(19)
(11) EP 0 230 842 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
05.08.1987  Bulletin  1987/32

(21) Numéro de dépôt: 86420301.3

(22) Date de dépôt:  15.12.1986
(51) Int. Cl.4D03D 49/60
(84) Etats contractants désignés:
CH DE ES GB IT LI

(30) Priorité: 16.12.1985 FR 8518814

(71) Demandeur: Elosua, Joaquin Aperribay
ES-20007 San Sebastian (ES)

(72) Inventeur:
  • Gea Aizpurua, Jose Antonio
    San Sebastian Guipuzcoa (ES)

(74) Mandataire: Monnier, Guy et al
Cabinet Lavoix Lyon 62, rue de Bonnel
69448 Lyon Cédex 03
69448 Lyon Cédex 03 (FR)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Bloc de cames à battant pour la commande dupeigne des métiers à tisser


    (57) Les organes (3, 4) qui supportent respectivement le levier double porte-galets (6-7) et les disques conjugués de la came double d'entraînement (8), sont prévus sous la forme de manchons susceptibles d'être traversés axialement par des arbres de toute longueur désirée, en évitant ainsi le raccordement coaxial des arbres des différents blocs assurant la commande d'un même porte-peigne.




    Description


    [0001] La présente invention a trait aux métiers à tisser et elle concerne plus particulièrement les blocs de cames à battant qui sont destinés à assurer la commande du porte-peigne oscillant.

    [0002] On sait que dans les constructions classiques, les dispositifs de ce type comprennent un carter à l'intérieur duquel sont montés deux arbres qui sont orientés parallèle­ment l'un à l'autre et dont les extrémités dépassent de part et d'autre des faces latérales dudit carter. Sur l'un de ces arbres est calé un jeu de cames conjuguées contre lesquelles roulent deux galets suiveurs portés par un levier double lui-même rendu angulairement solidaire de l'autre arbre, les choses étant agencées de façon à ce que la rotation continue du premier arbre détermine un mouvement oscillant du second.

    [0003] Compte tenu de la longueur du porte-peigne, la commande oscillante de celui-ci nécessite au moins deux blocs de cames du type susvisé, de telle sorte que les arbres de ces deux blocs doivent être réunis deux à deux à l'aide de raccords et d'arbres intermédiaires. On conçoit toutefois que cet assemblage constitue un travail délicat car il est évidemment indispensable d'éviter tout défaut d'alignement, même minime.

    [0004] C'est à cet inconvénient qu'entend principalement remédier la présente invention, laquelle consiste essentiellement à réaliser chacun des arbres du bloc de cames sous la forme de manchons aptes à être traversés axialement par des axes de toute longueur désirée.

    [0005] Le dessin annexé, donné à titre d'exemple, permettra de mieux comprendre l'invention, les caractéristiques qu'elle présente et les avantages qu'elle est susceptible de procurer :

    Fig. 1 est une coupe verticale schématique d'un bloc de cames à battant réalisé conformément à la présente invention.

    Fig. 2 est une coupe horizontale de ce dispositif suivant le plan indiqué en II-II en fig. 1 ; sur cette figure on a fait apparaître en I-I le plan de coupe de fig. 1.



    [0006] Sur ce dessin, la référence 1 désigne un carter formé par l'assemblage étanche de deux pièces, les parois principales opposées de ce carter 1 étant équipées des deux paires de roulements à billes ou à aiguilles 2. Les roulements 2 alignés supportent à rotation un manchon 3, respectivement 4, orientés parallèlement l'un à l'autre ; les extrémités de chacun de ces manchons 3 ,4 dépassent légèrement au-delà des parois latérales du carter 1 afin de déterminer des embouts qui sont fendus longitudinalement pour coopérer avec des brides de serrage 5, dont le rôle sera exposé plus loin.

    [0007] La partie centrale du manchon 3 est conformée de façon à former un levier double 6 dont chacune des extrémités est équipée d'un galet suiveur 7. De la même manière, la partie centrale du manchon 4 est agencée de façon à présenter deux disques parallèles 8, profilés à la manière des deux éléments conjugués d'une came double, et c'est contre la périphérie de ces disques 8 que roulent les deux galets 7. On conçoit dans ces conditions que si l'on suppose que le manchon 4 est entraîné en rotation de manière continue, le manchon 3 sera par contre animé d'un mouvement oscillant, de la même manière que dans les blocs à cames classiques.

    [0008] On comprend toutefois que la forme de réalisation tubulaire des organes 3 et 4 simplifie de manière considérable l'implan­tation du bloc de cames sur le métier. Effectivement, chacun des manchons 3 et 4 est susceptible d'être traversé par un arbre 9, respectivement 10, le premier de ces arbres étant rendu solidaire des bras qui supportent le porte-peigne du métier considéré, tandis que le second est lié angu­lairement à l'arbre principal de ce métier.

    [0009] Ces deux arbres 9 et 10 sont évidemment susceptibles de présenter une longueur quelconque, si bien que quelles que soient la largeur du métier et la longueur du porte-peigne oscillant, on se dispense de tout raccordement d'arbres, le même arbre 9 ou 10 étant susceptible de traverser axialement un nombre quelconque de dispositifs en étant fixé au manchon 3 ou 4 correspondant de chacun de ceux-ci à l'aide des brides de serrage 5.

    [0010] Il va de soi dans ces conditions qu'un tel agencement assure une géométrie et une rigidité bien plus favorables que dans les constructions classiques à raccords.


    Revendications

    1. Bloc de cames à battant pour la commande du peigne des métiers à tisser, du genre comprenant deux organes dont l'un, destiné à être entraîné en rotation continue, porte les deux éléments conjugués d'une came double tandis que l'autre est équipé d'un levier double pourvu de galets appliqués contre les éléments précités afin d'être animé d'un mouvement oscillant en vue de la commande du porte-peigne, caractérisé en ce que les organes (3, 4) sont prévus sont la forme de manchons afin d'être susceptibles d'être traversés par des arbres (9, 10) de longueur quelconque dont ils sont rendus angulairement solidaires.
     
    2. Bloc suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la solidarisation de chaque manchon (3, 4) sur l'arbre (9, 10) qui le traverse axialement est assurée à l'aide de brides de serrage (5) engagées sur les extrémités, prévues fendues longitudinalement, desdits manchons qui dépassent de part et d'autre des parois latérales du carter (1) renfermant l'ensemble du mécanisme.
     




    Dessins










    Rapport de recherche