[0001] L'invention est relative à une lampe électrique, du genre de celles qui comprennent
un boîtier de forme allongée suivant une direction longitudinale et dans lequel sont
logés une source d'énergie électrique, une ampoule électrique en liaison optique avec
l'extérieur, des moyens de liaison électrique pour établir un circuit d'alimentation
de l'ampoule à partir de la source, et des moyens de pression prévus sur le boîtier,
propres à être actionnés par l'utilisateur, pour la fermeture du circuit d'alimentation,
les moyens de presion comportant, ver l'intérieur du boîtier, au moins une surface
d'appui, propre à coopérer avec une surface conjuguée d'un élément monté mobile dans
le boîtier suivant la direction longitudinale, l'une au moins de la surface d'appui
et de la surface conjuguée étant inclinée par rapport à la direction longitudinale,
de sorte qu'un effort de pression, suivant la direction radiale, exercé sur les susdits
moyens de pression et engendrant un déplacement radial de la surface d'appui, provoque,
par suite de la coopération de cette surface d'appui et de la surface conjuguée, un
déplacement longitudinal dudit élément qui commande la fermeture du circuit électrique
et l'allumage de l'ampoule.
[0002] L'invention concerne plus particulièrement, parce que c'est dans ce cas que son application
semble devoir présenter le plus d'intérêt, mais non exclusivement, une lampe électrique
de poche.
[0003] US-A-4 441 142 montre une lampe électrictrique de ce type, composée d'un nombre de
pièces relativement élevé et dans laquelle les moyens de pression font saillie latéralement
et sont relativement gênants et encombrants.
[0004] L'invention a pour but, surtout, de fournir une lampe électrique qui soit d'une construction
particulièrement simple et d'un fonctionnement sûr, avec un minimum d'encombrement.
[0005] Selon l'invention, une lampe électrique du genre défini précédemment est caractérisée
par le fait que les moyens de pression sont prévus à une extrémité longitudinale du
boîtier et comprennent au moins une languette découpée partiellement dans la paroi
du boîtier et reliée à ce dernier par un bord, l'élasticité transversale de la languette
étant assurée par la matière du boîtier.
[0006] De préférence, la surface d'appui, ainsi que la surface conjuguée, sont inclinées
par rapport à la direction longitudinale.
[0007] Le boîtier peut être métallique ou réalisé en matière plastique auquel cas la ou
les languettes viennent de moulage avec le boîtier.
[0008] De préférence, la ou les languettes sont orientées suivant la direction longitudinale
du boîtier.
[0009] Ce boîtier est généralement cylindrique et les moyens de pression comprennent plusieurs
languettes réparties régulièrement sur la périphérie de l'extrémité du boîtier. De
préférence, la ou chaque languette se prolonge par un retour sensiblement à angle
droit, vers l'intérieur dans le sens radial, pour former une sorte de bec et constituer
une partie du fond du boîtier, les extrémités de becs situées radialement vers l'intérieur
étant écartées de l'axe longitudinal du boîtier et écartées les unes des autres de
manière à délimiter une ouverture.
[0010] La surface d'appui, pour chaque languette, est constituée, de préférence, par une
surface inclinée formant rampe, prévue à l'extrémité de chaque bec, et orientée, de
manière telle que le susdit élément mobile soit repoussé vers l'intérieur du boîtier
sous l'effet d'une pression radiale du bec.
[0011] Ledit élément monté mobile suivant la direction longitudinale du boîtier est avantageusement
constitué par l'ampoule elle-même l'axe est sensiblement confondu avec l'axe longitudinal
du boîtier, la susdite surface conjuguée étant constituée par la surface du globe
en matière transparente de l'ampoule, cette surface faisant saillie partiellement,
vers l'extérieur, à travers l'ouverture du fond, limitée par les becs des languettes.
[0012] Les moyens de liaison électrique comprennent, généralement, un ressort de compression.
[0013] Avantageusement, le boîtier de forme cylindrique est prévu pour recevoir une seule
pile, ou équivalent, de forme cylindrique, qui comporte un pôle constitué par une
pastille centrale prévue dans une de ses extrémités transversales ; l'ampoule est
alors montée coaxialement au boîtier, en bout de la pile, le globe de l'ampoule s'appuyant
sur le bord de l'ouverture délimitée par les becs des languettes, tandis que le ressort
constituant les moyens de liaison électrique a une forme en hélice tronconique, l'extrémité
de plus faible diamètre de ce ressort servant au maintien de l'ampoule et à l'établissement
d'un contact électrique, tandis que l'extrémité de plus grand diamètre de ce ressort
prend appui contre le bord périphérique de l'extrémité transversale de la pile et
établit un contact électrique avec le bord qui est rellié au deuxième pôle de la pile
; au repos, le culot de l'ampule est maintenu à une certaine distance de la pastille
centrale de la pile par le susdit ressort, tandis qu'en fonctionnement, l'ampoule
est repoussée vers la pile de sorte que son culot vienne en appui et en contact électrique
avec la pastille centrale de la pile.
[0014] De préférence, l'extrémité du boîtier opposée au bec des languettes est ouverte et
la pile est engagée à force dans le boîtier des nervures longitudinales sont avantageusement
prévues à l'intérieur de ce boîtier de manière à faire saillie radialement vers l'intérieur
pour assurer un bon maintien de la pile engagée à force dans ce boîtier.
[0015] Selon une variante de réalisation, l'élément monté mobile suivant la direction longitudinale
du boîtier est constitué par la pile elle-même.
[0016] L'invention consiste, mises à part les dispositions exposées ci-dessus,en un certain
nombre d'autres dispositions dont il sera plus explicitement question ci-après à
propos d'un mode de réalisation particulier décrit avec référence au dessin ci-annexé,
mais qui n'est nullement limitatif.
La figure 1, de ce dessin, est une coupe longitudinale d'une lampe conforme à l'invention,
dans une position correspondant à l'extinction de l'ampoule.
La figure 2 est une coupe longitudinale semblable à celle de la figure 1, mais dans
une position pour laquelle l'ampoule est allumiée.
La figure 3 est une vue de dessus, par rapport à la figure 1, suivant la ligne III-III
de cette figure 1.
La figure 4, enfin, est une coupe suivant la ligne IV-IV de la figure 1.
[0017] En se reportant au dessin, notamment à la figure 1, on peut voir une lampe électrique
1 du format lampe de poche. Bien que l'invention convienne particulièrement à une
lampe électrique d'un format réduit telle qu'une lampe de poche, il est clair que
l'invention n'est pas limitée aux lampes électriques d'un tel format et peut convenir
à des lampes électriques de plus grandes dimensions.
[0018] La lampe électrique 1 comprend un boîtier 2 de forme allongée suivant une direction
longitudinale représentée par une double flèche L sur la figure 1. Plus précisement,
dans l'exemple de réalisation de cette figure 1, le boîtier 2 a une forme cylindrique
de révolution d'axe A. Ce boîtier 2 est avantageusement réalisé en matière plastique
moulée. Une source d'énergie électrique 3 constituée de préférence par une pile 4,
du type alcaline, est logée dans le boîtier 2 dont le diamètre intérieur est prévu
pour exercer un serrage suffisant sur la surface cylindrique de la pile 4. Avantageusement,
des nervures longitudinales 5 (figure 4) sont prévues sur la surface intérieure du
boîtier et font saillie radialement vers l'intérieur de manière à contribuer au serrage
radial et donc au maintien de la pile 4. Ces nervures 5 sont réparties régulièrement
sur la circonférence interne et sont par exemple au nombre de huit. Leur section
transversale peut avoir la forme d'un dièdre dont l'arête, parallèle aux génératrices
du boîtier cylindrique 2, vient en contact avec la paroi de la pile 4.
[0019] Une ampoule électrique 6 en liaison optique avec l'extérieur est également logée
dans le boîtier 2. L'expression "ampoule électrique en liaison optique avec l'extérieur"
doit être comprise comme désignant un montage de l'ampoule électrique qui permet,
à la lumière émise par cette ampoule lorsqu'elle est alimentée, de se propager à l'extérieur
pour assurer un éclairage. Cette ampoule 6 comprend, de manière classique, un globe
7 en matière transparente, généralement en verre, à l'intérieur duquel se trouve
le filament électrique ; ce globe 7 est scellé sur le culot 8 métallique de l'ampoule
qui peut comporter un filetage externe et qui constitue une première borne reliée
électriquement à une extrémité du filament ; l'extrémité de l'ampoule 6 opposée au
globe 7 comporte, dans sa partie centrale, un plot central 9 isolé électriquement
du corps 8 et constituant une deuxiéme borne de l'ampoule 6, reliée électriquement
à l'autre extrémité du filament.
[0020] Des moyens de pression P sont en outre prévus sur le boîtier 2 pour être actionnés
par l'utilisateur et commander la fermeture du circuit d'alimentation comprenant
les moyens de liaison C pour provoquer l'allumage de l'ampoule 6.
[0021] Les moyens de pression P comportent, vers l'intérieur du boîtier 2, au moins une
surface d'appui B propre à coopérer avec une surface conjuguée D d'un élement E monté
mobile dans le boîtier 2 suivant la direction longitudinale L. L'une au moins de
la surface d'appui B et de la surface conjuguée D est inclinée par rapport à la direction
longitudinale L, de sorte qu'un effort de pression suivant la direction radiale R
(figure 2), exercé sur les susdits moyens de pression P et qui engendre un déplacement
radial de la surface d'appui B, provoque, par suite de la coopération de cette surface
d'appui B et de la surface conjuguée D, un déplacement longitudinal de l'élément E
qui commande la fermeture du circuit électrique et l'allumage de l'ampoule 6.
[0022] De préférence, la surface d'appui B et a surface conjuguée D sont inclinées par rapport
à la direction longitudinale L.
[0023] Dans le mode particulier de réalisation des figures 1 à 4, l'élément E est constitué
par l'ampoule 6 ellemême dont l'axe est sensiblement confondu avec l'axe longitudinal
A du boîtier. L'ampoule 6 est montée en bout de la pile 4, coaxialement à cette dernière.
[0024] Les moyens de pression P sont avantageusement prévus à une extrémité longitudinale
du boîtier 2, l'extrémité supérieure selon la représentation des figures 1 et 2, tandis
que l'autre extrémité 10̸ du boîtier est ouverte.
[0025] Ces moyens de pression P comprennent, dans l'exemple illustré, plusieurs languettes
11 découpées partiellement dans la paroi cylindrique du boîtier et reliées à ce dernier
par un bord transversal 12 (figures 1 et 2). Il est clair que l'expression "découpées"
doit être comprise dans un sens large et signifie essentiellement que les languettes
sont séparées les unes ces autres par des fentes 13 qui peuvent venir directement
de moulage, sans nécessiter une operation de découpe. Les languettes 11 ainsi que
les fentes 13 sont orientées suivant la direction longitudinale L.
[0026] Une élasiticité transversale ou radiale, suivant la direction R, de chaque languette,
est assurée par la matière du boîtier. Les languettes 11 sont, généralement, réparties
régulièrement sur toute la périphérie du boîtier ; dans l'exemple considéré, huit
languettes sont prévues.
[0027] Chaque languette 11 se prolonge par un retour sensiblement à angle droit, vers l'intérieur
dans le sens radial, pour former une sorte de bec 14 et constituer une partie du fond
du boîtier. Vu de dessus, comme représenté sur la figure 3, chaque bec 14 a sensiblement
la forme d'un secteur curculaire. Ces becs 14 admettent un plan moyen orthogonal à
l'axe A. Les extrémités 15 des becs situées radialement vers l'intérieur sont écartées
de l'axe longitudinal A du boîtier et écartées les unes des autres de manière à délimiter
une ouverture sensiblement circulaire 16 (voir notamment la figure 3).
[0028] La surface d'appui B, pour chaque languette, est constituée par une surface inclinée
17 formant rampe, prévue à l'extrémité 15 de chaque bec. Cette surface 17 s'écarte
de l'axe A lorque l'on se dirige vers l'intérieur du boîtier 2 suivant la direction
L. L'ensemble des surfaces 17 détermine une couronne de surface tronconique, située
sur un cône dont le sommet se trouve en dehors du boîtier 2, sur l'axe A, du côté
des becs 14 opposé au boîtier 2. La surface conjuguée D est constituée par la surface
convexe du globe 7 de l'ampoule, et plus précisément par la zone de cette surface
convexe qui est en contact avec les surfaces 17. Cette zone de la surface du globe
7 est également inclinée par rapport à l'axe A ; généralement, le globe 7 a une forme
sphérique.
[0029] La surface convexe du globe 7 fait saillie, partiellement, vers l'extérieur à travers
l'ouverture 16 limitée par les becs 14.
[0030] Les moyens de liaison électrique C comprennent un ressort de compression 18 qui a
une forme en hélice tronconique. L'extrémité 19 de plus faible diamètre de ce ressort
sert au maintien de l'ampoule 2. Le culot 8 peut être engagé à l'intérieur des spires
du ressort 18. En variante, l'ampoule peut reposer contre l'extrémité de petit diamètre
du ressort, seule la partie tronconique de l'isolant, qui sépare le plot central 9
du culot 8, étant engagée dans le ressort. L'extrémité 20̸ de plus grand diamètre
de ce ressort prend appui contre le bord périphérique 21 de l'extrémité transversale
voisine de la pile 4 et établit un contact électrique avec ce bord 21 qui est relié
à un pôle de la pile, tel que le pôle-. En pratique, toute l'enveloppe cylindrique
extérieure de la pile 4 constitue le pôle - de la pile. L'autre pôle de cette pile
est constitué par une pastille centrale 22, isolée électriquement de l'enveloppe,
et située à l'extrémité de la pile voisine de l'ampoule 6. Au repos, lorsque le circuit
est ouvert, une distance
j (figure 1) existe entre la pastille 22 et le plot central 9 de l'ampoule. En fonctionnement
(figure 2) le plot central 9 vient en appui et en contact électrique contre la pastille
22.
[0031] Le montage de la lampe électrique des figures 1 à 4 résulte immédiatement des explications
précédentes.
[0032] Après avoir mis en place le culot 8 de l'ampoule 6 dans les spires du ressort 18,
par l'extrémité de petit diamètre 19 de ce ressort, on introudit cet ensemble dans
le boîtier 2, par l'extrémité ouverte 10̸ de telle sorte que le globe 7 de l'ampoule
vienne s'appuyer contre les extrémités des becs 14 et faire légèrement saillie vers
l'extérieur à travers l'ouverture 16.
[0033] On enfonce ensuite la pile 4, orientée convenablement, dans le boîtier 2, de la
profondeur souhaitée. La pile est maitenue par le serrage exercé par le boîtier.
[0034] Cette lampe électrique est d'une réalisation particulièrement simple puisqu'elle
se compose de quatre pièces seulement.
[0035] L'utilisation et le fonctionnement de cette lampe résultent immédiatement des explications
qui précèdent.
[0036] Au repos, les becs 14 sont relativement éloignés les uns des autres , comme représenté
sur les figures 1 et 3, et le plot central 9 est écarté de la pastille 22. L'ampoule
6 est éteinte.
[0037] Lorsque l'utilisateur veut provoquer l'allumage de l'ampouler 6, il lui suffit d'exercer
une pression dans le sens radial vers l'intérieur comme représente par les flèches
R sur la figure 2, sur au moins une languette 11 pour provoquer le recul de l'ampoule
6, à l'encontre du ressort 18, et la mise en contact du plot central 9 et de la pastille
22. L'effort radial exercé sur les languettes 11 et les becs 14 est transformé en
effort longitudinal par la coopération de la surface d'appui B et de la surface conjuguée
D.
[0038] Dans la pratique, l'utilisateur exerce l'effort de pression sur au moins deux languettes
11 diamétralement opposées en serrant l'extrémité du boîtier 2 entre le pouce et l'index.
En fait, en tenant le boîtier 2 dans la paume de la main et en exerçant un serrage
sur l'extrémité de ce boîtier munie des languettes 11, l'utilisateur agit sur la presque
totalité des languettes. Il est à noter que la tenue du boîtier 2 dans la paume de
la main et la commande de l'éclairage par pression sur l'extrémité du boîtier sont
particulièrement simples et d'une mise en oeuvre pratique, permettant d'établir un
bon contact électrique.
[0039] L'ampoule 6 utilisée peut être du type ampoule loupe. De préférence, on choisit les
types d'ampoule 6 et pile 4 de telle sorte qu'une seule pile suffise pour l'allumage
de l'ampoule. En principe, lorsque la pile 4 est usée, on ne procède pas à son remplacement
et la lampe électrique est jetée car son coût est à peine supérieur à celui d'une
pile.
[0040] Dès que la pression suivant les flèches R est relâchée, l'ampoule 6 est repoussée
par le ressort 18, de telle sorte que le circuit s'ouvre et l'ampoule s'éteint. La
force du ressort 18 est choisie de telle sorte qu'un allumage intempestif de la lampe,
par exemple lorsque cette lampe se trouve dans la poche d'un utilisateur, et est soumise
au poids d'un autre objet contenue dans cette poche, ne puisse se produire.
[0041] Il est clair que l'exemple de réalisation des figures 1 à 4 n'est pas limitatif,
de nombreuses variantes étant possibles tout en restant dans le cadre de l'invention.
[0042] En particulier, l'élément E monté mobile suivant la direction longitudinale L pourrait
être constitué par la pile 4 elle-même, le déplacement de cette pile étant provoqué
également par la transformation d'un effort radial en effort longitudinal.
1. Lampe électrique, notamment lampe de poche, comprenant un boîtier (2) de forme
allongée suivant une direction longitudinale et dans lequel sont logés une source
d'énergie électrique (3), une ampoule électrique (6) en liaison optique avec l'extérieur,
des moyens de liaison électrique (C) pour établir un circuit d'alimentation de l'ampoule
à partir de la source, et des moyens de pression (P) prévus sur le boîtier, propres
à être actionnés par l'utilisateur, pour la fermeture du circuit d'alimentation, les
moyens de pression (P) comportant, vers l'intérieur du boîtier (2), au moins une surface
d'appui (B) propre à coopérer avec une surface conjuguée (D) d'un élément (E) monté
mobile dans le boîtier suivant la direction longitudinale (L), l'une au moins de
la surface d'appui (B) et de la surface conjuguée (D) étant inclinée par rapport à
la direction longitudinale (L), de sorte qu'un effort de pression, suivant la direction
radiale (R), exercé sur les susdits moyens de pression (P) et engendrant un déplacement
radial de la surface d'appui (B) provoque, par suite de la coopération de cette surface
d'appui et de la surface conjuguée, un déplacement longitudinal dudit élément (E)
qui commande la fermeture du circuit électrique et l'allumage de l'ampoule, caractérisée
par le fait que les moyens de pression (P) sont prévus à une extrémité longitudinale
du boîtier (2) et comprennent au moins une languette (11) découpée partiellement dans
la paroi du boîtier et reliée à ce boîtier par un bord (12), l'élasticité transversale
de la languette étant assurée par la matière du boîtier.
2. Lampe selon la revendication 1, caractérisée par le fait que la ou les languettes
(11) sont orientées suivant la direction longitudinale (L) du boîtier (2).
3. Lampe selon la revendication 1 ou 2, dans laquelle le boîtier (2) est cylindrique,
caractérisée par le fait que les moyens de pression (P) comprennent plusieurs languettes
(11) réparties régulièrement sur la périphérie de l'extrémité du boîtier, chaque languette
(11) se prolongeant par un retour sensiblement à angle droit, vers l'intérieur dans
le sens radial, pour former une sorte de bec (14) et constituer une partie du fond
du boîtier, les extrémités (15) des becs (14) situées radialement vers l'intérieur
étant écartées de l'axe longitudinal (A) du boîtier (2) et écartées les unes des autres
de manière à délimiter une ouverture (16).
4. Lampe selon la revendication 3, caractérisée par le fait que la surface d'appui
(B) pour chaque languette (11) est constituée par une surface inclinée (17) formant
rampe, prévue à l'extrémité de chaque bec (14), et orientée de manière telle que le
susdit élément mobile (E) soit repoussé vers l'intérieur du boîtier (2) sous l'effet
d'une pression radiale du bec (14).
5. Lampe selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée par le
fait que l'élément (E) monté mobile suivant la direction longitudinale (L) du boîtier
est constitué par l'ampoule (6) elle-même dont l'axe est sensiblement confondu avec
l'axe longitudinal (A) du boîtier, la susdite surface conjuguée (D) étant constituée
par la surface du globe (7) en maitère transparente de l'ampoule.
6. Lampe selon la revendication 5 prise en combinaison avec la revendication 3 ou
4, caractérisée par le fait que la surface du globe (7) de l'ampoule fait saillie
partiellement, vers l'extrérieur, à travers l'ouverture (16) du fond du boîtier ,
limitée par les becs (14) des languettes (11).
7. Lampe selon la revendications 5 dans laquelle un boîtier de forme cylindrique est
prévu pour recevoir une pile ou équivalent qui comporte un pôle constitué par une
pastille centrale (22) prévue à une de ses extrémités transversales, et les moyens
de liaison électrique (C) comprennent un ressort de compression (18), caractérisée
par le fait que l'ampoule (6) est montée coaxialement au boîtier (2), en bout de la
pile, le globe (7) de l'ampoule s'appuyant sur le bord de l'ouverture (16) délimitée
par les becs (14) des languettes, tandis que le ressort (18) a une forme en hélice
tronconique, l'extrémité (19) de plus faible diamètre de ce ressort servant au maintien
de l'ampoule (6) et à l'établissement d'un contact électrique, tandis que l'extrémité
(20̸) de plus grand diamètre de ce ressort prend appui contre le bord périphérique
de l'extrémité transversale de la pile (4) et établit un contact électrique avec
ce bord qui est relié au deuxième pôle de la pile, le plot central (9) de l'ampoule
étant maintenu, au repos, à une certaine distance (j) de la pastille centrale (22) de la pile par le susdit ressort (18), tandis qu'en
fonctionnement, l'ampoule (6) est repoussée vers la pile de sorte que son plot central
(9) vienne en appui et en contact électrique avec la pastille centrale (22) de la
pile.
8. Lampe selon la revendication 3 ou selon l'ensemble de la revendication 3 et de
l'une quelconque des revendications 4 à 7, caractérisée par le fait que l'extremité
du boîtier opposée aux becs des languettes est ouverte et la pile (4) est engagée
à force dans le boîtier (2), des nervures longitudinales (5) pouvant être prévues
à l'intérieur de ce boîtier de manière à faire saillie radialement vers l'intérieur.