[0001] L'invention concerne une lance pour l'affinage de métaux ou de ferroalliages par
soufflage d'oxygène par le haut.
[0002] La conception d'une lance de soufflage d'oxygène, qu'il s'agisse d'une lance fournissant
un jet vertical pour l'affinage proprement dit, ou d'une lance comprenant en plus
par exemple des tuyères latérales fournissant des jets obliques pour la post-combustion
du monoxyde de carbone, nécessite certains calculs qui doivent en particulier tenir
compte des deux grandeurs suivantes: le nombre de Mach et le débit optimum.
[0003] Le nombre de Mach est une grandeur qui exprime l'impulsion, la vitesse resp. le
degré de dureté du jet. La tuyère d'une lance comporte habituellement un convergent
et en aval de ce dernier un divergent; le nombre de Mach est fonction du rapport
des diamètres de sortie du divergent et du col du convergent. Le débit optimum est
fonction de la pression d'entrée de la tuyère et du diamètre du col du convergent.
[0004] Il apparaît que ces deux grandeurs dépendent de la configuration géométrique de la
tuyère et ne sont pas variables indépendamment l'une de l'autre. Cela veut dire qu'il
n'est pas possible de procéder à un soufflage à jet dur et débit réduit à l'aide
d'une lance conçue pour avoir un débit optimal élevé, ni d'effectuer un soufflage
à jet mou et débit réduit, à l'aide d'une lance conçue pour avoir un débit élevé,
sans s'éloigner dans un sens ou dans l'autre des grandeurs optimales liées à la configuration
géométrique de la tuyère. Or si l'on essaie de dépasser les limites du point de vue
débit et vitesse de sortie, il se crée à l'intérieur du convertisseur et aux abords
de l'enbouchure de la lance des ondes de choc; les caractéristiques du jet se dégradent
et l'usure de la lance progresse rapidement.
[0005] Le métallurgiste peut désirer projeter sur le bain en voie d'affinage un jet vertical
mou, à un débit élevé; une telle manière de souffler est à recommander au cours de
l'affinage lorsqu'il s'agit de former un laitier fortement oxydé. Il est tout aussi
bien imaginable qu'il veuille souffler un jet d'oxygène vertical dur, à débit réduit;
cettre manière de procéder serait indiquée en vue de réduire le volume total en oxygène
fourni au convertisseur, dans le but de ne pas oxyder le laitier, tout en garantissant
une décarburation vigoureuse du métal.
[0006] Le but de la présente invention est de créer une lance de soufflage d'oxygène, dont
le concept permet de varier le nombre de Mach et le débit optimal, indépendamment
l'un de l'autre tout en n'utilisant qu'un minimum de pièces mobiles.
[0007] Un critère essentiel à respecter est l'utilisation d'un minimum de moyens mécaniques,
c'est-à-dire qu'il faut arriver au but recherché sans avoir à mettre en oeuvre des
moyens capables de varier la configuration géométrique de sortie de la tuyère. En
effet, des moyens mécaniques permettant de varier le diamètre du divergent d'une tuyère,
ne seraient guère accessibles à des frais abordables.
[0008] Ce but est atteint par la lance suivant l'invention telle qu'elle est caractérisée
dans la revendication principale. Des variantes d'exécution préférentielles sont décrites
dans les sous-revendications.
[0009] Un avantage capital de l'invention réside dans la possibilité offerte à l'aciériste
de varier, en fonction des différentes phases d'affinage, la quantité d'oxygène introduite
dans le bain tout en imposant en permanence au jet la vitesse optimale requise.
[0010] L'invention sera illustrée par la description des dessins, où
- la fig.1 montre de manière non-limitative une forme d'exécution possible de la lance suivant
l'invention, tandis que
- la fig.2 représente un schéma de réglage des différents éléments, de la lance représentée
en fig. 1, permettant d'aboutir à la variabilité individuelle du nombre de Mach et
du débit optimal.
- la fig. 3 montre une autre forme d'exécution possible de la lance suivant l'invention.
- la fig.4 montre un exemple de caractéristique vitesse-débit d'un jet d'oxygène.
[0011] On distingue en fig. 1 une partie d'une tête de lance avec son circuit de refroidissement
à l'eau 2. La tuyère 1 fournissant l'oxygène d'affinage se compose d'un tube intérieur
20 sensiblement cylindrique, dont la partie inférieure 21 est convergente, et d'un
tube extérieur 3, coaxial au tube intérieur 20 et également sensiblement cylindrique.
L'embouchure 25 du tube 20 est disposée de quelques dizaines de cm en retrait de
l'embouchure 5 de la tuyère 1. Les deux tubes présentent des vannes de régulation
22 respectivement 4 permettant de régler individuellement la quantité et la pression
de gaz les traversant. Notons que ces vannes sont en réalité disposées nettement
plus en amont des embouchures, p.ex à la hauteurs des supports de fixation de la
lance. A l'intérieur du tube 20 est disposée la pièce 23 en forme d'aiguille. Cette
pièce est déplaçable suivant l'axe commun, dans le sens de la double flèche 24 à l'aide
d'un moteur, qui peut être du type pas-à-pas linéaire (non représenté). On distingue
également la zone 7, où l'interaction entre le jet central supersonique en expansion
26, sortant du tube 20 et du jet annulaire subsonique 6, entourant le jet central,
crée des conditions équivalant à une réduction effective de la section à la sortie
du tube 3.
[0012] Ainsi le tube intérieur 20 présente à sa sortie un convergent 21 dont la section
effective est variable grâce au positionnement réglé de la pièce 23 en forme d'aiguille.
Il est soufflé à travers ce tube l'oxygène d'affinage, dont la pression initiale est
contrôlée par l'intermédiaire de la vanne de régulation 22. Ce jet passe par la sortie
25 du tube intérieur, la section effective de sortie étant déterminée par la position
de la pièce 23 en forme d'aiguille, et arrive dans le tube extérieur 3. En pénétrant
dans ce tube, le jet 26 est expansé.
[0013] Le tube extérieur 3 fournit un jet 6 annulaire d'oxygène ou éventuellement d'air,
dont le débit est contrôlé à l'aide de la vanne de régulation 4 et enveloppant le
jet expansé 26. Etant donné qu'on profite des phénomènes d'expansion complémentaires
d'un jet supersonique et d'un jet subsonique, la vanne 4 doit au plus être ouverte
jusqu'à une position où le jet annulaire 6 devient supersonique; sinon le fonctionnement
de la tuyère n'est plus assuré. D'un autre côté il y a lieu d'assurer que la pression
statique du jet sortant de la tuyère 1 soit proche de la pression qui règne dans le
récipient métallurgique. Rappelons que lorsqu'un jet supersonique sort d'une tuyère
qui le "guide" latéralement en possédant une pression interne supérieure à la pression
du milieu ambiant, il est le siège d'une expansion latérale tellement forte que sa
pression interne tombe en dessous de celle du milieu ambiant, qui en retour comprime
le jet supersonique: il y a formation d'ondes de choc. Il est vrai que pour la tuyère
selon l'invention on peut, dans de faibles proportions, repousser cette contrainte
imposée à la pression du jet supersonique à la sortie sans trop perturber sa dynamique.
En effet, le jet annulaire subsonique 6 continue à envelopper le jet central 26 supersonique
et freine son expansion transversale.
[0014] Pour mieux comprendre le fonctionnement, regardons ce qui se passe lorsque pour une
position donnée des vannes 4 et 22, l'aiguille 23 est rétractée, de sorte à augmenter
la section effective du col 25: Le débit du jet supersonique augmente. A première
vue, au regard du fait que dans une tuyère de Laval, à pression initiale constante,
le nombre de Mach est fonction du rapport (diamètre de sortie divergent/diamètre
du col du convergent), on pourrait croire que la vitesse du gaz à la sortie diminue.
En fait dans une première phase très courte, la vitesse à la sortie diminue effectivement.
Conjointement avec la chute de vitesse, la pression interne du jet supersonique augmente,
ce qui provoque un élargissement du jet supersonique au dépens du jet annulaire subsonique
et la vitesse du gaz super sonique reprend une valeur proche de celle observée avant
la modification de la position de l'aiguille.
[0015] Une ouverture de la vanne 22 par contre est accompagnée d'une augmentation du débit
et de la vitesse du gaz. On retrouve le débit de départ en diminuant à l'aide de l'aiguille
la section effective du col 25.
[0016] Notons que le degré d'ouverture de la vanne 4 n'est pas une variable dont on peut
disposer à sa guise. Sa fonction primordiale est de réduire la pression de source
de façon à exclure la création d'un jet annulaire supersonique. Etant donné qu'un
jet subsonique possède, en sortant d'un conduit, une pression interne égale à celle
du milieu ambiant, on a toute liberté de choisir, à l'aide d'essais de routine, le
degré d'ouverture de la vanne qui permet, pour la gamme de débits et de vitesses du
jet supersonique, un élargissement et une contraction optimale de cet jet. Une fois
qu'on a déterminé cette position, on fixe le zéro du comparateur 40 (voir plus loin
explications en rapport avec la figure 2). Au cours des différents modes de fonctionnement
de la lance, le degré d'ouverture de la vanne 4 ne change que faiblement.
[0017] Le schéma en fig. 2 est destiné à illustrer un procédé de régulation de la marche
de la lance de soufflage suivant l'invention. Les éléments-moteurs sont les vannes
de régulation 22 et 4, ainsi que le mécanisme de mouvement de la pièce 23; les éléments
de mesure sont le capteur 30 de la pression, le capteur 31 de position de l'aiguille
et le capteur 32 de la température du jet d'oxygène d'affinage en amont du convergent
21 ainsi que le capteur 33 qui mesure la pression du jet à l'embouchure 5 de la tuyère
1.
[0018] D'après la théorie sur les tuyères de Laval on connaît les relations suivantes:

ou - Po est la pression à l'entrée de la tuyère de Laval (Pa)
- To est la température à l'entrée de la tuyère de Laval (°K)
- Pa est la pression à la sortie de la tuyère de Laval (Pa)
(dans le cas présent, la pression régnant dans le convertisseur)
- k est égal au rapport de la chaleur massique du gaz à pression constante à sa chaleur
massique à volume constant i.e. Cp/Cv
- α est le coefficient de vitesse de la tuyère qui exprime les pertes dans la tuyère
(cas idéal : α = 1)
-

est la densité du gaz dans les conditions normales i.e. 20°C 1 atmosphère (Kg/Nm³)
- Qn est le débit volumique (Nm³/s) du gaz
- R est la constante individuelle du gaz (R=cp-cv) (J/kg.°K)
- Al est la section effective du col de la tuyère de Laval (m²)
- Mam es le nombre de Mach à l'embouchure.
[0019] Les deux relations (1) et (2) sont calculées dans les générateurs de fonction 42
respectivement 43. Les entrées du générateur 42 sont la pression Pa régnant dans le
convertisseur ainsi que la vitesse (en fait le nombre de Mach Mam) désirée à l'embouchure
5 de la tuyère 1. La pression (calculée) Po, qui devrait régner à l'entrée de la tuyère
de Laval, est comparée (référence 44) à la pression réelle P mesurée par le capteur
30 et la différence est appliquée au régulateur 45 qui agit sur la vanne 22. Le générateur
43 reçoit sur ses entrées la pression Po devant régner à l'entréer de la tuyère de
Laval, le débit nominal Qn désiré, ainsi que la température To à l'entrée de la tuyère
de Laval; la section calculée du col est comparée (référence 46), à la section réelle
du col mesurée à l'aide du capteur de position 31 et la différence est appliqué au
régulateur 47 qui agit sur la position de l'aiguille 23. Le comparateur 40 com pare
la pression de sortie du jet à la pression Pa régnant dans le convertisseur et agit
sur le régulateur 41, de sorte à annuler toute différence de pression. Les différents
régulateurs sont avantageusement du type "régulateur optimal de Kalman".
[0020] En Fig. 3 est représentée de manière schématisée une variante d'une tuyère variable
ne comportant aucune partie mobile. Le système de refroidissement n'est pas représenté.
L'aiguille à position variable est remplacée par un écoulement gazeux coaxial subsonique
301 injecté à une pression légèrement supérieure à la pression statique locale du
jet central. Cet "anneau" subsonique a sa source dans une ouverture annulaire 310
usinée dans la partie convergente de la tuyère de Laval 306 et reliée à une chambre
torique 311, égalisatrice de pression. La chambre 311 est alimentée, par l'intermédiaire
du conduit 312, à une pression qui est fonction de l'importance de l'anneau subsonique
301 désirée. Comme gaz on peut choisir n'importe quel gaz ne réagissant pas chimiquement
avec le jet central 305 et de préférence de l'oxygène ou de l'air. L'anneau subsonique
301 est éliminé, après le passage du col, à travers un divergent poreux, les trous
302 en question étant usinés de façon à former un "filtre" supersonique, (i.e. ils
sont "transparents" à un écoulement subsonique et inexistants pour un écoulement
supersonique et ce grâce aux propriétés de l'expansion et de la compression supersoniques).
La quantité de gaz qui rejoint ainsi le jet subsonique annulaire 303 est faible, de
sorte à ne perturber ce jet que de façon mineure.
[0021] L'expansion du jet central supersonique 309 jusqu'à la pression ambiante a lieu dans
un jet annulaire subsonique 303 dont le débit est limité par une tuyère de Laval annulaire
307 en amont d'une cavité 308 jouant le rôle d'un accumulateur. Cet ensemble constitue
essentiellement un système d'asservissement de l'expansion.
[0022] Le gaz formant le jet annulaire 303 provient d'un prélèvement 304 du jet central
305 en amont de la tuyère de Laval 306. La quantité de gaz prélevée est négligeable
par rapport à la quantité de gaz véhiculée par le jet central 305. La pression à l'entrée
de la tuyère de Laval annulaire 307 suit les variations de pression du jet central,
variations qui sont fortement amorties par l'action combinée de la tuyère de Laval
annulaire 307 et de la cavité 308 jouant le rôle d'un accumulateur. Les dimensions
de la tuyère de Laval annulaire et de la cavité sont choisies en fonction de la plage
de fonctionnement du jet supersonique, tel qu'il a été expliqué plus haut en rapport
avec la vanne 4 (fig. 2); en particulier il faut assurer dans la partie avale de l'accumulateur
une pression statique inférieure à celle du jet central supersonique.
[0023] En fig. 4 on distingue les caractéristiques, d'un point de vue débit et vitesse,
d'un jet d'oxygène de soufflage réalisable par la lance selon l'invention. En abscisses
se trouve le nombre de Mach M et en ordonnées le débit d'oxygène Q en Nm³/min sortant
de la tuyère 1. En fonction des dimensions géométriques de la tuyère 1 (section du
conduit en amont de la tuyère, allure du convergent, sections maximales et minimales
du col, distance à l'embouchure ... etc.) il existe une plage 50 dans laquelle les
modalités de fonctionnement de la lance sont optimales. On peut évidemment sortir
de cette plage, p.ex. obtenir un nombre de Mach nettement supérieur à M₂ en augmentant
fortement la pression en amont du convergent, mais dans ce cas on aura également des
pertes énergétiques élevées (notamment ondes de choc). Dans la plage 50 se trouve
également représentée un exemple de chemin 51 balayé lors du processus de soufflage,
avec différents états de fonctionnement 52, 53, 54, 55, correspondant à des phases
d'affinage bien définies. Il apparaît qu'au lieu de mettre en oeuvre un système tel
que représenté sur la fig. 2, qui permet de faire fonctionner la lance de manière
optimale pour n'importe quel état de fonctionnement inclu dans la plage 50, on peut
également, par de simples essais, déterminer une fois pour toutes les quelques états
de fonctionnement (p. ex. 52, ... 55) dont on a normalement besoin au cours de l'affinage
et n'utiliser que ceux-ci.
[0024] L'invention a été exposée a l'aide de tubes extérieur et intérieur de forme sensiblement
cylindrique. Il est bien évident que n'importe quelle forme (p. ex. ovale) permettant
de respecter les relations de Laval peut être utilisée. Pareillement au lieu d'utiliser
une aiguille ou une "ceinture" gazeuse, on peut utiliser n'importe quel autre moyen
aboutissant à un changement de section effective.
1. Lance pour l'affinage de métaux ou de ferro-alliages par soufflage d'oxygène par
le haut, dont la tête présente au moins une tuyère guidant des jets de gaz composés
au moins en partie d'oxygène, caractérisée en ce que la tuyère se compose d'un conduit
intérieur dont la partie inférieure ébauche une tuyère de Laval présentant un convergent,
un col ainsi qu'une partie d'un divergent aboutissant à l'embouchure du conduit intérieur
et d'un conduit extérieur, coaxial au conduit intérieur, ayant une section droite
supérieure à celle du conduit intérieur et aboutissant à l'embouchure de la tuyère,
en ce qu'il est prévu des moyens pour changer la section du col du conduit intérieur,
en ce que l'embouchure du conduit intérieur est située en retrait de l'embouchure
de la tuyère et en ce que le conduit intérieur est muni d'une vanne de régulation
de débit et le conduit extérieur de moyens pour limiter la vitesse du gaz à des valeurs
subsoniques.
2. Lance selon la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens pour changer
la section du col du conduit intérieur sont constitués par une pièce sensiblement
en forme d'aiguille déplaçable le long de l'axe du conduit intérieur, la partie aigue
de l'aiguille pouvant prendre différentes positions dans le col du conduit intérieur.
3. Lance selon la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens pour changer
la section du col du conduit intérieur sont constitués par une ouverture annulaire
prévue dans la partie convergente du conduit intérieur et reliée à une source de
gaz à pression variable.
4. Lance selon la revendication 3, caractérisée en ce que l'ouverture annulaire est
en plusieurs morceaux séparés par des éléments de paroi du convergent.
5. Lance selon la revendication 3, caractérisée en ce qu'il est prévu, dans la partie
divergente du conduit intérieur, un "filtre" supersonique, reliant le conduit intérieur
au conduit extérieur.
6. Lance selon la revendication 5, caractérisée en ce que le "filtre" supersonique
est constitué par des évidements usinés dans la paroi de la partie divergente du conduit
intérieur.
7. Lance selon la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens pour limiter
la vitesse du gaz dans le conduit extérieur à des valeurs subsoniques sont constitués
par une vanne à ouverture variable.
8. Lance selon la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens pour limiter
la vitesse du gaz dans le conduit extérieur à des valeurs subsoniques sont constitués
par une tuyère de Laval annulaire suivie d'une cavité.
9. Lance selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'embouchure du conduit
intérieur est située d'une dizaine de centimètres en retrait de l'embouchure de la
tuyère.
10. Lance selon la revendication 1, caractérisée en ce que la section droite du tube
intérieur vaut au moins 50 % et au plus 90 % de celle du tube extérieur.