétiques
différents correspondant chacun à une lampe particulière, mais le surcoût qui en résulte
peut annuler en grande partie l'économie réalisée sur les matériaux.
[0015] L'invention procède d'un constat fait par la déposante. Il est en effet apparu que
les besoins en entrefers différents pour une gamme de fabrication de lampes à décharge
différentes peuvent etre satisfaits, au moins de façon approchée, avec une valeur
minimale d'entrefer convenant pour une ou plusieurs lampes, une valeur maximale d'entrefer
convenant pour une ou plusieurs autres lampes et au moins une valeur intermédiaire
d'entrefer pour couvrir les besoins des lampes restantes. Les valeurs minimale et
maximale d'entrefer peuvent être obtenues respectivement par des premiers et des seconds
éléments de circuits magnétiques tandis que la ou chaque valeur intermédiaire est
obtenue en combinant les valeurs minimale et maximale, c'est-à-dire en associant des
premiers et seconds éléments de circuit magnétique.
[0016] Ainsi, des circuits magnétiques pour fabriquer les selfs de stabilisation convenant
pour toutes les lampes considérées peuvent être réalisés à partir d'un nombre réduit
d'éléments de circuits magnétiques différents et sans demander de réglage continu
de la largeur d'entrefer.
[0017] Afin d'illustrer ce qui précède, on a représenté sur la figure 1 un diagramme ou
"carte des entrefers" montrant les différentes valeurs d'entrefer optimisées pour
des selfs de stabilisation destinées à un ensemble de lampes à décharge correspondant
à une gamme de fabrication de la demanderesse. Les lampes à décharge et les entrefers
correspondants qui figurent sur ce diagramme sont les suivants :
(1) Lampes sodium haute pression (SHP)
[0018]
- A - Lampe 70 W pour réseau 220-240 V (SHP 70/24) : entrefer (e) égal à 0,840 mm,
- B - Lampe 100 W pour réseau 220-240 V (SHP 100/24) : e = 0,855 mm,
- C - Lampe 50 W pour réseau 220-240 V (SHP 50/24) : e = 0,887 mm.
(2) Ballons fluorescents (BF)
[0019]
- D - lampe 50 W pour réseau 230 V (BF 50/23) : e = 0,863 mm,
- E - Lampe 80 W pour réseau 230 V (BF 80/23) : e = 0,982 mm,
- F - Lampe 125 W pour réseau 230 V (BF 100/23) : e = 0,957 mm.
(3) Lampe 125 W pour réseau 240 V (BF 125/24) :
[0020]
- G - échauffement de l'enroulement de la self de 50 degrés centigrades au-dessus
de la température ambiante : e = 0,841 mm
- H - échauffement de 57 degrés centigrades : e = 0,960 mm
- I - échauffement de 68 degrés centigrades : e = 1,065 mm.
[0021] Le diagramme montre que l'on peut choisir un entrefer minimum 2a = 0,850 mm convenant
pour les lampes A, B, C, D et G, un entrefer maximum 2b = 1,065 mm convenant pour
la lampe I et un entrefer intermédiaire a + b = 0,9575 mm convenant pour les lampes
E, F et H. Come cela ressortira de la description qui suit, ces différents entrefers
pourront être obtenus avec un assortiment très réduit de tôles différentes, par exemple
au moyen de tôles identiques à l'entrefer près.
[0022] Dans cet exemple l'entrefer intermédiaire a la valeur moyenne entre les entrefers
minimum et maximum. Toutefois, dans d'autres cas, l'entrefer intermédiaire pourrait
prendre une autre valeur comprise dans l'intervalle entre les entrefers minimum et
maximum. Il est également possible que les circonstances imposent le choix de plus
d'une valeur intermédiaire pour que l'écart entre chaque entrefer optimisé et l'entrefer
minimum, maximum ou intermédiaire le plus proche reste inférieur à une certaine valeur
(par exemple pour limiter l'erreur sur l'entrefer réel par rapport à la valeur optimisée
à quelques pour cent, moins de 5 % à titre indicatif).
[0023] En revenant à l'exemple envisagé, les figures 2 à 4 illustrent un mode de réalisation
de trois circuits magnétiques 10, 20, 30 correspondent aux valeurs d'entrefer 2a,
2b et a + b déterminées.
[0024] Le circuit magnétique 10 (figure 2) est formé de deux empilages 11, 15 situés de
part et d'autre d'un plan de joint P. L'empilage 11 est réalisé de façon conventionnelle
au moyen de tôles identiques 12 en forme de E. De même, l'empilage 15 est réalisé
au moyen de tôles identiques 16 en forme de E. Les tôles 16 ont des branches latérales
qui s'appuient par leurs extrémités sur les extrémités des branches latérales des
tôles 12, le long du plan P. Les tôles 12 et 16 délimitent par leurs branches centrales
un entrefer de largeur 2a, cet entrefer étant formé par un entrefer partiel e1 entre
la branche centrale des tôles 12 et le plan de joint P, et un entrefer partiel e2
entre la branche centrale des tôles 16 et le plan P. On a alors e1 + e2 = 2a.
[0025] De la même façon, le circuit magnétique 20 (figure 3) est formé de deux empilages
21, 25 situés de part et d'autre d'un plan de joint P′ et réalisés au moyen de tôles
22, 26, respectivement. Les tôles 22 et 26 délimitent par leurs branches centrales
un entrefer de largeur 2b formé par un entrefer partiel e′1 entre les branches centrales
des tôles 22 et le plan de joint P′ et un entrefer partiel e′2 entre les branches
centrales des tôles 26 et le plan de joint P′. On a alors e′1 + e′2 = 2b. Avantageusement,
les tôles 22 sont choisies identiques aux tôles 12 afin de limiter l'assortiment de
tôles magnétiques différentes destinées à la fabrication des différentes selfs. Il
en résulte e1 = e′1 et, par conséquent, e′2 = e1 + 2b - 2a. A titre indicatif, pour
l'exemple considéré, on pourra avoir e1 = e2 = e′1 = a = 0,425 mm et e′2 = 0,640 mm.
[0026] Le circuit magnétique 30 (figures 4 et 5) est formé, comme les circuits 10 et 20,
de deux empilages 31, 35 situés de part et d'autre d'un plan de joint P˝. L'empilage
31 est réalisé au moyen de mêmes tôles 32 avantageusement identiques aux tôles 12
et 22 et formant donc un entrefer partiel e˝1 = e′1 = e1 avec le plan de joint P˝.
L'empilage 35 est réalisé au moyen d'une combinaison des tôles 16 et 26 de manière
à former avec le plan de joint P˝ un entrefer électrotechniquement équivalent à un
entrefer de largeur constante e˝2 telle que e˝2 + e˝1 = a + b, c'est-à-dire e˝2 =
b en prenant e1 = e2 = e˝1 = a, ou encore e˝2 = 0,5325 mm dans l'exemple considéré.
[0027] L'entrefer élémentaire e˝2 est obtenu par une combinaison des tôles dans la proportion
voulue pour obtenir la valeur intermédiaire d'entrefer recherchée. Si, comme dans
l'exemple considéré, la valeur de l'entrefer intermédiaire est la moyenne entre les
valeurs des entrefers minimum et maximum, l'empilage 35 est formé, pour une moitié
de tôles 16 et, pour l'autre moitié, de tôles 26. Dans cet empilage, l'arrangement
des tôles 16 et 26 pourra varier sans modifier de façon sensible l'entrefer élémentaire
électrotechniquement équivalent. L'arrangement montré par la figure 5 consiste à empiler
alternativement des paquets de tôles 16 et des paquets de tôles 26, le nombre de tôles
étant le même dans les différents paquets.
[0028] Telles que représentées sur les figures 2 à 5, les tôles 12 et 16 formant les empilages
11 et 15 ont des dimensions extérieures différentes, de même que les tôles 22 et 26
formant les empilages 21 et 25. Avantageusement, on pourra toutefois utiliser des
tôles de mêmes dimensions extérieures, ce qui permet de réduire l'assortiment de tôles
différentes nécessaires à deux en choisissant des tôles 12, 16 et 22 identiques et
des tôles 22 qui n'en diffèrent que par l'entrefer partiel.
[0029] On notera également que le circuit magnétique correspondant à l'entrefer intermédiaire
peut être réalisé de façon automatique en alimentant alternativement des paquets de
tôles 16 et des paquets de tôles 26 pour former l'empilage 35 (au lieu d'alimenter
uniquement des paquets de tôles 16 ou uniquement des paquets de tôles 26 pour la formation
des empilages 15 et 25). Ceci reste vrai dans le cas où le ou les entrefers intermédiaires
ont des valeurs autres que la moyenne entre les entrefers minimum et maximum, la seule
différence étant que les tôles 16 et 26 sont en nombres différents dans l'empilage
35.
[0030] Les figures 6 à 9 illustrent trois autres modes de réalisation de circuits magnétiques
40, 50, 60 offrant respectivement un entrefer minimum, un entrefer maximum et un entrefer
intermédiaire.
[0031] Le circuit magnétique 40 (figure 6) comprend deux empilages 41, 45 situés de part
et d'autre d'un plan de joint Q. L'empilage 41 est constitué par des tôles 42 en forme
de E, tandis que les tôles 46 constituant l'empilage 45 présentent, face aux tôles
42, un bord rectiligne 47 situé dans le plan de joint Q. De la sorte, l'entrefer partiel
défini par les tôles 46 est nul, et l'entrefer partiel e1 défini par les tôles 42
est égal à l'entrefer minimum 2a.
[0032] Le circuit magnétique 50 (figure 7) comprend également deux empilages 51, 55 situés
de part et d'autre d'un plan de joint Q′. L'empilage 51 est formé de tôles 52 identiques
aux tôles 42 définissant donc un entrefer patiel e′1 = 2a. L'empilage 55 est formé
de tôles 56 identiques aux tôles 46 mais occupant par rapport à celles-ci une position
retournée de manière à présenter leur bord 58, opposé au bord 57, en regard des tôles
52. Les tôles 42, 56 ont une forme en C de sorte que, dans la position qu'elles occupent
dans le circuit 50, elles définissent un entrefer partiel non nul e′2. Les entrefers
e′1 et e′2 forment l'entrefer maximum 2b. On a alors e′2 = 2b - 2a.
[0033] Enfin, le circuit magnétique 60 (figures 8, 9) comprend deux empilages 61, 65 situés
de part et d'autre d'un plan de joint Q˝, l'empilage 61 étant formé de tôles 62 identiques
aux tôles 42 et 52 définissant un entrefer partiel e˝1 = e′1, tandis que l'empilage
65 est formé par un panachage de tôles 46 et 56 pour définir un entrefer partiel électrotechniquement
équivalent e˝2 tel que e˝1 + e˝2 soit égal à l'entrefer intermédiaire (c'est-à-dire
e˝2 = b - a dans le cas considéré). Toute valeur d'entrefer intermédiaire peut être
obtenue en faisant varier entre 0 et 100 % la proportion de tôles 56 dans l'empilage
65.
[0034] Le nombre de types de tôles magnétiques différentes nécessaires pour réaliser les
différents entrefers minimum, maximum et intermédiaire(s) désirés est donc ici aussi
réduit au minimum. De plus, le dessin des circuits magnétiques des figures 6 à 9 est
également avantageux en ce qu'il permet, comme connu en soi, de tirer les tôles 46,
56 sans perte de matière des évidements 43 situés entre la branche centrale et les
branches latérales des tôles 42, 52, 62.
[0035] L'avantage économique apporté par le procédé selon l'invention ressortira des tableaux
donnés ci-après.
[0036] Les tableaux I, II et III donnent différentes caractéristiques des selfs de stabilisation
de plusieurs des lampes de la gamme envisagée en référence à la figure 1, respectivement
:
- en imposant une valeur d'entrefer unique (c'est la valeur maximale e = 1,065 mm
qui doit être alors choisie),
- en choisissant pour chaque lampe une self avec entrefer optimisé,
- en choisissant pour chaque lampe une self avec une valeur d'entrefer égale à celle
convenant le mieux parmi les valeurs d'entrefer minimum, maximum et intermédiaire.
1. Procédé de réalisation de circuits magnétiques pour selfs de stabilisation destinées
à des lampes à décharge, caractérisé en ce que, pour un ensemble de lampes à décharge
différentes,
- on détermine, pour chaque lampe de l'ensemble, une valeur entrefer idéale pour la
self de stabilisation de cette lampe,
- à partir des valeurs idéales d'entrefer ainsi déterminées, on choisit un entrefer
minimum convenant au moins de façon approchée pour une ou plusieurs lampes de l'ensemble,
un entrefer maximum convenant au moins de façon approchée pour une ou plusieurs autres
lampes de l'ensemble et au moins un entrefer intermédiaire convenant au moins de façon
approchée pour une ou plusieurs des lampes restantes de l'ensemble, de manière à couvrir
au moins approximativement les besoins en entrefers différents pour toutes les lampes
de l'ensemble avec l'entrefer minimum, l'entrefer maximum et le ou les entrefers intermédiaires,
et
- on réalise un ensemble de selfs de stabilisation comprenant une première self réalisée
au moyen de premiers éléments de circuit magnétique formant chacun l'entrefer minimum
choisi, une deuxième self réalisée au moyen de seconds éléments de circuit magnétique
formant chacun l'entrefer maximum choisi et une ou plusieurs selfs intermédiaires
réalisées au moyen des premiers et seconds éléments de circuit magnétique pour former
le ou les entrefers intermédiaires choisis par combinaison des entrefers minimum et
maximum.
2. Procédé selon la revendication 1, pour la réalisation de circuits magnétiques formés
de deux empilages de tôles magnétiques situés de part et d'autre d'un plan de joint,
caractérisé en ce que l'on forme au moins l'un des deux empilages pour les différentes
selfs au moyen de tôles magnétiques présentant, par rapport au plan de joint, un entrefer
partiel ayant l'une ou l'autre de deux valeurs différentes formant lesdits entrefers
minimum et maximum avec la valeur d'entrefer partiel définie par l'autre empilage.
3. Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que lesdites tôles magnétiques
sont de deux types différents.
4. Procédé selon la revendication 3, caractérisé en ce que les circuits magnétiques
des différentes selfs sont réalisés au moyen de tôles magnétiques ayant mêmes dimensions
extérieures et différant les unes des autres uniquement par la valeur d'entrefer partiel.
5. Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que lesdites tôles magnétiques
sont de même forme et définissent un entrefer partiel ayant l'une ou l'autre desdites
valeurs différentes selon qu'elles présentent l'un ou l'autre de deux côtés opposés
en regard de l'autre empilage.